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  • Méditation - « pour que votre joie soit parfaite » (Jn 15,11)

    « Je ne peux résister au désir de vous confier quelque chose qui est pour moi à la fois une peine et un stimulant : la pensée qu'il y a encore tant d'hommes qui ne connaissent pas le Christ, qui n'ont même pas l'avant-goût de ce bonheur intime qui nous attend au ciel, et qui cheminent sur terre comme des aveugles à la recherche d'une joie dont ils ignorent le vrai nom, ou bien égarés sur des voies qui les éloignent de plus en plus du vrai bonheur.
    [...]
    Ne sentez-vous pas, vous aussi, que Dieu nous appelle, qu'Il nous pousse - à travers tout ce qui se passe autour de nous - à proclamer la Bonne Nouvelle de la venue de Jésus ? Mais nous, chrétiens, nous enlevons bien souvent à notre vocation de sa grandeur, nous sombrons dans la superficialité, nous perdons notre temps en polémiques et en rancœurs. Quand il ne s'agit pas, ce qui est pire encore, du scandale hypocrite de certains, devant d'autres manières que la leur de vivre tel ou tel aspect de la foi, telle ou telle dévotion. Alors, au lieu d'ouvrir eux-mêmes un chemin, et de s'efforcer de vivre selon la manière qui leur semble être la bonne, ils se consacrent à critiquer et à détruire. Il peut apparaître, bien sûr, et il apparaît en fait, des déficiences dans la vie des chrétiens. Mais l'important, ce n'est pas nous, ni nos misères : la seule réalité qui compte, c'est Jésus. C'est du Christ que nous devons parler, non de nous-mêmes.
    [...]
    « Que le Christ habite en vos cœurs par la foi, et que vous soyez enracinés, fondés dans l'amour. Ainsi vous recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu'est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par votre plénitude dans toute la Plénitude de Dieu (Ep 3, 17-19) ». Cette plénitude de Dieu nous est révélée et conférée dans le Christ, dans l'Amour du Christ, dans le Cœur du Christ. Car c'est le Cœur de Celui en qui « habite, corporellement, toute la plénitude de la Divinité (Col 2, 9) ». Voilà pourquoi, si nous perdions de vue ce grand dessein de Dieu - ce courant d'amour instauré dans le monde par l'Incarnation, la Rédemption et la Pentecôte - nous ne comprendrions plus les délicatesses du Cœur du Seigneur. »

    St Josemaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Quand le Christ passe, Tequi, 1975.

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  • Prions avec Charles de Foucauld

    « Avoir vraiment la foi, la foi qui inspire toutes les actions, cette foi au surnaturel qui fait qu'on ne voit que Lui partout, qui dépouille le monde de son masque et montre Dieu en toutes choses, qui fait disparaître toute impossibilité, qui fait que ces mots d'inquiétude, de péril, de crainte, n'ont plus de sens, qui fait marcher dans la vie avec un calme, une paix, une joie profonde, comme un enfant à la main de sa mère, qui établit l'âme dans un détachement si absolu de toutes les choses sensibles dont elle voit clairement le néant et la puérilité, qui donne une telle confiance dans la prière, la confiance de l'enfant demandant une chose juste à son père, cette foi qui nous montre que « hors faire ce qui est agréable à Dieu, tout est mensonge », cette foi qui fait voir tout sous un autre jour - les hommes comme des images de Dieu, qu'il faut aimer et vénérer comme les portraits de notre Bien-Aimé et à qui il faut faire tout le bien possible, cette foi qui, faisant entrevoir la grandeur de Dieu, nous fait voir notre petitesse, qui fait entreprendre sans hésiter, sans rougir, sans craindre, sans reculer jamais, tout ce qui est agréable à Dieu. Oh ! que cette foi est rare ! Mon Dieu ! donnez-la moi ! Mon Dieu, je crois, mais augmentez ma foi ! Mon Dieu, faites que je crois et que j'aime, je vous le demande au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Amen. »

    Bx Charles de Foucauld, Méditations sur l’Évangile (Mat 9.22) - in René Pottier, Charles de Foucauld et Marie de Magdala (Chap. VII), Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1950 et Charles de Foucauld. Contemplation. Textes inédits, Beauchesne, Paris, 1969.

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  • Méditation - Les deux versants de la montagne de l'Ascension

    « Mes enfants, le lieu de l'Ascension de notre aimable Christ est au mont des Oliviers. (1) [...]

    Cette montagne est située entre Jérusalem et Béthanie. Mes enfants, celui qui veut suivre le Christ doit gravir la montagne. Si délicieuse et si belle que soit une montagne, il est cependant pénible d'y monter. C'est ainsi, mes enfants, que celui qui veut suivre le Christ doit donner congé à la nature. On trouve beaucoup de gens qui suivraient volontiers le Christ, à condition que cela n'exige ni peine ni labeur, que cela ne leur soit pas trop dur. Et ils voudraient bien se trouver sur cette montagne pour autant qu'elle se trouve à Jérusalem, ce qui veut dire « la paix ». Ces gens ressentent en eux-mêmes paix, joie et consolation. Mais de là, il ne sortira rien, s'ils ne vont aussi sur l'autre versant de la montagne qui regarde Béthanie, dont le nom signifie peine, obéissance, souffrance. C'est de cela que le prophète a dit dans le psautier : « Il a préparé sa place dans la vallée des larmes » (Voir Ps 84,7).

    Sachez, mes enfants, que celui qui ne s'est pas préparé une place dans cette vallée, celui-là reste en arrière, il n'en sort jamais rien ; si belle que paraisse sa paix, il doit rester en arrière. L'homme doit poursuivre de ses regrets et de ses brûlants désirs le Bien-Aimé qui est monté si haut et si loin et qui lui est maintenant si complètement invisible et caché. Plus le fond est véritablement et foncièrement touché, plus vraiment se creuse, d'un côté de la montagne, la vallée des larmes. Si ces larmes n'avaient pas meilleur motif, elles seraient encore bien nécessaires à raison des péchés et de l'ordure qui souillent notre misérable nature, et qui empêchent si souvent l'homme de se recueillir noblement, comme il pourrait et devrait faire sans cesse [...] Que la nature nous gouverne ainsi secrètement, alors que ce devrait être Dieu, sans cesse, et rien autre chose : voilà le versant de Béthanie.

    Mes enfants, celui qui considérerait bien cela en lui ne perdrait pas tout courage ; mais il trouverait sa grande consolation, saveur et joie à Jérusalem. C'est à cela qu'elle est utile : réconforter l'homme, afin qu'il supporte mieux la peine et le chagrin, afin que la souffrance et la misère ne l'affaiblissent pas et qu'il ne succombe pas quand il est abandonné de Dieu, sans consolation et en grande amertume. C'est pourquoi le sage dit : « Aux jours mauvais, tu ne dois pas oublier les bons » (Si 11,25). Ces deux versants de la montagne, Jérusalem et Béthanie, doivent toujours être l'un à côté de l'autre. »

    Jean Tauler (v.1300-1361), Sermon 20, 3ème pour l'Ascension, Coll. Sagesses Chrétiennes, Les Éditions du Cerf, 1991.
    (1) : Béthanie est située sur le flanc oriental du mont des Oliviers, à moins de trois kilomètres de Jérusalem. Comme Béthanie équivaut pratiquement au mont des Oliviers, on peut déduire une remarque théologique de la précision topographique. Deux textes de l'Ancien Testament font mention de « la montagne qui se trouve à l'orient de la ville » (Ezéchiel, XI 22-23), c'est-à-dire le Mont des Oliviers (Zacharie, XIV 4). Chez le prophète Ezéchiel, la gloire de Yahvé abandonne le Temple profané et voué à la destruction, pour aller se poser sur la montagne à l’orient de la ville. Chez le prophète Zacharie, à la fin des temps, lorsque Yahvé sortira pour le combat et le jugement eschatologiques, « ses pieds se poseront sur le Mont des Oliviers. » Ainsi le Mont des Oliviers est-il le lieu du départ et de la venue glorieuse de Yahvé. En transférant ce qui est dit de Yahvé à Jésus qui s'en va et qui viendra, saint Luc fait une profession de foi en la divinité de Jésus. (Source)

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    L'Ascension - Icône du monastère de Neamt, Roumanie
    Icône de l'Archimandrite Vartolomeu Florea avec les disciples de l'Ermitage, Année 2001
     
    Méditations sur l'Ascension précédemment proposées notre site internet :

    02 juin 2011 : Saint Augustin (354-430)

    17 mai 2012 : Dom Prosper Guéranger (1805-1875)

    09 mai 2013 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)

    29 mai 2014 : Bx John Henry Newman (1801-1890)

    14 mai 2015 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)

    05 mai 2016 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln (1936)

    25 mai 2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1917)

    10 mai 2018 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)
  • Méditation - Dieu, Parole d'Amour

    « Tu peux te lever de bon matin, et même la nuit, pour prier ; Dieu t'a déjà devancé dans ton oraison et c'est lui-même qui te prie de bien vouloir l'accueillir dans la proposition qu'il te fait. Ouvrir le livre de la Parole, c'est toujours décacheter une lettre d'amour qui s'adresse à toi personnellement. Tu devrais être émerveillé devant cet amour inquiet de Dieu en quête de l'homme et guettant sa moindre réponse.

    Ce n'est pas toi qui pars à sa recherche, mais lui qui ne cesse de frapper à la porte de ton cœur (Ap 3, 20), pour que tu lui ouvres et partages le festin de son amitié.

    Dieu n'a pas besoin de toi, il est au-dessus de tout, il est le Tout-Autre, il est en lui-même joie, bonheur, amour, vérité et sainteté, et il veut t'appeler à nouer avec lui un dialogue d'amour pour te communiquer tout ce qu'il est. Il a plus faim de toi que tu ne l'as de lui. Et quand il parle, il ne te dit pas des paroles en l'air ; au contraire, il profère une parole qui exprime son être profond. Quand Dieu te parle, l'important d'abord n'est pas ce qu'il a à te dire, mais bien le fait qu'il te parle. [...] Sa parole exprime et épuise l'amour infini qu'il te porte. Il ne parle que pour dire : « Je t'aime ». »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (I, 1), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • Regina Caeli du Lundi de Pâques 22 avril 2019



    Pour prolonger la joie pascale, le Pape François est revenu sur le rôle des femmes dans l’annonce de la résurrection de Jésus, dans l'Évangile de Matthieu. Il a également appelé à se laisser toucher par le message consolant de Pâques.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Méditation - La joie véritable

    « Il ne faut pas confondre la joie avec ses différentes expressions à tous les niveaux : il y a le plaisir, le confort, la joie intellectuelle et artistique, la joie du travail bien fait ou de l'entreprise réussie ; il y a surtout les innombrables joies des relations humaines y compris la joie de l'amour qui doit accompagner l'homme pendant toute sa vie. Et cependant, toutes ces expériences ne sont que des formes extérieures de la joie. Plus ces formes sont importantes, plus leurs racines sont profondes. La joie véritable est située à une grande profondeur, et nous devrions creuser profondément en nous pour lui permettre de jaillir. C'est sans doute là le sens de l'expression que nous employons spontanément pour exprimer un grand bonheur : Je suis profondément heureux. C'est pourquoi tout grand bonheur est aussi silencieux. il ne peut être exprimé. Il est indicible. Il affleure rarement à la surface, et nous serions incapables d'en faire étalage. C'est à la racine même de notre être que nous sommes habités par notre joie. »

    Dom André Louf (1929-2010), Au gré de sa grâce - Propos sur la prière, Desclée de Brouwer, Paris, 1989.

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  • Méditation - En Christ, Amour ineffable, Joie inexprimable

    « Fecisti nos ad te, Domine, et inquietum est cor nostrum donec requiescat in te. »
    « Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi. »

    St Augustin, Les Confessions, I, 1. (cf. au 28 novembre 2018)
     
     
    « L'âme ne trouve son repos que dans le Christ, parce que lui seul est le bien, le vrai et tout ce qui mérite d'être aimé. C'est pourquoi il ne permet aux âmes de déployer sur aucune chose toute la capacité d'amour ou de jouissance dont il les a douées naturellement dès la création, même si elles ont reçu en plus la grâce de la vertu ou du baptême. Car ni l'amour ni la joie ne peuvent être comblés par les biens illusoires de cette vie : ce qui semble bon n'est qu'une image du bien. Mais quand il s'agit du Christ, il n'y a plus d'obstacle : l'amour se manifeste admirable et ineffable, la joie, inexprimable ; tant il est vrai que ces deux sentiments, Dieu les a ordonnés à lui-même, afin que lui seul soit notre amour et notre joie. Il va de soi, me semble-t-il, que l'intensité de ces sentiments se proportionne et se mesure à l'infini de ce Bien... Oui, l'âme humaine recèle sans aucun doute une capacité immense et merveilleuse d'amour et de joie, qui entre en action dès que le Bien-aimé, le Beau par excellence, se présente à elle. C'est cela que le Seigneur appelle la joie parfaite (Jn 15,11). »

    Nicolas Cabasilas (1320-1363), La vie en Christ (L.II), coll. Sources Chrétiennes N° 355 & 361, Éditions du Cerf, Paris, 1989.

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  • Angelus du dimanche 16 décembre 2018

    Avant de réciter la prière de l’Angélus place Saint-Pierre ce dimanche 16 décembre, le Pape François a médité sur le sens de la joie suscité par l’arrivée du Christ.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Méditation - La joie : un don de Dieu à partager

    « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. »
    Jean 15, 10-11

    « A l'enfant comme au pauvre, à tous ceux qui sont seuls, à tous ceux qui souffrent, offre un sourire radieux. Ne leur donne pas que ton temps, donne-leur aussi ton cœur. Et si l'on ne peut pas toujours donner beaucoup, la joie que l'on partage jaillit quelle que soit la saison d'un cœur empli d'amour.
    Quelles que soient les difficultés que l'on rencontre, pour peu qu'on les accepte dans la joie, le sourire aux lèvres, c'est dans ce geste, comme dans d'infimes autres que se manifeste la qualité de nos actions. Et le meilleur moyen de montrer la gratitude que l'on éprouve est d'accepter : d'accepter tout, le cœur en joie.
    Car la joie rayonne dans vos yeux et votre regard, dans votre conversation, dans votre contentement. Et vous ne saurez la retenir tant elle débordera au point d'en submerger votre entourage.
    La joie est très contagieuse. Tâchez de déborder de joie où que vous alliez.
    Si j'en crois saint Bonaventure, la joie est un don fait à l'homme pour qu'il puisse se réjouir en Dieu : car son espoir est grand de recevoir de Lui ses bienfaits à jamais. Il saura ainsi se réjouir de la prospérité de son prochain et se préserver de la déception que procurent les actes vides de sens.
    La joie doit être l'un des pivots de la vie. Elle est la marque d'une âme généreuse. Elle peut être parfois le manteau qui dissimule une vie de sacrifice et de don de soi. Celui ou celle qui possède ce don atteint souvent des sommets élevés car cette personne éclaire la communauté. Elle l'ensoleille.
    Une question devrait plus souvent nous préoccuper : « Ai-je vraiment fait l'expérience de la joie d'aimer ? » L'amour vrai est l'amour qui blesse et fait souffrir avant d'apporter la joie. Voilà bien pourquoi il nous faut prier, prier encore et demander d'avoir le courage d'aimer. »

    Ste Teresa de Calcuta (1910-1997), Au cœur du monde, Paris, La Table Ronde, 1998.

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  • « Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi. »

    St Augustin (Les Confessions, I, 1).

    (complément à la méditation donnée le 25 novembre dernier)

    « Il n'y a de remède à nos maux passagers que dans l'éternel amour de Dieu pour nous. Toutes nos peines au fond proviennent de ce que nous demandons la joie et des biens trop étroits et trop courts pour l'immensité de nos cœurs. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), in "Voix cartusienne", Parole et Silence, 2001.

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  • Méditation - N'oubliez pas votre joie

    « Nous sommes une joie qui trop souvent ne se connaît pas. Que le bavardage de notre tristesse se taise - la tristesse ne cesse de se dire - pour que le silence laisse aller la joie. »

    Vivre dans l'intimité du Christ, Tome 1, par un Chartreux, Presses de la Renaissance, 2005.

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  • Méditation - Dans la Lumière de Dieu

    « Quand je me laisse distraire de vous, ô mon Dieu, il me semble que je quitte la région de la lumière pour entrer dans celle des ténèbres. Tout ce qui n'est pas vous blesse tellement les yeux ! Pour qui vous a une fois seulement un peu entrevu dans votre inaccessible lumière, tout est si difforme et si laid. Même les créatures qui vous reflètent le mieux sont alors presque douloureuses à voir. Elles ne sont pas vous, ô mon Dieu ! Et c'est vous que l'âme veut contempler toujours mieux, toujours plus fixement, toujours plus profondément. Le mot de saint Augustin revient sans cesse sur les lèvres : « Ô Beauté toujours ancienne, toujours nouvelle, trop tard je vous ai connue, trop tard je vous ai aimée ! »
    Oui, mon Dieu, vous êtes toute Bonté, toute Beauté, toute Grâce. Vous avez fait de bien belles créatures et pourtant leur beauté ne peut pas compter auprès de la vôtre. Tout ce qu'il y a de beau et de bon vient de vous uniquement. Ce que vous donnez, vous ne le perdez pas, vous le possédez à l'infini.
    Oh ! faites-moi comprendre, à moi qui veut être heureux, que tout bonheur, toute joie est en vous. Si je savais aller à vous, m'enivrer de votre Beauté, me nourrir de votre Bonté, me réjouir de votre Joie, goûter sans fin comme sans mesure votre Bonheur ! Tout cela est possible, tout cela est vrai, tout cela est nécessaire : Tu aimeras..., par suite, tu seras bon de ma Bonté, beau de ma Beauté, ivre de mon Bonheur. Oh ! mon Dieu, maintenant, maintenant et toujours. »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], La vie cachée en Dieu (III), La Vigne du Carmel, Éditions du Seuil, Paris, 1947.

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  • Méditation - Un coeur ouvert à l'autre

    « Tu prieras vraiment le jour où tu devineras, au-delà des paroles de tes frères, leur faim d'amour. Lorsqu'un homme souffre, tu ne peux rien dire pour le consoler, car tu ignores sa souffrance réelle ; il ne la connaît pas vraiment lui-même. Il te demande simplement d'être là en silence, à ses côtés, à le regarder et à l'aimer intensément. Ta prière commence le jour où tu es sensibilisé à cette souffrance, pour la crier vers Dieu dans la supplication et l'intercession.

    Si tu veux prier, commence à être attentif à tes frères. Sois accueillant et silencieux devant eux, écoute-les en profondeur, en discernant au-delà de leurs paroles, la souffrance ou la joie qu'ils ne parviennent pas à exprimer. Laisse tout cela pénétrer dans ton cœur, efface-toi devant l'autre ; c'est cela, perdre sa vie pour ses frères. En un mot, tes frères doivent habiter en toi d'une présence vivante, active et chaleureuse. Dans la prière, tu recueilleras la voix de tous les hommes pour la faire monter vers Dieu.

    Il en ira de même pour tes frères lointains. Ne lis pas le journal en touriste, ne regarde pas la télévision en dilettante, mais chaque fois, essaie de communier à la vie réelle de tous ces hommes, dont tu perçois les échos extérieurs dans les moyens d'information. Ta prière deviendra riche de toute cette vie du monde. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret, Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • Méditation - Charité parfaite et docilité de l'âme

    « La charité est parfaite lorsqu’elle est absolue docilité, acquiescement doux, tranquille et généreux à toutes les conduites et a toutes les volontés de Dieu. La charité qui choisit, qui s’attarde, qui se fait prier, qui gémit ou qui laisse apercevoir des velléités de résistance, cette charité-là n’est pas la perfection. La charité doit être continue, prompte, facile, joyeuse, elle doit donner sans compter, car Dieu aime celui qui donne avec joie (2 Co 9, 7). Elle est parfaite lorsqu’elle embrasse toute la vie, lorsqu’elle enveloppe tous nos actes et que rien n’échappe à sa souveraineté. Elle est parfaite lorsqu’elle tient l’âme très haute, au-dessus de toute recherche, de toute émotion, au-dessus de l’apparente et perfide séduction de tout le multiple, de tout ce qui est extérieur, de tout le créé, de tout le sensible et de tout ce qui est personnel. La charité constitue notre vraie et spirituelle virginité qui est de n’accueillir en notre âme que Dieu et ce qui vient de lui. »

    Dom Paul Delatte (1838-1937).

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    Cascade de Seljalandsfoss, en Islande
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  • Méditation - Jésus en nous

    « Qui que vous soyez et quelle que soit votre situation dans le monde, permettez-moi, âme chrétienne, de vous dire :

    - Gardez Jésus en vous. N'oubliez jamais que le plus grand malheur qui puisse vous arriver, c'est d'obliger Notre-Seigneur à quitter votre âme.

    - Veillez sur Jésus en vous. Le défendre contre ses ennemis qui Le poursuivent jusque dans votre âme ; faire tout ce qui dépend de vous pour Lui assurer un séjour agréable dans votre cœur, c'est le grand devoir de l'hospitalité que vous devez à Notre-Seigneur.

    - Restez avec Jésus en vous. Tenir compagnie à Celui qui habite en vous, vivre constamment dans le rayonnement de sa présence et de son amour, jouir à tout instant de son intimité divine, c'est le plus grand bonheur que vous puissiez avoir sur la terre.

    Jésus, vous suffisez à mon bonheur. Vous remplissez mon esprit, mon cœur, toute mon âme. En moi, autour de moi, partout je trouve votre présence paternelle, et filialement, amoureusement je vis avec Vous. Aussi, j'aime ma solitude apparente, et je ne connais pas le déprimant ennui de l'isolement.

    Il faut, cependant, âme chrétienne, que vous sachiez que la présence de Jésus dans votre âme ne vous met pas à l'abri des misères et des épreuves de la vie. c'est le cas de vous rappeler les paroles de Bossuet : « On n'a pas Jésus pour rien. - Quand Jésus entre quelque part, il y entre avec sa croix, il y porte avec lui toutes ses épines, et il en fait part à tous ceux qu'il aime. »

    Il faut aussi ne pas oublier cette vérité d'expérience : Quand nous trouvons autour de nous un plaisir, une joie, une consolation, il arrive souvent que Jésus nous ménage un sacrifice, une peine, une déception. Cette souffrance est une grâce qui purifie ce qu'il peut y avoir de trop naturel, de trop humain dans cette jouissance.

    Ah ! si nous comprenions bien cette manière de faire de Jésus avec ses amis, nous souffririons moins, et, au lieu de gémir et de nous plaindre, nous dirions au Bon-Maître : Merci ! »

    Chanoine F. Astruc, Allons à la Vie (chap. III), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1940.

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  • Méditation - Sérénité

    « La joie dans la vie est comme l'huile dans la lampe.
    Quand l'huile commence à manquer, la mèche se consume, répandant une noire vapeur et laissant apercevoir une lueur rougeâtre qui n'éclaire pas.
    La vie, elle aussi, sans un peu de joie, s'use sans profit répandant autour d'elle l'affaissement et la tristesse.
    Si, chaque matin, par une prière simple et résignée, - par ce petit quart d'heure de méditation qui ne paraît difficile que lorsqu'on ne le fait pas – nous ouvrions notre cœur à Dieu, comme on ouvre sa fenêtre au soleil et à l'air, Dieu y mettrait, pour la journée, cette joie douce et calme qui élève l'âme, l'empêche du moins de sentir le poids de la douleur et lui fait éprouver le besoin de s'épancher en bonté.
    On n'est jamais aussi bon que lorsqu'on a le cœur joyeux.

    Mais la joie n'est pas le rire ; ce n'est pas les bons mots, les reparties… c'est la sérénité habituelle.
    Ce mot dit beaucoup et dit bien.
    L'atmosphère sereine laisse toujours voir le ciel ; elle est plus légère et semble soulever de terre les corps qu'elle remplit ;
    Le ciel serein est toujours pur… Des nuages peuvent passer sur son azur mais ils ne le salissent pas.
    Ainsi du cœur qui s'est ouvert le matin à la joie de Dieu. »

    [Abbé Sylvain (1826-1914)], Paillettes d'Or, Première série (LVII), in Recueil des années 1868-69-70, Avignon, Aubanel Frères, 1880.

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  • Méditation - « Demeurez en moi » (Jn 15,4)

    « « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là produira du fruit en abondance, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5). Le Christ est le lieu de notre demeure, de notre repos. Demeurer. Le mot évoque une adhésion solide et durable dans la foi au Christ, et une certaine présence intime née de l'amour et de la connaissance réciproque. « Demeurez en moi comme je demeure en vous » (15,4). Cela dépend donc de nous, il faut s'y mettre activement et avec constance. Notre union avec le Christ doit être consciemment entretenue par une habitude de recueillement. Il faut nous plonger aussi souvent que possible dans le Christ en qui nous sommes, sous l'influence de l'Esprit en nous. Tout ce que nous faisons, nous devons le faire dans le Christ ; arrêtons-nous un instant avant de commencer une action, afin qu'elle découle toujours de notre union avec lui. Aimons nos frères dans le Christ, car eux aussi, ils sont dans le Christ (Mt 25,31-46), et nous les aimons avec son amour. Que tous nos jugements soient ceux du Christ, regardons tout avec ses yeux. Que ce soit sa prière qui jaillisse de notre cœur, sa louange qui chante dans nos voix. Que ce soit sa croix que nous portions, et sa vie et sa joie qui soient en nous. « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour » (15,9).

    Notre effort ne sera pas vain, car il est fondé sur sa présence en nous, sur son Esprit en nous, sur la fidélité de son amour. Jésus demeure en nous, paisiblement, profondément, source de vie, d'action et d'amour. La sève de sa vie qui court en nous est une sève d'amour et de lumière ; les fruits qu'elle produira en abondance sont les œuvres d'une dilection vraie et efficace, et une unité d'amour entre nous, les sarments, en lui.

    « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (15,5). Rien, absolument rien. Pénétrons-nous de cette vérité. Hors du Christ, les efforts les plus acharnés ne peuvent aboutir à rien. En lui, tout est possible : l'amour, l'unité, la vie éternelle. »

    Vivre dans l'intimité du Christ, par un Chartreux, Tome 2, Presses de la Renaissance, Paris, 2006.

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  • Méditation - Annonciation

    « Tu l'as entendu, Vierge Marie, tu concevras et enfanteras un fils, non d'un homme — tu l'as entendu — mais de l'Esprit Saint. L'ange attend ta réponse ; il faut qu'il retourne vers Celui qui l'a envoyé. Nous attendons nous aussi, notre Dame. Accablés misérablement par une sentence de condamnation, nous attendons une parole de pitié. Le prix de notre salut est entre tes mains. Si tu consens, nous sommes libres. Dans le Verbe éternel de Dieu nous avons tous été créés ; mais hélas, la mort fait son œuvre en nous. Une brève réponse de toi suffit pour nous recréer, de sorte que nous soyons rappelés à la vie...
    Donne ta réponse, Vierge Marie, n'hésite pas... Prononce cette parole si attendue par la terre, les enfers, les cieux mêmes. Voici que le Roi et Seigneur de l'univers, lui qui a « désiré ta beauté » (Ps 44,12), désire aussi le oui de ta réponse. A ton consentement il a voulu suspendre le salut du monde. Tu lui as plu par ton silence ; tu lui plairas davantage à présent par ta parole. »

    St Bernard (1091-1153), Homélies sur ces paroles de l'Évangile : « L'ange fut envoyé », n° 4, 8-9.

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    « La Vierge Marie a fermé les yeux
    Et voilé son cœur de ses deux paupières
    pour ne plus rien voir, pour entendre mieux
    Un souffle qui fait trembler ses prières...

    Un frisson le long du petit jardin
    A couru... Qui vient ? La feuille nouvelle ?
    Qui passe ?... Un oiseau sort du ciel. Soudain,
    La graine des champs les sent partir d'elle.

    Le vent sur le toit vient de rencontrer
    Dessus, un oiseau que l'azur apporte.
    Qui vole ?... Le ciel a poussé la porte,
    La porte a chanté, un Ange est entré.

    Un Ange a parlé tout bas dans la chambre.
    Toi seule, ô Marie, entends ce qu'il dit,
    Toi seule dans l'ombre et le Paradis.
    Il a semé Dieu tout grand dans tes membres.

    Je ne l'ai pas vu. Mais en s'en allant,
    - J'étais sur le pas ému de la porte -
    Il a laissé choir dans mon cœur tremblant
    Un grain murmurant du Verbe qu'il porte.

    Il a fait tomber à la place en moi
    La plus ignorée et la plus profonde,
    Un mot où palpite on ne sait quoi,
    Un mot dans mon sein pour le mettre au monde.

    Ah ! comment un mot sortira-t-il bien
    De moi que voilà qui suis peu savante ?
    Mais le Saint-Esprit - je suis sa servante -
    S'Il veut qu'il me naisse y mettra du sien.

    ......................................

    La Vierge Marie est dans son bonheur.
    La Vierge Marie est là qui se noie
    Dans le miel de Dieu. L'épine est en fleur
    Autour du jardin, autour de ma joie.

    Il y a dans toi, Vierge, un petit Roi,
    Ton petit enfant, un Dieu ! Trois ensemble !
    Et nul ne s'en doute. Il y a dans moi
    Un petit oiseau dont le duvet tremble... »

    Marie Noël (1883-1967), Le Rosaire des joies
    ("Annonciation", extrait), Crès, 1930.

  • Méditation - « Surrexit Christus, Alleluia ! »

    « Jésus est ressuscité, il n'est plus ici ; Surrexit, non est hic (Mc 16). Ce furent les premières paroles que l'ange adressa aux pieuses femmes accourues, dès la pointe du jour, au tombeau du Seigneur. Quelle joie elles durent répandre dans leur cœur désolé ! Quelle joie ces mêmes paroles répandent encore aujourd'hui dans le cœur des fidèles, à qui l’Église les fait entendre dans l'office et la messe de ce grand jour. Surrexit !... Il est ressuscité ! Jésus, notre bien-aimé Roi, notre Père, dont la douloureuse Passion nous arracha tant de soupirs, a repris vie, pour ne plus mourir ! Vainqueur de tous ses ennemis et de la mort même, il jouit, dans son humanité glorifiée, d'ineffables délices ; son Père céleste lui a donné la toute-puissance dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ! Réjouissons-nous avec lui et pour lui. Exultemus et laetemur. Qu'en ce beau jour la joie dilate notre cœur ! L’Église nous y invite par son exemple : aux habits de deuil, aux accents lugubres des lamentations elle a fait succéder les ornements de fête, les cantiques d'allégresse mêlés au cri mille fois répété du joyeux Alleluia. - Surrexit Christus, Alleluia ! Jésus est ressuscité, Alleluia ! Sicut dixit, Alleluia ! Comme il l'avait prédit, Alleluia ! Alleluia ! (Mt 26)
    [...]
    Je vais tâcher aujourd'hui d'avoir toujours mes pensées fixées sur Jésus ressuscité ; de me réjouir avec lui et de rendre ma joie féconde en bonnes œuvres. »

    Père Bruno Vercruysse, Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année (Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    « La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. Nous nous accrochons à sa main, et ainsi nous nous tenons la main les uns des autres, nous devenons un unique sujet, et pas seulement une seule chose. C’est moi, mais ce n’est plus moi : voilà la formule de l’existence chrétienne fondée sur le Baptême, la formule de la résurrection à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi : si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde. »

    Benoît XVI, extrait de l'homélie de la Vigile de Pâques, 15 avril 2006.

  • Méditation - « À tout moment et pour toutes choses, rendez grâce à Dieu le Père. »

    « O vos ómnes qui transítis per víam, atténdite et vidéte. - Ô vous tous qui passez par le chemin, arrêtez-vous un peu, voyez et écoutez (Lamentations I,12). Nos bons Anges insistent à notre oreille pour nous faire remarquer, avec une pieuse envie, ces transports de joie, de ferveur et de reconnaissance, des vieillards et des jeunes hommes, s'empressant autour de notre divin Sauveur. Voyez, disent-ils, et faites selon le modèle (Exo., XXV). Ô âme chrétienne ! considérez attentivement cette foule d'hommes, de femmes et d'enfants louant Dieu à haute voix pour toutes les merveilles qu'il a faites, puis allez et faites de même. Devrions-nous être satisfaits tant que la louange de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu le Saint-Esprit, n'est pas devenue un exercice facile, agréable et constant de notre âme ? Que de fois la sainte Église nous rappelle que c'est le droit de Dieu, que cela lui est dû, que ce n'est que justice, et que, d'ailleurs, il est sain et salutaire pour nous-mêmes, qu'en tout temps et en tous lieux, nous le remercions. Vous parlant à vous-mêmes, écrit saint Paul, avec des Psaumes, des hymnes et des cantiques, chantant, psalmodiant dans vos cœurs pour le Seigneur, rendant grâces toujours et pour toutes choses au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Dieu le Père (Eph., V, 20). Telle devrait être, en effet, notre habituelle disposition. Jusqu'à quel point y sommes-nous parvenus ? »

    Pierre Gallwey s.j., Les Heures de Garde de la Sainte Passion, Tome premier (Première Partie Chap.VI, IV : Le Seigneur entre à Jérusalem), Trad. A. Rosette s.j., Paris, P. Lethielleux, 1904.

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