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  • 30 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "En vérité, en vérité, je vous le déclare : je suis la porte des brebis". Il vient d’ouvrir la porte qu’il nous avait montrée fermée. Il est lui-même cette porte. Nous le reconnaissons. Entrons donc, ou réjouissons-nous d’être déjà entrés. "Tous ceux qui sont venus sont des voleurs et des brigands". Seigneur, que veulent dire ces paroles : "Tous ceux qui sont venus ?" Eh quoi ! n’êtes-vous pas venu vous-même ? Veuillez donc me comprendre. En disant : "Tous ceux qui sont venus, sont des voleurs et des brigands", j’ai évidemment sous-entendu en dehors de moi. Reportons-nous donc en arrière. Avant la venue du Sauveur, les Prophètes ont paru ; étaient-ils des voleurs et des brigands ? Non, car, au lieu d’être en dehors de lui, ils étaient avec lui. Il avait envoyé devant lui des hérauts, mais il tenait en ses mains le coeur de ces émissaires divins...

    "Je suis, dit-il, la voie, la vérité et la vie (Jn XIV, 6)". S’il est la vérité, les Prophètes sont donc venus avec lui, puisqu’ils ont dit la vérité. Tous ceux qui sont venus en dehors de lui sont, par conséquent, "des voleurs et des brigands" ; ils sont venus pour voler et faire mourir. "Mais les brebis ne les ont point entendus".... Avant que Notre-Seigneur Jésus-Christ vint sur la terre et s’humiliât jusqu’à se faire homme, il y eut des justes pour croire qu’il viendrait, comme nous croyons qu’il est déjà venu. Les temps ont été divers, mais la foi a toujours été la même... La même croyance unit et ceux qui ont cru à sa venue future, et ceux qui le croient venu. Nous voyons que les uns et les autres sont tous entrés, quoique à des époques différentes, par la porte de la foi, c’est-à-dire par le Christ... Tous ceux donc qui, dans les temps antérieurs au Christ, ont ajouté foi aux prédictions d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, des autres patriarches et des autres Prophètes qui annonçaient le Christ, ceux-là en étaient les brebis. »

    Saint Augustin (354-430), 45e Traité sur Saint Jean, in Œuvres complètes de Saint Augustin (Tome X), Bar-Le-Duc, 1864.

    Oeuvres complètes de Saint Augustin ici.

  • L'Alleluia du Messie de Haëndel (1685-1759)


    Par l'Escolania de Montserrat (Espagne)

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour le mois de mai

    Universelle :
    « Pour que soient promues dans la société des initiatives qui défendent et renforcent le rôle de la famille. »

    Missionnaire :
    « Pour que Marie, Reine du monde et Etoile de l’évangélisation, accompagne tous les missionnaires dans l’annonce de son Fils Jésus. »

    Commentaire par l'Agence Fides

  • 30 avril : Méditation

    « Aimez prier. Souvent dans la journée, essayez de ressentir le besoin de prier, et alors donnez-vous la peine de prier. La prière agrandit le coeur au point où il pourra contenir le don que Dieu nous fait de lui-même. "Demandez, cherchez" (Lc 11,9) et votre coeur s'élargira assez pour le recevoir.

    La prière suivante, extraite du livre de prières de notre communauté, est choisie parmi celles que nous récitons chaque jour. Puisse-t-elle vous aider...

    "Devenons tous des branches authentiques et riches en grappes de la vigne de Jésus, en l'accueillant dans nos vies comme il lui plaira d'y venir :
    en tant que Vérité – pour la dire ;
    en tant que Vie – pour la vivre ;
    en tant que Lumière – pour éclairer ;
    en tant qu'Amour – pour être aimé ;
    en tant que Chemin – pour le parcourir ;
    en tant que Joie – pour la donner ;
    en tant que Paix – pour la répandre ;
    en tant que Sacrifice – pour l'offrir,
    dans nos familles et tout autour de nous." »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Un Chemin tout simple, Paris, Plon/Mame, 1995.

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  • 30 avril : Sanctoral

    Saint Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre (1786-1842)
    fondateur de la Piccola Casa de Turin

    Saint Pie V, Pape (1504-1572)
    (fêté le 5 mai au calendrier traditionnel)

    Et la Bienheureuse Marie de l'Incarnation, veuve, Ursuline (1599-1672)

    Au calendrier traditionnel :

    Sainte Catherine de Sienne, vierge (patronne de l'Italie + 1380)

  • 29 avril : Regina Caeli de ce dimanche

    « Le Seigneur appelle toujours, mais très souvent, nous n’écoutons pas. Nous sommes distraits par beaucoup de choses, par d’autres voix plus superficielles ; et nous avons peur d’écouter la voix du Seigneur parce que nous pensons qu’elle pourrait nous ôter notre liberté. En réalité, chacun de nous est le fruit de l’amour : l’amour de nos parents, certainement mais, plus profondément, l’amour de Dieu. La Bible dit en effet : "Même si ta mère ne voulait pas de toi, moi, je te veux, parce que je te connais et je t’aime" (cf. Is 49, 15). Lorsque je prends conscience de cela, ma vie change : elle devient une réponse à cet amour, plus grand que tout autre amour, et c’est ainsi que se réalise pleinement ma liberté. »

    Benoît XVI

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 29 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    «  Ces paroles du Sauveur : "Je vous reverrai et votre coeur se réjouira et cette joie, personne ne pourra vous l'enlever" ne doivent pas être rapportées à ce temps où, après sa résurrection, il s'est montré à ses disciples dans sa chair et leur a dit de le toucher, mais à cet autre temps dont il avait déjà dit : "Celui qui m'aime, mon Père l'aimera et je me manifesterai à lui" (Jn 14,21). Cette vision n'est pas pour cette vie, mais pour celle du monde à venir. Elle n'est pas pour un temps, mais n'aura jamais de fin. "La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus Christ" (Jn 17,3). De cette vision et connaissance, l'apôtre Paul dit : "Nous voyons maintenant dans un miroir et en énigme, alors nous le verrons face à face. Je ne connais maintenant qu'en partie, alors je connaîtrai comme je suis connu" (1Co 13,12).

    Ce fruit de son labeur, l'Église l'enfante maintenant dans le désir, alors elle l'enfantera dans la vision ; maintenant elle l'enfante dans la peine, alors elle l'enfantera dans la joie ; maintenant elle l'enfante dans la supplication, alors elle l'enfantera dans la louange. Ce fruit sera sans fin, car rien ne saurait nous combler sinon ce qui est infini. C'est ce qui faisait dire à Philippe : "Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit" (Jn 14,8). »

    Saint Augustin (354-430), Sermons sur Saint Jean, n°101 (trad. Bouchet, Lectionnaire)

    Les Oeuvres complètes de Saint Augustin sont disponibles ici.

  • Valse des Fleurs de Tchaïkovski


    N.B. : Le samedi 5 mai à Paris : opéra de Tchaïkovsky en l'honneur de Jeanne d'Arc.

    A partir de 16h00, à l'Espace Bernanos (4 rue du Havre 75009 Paris)

    Prévente des billets et renseignements : jeannedarc2012@yahoo.fr

  • 29 avril : Méditation

    « Comme Jésus nous parle avec tendresse lorsqu'il s'offre aux siens dans la Sainte Communion : "Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui". Qu'est-ce que mon Jésus pourrait me donner de plus que sa chair en nourriture ? Non, Dieu ne pourrait pas faire plus, ni me montrer un plus grand amour.

    La Sainte Communion, comme le mot lui-même l'implique, est l'union intime de Jésus avec notre âme et notre corps. Si nous voulons avoir la vie et la posséder de façon plus abondante, nous devons vivre de la chair de notre Seigneur. Les saints l'ont tellement bien compris qu'ils pouvaient passer des heures en préparation et plus encore en action de grâce. Qui pourrait expliquer cela ? "Quelle profondeur de richesse dans la sagesse et la science de Dieu ! Comme ses jugements sont incompréhensibles, s'exclamait Paul, comme ses chemins sont impénétrables, car qui connaît l'Esprit du Seigneur ?" (Rm 11,33-34).

    Lorsque vous accueillez le Christ dans votre coeur après le partage du Pain Vivant, souvenez-vous de ce que Notre-Dame a dû ressentir alors que le Saint Esprit l'enveloppait de son ombre et qu'elle, qui était pleine de grâce, a reçu le Corps du Christ (Lc 1,26s). L'Esprit était si fort en elle qu'immédiatement "elle se leva en hâte" (v. 39) pour aller et servir. »

    Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Jésus, celui qu'on invoque, Nlle Cité, 1988.

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  • 29 avril : Béatifications en France et en Italie

    Ce dimanche, béatification du Père Pierre-Adrien Toulorge,

    guillotiné à Coutances le 13 octobre 1793.

    A lire et écouter sur Radio Vatican


    Chant interprété en conclusion de l'annonce de la béatification :

    Laudate Dominum, laudate Dominum, omnes gentes, Alléluia ! (bis)

    Louez le Seigneur, tous les peuples !
    Fêtez-le tous les pays, Alléluia !
    Son amour envers nous s'est montré le plus plus fort,
    Eternelle est sa fidélité, Alléluia !
    Dieu monte parmi l'acclamation,
    Le Seigneur aux éclats du cor.
    Sonnez pour notre Dieu, sonnez.
    Sonnez pour notre Roi, sonnez !

    Acclamez, acclamez Dieu toute la terre,
    Chantez à la gloire de son nom, en disant :
    "Toute la terre se prosterne devant toi,
    Elle chante pour toi, elle chante ton nom".
    Peuples bénissez notre Dieu !
    Donnez une voix à sa louange.
    Car il rend notre âme à la vie,
    Il préserve nos pieds du faux pas, Alléluia !
    Louez Dieu, louez Dieu dans son temple saint,
    Louez-le au ciel de sa puissance ;
    Louez-le pour ses actions éclatantes,
    Louez-le, louez-le selon sa grandeur !

    Alléluia, Alléluia !
    Que tout être vivant chante louange Seigneur !
    Alléluia, Alléluia !
    Amen, Amen, Amen !

     

    Et béatification de Giuseppe Toniolo, modèle de sainteté laïque,
    apôtre de l'encyclique Rerum novarum du Pape Léon XIII et initiateur des Semaines sociales en Italie.


    A lire et écouter de même sur Radio Vatican

  • 29 avril : 4ème Dimanche de Pâques

    Journée mondiale de prière pour les vocations

    « Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.

    Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu. Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu. »

    Benoît XVI, extrait du Message pour la XLIXe Journée mondiale de prière pour les vocations.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican

    notre dossier dédié aux vocations

    Au calendrier traditionnel :

    3ème Dimanche après Pâques

  • 28 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Nous lisons dans l'Évangile que le Sauveur ayant parlé un jour à ses disciples et leur ayant donné à entendre, sous le mystère de son corps, qu'il devait leur donner à manger, qu'ils auraient à partager ses souffrances, plusieurs d'entre eux s'écrièrent : "Cette parole est dure" (Jn. VI, 61), et cessèrent dès lors de marcher à sa suite. Les autres disciples interrogés par le Seigneur s'ils voulaient eux aussi s'éloigner de lui, répondirent : "Seigneur à qui irions-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle." Eh bien je vous le dis de même, mes frères, il est manifeste que, de nos jours encore, les paroles du Seigneur, sont esprit et vie, et que pour cela il en est qui le suivent, mais qu'il en est aussi à qui elles semblent dures et qui vont chercher ailleurs une misérable consolation. La sagesse élève la voix dans les places publiques et crie dans la voie large et spacieuse qui conduit à la mort afin d'en faire sortir tous ceux qui s'y sont engagés. "Il y a quarante ans, dit le Psalmiste, que je m'approche de cette race et que je lui dis : le coeur de ce peuple est toujours dans l'égarement" (Ps. XCIV, 10).
    Vous voyez donc bien, mes frères, quel avis salutaire nous donne le Prophète quand il nous dit : "Si aujourd'hui vous entendez sa voix, gardez-vous bien d'endurcir vos coeurs" (Ps. XCIV, 8). Ce sont à peu près les mêmes paroles chez le Prophète que celles que vous lisez dans l'Évangile. En effet, dans l'Évangile, le Seigneur nous dit : "Mes brebis entendent ma voix" (Jn. X, 27), et dans le Psaume, David dit : "Vous qui êtes son peuple", c'est-à-dire le peuple du Seigneur, "et ses brebis, si aujourd'hui vous entendez sa voix, gardez-vous bien d'endurcir vos coeurs" (Ps. CXIV, 7). »

    Saint Bernard, Sermons divers (Tome III), Cinquième sermon (sur Habacuc), in "Oeuvres complètes de Saint Bernard", Paris, Louis Vivès, 1866.

    Oeuvres complètes de Saint Bernard ici.

  • "Magnificat" (Choeur orthodoxe)


  • Hymne de la Rencontre mondiale des familles de Milan

    « Ta famille te rend grâce »
    Hymne de la Rencontre mondiale des familles de Milan

    (30 mai - 03 juin 2012)

    L'hymne liturgique officiel de la VIIème rencontre mondiale des familles, « Ta famille te rend grâce », a été écrit et mis en musique par le père Claudio Burgio, maestro Directeur de la Chapelle musicale de la cathédrale de Milan.
    Le premier couplet est une prière au Père : « Nous te prions Père de l’homme pour chaque famille que Tu nous donnes. Nous contemplons ta beauté dans chaque père et dans chaque mère ». Le refrain est une explosion de joie et gratitude au Seigneur : « Ta famille te rend grâce pour tous les dons reçus de Toi. Fête et travail, joie et peines, Tu es notre vie Seigneur Jésus ».
    Le deuxième couplet est une prière au Fils : « Nous te prions Seigneur Jésus-Christ. Tu es source de joie pour l’humanité. Nous te demandons pour chaque famille un juste travail et le pain ».
    L’Esprit saint est célébré dans la troisième partie : « Nous te prions Esprit Saint. Ton Eglise est notre guide pour toujours. Nous t’invoquons. Tu es notre paix, fête de vie, joie pleine ».
    Le couplet suivant aborde le thème de la famille dans l’épreuve : « Nous te prions, Toi qui, dans l’épreuve est notre secours, nous soutiens. Nous implorons auprès de Toi force et pardon pour tes enfants, Tu es un réconfort ».
    Enfin le dernier couplet est centré sur la famille au sens eschatologique du terme : l’image humaine de la famille est projetée vers le Royaume de Dieu. « Nous te prions, que ton règne vienne, la famille humaine t’attend déjà. En Toi nous attendons, Fils bien-aimé, Seigneur Glorieux, notre Pâques ».

    (Traduction d’Océane Le Gall - Source : Agence Zenit)

    Ecouter l’hymne

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    Télécharger le texte et la partition de l'hymne

  • 28 avril : ordinations prévues demain dimanche

    Benoît XVI présidera ce dimanche des ordinations presbytérales

    Le dimanche 29 avril, l'Eglise célèbre les vocations, "don de l'Amour de Dieu ". A Rome, le Pape présidera des ordinations presbytérales, à 9 heures, dans la Basilique Saint-Pierre. Au cours d’une concélébration eucharistique, Benoît XVI ordonnera des nouveaux prêtres, provenant des séminaires diocésains de Rome, dont un ancien magistrat, âgé de 42 ans et un ancien pilote, des italiens pour la plupart mais aussi un vietnamien, un ivoirien, et un colombien.

    Lire l'article en entier sur Radio Vatican.

  • 28 avril : Méditation - Prière

    Oraison à Marie

    « Je vous salue, Marie, Fille bien-aimée du Père Eternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Epouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon coeur et mon âme ! Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice. Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d'esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre.
    Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous apartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d'y anéantir tout ce qui déplait à Dieu, et d'y planter, d'y élever et d'y opérer tout ce qui vous plaira.
    Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de sa présence ; que l'incendie de la charité de votre coeur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu. Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s'il se peut, que je n'aie point d'autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n'aie point d'autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n'aie point d'autre coeur que le vôtre pour aimer Dieu d'un amour pur et d'un amour ardent comme vous.

    Je ne vous demande ni visions, ni révélations, ni goûts, ni plaisirs même spirituels. C'est à vous de voir clairement sans ténèbres ; c'est à vous de goûter pleinement, sans amertume ; c'est à vous de triompher glorieusement à la droite de votre Fils dans le ciel, sans aucune humiliation ; c'est à vous de commander absolument aux anges et aux hommes et aux démons, sans résistance, et enfin de disposer, selon votre volonté, de tous les biens de Dieu, sans aucune réserve.
    Voilà, divine Marie, la très bonne part que le Seigneur vous a donnée et qui ne vous sera jamais ôtée ; et ce qui me donne une grande joie. Pour ma part, ici-bas, je n'en veux point d'autre que celle que vous avez eue, savoir : de croire purement, sans rien goûter ni voir ; de souffrir joyeusement, sans consolation des créatures ; de mourir continuellement à moi-même sans relâche ; et de travailler fortement jusqu'à la mort, pour vous, sans aucun intérêt, comme le plus vil de vos esclaves. La seule grâce que je vous demande, par pure miséricorde, c'est que, tous les jours et moments de ma vie, je dise trois fois Amen : Ainsi soit-il, à tout ce que vous avez fait sur la terre, lorsque vous y viviez ; Ainsi soit-il, à tout de que vous faites à présent dans le ciel ; Ainsi soit-il, à tout ce que vous faites en mon âme, afin qu'il n'y ait que vous à glorifier pleinement Jésus en moi pendant le temps et l'éternité. Ainsi soit-il. »

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), Le Secret de Marie (68-69), in "Oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort", Editions du Seuil, Paris, 1966.

    Les oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort sont disponibles en lecture et téléchargement ici.

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  • 28 avril : Sanctoral

    Saint Pierre Chanel, Prêtre mariste, martyr (1803-1841)

    Sainte Jeanne Beretta Molla (1922-1962) - canonisée le 16 mai 2004

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, confesseur (1673-1716)

    N.B. : On célèbre la fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort le 28 avril dans les diocèses bretons.

    « Saint Louis-Marie contemple tous les mystères à partir de l'Incarnation qui s'est accomplie au moment de l'Annonciation. Ainsi, dans le Traité de la vraie dévotion, Marie apparaît comme le "vrai paradis terrestre du Nouvel Adam", la "terre vierge et immaculée" dont Il a été formé (n. 261). Elle est également la Nouvelle Eve, associée au Nouvel Adam dans l'obéissance qui répare la désobéissance originelle de l'homme et de la femme (cf. ibid., n. 53 ; Saint Irénée, Adversus haereses, III, 21, 10-22, 4). A travers cette obéissance, le Fils de Dieu entre dans le monde. La Croix elle-même est déjà mystérieusement présente à l'instant de l'Incarnation, au moment de la conception de Jésus dans le sein de Marie. En effet, l'ecce venio de la Lettre aux Hébreux (cf. 10, 5-9) est l'acte d'obéissance primordial du Fils au Père, c'est déjà l'acceptation de son Sacrifice rédempteur "lorsqu'il entre dans le monde".

    "Toute notre perfection - écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort - consistant à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus parfaitement à Jésus Christ. Or, Marie étant la plus conforme à Jésus Christ de toutes ses créatures, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ" (Traité de la vraie dévotion, n. 120). En s'adressant à Jésus, Saint Louis-Marie exprime combien est merveilleuse l'union entre le Fils et la Mère: "elle est tellement transformée en vous par la grâce qu'elle ne vit plus, qu'elle n'est plus ; c'est vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en elle... Ah ! si on connaissait la gloire et l'amour que vous recevez en cette admirable créature... Elle vous est si intimement unie.... elle vous aime plus ardemment et vous glorifie plus parfaitement que toutes vos autres créatures ensemble" (n. 63). »

    Jean-Paul II, extrait de la Lettre aux religieux et religieuses des familles Montfortaines (4), 8 décembre 2003.

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Paul de la Croix, confesseur (+ 1776)

  • 27 avril : Prière pour la France

    « O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière.
    O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir.
    Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission.
    Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d'eux et de tous.
    Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d'amour.
    Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper.
    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
    Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.
    Saints et saintes de France, intercédez pour nous. »

    Marthe Robin (1902-1981), cité in "La France, textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II", p.112 (éd. F.-X. de Guibert, Paris, 1996)

    D'autres prières pour la France sur "Chemin d'Amour vers le Père"

  • 27 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Nous ne sommes tous qu'un seul corps", dit l’Ecriture, "et les membres de sa chair et de ses os". Que ceux qui sont initiés à nos saints mystères écoutent attentivement ce que je vais dire.
    Afin donc que nous devenions tels non-seulement par l'amour, mais encore réellement, mêlons-nous à cette chair divine. C'est l'effet que produit l'aliment que le Sauveur nous a octroyé pour nous faire connaître l'ardeur et l'excès de son amour. Voilà pourquoi il a uni, confondu son corps avec le nôtre, afin que nous soyons tous comme un même corps, joint à un seul chef. En effet, c'est là le témoignage et la marque d'un ardent amour. Job insinue cette vérité, quand il dit de ses serviteurs qu'ils l'aimaient si fort, qu'ils auraient souhaité de le manger. Car pour marquer leur vif et tendre attachement, ils disaient : "Qui nous donnera de sa chair pour nous en rassasier ?" (Job. XXXI, 31.) Voilà ce que Jésus-Christ a fait pour nous; il nous a donné sa chair à manger pour nous engager à avoir pour lui un plus grand amour, et nous montrer celui qu'il a pour nous ; il ne s'est pas seulement fait voir à ceux qui ont désiré le contempler, mais encore il s'est donné à toucher, à manier, à manger, à broyer avec les dents, à absorber de manière à contenter le plus ardent amour. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Commentaires sur l'Evangile selon saint Jean, Homélie 46 (3), in "Oeuvres complètes", Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865 (Tome 8).

    Les oeuvres complètes de saint Jean Chrysostome sont disponibles en lecture et téléchargement ici et ici.