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  • Nigeria : 60% des enfants victimes d’abus et de violences en tout genre

    Abuja – Six enfants nigérians sur dix subissent des violences en tout genre et un quart des fillettes sont violées. L’alarme a été lancée par l’étude intitulée Violence contre les enfants réalisée par la Commission pour la population du Nigeria. Il s’agit d’une première du genre au Nigeria et en Afrique. Selon le document, un parent ou un membre adulte de la famille est habituellement l’auteur le plus fréquent de violences physiques et sexuelles telles que coups de poing, coups de pied, brûlures volontaires, étouffement ou tentatives de noyade. En outre, un enfant sur dix est victime de violence sexuelle, souvent de la part de camarades de classe ou de voisins. Plus de 70% des victimes de ces violences les ont subi à plusieurs reprises. L’étude recommande au gouvernement de s’engager afin de modifier le concept répandu selon lequel la violence est socialement acceptable. Environ la moitié des personnes interrogées considère en effet que les femmes devraient faire l’objet de violence pour conserver l’unité de la famille. Le document recommande en outre que les enfants dénoncent les épisodes et que les services de protection soient renforcés. Moins de la moitié des personnes interrogées avaient raconté à quelqu’un d’avoir été victimes d’abus physiques, principalement parce qu’elles considéraient que cela n’était pas un problème. Moins de 5% des personnes interrogées ont reçu de l’aide. Pour la réalisation de l’étude, la Commission a entendu plus de 4.000 personnes d’âge compris entre 13 et 24 ans. (AP)

    Source : Agence Fides (17/09/2015)

    Vous avez bien lu : au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    Au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 6 enfants sur 10 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Le Congrès Mission à Montmartre du 25 au 27 septembre 2015

    CONGRES POUR L’ÉVANGELISATION PAR L’ANNONCE DIRECTE

    UN ÉVÉNEMENT ORGANISÉ PAR ANUNCIO, AÏN KAREM, ALPHA ET LA COMMUNAUTÉ DE L’EMMANUEL

    congres_mission-2015.jpg

    Découvrez les 25, 26 et 27 septembre 2015 le Congrès Mission au Sacré-Cœur de Montmartre organisé par Anuncio. Ce congrès se veut un temps fondateur pour (re)trouver l’élan missionnaire par la prière, la formation et l’expérimentation de l’annonce directe. Anuncio, Ain Karem, Alpha et la Communauté de l’Emmanuel, partagent le désir d’annoncer à tous que l’amour de Dieu triomphe de tout et peut guérir même les cœurs les plus blessés. Ensemble, ils vous invitent à venir nombreux pour participer à cet événement afin de : rendre grâce, partager, se former, vivre la mission, grandir dans l’unité.

    A noter parmi les intervenants : Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Mgr Renauld de Dinechin, Mgr Luc Ravel, l'Abbé Grosjean, l'Abbé Loiseau, Véronique Levy, et beaucoup d'autres...

    Programme détaillé.

  • Le Pape François aux participants à la Rencontre sur la crise humanitaire irakienne et syrienne

    Discours aux participants à cette Rencontre promue par le Conseil Pontifical Cor Unum
    « Personne ne pourra dire 'Je ne savais pas !' »

    Le Saint-Père s'est adressé aux participants à la Rencontre sur la crise humanitaire en Irak et Syrie, organisé par la Conseil Pontifical Cor Unum pour les organismes caritatifs et les Eglises locales : Je vous suis reconnaissant, a-t-il dit à ses hôtes, "de l’aide que vous apportez aux victimes de la crise dans ces pays comme dans les pays voisins, et du réconfort que votre présence et votre travail offre à tous ceux qui souffrent... Les terribles conséquences, sur les populations civiles de même que sur le patrimoine culturel causées par les conflits de Syrie et d'Irak, constitue un des drames humanitaires les plus terribles depuis ces dernières décennies. Des millions de personnes se trouvent dans une situation préoccupante de nécessité urgente et sont contraintes de quitter leur pays d’origine. Le Liban, la Jordanie et la Turquie, font face actuellement aux millions de réfugiés qu’ils ont généreusement accueillis. Face à un tel scénario et face à ces conflits qui se propagent et menacent de façon inquiétante les équilibres internes et régionaux, la communauté internationale ne semble pas capable de trouver des solutions adéquates alors que les trafiquants d’armes continuent leurs affaires. Pourtant...les médias diffusent, aujourd’hui, en temps réel les atrocités et les violations inouïes des droits de l’homme engendrés par ces conflits. Elles sont ainsi devant les yeux du monde entier. Personne ne peut plus prétendre ignorer ! Tous sont conscients que cette guerre pèse de façon de plus en plus insupportable sur les épaules des pauvres gens. Il s’agit de trouver une solution mais qui ne soit jamais violente, car la violence ne fait qu’engendrer de nouvelles blessures".

    "En cet océan de souffrances je vous encourage à porter une attention particulière aux besoins matériels et spirituels des plus faibles et sans défense. Je pense en particulier aux familles, aux personnes âgées, aux malades et aux enfants. Les enfants et les jeunes qui représentent un espoir pour l'avenir, sont privés de leurs droits fondamentaux, de grandir dans une vie familiale sereine, être pris en charge et être soigné, jouer, étudier. Des millions d’enfants, à cause de cette guerre qui se prolonge, sont privés de leur droit à l’instruction et voient s’obscurcir ainsi leur avenir. N’épargnez pas votre engagement en ce domaine si essentiel. Les victimes de ce conflit sont nombreuses...et je prie pour toutes celles-ci. Mais je ne peux pas passer sous silence le dommage important qui est infligé aux communautés chrétiennes de Syrie et d’Irak où de nombreux frères et sœurs en raison de leur foi, sont l’objet de vexations, chassés de leurs propres terres, enfermés, ou même tués. Pendant des siècles les communautés chrétiennes et musulmanes ont cohabité sur ces terres, sur la base d’un respect réciproque. A présent, la légitimité-même de la présence des chrétiens et d’autres minorités religieuses est niée au nom d’un fondamentalisme violent qui revendique une origine religieuse. Pourtant l’Eglise, face aux nombreuses agressions et persécutions qu’elle subit aujourd’hui dans ces pays, répond en témoignant du Christ avec courage, dans une attitude humble et fervente, à travers un dialogue sincère et un service généreux à l’égard de toute personne qui souffre ou qui est dans le besoin, et ceci sans aucune distinction. En Syrie et en Irak, le mal détruit les bâtiments et les infrastructures, mais il détruit surtout la conscience de l’homme. L’Eglise se sent appelée, au nom de Jésus venu au monde pour guérir les blessures de l’humanité, à répondre au mal par le bien, en promouvant un développement humain intégral, en prenant soin de tout homme et de tout l’homme. Pour répondre à cet appel difficile, il est nécessaire que les chrétiens renforcent la collaboration intra-ecclésiale et les liens de communion avec les autres communautés chrétiennes, en cherchant à coopérer également avec les institutions humanitaires internationales et avec tous les hommes de bonne volonté. Je vous encourage donc à poursuivre ce chemin de collaboration et de partage en travaillant ensemble et en synergie. S’il vous plaît, n’abandonnez pas les victimes de cette crise, même si l’attention mondiale venait à diminuer ! Je vous demande, à vous tous, de transmettre le message de ma proximité profonde et solidaire à tous ceux qui sont dans l’épreuve et subissent les conséquences tragiques de cette crise. En communion avec vous et avec vos communautés, je prie sans cesse pour la paix et pour la fin des tourments et des injustices qui blessent vos bien-aimés pays".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.9.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Franz Schubert (1797-1828) : Introduction et Variation sur un thème de "La Belle Meunière" en mi mineur D. 802

    Emmanuel Pahud, flûte - Eric Le Sage, piano

  • Méditation : De la connaissance de soi-même

    « Au-dedans de nous-mêmes, des témoins intéressés sont toujours prêts à nous vanter la droiture de notre jugement, l'élévation et la profondeur de nos vues, la bonté de notre cœur, la justice, le désintéressement, la modération de notre caractère et mille autres qualités avantageuses dont nous composons un portrait propre à flatter notre vanité. Si un reste de pudeur ne nous permet pas de nous égaler aux plus grands et de nous attribuer ces qualités dans toute leur perfection, du moins nous mettons-nous au-dessus de la foule, et trouvons-nous aisément à qui nous préférer : il est rare surtout, même en convenant, comme l'exige la bienséance, que nous ne sommes pas sans défauts, que nous consentions à reconnaître celui qu'on nous reproche, et nous pouvons, même à nos heures de modestie, nous reconnaître dans ces paroles si vraies de Bossuet. « Au moment, dit-il, où je me crois le plus pénétré du sentiment de ma faiblesse et de ma misère, si quelqu'un va trouver que je n'ai point raison en quelque chose, me voilà plein aussitôt de raisonnements et de justifications. Cette horreur que j'avais de moi-même s'est évanouie, je ressens l'amour-propre, ou plutôt je montre que je ne m'en étais pas défait un seul instant. » - Le fruit de l'opinion que forment en nous ces lumières trompeuses de l'amour-propre, c'est de nous rendre fiers et exigeants à l'égard des autres, susceptibles, ombrageux, jaloux du mérite d'autrui, impatients, présomptueux, ambitieux, et, pour tout dire en un mot, de nourrir et d'exalter cet orgueil naturel que l'Esprit-Saint déclare le principe de tous les maux (1). Telles sont les pensées dont notre amour-propre aime à se repaître ; il faudrait, pour ainsi dire, nous arracher les yeux que nous tenons de la nature, pour nous obliger à voir les choses sous un autre aspect.

    La foi nous tient un bien autre langage ; en nous découvrant la honte de notre origine, souillée par le péché, elle nous y fait voir la source de l'affreuse corruption qui a envahi toutes les puissances de notre corps et de notre âme. Elle nous montre nos sens enclins au mal dès l'enfance, nos passions révoltées contre la raison, l'entraînant sans cesse au mal, qu'elle désapprouve, et lui rendant d'une difficulté extrême le bien, dont elle reconnaît la beauté ; l'ignorance profonde où nous sommes naturellement de ce qu'il nous importe le plus de savoir ; le dérèglement d'une imagination délirante qui vient sans cesse troubler et fausser les opérations de notre esprit ; enfin notre impuissance radicale à rien faire par nous-mêmes dans l'ordre du salut. Cette idée de nous-mêmes, si différente de celle que nous présente l'amour-propre, doit naturellement produire aussi des effets tout opposés. Elle est la source des vertus d'humilité, de modestie, de patience, de la défiance de soi, première condition requise pour que nous tournions comme il faut nos regards vers Dieu, et que nous mettions en lui notre confiance : et comme l'humilité sincère, qui n'est autre chose que la vérité sur le tout de Dieu et le néant de la créature, est le fondement de toutes les vertus, cet humble et véridique jugement sur nous-mêmes, en nous mettant à notre véritable place vis-à-vis de Dieu, des autres hommes et de nous-mêmes, fait bientôt fleurir dans l'âme toutes les vertus. »

    1. Initium omnis peccati est superbia. Eccl. X, 15.

    P. Edouard de Lehen s.j. (1807-1867), La Voie de la Paix intérieure dédiée a Notre-Dame de la Paix, Seconde Partie Chap. VI, Nouvelle édition, Paris, René Haton, 1883 (1ère éd. Paris, 1855).

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    Connais-toi toi-même : La jeunesse entre le vice et la vertu
    Tableau de Jacob Jordaens (1593-1678), Musée des Beaux-Arts de Rennes

  • Jeudi 17 septembre 2015

    Mémoire des Stigmates de Saint François

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    Fresque de Giotto, Eglise Santa Croce à Florence, Cappella Bardi

    « Un matin, c'était vers la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, pendant qu'il priait sur le versant de la montagne, il vit descendre des hauteurs célestes un séraphin ayant six ailes de feu toutes resplendissantes. Conduit bientôt par la rapidité de son vol vers l'homme de Dieu, il demeura proche de lui sans toucher la terre. Alors entre les ailes du séraphin apparut un homme crucifié ; ses mains et ses pieds étaient étendus et attachés à une croix. Deux de ses ailes étaient élevées au-dessus de sa tête, deux autres étaient étendues pour voler, et les deux dernières couvraient son corps. A cette vue, le saint demeura dans un étonnement indéfinissable, et son cœur éprouva un sentiment de joie mêlée de tristesse. Il se réjouissait d'un spectacle aussi admirable, où le Seigneur, sous la forme d'un séraphin, contemplait son serviteur, et son âme était transpercée d'un glaive de compassion douloureuse en le voyant ainsi attaché à la croix. Une vision si insondable le jetait aussi dans une anxiété profonde, car il savait que l'infirmité de la Passion n'était en aucune façon compatible avec l'immortalité d'un esprit séraphique. Enfin il comprit, par une lumière du Ciel, que la divine Providence l'avait fait jouir d'une telle faveur pour lui apprendre à lui, l'ami de Jésus-Christ, que c'était non par le martyre de son corps, mais par un embrasement sans réserve de son âme, qu'il devait se transformer en la ressemblance du Sauveur crucifié. La vision disparaissant le laissa donc tout rempli en son cœur d'une ardeur ineffable, et imprima en son corps des traces admirables. Car aussitôt commencèrent à paraître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous, telles qu'il les avait vues tout-à-l'heure dans l'homme crucifié offert à ses regards. Ses mains et ses pieds semblaient transpercés de ces clous ; leurs têtes apparaissaient à l'intérieur des mains et sur les pieds, et l'on voyait sortir leurs pointes à la partie opposée. Ces têtes étaient noires et rondes, et les pointes longues et comme recourbées avec effort ; après avoir traversé la chair elles demeuraient tout-à-fait distinctes. Son côté droit portait aussi l'empreinte d'une cicatrice rouge, comme s'il eût été traversé d'un coup de lance, et souvent le sang s'échappait de cette plaie avec une abondance telle que tous les vêtements du saint en étaient pénétrés.

    Le serviteur de Jésus-Christ, voyant imprimés d'une manière si parfaite en son corps les stigmates du Sauveur, comprit de suite combien il lui serait difficile de les cacher à ceux au milieu desquels il vivait, et d'un autre côté il craignait de révéler les secrets de son Seigneur. Il pensait donc avec une vive inquiétude et un tourment profond s'il ferait connaître ou s'il tairait ce qu'il avait vu. Ayant appelé quelques-uns de ses frères et leur parlant en termes généraux, il leur proposa son doute et leur demanda conseil. Un d'entre eux, éclairé de la grâce et comprenant par son langage qu'il avait été témoin de choses merveilleuses et que c'était la cause de l'état extraordinaire où il paraissait être maintenant, lui dit : « Ce n'est pas seulement pour vous, mon frère, mais encore pour les autres, sachez-le bien, que les secrets du Ciel vous ont été manifestés. Vous devez craindre justement d'être accusé, au jour du jugement, d'avoir enfoui le talent confié à vos soins, si vous cachez ce qui vous a été donné pour l'utilité de plusieurs. »

    Le saint touché de ces paroles, bien que d'ailleurs il eût coutume de dire : « Mon secret est pour moi », rapporta alors avec beaucoup de crainte toute la suite de la vision dont il avait été favorisé, et il ajouta que celui qui lui était apparu lui avait dit certaines choses qu'il ne confierait jamais durant sa vie à aucun homme. Sans doute, ces secrets du Séraphin crucifié sont de ces paroles qu'il n'est point permis à l'homme de redire.
    Lors donc que le véritable amour de Jésus-Christ eut transformé ainsi en sa ressemblance celui qui en était pénétré, les quarante jours consacrés à la solitude étant passés, et la solennité de l'archange saint Michel arrivée, l'homme angélique, François, descendit de la montagne portant avec lui l'image de son Seigneur crucifié, image non gravée sur la pierre ou le bois par la main de l'ouvrier, mais imprimée en sa chair par le doigt du Dieu vivant. Cependant, comme il est bon de cacher le secret du Roi, l'homme qui en avait été rendu participant, s'efforçait de dérober aux yeux de tous, autant qu'il le pouvait, ces signes sacrés. Mais aussi, comme il appartient à Dieu de révéler pour sa gloire les merveilles de sa puissance, après avoir imprimé secrètement en François les stigmates, il fit par eux plusieurs miracles connus de tout le monde, afin de montrer par l'éclat de ces prodiges combien était admirable la force cachée dans ces traces de son amour. »

    St Bonaventure, Légende de Saint François, Chap. XIII : Des stigmates sacrés.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-en-Valais.

    En certains endroits : Ste Hildegarde de Bingen, religieuse, docteur de l'Eglise

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    En certains endroits : St Lambert de Maastricht, évêque martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • In memoriam...

    L'eau vive (1958)

    Les souliers (1967)

    Le grand chambardement (1968)

    La vérité (1968)

    ... et de nombreuses autres vidéos de Guy Béart aux archives de l'INA ...

    Requiescat in pace !

  • Audience générale de ce mercredi 16 septembre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue place Saint-Pierre, le Saint-Père a conclu le cycle de catéchèse consacré au mariage et à la famille, à la veille de la Rencontre Mondiale des Familles et du Synode des Évêques. Ces deux événements, dont "la portée correspond à la dimension universelle du christianisme, sont de grande importance pour la famille, communauté humaine fondamentale et irremplaçable. Nous vivons les effets à long terme d'une société dominée par la dictature économique, où la morale est écrasée par la logique du profit qui dispose de moyens financiers et médiatiques énormes". Contre cela "une nouvelle alliance entre l'homme et la femme est non seulement nécessaire mais obligatoire pour libérer la société de la dictature de l'argent. Cette alliance devant à nouveau conditionner la politique, l'économie et la vie sociale. Il en va de la survivance du monde, de la transmission de la vie mais aussi du lien entre la mémoire et l'espérance. D'où l'importance du mariage et de la famille, de l'alliance génératrice entre hommes et femmes... Dieu n'a pas seulement confié à la famille le soin d'une intimité close sur elle-même, mais le projet de domestiquer le monde. C'est pourquoi la famille est à la base d'une culture mondiale salvatrice. Elle nous protège de tant d'agressions, destructions et colonisations, de l'argent et des idéologies qui menacent le monde. La famille est la forteresse qui nous défendra".

    Revenant aux sources bibliques, le Saint-Père a alors déclaré que "la création n'est pas une promesse philosophique mais l'horizon universel de la vie et de la foi. Dans le dessein divin, création et salut sont unis. C'est pour le salut de toute créature que Dieu s'est fait homme... La création est confiée à l'homme et à la femme et ce qu'ils font marque le destin de l'humanité. Leur refus de la bénédiction de Dieu entraîne fatalement un délire de toute puissance...appelé péché originel... Malgré ce risque nous ne sommes pas abandonnés à nous-même". Dans le récit biblique, Dieu a "assigné à la femme un rôle de barrière contre le mal. Elle porte en elle une bénédiction particulière pour la défense contre les pièges du Malin... Il existe nombre de lieux communs, parfois agressifs, à propos de la femme tentatrice inspirant le mal, alors qu'il existe une théologie de la femme à la hauteur de la bénédiction divine... La protection miséricordieuse de Dieu envers l'homme et la femme ne fait jamais défaut". En dotant Adam et Eve de vêtement au jardin de l'Eden, Dieu a manifesté sa tendresse, "qui sera incarnée en Jésus de Nazareth, le fils de Dieu né d'une femme". Dieu, a-t-il ajouté, se penche sur nos blessures, nos erreurs et nos péchés. "La promesse faite à l'homme et à la femme, qui est à l'origine de l'histoire, englobe à jamais tous les êtres humains. Si notre foi est forte, les peuples se reconnaîtront dans cette bénédiction", quelles que soient les religions. Nous marchons tous ensemble, sans prosélytisme, sous la bénédiction de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs, "dans un monde né de la famille, de l'union de l'homme et de la femme".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a fait part des grands espoirs qu'il place dans le voyage qui le portera à partir de samedi à Cuba et aux États-Unis, où il prendra part à la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles et où il se rendra au siège des Nations-Unies : "Dès aujourd'hui je veux saluer le peuple cubain et le peuple américain, et les fidèles de ces deux pays qui se sont spirituellement préparés sous la conduite de leurs pasteurs. Que vos prières m'accompagnent afin d'être éclairé par la lumière et soutenu par la force de l'Esprit, avec l'intercession de Marie, patronne de Cuba sous l'appellation de Caridad del Cobre, et patronne des États-Unis sous celle de l'Immaculée". Puis il a rappelé que samedi prochain, à San Miniato (Italie) sera béatifié un évêque local fondateur des Dominicaines du Saint-Esprit. Pio Alberto del Corona (1837-1912) fut un exemple de pasteur et un maître de foi, dont l'intercession aidera l’Église à avancer selon l’Évangile.

    Saluant des pèlerins polonais, le Pape a rappelé qu'est en cours chez eux la Semaine de l'éducation. Pour évoquer Don Bosco en ce second centenaire de sa naissance, les évêques de Pologne entendent souligner l'actualité de sa méthode éducative. "Puissent ses paroles être redites aux jeunes : Je vis pour vous, je travaille pour vous, pour vous je suis prêt à sacrifier ma vie. Puissent-elles encourager les enseignants, les catéchistes et les parents".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.9.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la famille est une communauté humaine fondamentale et irremplaçable, dont la portée est universelle. Dieu a confié à l’homme et à la femme l’émouvant projet de rendre la terre habitable. Tout ce qui arrive entre eux laisse une emprunte sur toute chose. Leur refus de la bénédiction de Dieu – le péché originel – conduit à un délire de toute puissance, destructeur. Une alliance renouvelée entre l’homme et la femme est par conséquent nécessaire afin d’émanciper les peuples de la colonisation de l’argent, pour réorienter la politique, l’économie, et retrouver une véritable cohabitation sociale. Dieu ne nous a pas abandonnés ; il a mis une inimitié entre le serpent trompeur et la femme. La femme porte désormais une bénédiction, secrète et particulière, pour la lutte contre le démon. En Jésus-Christ, né de la femme, Dieu a montré sa tendresse envers l’humanité, il a pris soin de nous. Par lui, toutes les familles de la terre sont appelées à reconnaître la bénédiction de Dieu et à se mettre en chemin, à sa suite et avec nous. Que Dieu vous bénisse, familles de toute la terre ! Que Dieu vous bénisse ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Chères familles, je vous invite à rayonner autour de vous la joie que le Seigneur vous donne dans votre vie conjugale et familiale, afin que tous se sentent appelés à vivre cette bénédiction. Je vous demande de prier pour moi et pour les travaux du prochain synode.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Argentine : Un décès pour dénutrition toutes les 10 heures, deux enfants sur dix privés d’alimentation adéquate

    Resistencia – Selon le dernier rapport réalisé par le Ministère de la Santé argentin, une personne meurt toutes les 10 heures suite à des problèmes dus à la malnutrition. Suite à la mort récente par dénutrition d’un enfant dans la province du Chaco (voir Fides 14/09/2015), le Centre d’Etudes et de Recherche sociale Mandela a indiqué qu’il ne s’agit pas là d’un décès isolé mais qu’il existe également d’autres cas dus au mauvais fonctionnement du système socio-sanitaire public de la province. Le rapport met en évidence que, bien que l’Argentine soit l’un des pays disposant d’un grand potentiel de production alimentaire au niveau mondial, des personnes de tous âges meurent de dénutrition, même si le phénomène concerne en particulier les personnes de plus de 75 ans, qui représentent 70% des décès, les jeunes en représentant 8%.
    Selon une autre recherche, réalisée par l’Observatoire de la Dette sociale de l’Université catholique argentine, 2 enfants sur 10 ne disposent pas d’une alimentation adéquate. En outre, la moitié des enfants privés d’une alimentation saine souffre d’insécurité alimentaire sévère, principalement au sein des familles disposant d’emplois précaires, qui vivent dans des villages ou de quartiers provisoires. L’étude révèle que 28,7% de la population argentine est pauvre. Selon l’INDEC, au Chaco, vivent environ 1,05 millions de personnes dont environ 296.000 appartenant à une catégorie économiquement active. En contraste avec cette étude, l’ISEPCI (Institut de Recherche sociale, économique et politique citadine) a publié un rapport, toujours basé sur les données relatives à 2014, selon lequel dans la seule ville de Resistencia, le taux de pauvreté est de 49,6% et celui d’indigence de 13,4%. (AP)

    Rappel :
    11 millions de pauvres en Argentine
    2 millions de personnes souffrent de la misère
    950.000 mineurs sont en danger alimentaire.

    Source : Agence Fides (15/09/2015)

    Vous avez bien lu : en Argentine, 950.000 mineurs sont en danger alimentaire, et l'on dénombre un mort toutes les 10 heures.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    En Argentine, 950.000 mineurs sont en danger alimentaire.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 950.000 ... ça ne compte donc pas ? ...

  • Cameroun : plus de 100.000 personnes fuient Boko Haram

    Cameroun,Boko Haram,exil,attentats,réfugiés,déplacés,Mgr Ateba,terrorisme,messe,prièreAprès le Nigeria, le Cameroun. Le 13 septembre 2015, deux adolescents se font exploser à Kolofata, au nord du Cameroun où Boko Haram multiplie attaques et attentats-suicide depuis juillet 2014, provoquant la fuite de milliers de personnes. Mgr Bruno Ateba, évêque de Maroua-Mokolo (nord du Cameroun), se confie à l’AED.

    « Nous sommes dépassés.» Mgr Ateba évoque le chiffre de 100.000 réfugiés ou déplacés au Cameroun. 52.600 viennent principalement du Nigeria voisin, à 60 km de Maroua, et s’entassent dans le camp de Minawao, au nord du Cameroun. Au moins autant de Camerounais sont en fuite dans leur propre pays et trouvent refuge chez des proches ou dans des salles publiques.

    Ils redoutent les attaques de Boko Haram, ce groupe terroriste particulièrement actif au Nigeria, qui frappe désormais de plus en plus loin des frontières nigérianes. Le 22 juillet 2015, plus de trente personnes sont tuées dans un attentat à Maroua faisant des centaines de blessés. Des jeunes filles auraient été forcées par les terroristes à cacher des bombes sous leur burqa et à se faire exploser en public. « Pour nous, ce jour est comme un vendredi saint », commente Mgr Ateba.

    D’après l’évêque, Boko Haram peut facilement entrer au Cameroun. « Dans certaines maisons de la tribu des Kanuri, tout près de la frontière, il y a une pièce au Nigeria, une autre au Cameroun. »

    Cameroun,Boko Haram,exil,attentats,réfugiés,déplacés,Mgr Ateba,terrorisme,messe,prièrePar sécurité, chaque dimanche quand il célèbre la messe en plein air pour environ 3 000 personnes, une chaîne humaine se forme autour des fidèles, soumis eux-mêmes à de stricts contrôles préliminaires. Ces mesures font suite à la lettre que l’évêque de Maroua-Mokolo adresse mi-août à son diocèse : « Quiconque se retrouve face à quelqu’un qu’il ne connaît pas doit être vigilant. Il faut signaler à la police toute personne suspecte. » Il lance également un appel à la communauté internationale : « Aidez-nous à trouver la paix. Nous ne pouvons rien faire sans la paix. La communauté internationale dispose de tous les moyens pour mettre un terme à la terreur causée par Boko Haram. »

    Mais pour Mgr Ateba, la réponse au terrorisme passe aussi par la prière et le dialogue entre chrétiens et musulmans. Au Cameroun, où 70 % des 20 millions d’habitants sont chrétiens, l’Église catholique jouit d’une bonne réputation. Selon lui, de nombreux musulmans consultent dans les centres de soins catholiques ou envoient leurs enfants dans les écoles catholiques. « Nous ne perdons pas espoir » conclut-il. « Le Seigneur est notre refuge. »

    En 2014, « l’Aide à l’Église en Détresse » a soutenu la pastorale au Cameroun à hauteur de 1.130.000 euros. Près du camp de Minawao, l’AED a permis la construction d’une salle pour que les réfugiés catholiques puissent prier et assister à la messe. Une cathédrale à Maroua est également en cours de construction – les fondations sont posées – grâce aux subsides de l’AED.

    Source : AED (15 septembre 2015)

  • Méditation : Réformer son caractère

    « Il faut bien étudier ce qu'il y a de répréhensible dans notre caractère. En tous les caractères, il y a quelque chose à réformer ; et ce côté défectueux, on ne le connaît qu'à force de s'étudier soi-même ou de consulter un sage ami. Ce défaut une fois connu, il faut travailler chaque jour à le réformer, en agissant en sens contraire, et ne cesser la lutte qu'on ne s'en soit rendu maître ; il faut que le caractère trop vif se modère, que le caractère trop lent s'aiguillonne et s'anime, que l'humeur brusque ou susceptible se taise et attende pour parler que l'âme soit calme et en pleine possession de soi-même. Saint François de Sales avait reçu de la nature une humeur bouillante et colère ; saint Ignace, un caractère vif et impatient ; saint Vincent de Paul, une humeur austère et peu agréable : mais ces grands saints, à force de les combattre, en vinrent à se former ce caractère si bon, si aimable, qui rendra à jamais leur mémoire délicieuse devant Dieu et devant les hommes. Il faut s'examiner tous les jours sur ce sujet, et pour chaque manquement s'imposer une pénitence, ne fût-ce que de mettre à part chaque fois une petite pièce de monnaie à donner aux pauvres. Cela aura l'avantage d'éveiller notre attention sur nous-mêmes et de nous faire connaître, pour les confesser, le nombre exact de nos manquements. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, Seizième Mercredi après la Pentecôte, III), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Mercredi 16 septembre 2015

    Sts Corneille, pape, et Cyprien, évêque, martyrs

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Liste des membres participants au prochain Synode des évêques sur la famille

    A consulter ci-dessous, la liste complète et définitive des participants à la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques (4-25 octobre)

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  • Message du Pape François pour la XXIVe Journée Mondiale du Malade 2016

    Se confier à Jésus miséricordieux comme Marie :
    “Tout ce qu’il vous dira, faites-le” (Jn 2,5)

    « Se confier à Jésus miséricordieux comme Marie : "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" » : c’est le thème de la XXIVe Journée Mondiale du Malade qui sera célébrée le le 11 février prochain à Nazareth en Terre Sainte. A cette occasion, le message du Pape François a été publié ce mardi. Le Saint-Père se base sur l’épisode des noces de Cana, « icône de l’Eglise » pour développer toute sa réflexion sur la maladie et notre attitude face à la douleur. Il reconnait que « la foi en Dieu est, d’une part, mise à l’épreuve et, d’autre part, révèle en même temps toute sa puissance positive ».

    Commentaires de Xavier Sastre sur Radio Vatican.

    Texte intégral ci-dessous.

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  • Visite pastorale du Pape François à Cuba et aux U.S.A. : Programme

    Programme de la visite pastorale du Pape François à Cuba, aux États-Unis d'Amérique
    et au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York du 19 au 28 Septembre

    Ce mardi 15 Septembre à 11h30, dans la Salle Jean-Paul II du Saint-Siège, le Directeur Fr Federico Lombardi, a présenté le programme de la visite pastorale que le Pape François va faire à Cuba, aux États-Unis d'Amérique et au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York du 19 au 28 Septembre. Ce voyage sera dense. En 9 jours, le Pape prononcera 26 discours et homélies.

    Le Pape a choisi de visiter Cuba, avant Washington. Après saint Jean-Paul II et Benoît XVI, il sera le troisième Souverain Pontife à célébrer la Messe dans la capitale, sur la célèbre place de la Révolution. A La Havane, Holguín et Santiago de Cuba où le Pape prendra le temps de se recueillir au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre, la patronne de Cuba depuis 100 ans, les foules devraient être au rendez-vous pour l'écouter parler de réconciliation. Sur l'île, il rencontrera le clergé, la jeunesse et, bien sûr, les autorités. Répondant au souhait du dirigeant Raoul Castro, « une rencontre avec Fidel Castro est tout à fait vraisemblable », indique la Salle de presse du Saint-Siège.

    Premier pape à s'exprimer devant le Congrès américain

    Aux Etats-Unis, l'arrivée du Saint-Père suscite des réactions contrastées. Selon un récent sondage de l’institut Gallup, le Pape argentin recueille 59% d’opinion favorable, moins que par le passé. Son encyclique « Laudato Si » sur la sauvergarde de la Création et ses discours sociaux contre l'idolâtrie de l'argent-roi ou pour l’accueil des migrants indisposent les libéraux et conservateurs. « Aucune crainte en ce qui concerne la sécurité du Pape », assure ce midi le bureau de presse du Saint-Siège.

    « Il est rare qu’un Pape s’adresse aux élus d’un pays », souligne-t-on. Jean-Paul II s’était exprimé face aux parlementaires polonais et italiens, Benoît XVI devant les députés du Bundestag à Berlin, ainsi qu'à Rome. Le Pape François sera, lui, le premier pape à prendre la parole devant le Congrès américain. « Un discours consistent » est prévisible.

    « Plus jamais la guerre ! », 50 ans après l’exhortation de Paul VI au siège des Nations-Unies, le Pape François sera en revanche le cinquième à visiter le Palais de verre. Le P. Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, dément une rencontre avec le Président russe, Vladimir Poutine, au siège des Nations-Unies.

    Des appels forts attendus

    Au Congrès ou à l'ONU, des appels forts sont attendus : sur l’environnement, la défense des chrétiens persécutés et la lutte contre les trafics d’êtres humains. Le programme prévoit aussi des rencontres avec les exclus de la société américaine : des sans-logis, des familles immigrées ou des détenus.

    Au mémorial de Ground zéro,  14 ans après les attentats visant le World Trade Center, le Pape priera aux côtés de dignitaires religieux, juifs, musulmans, hindous…

    Le Souverain Pontife a plusieurs fois affirmé vouloir canoniser de grands évangélisateurs. Après Saint Pierre Favre, Saint Joseph de Anchieta, Sainte Marie de l’Incarnation ou Saint Joseph Vas au Sri Lanka, il canonisera, devant 20 à 25.000 personnes l’évangélisateur de la Californie au 18e siècle, le franciscain espagnol Junipero Serra.

    Enfin, à Philadelphie, l’objectif initial de son déplacement, le Pape François présidera les célébrations conclusives de la VIIIe Rencontre mondiale des familles. L’acteur Marck Wajlberg, un ancien délinquant né dans une famille catholique, animera cette rencontre. La reine de la soul américaine, Aretha Franklin chantera pour le Saint-Père, mais les foules énormes annoncées (selon l’archevêché, les billets pour assister à la Messe finale sont partis en 30 secondes sur internet) viennent avant-tout écouter le message du Pape sur le mariage et la famille, tout juste avant l'ouverture du Synode des évêques dédié à « la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain ». Il se déroulera du 4 au 25 octobre prochain au Vatican.

    Source : Radio Vatican.

  • Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : Stabat Mater

    Oeuvre religieuse écrite en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles
    Les Talens Lyriques - Dir. Christophe Rousset
    Sabina Puertolas, soprano - Vivica Genaux, mezzo-soprano

    Texte original latin avec une traduction française
    Séquence attribuée au franciscain Jacopone da Todi (v.1230-1306)
  • Méditation : Notre-Dame des Sept Douleurs

    « "Ceux qui s'approchent le plus près de la croix de Jésus-Christ, dit Bossuet, sont ses plus fidèles amis ; aussi sa divine Mère devient une expression parfaite du Sauveur crucifié. Comme elle avait donné son consentement au mystère de l'incarnation avec une foi louée par sa cousine Elisabeth, elle acquiesce avec une admirable conformité aux desseins de Dieu sur tous les supplices qui devaient consommer le sacrifice de son Fils unique. Debout au pied de l'autel de l'holocauste, elle persévère avec une constance invincible, comme un rocher au milieu des vagues qui le battent avec violence de toutes parts sans pouvoir l'ébranler : ni le spectacle de la mort de son Fils, ni la fureur des hommes, ni la rage des démons ne peuvent abattre son courage, ni empêcher les occupations sacrées de son âme très sainte." Supérieure à l'excès de la douleur qui pénètre son âme, elle garde un silence d'adoration et de soumission à Dieu... Marie ne veut point voir cesser ses douleurs, parce qu'elles la rendent semblable à son Fils ; elle ne donne point de bornes à son affliction, elle ne veut point être consolée, parce que son Fils ne trouvait point de consolateur... "Avec un maintien plein de résolution et de courage, cette tendre Mère fixe ses regards amoureux sur son divin Fils, s'unit au sacrifice, et s'immole volontairement avec lui pour le salut du monde." O digne Mère de mon Dieu ! apprenez-moi le silence, la douceur et la paix dans le fort de mes peines... Faites qu'à votre exemple je donne mon application, non aux afflictions que je souffre, mais à la volonté de Dieu qui s'accomplit dans ma souffrance... »

    Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (Notre-Dame des Sept Douleurs, IIe Point), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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    En complément : Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), extraits du Premier Sermon pour le Vendredi de la Semaine de la Passion, sur la Compassion de la Sainte Vierge, in "Œuvres complètes" Tome VI, Migne, 1859.

  • Mardi 15 septembre 2015

     
    Cette fête, à l’origine propre à l’Ordre des Servites, trouve son origine dans la dévotion du XVIIe siècle ; elle fut étendue à toute l’Église par le pape Pie VII en 1817, afin de rappeler les souffrances que venait de traverser l’Épouse du Christ, et d’abord célébrée comme fête mobile le 3ème dimanche de septembre, puis fixée au 15 septembre, jour octave de la Nativité de la Ste Vierge, par la réforme de Pie X en 1914.

    Rappel des 7 douleurs de Marie :
    1. La prophétie de saint Siméon
    2. La fuite en Egypte
    3. Les trois jours d'absence (l'Enfant Jésus au Temple)
    4. La rencontre de Jésus portant sa Croix
    5. La mort de Jésus sur la Croix
    6. La descente de Croix
    7. L'ensevelissement de Jésus
  • La voie est ouverte pour la canonisation du P. Jerzy Popieluszko

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    Ce lundi 14 septembre, lors d’une prière à la cathédrale de Créteil, Mgr Santier, a rendu officielles les conclusions de la commission chargée par son diocèse d’étudier le cas de la guérison de François A. Cette guérison inexpliquée était survenue à l’hôpital Albert-Chenevier le 14 septembre 2012, et attribuée à l’intercession du prêtre polonais assassiné en 1984. Jerzy Popieluszko avait été béatifié à Varsovie le 6 juin 2010.

    Mgr Michel Santier annoncera samedi 20 septembre au cours d’une Messe célébrée au monastère de l’Annonciade à Thiais (Val-de-Marne), l’ouverture officielle du processus de canonisation. Le postulateur de la cause, le P. Tomasz Kaczmarek, qui présidera la Messe en présence de membres de la famille du P. Popieluszko venus pour l’occasion des États-Unis, a retenu ce cas parmi d’autres guérisons attribuées à l’intercession du Bienheureux, car « c’était le plus limpide », selon une source proche du dossier.

    La décision de reconnaître le miracle et de décréter la canonisation, très attendue par la Pologne, appartiendra ensuite au Pape François.