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  • Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755) : Motet à grand choeur (Exaudiat te Dominus)

    Le Concert Spirituel - Dir. Hervé Niquet

  • Méditation : Rosaire et sainteté

    "Le rosaire est une chaîne de prières qui t'associera à elle"

    « Pour devenir un saint, imite les petits enfants. Ils ne connaissent aucune théorie, mais ils se contentent de regarder leur mère et de faire comme elle : tu deviendras un saint.

    Le rosaire est une chaîne de prières qui t'associera à elle. C'est aussi le film qui te rappellera toutes les étapes du chemin de l'espérance qu'elle a parcouru : sa tendresse à Bethléem, son tourment durant la fuite en Égypte, le silence et le labeur de l'atelier de Nazareth, sa ferveur au temple, son émotion devant la prédication de son fils, de saint Jean ; en bref, l'histoire de deux vies qui n'en sont qu'une, car le Seigneur a vécu en elle, et elle en lui.

    Ne néglige pas le rosaire que ta mère, Marie, t'a confié en te recommandant de vivre comme elle, avec elle, par elle et en elle. »

    Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan (1928-2002), Sur le chemin de l'espérance (Ch. 35 - Notre Mère Marie), Le Sarment / Fayard, 1991. (notules 918 et 922)

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  • Un mois avec Marie - Troisième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    TROISIÈME JOUR
    La Réparation

    L'Ange de l'EucharistieLes vertus théologales, l'humble adoration, la prière nous ont préparés à recevoir les enseignements de Notre-Dame. Ouvrons encore nos intelligences à l'esprit de réparation. Notre nature, ennemie de tout ce qui coûte un effort, une peine, y répugne. Il est très nécessaire, indispensable cependant.

    Les crimes couvrent la terre ; des âmes tombent chaque jour, nombreuses, dans l'abîme éternel. Cela ne réclame-t-il pas en tous temps et plus que jamais à cette heure, le réveil, l'activité d'une généreuse énergie ?
    Source surabondante, féconde et toujours jaillissante, la Rédemption pourrait suffire à laver dans ses flots divinement purs les souillures de milliards de mondes. Elle serait capable de déverser dans le cœur de tous les malheureux en perdition, le repentir final, le salut... Mais l'homme n'est pas une simple réceptivité, un esclave. Le Seigneur a fait sa dignité en le créant libre : libre d'accepter les grâces dont Il ne cesse de l'inonder, libre aussi de les refuser. Et Il lui demande, en reconnaissant la monstrueuse ingratitude qu'est le péché, d'ajouter sa faible part au grand Œuvre de la réparation.
    Il sait, d'ailleurs, l'indigence de ses fils adoptifs. Afin d'y suppléer Il met à leur disposition les Trésors infinis de leur Frère aîné : Son Unique. A nous de les faire valoir en véritables enfants du Père des Cieux.
    L'Ange avait déjà dit aux petits Voyants : « Offrez continuellement au Seigneur des prières et des sacrifices en acte de réparation pour les nombreux péchés qui l'offensent, et de supplications pour la conversion des pécheurs ! »
    Deux ou trois mois plus tard, il leur apparaît de nouveau dans la grotte du Cabeço, où les petits prient depuis un certain temps. Il tient en main un calice surmonté d'une hostie, de laquelle tombent des gouttes de sang qui découlent dans le calice. Laissant le calice et l'hostie comme suspendus en l'air, l'Ange s'agenouille à côté d'eux et leur fait répéter trois fois cette formule :
    « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présents dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages dont Il est lui-même offensé.
    « Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
    Puis, se relevant, il prend l'hostie et la présente à Lucie. Il partage ensuite le calice entre François et Jacinta en disant :
    « Prenez le Corps et le Sang de Jésus-Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs péchés et consolez votre Dieu. »
    Se prosternant de nouveau, il répète trois fois la prière « Très Sainte Trinité... » et il disparaît. Expier nos péchés et ceux de tous, en obtenir le pardon, consoler le Seigneur : voilà le triple but de la réparation.
    Sa vertu est grande pour écarter ou faire cesser les fléaux que nous avons mérités.
    Offrons pour cela la Victime sacro-sainte : Notre-Seigneur Jésus-Christ ; mais n'oublions pas de mêler à ses Mérites infinis la goutte d'eau de nos propres souffrances et sacrifices. Elle est représentée dans le calice au saint Sacrifice de la Messe, et Dieu l'exige !

    PRIÈRE

    Par les dons sublimes de votre Cœur, obtenez-moi, ô Marie, ma Mère, une vraie et solide dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, afin que me renfermant en Lui avec mes pensées et mes affections, j'accomplisse tous mes devoirs, et que tout mon être Lui soit livré pour sa plus grande gloire.

    Notre-Dame du Sacré-Cœur, priez pour nous.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Jeudi 3 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Audience générale de ce mercredi 2 octobre

    Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre en présence de 50.000 personnes, le Saint-Père est revenu sur l'image de l’Église dont le Credo affirme qu'elle est sainte : Nous affirmons cette sainteté de l’Église depuis les premiers chrétiens, "qui s'appelaient entre eux tout simplement les saints car certains que l'action de l'Esprit sanctifiait l’Église. Mais comment l’Église peut être sainte alors que son histoire séculaire est parsemé...de moments sombres ? Constituée de pécheurs, hommes et femmes, religieux, prêtres et évêques, cardinaux et papes pécheurs, comment peut-elle être sainte ?... L’Église est sainte car elle découle de Dieu qui est Saint, qui lui est fidèle et ne l'abandonne pas face aux forces de la mort et du mal. Elle est sainte parce que Jésus-Christ, le Saint de Dieu, lui est totalement uni, et parce que elle est guidée par l'Esprit qui la purifie, la transforme et la renouvelle. L’Église n'est donc pas sainte par nos mérites, mais parce que Dieu la rend sainte... On m'objectera : Chaque jour on voit les péchés que commettent ses membres. C'est vrai, nous sommes une Église de pécheurs, appelés à nous laisser convertir et sanctifier par Dieu. Il y a eu dans l'histoire la tentation de faire une Église de seuls purs, de ceux qui seraient totalement cohérents, et d'expulser tous les autres. C'est pure hérésie ! Car, sainte, l’Église ne rejette pas le pécheur mais l'accueille. Elle s'ouvre même aux plus éloignés, les appelle à se laisser envelopper par la miséricorde, la tendresse et le pardon du Père qui est ouvert à tous et offre à chacun d'avancer vers la sainteté... Y aurait-il parmi vous tous ici réunis quelqu'un venu sans ses péchés ? Non, car nous portons tous nos propres péchés... Le Dieu que nous rencontrons dans l’Église n'est pas un juge impitoyable mais le père de la parabole évangélique... Le Seigneur veut que nous soyons tous membres d'une Église capable de s'ouvrir à l'autre, quel qu'il soit. Il ne s'agit pas d'une Église pour une élite puisque tous peuvent y venir pour être purifiés et sanctifiés par l'amour de Dieu, les plus forts comme les plus faibles, les pécheurs, les indifférents, les démoralisés et les égarés. L’Église offre à chacun la possibilité de parcourir la voie de la sainteté, qui est celle même du chrétien... N'ayons pas peur de la sainteté ni de viser haut, de nous laisser aimer et purifier par Dieu... Laissons-nous donc contaminer par sa Sainteté puisque tout chrétien y est appelé. Loin de réaliser des exploits, la sainteté consiste à laisser Dieu agir en nous. Rencontre de notre faiblesse et de la force de sa grâce !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.10.13).

  • Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Passacaille en do pour violon seul "L'Ange gardien"

    Ensemble La Tempesta - Patrick Bismuth, violon baroque

  • Méditation - Prière : les Saints Anges gardiens

    « Saint Bernard, le dévot de Marie, l'ami du Cœur de Jésus est aussi, on peut le dire, le chantre, le héraut des Anges gardiens. Le saint docteur dit à chaque enfant, à tout être humain qu'il a pour lui un ange, qu'il ne doit jamais oublier ce compagnon de vie et lui rendre "le respect pour sa présence, la dévotion pour sa bienveillance et la confiance pour sa bonne garde". L'ange de Dieu nous accompagne en effet de sa présence, il nous honore et nous aime de sa bienveillance, et il nous défend par sa bonne garde : Vois ensuite les dispositions avec lesquelles saint Bernard nous suggère si bien de répondre à une telle bonté :
    "Le respect pour la présence". Il ne faut jamais oublier la présence de l'Ange gardien, de ce prince céleste qui ne doit jamais rougir de nous. [...]
    "La dévotion pour la bienveillance". L'Ange gardien n'est pas seulement présent, mais sa compagnie déborde de tendresse et d'amour ; ce qui requiert encore de notre part à son égard un amour fait de tendresse, c'est-à-dire la dévotion. [...] La dévotion s'actualise dans la pratique de la prière de chaque jour, en invoquant son ange au début et à la fin de chaque journée, mais aussi tout au long de la journée. [...]
    "La confiance pour la bonne garde". Se savoir gardé par un prince de la cour céleste, par un de ces esprits choisis dont le Seigneur - parlant proprement des enfants - a dit qu'ils voyaient toujours la majesté de Dieu dans la splendeur du paradis, ce qui non seulement inspire du respect et de la dévotion mais encore suscite la confiance la plus totale. La confiance, qui est bien autre chose que l'audace terrestre, est nécessaire et doit soutenir, spécialement quand le devoir est difficile et qu'on trouve pesant l'ensemble du bon propos. A ce moment-là, de façon plus accentuée on doit espérer dans l'aide, la défense et la garde des saints anges ; et vraiment dans ce sentiment de confiance, on remarque encore et de manière plus évidente la nécessité de la prière, qui est précisément l'expression authentique et spontanée de la confiance. »

    Pie XI (1857-1939), Discours à des enfants, 10 septembre 1934 (Discorsi, Tome 3).

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    Notre dossier dédié aux Saints Anges et Archanges

    « Dans quelque maison, dans quelque réduit que vous soyez, respectez votre bon Ange, car il est présent ; il est tout près de vous; non seulement il est avec vous, mais il est là pour vous, il cherche à vous protéger et à vous être utile.
    Avec un Ange auprès de vous, que pourriez-vous craindre ? Votre Ange ne peut se laisser vaincre ni tromper ; il est fidèle, il est prudent, il est puissant : pourquoi donc avoir peur ?
    Si quelqu'un avait le bonheur de voir tomber le voile qui couvre ses yeux, il verrait avec quelle attention, avec quelle sollicitude les Anges se tiennent au milieu de ceux qui prient, au dedans de ceux qui méditent, sur le lit de ceux qui reposent, sur la tête de ceux qui gouvernent et qui commandent. »

    St Bernard (1090-1153).

  • Un mois avec Marie - Deuxième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DEUXIÈME JOUR
    Je crois, j’espère, j’aime !

    L'Ange de la Paix à FatimaAgenouillé, son front touchant la poussière, l'Ange a prononcé trois fois :
    « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'espèrent pas et ne Vous aiment pas ! »
    Cette prière est une doctrine, base fondamentale de notre sainte Religion.
    C'est de la défaillance générale de la Foi que sont nées les désunions, les discordes, les luttes qui ensanglantent le monde, menaçant de le ruiner sans retour.
    L'un croit à la puissance de l'or, l'autre à l'infaillibilité de son propre esprit bourré d'erreurs et de sophismes. Celui-ci n'apprécie que les joies animales des sens qui engendrent la mort ; celui-là pressure, écrase les humbles pour s'en faire un piédestal.
    La folie humaine est au paroxysme.
    Nous replaçant dans la voie saine et droite, l'angélique Précurseur de Notre-Dame nous invite à proclamer : « Pour moi, mon Dieu, je crois en Vous ! » En Vous qui êtes l'éternelle Vérité, la Vie, l'infinie Sagesse !
    Je crois en Vous, mon Dieu, comme au Souverain Créateur de tout ce qui existe.
    Vous êtes Tout !... Humble créature tirée du néant par votre Toute-Puissance magnifique, je me prosterne, je m'abîme en votre présence dans une profonde adoration.
    Je crois, Seigneur, mais « aidez à l'insuffisance de ma foi » (1), afin qu'aux heures sombres de la souffrance et de la tentation elle éclaire mon esprit, raffermisse mon cœur, soutienne et surnaturalise ma volonté chancelante.
    Le plus pauvre est souvent par Vous le mieux accueilli, car votre bonté égale votre puissance. C'est pourquoi j'espère en Vous, ô mon Dieu !
    Vous nous dites dans le saint Evangile : « Si un enfant demande du pain à son père, lui donnera-t-il une .pierre ?... ou s'il lui demande un œuf lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc vous, bien qu'étant mauvais, vous savez donner à vos enfants des choses bonnes, combien plus votre Père qui est dans les Cieux vous donnera-t-il ce qui est bon et surtout le bon Esprit quand vous le lui demanderez » (2).
    Je sais que 1' « on obtient de Vous [Dieu] tout autant que l'on espère » (3). J'attends tout de votre libéralité divine. Je suis sûre de votre Cœur et je vous prie de me compter désormais parmi « les âmes confiantes qui sont les voleuses de vos grâces » (4).
    « Quand Vous me tueriez, Seigneur, j'espérerais encore en Vous » (5).
    Comment pourrais-je ne pas Vous aimer, mon Dieu si grand, si beau, adorablement bon ?
    Oui, mon cœur est épris de Vous qui, seul, pouvez le remplir. Uniquement digne d'être aimé pour Vous-même, Vous voulez, néanmoins que, débordante, la tendresse que je Vous ai vouée s'écoule sur les frères humains que Vous m'avez donnés.
    A votre grand commandement : « Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces » (6), Vous ajoutez celui-ci : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (6).
    Pour lui je désire donc tous les biens et surtout l'état de grâce qui lui assure votre sainte amitié.
    « Je Vous demande instamment pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas ! »
    Que par votre miséricordieux Amour et l'intercession du Cœur très pur de votre divine Mère — la Nôtre ! — nous goûtions bientôt la paix des enfants de Dieu sur la terre, doux prélude à celle des élus, au Ciel.

    PRIÈRE

    Ô Marie, ma divine Mère, agissez en moi, priez en moi, souffrez en moi, parlez en moi, travaillez en moi. Soyez ma voie pour aller à Jésus. Faites-le grandir, dominer et opérer en moi.
    A.M.D.G.
    Père Saint, par le Cœur Immaculé de Marie, je vous offre Jésus votre Fils bien-aimé, et je m'offre moi-même en Lui et avec Lui, et par Lui, à toutes ses intentions et au nom de toutes les créatures.
    (300 j. d'ind.)

    (1) St Marc X, 23-25
    (2) St Luc XI, 11, 12, 13
    (3) St Jean de la Croix
    (4) Notre-Seigneur à M. Benigna Ferrero
    (5) Livre de Job
    (6) Premier et second commandement de Dieu

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Mercredi 2 octobre 2013

    Saints Anges Gardiens

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Luigi Dallapiccola (1904-1975) : Tartiniana Seconda (1956)

    Daniele Colombo, violion - Ciro Longobardi, pianoforte

  • Méditation : le Rosaire

    « Si Marie désire tant la prière du rosaire, c'est que nous ne pouvons pas Lui faire de plus grand plaisir que de réciter l'Ave Maria, la salutation du Père céleste. Cela Lui rappelle Sa sublime vocation de Mère du Fils de Dieu et de Mère du genre humain tout entier. Chaque fois que Ses enfants Lui adressent cette salutation, ils le Lui rappellent : et Marie peut implorer Jésus pour qu'Il fasse descendre sur ces enfants des trésors infinis de grâces. Pauvre affligé ! ne sens-tu pas encore à quel point le regard maternel de Marie se porte sur toi plein d'amour, mais plein d'attente aussi ? Ne résiste pas plus longtemps au désir ardent de ta Mère céleste, qui veut être pleinement ta Mère ; qui, par ces épreuves, ces souffrances t'a choisi et veut te rendre heureux pour le temps et l'éternité ! Dis-Lui un "Oui" total ! Fais triompher dans ton cœur Son Cœur immaculé, car Elle veut te conduire à Jésus et faire de toi un tabernacle vivant, pour que Jésus y habite et te donne Sa paix. Tel est le triomphe de Son Cœur dans ton cœur ! C'est alors seulement que tu seras capable de croire à Sa victoire sur Satan. Car Jésus, qui, comme Dieu, peut tout, veut Se servir de toi pour que les hommes reconnaissent l’Épouse immaculée de l'Esprit-Saint comme leur Mère, selon le plan admirable de Dieu, comme la Mère du genre humain aussi, pour que par Elle les hommes soient conduits à Dieu. »

    La Révélation de l'Amour Divin (14 juin 1961, p.113), d'après les notes de Maria Graf-Suter (1906-1964), Éditions Miriam, 1975.

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    Enseignements pontificaux sur le Saint Rosaire
    Notre page dédiée au Rosaire

    « J'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis si mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente.
    Quelquefois lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon Dieu, je récite très lentement un "Notre Père" et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois... »

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait du Manuscrit C (25v°), in "Œuvres complètes", Cerf/DDB, Paris, 1996.

  • Intentions de prière du Pape pour le mois d'octobre

    Générale :
    "Pour que ceux qui se sentent écrasés par le poids de la vie, jusqu'à en désirer la fin, puissent ressentir la proximité de l'amour de Dieu."

    Missionnaire :
    "Pour que la célébration de la Journée Missionnaire Mondiale rende tous les chrétiens conscients d'être non seulement destinataires, mais aussi annonciateurs de la Parole de Dieu."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Un mois avec Marie - Premier jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    Extrait de l’Avant-propos

    Fatima…
    C’est la sollicitude de Marie s’émouvant une fois de plus des malheurs de ses pauvres enfants de la terre, et revenant sans se lasser, leur indiquer les voies du salut…
    Réservons-nous chaque jour, au moins pendant ce mois qui lui est consacré, un instant à passer auprès de Notre-Dame. Laissons s’écouler doucement dans nos esprits et nos cœurs grands ouverts, ses enseignements maternels.
    Par leur docilité simple et généreuse, Lucie, François et Jacinta sont dignes de nous servir de modèles…
    Demandons à l’Ange de nous préparer – comme les petits Voyants de Fatima – aux sérieuses leçons de la Vierge-Mère. C’est son privilège. Accueillons-en la grâce avec amour et respect.

    H.B.

    PREMIER JOUR
    Il faut prier

    L'Ange de la Paix à FatimaAcceptons les préparations de l'Ange aux entrevues de Notre-Dame, elles en assureront les fruits.
    Un matin vers la fin du printemps 1916, Lucie, François et Jacinta paissaient leur troupeau au bas de la colline du Cabeço. Une pluie très fine commença à tomber. Suivis de leurs brebis, les enfants gravissent le flanc du coteau en quête d'un abri.
    Sur le terrain même des Santos, ils découvrent, cachée par un rideau d'arbres et d'arbustes, une sorte de grotte creusée dans le rocher. Ils s'y réfugient et, s'y trouvant bien, y demeurent après le retour du soleil.
    Leur modeste repas est pris, le chapelet récité, ils jouent aux osselets avec de petits cailloux. Soudain, une rafale de vent leur fait tourner la tête.
    Plus blanche que neige, lumineuse comme un cristal traversé des rayons du soleil, une silhouette humaine s'avance dans les airs. Bientôt les trois petits distinguent un adolescent de quatorze à quinze ans d'une beauté surhumaine qui leur dit avec douceur :
    « N'ayez aucune crainte, je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi... »
    Et s'étant prosterné, il courbe le front jusqu'à toucher le sol, en répétant trois fois les mêmes paroles.
    Poussés par un mouvement surnaturel, les enfants l'ont imité.
    Puis, se relevant, l'Ange ajoute :
    « Priez comme cela. Les Cœurs très saints de Jésus et de Marie s'émouvront à votre prière. »
    Le premier message qui nous est adressé nous invite donc à prier.
    Prière humble, de qui a conscience de son indignité, de son néant, et .qui le montre jusqu'en son attitude. Le Publicain de l'Évangile s'en retourna chez lui justifié, et non pas le Pharisien orgueilleux (1).
    Prière persévérante, sans cesse renouvelée.
    « Priez, mais priez donc, mes enfants ! » insistait la Vierge à Pontmain, en se faisant l'écho de son divin Fils : « Il faut toujours prier et ne jamais se lasser » (2).
    Prière confiante aussi, demandée par l'Ange de la Paix, dont le nom seul est une promesse, et qui se hâte d'ajouter : « Les saints Cœurs de Jésus et de Marie se laisseront toucher par la voix de vos supplications. »
    Prions, oh prions de façon à émouvoir les Cœurs divins ! Que du fond de nos âmes s'élève un appel suppliant, un cri capable de pénétrer les Cieux et d'arracher au Seigneur tous les secours, toutes les grâces publiques et privées dont nous avons besoin.
    C'est par le Cœur de notre céleste Mère qu'il nous les accordera.
    Il est si pur, si aimant, si parfait ce Cœur de la Vierge bénie, que Dieu l'a choisi pour être le Canal et le Dispensateur de ses bienfaits.

    Adressons-nous à lui :

    Douce Mère de Dieu !
    Montrez que vous êtes notre Mère.
    Qu'il reçoive par vous nos prières
    Celui qui, né pour nous,
    Voulut être votre Fils.

    0 Marie, Médiatrice de toutes grâces, priez pour nous.

    (1) St Luc XVIII, 9-14
    (2) St Luc XVIII, 1-8

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Mardi Ier octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire