Le Saint-Père a reçu ce matin les participants au Congrès de la Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowship consacré à la nouvelle évangélisation. Les encourageant à rechercher l'unité qui est œuvre de l'Esprit et à ne rien craindre, il a rappelé à ses hôtes que "l'unité n'est pas l'uniformité...ni la perte de l'identité. L'unité dans la diversité est même le contraire, c'est à dire reconnaître et accepter simplement la différence des dons de l'Esprit et les mettre tous au service de l’Église. Il faut savoir écouter et accepter les différences comme la liberté de pensée. N'ayons pas peur des diversités".
Faisant référence à une phrase du programme du Congrès, "Partager en Église le baptême dans l'Esprit", il a rappelé la nécessité pour tous de "s'ouvrir à l'action sanctificatrice de l'Esprit qui s'est révélée en Jésus et nous conduit à Lui. Nous devons vivre cette expérience, la partager et en témoigner !".
"La louange est comme la respiration, qui avale d'abord l'air avant de le répandre. La vie spirituelle se nourrit de la prière qu'exprime la mission. Nous recevons l'air frais de l'Esprit et nous le rejetons pour annoncer Jésus-Christ. On ne saurait vivre sans respirer, et la louange du chrétien est sa respiration spirituelle. Prier signifie demander et remercier, tandis qu'adorer Dieu veut dire respirer."
Le Renouveau charismatique a rappelé à l’Église l'importance de la louange, "qui est la reconnaissance de la souveraineté de Dieu sur l'homme et la création, exprimée par le chant, la musique et la danse... Elle rend féconds et...nous pousse aussi à intercéder auprès du Père en faveur de nos frères persécutés ou tués, à lui demander la paix pour notre monde".
Le Renouveau est par nature œcuménique a souligné le Pape en citant Paul VI : "La force de l'évangélisation sera réduite si les annonceurs sont divisés par de multiples fractures. Ne serait-ce là, aujourd'hui, un des grands défauts de l'évangélisation ? Le Seigneur nous a dit que l'unité de ses disciples ne prouve pas seulement que nous lui appartenons, mais aussi qu'il est l'oint du Père... La réussite de la nouvelle évangélisation est certainement liée au témoignage d'unité de l’Église" (Evangelii nuntiandi, 77).
C'est pourquoi l’œcuménisme signifie "prier et annoncer ensemble le Seigneur, et secourir ensemble les pauvres quels qu'ils soient. Le sang de Jésus et des martyrs nous interpelle et nous pousse à l'unité. Ne soyons qu'un pour les persécuteurs et développons une sorte d’œcuménisme du sang" qui nous pousse à l'unité. "Luthériens, orthodoxes, évangélistes ou catholiques, nous sommes tous chrétiens pour les persécuteurs".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.10.14).
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
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L’Église en France crée une plateforme pour soutenir l’accueil des réfugiés chrétiens d’Orient
L’Église en France, avec le soutien de diverses organisations dont l’AED, crée une plateforme pour soutenir l’accueil des réfugiés chrétiens d’Orient, le CCARCO : Comité Catholique d’Accueil des Réfugiés Chrétiens d’Orient. Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de lancement daté du mercredi 29 octobre 2014.
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Hymne "Attende Domine"
(Trois des cinq strophes ci-dessous)
Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.
Ad te Rex summe, omnium Redemptor,
oculos nostros sublevamus flentes:
exaudi, Christe, supplicantum preces.
Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.
Dextera Patris, lapis angularis,
via salutis, ianua caelestis,
ablue nostri maculas delicti.
Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.
Rogamus, Deus, tuam maiestatem:
auribus sacris gemitus exaudi:
crimina nostra placidus indulge.
Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.
Tibi fatemur crimina admissa:
contrito corde pandimus occulta:
tua, Redemptor, pietas ignoscat.
Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.
Innocens captus, nec repugnans ductus;
testibus falsis pro impiis damnatus
quos redemisti, tu conserva, Christe.
Attende Domine, et miserere, quia peccavimus tibi. -
Méditation : une promesse pour l'éternité
« Regardant la promesse de Dieu et laissant de côté toute vue humaine, sachant que Dieu est capable d’œuvres dépassant la nature, Abraham a fait confiance aux paroles qui lui avaient été adressées, n'a laissé aucun doute en son esprit et n'a pas hésité sur le sens à donner aux paroles de Dieu. Car c'est le propre de la foi de faire confiance à la puissance de celui qui nous a fait une promesse... Dieu avait promis à Abraham qu'une postérité innombrable naîtrait de lui. Cette promesse dépassait les possibilités de la nature et les vues purement humaines ; c'est pour cela que la foi qu'il avait envers Dieu « lui a été comptée comme justice » (Gn 15,6 ; Ga 3,6).
Eh bien, si nous sommes vigilants, des promesses encore plus merveilleuses nous ont été faites et nous serons comblés beaucoup plus que ne le peut rêver une pensée humaine. Et pour cela, nous avons uniquement à faire confiance à la puissance de celui qui nous a fait ces promesses, afin de mériter la justification qui vient de la foi et d'obtenir les biens promis. Car tous ces biens que nous espérons dépassent toute conception humaine et toute pensée, tant est magnifique ce qui nous a été promis !
En effet, ces promesses ne concernent pas seulement le présent, l'épanouissement de notre vie et la jouissance des biens visibles, mais elles concernent encore le temps où nous aurons quitté cette terre, lorsque nos corps auront été sujets à la corruption, quand nos restes auront été réduits en poussière. Alors Dieu nous promet qu'il les ressuscitera et les établira dans une gloire magnifique ; « car il faut, nous assure le bienheureux Paul, que notre être corruptible revête l'incorruptibilité, que notre être mortel revête l'immortalité » (1Co 15,53). De plus, après la résurrection de nos corps, nous avons reçu la promesse de jouir du Royaume et de bénéficier durant des siècles sans fin, en compagnie des saints, de ces biens ineffables que « l’œil de l'homme n'a pas vu, que son oreille n'a pas entendu et que son cœur est incapable de sonder » (1Co 2,9). Vois-tu la surabondance des promesses ? Vois-tu la grandeur de ces dons ? »
St Jean Chrysostome (v.345-407), 36ème Homélie sur la Genèse (PG 53, 339), Trad. F. Luc Brésard OCSO, 2000 ans d'homélie Année A, Socéval, Perpignan, 2000 (p. 172).Le paradis, gravure de Gustave Doré
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Vendredi 31 octobre 2014
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Le Pape François s'adresse aux vieux-catholiques
Ce jeudi 30 octobre, le Pape François a reçu une délégation des Évêques vieux-catholiques de l'Union d'Utrecht dans le cadre du dialogue œcuménique. Il a délivré un important discours, réaffirmant à la fois la volonté du dialogue œcuménique et le constat de nouvelles divisions dues à des changements intervenus dans ces communautés chrétiennes.
A lire sur le blog de L'Homme Nouveau.
Texte original en anglais et italien sur le site internet du Vatican. -
Arvo Pärt (né en 1935 en Estonie) : Magnificat - Antiphonen No.1 : O Weisheit
Estonian Philharmonic Chamber Choir - Tönu Kaljuste
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Méditation : journées de fatigue, journées de grâce
« Jésus aime que nous considérions les journées de fatigue comme des journées de grâce, qui nous donnent l'occasion de dépasser un peu les occupations habituelles. Il demande ce petit effort, plus difficile et plus grand en ces jours de souffrance mais aussi plus méritoire, de venir se reposer près de lui, l'effort de surmonter quelques instants la fatigue pour, dans ce repos, sortir de soi et s'unir à l'Amour ; ou plus simplement encore pour apporter sa fatigue à l'Amour. Jésus nous demande de soutenir notre effort au moyen de petits appels d'amour, en fixant notre esprit sur l'Amour, en évitant avec beaucoup de douceur de se replier sur soi-même.
L'amour peut se donner plus profondément que les maux physiques, les migraines, et ceux-ci peuvent devenir presque une aide en empêchant l'imagination et la raison de s'agiter. Quand le bon Dieu le veut, l'amour peut même adoucir et envelopper divinement les souffrances.
Au plan de l'amour, ces journées ne doivent pas être un poids mais un fardeau tout allègre. Jésus laissera sans doute quelques moments de souffrance plus aiguë, en union avec sa passion et son agonie, mais il aimera les entourer de moments d'oraison qui donneront la force du sacrifice. »
Père Thomas Philippe (1905-1993), ... des miettes pour tous, Saint-Paul, Paris.
Le Père Thomas Philippe est avec Jean Vanier à l'origine de la Communauté de l'Arche (1963, Trosly Breuil). -
Jeudi 30 octobre 2014
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Panne totale du serveur hier et cette nuit
Comme vous l'avez remarqué si vous avez tenté de vous connecter à notre blog hier après-midi, ou jusque tard dans la nuit, le serveur qui gère ce blog a connu une panne complète durant plusieurs heures, rendant toutes les pages hébergées chez lui (et des milliers de blog) totalement inaccessibles. Le problème a été résolu tôt ce matin, et les mises à jour seront rapidement mises en ligne... mais ne peuvent apparaître dans la présente lettre. Je suis désolé de cette interruption de service prolongée, et espère que vous pourrez de nouveau vous connecter normalement sur ces pages. Demeurons unis dans la prière !
Jean-Claude
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Audience générale de ce mercredi 29 octobre 2014
Dimensions visible et spirituelle de l’Église
Durant l'Audience générale tenue place St Pierre, le Pape a poursuivi sa catéchèse sur l’Église, évoquant sa dimension visible et sa dimension spirituelle, qui se rejoignent dans le Christ.
Comment percevoir ces deux réalités ? a-t-il demandé "La réalité de l’Église est faite de la multitude des baptisés. On entend souvent dire, l’Église dit ceci, fait ceci et non cela. Alors, qui est l’Église ? Le Pape, les évêques et les prêtres. Non, tous ensemble sommes l’Église... Ainsi peut-on comprendre que la réalité visible de l’Église ne peut se mesurer ni être exactement connue... De fait, comment pourrait-on connaître toutes les merveilles qu'à travers nous le Christ opère ? Cette réalité nous dépasse. Elle est hors contrôle, dépasse nos forces. C'est un mystère puisqu'elle vient de Dieu."
"Pour comprendre dans l’Église le rapport entre réalité visible et réalité spirituelle, il faut se tourner vers le Christ dont elle est le Corps. C'est le Christ qui la génère perpétuellement en acte d'amour infini. En raison de l'Incarnation le Christ possède une nature humaine et divine unies de manière indissoluble dans sa personne. Il en va de même pour l’Église...qui est elle aussi un mystère en qui l'invisible est supérieur à ce qui ne se voit qu'avec les yeux de la foi" ... (cf. Const. dogm. sur l’Église Lumen gentium, 8).
"Mais comment la réalité visible peut-elle se placer au service de la réalité spirituelle ?... Dans les sacrements et le témoignage des fidèles l’Église est chaque jour proche de tout homme, à commencer par le plus pauvre, celui qui souffre ou est marginalisé. Ainsi manifeste-t-elle la compassion et la miséricorde de Jésus".
En conclusion, le Saint-Père a recommandé à l'assemblée de prier pour obtenir le don de la foi, "afin de comprendre comment, malgré nos limites et notre pauvreté, le Seigneur fait de nous des instruments de sa grâce et des signes de son amour pour l'humanité. Certes, nous pouvons être cause de scandale, mais nous devons être des témoins qui expriment par leur vie ce que le Seigneur attend de nous".
Après la catéchèse, le Pape a lancé un nouvel appel en faveur des africains touchés par l'épidémie d'Ebola : Face à l'aggravation de la situation et l'extension d'une terrible maladie qui frappe les plus pauvres, il a assuré les victimes de sa solidarité et de sa prière, qu'il étend au corps médical, aux volontaires, instituts religieux et associations qui assistent de façon admirable nos frères et soeurs malades : "Je renouvelle mon appel à la communauté internationale afin qu'elle fasse tout ce qui est possible pour faire cesser cette épidémie tout en portant assistance aux patients. Prions donc pour toutes ces personnes durement éprouvées et pour les défunts."
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.10.14).Résumé :
« Frères et sœurs, l’Église est à la fois visible et spirituelle. La réalité visible est constituée non seulement par les Évêques, les prêtres et les religieux, mais aussi par tous les baptisés qui, dans le monde, suivent le Christ. Cette réalité ne peut être mesurée ; tout le bien que Dieu opère à travers nous et dans les cœurs, va au-delà de notre contrôle et de ce qui peut être connu. De même que dans le Christ la nature humaine et la nature divine sont réunies dans l’unité d’une seule personne, de même Dieu agit par la réalité visible de l’Église pour réaliser son dessein de rédemption et de salut. L’Église est habitée par l’Esprit Saint, elle est un mystère de foi, dans lequel ce qui ne se voit pas est plus important que ce qui se voit. Par son témoignage et par les sacrements, elle se fait proche de chacun pour lui faire sentir la miséricorde de Jésus. »
« Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le pèlerinage de la province de Lyon, avec le Cardinal Philippe Barbarin, et celui du diocèse de Luxembourg avec son Archevêque, Mgr Jean-Claude Hollerich.
Demandons à Dieu le don de la foi, pour que nous puissions comprendre comment, malgré notre faiblesse et notre pauvreté, nous sommes appelés à être les signes visibles de l’amour de Dieu pour toute l’humanité. Que Dieu vous bénisse ! »
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican. -
"Dio mi ama", thème musical de la béatification de Chiara Luce
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Méditation : un exemple de don total de soi-même
Bienheureuse Chiara Luce Badano, fêtée ce jour (29.10.1971 - 07.10.1990)
Béatifiée le 25.09.2010 (la date de sa fête a été fixée au 29 octobre)« Sa maladie a duré assez longtemps : de la première intervention en février 1989 jusqu’en octobre 1990. Une période au cours de laquelle elle a adhéré continuellement à Celui qu’elle avait appris à appeler « mon Époux » : Jésus crucifié et abandonné. Elle répondait ainsi à un besoin de donation totale d’elle-même. « Les occasions pour étreindre mon Époux ne manquent pas » écrit-elle. Lorsque s’approche la grande rencontre avec son Époux, Chiara attend avec impatience le paradis. Dieu lui fait éprouver quelque chose de la joie qui l’attend à travers une expérience singulière d’union à Dieu. Elle en parle avec simplicité : « Vous ne pouvez pas imaginer quel est maintenant mon rapport avec Jésus. » Elle ajoute : « Je passe des journées où tout est silence et contemplation... Je me sens enveloppée par un dessein magnifique qui se révèle à moi peu à peu. »
Le jour tant attendu arrive. C’est le 7 octobre 1990. Ses derniers mots sont : « Maman, sois heureuse car je le suis ! »
Chiara Badano a été et est un exemple qui traduit de façon concrète et substantielle les paroles de Benoît XVI, envoyées récemment aux jeunes, en préparation de la JMJ de Madrid de 2011 : « Chers amis, la Croix nous fait souvent peur, car elle semble être la négation de la vie. En réalité, c’est le contraire ! Elle est le “oui” de Dieu à l’homme, l’expression extrême de son amour et la source d’où jaillit la vie. Car du Cœur de Jésus ouvert sur la Croix a jailli cette vie divine, toujours disponible pour celui qui accepte de lever les yeux vers le Crucifié. Je ne peux donc que vous inviter à accueillir la Croix de Jésus, signe de l’amour de Dieu, comme source de vie nouvelle. »
Face au don que représente Chiara-Luce Badano pour nous et pour toute l’Église, nous ne pouvons qu’être en admiration et en action de grâce. À travers son témoignage, Dieu vous stimule, surtout vous, les jeunes, à ne pas suffoquer l’ardent désir, si présent à votre âge, d’une vie qui ait quelque chose de plus que la routine de la vie quotidienne ; à aspirer à une vie qui atteigne cette grandeur et cette beauté, cette capacité d’amour universel, que Dieu a imprimé dans la personne humaine en la créant à son image (cf. message de Benoît XVI pour la XXVI JMJ 2009, 6 août 2010, n. 1) »
Cardinal Bertone, extrait de l'homélie de la Messe d'action de grâce pour la béatification de Chiara Luce Badano, 26 septembre 2010.
Source et texte intégral de l'homélie. -
Mercredi 29 octobre 2014
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SOS Education - INFORMATION
Suite au succès rencontré par notre pétition « NON au Zizi sexuel – ne bâclons pas l’éducation à la sexualité de nos enfants », l’action de SOS Éducation a été très fortement relayée par les médias.
Nous ne pouvons que regretter certains rapprochements hasardeux, et déçus de l’instrumentalisation malveillante de notre discours à des fins de vaine polémique. Le traitement réservé à SOS Éducation et à ses membres traduit une dérive inquiétante, qui vise à stigmatiser, afin de les discréditer, les personnes usant de leur liberté de parole, faute de pouvoir leur répondre sur le fond.
Comme nous l’avons toujours souligné, notre propos est simplement de demander une information claire et complète des parents d’élèves dont les enfants sont amenés voir l’exposition « Zizi sexuel » dans le cadre scolaire. En effet, ces sorties sont prises sur le temps d’apprentissage, et certaines représentations et mises en scène sexuellement explicites peuvent être de nature à choquer les enfants les plus jeunes.
Par ailleurs, nous sommes convaincus que l’éducation sexuelle à l’école doit se faire dans une relation de confiance avec les parents et non pas en procédant à leur exclusion, approche retenue par cette exposition qui contient un espace « interdit aux adultes ».
Lien vers la pétition : http://petitions.soseducation.org/non-au-zizi-sexuel/index.php
SOS Education
Brochure d'information sur l'exposition, disponible en téléchargement (format pdf).0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Actualité, Pétitions, Vie en France -
Discours du Pape François aux participants de la Rencontre Mondiale des Mouvements Populaires
Le Saint-Père s'est adressé ce matin aux Mouvements populaires, qui tiennent un Congrès à Rome (Vatican, 27-29 octobre 2014), sous l'égide du Conseil pontifical Iustitia et Pax et de l'Académie pontificale des sciences sociales.
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Sondage
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Antonio Vivaldi : Concerto pour violoncelle en fa majeur, RV 411
Sol Gabetta, violoncelle
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Méditation : adoration du Christ Jésus, Verbe de Dieu
... Suite du texte proposé hier ...« Lorsque vous entrez dans une église et que vous apercevez la petite lampe qui, brûlant devant le tabernacle, vous annonce la présence du Christ Jésus, Fils de Dieu, que votre génuflexion ne soit pas une cérémonie de simple convenance, exécutée par routine, mais un hommage de foi intime et d'adoration profonde devant Notre-Seigneur, comme si vous le voyiez dans tout l'éclat de sa gloire éternelle ; quand vous chantez ou récitez au Gloria de la messe toutes ces louanges et toutes ces supplications à Jésus-Christ : « Seigneur Dieu, Fils de Dieu, Agneau de Dieu, vous qui êtes assis à la droite du Père, vous êtes seul Saint, seul Seigneur, seul Très-Haut, avec l'Esprit Saint, dans la gloire infinie du Père », que toutes ces louanges sortent de votre cœur plus que de vos lèvres ; quand vous lisez l’Évangile, faites-le avec cette conviction que c'est le Verbe de Dieu, lumière et vérité infaillibles, qui vous parle et vous révèle les secrets de la divinité ; chantez-vous au Credo la génération éternelle du Verbe, auquel devait être unie l'humanité : Deum de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero ? n'ayez pas seulement le sentiment du sens des paroles ou de la beauté du chant, mais redites-les comme un écho de la voix du Père, contemplant son Fils et attestant qu'il est égal à lui-même : Filius meus es tu, ego hodie genui te ; chantez-vous : Et incarnatus est, « il s'est incarné » ? que tout votre être s'incline intérieurement dans un acte d'anéantissement devant le Dieu fait homme, en qui le Père a mis ses complaisances ; vous approchez-vous de Jésus dans l'Eucharistie ? recevez-le avec une révérence profonde comme si vous le voyiez face à face.
De tels actes sont extrêmement agréables au Père éternel, parce que toutes ces exigences, - et elles sont infinies, - se ramènent à vouloir la gloire de son Fils.
Et plus ce Fils voile sa divinité, plus il s'abaisse pour notre amour, plus profondément aussi devons-nous l'adorer comme le Fils de Dieu, devons-nous l'exalter et lui rendre nos hommages. »
Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ Vie de l’Âme (II, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer, Paris, 1929. -
Mardi 28 octobre 2014
Sts Simon et Jude, apôtres
Sts Simon (le Zélote) et Jude (Thaddée)
Catéchèse de Benoît XVI sur Simon le Cananéen et Jude Thaddée
(Audience générale du 11 octobre 2006)