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(La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, reportée à demain au nouveau calendrier, est fêtée ce jour au calendrier traditionnel)
"Populus Sion"
C’est l’Introït du deuxième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Is. 30, 30. Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.
Ps. 79, 2 Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
Visite du Pape, ce 21 novembre, au monastère des Camaldules de l'Aventin où il rencontre la communauté. Cette journée, qui coïncide avec l'anniversaire de l'entrée au monastère de Sœur Nazarena de Jésus (Julia Crotta, 1907-1990), dernière recluse qui vécut dans ces murs, est consacrée à celles et ceux qui ont choisi la vie de clôture comme dévouement privilégié à une vie de prière et de contemplation.
Le Saint-Père a été accueilli à son arrivée par l’abbesse, sœur Michela Porcellato, et par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, puis il a rejoint la chapelle du monastère où l’attendaient les moniales de la communauté pour l’office des Vêpres. Face aux 21 sœurs, qui représentent de nombreux pays, le Saint-Père s’est attardé sur l’amour de Marie pour son Fils et sur son message d’espérance, soulignant l’importance de maintenir toujours allumée la lumière de l’espérance.
Marie, Mère de l'espérance, nous soutient dans les moments difficiles
« Nous contemplons celle qui a connu et aimé Jésus comme aucune autre créature ». Marie est « la Mère de l'espérance », a souligné le Pape, « l'icône la plus expressive de l'espérance chrétienne ». Sa vie entière est un ensemble d'attitudes d'espérance, à commencer par le « oui » de l'Annonciation. Et face à toutes les difficultés, « l’espérance de la Vierge ne faiblit jamais ». Le Saint-Père la qualifie ainsi de « Femme d’espérance et il précise que l’espérance se nourrit d'écoute, de contemplation, et de patience.
« L'unique lampe allumée sur le tombeau de Jésus est l'espérance de sa Mère, qui à ce moment est l’espérance de toute l'humanité ». « Dans les monastères la lampe de l’espérance est-elle encore allumée ? Est-ce qu’on y attend le lendemain de Dieu ? » interpelle le Pape, qui rappelle que « nous devons beaucoup à cette Mère. A travers elle, présente à chaque moment de l'histoire du salut, nous voyons un témoignage fort d’espérance ». C’est elle qui « nous soutient dans les moments d'obscurité, de difficulté, d’abattement et dans les véritables défaites humaines ».
Journée "pro Orantibus" dédiée aux communautés religieuses contemplatives Accompagnons de nos prières les moines et moniales qui renouvellent leurs vœux aujourd'hui !
Les archéologues ont mis au jour le monastère de l’abbaye bénédictine d’Aurillac, fondée par le comte Géraud au IXe siècle. Pas le monastère d’origine, qui était en bois, mais sans doute celui qui a été construit sur ses vestiges à la fin du XIe. Cette découverte, qualifiée d’exceptionnelle, a exhumé les bâtiments conventuels des moines, c’est-à-dire leurs lieux de vie comme le dortoir, le scriptorium, le réfectoire... construits autour d’un cloître que les archéologues devinent sur un côté du chantier de terrassement.
« On pensait trouver quelque chose puisque les monastères étaient systématiquement construits au sud des abbatiales, explique Nicolas Clément, de la société Mosaïque archéologie et responsable des fouilles. Mais certainement pas dans cet état de conservation ni d’élévation. Une telle découverte est extrêmement rare ». Ces murs de près de 2 mètres de haut, ces colonnes d’un mètre et demi, ces sols parfaitement conservés, ces voûtes dont la clé est parfois ouvragée suscite l’enthousiasme des archéologues.
À titre d’exemple, les fouilles autour de l’abbaye de Cluny, construite peu après celle d’Aurillac sur le modèle de sa grande sœur cantalienne et célèbre dans le monde entier pour son rayonnement culturel au Moyen-Âge, ne mettent à jour que des fondations de bâtiments et des vestiges très ténus. « Là, c’est dix fois plus important qu’à Cluny. C’est exceptionnel", poursuit Nicolas Clément.
Photos et vidéos sur le site internet du journal La Montagne.