martyrs - Page 12
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Mardi 02 septembre 2014
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Lundi 1er septembre 2014
St Gilles, abbé
Charlemagne rencontre St Gilles
La légende de saint Gilles d’après Guillaume de Berneville -
Dimanche 31 août 2014
22e Dimanche du Temps ordinaire
(Calendrier traditionnel : 12ème Dimanche après la Pentecôte)
Calendrier liturgique -
Samedi 30 août 2014
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Vendredi 29 août 2014
Martyre de St Jean-Baptiste
(Décollation de St Jean-Baptiste)Graduel de la Messe de ce jour (Commun des confesseurs)
Graduale. Ps. 91, 13 et 14
Iustus ut palma florébit : sicut cedrus Líbani multiplicábitur in domo Dómini.
Le juste fleurira comme le palmier : il se multipliera comme le cèdre du Liban dans la maison du Seigneur.
V/. Ibid., 3. Ad annuntiándum mane misericórdiam tuam, et veritátem tuam per noctem.
V/. Pour annoncer le matin votre miséricorde et votre vérité durant la nuit. -
Jeudi 28 août 2014
St Augustin, évêque, confesseur et docteur de l’Église
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Mercredi 27 août 2014
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Mardi 26 août 2014
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Lundi 25 août 2014
St Louis, roi, confesseur
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Samedi 23 août 2014
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Vendredi 22 août 2014
Vierge Marie Reine
Cœur Immaculé de la Bse Vierge Marie
Calendrier liturgique -
Jeudi 21 août 2014
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Mercredi 20 août 2014
St Bernard, abbé et docteur de l’Église
Apparition de la Vierge à Saint Bernard (détail), Filippino Lippi (v.1486)
(Badia Fiorentina, Florence, Italie) -
Mardi 19 août 2014
St Jean Eudes, confesseur
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Lundi 18 août 2014
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Dimanche 17 août 2014
20e Dimanche du Temps ordinaire
(Calendrier traditionnel : 10ème Dimanche après la Pentecôte)
Calendrier liturgique -
Messe de Béatification de Paul Yun ji-Chung et de ses 123 compagnons martyrs à la porte Gwanghwamum de Séoul
Le Pape François exhorte les Coréens à suivre l'exemple des martyrs
Une marée humaine, joyeuse, organisée, attendait le Pape François sur la large avenue menant à la porte de Gwanghwamun où se dressait l’autel de cette immense église à ciel ouvert, trait d’union entre la Séoul moderne des gratte-ciels et la Séoul historique. Dans ce lieu où tant de martyrs furent exécutés parce qu’ils osaient croire en Dieu dans une société alors renfermée sur elle-même, le Pape a concélébré la Messe de béatification de Paul Yun Ji-Chung et de 123 autres martyrs avec le cardinal Andrew Yeom Soo-jung, archevêque de Séoul et le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège.
Auparavant, le Pape s’est rendu au sanctuaire de Seo So Mun, petit jardin maintenant étouffé par les immeubles modernes, où la majorité des martyrs coréens canonisés par Jean-Paul II perdirent la vie. Le Pape y a déposé une couronne de fleurs au pied du monument qui commémore les martyrs, avant de se recueillir en silence. Il a ensuite repris la route vers la porte de Gwanghwamun.
Salut aux proches des victimes du Sewol
Lors de son tour en papamobile de la place, saluant les quelques 800.000 personnes présentes, le Pape a tenu à s’arrêter devant un groupe de personnes brandissant une banderole jaune sur laquelle était écrit : « nous voulons la vérité ». La vérité sur le naufrage du Sewol qui a tant marqué la population. Le Pape est descendu de voiture et a écouté ce que lui disait un homme portant une pancarte jaune, couleur de ce mouvement des proches des victimes et qui lui a remis correctement le petit ruban de même couleur que le Pape porte depuis hier. Lui tenant les mains, le Pape l’a ensuite consolé, saluant d’un air grave toutes les autres personnes réunies autour. Outre ce groupe se situant au milieu de la foule des fidèles, environ quatre cents familles des victimes du Sewol avaient été invitées à la Messe, signe de la sollicitude de l’Église coréenne envers ces victimes et leurs proches.
Moment fort de ce voyage apostolique en Corée du Sud, cette Messe de béatification des 124 martyrs des premiers temps de l’Église coréenne a été l’occasion pour le Saint-Père de rappeler à tous comment la foi chrétienne est entrée dans le pays, à la fin du XVIIIe siècle. « Elle y est entrée par les cœurs et les esprits des Coréens eux-mêmes. Elle a été stimulée par la curiosité intellectuelle, par la recherche de la vérité religieuse. » Le Pape a également évoqué les premières communautés qui ont trouvé par la suite « la fuite dans les montagnes où ils formèrent des villages catholiques ». Ces « communautés tiraient leur inspiration de l’Église primitive, dans laquelle les croyants étaient vraiment un seul cœur et une seule âme, sans tenir compte des traditionnelles différences sociales et avaient tout en commun ».
L’histoire particulière et unique de la naissance de l’Église en Corée a été l’occasion pour le Pape de rendre hommage aux laïcs, premiers acteurs de cette évangélisation. « Cette histoire nous en dit long sur l’importance, la dignité et la beauté de la vocation des laïcs. » Et de saluer les laïcs présents à cette célébration.
Les martyrs exemples pour aujourd'hui
Commémorer ainsi le passé est souvent le moyen de parler du présent. Et dans notre présent, « nous faisons l’expérience que notre foi est mise à l’épreuve du monde », qui nous demande de « faire des compromis sur la foi, de diluer les exigences radicales de l’Évangile et de nous conformer à l’esprit du temps. » L’exemple des martyrs d’il y a deux siècles, nous incite à « mettre le Christ au-dessus de tout, et de voir tout le reste en ce monde en relation avec lui et avec son Royaume éternel. »
Autre enseignement des martyrs dont nous devrions nous souvenir a dit le Pape : « l’importance de la charité dans la vie de foi. C’est la pureté de leur témoignage au Christ, manifesté par l’acception de l’égale dignité de tous les baptisés, qui les a conduits à une forme de vie fraternelle qui défiait les structures sociales rigides de leur temps. C’est leur refus de diviser le double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain qui les a portés à une si grande sollicitude à l’égard des nécessités de leurs frères. » Cet exemple de vie est d’autant plus d’actualité et a d’autant plus d’importance dans « des sociétés où, à côté d’immenses richesses, grandit silencieusement la plus abjecte pauvreté ; où le cri des pauvres est rarement écouté ; et où le Christ continue à appeler, nous demandant de l’aimer et de le servir en tendant la main à nos frères et sœurs dans le besoin ». Le Pape François a ainsi profité de cette béatification de martyrs si essentiels dans la vie de l’Église coréenne et si présents dans le cœur des fidèles de ce pays pour rappeler à tous ce qu’ils leur doivent et pour leur rappeler leur responsabilité d’aujourd’hui, surtout envers celles et ceux qui constituent ce que le Pape François appelle les périphéries.
Source : Radio Vatican.Texte intégral de l'homélie en français sur le site internet du Vatican.
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Vendredi 15 août 2014
ASSOMPTION DE LA T. STE VIERGE MARIE
L'Assomption de la Vierge, par Nicolas Poussin (1594-1665)
(Musée du Louvre, Paris)En France, fête patronale depuis la consécration de notre pays à Notre-Dame par le roi Louis XIII en 1638.
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Mercredi 13 août 2014
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Corée du Sud : Une Eglise en pleine croissance
Du 14 au 18 août prochain, le Pape François ira à la rencontre des catholiques de Corée du Sud. Une communauté non seulement jeune et dynamique, mais aussi respectée pour ses prises de position engagées et son combat contre les injustices.
La Corée du Sud est un pays riche, dont le développement rapide est incarné par celui de groupes internationaux tels que Samsung, LG ou Hyundai/KIA. Ce que l’on sait moins, par contre, c’est qu’elle affiche une vitalité tout aussi impressionnante dans le domaine religieux. L’Église catholique, notamment, connaît un essor remarquable. Entre 2000 et 2010, le nombre de ses membres a augmenté de près de 75%, si bien que ces derniers représentent aujourd’hui plus de 10% de la population, soit 5,3 millions de personnes. Ce qui est beaucoup pour un pays d’Asie, où le nombre de chrétiens ne dépasse généralement pas les 2%, à l’exception des Philippines.
Des missionnaires dans le monde entier
L’Église catholique de Corée du Sud n’est donc en rien une Église naissante qui aurait besoin d’être soutenue de l’extérieur. Au contraire, elle compte 4.500 prêtres, environ 1.400 séminaristes, et envoie des missionnaires dans le monde entier. Prés d’un millier, d’après les dernières statistiques. L’Église coréenne affiche également un visage jeune: en dix ans, le nombre de fidèles âgés de 20 à 30 ans a augmenté de 89%. Un succès qu’elle doit en grande partie à l’image très positive dont elle bénéficie dans ce pays. Elle n’hésite effectivement pas à monter au créneau lorsque sont en jeu des questions de justice sociale ou le bien commun de la nation. Tous les Sud-Coréens ont encore en mémoire les prises de position courageuses du cardinal Kim Su-han (1922-2009), en faveur de la démocratie, lorsque le pays était encore sous la dictature militaire, entre 1961 et 1987.
Si l’Église bénéficie d’une excellente image, c’est aussi parce qu’elle ne ménage pas ses efforts pour apporter des réponses concrètes aux problèmes que rencontre la société coréenne, en particulier dans les domaines sociaux et caritatifs. Elle a également construit et gère une grande quantité d’établissements scolaires et une douzaine d’universités, qui comptent parmi les meilleurs du pays.
Une Église fondée par des laïcs
Enfin, l’une des originalités de cette Église tient au fait qu’elle a été fondée par des laïcs. A la fin du XVIIIe siècle, des lettrés confucéens de Corée, bousculés par la lecture d’un ouvrage du missionnaire jésuite Matteo Ricci, chargent un jeune homme de se rendre en Chine afin d’en apprendre davantage au sujet du catholicisme. Accueilli par l’évêque de Pékin, catéchisé, puis baptisé, celui-ci reviendra quelques années plus tard, avec une Bible dans ses bagages, bien décidé à partager avec ses compatriotes ce qu’il a découvert là-bas. Très vite, et de leur propre initiative, ces premiers chrétiens feront appel aux Missions étrangères de Paris, leur demandant d’envoyer des prêtres.
De cette origine très particulière, l’église coréenne conserve une trace profonde. Les laïcs y ont gardé une grande place. Leur rôle sera d’ailleurs souligné par le Pape François, lors de la Messe de béatification de Paolo Yun Ji-chung et de ses 123 compagnons martyrs, tués « en haine de la foi », entre 1791 et 1888.
Six mois de formation
D’après le père Vincent Ri, préfet des études de la Faculté de théologie du grand séminaire de Kwangju, les Coréens sont des êtres fondamentalement religieux. « Même chez les étudiants, les intellectuels et les personnes cultivées, l’esprit antireligieux ou athée, que l’on trouve communément en Europe, n’existe pas », explique-t-il. « Le fait religieux est au centre de la vie de notre peuple et il s’agit là d’une tradition ancienne que le développement économique et technique n’a pas abolie : il contribue même plutôt à la renforcer. »
Le père Michel Roncin, prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris, en Corée depuis plus de 30 ans, signale toutefois que bon nombre de nouveaux convertis décrochent après leur baptême. En effet, parce que les habitants de ce pays sont soumis à des horaires professionnels ou scolaires très lourds, la préparation des catéchumènes est étonnamment courte et intensive : deux heures de cours par semaine pendant six mois. Le problème, explique le religieux, c’est qu’en si peu de temps, il n’est pas vraiment possible d’intérioriser, « surtout si on vient d’une tradition complètement différente, comme le bouddhisme ».
C’est donc une Église jeune et dynamique, mais aussi confrontée à des questions pratiques liées à son incroyable expansion, que le Pape François rencontrera du 14 au 18 août.
Pascal ANDRÉ
Le programme du Pape François
Le premier voyage du Pape François en Asie a été placé sous le signe de la jeunesse, du martyre et de la réconciliation.
• Jeudi 14 août : Cérémonie de bienvenue dans le jardin de la Blue House, la résidence présidentielle, à Séoul, rencontre avec les autorités et ensuite avec les évêques coréens.
• Vendredi 15 août, fête de l’Assomption : Messe dans le stade de football de Daejeon, deuxième ville du pays, prière de l’Angélus, puis déjeuner avec des jeunes. Visite au sanctuaire de Solmoe, où le Pape participera à la 6e Journée de la Jeunesse asiatique.
• Samedi 16 août : Béatification de Paul Yun Ji-Chung et de ses 123 compagnons martyrs de Seo So mun, au cours d’une Messe à Séoul, puis rencontre avec des handicapés, les communautés religieuses présentes en Corée et les chefs de l’apostolat laïcs.
• Dimanche 17 août : rencontre et déjeuner avec les évêques d’Asie au sanctuaire de Haemi, et Messe de clôture de la 6e Journée de la Jeunesse asiatique.
• Lundi 18 août : rencontre avec les chefs religieux de Corée, Messe pour la réconciliation à Séoul, et départ pour Rome.
Source : InfoCatho.be