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  • 8 Mai : Méditation

    « La Très Sainte Vierge est Reine parce que Jésus est Roi, et elle n'est Reine que dans et par le Christ-Roi. Mais Reine, elle l'est totalement, disposant du pouvoir royal au ciel comme le Christ en dispose. Avec lui, elle gouverne l'Eglise et l'ordonne à sa fin ultime, disposant des grâces divines qu'elle a acquises avec lui au Calvaire, et les distribuant selon le bien des âmes et selon l'ordre général du Corps Mystique.
    Sa sainteté personnelle la met si haut au-dessus de tous les Saints qu'elle les domine par sa plénitude de grâce comme par son rang de Mère et d'Epouse du Christ.
    Tous les Saints lui doivent leur sainteté, après qu'ils la doivent au Christ, et tous les Anges la reconnaissent pour Reine. Qu'on nous permette de citer un texte de saint Bernardin de Sienne qui résume admirablement cette doctrine :
    "Comme toute la valeur divine, tout l'être, la puissance, la science et le vouloir divins se trouvaient renfermés dans le sein de la Vierge, je ne crains pas de dire que celle-ci a une certaine juridiction sur l'expansion de toutes les grâces... La Mère de Dieu obtint ce droit d'être appelée Reine de miséricorde. Et, parce que telle est la Mère du Fils de Dieu qui produit le Saint-Esprit, tous les dons, toutes les vertus et toutes les grâces de celui-ci sont distribués par ses mains à qui elle veut, quand elle veut, comme elle veut et autant qu'elle veut." (Sermo in Nativ. c. VIII)
    Le bienheureux Grignion de Montfort a repris à son compte cette affirmation étonnante :
    "Dieu le Saint-Esprit a communiqué à Marie, sa fidèle Epouse, ses dons ineffables et il l'a choisie pour la dispensatrice de tout ce qu'il possède, en sorte qu'elle distribue à qui elle veut, autant qu'elle veut, comme elle veut et quand elle veut, tous ses dons et ses grâces et il ne se donne aucun don céleste aux hommes qu'il ne passe par ses mains virginales. Car telle est la volonté de Dieu que nous ayons tout par Marie." (Traité n°25) »

    P. Paul Philippe o.p., La Très Sainte Vierge et le Sacerdoce, Editions du Cerf, Paris, 1947.

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  • 8 mai : Sanctoral

    Saint Désiré, Chancelier royal et évêque de Bourges (+ 550)


    Au calendrier traditionnel :

    De la férie - Et avant 1960 :
    Apparition de Saint Michel Archange au Mont Gargan (492)

    La fête de l’apparition de Saint Michel Archange sur le Mont Gargan, dans les Pouilles, le 8 mai 492 est l’une des fêtes qui furent supprimées en 1960 (trois en quelques jours, avec l’Invention de la Sainte Croix, le 3 mai, et Saint Jean devant la Porte latine, le 6).
    Il s’agit de la première apparition (en Occident) de Saint Michel. Quand l’Archange apparaîtra à Saint Aubert, évêque d’Avranches, il lui dira qu’il veut être honoré sur le Mont Tombe (actuel Mont Saint-Michel) comme il l’est au Mont Gargan.

    « Je suis heureux d'être parmi vous à l'ombre de ce sanctuaire de l'Archange Saint Michel, qui, depuis quinze siècles de pèlerinage, et un point de référence pour ceux qui cherchent Dieu et souhaitent se mettre à la suite du Christ, par qui "ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, et Dominations" (Col. 1, 16.).
    [...]
    À ce stade, comme l'a fait dans le passé un si grand nombre de mes prédécesseurs à la chaire de Pierre, je suis venu pour profiter un moment de l'atmosphère propre à ce sanctuaire, fait de silence, de prière et de pénitence ; je suis venu pour vénérer et invoquer Saint Michel Archange, pour protéger et défendre la Sainte Eglise, à un moment où il est difficile de faire un témoignage chrétien authentique sans compromis et sans accomodations... »


    Jean-Paul II, extrait du Discours à la population de Monte Sant'Angelo (Foggia), Dimanche 24 mai 1987.

  • 7 mai : Discours de Benoît XVI aux nouveaux Gardes Suisses

    Benoît XVI a reçu ce lundi matin les 26 nouveaux Gardes Suisses qui ont prêté serment ce dimanche, ainsi que leurs familles.

    « Pour donner de l’amour aux frères, il est nécessaire de le puiser à la fournaise de la charité divine, grâce à des moments prolongés de prière, à l’écoute constante de la Parole de Dieu, et à une existence toute centrée sur le mystère de l’Eucharistie.
    Le secret de l’efficacité de votre travail ici au Vatican, comme aussi de chacun de vos projets est, par conséquent, la référence constante au Christ. [...] Je rends grâce à Dieu, source de tout bien, pour les divers dons et les missions variées qu’Il vous confie, et je prie pour que vous... qui commencez votre service, vous puissiez répondre pleinement à l’appel du Christ en le suivant avec une fidèle générosité. »

    A écouter sur Radio Vatican.
    L'intégralité des discours en allemand, français et italien sur le site internet du Vatican.

  • 7 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Seigneur promet à juste titre que l'Esprit "vous enseignera tout". Car si cet Esprit ne touche pas le coeur de ceux qui écoutent, vaine est la parole de ceux qui enseignent. Que personne n'attribue donc à celui qui enseigne ce que la bouche de cet enseignant lui fait comprendre : s'il n'y a pas quelqu'un pour nous enseigner au-dedans, la langue de l'enseignant travaille dans le vide.

    Tous ici, vous entendez ma voix de la même manière ; et cependant vous ne saisissez pas de la même façon ce que vous entendez... C'est-à-dire que la voix n'instruit pas si l'âme ne reçoit pas l'onction de l'Esprit. La parole du prédicateur est vaine si elle n'est pas capable d'allumer le feu de l'amour dans les coeurs. Les disciples qui disaient : "Notre coeur n'était-il pas brûlant en nous tandis qu'il nous parlait en chemin, et qu'il nous expliquait les Écritures ?" (Lc 24,32), avaient reçu ce feu de la bouche même de la Vérité. Lorsqu'on entend une telle parole, le coeur s'échauffe, sa torpeur froide le quitte, l'esprit ne connaît plus de repos et se prend à désirer les biens du Royaume des cieux. L'amour véritable qui le remplit lui arrache des larmes... Comme il est heureux d'entendre cet enseignement qui vient d'en-haut et ces commandements qui deviennent en nous comme une torche qui nous enflamme...de l'amour intérieur. La parole parvient à notre oreille, et notre esprit transformé se consume d'une douce flamme intérieure. »

    Saint Grégoire le Grand (v.540-604), Homélies sur les Evangiles, n°30, 3.5 (Trad. Le Barroux)

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 7ème jour

    Septième jour : La prière du matin

    Chacune de nos journées doit être, dès son commencement, consacrée à Dieu par la prière. Il ne suffit pas, pour accomplir ce premier devoir, de réciter mollement et sans attention quelques formules apprises par cœur. La prière est une élévation de l’âme vers Dieu : il faut que le chrétien Lui parle avec la confiance d’un enfant qui s’adresse à son père, Lui expose ses besoins, Lui dise ses inquiétudes, sollicite le pardon de ses fautes, le remercie des dons qu’il en a reçus. Lorsque chaque matin nous récitons le Pater dont Jésus Lui-même nous a donné le texte, que notre cœur suive les paroles prononcées par nos lèvres. Tout ce que nous avons à demander au Seigneur y est merveilleusement résumé. Ne terminons point ce pieux exercice sans appeler sur nous la maternelle protection de Marie. Avec quelle ferveur, avec quel recueillement ne se livrait-Elle point chaque jour à la prière ! Quel respect dans son maintien, quelle ferveur dans son cœur ! Oh ! si nous pouvions prier comme Elle, que nous serions heureux !

    Exemple. – Le saint curé d’Ars parlait souvent avec un sentiment de reconnaissance très affectueux des constants efforts de sa mère pour faire de ses enfants de vrais chrétiens en élevant dès leur jeune âge leur cœur et leur esprit vers Dieu. A peine commençaient-ils à bégayer que déjà elle leur apprenait à joindre leurs petites mains et à prononcer les noms de Jésus et de Marie. Elle les éveillait elle-même et sa première occupation était de leur faire faire la prière du matin. Elle leur montrait combien il était essentiel de consacrer chaque jour sa première action à Dieu auquel nous devons la vie et tout ce que nous possédons. Jean conserva le souvenir de cet exercice du matin jusque dans un âge très avancé. Un ecclésiastique qui l’entendait un jour en parler avec émotion lui dit :
    Que vous êtes heureux d’avoir ressenti si jeune ce puissant attrait pour la prière.
    Après Dieu, lui répondit l’abbé Vianney, ce fut l’œuvre de ma mère ; elle était si bonne et si pieuse.

    Prière de Saint Athanase. – Ô Très Sainte Vierge, écoutez nos prières, distribuez-nous les dons de vos richesses, et donnez-nous part à l’abondance de vos grâces. Le Seigneur est avec vous : priez pour nous, ô Mère de Dieu, notre Puissante Reine et notre Auguste Souveraine. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je ne manquerai jamais de faire ma prière du matin.
    Mère du Sauveur, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Nicolas Gombert : Regina Coeli - Antiphonaire marial pour 12 voix


  • 7 mai : Méditation

    « Le Seigneur cherche pour lui un ouvrier, c'est pourquoi il lance cet appel à la foule. Il dit encore :
    "Qui veut la vie ? Qui désire le bonheur ?" (Psaume 33, 13).
    Si tu entends cet appel et si tu réponds : "Moi", Dieu te dit :
    "Est-ce que tu veux la vraie vie, la vie avec Dieu pour toujours ? Alors, empêche ta langue de dire des paroles méchantes, interdis à ta bouche de mentir. Tourne le dos au mal et fais le bien. Cherche la paix et poursuis-la toujours" (Psaume 33, 14-15).
    Quand vous aurez fait cela, mes yeux vous regarderont, mes oreilles écouteront vos prières. Avant que vous m'appeliez, je dirai : "Me voici !" (Psaume 33, 16 ; Isaïe 58, 9 ; 65, 24).
    Frères bien-aimés, qu'elle est douce cette voix du Seigneur qui nous invite !
    Voyez : dans sa tendresse, le Seigneur nous montre le chemin de la vie (Psaume 15, 10). »

    Prologue de la Règle de Saint Benoît (14-20), Trad. Sancta Regula.

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  • 7 mai : Sanctoral

    Sainte Gisèle, épouse de Saint Étienne de Hongrie

    mère de Saint Émeric (+ 1060)

    Saint Augustin Roscelli, prêtre
    (1818-1902)

    fondateur des Soeurs de l'Immaculée
    canonisé le 10 juin 2001

    Sainte Rose Venerini (1656-1728)
    canonisée le 15 juin 2006

    Sainte Flavia Domitilla, martyre (Ier siècle)

     

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Stanislas, évêque et martyr (+ 1079)

     

  • 6 mai : Regina Caeli de ce dimanche

    « Chacun de nous est comme un sarment, qui vit seulement s’il fait grandir chaque jour dans la prière, dans la participation aux sacrements, dans la charité, son union avec le Seigneur. Et qui aime Jésus, la vraie vigne, produit des fruits de foi pour une récolte spirituelle abondante. Supplions la Mère de Dieu afin que nous restions solidement greffés en Jésus, et que chacune de nos actions ait en lui son commencement et en lui son accomplissement. »

    Benoît XVI

    Texte intégral (et vidéo) sur le site internet du Vatican

  • 6 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "De même a que la branche ne peut porter de fruit par elle-même, si elle ne demeure unie à la a vigne ; ainsi en sera-t-il de vous, si vous ne restez pas en moi". Grande recommandation de la grâce, mes frères, qui instruit le coeur des humbles et ferme la bouche des superbes. Voilà ce à quoi doivent répondre, s'ils l'osent, ceux qui, ignorant la justice de Dieu et voulant établir leur propre justice, ne sont pas soumis à celle de Dieu (Rom X,3). Voilà ce à quoi doivent répondre ceux qui se plaisent à eux-mêmes et qui pensent pouvoir faire le bien sans le secours de Dieu. Ne résistent-ils pas à une pareille vérité, ces hommes à l'esprit corrompu, réprouvés dans leur foi (II Tim III,8), qui parlent et réprouvent d'après leur iniquité, et qui disent : C'est Dieu qui a fait de nous des hommes ; mais c'est à nous-mêmes que nous devons d'être justes ? Que dites-vous, vous qui vous trompez vous-mêmes ? vous n'affirmez pas le libre arbitre, mais vous le précipitez du faîte où veut l'élever votre vaine présomption, jusqu'au fond de l'abîme. Votre parole est que l'homme fait le bien par lui-même : voilà la montagne au sommet de laquelle vous porte votre orgueil. Mais la vérité vous contredit en ces termes : "La branche ne peut porter de fruit par elle-même, si elle ne demeure unie à la vigne". Allez maintenant par vos sentiers raboteux, et, sans vous laisser arrêter par rien, laissez-vous emporter par votre vain bavardage. Voilà le vide de votre présomption. Mais voyez ce qui vous attend, et s'il vous reste encore un peu de sens, vous en serez saisis d'horreur. Celui qui pense porter du fruit de lui-même, n'est pas uni à la vigne. Celui qui n'est pas uni à la vigne, n'est pas uni à Jésus-Christ ; celui qui n'est pas uni à Jésus-Christ n'est pas chrétien. Voilà la profondeur de l'abîme où vous tombez.

    Mais considérez encore ce que la vérité ajoute ensuite : "Je suis la vigne, vous êtes les branches. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits, parce que sans moi vous ne pouvez rien faire". Il veut nous empêcher de croire que, d'elle-même, la branche peut au moins porter quelque petit fruit ; aussi, après avoir dit "Celui-là porte beaucoup de fruit", il n'ajoute pas : sans moi vous ne pouvez faire que peu de chose, mais il dit : "Vous ne pouvez rien faire". Donc on ne peut faire ni peu ni beaucoup sans celui sans lequel on ne peut rien faire. Bien que la branche n'ait porté que peu de fruit, le vigneron l'émonde afin qu'elle en porte davantage ; mais si elle ne demeure pas unie à la vigne, et si elle ne tire pas sa vie de la racine, elle ne pourra jamais porter de fruit, si petit qu'il soit. »

    Saint Augustin, Commentaire sur l'Evangile de Jean, Traité 81 (2-3), In Œuvres complètes de Saint Augustin (Tomes XI), Bar-Le-Duc, 1864.

    Oeuvres complètes de Saint Augustin ici

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 6ème jour

    Sixième jour : Comment devons-nous servir Dieu ?

    Dieu est notre Roi, nous sommes ses sujets ; il est notre Maître, disions-nous hier, et nous sommes ses serviteurs. Ce n’est pas assez de le reconnaître, il faut lui prouver combien nous nous estimons heureux d’être sous son empire et sa domination. Il pourrait exiger de nous de grands services, d’austères pénitences, de vives souffrances, notre vie même, comme Il l’a fait pour les martyrs ; Il se montre à notre égard moins rigoureux ; ce qu’Il veut, c’est que nous fassions pour Lui les actions ordinaires qui remplissent chacune de nos journées, que nous nous sanctifiions par l’accomplissement des devoirs de notre état. Tout Lui offrir, tout accepter de sa main, ne chercher jamais que sa volonté, que son bon plaisir, telle est la voie dans laquelle doit marcher le chrétien, suivant en cela les exemples admirables de notre Mère du Ciel, qui, Elle aussi, a prié, travaillé, conversé avec ses semblables, réparé ses forces, en prenant de la nourriture et du repos ; mais ces actions si communes et si ordinaires, Elle les a relevées, rendues nobles en les accomplissant toujours pour plaire au Seigneur.

    Exemple. – C’est ainsi que la pieuse Armelle Nicolas avait continuellement Dieu en vue : « Depuis le matin jusqu’au soir, dit-elle, je n’avais d’autre objet en ma pensée. Dès mon réveil, je me jetais entre les bras du Sauveur comme un enfant entre ceux de son père ; je me levais pur le servir et travailler à lui plaire. Souvent je n’avais pas le loisir de réciter une courte prière dans toute la journée ; mais mon cœur était aussi satisfait de travailler pour Dieu que de prier, parce qu’Il m’avait appris que tout ce qui est fait pour son amour est une véritable oraison. En m’habillant, je me tenais toujours en son adorable présence, et j’aimais à penser que c’était son amour qui me fournissait de quoi me vêtir. Si je prenais mes repas, il me semblait que chaque morceau m’était présenté par sa divine Providence et que Lui-même prenait soin de me nourrir. Quand les hommes me persécutaient par leurs paroles et leurs mauvais traitements, et le démon par ses tentations et ses vains artifices, je m’adressais aussitôt à Dieu, qui ne manquait point de me consoler. »

    Prière de Saint Bernard. – Ô Marie, c’est avec justice que toutes les créatures Vous invoquent, parce qu’en Vous et par Vous la main du Tout-Puissant a comme créé de nouveau ce qu’elle avait déjà créé. Recevez donc le peu que j’ai à offrir à Dieu. Offrez-le lui Vous-même, afin qu’il ne soit pas refusé. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je m’efforcerai de faire chacune de mes actions en vue de plaire à Dieu.
    Ô Marie, modèle des chrétiens, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Mozart - "Sancta Maria, mater Dei", KV 273

    Direction : Bertrand de Billy
    Choeur : Wiener Sängerknaben, Chorus Viennensis
    Orchestre : Radio-Symphonieorchester Wien

     

    Sancta Maria, mater dei,
    Ego omniatibi debeo.
    Sancta mater Dei
    Ego omniatibi debeo,
    sed ab hac hora singulariter,
    sed ab hac hora singulariter
    me tuis servitiis devoveo,
    singulariter devoveo,

    te patronam,
    te sospitatricem,
    patronam eligo,
    te sospiratricem,
    te patronam,
    sospitatricem eligo,
    te te patronam eligo,
    te, te sospitatricem eligo.

    Tüs hönor, hönor et cütus
    aeternum mihicordi füerit,
    aeternum mihicordi füerit,
    quem ego numquam,
    numquam deseram,
    quen ego numquam,
    numquam deseram,
    neque ab aliis
    mihi subditis verbo,
    verbo factoque violari patiar.

    Sancta Maria,
    tu, tu pia me pedibus tuis
    advolutum recipe,
    in vita protege, in vita protege,
    in mortis discrimine defende,
    tu, tu pia me pedibus tuis
    advolutum, advolutum recite
    in vita protege, in vita protege,
    in mortis discrimine defende.

    Amen, amen, amen, amen, amen,
    amen, amen, amen, amen, amen,
    amen, amen, amen.

  • 6 mai : Méditation

    « Puisque le Verbe a dit : "Ceci est mon corps", soyons persuadés de la vérité de ses paroles, soumettons-y notre croyance, regardons-le dans ce Sacrement avec les yeux de l’esprit. Car Jésus-Christ ne nous y a rien donné de sensible, mais ce qu’il nous y a donné sous des objets sensibles , est élevé au-dessus des sens, et ne se voit que par l’esprit. Il en est ainsi dans le baptême, où, par l’entremise d’une chose terrestre et sensible qui est l’eau, nous recevons un don spirituel, savoir : la régénération et le renouvellement de nos âmes. Si vous n’aviez point de corps, il n’y aurait rien de corporel dans les dons que Dieu vous fait : mais parce que votre âme est jointe à un corps, Il vous communique des dons spirituels sous des choses sensibles et corporelles.

    Combien y en a-t-il maintenant qui disent : Je voudrais bien voir Notre-Seigneur revêtu de ce même corps dans lequel il a vécu sur la terre. Je serais ravi de voir son visage, toute la figure de son corps, ses habits et jusqu’à sa chaussure. Et moi je vous dis que c’est Lui-même que vous voyez ; que c’est Lui-même que vous touchez, que c’est Lui-même que vous mangez. Vous désirez de voir ses habits, et le voici Lui-même qui vous permet, non-seulement de le voir, mais encore de le toucher, de le manger, et de le recevoir au dedans de vous.
    Mais que personne ne s’approche de cette table sacrée avec dégoût, avec négligence, et avec froideur. Que tous s’en approchent avec avidité, avec ferveur et avec amour. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélies sur l'Evangile de Matthieu, n°82, in "Oeuvres complètes" (Tome VIII), Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1864.

    Les oeuvres complètes de Saint Jean Chrysostome sont disponibles en lecture et téléchargement ici

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  • 6 mai : 5ème Dimanche de Pâques

    Au calendrier traditionnel :

    4ème Dimanche après Pâques


    En ce jour d'élections présidentielles en France, notons que l'Eglise fête le 6 mai Sainte Prudence.

    Sainte Prudence était au XVème siècle religieuse dans l’Ordre de saint Augustin. Originaire de Milan, elle vécut le don de sa vie à Dieu dans le silence et le service, en son couvent de Côme, au bord du lac du même nom, en Italie du Nord. Elle termine sa tâche de louange le 6 mai 1492.

    En latin, Prudence signifie « sagesse, prévoyance » ....

     

  • 5 mai : discours de Benoît XVI aux Ambassadeurs, hier 4 mai 2012

    S'adressant aux ambassadeurs d'Éthiopie, de Malaisie, d'Irlande, de Fidji et d'Arménie, le Saint Père a déclaré :

    « Pour renforcer l’assise humaine de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère : celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal ainsi que le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun. Il rend aisé l’adhésion à des courants d’idées à la mode, en évitant l’effort nécessaire de réflexion et de critique. Et bien des jeunes en quête d’idéal, se tournent vers des paradis artificiels qui les détruisent. Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort. Même dépourvu de grandes ressources matérielles, il est possible d’être heureux. Vivre simplement en harmonie avec ce à quoi l’on croit, doit demeurer possible, et le devenir toujours plus. J’encourage tous les efforts entrepris, particulièrement auprès des familles [...]
    Les États ont le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 5 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Je suis impudent et téméraire, ô mon secours et mon soutien de toujours, toi qui jamais ne te lasses ! Vois, c'est l'amour de ton amour qui me pousse à chercher ta face. Toi, tu me vois ; et moi, je ne puis te voir ; mais tu m'as donné le désir de toi, et de tout ce qui peut te plaire en moi. Et tu pardonnes tout de suite à cet aveugle qui court vers toi ; tu lui donnes la main dès que tu le vois trébucher.

    Mais voici que, tout au fond de mon âme, la voix de ton témoignage se fait entendre et répond à mon désir. Elle gronde, elle secoue tout ce qui est au-dedans de moi, et mes yeux intérieurs sont aveuglés par l'éclat fulgurant de ta vérité. Elle me rappelle que l'homme ne peut te voir et vivre encore (Ex 33,20). Pour moi, abîmé dans le péché, je n'ai pas réussi jusqu'à ce jour à mourir à moi-même afin de vivre uniquement pour toi (2Co 5,15). Cependant, selon ta parole et par ta grâce, je reste là, en attente, sur le rocher de ma foi, en ce lieu qui est vraiment proche de toi (Ex 33,21). Appuyé sur cette foi, je prends patience, autant qu'il m'est possible, en attendant ; et j'embrasse ta droite qui m'enserre et me garde (Sg 5,16).

    Parfois, lorsque je contemple et m'applique à voir - de dos (Ex 33,23) - celui qui me voit, à voir l'humilité de la vie humaine du Christ ton Fils, je m'arrête pour contempler… Le peu que j'ai pu sentir et percevoir de lui a attisé la flamme de mon désir intérieur. A peine je patiente, attendant que tu retires enfin ta main (Ex 33,22), et que tu répandes en moi ta grâce qui illumine pour que, selon la réponse de ta vérité, mort à moi-même et vivant pour toi, je commence à contempler à découvert ton visage. »

    Guillaume de Saint-Thierry (vers 1085-1148), La contemplation de Dieu, 2-3 (SC n°61).

  • Monastère de Valaam - Choeur d'hommes. "Agni Parthene" : Vierge pure


  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 5ème jour

    Cinquième jour : Dieu est notre Maître

    Plus la Très Sainte Vierge avançait dans la connaissance de Dieu, plus Elle l’aimait. Comment, en effet, pourrait-on ne pas donner toutes les affections de son cœur à Celui qui réunit toutes les grandeurs, toutes les beautés, toutes les perfections dont les créatures que nous admirons le plus ici-bas ne sont que comme un pâle reflet ? S’il est encore des hommes qui n’aiment pas le Seigneur, qui ne pensent pas à Lui, dont les âmes ne s’élèvent point vers Lui, c’est qu’Il leur est inconnu. Ces malheureux ne savent pas que ce Dieu tout-puissant, le Créateur de l’univers, le Roi des rois, les a aimés le premier et d’un si grand amour, que pour les racheter de la damnation éternelle, le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité a voulu descendre du Ciel, naître dans une étable et mourir sur la croix. Oh ! ne sentons-nous pas que notre cœur est ému en considérant tant de marques d’amour ? Comprenons combien nous serions ingrats si nous n’aimions pas Dieu de toutes les forces de notre âme, plus qu’aucune des choses créées, plus que nous-mêmes, et si nous n’étions pas disposés à tout sacrifier pour son amour.

    Exemple. – Un jour que le saint curé d’Ars entendait les oiseaux chanter, il se prit à dire en soupirant : « Pauvres petits oiseaux, vous avez été créés pour chanter et vous chantez. L’homme a été créé pour aimer Dieu et il ne l’aime pas. Cependant le seul bonheur que nous ayons sur la terre, c’est d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime. Etre aimé de Dieu, être uni à Dieu, vivre en la présence de Dieu, vivre pour Dieu, oh ! quelle belle vie… »

    Prière de Saint Bernard. – Ô notre puissante Souveraine, parlez pour nous à notre Seigneur Jésus-Christ ; qui peut mieux le faire que Vous, qui avez joui si intimement de ses entretiens sur la terre ? Demandez pour nous un grand amour de Dieu, la persévérance dans sa sainte grâce et le bonheur de mourir dans son amitié. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je dirai souvent à Dieu que je l’aime et je chercherai à le lui prouver par ma conduite.
    Mère du Sauveur, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 5 mai : Méditation

    « La plus infinie louange à l’Immaculée exigerait pour être dignement exprimée un coeur plus limpide que le mien, une plume plus habile et expérimentée que la mienne. Et c’est pourtant d’Elle que je veux parler, quand bien même mes faibles balbutiements seront indignes d’Elle. Mais certaine néanmoins qu’Elle les agréera et les accueillera dans son Coeur de Maman, parce que vous êtes toute bonne, ô Marie, et parce que je vous aime et que vous êtes ma Mère.

    Arrière donc les grands mots, les belles phrases, les livres savants ! Moi, toute seule dans mon coeur d’enfant, je veux me recueillir pour contempler, non une image, mais la plus vivante et la plus splendide réalité qui, descendue du Ciel, s’est accomplie dans le cadre mystérieusement grand et pauvre de la Palestine. Cette réalité, c’est toute la genèse extérieure de l’Esprit Saint. »

    Marthe Robin (1902-1981), in Prends ma vie, Seigneur du P. Peyret, Desclée De Brouwer, Paris, 1985.

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  • 5 mai : Sanctoral

    Saint Ange, carme, prêtre et martyr (1185-1225)

    Saint Antonin, Archevêque de Florence (1389-1459)


    Au calendrier traditionnel :

    Saint Pie V, Pape et confesseur (+ 572)