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Prières - Page 12

  • Méditation - « Veillez, et priez »

    « Si l'homme, corrompu comme il est, a de la peine à embrasser le bien, il en a bien davantage à y persévérer. Outre qu'il a tout à craindre de sa faiblesse et de son inconstance, il rencontre tant d'obstacles, il y a tant d'assauts à soutenir, tant de pièges à éviter, qu'il ne faut pas être surpris s'il lui arrive de retourner en arrière, et de se démentir après les plus beaux commencements. [...]
    Cependant, ce n'est pas le commencement, dit saint Jérôme, qui décide de tout pour les chrétiens, mais la fin : Judas a bien commencé, et il a mal fini ; Paul au contraire a bien fini, après avoir mal commencé. Ce n'est pas qu'il n'importe infiniment de bien commencer ; il y a longtemps qu'on a dit avec raison que c'est la moitié de l'entreprise ; mais de quoi sert le plus heureux début, s'il n'est pas soutenu jusqu'au bout ? De quoi sert-il de s'élancer avec rapidité dans la carrière, si les forces et le courage manquent, avant qu'on touche au terme ? Le tout est de parvenir à ce terme : il n'y a pas de couronne à espérer sans cela.
    [...]
    Ô mon Sauveur ! c'est avec raison que vous avez dit : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé, pour nous faire entendre qu'en effet notre persévérance est notre ouvrage. Oui, votre grâce m'est toujours offerte pour cela, et vous ne manquez à rien de ce que vous devez faire de votre côté. Il est vrai que le moment qui terminera mes jours est entre vos mains : j'ignore quand il viendra et en quel état il me trouvera ; mai si je regarde chaque moment comme si c'était le dernier, il est en mon pouvoir de me tenir toujours prêt et d'attendre sans crainte le moment décisif pour mon éternité.
    Faites donc, ô mon Dieu ! que je veille, et que jamais le sommeil ne me surprenne ; faites que je vous ouvre, et que je vous reçoive avec joie, à l'heure où vous frapperez à ma porte, afin que, trouvant tout en bon état dans mon âme, vous puissiez me dire : Courage, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle, entre dans la joie de ton maître. Ainsi soit-il ! »

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L’École de Jésus-Christ Tome second (Quarante-troisième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

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    (Crédit photo)

  • Méditation - Prière pour demander la douceur quotidienne

    « Ô Jésus, très doux agneau, qui ne maudissiez pas ceux qui Vous maudissaient, ne menaciez pas ceux qui Vous injuriaient, qui répondiez avec une divine douceur au cruel mépris dont on Vous couvrait, ou Vous taisiez dans un admirable silence, aidez-moi, afin qu'à votre exemple, je puisse réprimer la colère, embrasser la mansuétude et, armé de patience, souffrir volontiers toute peine, afin d'arriver à jouir avec Vous de l'éternel repos » (Vén. Louis Du Pont).

    « Ô Seigneur, avec votre aide, je veux m'exercer particulièrement à la douceur et à la résignation à votre volonté, moins dans les choses extraordinaires que dans les rencontres et les contrariétés quotidiennes.
    Dès que je m'apercevrai que la colère s'allume en moi, je recueillerai mes forces, non avec impétuosité, mais suavité, non avec violence, mais doucement, et je chercherai à rétablir mon cœur dans la paix. Mais, sachant bien que seul je ne pourrai rien faire, je prendrai soin de Vous appeler au secours, comme le firent les Apôtres tourmentés par la tempête et ballotés par la mer en furie. Permettriez-Vous Seigneur, que je Vous invoque en vain ? En ces moments, daignez accourir à mon secours et commander aux passions de se taire, daignez lever votre main bénissante, et il s'ensuivra un grand calme. Enseignez-moi à être doux avec tous, même avec ceux qui m'offensent ou me sont opposés, et jusqu'avec moi-même, ne m'indisposant pas à cause de mes rechutes et de mes défauts. Quand je me retrouverai à terre, malgré mes efforts, je me reprendrai doucement et dirai : Allons ! mon pauvre cœur, nous voici de nouveau tombé dans cette fosse que nous nous étions proposé si souvent d'éviter. Relevons-nous et quittons-la pour toujours. Recourons à la miséricorde de Dieu, mettons notre espoir en elle et elle nous viendra en aide. Me confiant en Vous, Seigneur, je recommencerai, reprenant le chemin de l'humilité et de la mansuétude » (cfr. St François de Sales). »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome II (15e semaine après l'Octave de la Pentecôte - 10. La Mansuétude Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • Méditation - Prière : « Pardonnez-nous nos offenses... »

    « J'ai bien pu de moi-même vous offenser, ô mon Père, mais je ne pouvais pas de moi-même obtenir le pardon de mes fautes. Votre Fils bien-aimé est venu à mon secours. Il s'est revêtu de ma nature humaine pour me guérir de mes infirmités. En expiation de mes offenses, il vous a offert un sacrifice de louanges, et afin d'appeler sur moi votre pitié et votre miséricorde, celui qui est assis à votre droite, ne dédaigne pas de porter la ressemblance de ma nature humaine. Voilà, mon Dieu, ce qui me remplit d'espoir et de confiance. Si, par mes iniquités, je mérite votre mépris, prenez du moins en considération, pour me pardonner, l'ineffable charité de votre Fils bien-aimé. Que les mérites de ce Fils vous rendent favorable à votre serviteur. Par le mystère de son incarnation, pardonnez à notre chair mortelle et coupable. Que la vue de ses plaies divines fasse disparaître à vos yeux nos péchés et nos crimes. Que le sang précieux qui coule de son côté efface les souillures de mon âme. [...]

    De quelle faute l'homme pourrait-il se rendre coupable, qui ne pût être rachetée par le Fils de Dieu qui s'est fait homme ? Quel orgueil, quelque grand qu'il fût, ne tomberait pas devant l'humilité d'un Dieu ? Quel empire la mort peut-elle avoir, qui ne soit détruit par le supplice du Fils de Dieu sur la croix ? Ô mon Dieu, si l'on mettait dans la même balance tous les péchés de l'homme et la miséricorde de celui qui les a rachetés, la clémence du Sauveur l'emporterait sur l'iniquité humaine autant que l'orient est éloigné de l'occident, et que le plus profond des enfers est au-dessous du plus haut des cieux. Daignez donc, ô Dieu mon créateur, me pardonner mes fautes. Je vous en conjure par les souffrances infinies de votre Fils bien-aimé. Que sa piété rachète mon impiété ; sa modération et son innocence, ma perversité ; sa douceur, ma violence ; son humilité, mon orgueil ; sa patience à souffrir, mon aversion pour la douleur ; sa bonté, ma dureté ; son obéissance, ma rébellion contre vos commandements ; son calme, mes inquiétudes ; sa douceur, l'aigreur de mon esprit ; sa clémence, mes emportements ; sa charité, ma malice. (St Augustin, Méditations) »

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome cinquième (Vendredi de la quatorzième semaine, Oraison de la nuit), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.

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    Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), Crucifixion
    Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg (Russie)

  • Amende honorable à Marie Immaculée

    « Ô Cœur Immaculé de Marie, chef-d’œuvre de Dieu, délices de la Très Sainte Trinité, vous bénir et vous glorifier devrait être notre bonheur. Vous nous avez tant aimés ! Après Dieu, c'est à vous que nous devons tout. Vous nous avez donné Jésus ; et « pour nous, pour notre salut », vous avez souscrit à son immolation ; vous avez partagé ses souffrances ; « votre douleur a été grande comme la mer » !
    Pourtant, au lieu de vous aimer, hélas ! il y a des malheureux inspirés par l'enfer, qui osent lancer contre vous, contre vos privilèges les plus glorieux, d'exécrables blasphèmes !
    Et chaque jour, par leurs péchés, des millions de chrétiens renouvellent la Passion de Jésus et la vôtre ! Et moi-même, que de fois, par mes fautes, je me suis uni aux bourreaux du Calvaire !
    Ô Mère de miséricorde, Refuge des pécheurs, pardon !
    Pardon pour moi. Que désormais je sois pour vous, comme saint Jean, un fils plein de tendresse.
    Pardon pour vos blasphémateurs et pour tous les pécheurs de l'univers.
    Pour eux, Jésus a versé tout son sang. Pour eux, il vous a confié toutes les grâces, fruit de sa mort. O Mère si puissante et si bonne, ayez pitié de vos enfants, « fils prodigues ».
    Eclairez-les, touchez-les, convertissez-les, et qu'un jour ils aillent au Ciel célébrer à jamais vos bontés maternelles ! »

    « Ô bon Jésus, je vous en conjure, par l'amour que vous portez à votre Mère, donnez-moi de l'aimer véritablement, comme vous l'aimez vous-même et comme vous désirez qu'elle soit aimée ! » Amen ! (1)

    1. Le saint Cœur de Marie, du P. Lintelo, ch. VII, p. 227.

    Allons au Cœur de Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie, deuxième édition, Besançon, Imprimerie catholique de l'Est - Monastère de N.D. de Charité, 1938 (1ère éd. en 1921).

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    Duccio di Buoninsegna (v.1260-v.1318), partie centrale de la "Maestà" (Vierge en majesté)
    Museo dell'Opera Metropolitana del Duomo, Sienne (Italie)

    (Crédit photo)

  • Méditation - Prière à Jésus-Christ

    « Louange et gloire vous soient rendues à jamais, Seigneur Jésus, qui, pour un pécheur tel que moi, avez daigné descendre des cieux, et monter sur l'arbre de la croix, afin de satisfaire à la divine justice, pour mes péchés ! Là, dépouillé de vos vêtements, et couvert de blessures en tout votre corps, vous avez été suspendu entre deux larrons, comme le plus infâme voleur, vous le plus beau des enfants des hommes, vous le vrai Fils de Dieu, vous le Roi des rois et le Seigneur des anges ! Soyez environné de bénédictions, de splendeurs, d'actions de grâces, et de cantiques de louanges, ô Agneau de Dieu, modèle de douceur ! Car il n'y a pas d'honneurs que vous n'ayez mérités par votre Passion et votre mort, et par les ignominies de toutes sortes que vous avez endurées sur la croix. Recevez donc cet humble tribut de louanges, ces dévotes actions de grâces, ces adorations de mon esprit, ces pieux hommages de ma bouche, pour la souveraine charité, l'immense charité que vous m'avez témoignée en votre Passion.
    [...]
    Oh ! combien donc m'avez-vous estimé, pour me racheter à si haut prix ? Vous avez donné certes ce que vous aviez de plus précieux, car est-il rien de plus précieux que votre personne sacrée ? Et vous vous êtes livré tout entier pour moi ! C'est pourquoi, je vous en conjure, ô doux Jésus, source de bonté, de charité, ne permettez pas que j'en perde jamais le souvenir ; faites que l'image de votre corps attaché à la croix brille sans cesse à mes yeux, et que chacune de vos cicatrices imprime profondément votre amour en mon cœur. »

    Thomas A Kempis, in "Œuvres spirituelles" Tome VI, "Les Trois Tentes. Prières et autres opuscules" (Recueil de prières, IV. Sur la Passion de Jésus-Christ, Quatrième prière, 1-3), Traduits du latin par le P. P.-M.-B. Saintyves, Paris, Victor Sarlit, 1860.

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    Juan Manuel Miñarro, Santo Cristo de la Universidad de Córdoba

  • Prière de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix

    « Mon Dieu, bénis l'esprit brisé des souffrants, la lourde solitude des hommes, l'être qui ne connaît nul repos, la souffrance qu'on ne confie jamais à personne. Bénis le cortège de ces noctambules que n’épouvante pas le spectre des chemins inconnus. Bénis la misère des hommes qui meurent en cette heure. Donne-leur, mon Dieu, une bonne fin. Bénis les cœurs, Seigneur, les cœurs amers. Avant tout donne aux malades le soulagement, enseigne l'oubli à ceux que tu as privés de leur bien le plus cher. Ne laisse personne sur la terre entière dans la détresse. Bénis ceux qui sont dans la joie, Seigneur, protège-les. Moi, tu ne m'as jamais, à ce jour, délivrée de la tristesse. Elle me pèse parfois beaucoup. Néanmoins tu me donnes ta force et je peux ainsi la porter. »

    Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (1891-1942), fêtée ce jour, in "La puissance de la Croix", Textes réunis et présentés par Waltraud Herbstrith, Ed. Nouvelle Cité, Coll. Spiritualité, 1982.

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  • Intentions de prière pour le mois d'août 2016

    Sport et fraternité
    Pour que le sport soit l’occasion d’une rencontre fraternelle entre les peuples et contribue à la paix dans le monde.

    Exigence de l’Évangile
    Pour que les chrétiens vivent l’exigence de l’Évangile en donnant un témoignage de foi, d’honnêteté et d’amour envers leur prochain.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • A l'heure des JMJ de Cracovie : A Gaelic Blessing, for our english readers

    The Cambridge Singers

    « Deep peace of the running wave to you.
    Deep peace of the flowing air to you.
    Deep peace of the quiet earth to you.
    Deep peace of the shining stars to you.
    Deep peace of the gentle night to you.
    Moon and stars pour their healing light on you.
    Deep peace of Christ,
    of Christ the light of the world to you.
    Deep peace of Christ to you. »

    John Rutter (words adapted from an old Gaelic rune)

    « Que la paix profonde de la vague qui court parvienne jusqu'à toi
    Que la paix profonde du souffle de l'air arrive jusqu'à toi
    Que la paix profonde de la terre paisible s'étende sur toi
    Que la paix profonde des étoiles qui brillent descende sur toi
    Que la paix profonde de la douceur de la nuit se déploie sur toi
    Que la lune et les étoiles répandent leur lumière apaisante sur toi
    Que la paix profonde du Christ
    du Christ lumière du monde sur toi
    Que la paix profonde du Christ repose sur toi. »

    Gaelic Blessing,John Rutter

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  • Prière et Poésie anciennes à Sainte Anne

    « Ô Dieu qui avez daigné conférer à la Bienheureuse Anne la grâce qu'elle méritât de devenir la mère de la Mère de votre Fils unique, accordez-nous, dans votre bonté, que Celle dont nous célébrons la fête nous fasse éprouver le secours de son intercession auprès de Vous. Par le même Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui vit et règne avec Vous, dans l'unité du Saint-Esprit, pendant les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    « Quand un Breton endimanché
    S'en vient prier dame sainte Anne,
    A ses pieds bien agenouillé,
    Il lui dit de toute son âme :

    Bonjour, noble dame saint Anne,
    Comment va la bénignité ?
    Avez-vous encor pour notre âme
    Quelques petits brins de bonté ?

    Ah ! de bien grand cœur je vous confie
    Nos pommiers, nos enfants, nos aïeux,
    Nos défunts, nos espoirs, notre vie,
    Pour avoir paix sur la terre et aux cieux.

    Quand il a dit ses compliments,
    Ses vœux, sa prière, il s'arrête
    Très fier de tous ses arguments :
    A quitter ces lieux il s'apprête.

    Pour dernier adieu plein de cœur,
    Et pour clore ses politesses,
    Il reprend en grande ferveur
    Et l'âme remplie d'allégresse :

    Veuillez bien m'excuser, Madame,
    A votre enfant je veux aussi
    Offrir des vœux brûlants de flamme
    Et vous les exprimer ici.

    Ma femme serait bien contrite
    Si je rentrais sans l'avoir fait ;
    Adieu, Madame, et, s'il vous plaît,
    Bien le bonjour à la Petite. »

    La Divine Hostie, Bulletin mensuel de l'Archiconfrérie de la Messe Réparatrice, Mars 1888 à Décembre 1891, Publié à Bonlieu (Drôme), pp. 479 & 511-512 (juin et juillet 1890)

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  • Méditation - Prière à Notre-Dame

    « Ô Vierge Marie, aidez-nous à assurer à l’Esprit Saint la fidélité qu’Il attend de nous.

    Fortifiez notre foi, si faible parfois, qui doit traverser l’obscurité, passer au-delà de toutes les angoisses, pour aller à Dieu et croire en Lui.

    Aidez-nous aussi à Lui donner la fidélité de l’amour dans toute notre vie, notre vie quotidienne et notre vie à venir.

    Aidez-nous à Lui dire : « Je Vous donne déjà tout l’amour, toute la fidélité d’amour que Vous attendez de moi. Maintenant et dans l’avenir, demain, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’au dernier soupir, que je tienne cette fidélité d’amour ».

    Amen. »

    Vénérable Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967), Fondateur de l’Institut Notre Dame de Vie.
    Le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus sera béatifié le samedi 19 novembre 2016 à 11h00 au Parc des Expositions d’Avignon (France).

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  • Méditation - Prière à Jésus souffrant

    « Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos desseins ? Quand vous aimerai-je de tout mon cœur ? Quand vous chercherai-je sans inconstance ? Quand vous obéirai-je sans contradiction ? Quand serai-je assez heureux et assez vide de moi-même, que de pouvoir vous dire en toute occasion, avec une parfaite sincérité : Que votre volonté soit faite, et non pas la mienne ? C'est la leçon que vous me faites par votre exemple, ô modèle de toute perfection ! quand vous allez à votre Père, qui veut que vous mouriez pour moi, et que vous vous soumettez à sa volonté, lors même qu'il appesantit son bras sur vous, et qu'il vous charge de toutes mes dettes. Soyez à jamais béni et glorifié, ô mon Sauveur ! pour une si grande miséricorde, et pour tous les biens que vous m'avez fait.
    N'ayez donc plus d'égard à cette volonté rebelle et ennemie de son propre bien ; que la vôtre s'exécute en tout temps, en tout lieu et en toute chose. Je lui fais aujourd'hui, de tout mon cœur, un sacrifice de la mienne. Conduisez-moi, ô mon Dieu ! quand je m'égare ; rappelez-moi, quand je m'éloigne ; arrêtez-moi, quand je vous fuis ; embrassez-moi, quand je vous cherche ; traitez-moi, Seigneur, selon votre volonté toujours droite, toujours sainte, toujours miséricordieuse ; et ne me jugez pas selon la mienne, qui est si faible et si inconstante. Vous voyez, ô mon Jésus ! combien je suis libéral à promettre, et peu fidèle à exécuter. Suppléez par votre amour, à ce qui me manque ; et ne permettez pas que ma volonté s'oppose jamais à la vôtre. »

    P. Théodore Archimbaud, Les Soliloques du pécheur pénitent à Jésus souffrant, Tome second (Vingt-cinquième Entretien, IV), Seconde édition, A Lyon, Chez Jacquenod père, & Rusand, Libraires, 1763.

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    Gyula Benczúr (1844-1920), Le Christ au Mont des Oliviers
    Hungarian National Gallery, Budapest (Hongrie)

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  • Méditation - Prière à la très Sainte Vierge Marie

    « Pour nous mener au salut, ton assistance est puissante, ô Mère de Dieu, et n’a pas besoin d’autre recommandation auprès de Dieu. Tu es en toute vérité la Mère de la Vie, tu es le ferment grâce auquel Adam fut modelé à nouveau, tu es la délivrance de l’opprobre qui pesait sur Ève. Elle fut mère de la poussière, toi, de la Lumière. De son sein naquit la corruption ; de tes entrailles, l’incorruptibilité. Elle fut l’installation à demeure de la mort, toi, la délivrance de la mort. Elle est l’affaissement des paupières, toi, la gloire sans déclin des yeux ouverts. Sa postérité, c’est la tristesse, ton Fils, la joie de l’univers. Elle, parce qu’elle était poussière, est retournée en poussière ; toi, tu as enfanté pour nous la Vie et tu es remontée vers la vie, cette vie que tu as pu donner aux hommes même après ta mort. Si tu n’étais pas venue nous guider, personne ne serait parfaitement spirituel, personne ne pourrait adorer Dieu dans l’Esprit. Car l’homme est devenu spirituel lorsque tu es devenue la demeure du Saint-Esprit. Personne n’est empli de la connaissance de Dieu sinon grâce à toi, ô Toute Sainte ; personne n’est sauvé sinon grâce à toi, Mère de Dieu ; personne n’échappe aux dangers sinon grâce à toi, Vierge-Mère ; personne n’est racheté sinon grâce à toi, Mère du Seigneur ; personne ne reçoit les faveurs de la miséricorde divine sinon grâce à toi, Demeure de Dieu. Est-il, en effet, quelqu’un qui combatte avec autant de vigueur pour les pécheurs, qui prenne en main avec autant de zèle la cause des rebelles, jusqu’à se porter caution pour eux ? C’est à bon droit que celui qui est affligé se réfugie près de toi, que le malade s’attache à toi, que le persécuté t’oppose à ses adversaires comme un bouclier. C’est la raison pour laquelle ce peuple chrétien, ton peuple, conscient de ses intérêts, s’en remet à toi en toute hardiesse pour transmettre à Dieu ses demandes. Et il espère fermement que tu exauceras ses prières, ô Toute Sainte, car il a fait l’expérience de tes innombrables bontés envers lui, et sait qu’en te suppliant sans relâche, il obtiendra ce qu’il demande. Ainsi soit-il. »

    St Germain de Constantinople (635-733).
    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Germain de Constantinople, le 29 avril 2009.

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  • Méditation - Prière : Le Sacrement de l'Eucharistie

    « Plein de confiance en votre bonté et votre grande miséricorde, je m'approche de vous, Seigneur ; malade, je viens à mon Sauveur ; consumé de faim et de soif, je viens à la source de la vie ; pauvre, je viens au Roi du ciel ; esclave, je viens à mon Maître ; créature, je viens à celui qui m'a fait ; désolé, je viens à mon tendre consolateur.
    [...]
    Vous connaissez votre serviteur et vous savez qu'il n'y a en lui aucun bien qui mérite votre grâce. Je confesse donc ma bassesse, je reconnais votre bonté, je bénis votre miséricorde, et je vous rends grâce à cause de votre immense charité.
    [...]
    O tendre et bon Jésus ! quel respect, quelles louanges perpétuelles ne vous devons-nous pas pour la réception de votre sacré Corps, si élevé au-dessus de tout ce que peut exprimer le langage de l'homme !
    Mais que penserai-je en le recevant, en m'approchant de mon Seigneur, que je ne puis révérer autant que je le dois, et que cependant je désire ardemment recevoir ?
    Quelle pensée meilleure et plus salutaire que de m'abaisser profondément devant vous et d'exalter votre bonté infinie pour moi !
    [...]
    Vous êtes le Saint des saints, et moi le rebut des pécheurs.
    Vous vous inclinez vers moi, qui ne suis pas digne de lever les yeux sur vous.
    Vous venez à moi, vous voulez être à moi, vous m'invitez à votre table. Vous voulez me donner à manger un aliment céleste, le pain des Anges, qui n'est autre que vous-même, ô pain vivant ! qui êtes descendu du ciel, et qui donnez la vie au monde.
    Voilà la source de l'amour et le triomphe de votre miséricorde. Que ne vous doit-on pas d'actions de grâces et de louanges pour ce bienfait !
    [...]
    Que vos œuvres sont admirables, Seigneur ! que votre puissance est grande ! que votre vérité est ineffable !
    Vous avez dit et tout a été fait, et rien n'a été fait que ce que vous avez ordonné.
    Chose merveilleuse, que nul homme ne saurait comprendre mais que tous doivent croire, que vous, Seigneur mon Dieu, vrai Dieu et vrai homme, vous soyez contenu tout entier sous la moindre partie des espèces du pain et du vin, et que sans être consumé, vous soyez mangé par celui qui vous reçoit.
    Souverain Maître de l'univers, vous qui, n'ayant besoin de personne, avez cependant voulu habiter en nous par votre Sacrement, conservez sans tache mon âme et mon corps afin que je puisse plus souvent célébrer vos saints mystères avec la joie d'une conscience pure, et recevoir pour mon salut éternel ce que vous avez institué principalement pour votre gloire, et pour perpétuer à jamais le souvenir de votre amour.
    Réjouis-toi, mon âme, et rends grâce à Dieu d'un don si magnifique, d'une si ravissante consolation, qu'il t'a laissée dans cette vallée de larmes. »

    Imitation de Jésus-Christ, Livre IV, chap. 2, Trad. Félicité de Lamennais, 1824.

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    Ariel Agemian K.S.G. (1904–1963), "Oneness in Christ"
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  • Acte de compassion envers Jésus et sa tendre Mère (à réciter devant le crucifix)

    « Je me mets devant vous à deux genoux, Seigneur Jésus, vous que je vois suspendu pour moi à la croix. Je vous salue, ô vénérable image de mon Maître, de Jésus crucifié, de Jésus dont le sang m'a racheté des mains de l'ennemi. Salut, Sauveur du monde, qui avez enduré pour moi une mort aussi amère ! Je vous en conjure, doux Jésus, accordez-moi, selon toute l'étendue de votre miséricorde, de compatir à toutes vos peines, de partager, du fond du cœur, les douleurs de votre sainte Mère, et de verser des torrents de larmes, avec le bienheureux apôtre saint Jean, au pied de la croix. Quelle consolation pour moi, si la vivacité de cette compassion pouvait me faire verser extérieurement des larmes devant l'image de votre croix ; ô vous qui, pour moi, avez si souvent versé par flots votre sang précieux !

    Mais comme tout don excellent vient de vous (Jac., I, 17), remplissez, pour votre gloire, le désir que je vous manifeste, et que la mémoire de votre sainte Passion, et le souvenir spécial de votre glorieuse Mère, toujours accompagnée de son fidèle gardien, saint Jean, votre disciple chéri, produise dès cette heure, et à l'avenir, en moi, une ferveur plus vive, une vertu plus généreuse, un sentiment de piété plus intime, et une plus grande perfection de vie et de mœurs. Jamais je ne me lasserai de vous contempler sur la croix ; les douleurs de votre Mère seront ma consolation, et les larmes de saint Jean intercéderont pour moi. Jamais je ne considérerai cette mort ignominieuse, sans que mon âme éprouve intérieurement une vive compassion ; tel est du moins mon désir. Accordez-moi donc, chaque fois que je me rappelle le souvenir de votre Passion, ou que je vois le crucifix, votre fidèle image, d'éprouver intérieurement, en mon cœur, les sentiments que vous avez fait éprouver à tant d'âmes dévotes ; ô vous qui, étant Dieu, vivez et régnez pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »

    Thomas A Kempis (1380-1471), in "Œuvres spirituelles" Tome VI, "Les Trois Tentes. Prières et autres opuscules" (Recueil de prières, III. Sur la Passion de Jésus-Christ, Troisième prière), Traduits du latin par le P. P.-M.-B. Saintyves, Paris, Victor Sarlit, 1860.

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    Crucifix de l'église Sanbuenaventura de Yaguaron, au Paraguay

  • Intentions de prière pour le mois de juillet 2016

    Respect des peuples indigènes
    Pour que soient respectés les peuples indigènes menacés dans leur identité et leur existence même.

    Mission continentale en Amérique latine
    Pour que l’Église en Amérique Latine et aux Caraïbes, à travers sa mission continentale, annonce l’Évangile avec un élan et un enthousiasme renouvelés.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Méditation - Prière pour obtenir l'humilité

    « Mes frères, retirons-nous avec cette pensée : « Quand j'aurais toutes les vertus, et non pas l'humilité, je n'ai rien que péché, je ne suis qu'un pharisien superbe et un missionnaire abominable. » Mon Sauveur, faites-nous bien concevoir cette vérité, faites-nous voir l'excellence de cette vertu, faites que nous l'aimions et que, l'aimant, nous rejetions toutes les pensées vaines. Commençons, mes frères, dès cette heure à voir combien elle est belle et combien agréable en ceux qui tâchent perpétuellement de s'humilier, combien ils sont en paix et combien on les estime ; comme, au contraire, estimons malheureux ceux qui courent après l'honneur et travaillent pour être estimés ; n'est-il pas vrai qu'ils se tourmentent en vain, que la plupart du monde les méprise, qu'on s'en moque et qu'on s'en rit ? Nous verrons cela et nous aurons si peu de jugement que de courir après ces amusements de la nature aveugle et corrompue !

    L'humilité a cela de propre qu'elle nous empêche de prétendre à aucune estime que de vous, mon Dieu, qui donnez le prix aux choses. Les hommes n'en connaissent pas la valeur. N'est-ce pas être fol et passe-fol que de préférer l'estime du monde à la vôtre, l'ombre au corps, le mensonge à la vérité ?

    Sauveur de mon âme, remplissez-nous de ces affections qui vous ont si fort humilié, de ces affections qui vous ont fait préférer la contumélie (*) à la louange, et de ces affections qui vous ont fait chercher la gloire de votre Père dans votre propre confusion. Que nous commencions dès à présent à rejeter tout ce qui ne va pas à votre honneur et à notre mépris, tout ce qui sent la vanité, l'ostentation et la propre estime ; que nous tâchions de faire désormais des actes d'une vraie humilité ; que nous renoncions une bonne fois pour toutes à l'applaudissement des hommes trompés et trompeurs, à la vaine imagination du bon succès de nos œuvres ; et enfin, mon Seigneur, que nous apprenions à être véritablement humbles de cœur, par votre grâce et par votre exemple. »

    (*) : Vieilli, littér. Parole ou action atteignant une personne dans sa dignité ; offense très grave.

    St Vincent de Paul, extrait de la Conférence aux Missionnaires, 18 avril 1659 (S. V., XII, 195-211), in "Saint Vincent de Paul. Œuvres présentées par André Dodin", Aubier, Paris, 1949.

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  • Méditation - Prière pour les pécheurs

    Ce poème, directement inspiré par la prière enseignée aux enfants par l'Ange de Fatima, n'a pas été éditée. Elle a été composée par un ami Héraultais à la foi lumineuse, auquel je suis heureux de rendre hommage ici.

     

    « Dis-moi ô mon Jésus
    Dis-moi, que puis-je faire ?
    Pour consoler ton Coeur
    Blessé par les ingrats,
    Je veux t'aimer vois-tu ?
    A travers ma misère
    T'aimer avec ferveur
    Pour ceux qui n'aiment pas.

    Mais je suis si petit
    Ebloui par ta gloire,
    Ton Coeur brûlant d'amour
    Vient se saisir de moi.
    Accepte donc ma vie
    Afin que ta victoire
    Provoque le retour
    De ceux qui ne croient pas.

    Dans la contemplation
    De ton Corps adorable,
    Je t'offre mes souffrances
    Et peines d'ici-bas,
    Uni à ta Passion
    Ô amour insondable,
    Que touche ta clémence
    Ceux qui n'adorent pas.

    Ô divin Rédempteur
    Mon unique espérance,
    Voulant notre bonheur
    Tu nous montres tes pas,
    Aie pitié mon Sauveur
    De l'intime souffrance
    Qu'éprouvent dans leur coeur
    Ceux qui n'espèrent pas. »

    Jean Teissier, le 31 mars 1997.

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  • Méditation - Prière : « Suscipe, Domine... »

    « Suscipe, Domine,
    universam meam libertatem;
    accipe memoriam,
    intellectum
    atque voluntatem omnem;
    quidquid habeo vel possideo
    mihi largitus es;
    id tibi totum restituo
    ac tuae prorsus voluntati
    trado gubernandum;
    amorem tui solum cum gratia
    tua mihi dones
    et dives sum satis, nec aliud quidquam ultra posco.

    Prends, Seigneur et reçois,
    toute ma liberté,
    ma mémoire,
    mon intelligence
    et toute ma volonté;
    Tout ce que j'ai et possède,
    c'est Toi qui me l'as donné:
    A Toi, Seigneur, je le rends Tout est à Toi,
    disposes-en
    selon Ton entière volonté.
    Donne-moi,
    ton amour et ta grâce :
    c'est assez pour moi. »

    St Ignace de Loyola (1491-1556)

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  • Intentions de prière pour le mois de juin 2016

    Solidarité dans les villes
    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Formateurs des séminaristes et novices
    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Évangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Méditation - Persévérance dans notre dévotion à Marie

    « Plusieurs fois déjà, âmes chrétiennes, vous avez célébré le mois béni de Marie ; et toujours pendant ce temps vous vous êtes montrées recueillies et ferventes ; toujours, au pied des autels de la Vierge, vos chants ont été joyeux et vos prières bien sincères... Pourquoi donc n'avez-vous pas retiré plus de fruits de ces saints et nombreux exercices ? Pourquoi vos résolutions ont-elles si peu duré jusqu'ici ? Pourquoi le lendemain des jours de mai a-t-on retrouvé les mêmes défauts, les mêmes passions ? Pourquoi n'êtes-vous pas devenues plus dociles à la grâce, plus humbles, plus pures, plus charitables, plus appliquées à tous vos devoirs ? C'est pour une seule cause ; et vous devez la pressentir. C'est parce que vous avez manqué de persévérance dans la dévotion à votre mère du ciel. Ne cherchez point ailleurs la source de vos faiblesses, de vos misères, de vos rechutes.

    Ce n'est donc pas assez de fêter pieusement le mois consacré à la Vierge des vierges ; non ce n'est point assez. Il faut continuer à honorer et à invoquer cette mère clémente, et faire ainsi de tous les mois de l'année des souvenirs du mois de Marie. Alors il y aura vraiment persévérance ; alors vous ne perdrez plus, en un instant, tout ce que vous aviez acquis de piété durant la longue solennité de mai ; et l'on verra se traduire dans votre conduite journalière les bons sentiments que vous aurez puisés dans le cœur de la Mère du Sauveur.
    [...]
    Que Marie soit donc, après Jésus, et immédiatement après lui, l'objet constant de vos pensées et de votre amour. Que tout en vous soit à elle et pour elle ; et évitez jusqu'à l'ombre de ce qui pourrait affliger la meilleure et la plus tendre des mères. [...]

    O Marie ! ô vous qui êtes ma vie, ma joie, ma douce espérance, je viens en ce moment solennel me prosterner à vos pieds, pour vous remercier avec effusion de tout ce que vous avez fait pour moi durant ces jours de salut ; des faveurs que vous m'avez accordées, des sentiments de contrition et d'amour que vous avez mis dans mon cœur, des résolutions salutaires que vous m'avez suggérées ; en un mot, de tout ce que je sens en moi de force pour le bien et la vertu. Dès cet instant, ô tendre mère, j'en fais la promesse sacrée, je ne vous affligerai plus par mes fautes ; par mon orgueil, ma vanité, mon amour du monde et de ma propre personne. Je mettrai au contraire, mes soins, mon étude, mon bonheur et ma gloire, à vous réjouir, à vous consoler, à vous dédommager de mes résistances passées, et à vous faire amende honorable pour tous les outrages que votre cœur endure de la part de tant de chrétiens et de chrétiennes que vous aviez adoptées comme vos enfants, mais qui vous laissent et vous méprisent pour écouter l'esprit de mensonge et courir après toutes les folies mondaines.
    [...]
    Louange, honneur et gloire à la Reine conçue sans péché, à la Vierge fidèle, à la Mère tout aimable !
    [...]

    Qu'elle soit avec Jésus « le principe, la vie et le but de nos fêtes ! »
    Tu festi nostri principium, tu medium, tu finis (2).
           AVE MARIA ! »

    1. Eccli. L, 6, 7 et 8. - 2. S. Methodius, In festo Purificat. B. M. Virg..

    Abbé Jean-Augustin Guyard, Marie Reine et Mère des Saints (Dernier jour de Mai, persévérance dans le service de Marie), Paris, Tolra et Haton, 1861.

    Couronnement-de-la-Vierge_Rubens_1a.jpg

    Peter Paul Rubens (1577–1640), Le couronnement de la Vierge
    Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
    (Crédit photo)