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  • Méditation - Prière à Marie, Reine de miséricorde

    « O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur. Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent. Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi. Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint. Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise. Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux. Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?

    O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré. Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même. Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires. J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde. Reus sum ego, salvum me fac. Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut. Je ne veux plus être à moi, c'est à vous que je me donne. Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles. Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine. Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Ainsi soit-il. »

    1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), Les gloires de Marie, Tome I (Ch. 1, 1 prière), Traduction nouvelle conforme au texte italien, A Paris, Chez Gaume Frères, Libraires, 1832.

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  • Jacobus Gallus (Jacob Handl, 1550-1591) : Pater Noster

    The Cambridge Singers - Dir. John Rutter

  • Méditation - Prière : Réparation pour les blasphèmes

    « Dieu nous a donné la langue afin qu'elle nous serve pour le bien, surtout pour le louer, Lui, notre Créateur et Rédempteur.
    Beaucoup d'hommes et de femmes se servent de la langue pour blasphémer et vomir des insultes vers la Divine Majesté. Dieu est jaloux de son Saint Nom ; il nous a donné un commandement : de ne pas nommer le nom de Dieu en vain.
    Jésus nous a appris le Pater, courte prière par laquelle nous demandons à Dieu les choses les plus nécessaires ; mais avant tout, il nous a appris à demander au Père la sanctification de son Saint Nom : Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié... Pourtant, sur la terre, il n'y a pas un nom qui reçoive plus d'insultes que le nom de Dieu. Combien de blasphèmes contre Jésus-Christ dans les laboratoires, dans les casernes, dans les magasins, dans les familles ; dans la rue, que d'insultes on entend contre le fils de Dieu ! Chaque blasphème est comme un soufflet que le fils donne à son propre père. Blasphémer contre Jésus le Rédempteur du genre humain ! Dans une journée, combien de milliers et de millions de blasphèmes on prononce ! Le devoir des bons chrétiens est de donner réparation au Cœur de Jésus pour les insultes qu'il reçoit, lui offrir toutes les bonnes œuvres de la journée, de la semaine, en réparation des blasphèmes...
    Il est bon de rappeler l'épisode advenu à Fatima avant les apparitions de la Vierge : un ange majestueux s'était présenté aux enfants, il tenait dans ses mains un grand calice surmonté d'une hostie, il dit aux voyants : « Mettez-vous à genoux, baisez la terre et dites avec moi : Seigneur, je vous bénis pour ceux qui vous maudissent. »
    Puisque l'ange a conseillé aux trois enfants de réciter cette brève prière, c'est signe qu'elle plaît à Dieu et répare les blasphèmes. Il convient donc de la réciter souvent le long de la journée et avec dévotion. »

    Don Tomaselli G. (Oldino Maltes), Les Quinze Vendredis consécutifs en l'honneur du Sacré-Cœur, Deuxième édition en langue française, École du Livre, Barrira-Catania (Italie), 1952.

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    Fatima : Apparition de l'Ange aux trois enfants

  • Tomaso Albinoni / Remo Giazotto : Adagio pour cordes et orgue en sol mineur

    Orchestre Philharmnique de Berlin - Dir. H. von Karajan

    L'Adagio bien connu d'Albinoni est en réalité une œuvre composée en 1945 par Remo Giazotto (1910-1998), musicologue italien, à partir d'un fragment d'une œuvre perdue d'Albinoni, sans doute une sonate d’église. Elle fut éditée en 1958 sous l’intitulé « Adagio in sol minore per archi e organo di R. Giazotto su due spunti tematici e su un basso numerato di T. Albinoni » Cette composition connut un très grand succès dès les années 60 et reste aujourd’hui l’une des œuvres musicales les plus populaires et les plus enregistrées.

  • Méditation : Laissez-vous aimer par Dieu !

    « La prière est un acte d'amour de Dieu. Prier, c'est accueillir avec confiance l'amour de Dieu. Prier, ce n'est pas d'abord faire quelque chose pour Dieu, mais c'est d'abord recevoir son amour, se laisser aimer par lui. Nous avons du mal à vivre cela, car nous ne croyons pas assez à cet amour, nous nous sentons souvent indignes de cet amour et nous sommes plus centrés sur nous-mêmes que sur lui. Dans notre orgueil subtil, nous cherchons à faire de belles choses pour Dieu, au lieu de nous intéresser d'abord à ce que Dieu veut faire pour nous, gratuitement. L'essentiel est de nous tenir en présence de Dieu, petits et pauvres, mais ouverts et réceptifs à son amour. Donner à Dieu l'autorisation de nous aimer, si je puis dire, au lieu de vouloir faire quoi que ce soit de notre propre initiative. L'activité qui compte le plus pendant la prière n'est pas la nôtre, mais celle de Dieu. Il nous est demandé de recevoir, c'est tout ! La définition que donne Thérèse d'Avila de l'oraison comme « commerce d'amitié où l'on s'entretient souvent et intimement avec Celui dont nous savons qu'il nous aime (1) » met bien en priorité l'amour que Dieu a pour nous, et non le nôtre pour lui. « Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup », dit sainte Thérèse de Lisieux (2).

    Dans un passage de son autobiographie, notre sainte carmélite, qui avait le défaut de s'endormir souvent durant la prière (ce n'était pas de la mauvaise volonté, mais une faiblesse due à sa jeunesse et au manque de sommeil), dit :

    « Vraiment je suis loin d'être une sainte, rien que cela en est une preuve ; je devrais, au lieu de me réjouir de ma sécheresse, l'attribuer à mon peu de ferveur et de fidélité, je devrais me désoler de dormir (depuis sept ans) pendant mes oraisons et mes actions de grâce ; eh bien, je ne me désole pas... je pense que les petits-enfants plaisent autant à leurs parents lorsqu'ils dorment que lorsqu'ils sont éveillés (3). » »

    1. Autobiographie, ch. 8, p. 55. - 2. Lettre 142 à sa sœur Céline. - 3. Manuscrit A, 75 v°.

    Jacques Philippe, Apprendre à prier pour apprendre à aimer (ch. 2, 12), EdB, 2013.

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  • La Nuit des Témoins : 5 soirées pour les chrétiens persécutés (du 29 janvier au 4 février)

    nuit-des-temoins-2016.jpgDu vendredi 29 janvier au jeudi 4 février 2016, l’Aide à l’Église en Détresse  organise 5 événements à Paris, Nancy, Orléans, Rennes et Toulon pour rendre hommage aux chrétiens morts à cause de leur foi, en présence de témoins exceptionnels.

    > Soirées dédiées

    Pour la 8ème année consécutive depuis 2009, l’AED leur consacre une soirée toute particulière : la Nuit des Témoins. Une appellation qui évoque notamment les « nuits » de solitude que traversent les victimes de l’oppression. Égrenés durant la soirée, les noms des chrétiens tués dans l’année en Syrie, Vénézuela, Brésil, Mexique, Colombie… ponctueront les temps de prière silencieuse, chants, témoignages et méditations sur les fruits du martyre.

    > Intervenants au cœur de l’actualité

    Pour comprendre les difficultés que vivent des milliers de chrétiens dans le monde, l’AED fait appel à des personnalités remarquables.

      • Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie
      • Mgr Coutts, archevêque de Karachi, président de la Conférence des évêques du Pakistan
      • Sœur Lika, religieuse dominicaine, réfugiée à Erbil en Irak
      • Père Fernandez, prêtre Trinitaire, vice-président de l’Aide aux Missionnaires du Soudan

    (Pour en savoir plus sur nos témoins, cliquez ici)

    > Tournée dans toute la France

    « Tant de chrétiens continuent à être persécutés aujourd’hui dans le silence complice de nombreuses puissances » déclare le Pape François, le 7 septembre 2015. Pour leur rendre hommage, l’AED parcourt 5 villes de France.

    • Paris : vendredi 29 janvier, 18h30 messe, 20h veillée, Cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Chauvet
    • Nancy : dimanche 31 janvier, 18h Basilique Saint-Epvre avec Mgr Papin
    • Orléans : lundi 1er février, 19h30 Eglise Saint-Paterne avec Mgr Blaquart
    • Rennes : mercredi 3 février, 20h30 Cathédrale Saint-Pierre avec Mgr d’Ornellas
    • Toulon : jeudi 4 février à 20h Eglise Saint-Louis avec Mgr Rey

    « Prier et soutenir matériellement nos frères, c’est indispensable. Venir les entourer est aussi essentiel » exhorte Marc Fromager, directeur de l’AED France, présent tout au long de la tournée.

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Angelus de ce mercredi 6 janvier 2016 (Epiphanie)

    Le Pape François a récité la prière de l'Angélus ce mecredi, à l'occasion de la fête de l’Épiphanie. A cette occasion le Saint-Père est revenu sur le récit de l'adoration des Mages venus se prosterner aux pieds du nouveau-né, raconté dans l'Évangile. « Le récit des Mages, venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Messie confère à l’Épiphanie un souffle d’universalité, a dit le Pape, celle de l’Église qui désire que tous les peuples de la terre puissent rencontrer Jésus, faire l’expérience de son amour miséricordieux. » Les mages étaient des hommes prestigieux, venus de régions lointaines et de cultures diverses, a rappelé le Souverain Pontife, ils se sont mis en chemin vers la terre d’Israël pour adorer le Roi qui était né. « Depuis toujours, l’Église a vu en eux l’image de l’humanité entière, et avec la célébration de l’Épiphanie veut guider respectueusement chaque homme et femme de ce monde vers l’Enfant Jésus, qui est né pour le salut de tous. »

    « Les bergers comme les Rois Mages viennent d’horizons très différents » a poursuivi le Saint-Père, mais une chose les réunit : le ciel. Les bergers ont en effet accouru auprès de l’Enfant Jésus car ils veillaient la nuit et en levant les yeux ont vu un signe dans le ciel. C’est en scrutant le ciel que les Mages se mirent également en chemin. « Bergers et Rois Mages nous enseignent que pour rencontrer Jésus, il faut savoir lever le regard vers le ciel, ne pas être repliés sur nous-mêmes mais avoir le cœur et l’esprit ouverts à l’horizon de Dieu. »

    La majesté dans l'humilité

    Pour nous aussi voir l’étoile est une grande consolation, a poursuivi le Pape, car nous ne nous sentons pas abandonnés à notre destin. L’étoile de l’Évangile est une lumière qui nous guide vers le Christ ; sans l’écoute de l’Évangile il n’est pas possible de le rencontrer. En suivant l’étoile qui les mena jusqu’où se trouvait Jésus, les Mages nous apportent un enseignement, a-t-il expliqué, leur expérience nous exhorte à ne pas se contenter de la médiocrité, nous invite à ne pas « vivoter » mais à chercher le sens des choses, à scruter avec passion le grand mystère de la vie. « Cette expérience nous invite aussi à ne pas nous scandaliser de la petitesse et de la pauvreté, mais à reconnaître la majesté dans l’humilité, et à savoir s’agenouiller devant elle » , a conclu le Saint-Père, qui a demandé à la Vierge qu’elle nous invite à savoir s’abaisser pour rencontrer Jésus.

    A L'issue de l'Angélus, le Pape a fait part de sa proximité spirituelle envers tous les chrétiens d'Orient qui fêteront Noël ce jeudi 7 janvier, selon le calendrier julien. Il a aussi rappelé que l’Épiphanie coïncidait aussi avec la journée mondiale de l'enfance missionnaire.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Epiphanie : Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape a présidé une célébration eucharistique en la solennité de l’Épiphanie ce mercredi 6 janvier 2016. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que, comme les rois Mages, « beaucoup de personnes, de nos jours, vivent avec le “cœur inquiet” qui continue à interroger sans trouver de réponses certaines. Elles sont encore à la recherche de l’Étoile qui indique la route vers Bethléem » et que c’est à L’Église de faire resplendir la lumière qui émane « du visage du Christ, plein de miséricorde et de fidélité » et qui oriente le chemin des peuples sur la voie de la paix.
     
    Commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • William Byrd (1539/40-1623) : Motet "Ecce advenit"

    (Version polyphonique du XVIe siècle de l'Introït grégorien)

  • Méditation : Epiphanie

    Vidimus Stellam
    Nous avons vu l’Étoile


    « Épiphanie, fête de Lumière, fête de l’Étoile splendide et matinale (1) qu'est le Christ Jésus, Fils de Dieu, Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ! Qui cherche cette Étoile la trouve et se baigne en sa Lumière auguste.

    Nous avons vu l’Étoile, s'écrient les trois Rois Mages venus de l'Orient et nous sommes venus adorer le Roi des rois, le Dominateur des dominateurs, le Prince des rois de la terre, le Prince de la Paix, l'Ange du grand Conseil, en la Trinité qu'on adore.

    Les Mages qui cherchaient, on vu l’Étoile ; ils ont trouvé Jésus-Christ ; car l’Étoile s'arrête là où est l'enfant. Ils ont cru à l’Étoile, et l’Étoile ne les a pas trompés. La Lumière ne trompe jamais ; il n'y a confusion que dans le mensonge.

    Suis l’Étoile, ô mon âme, pour arriver à Jésus-Christ ; c'est-à-dire, laisse luire, au ciel de toi-même, la Lumière de la foi. La foi, c'est le rayonnement de l’Étoile qui est Jésus-Christ ; il est splendide, ce rayonnement, il illumine tout homme qui vient en ce monde ; il constitue l'atmosphère où l'on perçoit la vraie Lumière, celle à laquelle cette foi rend témoignage.

    Crois, ô mon âme, crois toujours plus, toujours mieux, toujours plus totalement. Livre-toi à ta foi ; entre dans le rayonnement de l’Étoile ; laisse-toi t'imprégner des influences mystérieuses et divines de cet éblouissement où se cache la Vérité, Jésus-Christ, l'Enfant-Dieu.

    Crois, ô mon âme, renonce aux vues naturelles et à tout ce qu'elles suggèrent ; fais place en toi au surnaturel, c'est-à-dire à ce qui est au-dessus de la nature, à ce que l'oeil ne voit pas, à ce que l'ouïe ne saisit pas, à ce que le toucher n'appréhende pas ; élève-toi au-dessus de toutes choses, et surtout de toi-même. Monte vers l’Étoile qui brille, qui brûle, qui conduit et qui fait trouver.

    Sainte foi, rayonnement de la Lumière éternelle, je me rends à toi, je me livre à toi, je m'établis en ton ciel... Oui, tu es un ciel où l'on entrevoit l'Enfant qu'on adore, et à qui l'on se soumet.

    Heureux qui a vu l’Étoile splendide et matinale ! »

    (1) : Ap. XXII, 16.

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Noël, Épiphanie (Deuxième jour dans l'octave de l’Épiphanie), Éditions de Maredsous, Namur, 1955.

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    L'Adoration des Mages, Gentile da Fabriano (1370-1427)
    Galerie des Offices, Florence

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    L'Adoration des Mages, détail

  • Introït : Ecce Advenit

    Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
    Voilà que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.

    Ps. 71, 1.
    Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    V/. Glória Patri.

    - Commentaire par un moine de Triors sur le blog de l'Homme Nouveau.

  • J.-S. Bach : Cantate BWV 12 - 1. Sinfonia

    Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Tom Koopman

  • Méditation : la pauvreté intérieure

    « La pauvreté d'esprit a trois degrés. Le premier est de nous voir en mendicité devant Dieu pour tous ses dons, étant nus par nous-mêmes et sans aucune grâce, et de vivre en esprit de mendiant pour être revêtus de ses biens.
    Le second est de nous pas approprier les dons et les grâces de Dieu, les considérant comme nôtres, et comme une chose qui serait passée en notre nature, lorsque nous les possédons. Il faut les regarder comme un homme regarde l'habit qu'il porte. Il sait que son corps est nu par soi-même, et dépourvu en soi des choses qui seraient nécessaires pour le mettre à couvert de l'incommodité des saisons : c'est pourquoi il vit continuellement dans l'obligation de se vêtir, et dans la dépendance d'emprunter hors de lui ce secours et ce soulagement.
    L'âme véritablement pauvre, quoiqu'elle soit revêtue et enrichie des dons de Dieu, se considère toujours devant lui dans une grande nudité. Car demeurant établie dans la connaissance de ce qu'elle est, quoiqu'elle soit possédée et revêtue de Dieu, elle se voit également en nudité par elle-même. Ainsi elle n'entre point en complaisance pour ce qu'elle est ; parce que étant toujours la même dans son fonds, elle ne s'estime point plus au milieu de tous ses dons, qu'elle faisait avant que d'en être remplie.
    [...]
    Le troisième degré de pauvreté spirituelle, est de porter en nous les dons de Dieu, et de garder ses trésors dans les coffres de notre cœur, sans y oser toucher, et sans en faire aucun usage pour nous-mêmes, laissant à Dieu à nous mettre son bien dans les mains, et à prendre dans ses coffres ce qu'il veut pour nous faire faire la dépense qu'il désire, afin qu'il soit lui-même l'auteur et le directeur de la dispensation de ses grâces.
    Et non seulement nous devons prendre garde à ne pas user des dons de Dieu pour nos intérêts temporels et grossiers, ou pour en acquérir de l'honneur ou de l'estime, ce qui serait un sacrilège infâme, mais il faut même s'abstenir de toucher à ses dons sacrés. Il les a mis en dépôt en notre âme, et nous devons lui laisser le soin de nous prendre la main, pour nous y faire prendre ce qui lui plaît et le distribuer en son nom. »

    M. Jean-Jacques Olier (1608-1657), Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes (Chap. XI, IVe section), in "Œuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Éditeur, 1856.

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  • Mardi 5 janvier 2016

    de la ferie

     Mémoire de St Télesphore, pape martyr

  • Syrie : C’est dans les larmes que les chrétiens de Kamichli ont accueilli 2016

    Syrie,Kamichli,attentats,chrétiens,morts,blessés,victimes,terroristes,DaeshL’Œuvre d’Orient est horrifiée par l’attentat perpétré dans la ville de Kamichli où près de vingt chrétiens ont trouvé la mort et de nombreux autres blessés, de manière ciblée, dans deux restaurants.

    Il est plus que jamais nécessaire de prendre les moyens pour arrêter les violences en Syrie et en Irak.

    Message du Patriarche syriaque catholique, SB Younan

    A peine le Pape François venait de lancer son message de paix pour le nouvel an, « Gagne sur l’indifférence et remporte la paix ! », que la communauté chrétienne de Kamichli, l’une des deux villes importantes du Nord-Est de la Syrie, jusqu’ici relativement épargnée, a été le cible d’un massacre terroriste inouï.

    La nuit du mercredi 30 décembre, une vingtaine de personnes ont été tués et plus de quarante blessés, dont plusieurs dans un état très grave gisant toujours aux hôpitaux.

    La plupart des victimes étaient des jeunes voulant fêter le nouvel An dans l’espérance et la joie. Ce fut un message très lugubre que des terroristes ont voulu adresser aux chrétiens de cette ville, en semant la mort et les larmes. Un message d’horreur à la communauté chrétienne de ce pays meurtri depuis cinq ans !

    Les funérailles des victimes eurent lieu dans un rite œcuménique auquel ont présidé deux archevêques de l’Église Syriaque Catholique, Mgr. Elias Tabé et Mgr. Behnan Hindo, un évêque de l’Église Syriaque Orthodoxe ainsi que des membres de clergé Arménien Catholique et Orthodoxe.

    Un témoignage de communion que les Chrétiens du Proche-Orient ne cessent de donner, en célébrant « l’œcuménisme du sang », comme l’a souvent répété le pape François.

    Opprimés avec le psalmiste, notre peuple crie vers le Seigneur Dieu, « Seigneur, pourquoi te tiens-tu éloigné ? », et appelé à revivre son espérance contre tout espoir humain, ne cesse de l’implorer : « … ne garde pas le silence… Mon Dieu lève-toi pour me rendre justice… » (psaumes 10 et 35)

    S.B. Ignace Youssef III Younan


    Joint par téléphone Mgr Hindo a témoigné de sa colère :

    « C’est insupportable, l’année 2015 a commencé par le massacre des assyriens dans les 35 villages du Khabour et les 300 personnes kidnappés.
    Puis en juin, DAESH nous a attaqués et 40 jours ont été nécessaires pour les éloigner.
    Enfin l’année se termine par ce massacre.
    C’est insupportable ».

    Source : L'Œuvre d'Orient.

  • Vassili Kalinnikov (1866-1901) : Sérénade en sol mineur pour orchestre à cordes

    USSR Symphony Orchestra - Dir. Evgeny Svetlanov (1970)

  • Méditation : Le Saint Nom de Jésus-Christ (2)

    « Quelle puissance le nom de Jésus-Christ donne à nos prières ! elles cessent alors visiblement de ramper sur la terre, elles s'élèvent vers le ciel comme un encens d'agréable odeur. O nom de Jésus-Christ ! nom auguste, au-dessus de tout nom : Nomen quod est super omne nomen. Nom consolant, puisqu'il nous rappelle la miséricorde de Jésus-Christ pour l'homme ; nom qui nous rend par la prière tout puissants auprès de Dieu : car la parole de Jésus-Christ y est formelle ; c'est la parole du Dieu de vérité, il a daigné la confirmer par serment : en vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, vous sera accordé. On voit que rien n'est excepté, mais seulement dans l'ordre du salut ; car, dit saint Augustin, au nom d'un Dieu qui est venu pour nous sauver, peut-on demander comme des biens ce qui serait étranger ou quelquefois contraire à notre salut ?

    On sent bien que, pour obtenir ces heureux effets du nom de Jésus-Christ, il doit être prononcé avec foi et dans de saintes dispositions ; la parole de l’Écriture y est formelle : tous ceux qui diront, Seigneur, Seigneur, c'est-à-dire, qui ne le diront que des lèvres, n'entreront point dans le royaume des cieux. Ce nom a été sur les lèvres de l'aveugle de Jéricho. Jésus, fils de David, s'écriait-il, ayez pitié de moi. En vain on lui imposa le silence ; sa foi le fit triompher de ces obstacles, et lui obtint un miracle. Combien de fois de nom de salut et de bénédiction est-il répété par nous chaque jour dans ces litanies si connues, composées en l'honneur de Jésus-Christ. On ne voit point que ce nom, quoique tout-puissant, nous guérisse d'aucune de nos passions. Croyons avec l’Écriture que nul ne peut dire Seigneur Jésus que par un mouvement de l'Esprit Saint. Alors ce nom sera prononcé avec intelligence, avec amour ; alors il excitera dans nos cœurs cet heureux tressaillement qu'éprouvait saint Bernard (*). Nous ne le prononcerons point, selon la pensée de saint Augustin, sans goûter les consolations de l'espérance, et le tentateur effrayé s'éloignera de nous. »

    (*) : cf. la méditation proposée hier.

    Athanase René Merault de Bizy, in "Instructions pour les fêtes de l'année", Tome premier (Sur le saint nom de Jésus), Librairie catholique de Perisse Frères, Lyon - Paris, 1841.

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  • Angelus de ce dimanche 3 janvier 2016

    Devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce deuxième dimanche après Noël, qui selon le calendrier liturgique romain, est le prologue de Saint Jean, chapitre 1 (NDLR : l'Épiphanie, fêtée à Rome le 6 janvier, est fêtée de façon anticipée ce dimanche 3 janvier dans certains pays, comme en France). Le Pape est revenu sur la parole créatrice de Dieu relatée par Saint-Jean : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous ».

    « Cette parole est venue sur la terre pour que nous l’écoutions et que nous puissions connaitre et toucher de la main l’amour du Père », a-t-il expliqué. L’évangéliste ne cache pas le drame de l’incarnation, en soulignant qu’au don d’amour de Dieu, répond un refus d’accueillir de la part des hommes. Ainsi, a poursuivi le Pape, à la lumière de la Parole, les hommes ont préféré les ténèbres. « Tel est le mystère du mal qui réclame notre vigilance afin qu’il ne prévale pas. Malheur à nous si nous laissons le mal entrer, car nous le laisserions fermer la porte à l’autre. Nous sommes au contraire invités à ouvrir grand la porte de notre cœur à la Parole de Dieu, pour devenir ses enfants. »

    C’est en accueillant la Parole du salut que nous grandirons dans la connaissance et l’amour du Seigneur, que nous apprendrons à être miséricordieux comme Lui. « Demandons spécialement en cette année de la Miséricorde que l’Évangile s’incarne toujours plus dans notre vie » a dit le Saint-Père. « S’approcher de l’Évangile, le méditer, l’incarner dans la vie quotidienne est le meilleur moyen de connaître Jésus et le porter aux autres ».

    « Telle est la vocation et la joie de tout baptisé. a précisé le Pape François : montrer et offrir Jésus aux autres. » En saluant la foule, le Souverain Pontife a une nouvelle fois conseillé à chaque fidèle de lire quotidiennement un passage de l’Évangile, « pour ouvrir grand notre cœur à Jésus ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Hymne aux Premières Vêpres : Jesu Dulcis Memoria

    Schola gregoriana mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini
     
    Iesu, dulcis memória,
    Dans vera cordis gáudia :
    Sed super mel, et ómnia,
    Eius dulcis præséntia.

           Jésus ! Nom de douce souvenance,
           qui donne au cœur les joies véritables ;
           mais plus suave que le miel et toutes les douceurs,
           est la présence de Celui qui le porte.


    Nil cánitur suávius,
    Nil audítur iucúndius,
    Nil cogitátur dúlcius,
    Quam Iesus Dei Fílius.

           Nul chant plus mélodieux,
           nulle parole plus agréable,
           nulle pensée plus douce,
           que Jésus, le Fils de Dieu.


    Iesu, spes pœniténtibus,
    Quam pius es peténtibus !
    Quam bonus te quæréntibus !
    Sed quid inveniéntibus ?

           Jésus ! espoir des pénitents,
           que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent !
           bon pour ceux qui vous cherchent !
           Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !


    Nec lingua valet dícere,
    Nec líttera exprímere :
    Expértus potest crédere,
    Quid sit Iesum dilígere.

           Ni la langue ne saurait dire,
           ni l’écriture ne saurait exprimer
           ce que c’est qu’aimer Jésus ;
           celui qui l’éprouve peut seul le croire.


    Sis, Iesu, nostrum gáudium,
    Qui es futúrus præmium :
    Sit nostra in te glória,
    Per cuncta semper sæcula. Amen.

           Soyez notre joie, ô Jésus,
           vous qui serez notre récompense :
           que notre gloire soit en vous,
           durant tous les siècles, à jamais. Amen.