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  • Le Pape François s'adresse à l'Académie Pontificale des Sciences

    Ce matin, le Saint-Père s'est rendu à l'Académie Pontificale des Sciences, à l'occasion de son assemblée plénière et de l'inauguration d'un buste de Benoît XVI, qu'il a défini "un grand Pape. Grand par la force et la pénétration de son intelligence, grand par son importante contribution à la théologie, à son grand amour pour l’Église et les hommes, grand par sa vertu et sa religiosité". Le Pape François a aussi rappelé que Benoît XVI avait été le premier à inviter un président de cette Académie à participer au Synode sur la nouvelle évangélisation, "conscient de l'importance de la science dans la culture moderne".

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  • Julius Klengel (décédé le 27 octobre 1933) : Hymne pour douze violoncelles Op. 57

    Les 12 violoncellistes du Philharmonique de Berlin

  • Méditation : Jésus-Christ, vrai Dieu né du vrai Dieu - "Deum verum de Deo vero"

    « Nous devons, si nous ne l'avons jamais fait, nous mettre aux pieds du Christ et lui dire : « Seigneur Jésus, Verbe incarné, je crois que vous êtes Dieu ; vrai Dieu engendré de vrai Dieu : Deum verum de Deo vero ; je ne vois pas votre divinité, mais parce que votre Père m'a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé », je le crois, et parce que je le crois, je veux me soumettre à vous, tout entier, corps, âme, jugement, volonté, cœur, sensibilité, imagination, toutes mes énergies ; je veux que se réalise en moi la parole de votre psalmiste : « Que toutes choses soient jetées à vos pieds à titre d'hommage » (1) ; je veux que vous soyez mon chef, que votre Évangile soit ma lumière, que votre volonté soit mon guide ; je ne veux ni penser autrement que vous parce que vous êtes la vérité infaillible, ni agir en dehors de vous parce que vous êtes la voie unique pour aller au Père, ni chercher ma joie en dehors de votre volonté parce que vous êtes la source même de la vie. Possédez-moi tout entier, par votre Esprit, pour la gloire de votre Père » ! - Par cet acte de foi, nous posons le fondement même de notre vie spirituelle : Fundamentum aliud nemo potest ponere, praeter id quod positum est, quod est Christus Jesus (2).
    Et si cet acte est renouvelé fréquemment, alors le Christ, comme dit S. Paul, « habite dans nos cœurs » : Christus habitare per fidem in cordibus nostris (3), c'est-à-dire qu'il règne d'une façon stable, en maître, en roi, dans nos âmes, et qu'il devient en nous, par son Esprit, le principe de la vie divine.
    Renouvelons donc souvent cet acte de foi en la divinité de Jésus, parce que, chaque fois que nous le faisons, nous assurons, nous consolidons le fondement de notre vie spirituelle, et le rendons peu à peu inébranlable. »

    1. Ps VIII, 8. Voir dans l’Épitre aux Hébreux II, 8, l'application qui en est faite au Christ. - 2. I Co III, 11 ; cf. Col II, 6. - 3. Ep III, 17.

    ... A suivre demain ...


    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ Vie de l’Âme (II, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer, Paris, 1929.

    L'Adoration de la Sainte Trinité (Autel Landauer), Albrecht Dürer (1511)
    Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche

  • Lundi 27 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Premier texte de Benoît XVI rendu public depuis qu'il est devenu Pape émérite

    La première "lectio" publique du Pape émérite : "Religions et mission"

    C'était le 21 octobre dernier, devant l'Université pontificale urbanienne, et elle a été lue par son secrétaire Mgr Gänswein.

    Présentation de l'Osservatore Romano, traduction en français sur Benoît et moi.
    (Texte original en italien - format pdf)

    Texte intégral traduit en français à lire également sur Benoît et moi ou sur Chiesa (traduction Charles de Pechpeyrou)
    (Texte original en italien - korazym.org)

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  • Angélus de ce dimanche 26 octobre 2014

    "L'amour est la mesure de la foi"

    « L’amour est la mesure de la foi, et la foi est l’âme de l’amour. Nous ne pouvons plus séparer la vie religieuse du service aux frères, à ces frères concrets que nous rencontrons. Nous ne pouvons plus séparer la prière, la rencontre avec Dieu dans les Sacrements, de l’écoute de l’autre, de la proximité à sa vie, et tout spécialement à ses blessures ». Des paroles fortes tenues par le Pape François ce dimanche midi lors de la prière de l’Angélus Place Saint-Pierre.

    « Au milieu de la forêt dense des préceptes et des prescriptions, d’hier et d’aujourd’hui, Jésus opère une ouverture qui permet de découvrir deux visages : le visage du Père et celui du frère ». « Jésus ne nous offre pas deux formules ou deux préceptes, mais deux visages, ou plutôt un seul visage, celui de Dieu qui se reflète dans tant de visages, parce que dans le visage de chaque frère, tout particulièrement le plus petit, fragile et sans défense, c’est l’image même de Dieu qui est présente ». « Nous devrions nous demander quand nous rencontrons l’un de ces frères si nous sommes en mesure de reconnaître en lui le visage de Dieu. Sommes-nous capables de cela ? » a interrogé le Pape en présence de dizaines de milliers de fidèles Place Saint-Pierre.

    « Rappelez-vous cela : l’amour est la mesure de la foi. Combien aimes-tu ? Comment est ta foi? Je crois autant que j’aime », a ajouté le Pape en improvisant. « Le signe visible que le chrétien peut montrer pour témoigner au monde l’amour de Dieu, a ajouté le Pape, c’est l’amour des frères ». « C’est pour cela que le commandement de l’amour de Dieu et du prochain est le premier commandement, non pas parce qu’il est en tête de liste des commandements, mais parce qu’il est au centre, parce qu’il est le cœur d’où tout doit partir et auquel tout doit retourner et faire référence ». A ce propos, le Pape François a rappelé que « déjà dans l’Ancien Testament, l’exigence d’être saints, à l’image de Dieu qui est saint, comprenait aussi le devoir de prendre soin des personnes plus faibles, comme l’étranger, l’orphelin, la veuve ». « Jésus réalise cette loi d’alliance, Lui qui unit en lui, dans sa chair, la divinité et l’humanité en un unique mystère d’amour ».

    Le Pape au terme de l’Angélus a pris le temps de saluer différents groupes présents Place Saint-Pierre, et notamment des pèlerins venus de Lausanne en Suisse et de Marseille en France, ainsi qu’un groupe important représentant la communauté péruvienne de Rome, qui avait auparavant parcouru la Via della Conciliazione en procession avec la Statue du « Señor de los Milagros ».

    Source : Radio Vatican.

    « Hier, à Sao Paulo, au Brésil, a été proclamée bienheureuse Mère Assunta Marchetti, né en Italie, co-fondatrice des Sœurs Missionnaires de Saint Charles Borromée - Scalabrini. Elle était une religieuse exemplaire aux service des orphelins des immigrants italiens ; elle a vu la présence de Jésus dans les pauvres, les orphelins, les malades, les migrants. Nous remercions le Seigneur pour cette femme, un modèle de l'esprit missionnaire infatigable et de courageux dévouement au service de la charité. Ceci est un appel et surtout une confirmation de ce que nous avons dit, en ce qui concerne la recherche du visage de Dieu dans le frère et la sœur dans le besoin. »

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Graduel de la Messe du Christ-Roi

    Dominica ultima octobris
    D. N. IESU CHRISTI REGIS

    Graduel

    Graduale. Ps. 71, 8 et 11.
    Dominábitur a mari usque ad mare, et a flúmine usque ad términos orbis terrárum.
    Il dominera de la mer à la mer, et depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre.
    V/. Et adorábunt eum omnes reges terræ : omnes gentes sérvient ei.
    V/. Et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations lui seront assujetties.
  • Méditation - Acte de Consécration au Christ-Roi

    Nous avons mis en ligne l'an dernier pour ce dernier dimanche d'octobre l'extrait de l'Encyclique Quas Primas de Pie XI, instituant la fête du Christ Roi (11 décembre 1925). Voici l'Acte de consécration qui était joint à cette Encyclique.

    « A la récitation publique de cette prière devant le Très Saint Sacrement exposé, le jour de la fête du Christ-Roi, la Sainte Église attache le don d’une indulgence plénière, aux conditions habituelles.

    "Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d’entre nous se consacre spontanément à votre Sacré Cœur.

    Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre Sacré Cœur.

    Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.

    Soyez le roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.

    Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.

    Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd'hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu'autrefois ils appelaient sur leurs têtes.

    Accordez, Seigneur, à votre Église une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix. Faites que d’un pôle du monde à l’autre une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut ! A lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles ! »

    Ainsi soit-il." »

    Pie XI, Encyclique Quas Primas, Acte de consécration du genre humain au Sacré-Cœur du Christ Roi, 11 décembre 1925.

  • Dimanche 26 octobre 2014

    30e Dimanche du Temps Ordinaire

    Calendrier traditionnel : CHRIST ROI

    (Déplacé par la réforme de 1969 au dernier dimanche de novembre)

    Évangile et commentaires des Pères de l’Église

  • Nouveau plaidoyer du Pape pour la famille

    Le Pape François a reçu ce samedi dans la salle Paul VI du Vatican 7.500 participants du mouvement apostolique Schönstatt, qui célèbre cette année le centenaire de sa fondation. Né le 18 octobre 1914, au bord du Rhin, de l’intuition du Père Joseph Kentenich, pallottin, directeur spirituel des candidats au sacerdoce, ce Mouvement est très impliqué dans l’éducation et la pastorale familiale. Des milliers de religieux, couples, familles et jeunes d’une cinquantaine de pays sont venus à Rome à cette occasion.

    Dans son discours aux participants, le Saint-Père est revenu justement sur la valeur et la richesse de la famille. La rencontre a pris la forme d’un dialogue avec la salle, entrecoupé de témoignages vidéos de plusieurs communautés, couples, et familles.
    « La famille et le mariage n’ont jamais autant été attaqués qu’aujourd’hui » a relevé le Pape, prolongeant la réflexion récente portée au cours du Synode extraordinaire à Rome. Il a invité à réfléchir à la définition du mariage. « Le sacrement du mariage est parfois réduit à un rite, à un fait social » a-t-il regretté, qui cache une chose fondamentale : l’union avec Dieu.

    Le Pape a ainsi rappelé combien il était important de soigner la préparation des fiancés au mariage, par un accompagnement patient qui permette de faire comprendre le « pour toujours » dans une culture contemporaine qui exalte le provisoire. Il a rendu aussi hommage à la dimension missionnaire du mouvement apostolique Schönstatt, et à son profond attachement à la Vierge Marie. A noter que plusieurs représentants de mouvement d’Église étaient présents ce samedi comme la présidente des Focolari, Maria Voce.

    Source : Radio Vatican.
    Vidéo sur le site internet du Vatican.

  • Le mouvement de Schönstatt fête ses 100 ans

    Ce samedi, dans la salle Paul VI, au Vatican, le Pape François s’adressera à quelques 7.500 membres du Mouvement apostolique Schönstatt, qui célèbre cette année le centenaire de sa fondation. Ce Mouvement est né le 18 octobre 1914, au bord du Rhin, de l’intuition du père Joseph Kentenich, pallottin, directeur spirituel des candidats au sacerdoce. Avec un groupe de jeunes séminaristes, il scella une « Alliance d’amour avec Marie ». Cent ans plus tard, des milliers de religieux, couples, familles et jeunes d’une cinquantaine de pays sont venus à Rome pour renouveler cette Alliance au cœur de l’Église et en communion avec le Pape. Ils viennent en pèlerins, dans la joie. Leur désir est de mettre leur mouvement au service de l’Église, de participer à l’œuvre d’évangélisation et de rencontrer les autres charismes qui ont influencé leur spiritualité : jésuites, salésiens, et d’autres encore. Dans le sillage de leur fondateur, ils plaident en faveur d’une Église humble, pauvre, fraternelle, libre qui se laisse guider par le Saint Esprit et accompagner par la paternité responsable du Saint-Père. Une Église missionnaire capable d’animer la culture et le monde. Actuellement, le mouvement compte plus de 100.000 membres. Ils se sentent envoyés aux hommes pour témoigner de leur foi. L’Alliance d’amour a un impact sur leur vie professionnelle et personnelle. Au cours des cinquante dernières années, la branche familiale du mouvement s’est sensiblement développée.

    A la veille de leur rencontre avec le Pape François, les participants au Jubilé international ont voulu organiser un pèlerinage vendredi soir du tombeau de Saint Vincent Pallotti, fondateur de la Société de l’Apostolat catholique, à laquelle appartenait le père Kentenich, jusqu’à la place Saint-Pierre. Samedi, ils assisteront aux messes célébrées en plusieurs langues dans les principales églises de la Ville Eternelle. Les jeunes organiseront par ailleurs une mission citadine dans le quartier du Transtevere, portant l’image de Marie et l’Évangile. Dimanche, les célébrations s’achèveront par une messe en la Basilique Saint-Pierre, présidée par le cardinal Francisco Javier Erràzuriz, archevêque émérite de Santiago du Chili et membre de la Communauté des pères de Schönstatt.

    Source : Radio Vatican.

  • Saint Benoît veille sur la destinée de l'Europe depuis 50 ans

    L’identité européenne et les racines chrétiennes de l’Europe : c’est le thème d’un Congrès qui se déroule ce samedi 25 octobre à l’Abbaye du Mont Cassin à l’occasion du 50° anniversaire de la proclamation de Saint Benoît de Nursie, fondateur de l’Ordre bénédictin, comme Patron principal de l’Europe.

    L’abbaye du Mont-Cassin a été construite par Saint Benoît, avec l’idée d’en faire un phare d’inspiration pour les autres monastères dans le monde. C’est là qu’il définit la Règle bénédictine et qu’il mourut en 547. L’abbaye fut réduite en cendres lors de la Seconde guerre mondiale puis reconstruite.

    Messager de paix, artisan d’unité, maître de civilisation, héraut de la religion du Christ et surtout fondateur du monachisme occidental, tel fut Saint Benoît dont le charisme à l’échelle européenne fut solennellement reconnu par Paul VI le 26 octobre 1964. Après avoir consacré la basilique de l’Abbaye du Mont-Cassin qui avait été détruite en 1944 par les bombardements alliés, Paul VI prononça ces mots : « Aujourd’hui l’Europe a tellement besoin de puiser dans ses racines une vigueur et une splendeur nouvelles, dans ses racines chrétiennes dont elle est redevable en si grande partie à saint Benoit qui les a alimentées de son esprit. C’est pourquoi, après avoir mûrement réfléchi, en vertu de la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par le présent Bref et pour toujours, Nous constituons et proclamons Saint Benoît, Abbé, patron principal de toute l’Europe ».

    Ce samedi, le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège fera le déplacement jusqu’au Mont Cassin. Le cardinal Pietro Parolin participera au Congrès sur les racines chrétiennes de l’Europe et présidera la célébration des Vêpres en présence des abbés bénédictins d’Europe et des ambassadeurs européens en Italie et au Vatican.

    Source : Radio Vatican.

  • Salve Regina

    Moines de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault

  • Méditation : "C'est par le coeur que l'on croit"

    « L'Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur nous montre Marie, la Mère de miséricorde, la très douce et très clémente Reine de la terre et des cieux, qui se charge de rapprocher et d'unir deux cœurs si dissemblables, le Cœur de Jésus tout brûlant des flammes de la charité la plus ardente et le cœur du chrétien qui souvent est le cœur glacé d'un pécheur.
    « Je suis maîtresse du Cœur de Jésus, nous dit-elle, car volontairement il s'est donné à moi, oubliant pour ainsi dire qu'il est le Cœur de mon Créateur et de mon Seigneur pour se souvenir seulement qu'il est le Cœur de mon Fils. »
    « Pauvre pécheur, donne-moi le tien ; dis-moi quels sont ses désirs ; raconte-moi ses peines, ses ennuis, ses appréhensions, ses remords. Confie-moi ce cœur qu'une prospérité passagère enivre ou que l'épreuve brise. Moi-même, avec toutes les sollicitudes de la mère la plus aimante, je le rapprocherai du Cœur de Jésus, je le réchaufferai à sa flamme ; je le laverai dans le sang qui en a jailli, je l'abriterai dans sa plaie profonde ; je le façonnerai à battre d'un même battement avec ce Cœur adorable ; ce sera la sainteté et ce sera le bonheur. »
    Tout catholique qui prêtera l'oreille à cette tendre invitation sentira se ranimer et grandir la foi dans son cœur. « C'est par le cœur que l'on croit, dit l'apôtre. Corde creditur. » Grande et profonde parole ! La Révélation s'adresse à l'intelligence assurément, mais si la conviction de la vérité divine est dans l'esprit du chrétien, l'amour de la vérité divine, le dévouement à la vérité divine, c'est dans son cœur qu'on les trouve. Une petite bergère, un simple ouvrier, peuvent ainsi avoir une plus grande foi que de très doctes théologiens. Cette foi ardente, passionnée, enthousiaste, cette foi qui marche dans la lumière de l’Évangile et des enseignements de l’Église, en foulant aux pieds la fausse sagesse, les préjugés du jour, les idées modernes, c'est le salut.
    Elle inspire aux individus, elle inspire aux peuples les viriles résolutions que Dieu bénit ; elle les protège contre les enchantements et les séductions de cette opinion publique, qui s'élabore dans les antres des sociétés secrètes et verse l'erreur à plein bords par les mille canaux de la presse quotidienne.
    Elle forme ces catholiques de toutes pièces, qu'on croit railler en les appelant intransigeants, et qui, en effet, ne transigent jamais, quand il s'agit de l'honneur de Dieu ou des droits de la conscience chrétienne ; exagération, disent les esprits légers et les cœurs pusillanimes, comme s'il pouvait y avoir de l'exagération dans la soumission filiale à l'autorité du Tout-Puissant ! »

    A. Delaporte, Miss. du Sacré-Cœur, Annales de N.-D. du S.-C., Mars 1886.

    Ushaw College, St. Cuthbert's chapel, Durham, Scotland
    (Source et crédit photo)

  • Samedi 25 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Jean-Baptiste Lully (1632-1687) : Grand Motet "Exaudiat te Dominus" LWV 77 (15)

    Le Concert Spirituel - Dir. Hervé Niquet

    Exaudiat te Dominus in die tribulationis; protegat te nomen Dei Iacob.
    Mittat tibi auxilium de sancto, et de Sion tueatur te.
    Memor sit omnis sacrificii tui, et holocaustum tuum pingue fiat.

    Tribuat tibi secundum cor tuum, et omne consilium tuum confirmet.
    Laetabimur in salutari tuo; et in nomine Dei nostri magnificabimur.

    Impleat Dominus omnes petitiones tuas; nunc cognovi quoniam salvum fecit Dominus christum suum.
    Exaudiet illum de caelo sancto suo, in potentatibus salus dexterae eius.

    Hi in curribus, et hi in equis; nos autem in nomine Domini Dei nostri invocabimus.
    Ipsi obligati sunt, et ceciderunt, nos vero surreximus et erecti sumus.

    Domine, salvum fac regem, et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

    Qu'il te réponde, Yahvé, au jour d'angoisse, qu'il te protège, le nom du Dieu de Jacob!
    Qu'il t'envoie du sanctuaire un secours et de Sion qu'il te soutienne!
    Qu'il se rappelle toutes tes offrandes, ton holocauste, qu'il le trouve savoureux!
    Qu'il te donne selon ton cœur et tous tes desseins, qu'il les seconde!
    Que nous criions de joie en ton salut, qu'au nom de notre Dieu nous pavoisions!
    Que Yahvé accomplisse toutes tes requêtes!
    Maintenant je connais que Yahvé donne le salut à son messie,
    Des cieux de sainteté il lui répondra par les gestes sauveurs de sa droite.
    Aux uns les chars, aux autres les chevaux, à nous d'invoquer le nom de Yahvé notre Dieu.
    Eux, ils plient, ils tombent, nous, debout, nous tenons.
    Yahvé, sauve le roi, réponds-nous au jour de notre appel
    .


    Ps. 20 (19), 2-9.

  • Méditation - Prière à St Raphaël

    « Venez à mon secours, je vous en supplie,
    glorieux Prince, saint Raphaël,
    le meilleur médecin des âmes et des corps.
    O vous qui avez guéri les yeux de Tobit,
    donnez à mes yeux la lumière physique
    et à mon âme la lumière spirituelle ;
    éloignez de moi toutes les ténèbres
    par vos célestes supplications.
    Ainsi soit-il. »

    Extrait d'un manuscrit du XI° siècle.
    Raphaël Delarbre, L'Archange Raphaël : Sa mission et son culte
    Archivum Angelicum, 1988
    (rééd. 1993 - 1ère série, hors commerce).

    La guérison de Tobit (détail), Domenico Fetti (1589-1624), Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg

  • Vendredi 24 octobre 2014

    St Antoine-Marie Claret, évêque et fondateur
    (dies natalis, voir à la date d'hier)

    Au calendrier traditionnel : St Raphaël, archange

     

    Gravure du XVIIe

    Calendrier liturgique

  • Edward Elgar : Sospiri Op. 70

    Danmarks Radio SymfoniOrkestret - Dir. Stéphane Denève
    Sol Gabetta, violoncelle

  • Méditation : de la douceur dans la mission

    « J'ai compris qu'après l’humilité et la pauvreté, la vertu la plus nécessaire au missionnaire apostolique est la douceur. C’est pourquoi Jésus disait à ses disciples : « Apprenez de moi car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos. » Si l’humilité est la racine de l’arbre de la sainteté, la douceur en est le fruit. Avec l'humilité, dit saint Bernard, on plaît à Dieu ; et avec la douceur, on se fait aimer de son prochain. Dans le sermon sur la montagne, Jésus dit : « Bienheureux les doux, ils posséderont la terre. » Non seulement la terre promise, la terre des vivants qui est le ciel, mais aussi les cœurs des hommes qui vivent sur la terre.

    Nulle vertu ne les attire comme la douceur. Un étang rempli de poissons nous donne une idée de cette puissance pacifique de la douceur. Jetez des miettes de pain dans l’eau, et les poissons accourent de tous côtés et s'approchent jusqu'à vos pieds. Au lieu du pain, jetez une pierre, et ils fuiront aussitôt pour aller se cacher. Les hommes agissent de la même manière. Si, au cours de la mission, on les traite avec bonté et douceur, ils viennent nombreux pour écouter les sermons et se confesser ; si l’on se montre dur, ils se rebiffent et restent chez eux en murmurant contre le ministre de Dieu.

    La douceur est un signe de vocation au ministère apostolique. Quand Dieu choisit Moïse comme guide de son peuple, il lui a accordé le don de la douceur. Jésus était la douceur même, l'agneau de Dieu : « ll sera si doux » avaient annoncé les prophètes, « qu'il n'achèvera pas de briser le roseau froissé ni éteindra ta mèche qui fume encore ; » « il sera persécuté, calomnié, abreuvé d'opprobres et il se taira comme s'il n'avait pas de langue. » Quelle patience ! Quelle douceur ! ll a travaillé et souffert en silence, il est mort sur une croix sans proférer une seule plainte ; tout cela pour nous sauver et pour nous enseigner à sauver les âmes qu'il nous a confiées.

    Les apôtres, formés à l'école de Jésus, leur divin maître, étaient doux ; ils pratiquaient la douceur et l’enseignaient à tous, particulièrement aux prêtres. Saint Jacques disait : « Qui est sage et expérimenté parmi vous ? Qu'il montre, par une bonne conduite, que ses œuvres sont accomplies dans la douceur propre à la vraie sagesse. Mais si vous avez un zèle amer et un esprit de discorde dans votre cœur, évitez la complaisance en vous-mêmes et ne mentez point contre la vérité. Une telle sagesse n'est pas celle qui est venue d'en haut ; elle est terrestre, animale et diabolique » (Jc 3,13-15).

    La première fois que j'ai lu ce texte, j'ai été épouvanté en voyant que saint Jacques qualifiait de démoniaque la science sans douceur. Eh bien, oui, elle est démoniaque ! Je sais par expérience que le zèle amer est une arme dont le diable tire un grand parti ; et le prêtre qui travaille sans douceur sert le diable et non Jésus-Christ. Sil prêche, il fait fuir les auditeurs ; s'il confesse, les pénitents s'éloignent de lui ou, s'ils se confessent, ils le font mal parce qu'ils s'étourdissent et la peur leur fait dissimuler leurs péchés. Que de confessions générales n'ai-je pas entendues, dans lesquelles les pénitents m'avouaient avoir caché des péchés parce que les confesseurs, à qui ils avaient eu affaire, les avaient repris avec rudesse.

    Seigneur, accordez-moi un zèle discret et prudent afin qu'en tous mes travaux apostoliques j'agisse avec force et douceur. Avec force certainement, mais aussi avec douceur et mansuétude. Oui, donnez-moi cette prudence qui naît dans l’homme avec la raison naturelle, que l’instruction fait grandir, que l'âge fortifie, qui est éclairée par la compagnie des hommes sages et qui arrive au sommet avec l’expérience des événements. »

    St Antoine-Marie Claret (fêté ce jour au calendrier traditionnel, dies natalis demain), extrait de son Autobiographie, ch. XXV (372 à 376 et 383).
    Source : Missionnaires Clarétains.
    Texte intégral à lire et/ou télécharger (format .doc) ici.