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  • Méditation : la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu

    « La prophétie, et l'accomplissement et la continuation du grand mystère de la Rédemption, nous montrent partout et toujours la T. Ste Vierge associée à son divin Fils dans l’œuvre de la rédemption du monde. Déjà la première et la plus solennelle de toutes les prophéties, celle que Dieu lui-même fit au berceau de notre humanité déchue, montrait à l'horizon de l'avenir la réparatrice avec le réparateur. Et Dieu dit au serpent : « Tu as séduit la femme, tu seras maudit ; voici qu'entre toi et la femme, entre ta race et sa race, je mettrai une inimitié implacable ; un jour elle te brisera la tête. » Tout sera rétabli par un Adam nouveau et une Eve nouvelle. Ainsi, vous le voyez, la promesse du réparateur et la promesse de la réparatrice vont ensemble à travers les siècles, portées sur la même parole. Quatre mille ans attendront J.-C. le libérateur ; quatre mille ans attendront Marie la libératrice ; partout où il y aura une prophétie et une figure de l'un, il y aura une figure et une prophétie de l'autre. Ainsi, par exemple, si J.-C. est véritablement la fleur de Jessé, dont l'épanouissement doit produire le salut du monde, Marie est la tige qui doit produire cette fleur de Jessé. J.-C. est le soleil divin qui, s'élevant à l'Orient, illuminera toute la terre ; Marie est l'aurore qui l'annonce. Et lorsque nous feuilletons ce livre mystérieux dont chaque page prophétise, regardons à droite, à gauche, sur deux lignes parallèles qui viennent d'Adam à J.-C. et d'Eve à Marie, à travers quarante siècles : à droite, voici tous les hommes qui ont figuré J.-C., tous ayant au front un rayon de J.-C. qu'ils figurent ; à gauche, voici toutes les femmes qui prophétisent Marie, toutes ayant au front un rayon de la Vierge réparatrice. De sorte que, des portes fermées de l'Eden jusqu'au sommet du Golgotha, vous voyez partout la réparatrice associée au réparateur. Mais que toutes les figurent s'effacent, mais que tous les prophètes se taisent : voici venir la réalité. Isaïe a entrevu le grand mystère, et en le voyant il a tressailli ; il a salué d'un même cri et d'un même enthousiasme la Vierge-Mère et le Dieu réparateur : Ecce Virgo concipiet : « voici que la Vierge va concevoir et que Dieu va habiter avec nous » : et vocabitur nomen ejus Emmanuel (Is VII, 14). »

    R.P. Felix s.j. (1810-1891), La Maternité divine (extrait) in "Choix de Discours & Allocutions des plus célèbres orateurs contemporains sur la Très Sainte Vierge" par M. l'Abbé J. Guillermin, Tome I, Paris, Librairie Bloud et Barral, s.d. (1892).

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    Arbre de Jessé - Miniature du XIVe siècle

  • Samedi 11 octobre 2014


    La fête de la Maternité de la Ste Vierge était fêtée en certains lieux le deuxième dimanche d’octobre, une Messe pro aliquibus locis se trouvait dans l’appendice du Missel Romain. En 1931, pour célébrer le XVème centenaire du Concile d’Ephèse (22 juin 431) qui proclama le dogme de la Maternité divine, Pie XI établit la fête pour l’Eglise universelle au 11 octobre. Le formulaire est le même que celui qui préexistait, sauf l’Introït (voir plus haut).

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    Statue de la Vierge Marie, Mère de Dieu, La Corogne (Galice)
    (Source et crédit photo)
     

    St Jean XXIII, pape

    Jean XXIII est fêté le 11 octobre (et non pas le 3 juin comme indiqué dans le Martyrologe romain après sa béatification). Le 3 juin est la date - habituellement choisie pour les fêtes des saints - de sa mort, de sa "naissance au Ciel".
    Le 11 octobre est l'anniversaire de l'ouverture, en 1962, en la basilique Saint-Pierre, du Concile Vatican II. C'était déjà la date de sa fête à Rome.

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  • Message des pères synodaux

    Ce matin, les pères synodaux ont diffusé le message suivant :
    Rassemblés autour du Successeur de Pierre...nous entendons partager la sollicitude du Saint-Père et manifester notre profonde solidarité envers les familles qui souffrent de tant de conflits. En particulier, nous élevons au Seigneur notre supplique pour les familles irakiennes et syriennes qui, en raison de leur foi chrétienne ou de leur appartenance à telle ou telle communauté ethnique ou religieuse, sont contraintes à fuir et perdent toute perspective d'un avenir certain. Avec le Pape François nous affirmons que personne ne peut se prévaloir de Dieu pour commettre des violences. Tuer au nom de Dieu, est le pire des sacrilèges. Remerciant les organisations internationales et tous les pays qui organisent les secours, nous invitons toutes les personnes de bonne volonté à assister les victimes de la barbarie. Nous demandons aussi à la communauté internationale de tout faire pour rétablir la paix civile en Irak, en Syrie et dans toute la région. Nos pensées vont également aux familles qui souffrent ailleurs de par le monde, victimes de violences continuelles. Nous prions afin que le Seigneur miséricordieux convertisse les cœurs, accordant paix et stabilité aux personnes éprouvées. Puisse la Sainte Famille, qui a connu la souffrance de l'exil, faire de chaque famille une communauté d'amour et de réconciliation, une source d'espérance pour toute l'humanité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.10.14).

  • Neuvième Congrégation générale du Synode

    Cette session a été réservée aux interventions de six couples et neuf autres auditeurs individuels, presque tous laïcs engagés dans la pastorale familiale, la bioéthique ou l'écologie humaine. Représentant les divers continents, ils ont fournit des témoignages d'un apostolat familial du quotidien.

    Il a été question des difficultés dans lesquelles vivent nombre de familles du Proche et Moyen Orient, en particulier en Irak, où les conflits ont de graves répercussions sur l'institution familiale, notamment par la perte de membres, tués ou émigrés à la recherche d'un pays d'accueil. Elles sont privées d'avenir avec des jeunes soustraits à la scolarisation et des anciens abandonnés. La famille chrétienne de la région est profondément ébranlée, et cette fragilisation a des effets négatifs sur la cohésion sociale et nationale. Face à cette situation, l’Église se présente comme un port sûr, la famille des familles, qui réconforte et offre de l'espérance. Il faut donc préparer les couples à être des propagateurs de paix et de réconciliation.

    Les auditeurs ont également insisté sur la nécessité de mieux écouter les laïcs dans la recherche de solutions aux problèmes de la famille, en particulier pour ce qui est de l'intimité des couples. Il doit donc y avoir synergie entre mondes académique et pastoral afin de disposer d'agents connaissant la famille et sachant traiter de sa problématique selon une solide vision anthropologique catholique.

    Ils ont ensuite insisté sur la nécessité d'accroître le dialogue Église État, y compris par le biais d'une implication des fidèles qui, loin de toute ambition personnelle, sachent défendre efficacement les droits de la famille et la vie, et par là favoriser un état à visage humain.

    Il a ensuite été question de mieux former le clergé aux thématiques familiales, de manière à ce qu'il puisse traiter correctement de l'amour conjugal. Si la planification naturelle de la famille est bien expliquée, la vie du couple en est renforcée. Les homélies doivent aussi être bien préparées afin de renforcer la participation des fidèles à la Messe.

    On a ensuite évoqué l'importance du témoignage, rappelant que les jeunes n'ont pas tant besoin de théories que de bien comprendre le caractère central de la famille démontré par des familles crédibles et évangélisatrices. Les couples doivent donc être accompagnés par une pastorale du suivi matrimonial.

    Les auditeurs ont également parlé des souffrances de qui perd un membre de sa famille, les veufs et veuves, les orphelins et les parents ayant perdu un enfant. L'accompagnement de l’Église est fondamental, au moyen de groupes d'écoute et de partage, afin qu'ils résistent face au désert des sentiments et demeurent solidement attachés à la foi.

    D'où l'importance d'une écologie humaine en mesure de combattre les effets négatifs d'une globalisation porteuse de modèles contraires à la doctrine catholique. Toutes les formes de violence domestique ont été dénoncées, principalement commises sur les femmes, souvent de la part de jeunes.

    Il faut donc communiquer au sein de la famille. Le dialogue entre époux, leur souci commun de l'éducation et la prière en famille rendent fortes les familles.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Huitième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé hier après-midi le débat général autour des sujets suivants : L’Église et la famille face au défi éducatif, le défi éducatif en général et l'éducation chrétienne dans les situations familiales difficiles.

    Après avoir souligné que la vocation à la vie est l'élément fondant de la famille, les pères sont tombés d'accord pour recommander aux fidèles d'approfondir l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI, notamment le recours au méthodes naturelles de régulation de la fertilité et le rejet de la contraception. La procréation ne saurait être distincte de l'acte conjugal, et toute manipulation génétique, y compris la cryo-conservation des embryons, est absolument condamnée.

    On a critiqué les pays occidentaux et les organisations internationales qui, en Afrique notamment, présentent l'avortement et l'union homosexuelle comme des droits, et conditionnent avec insistance leur aide à leur acceptation. D'autant que le droit à la santé sexuelle et reproductive n'a même pas de définition précise en droit international. On mêle ainsi des principes contradictoires comme la condamnation de l'avortement forcé et la recommandation de l'avortement sécurisé, ou comme la protection de la maternité et celle de la contraception (*). Même sans force de loi, ces soi-disant droits constituent un risque dans la mesure où ils déforment l'interprétation d'autres principes comme la lutte contre la discrimination féminine.

    Il a de nouveau été question d'un préparation au mariage renforcée qui combatte la seule vision sociale et juridique des noces au profit de leur dimension religieuse et spirituelle. La préparation est trop souvent perçu comme un bref parcours à effectuer sans véritable conviction. Étant une vocation à la vie, le mariage doit être plus soigneusement préparé, à l'instar de la vocation religieuse. Les futurs époux n'ont souvent pas conscience du caractère sacramentel du mariage, au point de le réduire à sa célébration.

    Confirmant la nécessité d'alléger les procédures en nullité, à laquelle va travailler la commission spécifique nommée en septembre dernier, on a exprimé le vœu que la simplification canonique soit la même pour toute l’Église. Et à propos de l'obligation de l'appel conforme à la première sentence, on a avancé l'hypothèse de laisser à l'évêque diocésain juge du recours. Les laïcs et notamment des femmes doivent être plus nombreux au sein des tribunaux ecclésiastiques.

    Comme eux, les prêtres doivent être mieux formés et bien préparés à la pastorale matrimoniale, en particulier par le biais de l'homélie. Le prêtre doit aussi être informé, car sa santé spirituelle et sa sincérité de rapport sont très appréciés par les fidèles.

    Il a ensuite été question de la famille migrante à laquelle il faut assurer son droit fondamental à l'unité, au moyen de politiques migratoires internationales qui ne prennent pas seulement la défense du simple individu. Pour les migrants, la famille constitue un élément essentiel d'intégration dans les pays d'accueil.

    Le débat libre est revenu la question des divorcés remariés et en particulier sur la nécessité d'élaborer un parcours pénitentiel comprenant une réflexion sur les anciens conjoints abandonnés, souvent socialement isolés et souffrant en silence. Mais aussi sur la nécessité de prendre en charge les enfants de ces couples, sujets à des retombées psychologiques découlant de la séparation de leurs parents.

    Une pastorale spécifique permettrait parfois de rapprocher les parents de l’Église. Ceci dit l'éducation des enfants comprend le droit de la famille à choisir le projet éducatif qu'ils souhaitent.

    Le Secrétaire général a précisé que 180 pères ont pris la parole au cours des huit congrégations générales, et 80 durant les heures de débat libre.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.10.14) - Site internet du Vatican.

    (*) NB : c'est le cas, parmi d'autres, de l'UNICEF.

  • Karl Yulievich Davydov (1838-1889) : Concerto pour violoncelle No. 2 Op. 14

    Davydov Symphony Orchestra - Dir. Konstantin Krimetz
    Marina Tarasova, violoncelle

  • 9ème Veillée de la Miséricorde Divine - Nuit de prière du 11 au 12 octobre 2014

    Église Saint-Pierre du Gros Caillou
    92 rue St Dominique, 75007 Paris
    Métro : Invalides, La Tour-Maubourg ou École Militaire

    Programme

    20h00     Accueil
    21h00     Vêpres
    21h30     Enseignement
    22h30     Messe votive de Ste Faustine suivie de la vénération des reliques de Ste Faustine et du Bienheureux Père Michel Sopocko

    de 24h à 4h30   Veillée de prière devant le Saint Sacrement exposé
                Possibilité de recevoir le Sacrement de la réconciliation
                Rosaire, Chapelet à la Miséricorde Divine

    5h00     Eucharistie dominicale

    Renseignements

    Pères Pallotins, Apostolat de la Miséricorde Divine
    25 rue Surcouf, 75007 Paris
    Tél. 01.40.62.69.11
    apostolat.misericorde[at]wanadoo.fr
  • Méditation : St Daniele Comboni (fêté ce jour) et le Sacré-Coeur de Jésus

    « [1507] Tous les quatre, nous sommes un seul cœur et une seule âme, nous rivalisons à nous complaire les uns aux autres. Je suis convaincu de n'être même pas digne d'embrasser les pieds de mes compagnons. Ils sont tellement bons et charitables, non seulement ils ont de la compassion pour moi, mais ils m'entourent aussi du respect et de l'amour qu'on doit à un Supérieur. Ils sont bien conscients de la grandeur de la divine mission qu'ils vont accomplir en Égypte où, je crois, ils feront honneur aux Prêtres de Vérone et au vénérable Successeur des Apôtres qui aujourd'hui préside à la grande Œuvre. Je vous recommande, Excellence, de résister avec courage et fermeté aux tentatives de ceux qui voudraient nous les arracher. Avec ces sujets, soyez sûr que l'Œuvre commencera bien. Je suis certain que Votre Excellence saura bien résister et justifier à Rome ce choix, car nous avons secondé la vocation de ces dignes religieux qui, autrement, auraient été malheureux dans leur Province, étant donné les conditions politiques critiques dues au mauvais gouvernement révolutionnaire.

    [1509] Depuis plusieurs années je corresponds avec mademoiselle Marie Deluil Martiny de Marseille. Mademoiselle Martiny est la fondatrice et la propagatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur de Jésus ; cette œuvre, depuis sa fondation le 18 mars 1863, a gagné des milliers d'âmes à la Foi et à la piété. Mlle Martiny (elle a seulement 24 ans, et elle a été capable à Lyon de convaincre des milliers de soldats de venir adorer le Très Saint Sacrement pendant la Garde d'Honneur) a fondé l'œuvre dans les cinq parties du monde, et compte aujourd'hui plus d'un million d'inscrits. Elle désire que Votre Excellence puisse instituer son œuvre à Vérone et dans les communautés religieuses. C'est facile : pas d'argent, seulement une heure de son temps dans laquelle on exprime l'intention d'offrir en réparation des péchés du monde les mérites du coup de lance qui transperça le Cœur de Jésus-Christ. Mlle Martiny vous enverra les médailles (qui sont très belles) avec les images.

    [1510] C'est une œuvre de grand honneur à Dieu. Il suffit de consacrer au Sacré-Cœur les actions à une heure fixée, soit pendant le repas, soit pendant le travail, etc. Le père de cette grande âme s'est concerté avec moi pour publier un journal mensuel dans lequel on développera la gloire de Jésus-Christ et sa dignité contemplée dans sa doctrine et dans son exemple. C'est un journal qui permettra de faire connaître au public l'Œuvre pour la régénération de l'Afrique et la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.

    [1511] J'ai donné à Mlle Martiny l'adresse de Votre Excellence afin qu'elle puisse vous envoyer les médailles et les Quadrants. L'Abbé Dalbosco peut vous être utile ; elle communiquera aussi avec lui. Le rédacteur du Journal est le père de Mlle Martiny, un grand avocat de Marseille très riche. J'ai présenté à cette pieuse jeune fille nos missionnaires qui ont été étonnés de voir autant de piété et de connaissance théologique sur le Sacré-Cœur. Elle est suivie par un confesseur Jésuite depuis 10 ans. Elle fait déjà prier chaque jour pour notre œuvre. »

    St Daniele Comboni (fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens, 1831-1881), Extrait de la Lettre N° 224 (212 dans l'édition originale en 10 volumes, Rome 1983-1988), à Monseigneur Luigi di Canossa (ACR, A, c. 14/47), Messine, du paquebot Peluse, le 1er décembre 1867 (Trad. française, éd. EMI, Bologne, 1991).

    Biographie - Ecrits

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  • Vendredi 10 octobre 2014

    St François Borgia, confesseur

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    Calendrier liturgique

  • Septième Congrégation générale du Synode

    Cette session s'est déroulée en deux parties, d'abord la poursuite du débat général d'hier après-midi (sur les situations pastorales difficiles, en l'occurrence familiales, et les unions entre personnes de même sexe), puis le débat consacré aux défis pastoraux concernant l'ouverture à la vie.

    Il a de nouveau été question de l'accès à la communion pour les divorcés remariés. L'indissolubilité du mariage a nettement été réaffirmée car le lien sacramental est une réalité objective, l’œuvre du Christ dans l’Église. Ce point doit être défendu et traité au moyen d'une catéchèse pré-matrimoniale adaptée, de manière à ce que les futurs époux soit pleinement conscients du caractère sacramental de leur union et de sa nature vocationnelle. Un accompagnement pastoral devra accompagner les couples après leur mariage.

    Mais il convient d'envisager les cas concrets un à un, en distinguant par exemple qui a été abandonné de qui a abandonné. Ne pouvant négliger cela, l’Église ne doit pas appliquer une pastorale du tout ou rien, mais être miséricordieuse. Le mystère de l’Église est un mystère de consolation.

    Ne pas être autorisés à communier ne signifie pas pour les remariés ne plus être membres de la communauté. On doit prendre en considération les responsabilités qu'ils pourraient y exercer. Il faut en tout cas simplifier et accélérer les procédures de nullité.

    Dans certaines régions du monde, le concubinat est souvent causé par des motifs socio-économiques, non par un rejet des enseignements de l’Église. D'autres types d'union de fait n'abandonnent pas l'objectif d'une vie chrétienne. Là encore, une pastorale spécifique est nécessaire. Étant dans l'impossibilité de reconnaître le mariage entre personnes du même sexe, l’Église peut toutefois développer une approche respectueuse et non discriminatoire.

    A propos encore des mariages mixtes, il faut regarder au-delà des difficultés pour percevoir leur pouvoir de témoignage harmonieux au niveau du dialogue inter-religieux. On a redit la nécessité d'un nouveau langage qui permette à l’Église d'impliquer ensemble croyants et non croyants en vue d'identifier des modèles familiaux permettant le développement des individus et le bien-être de la société. Il faut parler avec une simplicité qui porte au cœur des gens.

    La seconde partie de la session a traité de la paternité responsable et réaffirmé que le don de la vie comme la chasteté sont des valeurs fondant le mariage chrétien, qui se dressent face au crime de l'avortement. Envisageant la situation, principalement asiatique, dans laquelle nombre de familles sont confrontées à l'infanticide, au viol des femmes et au trafic des êtres humains, on a rappelé la nécessité de mettre en exergue la justice comme vertu fondamentale du foyer.

    Puis le débat a touché à la responsabilité d'éducateurs que détiennent les parents. Il faut être particulièrement attentifs au volet éducation des enfants à la foi, d'autant que la pastorale de l'enfance peut créer un lien avec des familles en crise.

    La contraception a bel et bien un impact négatif sur la société, à commencer par son effet sur l'effondrement de la natalité. Face au phénomène, les catholiques ne sauraient être passifs. Ils doivent diffuser un message d'espérance en expliquant que les enfants sont une bénédiction pour leurs parents, dont ils renforcent la foi et la pratique religieuse.

    En dernier lieu, on a redit combien le rôle des laïcs, et notamment des mouvements, est indispensable dans l'apostolat de la famille, l'accompagnement des couples et l'évangélisation de la société.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Sixième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé le débat général autour des situations pastorales difficiles, notamment familiales, et les unions entre personnes de même sexe.

    On a rappelé d'abord que, n'étant pas une sorte de douane mais une maison de famille, l’Église devait offrir un accompagnement à tous, y compris aux personnes en situation pastorale délicate. Rassemblant familles en bonne santé et familles en crise, l’Église ne peut être indifférente dans son chemin de sanctification aux faiblesses de certains. Elle doit aider le plus faible.

    La procédure relative aux nullités matrimoniales a besoin d'être allégée, et il faut plus de laïcs dans les tribunaux ecclésiastiques. Ceci dit, il faut éviter la superficialité et garantir le respect de la vérité et des droits des parties. Si le procès canonique n'est pas contraire à la charité pastorale, la pastorale judiciaire doit éviter toute culpabilisation et traiter chaque cas avec équilibre. Toujours à propos des procédures en nullité, on a réfléchi à l'hypothèse d'un recours administratif qui ne se substituerait pas au recours judiciaire mais en serait un complément en fonction d'une décision épiscopale.

    Les divorcés remariés doivent être traités avec respect parce qu'ils se trouvent souvent dans des situations précaires et douloureuses, et cherchent à retisser une vie ecclésiale. Ils ont besoin d'une pastorale de miséricorde et non de répression. Si la polygamie est en recul, à cause de la décroissance du monde rural et à l'accroissement de l'urbanisation, on doit tenir compte des polygames convertis au catholicisme, et qui désirent recevoir les sacrements. Pour cette catégorie des mesures pastorales s'imposent.

    Par ailleurs, il convient de mieux préparer les candidats au mariage, en insistant en particulier sur l'aspect sacramentel du lien conjugal et une mission éducative qui ne se limite pas à un discours moraliste portant à un analphabétisme religieux. Le parcours matrimonial doit tendre au développement de la personne.

    L'heure de débat libre a servi à la présentation d'expériences personnelles mais aussi de modèles appliqués à la pastorale des divorcés remariés, passant par des groupes d'écoute. Il convient ici d'éviter les formules du type "état permanent de péché", et s'expliquer que la non admission à la communion n'élimine pas automatiquement la grâce du Christ. Cette non admission découle de la permanence du lien sacramentel antérieur et indissoluble. On a avancé à ce propos l'hypothèse de la communion spirituelle, qui montre en tout cas les limites comme la difficulté de nouvelles solutions.

    Dans la pastorale des homosexuels aussi, l'écoute doit être fondamentale, notamment au moyen de groupes.

    Il a enfin été question de fidèles qui passent à une autre confession chrétienne, et vice-versa, avec toutes les difficultés découlant des mariages inter-confessionnels, la question de leur validité, notamment parce que le divorce est prévu dans les Églises orthodoxes.

    Certains intervenants ont fait noter la grande évolution de la problématique de la famille chrétienne depuis le Synode ordinaire qui lui fut consacré en 1980, y compris en matière de culture juridique. L’Église doit tenir compte de cette évolution internationale, qui doit être sujet de débats dans universités et autres institutions culturelles.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Antonio Vivaldi (1678-1741) : Hymne "Gaude Mater Ecclesia" RV 613 en si bémol majeur

    Concertgebouw Chamber Orchestra - Dir. Vittorio Negri
    Margaret Marshall, soprano

    Gaude mater Ecclesia,
    Laetam agens memoriam,
    Quae novae prolis gaudia
    Mittis ad caeli curiam.

    Praedictorum ordinis
    Dux et Pater Dominicus
    Mundi iam fulget terminis,
    Civis effectus caelicus.

    Carnis liber ergastulo,
    Caeli potitur gloria:
    Pro paupertatis cingulo
    Stola dotatur regia.

    Fragans odor de tumulo
    Cum virtutum frequentia,
    Clamat pro Christi famulo
    Summi Regis magnalia.

    Trino Deo et simplici
    Laus, honor, virtus, Gloria,
    Qui nos prece Dominici
    Ducat ad caeli gaudia.

  • Méditation : prier à heures fixes

    « Des heures fixes pour la prière privée sont utiles pour imprimer comme une impulsion à la dévotion qui se doit continuer durant la journée. Elles nous instruisent de ce qui est notre continuel devoir et nous y introduisent. On a coutume de dire que ce qui est l'affaire de tout le monde ne l'est pratiquement de personne : c'est le cas ici. Je le répète, si nous supportons que la religion soit un sujet de pensée pour toutes les heures de la journée également, elle ne le sera en aucune. En toutes choses, c'est par d'humbles commencements et par des voies bien définies qu'il nous est possible d'accéder à des œuvres plus étendues. Des heures fixes de prière nous mettent, si je puis dire, dans la posture en laquelle nous devrions être toujours. Elles nous pressent de nous avancer dans une direction céleste vers laquelle le courant nous entraîne alors.

    Pour la même raison il convient, si possible, de garder à notre culte privé des formes solennelles afin d'impressionner nos esprits. Notre Sauveur priait en se jetant à genoux, la face contre terre (1) ; ainsi ses apôtres (2) ; ainsi les saints de l'Ancien Testament. D'où la coutume de nombreuses personnes, dans la mesure où elles en ont la possibilité, de réserver un lieu à part pour leur dévotion privée, toujours pour le même motif, afin de recueillir leur esprit, et, ainsi que nous le dit le Christ dans le texte, pour "entrer dans le secret". »

    1. Mt XXVI, 39 ; Lc XXII, 42. - 2. Ac XX, 36 ; XXI, 5 ; Eph III, 14.

    Bx John Henry Newman (fêté ce jour, 1801-1890), Parochials sermons (I), in "Le secret de la prière, huit sermons traduits et présentés par le Docteur Denys Gorce", Téqui, Paris, 1958 (rééd. 1981).

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  • Jeudi 09 octobre 2014

    St Denis et comp., martyrs

    ou St Jean Léonardi, confesseur et fondateur

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    St Denis, martyr
    Ebrasement gauche du portail de la Vierge, façade ouest de Notre Dame de Paris
    (Source et crédit photo)

    NB : depuis l’inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l’Église universelle.
    Mais en France, la fête de St Denis l’emporte sur celle de St Jean Léonardi.

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    St Jean Léonardi, confesseur
    Fondateur des Clercs réguliers de la Mère de Dieu (1574)
    (Source et crédit photo)

    Catéchèse de Benoît XVI (audience générale du 7 octobre 2009) sur St Jean Léonardi

     Calendrier liturgique

  • Cinquième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé le débat général autours des défis pastoraux de la famille, de la crise de la foi dans le contexte familial, et des situations critiques internes à la famille.
    Il a d'abord été question de l’Église au Proche et Moyen Orient ainsi qu'en Afrique du Nord, qui vit dans un contexte politique, économique et religieux critique, avec de graves effets sur la famille. Les lois y interdisent les réunifications familiales, la pauvreté pousse les gens à l'émigration, le fondamentalisme religieux nie aux chrétiens la parité avec les musulmans, ce qui pose des problèmes très graves dans les unions mixtes. Les mariage inter-religieux sont en augmentation et l’Église doit comprendre quelle catéchèse offrir aux enfants nés de ces mariages, et s'ils veulent continuer à pratiquer leur religion. L’Église, qui ne doit pas abandonner ces fidèles, ni les chrétiens qui se convertissent à l'islam pour se marier, doit réfléchir à des solutions. Le problème n'est pas strictement inter-religieux, mais parfois œcuménique comme dans les cas où un catholique n'ayant pas obtenu la nullité de son mariage passe à une autre confession pour se remarier religieusement. Même si l’Église choisie permet cette solution, et malgré le patrimoine commun de foi, il faut suivre un chemin de miséricorde dans les cas les plus délicats.
    On a par ailleurs mis en évidence que le Synode devra prendre en compte, avec toute la prudence requise, les divorcés remariés, en conjuguant vérité et miséricorde envers qui souffre. Ces époux qui se trouvent dans cette situation n'en sont souvent pas la cause.

    Pour sa part, le Saint-Siège ne cesse de défendre la famille à tout niveau, d'en souligner la dignité, d'en rappeler les droits et devoir y compris devant les instances internationales. Comme le disait Benoît XVI, les 'non' de l’Église sont des 'oui' à la vie. Sans hésitation, elle doit donc continuer à combattre le silence éducatif et religieux touchant la famille, au moyen d'un témoignage plus incisif de l’Évangile, c'est à dire qui tienne compte de la créativité pastorale. La place fondamentale des laïcs dans l'évangélisation a été réaffirmée, celle des jeunes avant tout, des mouvements et nouvelles communautés, qui accomplissent un service vital, missionnaire et prophétique, à contre-courant de la pensée courante. Mieux écouter les fidèles et plus investir sur eux constituent des priorités car c'est avec eux que l’Église peut trouver des solutions aux problèmes de leurs familles.

    Il a alors été question de la crise de l'emploi, du précariat et du chômage, des conséquences pour la familles d'une absence de sécurité qui peut glisser vers la pauvreté économique et la perte du foyer. Le manque d'argent en fait paradoxalement une divinité. Ainsi sacrifie-t-on des familles sur l'autel du profit alors que l'argent devrait servir à vivre. On a enfin rappelé la nécessité de mieux préparer les époux au mariage, notamment au niveau sexuel et affectif, en prônant une mystique familiale de la sexualité. Le rôle des grand parents dans la transmission de la foi au sein de la famille a également été souligné, ainsi que la nécessité d'inclure les anciens dans le noyau familial. La même attention et solidarité doit être réservée aux malades, eux aussi menacés par la culture du rebut dénoncée par le Pape.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Quatrième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé le débat général autours des diverses propositions relatives à la pastorale de la famille. Ayant établi le lien entre crise de la foi et crise de la famille, la première générant l'autre, les pères ont noté que la foi est perçue comme un ensemble de données doctrinales, alors qu'elle est avant tout un acte libre envers Dieu. On a donc suggéré un vade-mecum de la catéchèse familiale qui puisse en renforcer la mission évangélisatrice. Le fait que nombre de baptisés aient une foi vague les conduit souvent au mariage sans une conscience précise de leur acte. La famille doit aussi faire face à la dictature de la pensée unique qui insère dans la société des contre-valeurs et déforme le concept d'union entre un homme et une femme. La crise des valeurs, le sécularisme athée et l'hédonisme, l'ambition du pouvoir détruisent et dénaturent la famille, fragilisent les personnes et donc la société tout entière. Les fidèles doivent donc redécouvrir le sens de leur appartenance à l’Église, car ce sont les familles de l’Église qui attirent les autres. Experte en humanité, l’Église doit réaffirmer la nécessité de la famille et son caractère irremplaçable, réveiller en l'homme le sens d'appartenance à un noyau familial. Reflet de l'amour de Dieu, c'est la famille qui éduque aux rapports sociaux.

    Il a ensuite été question de l'importance du rapport entre les familles et les prêtres, qui les accompagnent dans les grandes étapes de leur vie. En retour, les familles aident les prêtres à vivre leur célibat comme affectivité équilibrée et non comme renonciation. Berceau des vocations, la famille suscite souvent dans la prière commune la naissance de l'appel au sacerdoce. A propos du lien entre baptême et mariage, la signification du sacrement conjugal est diminuée lorsque l'initiation chrétienne n'a pas été solide. Le mariage chrétien ne peut donc se réduire à une coutume ou à une exigence sociale. Il est une vocation qui a besoin d'une préparation soigneuse. Les répercussions du travail sur la vie familiale, avec notamment la flexibilité des horaires ou des contingences géographiques, le travail à la maison aussi, engendrent des difficultés dans le dialogue familial.
    Il a été question de la famille en Afrique, qui fait face à la polygamie et au lévirat, à l'influence des sectes, à la guerre et à la pauvreté, aux flux migratoires et au contrôle des naissances imposé par les instances internationales. Tout cela mine la stabilité de la famille et il faut y répondre par une évangélisation plus profonde, qui diffusent la paix, la justice et l'amour, le respect et la place de la femme dans la société, l'éducation et la défense de l'enfance et de toutes les victimes de violences.

    Puis les pères ont à nouveau évoqué la nécessité d'un nouveau langage pour l'annonce évangélique, notamment face aux nouvelles technologies. Quant à l'indissolubilité du mariage, on a souligné combien la législation semble s'opposer au bien de la personne. La vérité du lien et de la stabilité conjugale étant inscrites dans la personne, il faut éviter de lui opposer la loi et percevoir comment aider la personne à ne pas trahir sa propre vérité.
    On a suggéré de réfléchir aux couples qui n'ont pas pu avoir d'enfant, et aux familles des pays frappés par l'Ebola.

    Enfin l'image de l’Église comme lumière a été rappelée pour dire qu'elle ne doit pas se limiter à fonctionner comme un phare mais se présenter sous la forme d'innombrables flammèches amies des gens. Le Conseil pontifical pour la famille a distribué à l'assemblée son 'Enchiridion' sur la famille.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 08 octobre 2014

    "Les divisions entre chrétiens blessent l’Église"

    Ce mercredi matin, sur une Place Saint-Pierre baignée par un doux soleil d’automne, le Pape François a retrouvé la foule pour l’audience générale. Après avoir ces dernières semaines cherché à mettre en lumière la nature et la beauté de l’Église, et comprendre ce que veut dire pour chacun d’entre nous “faire partie de ce peuple”, le Pape a voulu attirer l’attention sur “tous ces frères qui ne partagent pas avec nous la foi en Jésus-Christ, mais appartiennent à d’autres confessions ou traditions différentes de la nôtre ».

    « Sommes-nous résignés devant cette situation, s’est interrogé le Pape, ou bien croyons-nous qu’il est possible de marcher vers un retour à la pleine communion ? Les divisions entre chrétiens blessent l’Église, et Jésus lui-même qui en est la tête. Car il a voulu que ses disciples soient un dans l’amour, et il nous a fait comprendre que notre témoignage sera d’autant plus crédible que nous serons capables de vivre dans la communion. »

    « Durant son cheminement dans l’histoire, l’Église a été tentée par le Malin qui cherche à la diviser ». Et le Pape d’ajouter : « Cette oeuvre de division du Diable a souvent réussi, parce que la vie de l’Église a été marquée par des séparations graves et douloureuses ». « Et d’une manière ou d’une autre, ajoutait-il, derrière ces lacérations nous trouvons toujours l’orgueil et l’égoïsme, qui sont à l’origine des désaccords et rendent intolérants, incapables d’écouter et d’accepter celui qui a une vision ou une position différente de la nôtre ».

    Le Pape François rappelait alors qu’ « il reste difficile de trouver des solutions aux divisions anciennes qui se sont transmises jusqu’à nous ; mais que nous ne devons pas cesser de prier, et, restant ouverts au dialogue et à la rencontre, prêter davantage attention à ce qui nous unit qu’à ce qui nous divise, mieux connaître et aimer Jésus pour partager la richesse de son amour. »

    Le Pape demande ainsi aux catholiques « une nouvelle ouverture » pour construire l’unité de toutes les églises et traditions chrétiennes. Il rappelle que les théologiens des différentes confessions font le « travail qu’ils doivent », mais en attendant, les églises doivent « marcher ensemble », dans la prière, la charité, et dans l’écoute et le respect réciproque.

    Le Pape a notamment salué très cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France, de Suisse et du Canada: « Je vous invite à porter dans votre prière les travaux du Synode sur la famille qui s’est ouvert dimanche », a-t-il déclaré. « C’est un moment important de la vie de l’Église, ainsi que pour le soutien de nos familles souvent blessées et éprouvées de multiples manières. »

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous ne devons pas oublier qu’il y a beaucoup de frères qui partagent notre foi dans le Christ, mais qui appartiennent à d’autres confessions religieuses. Sommes-nous résignés devant cette situation ou bien croyons-nous qu’il est possible de marcher vers un retour à la pleine communion ? Les divisions entre chrétiens blessent l’Église, et Jésus lui-même qui en est la tête. Car il a voulu que ses disciples soient un dans l’amour, et il nous a fait comprendre que notre témoignage sera d’autant plus crédible que nous serons capables de vivre dans la communion. Il est difficile de trouver des solutions aux divisions anciennes qui se sont transmises jusqu’à nous ; mais nous ne devons pas cesser de prier, et, restant ouverts au dialogue et à la rencontre, prêter davantage attention à ce qui nous unit qu’à ce qui nous divise, mieux connaître et aimer Jésus pour partager la richesse de son amour.

    « Je vous salue bien cordialement, chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France, de Suisse et du Canada.
    Je vous invite à porter dans votre prière les travaux du Synode sur la famille qui s’est ouvert dimanche. C’est un moment important de la vie de l’Église, ainsi que pour le soutien de nos familles souvent blessées et éprouvées de multiples manières.
    Que Dieu vous bénisse, et qu’il bénisse vos familles ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Troisième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé le débat général autour de : l’Évangile de la famille et la loi naturelle, et de la famille et la vocation de la personne dans le Christ. En ouverture a été annoncé que le consistoire ordinaire du 20 octobre serait consacré à la situation du Proche et Moyen Orient, dans le sillage de la réunion tenue en début de semaine avec les nonces en poste dans la région. Les patriarches orientaux ainsi que le patriarche latin de Jérusalem y prendront part, et le Cardinal Secrétaire d’État en fera la présentation.

    Les débats de ce matin ont mis en exergue la nécessité d'une meilleure préparation pré-matrimoniale, solide et efficace. Il ne suffit pas d'envisager des remèdes aux échecs conjugaux mais élaborer les conditions de succès des mariages. Pour cela il est nécessaire d'offrir une vision du mariage qui ne se limite pas à sa réussite mais qui le présente comme un passage vers un but supérieur, au moyen d'une ascèse personnelle des couples qui soit force et énergie. Le mariage, qui est une vocation à part entière, implique la fidélité et la cohérence afin d'être un espace de progrès de l'humain. Les époux doivent donc être accompagnés par le biais d'une pastorale spécifique vigoureuse. Personnalisée, la préparation sacramentelle doit être longue et rigoureuse, même si cela risque de diminuer le nombre des noces à l’Église.
    On ne doit pas encombrer de causes matrimoniales les tribunaux ecclésiastiques.

    Il a ensuite été question des media, dont la présence est parfois envahissante dans leur présentation d'idées opposées à la doctrine de l’Église en matière de mariage. Les fidèles doivent êtres mis en garde mais aussi mieux armés. L'enseignement de l’Église doit être plus incisif et ne pas se limiter à des interdits. Comme Jésus, elle doit se faire proche des personnes. En agissant ainsi il sera possible de réduire la fracture entre doctrine et pratique, entre enseignement ecclésial et vie familiale. Il n'est pas question de choisir entre doctrine et miséricorde mais de développer une pastorale éclairée, encourageant des familles en crise qui souvent ne se sentent plus appartenir à l’Église. Face aux couples en difficulté et aux divorcés remariés, l’Église soit présenter la vérité et non point un jugement. Avec compréhension, elle doit convaincre les intéressés à suivre la vérité, à suivre l’Église qui dit la vérité. C'est la miséricorde qui soigne et accompagne, d'autant que les familles en crise n'attendent pas des solutions pastorales rapides. Elles ne veulent pas être de simples statistiques mais se sentir comprises et aimées. Il faut accorder plus d'espace à la logique sacramentelle qu'à la logique juridique.

    Pour ce qui est de l'Eucharistie aux divorcés remariés, il a été réaffirmé qu'il ne s'agit pas du sacrement des parfaits mais de qui chemine. Le débat est revenu sur la nécessité de changer de langage, sur le principe d'un dialogue plus large et assidu. Il convient d'écouter plus souvent l'expérience des époux car leurs problèmes, loin d'être ignorés, doivent devenir le fondement d'une théologie réelle. Il a été décidé de préciser le sens de concepts comme l'inspiration biblique, l'ordre de la création, la loi naturelle. Il ne suffit pas de changer le vocabulaire pour établir un pont et engager un dialogue efficace avec les fidèles. C'est bien d'une conversion pastorale dont il est besoin pour rendre l'annonce évangélique plus efficace.

    On a alors présenté les dimensions spécifiques de la famille que sont la vocation à la vie, à la mission et à l'accueil. Témoigner du Christ au travers de l'unité familiale fait d'elle la première école d'altérité, un espace qui contraste avec l'agitation du monde ambiant. L'éducation à la sainteté de la famille, comme icône de la Trinité, a été soulignée, avec la prière qui transmet la foi des parents aux enfants. Là encore, les prêtres et les catéchistes doivent également recevoir une formation plus adaptée".
     
    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.10.14) - Site internet du Vatican.

  • Antonio Vivaldi (1678-1741) : Nisi Dominus RV 608 - "Cum dederit"

     Orchestra da Camera dell'Angelicum di Milano - Dir. Carlo Felice Cillario
    Anna Maria Rota, soprano

    Texte latin de la Vulgate Ps 127 (126) :

    1. [Canticum graduum Salomonis] Nisi Dominus aedificaverit domum in vanum laboraverunt qui aedificant eam nisi Dominus custodierit civitatem frustra vigilavit qui custodit
    2. Vanum est vobis ante lucem surgere: surgite postquam sederitis qui manducatis panem doloris cum dederit dilectis suis somnum
    3. Ecce hereditas Domini filii mercis fructus ventris
    4. Sicut sagittae in manu potentis ita filii excussorum
    5. Beatus vir qui implebit desiderium suum ex ipsis non confundentur cum loquentur inimicis suis in porta

    Texte des versets de cet extrait de "Nisi Dominus" de Vivaldi :

    Cum dederit dilectis suis somnum
    Cum dederit dilectis suis somnum
    ecce haereditas Domini
    filii mercis
    fructus ventris (x2)

    Cum dederit dilectis suis somnum
    ecce haereditas Domini
    filii mercis
    fructus ventris (x4)

  • Méditation : "Quels retentissements ont dans l'âme des autres nos paroles et nos actes ?"

    « Jamais l'âme intérieure ne se moque de rien, ni de personne. Elle ne voit ni les travers des hommes, ni le petit côté des choses, ou si elle les voit, elle ne les souligne pas d'un rire ironique et méchant. Elle sourit sans doute parfois, mais d'un sourire plein de douceur, de bienveillance et de grâce. Pour l'ordinaire, sa parole est paisible, grave même. On sent qu'elle se tient sous le regard et dans l'intimité de Dieu. Il en est, en effet, de tous ses discours, comme de toutes ses affections, de toutes ses pensées et de toute sa vie.

    Il serait important de démêler ce qui heurte dans notre manière de faire afin de nous en corriger. Quels retentissements ont dans l'âme des autres nos paroles et nos actes ? Voilà le point. »

    Robert de Langeac [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], La vie cachée en Dieu (p.60), Coll. "La vigne du Carmel", Ed. du Seuil, 1947.

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