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  • Carême en ligne 2014 avec Lourdes 6/13 : La foi et la raison, la science et la religionCarême en ligne 2014 avec Lourdes 6/13 : La foi et la raison, la science et la religion

    Le Père Jean-Dominique Dubois, frère franciscain et chapelain du Sanctuaire de Lourdes, anime la retraite spirituelle "Carême en ligne avec Lourdes" délivrée à plusieurs milliers d'inscrits. Aujourd'hui, lundi 24 mars 2014, il médite sur foi et raison, science et religion. Au programme : un enseignement et une prière de Bernadette. Une vidéo de la série "Carême en ligne avec Lourdes" proposée par le Sanctuaire de Lourdes en lien avec le site internet http://www.lourdes-france.org

  • "Moi si j'avais commis" - Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

    Chorale de Grenoble

    Moi si j'avais commis tous les crimes possibles,
    Je garderais toujours la même confiance,
    Car je sais bien que cette multitude d'offenses
    N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.

    Oui, j'ai besoin d'un cœur, tout brûlant de tendresse
    Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
    Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse,
    Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

    Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature
    Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir,
    Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature,
    Qui devienne mon frère, et qui puisse souffrir.

    Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
    N'ont devant ton regard, pas la moindre valeur,
    Et pour donner du prix à tous nos sacrifices
    Oui, je veux les jeter jusqu'en ton divin Cœur.

    Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache,
    Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta loi,
    Et dans ton Cœur sacré, Ô Jésus je me cache
    Non, je ne tremble pas, car ma vertu c'est Toi.

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

  • Méditation - Prière : "Ô Seigneur, je reviens tout à toi aujourd'hui !"

    « Ô Seigneur, tu ne m'as pas laissé partir hors de toi. S'il m'est parfois arrivé de t'oublier, toi mon Dieu, tu m'as toujours supporté et secouru. Quand mon corps et mon âme ne pouvaient plus tenir, j'ai crié vers toi du fond de l'abîme. Tout de suite, tu es accouru et tu m'as tendu la main, m'arrachant au marais de ma misère et me rendant la joie de ton salut. Voilà, Seigneur, ce que j'ai été, voilà ce que je suis. Eh bien, je reviens tout à toi aujourd'hui ! Mes misères qui s'étalent, tu les vois comme je les vois ; et j'en ai encore bien plus qui m'échappent, par aveuglement ou par oubli, mais elles sont évidentes pour toi. Quant à mes biens, si j'en ai gardé quelques-uns, aucun cependant n'est entier. L'ennemi m'en a ravi le plus grand nombre, et ce qu'il n'a pu me dérober, il l'a souillé ; et moi, il m'a encore plus avili. Vois quelle figure je fais devant toi, Seigneur ! Vis-à-vis de ta face, elle s'appelle misère, ô souveraine miséricorde ! Je ne te cache rien de ces coins et recoins les plus secrets de ma vie, tu le sais, ô divine Vérité. Et je t'en prie, que tout en moi soit lumière devant toi. Car je ne redoute personne tant que moi-même. J'ai si peur, à mon insu ou même consciemment, de me leurrer. Mais c'est toi que je crois, Seigneur, c'est toi que j'espère. Donne-toi à moi, car je ne cherche rien d'autre. Prends pitié de moi, Seigneur, lève-toi, viens au-devant de moi et vois ! Je veux rester ferme dans ta foi, et je veux grandir dans l'espérance. »

    Guillaume de Saint-Thierry (v.1085-1148), 9ème méditation, in "Méditations et Prières", François-Xavier de Guibert - Oeil, 1990 - Cf. "Oraisons Méditatives", SC n°324, Le Cerf, 1986.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    Prière des Foyers de charité à saint Joseph

    « Ô glorieux saint Joseph,
    chef de la Sainte Famille de Nazareth,
    si zélé à pourvoir à tous nos besoins,
    étendez sur
    tous les Foyers de Charité,
    sur leurs pères,
    leurs membres,
    leurs familles et tous leurs amis,
    votre tendre sollicitude,
    prenez sous votre conduite
    toutes les affaires spirituelles
    et temporelles qui nous concerne
    et faites que leur issue soit pour la gloire de Dieu
    et le salut de nos âmes.
    Amen.
    »

    N.B. : Cette prière provient de la famille du père Finet, le père spirituel de Marthe Robin, celui-ci l’a adapté pour les foyers de charité. Cette prière est aussi couramment utilisée dans la communauté de l’Emmanuel.

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  • Lundi 24 mars 2014

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 23 mars 2014

    Malgré la pluie et le temps maussade, ils étaient des dizaines de milliers de personnes une fois encore, ce dimanche midi, Place Saint-Pierre, pour la prière de l’Angélus. Le Pape François, pour sa catéchèse, est parti de l’Évangile du jour, qui nous parle de la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, près d’un puits où la femme se rendait chaque jour pour y puiser de l’eau. « Ce jour-là, elle y rencontra Jésus, assis, fatigué par le voyage ». Jésus lui demande à boire. Le Pape a tenu à rappeler que par cette requête, Jésus tente d’abolir la barrière d’hostilité qui existait à l’époque entre les juifs et les samaritains, à abolir aussi les préjugés à l’encontre des femmes. « La simple demande de Jésus ouvre un dialogue par lequel Jésus avec grande délicatesse entre dans le monde intérieur d’une personne à qui, selon les schémas sociaux de l’époque, il ne devrait même pas adresser la parole ». « Jésus la place face à sa condition, sans la juger mais en faisant en sorte qu’elle se sente objet de considération, qu’elle se sente reconnue, et il suscite en elle le désir d’aller au-delà de la routine quotidienne. »

    « La soif de Jésus, a poursuivi le Pape, était surtout une soif de rencontrer une âme rendue aride. Jésus avait besoin de rencontrer la Samaritaine pour lui ouvrir le cœur : il lui demande à boire pour mettre en évidence la soif qui était en elle. La femme est touchée par cette rencontre : elle adresse à Jésus des questions profondes que tous nous avons en nous, mais que souvent nous ignorons. Nous aussi avons tellement de questions à poser, mais nous ne trouvons pas le courage de les adresser à Jésus ! Le Carême s’avère la période idéale pour regarder à l’intérieur de nous-mêmes, faire émerger nos besoins spirituels les plus authentiques, et demander l’aide du Seigneur dans la prière. L’exemple de la Samaritaine nous invite à nous exprimer ainsi : ‘Donne-moi de cette eau qui me désaltérera pour l’éternité‘. »

    « L’Évangile, a ajouté le Pape, nous raconte que les disciples restèrent surpris du fait que leur Maître s’adressait à cette femme. Mais le Seigneur est plus grand que les préjugés, et c’est pourquoi il n’eut pas de crainte de s’attarder avec la Samaritaine : la miséricorde est plus grande que le préjugé. » Pour le Pape, « le résultat de cette rencontre auprès du puits fut que cette femme fut transformée » et « courut en ville raconter son histoire extraordinaire ». « Elle était allée au puits puiser de l’eau, et elle a trouvé une autre eau, l’eau vive de la miséricorde. Elle a trouvé l’eau qu’elle cherchait depuis toujours ! Elle court au village, ce village qui la jugeait et la refusait, et elle annonce qu’elle a rencontré le Messie : quelqu’un qui lui a changé la vie. »
    « Dans cet Évangile, a ajouté le Pape, nous trouvons nous aussi l’invitation à ‘abandonner notre amphore’, symbole de tout ce qui apparemment est important, mais qui perd toute valeur face à ‘l’amour de Dieu’. Nous sommes tous appelés à redécouvrir l’importance et le sens de notre vie, commencée dans le Baptême, et comme la Samaritaine, à témoigner à nos frères la joie de la rencontre avec Jésus et les merveilles que son amour accomplit dans notre existence. »

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Joseph Haydn : Messe no 11 "Missa in angustiis" en ré mineur (1798) - 10. Agnus Dei

    (« Messe pour les temps difficiles »)
    Det Norske Solistkor - Oslo Camerata / Det Norske Blåsseensemble - Dir. Grete Pedersen

  • Méditation : on ne triomphe des combats qu'avec Jésus-Christ

    « Depuis le commencement du monde, la Lumière du Christ cherche à conquérir l'empire que le mensonge du diable lui a ravi : il n'y a rien d'autre dans l'histoire des siècles. Les âmes sont l'enjeu de cette lutte gigantesque : les sauver ou les perdre.

    Il ne faut être qu'à Jésus-Christ ; sans quoi, on est livré à Lucifer ; là est la liberté, ici est l'esclavage. On ne peut être qu'à Celui qui détient les clefs de l'enfer et de la mort (Ap I,18). Qui n'est pas avec Lui est contre Lui (Cf. Mt XII,30).

    La vie chrétienne est un combat solennel et redoutable : on n'y triomphe que si l'on tient avec Jésus-Christ. Il n'y a pas, il ne peut y avoir deux manières de tenir avec Lui : il faut être et rester pur, ennemi juré du Démon impur, que le baptême a chassé des âmes ; il faut marcher dans la charité, celle dont nous a aimés le Christ, lorsqu'Il s'offrait à Dieu, en oblation de suave parfum (Ep V,2).

    Les purs sont ceux qui aiment ; ils se purifient toujours plus pour mieux aimer. Ils aiment pour croître en pureté : voilà les vrais soldats du Christ.

    [...]

    Sois, ô mon âme, ce soldat pur et généreux de Jésus-Christ ; ne touche jamais ce qui est souillé ; et, Moi, je t'accueillerai, dit le Seigneur tout-puissant (2Cor VI,17).

    Mon regard est inlassablement tendu vers Vous, Seigneur, oculi mei semper ad Dominum (Introit - Ps XXIV,15). J'accepte tous vos commandements : ils sont la justice même, ils reposent en mon cœur ; ils ont la douceur du miel. Je veux n'être qu'avec Vous, n'amasser qu'avec Vous ; Seigneur, défendez-moi de votre bras. »

    Dom Vandeur, Dimanche de la troisième semaine, in "Élévations sur la Messe de chaque jour" (Septuagésime - Carême - Passion), Éditions de Maredsous, 1955.

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    Tableau de Duccio di Buoninsegna (v. 1310), Frick Collection, New York (Source)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    Prière des prêtres à St Joseph, au moment de monter à l’Autel

    « Joseph, toi qui as protégé la fragile Présence du Christ sur Terre,
    Je te consacre mes mains au moment de monter à l’autel.
    Garde-les pures et fortes, pour bénir, consacrer et protéger.

    Joseph, toi qui as contemplé la Beauté de l’Enfant Dieu,
    Je te consacre mes yeux au moment de monter à l’autel,
    Garde-les clairs et lumineux, de la lumière du Mystère que je vais célébrer.

    Joseph, toi qui as reçu de Marie ta sagesse et ta tendresse,
    Je te consacre mon cœur au moment de monter à l’autel
    Garde-le chaste, bon et courageux, pour offrir à ce monde l’amour du Père. »

    P. Nathanaël Pujos

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  • Dimanche 23 mars 2014

    3ème dimanche de Carême

    Introït du 3ème dimanche de Carême

     
    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 15-16.
    Oculi mei semper ad Dóminum, quia ipse evéllet de láqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quóniam únicus et pauper sum ego.
    Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur ; car c’est lui qui retirera mes pieds du filet : regardez-moi et ayez pitié de moi ; car je suis délaissé et pauvre.

    Ps. ibid., 1-2.
    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme : mon Dieu, je mets ma confiance en vous ; que je n’aie pas à rougir.

    V/. Glória Patri.
     
    "Qui biberit aquam" (Antienne de la Samaritaine, chant de communion du 3ème dimanche de Carême) : Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI. (avec guide d'écoute)
     
  • Henryk Gorecki (1933-2010) : "Totus tuus" op. 60 pour chœur mixte a cappella

    Choir of New College, Oxford - Dir. Edward Higginbottom

    Composé en 1987, pour célébrer le 3ème pèlerinage du Bx Jean-Paul II en Pologne.

    Totus tuus sum Maria,
    Mater nostri Redemptoris.
    Virgo Dei, virgo pia
    Mater mundi Salvatoris.
    Totus tuus sum, Maria!

  • Séquence à Marie, Avocate des pécheurs : "Salvatoris Mater pia"

    En ce jour du Samedi, recourons à Marie, l’Avocate des pécheurs ; et, plaçant sous sa protection maternelle les faibles œuvres de notre pénitence, offrons-lui cette Prose naïve des anciens Missels de Cluny :

    SEQUENCE.

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    Mundi hujus spes Maria,
    Ave plena gratia.

    Porta cœli, Templum Dei,
    Maris portus ad quem rei
    Currunt cum fiducia.

    Summi Regis sponsa digna,
    Cunctis clemens et benigna,
    Operum suffragio.

    Caecis lumen, Claudis via,
    Nudis Martha et Maria,
    Mentis desiderio.

    Inter spinas flos fuisti :
    Sic flos flori patuisti,
    Pietatis gratia.

    Verbum verbo concepisti,
    Regem regum peperisti,
    Virgo viri nescia.

    Regi nato adhæsisti,
    Quem lactasti et pavisti,
    More matris debito.

    Quae conjuncta nunc eidem,
    Et regina facta pridem,
    Operum pro merito.

    Reis ergo fac,
    Regina, Apud Regem ut ruina
    Relaxentur debita.

    Et regnare fac renatos
    A reatu expurgatos,
    Pietate solita. Amen.

    Tendre Mère du Sauveur, Marie, espoir de ce monde : salut, ô pleine de grâce !
    Porte du ciel, temple de Dieu, port assuré où les pécheurs se retirent avec confiance.
    Digne Épouse du souverain Roi, clémente à tous et pleine de tendresse, tu nous aides par tes efforts.
    Lumière pour l’aveugle, sentier sûr pour nos pas chancelants, Marthe et Marie pour nos besoins, ton affection est pour nous.
    Entre les épines tu fus la fleur, fleur qui s’ouvrit pour la Fleur céleste, par ton grand amour.
    Par ta parole tu conçus le Verbe, tu enfantas le Roi des rois, ô Vierge franche du joug de l’homme.
    Fidèle au Roi né de ton sein, tu l’allaitas, tu le nourris, comme font les mères.
    Dès longtemps à lui réunie, tu es devenue reine, pour prix de tes vertus.
    O Reine ! Daigne auprès du Roi intercéder pour les coupables ; qu’il leur accorde le pardon ;
    Qu’il daigne dans sa bonté les rendre à la vie, les purifier de leurs souillures. les faire régner avec toi. Amen.


    Dom Guéranger, L'Année liturgique. (source)

  • Méditation : dès le réveil, se préparer aux combats spirituels

    « La première chose que vous avez à faire à votre réveil, c’est d’ouvrir les yeux de l’âme et de vous considérer comme en un champ clos, avec cette loi expresse que celui qui ne combat pas doit périr à jamais. Là, vous vous figurerez être en présence de votre ennemi, je veux dire de cette inclination mauvaise que vous avez déjà entrepris de combattre et qui se tient tout armée pour vous blesser et vous donner la mort. À votre droite, vous verrez Jésus-Christ votre invincible capitaine, la Vierge Marie avec Saint Joseph son époux bien-aimé, d’innombrables troupes d’anges et de saints, parmi lesquels l’archange saint Michel ; à votre gauche, vous verrez le démon et ses satellites prêts à exciter la passion ennemie et à vous persuader de céder à ses suggestions. Vous vous imaginerez alors entendre la voix de votre ange gardien, vous parlant de la sorte : « Vous avez aujourd’hui à combattre contre cet ennemi, et contre d’autres encore. Ne craignez point, ne perdez point courage ; ne cédez ni à la frayeur ni à quelque considération que ce soit ; car votre Seigneur et votre capitaine est ici près de vous avec ses glorieuses phalanges, pour combattre avec elles contre vos ennemis et il ne souffrira pas qu’ils vous soumettent par la force ou la ruse. Demeurez ferme, faites-vous violence, quoiqu’il doive vous en coûter parfois. Criez souvent au secours du plus profond de votre cœur ; appelez à votre aide votre Seigneur, la Vierge Marie et tous les saints, et vous remporterez infailliblement la victoire. Si vous êtes faible et peu aguerri, si vos ennemis sont forts et nombreux, songez que les troupes de celui qui vous a créé et racheté sont plus nombreuses encore, que votre Dieu est infiniment plus puissant que votre ennemi et qu’il désire bien plus ardemment vous sauver que le démon ne désire vous perdre. Combattez donc ; et ne vous lassez jamais de souffrir : de cette fatigue, de la violence que l’on déploie contre ses mauvaises inclinations, de la peine que l’on éprouve à surmonter les habitudes mauvaises, naissent la victoire et ce trésor inestimable qui procure le royaume du Ciel, et l’éternelle union de l’âme avec son Dieu. Vous commencerez le combat au nom du Seigneur et vous prendrez pour armes la défiance de vous-même, la confiance en Dieu, la prière et l’exercice de vos puissances spirituelles. Vous appellerez au combat cet ennemi et cette passion que vous vous êtes proposé de vaincre, selon l’ordre indiqué ci-dessus ; vous lui apposerez tantôt la résistance, tantôt la haine, tantôt les actes de la vertu contraire, lui donnant ainsi coup sur coup des blessures mortelles, pour plaire aux regards de votre divin Maître qui est là, avec toute l’Église triomphante, à contempler votre combat. Je vous répète que vous ne devez point vous lasser de combattre, mais considérer l’obligation qui nous incombe à tous de servir Dieu et de lui plaire, et la nécessité où nous sommes de combattre, attendu que nous ne pouvons abandonner le champ de bataille sans être blessés et blessés à mort. J’ajoute qu’en fuyant loin de Dieu comme un rebelle, et en vous donnant au monde et aux plaisirs de la chair, vous n’échapperez point à la peine. Il vous faudra combattre malgré vous, et vous serez en butte à tant de contrariétés que vous sentirez souvent la sueur inonder votre front et des angoisses mortelles pénétrer votre cœur. Considérez ici quelle folie il y aurait à s’imposer un travail si rude, avec la perspective de tourments infiniment plus horribles et d’une mort éternelle, et cela pour échapper à une peine passagère qui nous conduit à la vie éternelle et infiniment heureuse où l’âme jouit de la présence de son Dieu. »

    Lorenzo Scupoli, Le combat spirituel (chap. XVI), Trad. R.P. Jean Brignon, Chez Durand, Paris, 1774.
    Texte intégral (format pdf).

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô fidèle Époux de Marie ! recommandez-nous à notre Mère. Si elle daigne seulement jeter un regard sur nous, au milieu de nos épreuves et de nos misères, nous sommes sauvés ; car elle est la Reine de la miséricorde, et Jésus son Fils, Jésus qui vous appela son père, n'attend pour nous pardonner, pour convertir notre cœur, que le suffrage de sa Mère. Obtenez-le pour nous, ô Joseph ! rappelez à Marie Bethléem, l’Égypte, Nazareth, où son courage s'appuya sur votre dévouement ; dites-lui que nous vous aimons, que nous vous honorons aussi ; et Marie daignera reconnaître par de nouvelles bontés envers nous les hommages que nous rendons à celui qui lui fut donné par le Ciel pour être son protecteur et son appui. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Vingt-deuxième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Samedi 22 mars 2014

    Calendrier liturgique

  • Johannes Ockeghem (v.1420-1497) : Missa Prolationum « Messe des prolations » - Kyrie

    Hilliard Ensemble

  • Méditation : jeûne et prière

    « Toujours la prière est douée d'une grande vertu ; mais, quand la prière est secondée par le jeûne, elle communique à l'âme une plus grande énergie. L'homme alors règne sur ses propres pensées, son intelligence est plus lumineuse, l'âme voit les choses d'en-haut. C'est pour cela que l’Écriture unit partout le jeûne et la prière. Où le voyons-nous ? "Ne vous privez pas réciproquement, si ce n'est d'un mutuel accord, afin de vaquer au jeûne et à la prière." (1Co 7,5) Ailleurs, il est dit : "Cette espèce de démons n'est chassée que par la prière et le jeûne" (Mt 17,20) Ailleurs encore : "Après qu'ils eurent prié et jeûné, ils leur imposèrent les mains" (Ac 1,33) Vous le voyez, partout la prière va avec le jeûne. La lyre rend alors des sons plus mélodieux et plus suaves. Les cordes n'en sont pas relâchées par l'ivresse des sens ; l'intelligence est pleine de vigueur, l'âme veille au sein de la lumière. Voilà comment il faut s'approcher de Dieu et Lui parler seul à seul. »

    St Jean Chrysostome (350-407), Homélie sur la Grande Semaine (4-5).
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît : Œuvres complètes, Traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1864.

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  • Les 50 ans de Saint Benoît, patron de l'Europe

    Célébrations dans les abbayes bénédictines italiennes

    anniversaire,célébrations,50 ans,saint Benoît,patron de l'Europe,abbayes,bénédictines,Italie,Nursie,Norcia,Cassino,SubiacoCinquante ans se sont écoulés depuis que le pape Paul VI, le 24 octobre 1964, a proclamé saint Benoît patron de l’Europe. Les célébrations ont commencé en début d’année à Nursie (Norcia, en Italie), où se sont rencontrés les représentants des communautés italiennes fondées par saint Benoît, celles de Cassino et Subiaco.

    Une messe solennelle a été présidée par l’abbé ordinaire de Subiaco, Mauro Meacci, marquée par l’allumage du flambeau bénédictin « Pro pace et Europa una » qui, cette année, sera porté en Croatie, entrée dans l’Europe le 1er juillet 2013.

    Des célébrations sont prévues ce 21 mars, jour du dies natalis du saint de Nursie qui fut le pionnier de la vie monastique en Occident, messager de paix, protecteur de la foi chrétienne et porteur de civilisation dans toute l’Europe.

    Des célébrations sont prévues aussi dans la région historique Sabine, à Farfa, lieu de l’ancienne abbaye impériale, dont la communauté bénédictine de Saint-Paul-Hors-les-Murs est propriétaire depuis 1921.

    L’évêque de Sabina-Poggio Mirteto, Mgr Ernesto Mandara, a donné le coup d’envoi aux célébrations par une messe célébrée en la basilique de l’abbaye le samedi 15 mars, suivie ce vendredi 21 mars d’une autre célébration eucharistique présidée par le prieur, Dom Eugenio Gargiulo O.S.B.

    Cf. Agence zenit.org

    A droite : panneau peint d'un polyptyque d'Antonello da Messina (1430–1479) - Musée national de Messine (Source et crédit photo).

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Bienheureux, tu es devenu l'égal de tous les anges, de tous les prophètes, de tous les martyrs, des sages et des apôtres dont tu es maintenant le compagnon. C'est pourquoi, avec eux, nous te proclamons bienheureux, sage Joseph, et nous honorons ta sainte mémoire.
    Issu d'une race royale tu es fiancé à la Reine sans tache, qui doit enfanter le roi Jésus ; tu es préféré à tous ceux qui vivent sur la terre.
    Soutenu par la force de l'Esprit, tu es orné de vertus, bienheureux. Dans une vieillesse avancée, tu passes brillamment chez tes ancêtres, toi, qui as été considéré comme le père de celui qui procède de Dieu le Père.
    Ta mémoire appelle pour la joie ta mort et ta louange, le Verbe t'ayant glorifié. Bienheureux, demande-lui inlassablement de délivrer des tentations ceux qui te célèbrent.
    Théotokion. Tu as gardé l'Immaculée qui conserve sa virginité intacte et en qui le Verbe s'est fait chair ; tu l'as gardée après la naissance mystérieuse. Avec elle, Joseph, porte-Dieu, souviens-toi de nous. »

    Joseph l'Hymnographe (813-883), Canon pour le dimanche après Noël, 8e Ode. Traduction Raymond Janin, A.A. Cahiers de Joséphologie, vol. II, n°1.

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  • Vendredi 21 mars 2014

    Calendrier liturgique

    (abstinence)