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  • Israël : profanation de l'église de la Transfiguration du Mont Thabor

    eglise-mont-thabor-10.2016.jpgIncursion nocturne dans l'église de la Transfiguration du Mont Thabor, la porte et des fenêtres ont été forcées. Les frères du sanctuaire se sont rendu compte de ce qui était arrivé vers 7 heures du matin le 24 octobre, au moment de l'ouverture de l'église. Tout de suite mis au courant, le vicaire de la Custodie de Terre Sainte Frère Dobromir Jasztal s'est rendu sur place pour exprimer sa solidarité et apporter son aide.

    Dans l'église, le tabernacle de l’autel du Saint-Sacrement a été forcé et les hosties consacrées éparpillées au sol. Le ciboire contenant le Saint Sacrement a été volé. Une statue de la Vierge, posée au-dessus du tabernacle, a été déplacée et ensuite retrouvée dans l'espace entre l'église et la sacristie. Une autre statue de la Vierge, celle qui se trouvait sur une étagère de la sacristie, a été jetée à terre. Elle n'est pas endommagée. Les enregistrements des caméras de surveillance ont disparu et les troncs des offrandes fracturés.

    « Les dommages les plus graves sont ceux à l'autel du Saint Sacrement - explique Frère Dobromir -, car les Saintes Espèces ont été jetées et la porte du Tabernacle détruite. Il n'y a pas eu d'autres dommages à l'église et aux images ». Immédiatement informée, la police s'est rendue sur place et a ouvert une enquête. Pour le moment, on ne connait ni les responsables ni les raisons qui ont poussé à ce geste.

    Source : Custodie de Terre Sainte (Béatrice Guarrera).

  • Dimanche 21 septembre 2014

    25e Dimanche du Temps ordinaire
    [St Matthieu]


    (Calendrier traditionnel : 15ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • François Adrien Boieldieu (1775-1834) : Concerto pour harpe et orchestre en ut majeur - 1er mvt

    Israël Philharmonic Orchestra, Dir. Zubin Mehta
    Julia Rovinsky, harpe

    (Concert à Tel Aviv le 17 nov. 2006)

  • Mercredi 20 août 2014

    St Bernard, abbé et docteur de l’Église

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    Apparition de la Vierge à Saint Bernard (détail), Filippino Lippi (v.1486)
    (Badia Fiorentina, Florence, Italie)

  • Angélus de ce dimanche 13 juillet 2014

    « L’Évangile de ce dimanche (Mt 13, 1-23) nous montre Jésus qui prêche sur les rives du lac de Galilée, et parce qu'une grande foule l'entoure, Il monte sur un bateau, il s'éloigne un peu du rivage et il prêche à partir de là. Quand il parle au peuple, Jésus utilise de nombreuses paraboles : un langage compréhensible par tous, avec des images tirées de la nature et des situations de la vie quotidienne.

    La première qu'il raconte est une introduction à toutes les paraboles : c'est celle du semeur, qui jette sa semence sans s'épargner sur tous les types de terrain. Et le véritable protagoniste de cette parabole est la graine, qui produit plus ou moins de fruits selon la terre sur laquelle elle est tombée. Les trois premières sont des terres improductives : sur le chemin les graines sont mangées par les oiseaux ; sur le sol rocheux les épis sèchent rapidement, car ils n'ont pas de racines ; au milieu des ronces les grains sont étouffés par les épines. Le quatrième terrain est un bon terrain, et là seulement, la graine prend racine et porte des fruits.

    Dans ce cas, Jésus ne s'est pas limité à présenter la parabole, il l'a aussi expliquée à ses disciples. Le grain tombé sur le chemin indique ceux qui entendent l'annonce du Royaume de Dieu, mais ne l'accueillent pas ; ainsi le Malin vient et s'en empare. Le Malin, en effet, ne veut pas que la graine de l’Évangile pousse dans le cœur des hommes. Il s'agit de la première comparaison. La deuxième est celle de la semence qui est tombée sur les pierres : ce sont les gens qui entendent la parole de Dieu et l'accueillent tout de suite, mais superficiellement, parce qu'ils n'ont pas de racines et sont inconstants ; et lorsque les épreuves et les tribulations arrivent, ces gens sont immédiatement abattues. Le troisième cas est celui des graines qui sont tombées parmi les ronces : Jésus explique qu'il fait référence à des gens qui écoutent la parole, mais, en raison de préoccupations mondaines et de la séduction des richesses, la graine reste étouffée. Enfin, la graine tombée sur un sol fertile représente tous ceux qui écoutent la parole, l'accueillent, la gardent, la comprennent, et celle-ci porte du fruit. Le modèle parfait de cette bonne terre est la Vierge Marie.

    Cette parabole s'adresse à chacun de nous aujourd'hui, comme elle parlait aux auditeurs de Jésus il y a deux mille ans. Cela nous rappelle que nous sommes le terrain où le Seigneur jette sans relâche la semence de sa Parole et de son amour. Comment l'accueillons-nous ? Et nous pouvons nous poser cette question : comment est notre cœur ? A quelle terre ressemble-t-il : à un chemin, à une pierre, à un buisson ? Il dépend de nous de devenir un bon sol sans épines ni pierres, mais labourée et cultivée avec soin, de sorte qu'il puisse porter de bons fruits pour nous et pour nos frères.

    Et nous ferons bien de ne pas oublier que nous aussi nous sommes des semeurs. Dieu sème la bonne semence, et ici nous pouvons nous poser la question : quel sorte de graine sort de notre cœur et de notre bouche ? Nos paroles peuvent faire beaucoup de bien et aussi tant de mal ; elles peuvent guérir et peuvent blesser ; elles peuvent encourager et peuvent déprimer. Rappelez-vous, ce qui importe n'est pas ce qui entre, mais ce qui sort de la bouche et du cœur.

    Que Notre-Dame nous apprenne, par son exemple, à accueillir la Parole, à la garder, et à la faire fructifier en nous et chez les autres. »

    Israël-Palestine : Prière pour la paix

    « J'adresse à tous un appel pressant à continuer à prier avec ferveur pour la paix en Terre Sainte, à la lumière des événements tragiques de ces derniers jours. J'ai encore en mémoire la rencontre du 8 Juin dernier avec le patriarche Bartholomée, le président Peres et le Président Abbas, avec qui nous avons invoqué le don de la paix et entendu l'appel à briser le cycle de la haine et de la violence. Certains pourraient penser que cette réunion a eu lieu en vain. Mais non ! La prière nous aide à ne pas nous laisser vaincre par le mal, ni à nous résigner et à accepter que la violence et la haine prennent le dessus sur le dialogue et la réconciliation. J'exhorte les parties concernées et tous ceux qui ont des responsabilités politiques au niveau local et international à ne pas économiser leurs prières, et à n'épargner aucun effort pour mettre fin à toutes les hostilités et parvenir à la paix souhaitée pour le bien de tous. Et je vous invite, vous tous, à vous joindre à cette prière. Dans le silence, tous, prions.
    (Prière silencieuse)
    Maintenant, Seigneur, aide-nous ! Donne-nous la paix, apprends-nous la paix, guide-nous vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire "Jamais plus la guerre !", "Avec la guerre tout est détruit !". Donne-nous le courage de réaliser des gestes concrets pour construire la paix... Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Amen. »

    Apostolat de la Mer (Cf. ci-dessous)

    Comme chaque deuxième week-end de juillet est célébré le Dimanche de la Mer, occasion d’attirer l’attention sur les marins du monde entier : ils sont estimés à 1,2 million à travers le monde.

    « Aujourd'hui c'est le "Dimanche de la Mer". Je tourne mes pensées vers les gens de la mer, les pêcheurs et leurs familles. J'invite les communautés chrétiennes, en particulier celles du littoral, à être attentives et sensibles à leur égard. J'invite les aumôniers et les bénévoles de l'Apostolat de la mer à poursuivre leur engagement dans la pastorale de ces frères et sœurs. Je vous confie tous, en particulier ceux qui sont en difficulté et loin de leur maison, à la protection maternelle de Marie, Étoile de la mer. »

    Je me joins à la prière des pasteurs et des fidèles qui participent au pèlerinage de la famille de Radio Maria à Jasna Gora, à Czestochowa. Merci pour vos prières et je vous bénis de tout cœur.

    14 juillet 2014 : 400e anniversaire du dies natalis de St Camille de Lellis

    « Je salue maintenant avec grande affection tous les fils spirituels et filles de saint Camille de Lellis, dont on rappelle demain le 400e anniversaire de sa mort. J'invite la famille camilienne, au sommet de cette année jubilaire, à être un signe du Seigneur Jésus qui, comme le Bon Samaritain, se penche sur les blessures du corps et de l'esprit de l'humanité souffrante, en versant l'huile de la consolation et le vin de l'espérance. Pour vous qui êtes réunis ici, place Saint-Pierre, ainsi que les professionnels de la santé affectés dans vos hôpitaux et maisons de soins infirmiers, je souhaite de grandir de plus en plus dans le charisme de la charité, alimentée par le contact quotidien avec les malades. Et, s'il vous plaît, n'oubliez pas, n'oubliez pas de prier pour moi. »

    Texte intégral italien sur le site internet du Vatican.

  • Les Présidents Mahmud Abbas et Shimon Peres au Vatican le 8 Juin

    La Salle de Presse du Saint-Siège confirme que le Président palestinien Mahmud Abbas et le Président israélien Shimon Peres seront les hôtes du Pape François dimanche 8 juin après-midi, afin de prier ensemble pour solliciter de Dieu le don de la paix.

    Source : Vatican Information Service.

  • Audience générale de ce mercredi 28 mai 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François est revenu sur le voyage qu'il vient d'accomplir en Jordanie, Palestine et Israël : Ce pèlerinage en Terre Sainte, a-t-il dit, fut un cadeau dont je rends grâce à Dieu. "Il m'a conduit sur cette terre bénie où a vécu Jésus et où se sont manifestés les événements fondants de l'hébraïsme, du christianisme et de l'islam... Il s'agissait d'abord de commémorer la rencontre historique entre Paul VI et Athénagoras, il y a cinquante ans à Jérusalem. Pour la première fois également, un successeur de Pierre se rendait en Terre Sainte. Réalisé durant les assises conciliaires, ce fut le premier des voyages hors d'Italie des Papes modernes. Le geste prophétique du Pape Paul et du Patriarche œcuménique fut le premier pas du difficile processus d'unité des chrétiens, qui a depuis fait de grands pas. Ma rencontre avec le Patriarche Barthélémy...a été le point culminant de ma visite. Nous avons prié ensemble au St Sépulcre, entourés du Patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem, du Patriarche arméno-apostolique, d'autres évêques et de représentants d'autres confessions... Là où a résonné l'annonce de la Résurrection, nous avons tous ressenti l'amertume de la division des disciples du Christ. Quelle douleur que cette division !... Malgré cela, Jésus nous anime. Cette cérémonie a été riche de fraternité, d'estime et d'affection car nous avons ressenti la voix du Bon Pasteur désirant faire un seul troupeau de ses brebis. Nous avons ressenti notre volonté de guérir nos blessures ouvertes pour avancer avec encore plus de ténacité dans la voie de la pleine communion. A la suite de mes prédécesseurs, j'ai moi aussi demandé pardon pour avoir favorisé la division de l’Église. J'ai demandé à l'Esprit de nous aider...car nous sommes frères et avons la même volonté de marcher ensemble et de continuer à faire ce que nous pouvons déjà faire de concert, prier et œuvrer pour le peuple de Dieu, rechercher la paix et protéger la création. En frères nous devons aller de l'avant !".

    Puis le Saint-Père a redit que son voyage avait aussi pour but d'encourager la recherche de la paix dans la région, de la paix qui est à la fois don de Dieu et action des hommes : "Je l'ai fait en Jordanie, en Palestine et en Israël, en pèlerin, au nom de Dieu et de l'homme, avec une grande compassion pour tous les fils de la Terre Sainte qui depuis trop de temps vivent en guerre et ont droit à connaître la paix. C'est pourquoi j'ai recommandé aux chrétiens d'être dociles à l'Esprit, d'être capables de gestes d'humilité, de fraternité et de réconciliation...de se faire des artisans de la paix". La paix se construit peu à peu, quotidiennement, artisanalement pourrait-on dire. Certes, comme il n'existe pas d'industrie de la paix, j'ai encouragé les chrétiens à avoir un cœur ouvert. "En Jordanie j'ai remercié les autorités et la population d'accueillir tant de réfugiés en provenance des zones de guerre. Que Dieu bénisse ce pays si accueillant !... J'ai d'ailleurs partout encouragé les responsables à poursuivre leurs efforts à faire baisser les tensions, surtout en Syrie, et à rechercher de nouveau une solution juste au conflit israélo-palestinien. C'est dans ce but que j'ai invité les Président israélien et palestinien, qui sont des hommes de paix, à venir au Vatican prier pour la paix avec moi. Ne nous laissez pas seuls et priez avec nous pour que la paix survienne. Priez beaucoup afin que le Seigneur accorde la paix à cette terre bénie. Je compte sur vous tous".

    Le voyage a également permis au Pape de confirmer les communautés chrétiennes dans la foi, des populations qui souffrent tant. "J'exprime ma gratitude à l’Église pour la présence des chrétiens dans tout l'Orient. Ce sont des frères courageux qui témoignent de l'espérance et de la charité, qui sont le sel et la lumière de cette terre. Avec leurs écoles et leurs hôpitaux, ils œuvrent en faveur de la réconciliation et du pardon, en faveur de la société entière". Ce voyage a été pour moi "une grâce reçue de frères et de sœurs qui espèrent contre tout espoir, malgré de nombreuses souffrances" comme l'exil que cause la guerre "ou bien la discrimination et le mépris que provoque l'appartenance au Christ. Je leur suis proche. Prions pour eux et pour la paix de la région et de la Terre Sainte. Prions pour l’Église qui avance sur la voie de l'unité des chrétiens, nécessaire pour que le monde croie dans l'amour de Dieu exprimé par Jésus-Christ venu habiter parmi nous".

    En conclusion, le Pape a invité les fidèles à réciter un Ave Maria pour la paix du monde et pour que la Vierge Marie accompagne le cheminement vers l'unité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.5.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je souhaite rendre grâce à Dieu pour mon récent voyage en Terre Sainte. Le but principal en était le 50ème anniversaire de la rencontre prophétique entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras. Avec Sa Sainteté Bartholomée nous avons prié ensemble au Saint Sépulcre et nous avons exprimé le désir de persévérer sur le chemin vers la pleine communion. J’ai également voulu, au cours de ce pèlerinage, encourager le chemin vers la paix dans cette région du Moyen Orient, en particulier en Syrie. J’ai remercié les Autorités et le peuple jordanien pour leur accueil généreux des réfugiés. J’ai aussi invité les présidents d’Israël et de la Palestine à venir au Vatican afin de prier pour la paix. Enfin, mon pèlerinage avait aussi pour but de confirmer dans la foi les communautés chrétiennes de cette région et leur dire la reconnaissance de toute l’Église pour leur présence et leur courageux témoignage.

    Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le groupe de la pastorale des personnes handicapées du diocèse de Bordeaux.
    Je vous invite à prier pour la paix en Terre Sainte et dans tout le Moyen Orient. Que la prière de tous soutienne aussi le chemin vers la pleine unité de l’Église.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Visite de courtoisie au Président de l'État d'Israël au palais présidentiel

    Le Pape François a été reçu par le président israélien Shimon Peres, au palais présidentiel. Les deux hommes, qui ne cachent pas leur estime mutuelle, se sont entretenus de manière informelle avec un échange de présents.

    François en remerciant son hôte de son accueil, a, selon ses propres mots, « inventé une nouvelle béatitude » qu’il s’est appliqué : « Bienheureux celui qui entre dans la maison d’un homme sage et bon, et aujourd’hui je me sens bienheureux ! », a dit le Pape en souriant à Shimon Peres.

    Les deux hommes se sont ensuite entretenus en privé, loin des caméras. Selon le père Federico Lombardi, Shimon Peres a accepté l'invitation du Pape à prier pour la paix, au Vatican ; une invitation adressée également au président Abbas, et lancée depuis Bethléem, lors du Regina Cœli, dimanche. Toujours selon le père Lombardi, cet entretien qui s'est prolongé, s'est tenu dans un « climat prometteur ».

    François et Shimon Peres se sont ensuite rendus dans le verdoyant « jardin de la paix », pour y planter un olivier. Une chorale d'enfants vêtus de blanc a ensuite interprété une chanson devant le Pape et le président israélien.

    Shimon Peres, dans son discours, a tenu à rappeler la volonté de paix d'Israël, et a assuré que la visite du Pape aura « des échos et contribuera à revitaliser les efforts pour compléter le processus (de paix) » entre Israéliens et Palestiniens. « Une paix basée sur deux États, l'un à côté de l'autre, a-t-il ajouté, un, Juif, Israël, l'autre, arabe, la Palestine ».

    « Que Jérusalem soit vraiment la Ville de la paix ! »

    Le Pape a, à son tour, pris la parole, rappelant d’entrée que les Lieux saints n’étaient pas des musées ou des monuments, mais des lieux vivants où « les communautés de croyants vivent leur foi, leur culture, leurs initiatives caritatives ». D’où l’importance de protéger la sacralité de ces lieux, leur héritage certes, mais également leur présent et leur avenir. Et le Pape d’émettre un souhait pour la ville trois fois sainte qui l’accueille : « Que Jérusalem soit vraiment la Ville de la paix ! Que resplendissent pleinement son identité et son caractère sacré, sa valeur religieuse et culturelle universelle, comme trésor pour toute l’humanité ! Comme c’est beau quand les pèlerins et les résidents peuvent accéder librement aux Lieux Saints et participer aux célébrations ! »

    Devant Shimon Peres, François a réitéré le même appel qu’il avait lancé aux autorités palestiniennes rencontrées à Bethléem, dimanche matin : travailler sans relâche à la paix, poursuivre les efforts en vue de l’atteindre, « dans la dignité de chaque personne humaine ». « Je renouvelle le souhait que soient évités de la part de tous des initiatives et des actes qui contredisent la volonté déclarée de parvenir à un véritable accord et qu’on ne se lasse pas de poursuivre la paix avec détermination et cohérence. »

    Le Pape a par ailleurs appelé à rejeter avec fermeté « tout ce qui s’oppose à la paix et d’une cohabitation respectueuse entre Juifs, Chrétiens et Musulmans » : le recours à la violence pour imposer son point de vue « aux dépens des droits d’autrui », le terrorisme, ou « manifestation d’intolérance contre des personnes ou des lieux de culte juifs, chrétiens et musulmans », une allusion claire aux différents actes de vandalisme anti-chrétiens qui se sont multipliés en Terre sainte, au cours de ces dernières semaines.

    François a justement évoqué les communautés chrétiennes vivant au sein de l’État d’Israël, rappelant leur contribution au bien commun, en vue de la paix, comme « citoyens de plein droit », engagés comme « artisans de réconciliation ». « Leur présence et le respect de leurs droits – comme du reste, des droits de toute autre dénomination religieuse et de toute minorité –, sont la garantie d’un sain pluralisme et la preuve de la vitalité des valeurs démocratiques, de leur réel enracinement dans la praxis et dans le concret de la vie de l’État. »

    Le Pape a conclu en assurant Shimon Peres de sa prière, « je sais aussi que vous priez pour moi », a-t-il ajouté, avant d'invoquer la Paix sur le peuple d’Israël, et d’avoir une pensée pour les victimes des « crises encore ouvertes dans la région moyen-orientale », afin qu’elles « soient soulagés de leurs peines grâce à un règlement honorable des conflits ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.

  • Visite de courtoisie aux deux Grands Rabbins d'Israël au Centre Heichal Shlomo

    Le Pape a été reçu au centre Heichal Shlomo par les deux Grands Rabbins d'Israël, Yona Metzger (ashkénaze) et Schlomo Amar (séfarade). Tous deux avaient rencontré Benoît XVI lors de son pèlerinage de 2009. La rencontre a débuté par un temps de conversation à bâtons rompus, entre les trois hommes, le Pape affirmant qu'il était bon d'être « au milieu de ses frères aînés ». Le grand Rabbin ashkénaze a pour sa part fait parvenir au Pape la requête d'un enfant chrétien, très gravement malade. Cet enfant souhaitait pouvoir saluer le Pape, ce que François a accepté.

    Les deux Grands Rabbins ses sont ensuite adressés tour à tour au Souverain Pontife ; deux allocutions, spirituelle pour le séfarade, plus politique pour l'ashkénaze.

    Le Pape a, quant à lui, tenu à leur rappeler que depuis le temps où il était archevêque de Buenos Aires, il a pu compter sur l’amitié de nombreux amis juifs. Partageant avec eux de beaux moments de rencontre et de dialogue, de partage spirituel également. Le Pape devait tout simplement souligner qu’il est avant tout important de se rencontrer pour mieux se connaitre.

    Le Pape a offert aux deux Grands Rabbins deux ménorah en argent, entrelacées de rameaux d'olivier. Ceux-ci ont offert des fragments des Manuscrits de la Mer Morte.

    Discours du Pape (texte intégral) :

    « Estimés Grands Rabbins d’Israël,

    Frères et sœurs,

    Je suis particulièrement heureux de pouvoir être aujourd’hui avec vous : je vous suis reconnaissant pour l’accueil chaleureux et pour les aimables paroles de bienvenue que vous m’avez adressées.

    Comme vous le savez, depuis le temps où j’étais Archevêque de Buenos Aires j’ai pu compter sur l’amitié de nombreux frères juifs. Avec eux nous avons organisé de fructueuses initiatives de rencontre et de dialogue, et j’ai vécu aussi avec eux des moments significatifs de partage sur le plan spirituel. Dans les premiers mois du pontificat j’ai pu recevoir diverses organisations et différents représentants du judaïsme mondial. Comme déjà pour mes prédécesseurs, ces demandes de rencontre sont nombreuses. Elles s’ajoutent à beaucoup d’initiatives qui ont lieu à l’échelle nationale ou locale, et tout cela montre le désir réciproque de mieux se connaître, de s’écouter, de construire des liens de fraternité authentique.

    Ce chemin d’amitié représente un des fruits du Concile Vatican II, en particulier de la déclaration Nostra aetate, qui a eu tant de poids et dont nous évoquerons l’an prochain le 50ème anniversaire. En réalité, je suis convaincu que tout ce qui est arrivé ces dernières décennies dans les relations entre juifs et catholiques a été un authentique don de Dieu, une des merveilles qu’il a accomplies, pour lesquelles nous sommes appelés à bénir son nom : « Rendez grâce au Seigneur des Seigneurs, / éternel est son amour. / Lui seul a fait de grandes merveilles, / éternel est son amour » (Ps 136, 3-4).

    Un don de Dieu qui, toutefois, n’aurait pas pu se manifester sans l’engagement de très nombreuses personnes courageuses et généreuses, tant juives que chrétiennes. Je désire en particulier faire mention ici de l’importance qu’a eu le dialogue entre le Grand Rabbinat d’Israël et la Commission du Saint-Siège pour les Relations religieuses avec le Judaïsme. Un dialogue qui, inspiré par la visite du saint Pape Jean-Paul II en Terre Sainte, commença en 2002 et en est désormais à sa douzième année d’existence. J’aime penser, en référence au Bar Mitzvah de la tradition juive, qu’il est maintenant proche de l’âge adulte : j’ai confiance qu’il puisse continuer et qu’il a un avenir lumineux devant lui.

    Il ne s’agit pas seulement d’établir, sur un plan humain, des relations de respect réciproque : nous sommes appelés, comme chrétiens et comme juifs, à nous interroger en profondeur sur la signification spirituelle du lien qui nous unit. Il s’agit d’un lien qui vient d’en-haut, qui dépasse notre volonté et qui demeure intact, malgré toutes les difficultés de relations malheureusement vécues au cours de l’histoire.

    Du côté catholique, il y a certainement l’intention de considérer pleinement le sens des racines juives de sa propre foi. J’ai confiance, avec votre aide, que se maintienne également du côté juif, et si possible s’accroisse, l’intérêt pour la connaissance du christianisme, également sur cette terre bénie où il reconnaît ses propres origines, et spécialement parmi les jeunes générations.

    La connaissance réciproque de notre patrimoine spirituel, l’appréciation pour ce que nous avons en commun et le respect devant ce qui nous divise, pourront servir de guide dans le développement futur de nos relations, que nous remettons entre les mains de Dieu. Ensemble nous pourrons donner une grande contribution à la cause de la paix ; ensemble nous pourrons témoigner, dans un monde en rapide transformation, la signification éternelle du plan divin de la création ; ensemble nous pourrons contrer avec fermeté toute forme d’antisémitisme et les diverses autres formes de discrimination. Que le Seigneur nous aide à marcher avec confiance et force d’âme dans ses voies. Shalom ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Dépôt d'une couronne au Mont Herzl

    Dépôt d'une couronne au Mont Herzl, qui abrite le cimetière national d'Israël

  • Le Pape François en Terre Sainte : les 24, 25 et 26 mai 2014

    Le Pape commence ce samedi 24 mai un voyage de 3 jours en Jordanie, dans les territoires palestiniens et en Israël. Commémorant la rencontre entre Paul VI et Athénagoras, le pèlerinage sera « strictement religieux » a dit le Saint-Père.

    Les textes des homélies, discours et interventions, ainsi que les vidéos KTO, seront mises en ligne au fur et à mesure de leur disponibilité tout au long des déplacements du Pape François.

    Samedi 24 mai : arrivée en Jordanie
           16h00 : Messe à Amman
           rencontres

    Dimanche 25 mai : arrivée à Bethléem
           11h00 : Messe sur place
           visite privée et rencontres

           16h30 : arrivée à Tel-Aviv et discours
           19h00 : rencontre avec le patriarche Batholoméos 1er

    Lundi 26 mai : Jérusalem
           Visites et rencontres
           17h20 : Messe au Cénacle
           20h15 : départ pour Rome

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  • 20 mars : 1er jour du printemps

    Antonio Vivaldi (1678-1741) : "Le quattro stagioni" (Les quatre saisons)
    Concerto n° 1 en mi majeur, op. 8, RV 269, « La primavera » (Le Printemps)
    Orchestre Philharmonique d'Israël - Itzhak Perlman, violon

  • Dimanche 29 décembre 2013

    La Sainte Famille

    Calendrier liturgique


    (Dimanche dans l’Octave de la Nativité au calendrier traditionnel)

    La fête de la Sainte Famille : pour s'y retrouver un peu...

    Le culte de la sainte Famille se développa particulièrement au XVIIe siècle, sous la forme de pieuses associations ayant pour fin la sanctification des familles chrétiennes sur le modèle de celle du Verbe incarné. Cette dévotion, introduite au Canada par les Pères de la Compagnie de Jésus, ne tarda pas à s’y propager rapidement.

    Deux siècles plus tard, devant les manifestations croissantes de la piété des fidèles à l’égard du mystère de Nazareth, le Pape Léon XIII, par le Bref « Neminem fugit » du 14 juin 1892, établissait à Rome l’association de la Sainte Famille, dans le but d’unifier toutes les confréries instituées sous le même vocable.

    L’année suivante (1893), le même Souverain Pontife, dans son encyclique sur le mariage chrétien, voulut offrir aux familles catholiques un modèle à imiter et une céleste protection à qui elles devraient se confier ; il institua donc la fête de la sainte Famille de Nazareth, avec un appareil liturgique solennel d’hymnes et de lectures, et il la fixa au IIIe dimanche après l’Épiphanie.

    La réforme de Pie X en partie abrogea, en partie transféra à des dates fixes, toutes les solennités mobiles annexées au dimanche.

    Benoît XV la fixa au dimanche dans l’octave de l’Épiphanie et l'étendit à l’Église universelle.

    Elle fut rendue obligatoire dans toute l’Église par Pie XI en 1921.

    La fête de la Sainte Famille empêche donc la célébration du « 1er dimanche après l’Épiphanie » ou « Dimanche dans l’Octave de l’Épiphanie » qui utilisait le même évangile mais comportait, conformément au temps liturgique en cours, la lecture d’un passage de St Paul aux Romains comme Épître.

    Aujourd’hui, au calendrier traditionnel, la messe du 1er dimanche après l’Épiphanie n’est plus dite qu’en semaine, les jours qui suivent la fête de la Sainte Famille.
    En France, la messe de la Sainte Famille n’est célébrée le dimanche que dans les églises qui ont plusieurs messes : en effet, la solennité de l’Épiphanie, qui n’est pas fériée, prime.

    Depuis le Concile Vatican II et dans la réforme du missel romain, cette fête a été avancée au premier dimanche après la fête de la Nativité.

  • Jeudi 12 décembre 2013

    Notre-Dame de Guadalupe

    Calendrier liturgique

  • Mardi 20 août 2013

    Saint Bernard, abbé et docteur de l’Eglise

    Appelé par le Pape Pie VIII "Docteur melliflu" ("d’où coule le miel"), pour son art de butiner et de transformer en miel les textes bibliques et ceux des Pères de l'Eglise, excellant "à faire distiller des textes bibliques le sens qui s'y trouvait caché".

    « La mesure d’aimer Dieu, c’est de l’aimer sans mesure. »
    St Bernard de Clairvaux (1090-1153)
     
  • 1er juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Ce n'était pas encore la saison des figues."  Dans sa lettre aux Romains, l'apôtre Paul donne une interprétation de ce passage : "Je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère : c'est une cécité partielle qui est arrivée à Israël, jusqu'à ce que soit entrée la plénitude des nations. Et ainsi tout Israël sera sauvé" (Rm 11,25-26). Si le Seigneur avait trouvé des fruits sur ce figuier, la totalité des nations ne serait pas entrée. Mais puisque la totalité des nations est entrée, tout Israël finalement sera sauvé... Par ailleurs, on trouve ce passage dans l'Apocalypse de Jean : "De la tribu de Juda douze mille croiront ; de la tribu de Ruben douze mille croiront" et il en est de même des autres tribus (Ap 7,5-8). Au total, ils étaient cent quarante-quatre mille à croire...
    Si Israël avait cru, notre Seigneur n'aurait pas été crucifié, et si notre Seigneur n'avait pas été crucifié, la foule des païens n'aurait pas été sauvée. Donc les juifs deviendront croyants, mais ils ne croiront qu'à la fin du monde. Pour eux, ce n'était pas la saison de croire en la croix... Leur incroyance, c'est notre foi ; leur chute a permis notre relèvement. Ce n'était pas le moment pour eux, afin que ce soit le nôtre. »

    Saint Jérôme (347-420), Homélies sur l'Evangile de Marc, n°8 ; SC 494 (trad. cf Marc commenté, DDB, 1986).