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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 14ème jour

    Quatorzième jour : De l’amour du prochain

    Le divin Maître nous dit, dans l’Evangile, que le premier commandement est d’aimer Dieu par-dessus toutes choses, et que le second, en tout semblable au premier, est d’aimer notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Lui.
    Marie, notre Mère, ne manqua pas de pratiquer avec une grande perfection cette belle vertu de la charité ; Elle aimait son prochain parce qu’Elle aimait Dieu ; Elle le voyait en Lui, et plus tard Elle a porté cet amour jusqu’à la sublimité, puisque, au pied de la Crois, Elle a accepté la mort de son divin Fils pour le salut du genre humain.
    Ce n’est pas assez de reconnaître, d’une façon générale, que nous devons aimer nos frères ; il faut, dans la pratique, leur prouver cet amour, et cela nous sera d’autant plus facile, que nous nous laisserons guider par les motifs de la foi ; car alors, voyant comme la Très Sainte Vierge, Dieu dans nos frères, nous les aimerons malgré leurs défauts, et nous pourrons triompher des antipathies et des aversions naturelles qui, si souvent, nuisent à la paix des familles.
    Saint Jean, parvenu à un âge très avancé, se faisait porter dans l’assemblée des fidèles et leur répétait sans cesse : « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres », résumant ainsi cette sublime doctrine de la charité dont il avait été toute sa vie l’apôtre. Les premiers chrétiens l’avaient bien compris ; ils étaient si unis les uns aux autres, que les païens s’étonnaient de leurs vertus et disaient : « Voyez comme ils s’aiment ! » Leurs biens étaient en commun et ils mettaient en pratique ce commandement du Sauveur : Aimez votre prochain comme vous-même.

    Exemple. – Par un hiver si rigoureux que beaucoup de monde mourait de froid, Saint Martin rencontra un jour auprès de l’une des portes de la ville d’Amiens, un pauvre qui était nu. Il fut touché de compassion, et voyant que nul autre n’avait égard à sa misère, il jugea que Dieu le lui avait particulièrement réservé pour le soulager. Mais que pouvait-il faire pour son assistance, ayant déjà distribué tout son argent en des œuvres de cette nature, et ne se voyant plus rien que le manteau dont il était couvert ? Il coupa ce manteau en deux avec son épée, et ne s’en réservant que la moindre partie, il donna l’autre à ce pauvre pour le revêtir.
    La nuit suivante, comme Saint Martin dormait, Jésus-Christ lui apparut couvert de cette partie de manteau, et il entendit ces paroles : « Bien que Martin ne soit encore que catéchumène, il m’a pourtant donné cet habit ! » rappelant ainsi que c’est Lui-même que nous revêtons et que nous nourrissons dans la personne du pauvre.

    Prière de Saint Bonaventure. – Puisse, ô Marie, mon cœur brûler toujours et mon âme se consumer pour vous ! Jésus, mon Sauveur, et Marie, ma tendre Mère, accordez-moi, par vos mérites, de vous aimer autant que vous en êtes dignes. Ainsi soit-il.

    Résolution. – J’assisterai les pauvres autant que je pourrai, et je verrai Notre-Seigneur souffrant en eux.
    Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 14 mai : Méditations

    « Le moment est venu de découvrir à tous les prêtres la manifestation spéciale que leur divin Maître leur a faite en son Coeur. Marguerite-Marie a montré mon Coeur au monde ; toi, montre-le à mes prêtres, attire-les tous à mon Coeur... Pour qu'ils puissent répandre l'amour, il faut qu'ils en soient remplis, et c'est dans mon Coeur qu'ils doivent l'aller puiser. Mon Coeur est le calice de mon sang ; si quelqu'un a le droit et le devoir d'y boire, n'est-ce pas mon prêtre qui, chaque jour, porte à ses lèvres le calice de l'autel ? Qu'il vienne à mon Coeur et qu'il boive. [...]
    Il me semble que Notre-Seigneur veut que je dise ceci : le prêtre ne doit pas se contenter de recevoir la dévotion au Coeur de Jésus, de la professer lui-même et de la communiquer aux âmes. Cela, c'est bien sans doute ; mais cela n'est pas le but du divin Maître quand il fait de son Coeur une donation spéciale à ses prêtres. Jésus veut autre chose. Le prêtre doit entrer par ce Coeur sacré dans la connaissance intime de Jésus-Christ ; c'est comme une porte par laquelle le prêtre doit passer pour pénétrer dans l'intérieur du Christ et, s'étant tout baigné et tout imprégné de lui, devenir un miroir brillant dans lequel l'Amour infini puisse se réfléchir... La réflexion de ses rayons dans ce miroir éclairera le monde et le réchauffera. »

    Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), Au Service de Jésus-Prêtre, 7 juin 1902, T. II.

    « Mon prêtre est un autre Moi-même ; je l'aime mais il faut qu'il soit saint. Il y a dix-neuf siècles, douze hommes ont changé le monde ; ce n'étaient pas des hommes seulement, c'étaient des prêtres. Maintenant encore, douze prêtres pourraient changer le monde. »

    Le Christ à Louise-Marguerite Claret de La Touche, in Le Don du Sacré-Coeur à ses Prêtres, Extrait des oeuvres de Mère Louise-Marguerite Claret de La Touche, Saint-Jean-le-Blanc, Paris, 1948.

    (d'autres textes dans notre dossier)

    tableau_Claret-de-la-Touche.jpg

    Tableau de Jésus Miséricordieux peint par la Vénérable en 1902-1903.
    Précisions sur ce tableau ici.

  • 14 mai : Dies natalis de la Vénérable Louise-Marguerite Claret de la Touche

    Anniversaire de la naisssance au Ciel de

    la Mère Louise-Marguerite Claret de la Touche (1915)
    fondatrice des Soeurs de Béthanie du Sacré-Coeur

    Biographie dans notre dossier dédié au Sacré Coeur de Jésus

    « Hier, après la sainte communion, intimement unie à Jésus, je voyais dans son Coeur sacré ses désirs de Dieu : il veut que l'Amour se répande, qu'il embrase le monde et qu'il le renouvelle. Ce n'est plus par les eaux d'un nouveau déluge que Dieu veut purifier et régénérer la terre, mais par le feu. Les esprits et les volontés se sont dévoyés ; le monde qui doit être purifié, c'est surtout celui des intelligences et des âmes ; c'est pourquoi le feu que Dieu veut employer est un feu tout spirituel. Il faut que l'Amour et la Miséricorde soient prêchées à toute créature, car le Coeur de Dieu a un immense désir de pardonner ; pour peu qu'il voit d'amour dans un coeur pour répondre au sien, il pardonne... Dieu est Charité : ses oeuvres ne sont qu'amour et sa Miséricorde est éternelle et infinie. Un jour, prosternée au pieds de Jésus, je l'appelais l'unique Bien de mon âme, le souverain amour de mon coeur, le trésor infini de toutes les richesses ; et je finis par lui dire : "Mon Jésus, comment voulez-vous que je vous appelle ?" Et il m'a répondu : "Appelle-moi la Miséricorde". »

    Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), 13 août 1900, Autobiographie.
    Promulgation du décret sur les vertus héroïques : 26 Juin 2006.

  • 14 mai : Sanctoral

    Saint Matthias, apôtre

    Sainte Théodore Guérin,

    religieuse fondatrice des Soeurs de la Providence (1798-1856)
    canonisée le 15 octobre 2006

    Saint Michel Garicoïts, confesseur (1797-1863)

    fondateur des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de Betharram

     

    Au calendrier traditionnel :

    Lundi des Rogations

    Mémoire de Saint Boniface, martyr (+ 754)

     

  • Prier Sainte Jeanne d'Arc pour la France

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    Ô Bienheureuse Pucelle, Fille de Dieu, soyez encore une fois notre Libératrice. La pitié est grande au pays de France, plus que lorsque vous le délivriez de la domination étrangère. L’on veut par tout moyen lui arracher celui que de tant de manières vous avez proclamé devoir en être le Roi, et le suprême Législateur. Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme.

    Venez avec saint Michel qui vous suscita et avec ses saintes milices qui combattirent pour vous : venez avec tous les saints et avec toutes les saintes du Paradis par le commandement desquels vous affirmiez avoir été envoyée.

    Venez avec Marie, avec Jésus rayonnant sur votre bannière quarante fois plus chère à votre cœur que votre épée, pourtant miraculeusement révélée.

    Venez avec votre Seigneur que nous voulons être aussi le Nôtre. Que les miséricordes de son Cœur triomphent encore une fois du déluge de nos iniquités, et ramènent sur toutes les lèvres françaises le cri antique :

    Vive Jésus-Christ qui aime les Francs.

    (Approuvée et enrichie de cent jours d’indulgence par Son Éminence le Cardinal Andrieu, Archevêque de Bordeaux.)

  • Visite pastorale de Benoît XVI à Arezzo, La Verna et Sansepolcro

    Programme, retransmissions vidéos, homélie, Regina caeli...

    sur le site internet du Vatican

    Traduction française du Regina caeli de ce Dimanche 13 mai (à Arezzo)

  • 13 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « En péchant, l'homme avait couvert sa route d'obstacles, mais celle-ci a été aplanie lorsque le Christ l'a foulée à sa résurrection et qu'il a fait, d'un sentier étroit, une avenue digne d'un roi. L'humilité et la charité sont les deux pieds qui permettent de la parcourir rapidement. Tous sont attirés par les hauteurs de la charité, mais l'humilité est le premier degré qu'il faut monter. Pourquoi lèves-tu le pied plus haut que toi ? Tu veux donc tomber et non monter ? Commence par la première marche, c'est-à-dire l'humilité, et déjà elle te fait monter.

    Voilà pourquoi notre Seigneur et Sauveur ne s'est pas borné à dire : "Qu'il renonce à lui-même", mais il a ajouté : "Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive". Que signifie : qu'il prenne sa croix ? Qu'il supporte tout ce qui lui est pénible, c'est ainsi qu'il marchera à ma suite. Dès qu'il aura commencé à me suivre, en se conformant à ma vie et à mes commandements, il trouvera sur son chemin bien des gens qui le contrediront, qui chercheront à le détourner, qui non seulement se moqueront de lui, mais le persécuteront. Ces gens-là ne se trouvent pas uniquement parmi les païens qui sont hors de l'Église ; il s'en trouve même parmi ceux qui semblent être dans l'Église, si on les juge de l'extérieur... Dès lors, si tu désires suivre le Christ, porte sa croix sans plus attendre et supporte les méchants sans te laisser abattre...

    "Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive." Si donc nous voulons mettre cela en pratique, efforçons-nous, avec l'aide de Dieu, de faire nôtre cette parole de l'apôtre Paul : "Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter". Il est à craindre que si nous recherchons plus de biens terrestres qu'il ne nous en faut, "voulant nous enrichir", nous ne "tombions dans le piège de la tentation, dans une foule de désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens dans la ruine et la perdition" (1 Tm 6,8-9). Daigne le Seigneur nous prendre sous sa protection et nous délivrer de cette tentation. »

    Saint Césaire d'Arles (470-543), Sermon 159 ; CCL 104, 650 sq. (trad. Delhougne, "Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile", Brepols, 1991).

  • Ô Vierge très belle


    Ô Vierge très belle par Les Pauvres de Saint-François

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 13ème jour

    Treizième jour : L’autorité de Dieu dans les supérieurs

    Nous avons tous des supérieurs qui sont pour nous les représentants de l’autorité divine : « Obéissez aux puissances établies par Dieu pour gouverner le monde », nous dit l’Apôtre.
    Il en coûte à notre nature d’obéir et de nous soumettre ; et parfois nous sentons au-dedans de nous-mêmes une sorte de révolte qu’il faut nous hâter de combattre comme contraire à l’esprit chrétien. Appliquons-nous à voir Dieu Lui-même dans ceux qui sont placés au-dessus de nous, soit dans l’ordre spirituel, les ministres du Seigneur ; soit dans l’ordre civil, les autorités et les magistrats ; soit dans la famille, nos parents et nos maîtres si nous sommes serviteurs. Lorsque la soumission nous est pénible, pensons qu’elle est méritoire devant Dieu, et qu’elle sera récompensée par Lui.
    Ne cherchons pas à nous soustraire aux obligations de notre état ; nous avons chacun une place marquée ici-bas, et notre malheur vient souvent de ce que, mécontents de la part qui nous est faite, nous voulons devenir ce que nous ne sommes pas, et rejeter loin de nous les peines et les épreuves que le Seigneur nous envoie.
    La Très Sainte Vierge nous donne de grands exemples d’obéissance ; car, toute sa vie, Elle demeure humble et soumise à ses supérieurs ; Elle obéit ponctuellement aux lois de Dieu, et les moindres désirs de Saint Joseph sont des ordres pour Elle.
    Demandons-nous souvent si nous avons été véritablement respectueux et obéissants envers nos supérieurs ; si nous n’avons pas quelquefois blâmé leur conduite, contrôlé leurs ordres.

    Exemple. – Sainte Zitte était placée chez le Seigneur Pagana di Fatinelli ; et, au milieu des difficultés qu’elle y rencontra, le travail et la prière étaient ses deux grands secours. Elle avait continuellement devant les yeux la pensée de la Très Sainte Vierge vivant à Nazareth, et elle lui demandait de lui obtenir les vertus qui l’avaient rendue si agréable aux yeux du Seigneur. Elle s’efforçait d’imiter la vigilance calme que Marie apportait dans les occupations de son ménage qui ne lui faisaient jamais perdre la présence de Dieu. Comme la Sainte Vierge fut soumise à Joseph, Zitte s’efforça d’être soumise non seulement à ses maîtres, mais aux moindres serviteurs de la maison, voyant toujours le Maître suprême dans ceux auxquels elle obéissait.
    Notre jeune servante, sévère pour elle seule, était pleine de douceur envers les autres, et l’un de ses biographes rapporte (grand et naïf éloge) qu’elle passa quarante-huit années de bons services sans querelle dans la famille de Pagana di Fatinelli.

    Prière de Saint Athanase. – Reine des Anges et des hommes, recevez nos hommages, écoutez nos prières, obtenez-nous les grâces de Dieu et surtout celle de l’aimer dans le temps et dans l’éternité. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je verrai Dieu dans mes supérieurs.
    Vierge vénérable, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 13 mai : Prière

    Prière

    « Ô Marie, très Sainte Mère de Dieu et Mère des hommes, en ce mois où par toute la terre, jusque dans les endroits les plus petits et les plus reculés, vous allez être encore plus louée et priée par toutes les âmes ferventes et chrétiennes, en ce mois où vous allez obtenir de Dieu des bienfaits plus grands et plus nombreux pour tous, nous voulons, nous aussi, vous témoigner davantage notre dévotion et notre amour.

    Priez pour nous, Sainte Vierge Marie, obtenez-nous tout ce qui peut faire notre bonheur en ce monde et en l’autre ; inspirez-nous de vous prier, de vous honorer, de vous aimer, pour que toujours, par votre protection, nous soyons bénis et aimés de Dieu, à la vie et à la mort.

    Et vous, ô Bienheureuse Jeanne d’Arc, priez aussi pour nous, afin qu’à votre exemple nous ayons de plus en plus de la dévotion pour la Très Sainte Vierge, et qu’ainsi nous méritions plus de grâces pour nous et pour l’Eglise et la France que vous avez tant aimées. »

    (Source)

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    Armoiries de Sainte Jeanne d'Arc

  • 13 mai : Notre-Dame de Fatima

    Notre-Dame de Fatima : 1ère apparition le 13 mai 1917


    « Notre-Dame de Fatima, Mère de Jésus et de l'Église, nous avons besoin de vous. Accordez-nous la lumière qui rayonne de votre bonté, le réconfort qui émane de votre Cœur immaculé, la charité et la paix dont vous êtes la Reine… Obtenez le soulagement aux âmes du purgatoire, la guérison aux malades, la pureté aux jeunes, la foi et la concorde aux familles, la paix à tous les hommes. Ramenez ceux qui sont perdus sur le droit sentier, donnez-nous beaucoup de vocations et de saints prêtres, protégez le Saint-Père, les évêques et la Sainte Église de Dieu.
    Marie, écoutez-nous et ayez pitié de nous. Tournez vers nous vos regards miséricordieux. Et après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles, ô clémente, ô tendre, ô douce Vierge Marie.
    Ainsi soit-il. »

    (Source)

     

  • 13 mai : 6ème Dimanche de Pâques

    Au calendrier traditionnel :

    En France : Solennité de Sainte Jeanne d’Arc, vierge


    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Jeanne d'Arc, donnée le 26 janvier 2011


    Discours d'André Malraux, le 31 mai 1964 à Rouen (à lire et/ou écouter)


    Ailleurs qu'en France : 5ème Dimanche après Pâques

     

  • Des nouveautés, mais pas de newsletter ce dimanche 13 mai.

    A votre attention :

    Demain, dimanche 13 mai, les nouveautés habituelles seront mises en ligne ici, mais afin de recaler la newsletter pour un envoi plus matinal, elle ne sera pas expédiée demain.

    Ces nouveautés seront mises en ligne avant 9h00, vous pourrez donc venir les consulter dès demain matin.

    L'envoi de la newsletter reprendra donc dès ce lundi 14, à une heure plus matinale. Je vous remercie d'avance pour votre compréhension !

    Je vous souhaite de tout coeur une belle journée,

    en communion de prière,

    Jean-Claude

  • 12 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La mort une fois vaincue par le Sauveur et fixée à la croix, comme à un pilori, tous ceux qui marchent dans le Christ la foulent aux pieds. Rendant témoignage au Christ, ils se moquent de la mort, se jouent d'elle et répètent ce qui est écrit à son sujet : « Mort, où est ta victoire ? Enfer, où est ton aiguillon ? » (1Co 15,55 ; Os 13,14)... Est-ce une pauvre démonstration de la victoire remportée sur elle par le Sauveur, lorsque les chrétiens, enfants et jeunes filles, méprisent la vie présente et se préparent à mourir plutôt que de renier leur foi ? L'homme craint naturellement la mort et la dissolution de son corps ; mais, chose tout à fait extraordinaire, celui qui a revêtu la foi en la croix méprise ce sentiment naturel et, pour le Christ, il ne craint plus la mort...

    Si la mort, autrefois si forte et pour cela si redoutable, est méprisée maintenant après la venue du Sauveur, après sa mort corporelle et sa résurrection, il est évident que c'est par le Christ monté sur la croix que la mort a été anéantie et vaincue. Lorsqu'après la nuit le soleil paraît et illumine toute la surface de la terre, il n'y a absolument pas à douter que le soleil qui répand partout sa lumière est le même qui a chassé les ténèbres et tout illuminé. Ainsi...il est évident que le Sauveur manifesté en son corps est celui-là même qui a détruit la mort et qui chaque jour démontre sa victoire sur elle en ses disciples... Lorsqu'on voit des hommes, de femmes et de jeunes enfants courir et s'élancer à la mort pour la foi au Christ, qui serait assez sot, qui serait assez incrédule, qui aurait l'esprit assez aveugle pour ne pas comprendre et penser que c'est le Christ, auquel ces hommes rendent témoignage, qui procure et donne à chacun la victoire sur la mort en détruisant la puissance de celle-ci en chacun de ceux qui ont foi en lui et portent le signe de sa croix ? »

    Saint Athanase (295-373), Sur l'Incarnation du Verbe (De Incarn.), 27-29 ; PG 25,143 ; coll. Sources Chrétiennes n°199 (trad. Orval rev.).

  • Ave Maris Stella


    Ave Maris Stella - Franciscan University's Schola Cantorum


    Ave maris stella,
    Dei Mater alma,
    Atque semper Virgo,
    Felix caeli porta.

         Salut, étoile des mers,
         Auguste Mère de Dieu,
         Salut, ô toujours Vierge,
         Heureuse porte du Ciel.

    Sumens illud Ave
    Gabrielis ore,
    Funda nos in pace,
    Mutans Evae nomen.

         Vous qui avez agréé
         Le salut de Gabriel,
         Daignez en changeant le nom d'Eve
         Nous donner l'Ave de la paix.

    Solve, vincla reis,
    Profer lumen caecis,
    Mala nostra pelle,
    Bona cuncta posce.

         Délivrez les captifs,
         Eclairez les aveugles,
         Chassez loin tous nos maux,
         Demandez pour nous tous les biens.

    Monstra te esse matrem :
    Sumat per te preces
    Qui pro nobis natus
    Tulit esse tuus.

         Montrez que vous êtes notre Mère :
         Que par vous reçoive nos prières
         Celui qui, né pour nous,
         A bien voulu être votre Fils.

    Virgo singularis,
    Inter omnes mitis,
    Nos culpis solutos,
    Mites fac et castos.

         O Vierge incomparable,
         Douce entre toutes,
         Obtenez-nous, avec le pardon de nos fautes,
         La douceur et la chasteté.

    Vitam praesta puram,
    Iter para tutum,
    Ut videntes Jesum,
    Semper collaetemur.

         Obtenez-nous une vie pure,
         Ecartez le danger de notre chemin,
         Afin qu'admis à contempler Jésus
         Nous goûtions l'éternelle joie.

    Sit laus Deo Patri,
    Summo Christo decus.
    Spiritui Sancto,
    Tribus, honor unus. Amen.

         Louange à Dieu le Père,
         Gloire au Christ souverain,
         Louange au Saint-Esprit,
         Aux trois, un seul et même honneur. Amen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 12ème jour

    Douzième jour : La prière du soir

    Chaque soir, il y a pour celui dont la journée a été remplie laborieusement, une satisfaction bien légitime à voir arriver enfin l’heure du repos ; mais avant de se livrer au sommeil, le chrétien veut sanctifier ces heures de la nuit en les faisant précéder d’une prière dans laquelle il remercie Dieu des grâces qu’il a reçues, sollicite sa protection toute-puissante ; puis se tenant en sa présence, examine sérieusement sa conscience, et, semblable au négociant qui, chaque soir, ne manque pas de mettre ses comptes en ordre, se demande si, au point de vue du salut, il y a eu perte ou gain pour lui. Lorsqu’il a reconnu ses fautes, il s’en humilie devant Dieu et lui demande son pardon en lui promettant de les éviter à l’avenir. La mort peut le surprendre pendant ce sommeil qui en est l’image ; il est soumis à la volonté de Dieu, et, d’avance, il accepte l’arrêt porté par le Souverain Maître de nos destinées.
    Marie, Elle aussi, a connu le besoin du repos, mais avec quelle perfection ne l’a-t-elle pas sanctifié en l’offrant à son Créateur. Ses yeux se fermaient à la lumière matérielle, mais son cœur demeurait uni au Seigneur puisqu’Elle accomplissait sa volonté. Imitons notre Mère, et ainsi pas un seul des instants de notre vie, même ceux que nous consacrons au sommeil, ne sera perdu pour l’éternité. Il est cependant des hommes assez insensés pour ne donner à Dieu ni le commencement ni la fin de leur journée. C’est à eux que s’adressent ces paroles de Saint Bernard : « Quand vous donnez à un pauvre mendiant un morceau de pain, il ne quitte pas la porte de votre demeure sans vous remercier. Et Dieu vous a nourri tout le jour, non seulement le soir, mais le matin et à midi, et vous voulez vous mettre au lit sans avoir remercié votre bienfaiteur ! Votre serviteur vous souhaite la bonne nuit et vous l’en remerciez ; et quand il s’agit de Dieu qui peut non seulement vous souhaiter, mais vous accorder une bonne nuit, vous ne lui donnez ni un salut, ni un signe de gratitude. Quelle conduite étrange et inconcevable ! »

    Exemple. – Saint Alphonse de Liguori avait eu le bonheur de naître de parents chrétiens ; sa pieuse mère ne négligeait rien pour développer dans le cœur de ses enfants le germe de la vertu. Chaque matin et chaque soir elle les réunissait autour d’elle et inspirait à leurs jeunes cœurs l’amour de Dieu et une tendre dévotion envers la Sainte Vierge. Saint Alphonse de Liguori, encore enfant, montrait un grand attrait pour ces pieux exercices. Il écoutait immobile le cours d’instruction religieuse que faisait leur mère, et, lorsque le moment de la prière du soir arrivait, sa modestie, son recueillement, sa ferveur étaient pour tous un sujet de grande édification.

    Prière de Saint Ephrem. – Ô Saint Mère de Dieu, protégez-nous, conservez-nous sous les ailes de votre miséricorde : toute notre confiance est en vous. Ô Vierge sans tache ! nous Vous sommes dévoués, et nous nous mettons sous votre protection pour toujours. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je n’omettrai jamais ma prière du soir.
    Vierge puissante, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Le bon choix

    7 minutes 30 secondes de pure émotion, c’est ce que vous propose Nouvelles de France avec la vidéo infra. Intitulée « Le bon choix », elle est à l’origine d’un véritable buzz outre-Atlantique, notamment via Facebook. C’est l’histoire (en anglais basique) d’une jeune mère qui a gardé son fils (Christian) alors que les médecins avaient prédit qu’il naîtrait gravement handicapé...

    A lire sur Nouvelles de France.


  • 12 mai : Méditation

    « Le véritable amour n'est pas dans les transports ni dans l'extase ; il est dans la volonté de Dieu, même crucifiante, plus chèrement aimée que la nôtre. Les vrais amis du Christ le sentent d'instinct. Toute autre nourriture leur semble fade. Aux heures de détresse, ils répètent pauvrement dans leur coeur les paroles du Christ : "Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux." Ou bien, du plus profond de leur âme, ils redisent comme leur aspiration la plus intime et la plus chère, la même prière du Sauveur : "Oui, que toute ta volonté soit faite en moi et dans le monde."
    [...]
    L'expérience des âmes apprend chaque jour que c'est peut-être cela qui leur est le plus difficile : le parfait abandon à la conduite de Dieu. Beaucoup se raidissent, se défendent, se méfient inconsciemment de Dieu : elles ne "perdent pas pied". Il leur semble qu'elles vont se perdre si elles s'abandonnent vraiment à Dieu. Et en effet elles vont se perdre, mais si elles osent se perdre pour de bon, elles vont être enfin ses enfants, ses vrais enfants dont Il pourra faire ce qu'Il veut.
    [...]
    Celui qui est vraiment abandonné à la volonté du Père des cieux est emporté par le vent de l'Esprit. il pourra faire toute sa vie des choses que le monde appelle petites et pourtant il sera grand aux yeux de Dieu : Thérèse de Lisieux a été proclamée patronne universelle des Missions. Et il pourra faire des choses que le monde appelle grandes et qui sont en effet grandes, et il les aura faites sans doute sans le savoir parce que Dieu les aura faites en lui. »

    P. Bernard-Marie Chevignard o.p. (1909-1996), La doctrine spirituelle de l'Evangile, Paris, Editions du Cerf, 1958.

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  • 12 mai : Sanctoral

    Saint Achille de Larissa, martyr († v.304)

    Saint Pancrace, martyr (IVe siècle)

    Saint Epiphane, évêque de Salamine (310-403)

     

     

  • 11 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Seigneur ne nous a pas laissé sur ses mystères un enseignement incertain ou douteux, et il ne nous a pas abandonnés à l'erreur qui peut naître d'une compréhension ambiguë. Écoutons-le donc lorsqu'il révèle aux apôtres l'entière connaissance de cette foi ; il dit en effet : "Je suis le chemin, la vérité, la vie ; nul ne vient au Père que par moi." Celui qui est le chemin ne nous a pas laissés errer dans des voies sans issue. La Vérité ne nous a pas joués par des mensonges. La Vie ne nous a pas livrés à l'erreur qui tue. Et, parce qu'il a manifesté pour notre salut les doux noms de son dessein - Chemin pour nous conduire à la vérité, Vérité pour nous établir dans la Vie - reconnaissons quel est le sacrement qui nous conduit à cette vie : "Nul ne vient au Père que par moi." Le chemin vers le Père passe par le Fils...
    Dans le mystère du corps qu'il a pris, le Seigneur manifeste la divinité qui est dans le Père : "Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi le Père, dès maintenant, vous le connaîtrez et vous l'avez vu." Il a distingué le temps de la vue et celui de la connaissance, car il dit que nous avons déjà vu cela même que nous devrons connaître. »

    Saint Hilaire de Poitiers (v.315-367), De Trinitate VII, 33-35.41 (trad. Bouchet, Lectionnaire).