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  • Un mois avec Marie - Dix-neuvième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DIX-NEUVIÈME JOUR
    La Patience

    « La patience est la vertu des forts »
    Combien admirable fut la patience de Notre-Dame au cours de sa longue vie, et particulièrement durant la Passion de son divin Fils !
    Son Cœur agonise avec le Sien, elle le suit dans la voie douloureuse, entend ses gémissements sous les coups de marteau qui le fixent à la Croix. Broyée dans son Amour, elle demeure debout aux pieds de l'adorable Victime et lui voit exhaler son dernier soupir. Puis, on remet le Corps inanimé de son Jésus entre ses bras...
    Pas une plainte n'est montée à ses lèvres contre les décrets du Ciel ou la cruauté humaine. L'ombre même d'un murmure ne s'est point élevée dans son esprit. Pénétrée du néant de la créature, elle s'incline devant le Tout de Dieu. Plongée dans un océan de douleur, elle adore sa Volonté souveraine, elle s'y soumet, elle l'aime...
    La patience de notre céleste Mère brille, au Calvaire, d'un merveilleux éclat.
    Écoutons son invitation à l'imiter :
    « Soyez très patients, nous dit-elle par Jacintha, la patience conduit au Paradis. »
    Nous n'aurons pas sans doute à l'exercer, cette patience, dans les mêmes conditions que Marie ; mais oui bien chaque jour en maintes occasions diverses, menues ou importantes.
    Soyons d'abord patients avec nous-mêmes. Nos défauts ne font pas seulement souffrir le prochain, ils nous sont, à nous aussi, un fardeau, et d'autant plus lourd qu'il nous est impossible de nous en séparer. Améliorer, transformer notre « moi » égoïste, exigeant, plein d'orgueil et de vanité, s'impose comme un sérieux devoir. Mais ce n'est pas en nous irritant contre nos écarts et nos chutes, en nous dépitant de nos échecs dans la lutte, que nous pourrons l'accomplir. La répression des défauts, l'acquisition des vertus sont les fruits d'efforts aussi prolongés et soutenus que tenaces. On ne les obtient qu'au prix d'une longue, longue patience, ferme et douce à la fois.
    Pas plus que nous, le prochain n'est exempt de travers, de passions. Nos rapports avec lui nous sont une source de douces joies et... de souffrances ! Les incompréhensions, les heurts, les jalousies et rivalités sont inévitables en cette vie. Supportons patiemment les peines qui nous viennent d'autrui : déceptions, tracasseries, méchancetés peut-être...
    L'auteur de l'Imitation nous donne en ce point des enseignements précieux, sachons en tirer profit : « Celui-là n'est point patient, qui ne veut souffrir que de qui il lui plaît et qu'autant qu'il lui plaît. - On ne parvient pas sans combats à la couronne de la patience. Si vous désirez la couronne, combattez avec courage, souffrez avec patience » (1)
    Enfin soyons patients dans les événements contraires et affligeants : la foudre endommage ma maison, la grêle ruine mes récoltes, la maladie m'atteint, la mort frappe des êtres chers, etc..., et je suis tenté d'accuser le Seigneur de tout ce qui m'arrive de fâcheux et qui est la conséquence du péché.
    Pour satisfaire à nos exigences, Dieu devrait opérer des miracles à chaque instant. Or, il ne déroge point sans de graves raisons aux lois naturelles établies par sa Sagesse infinie, il n'annule point non plus la sentence portée contre Adam pécheur. Que n'a-t-il pas fait pour nous, cependant, dans son adorable Bonté ! Notre rachat lui a coûté le sacrifice de son Fils Unique et des épreuves qu'Il permet nous arriver, nous pouvons nous constituer un impérissable trésor.
    Patientons quelques mois, quelques années encore, puis nous expérimenterons dans l'éternelle allégresse, que « les souffrances du temps présent n'ont aucune proportion avec la gloire qui doit un jour éclater en nous » (2).
    Acceptons la croix lorsqu'elle nous est présentée. Que notre âme unie à la Vierge des Douleurs s'incline, adore, aime ! C'est l'attitude du vrai chrétien.

    PRIÈRE

    Ô Marie, vous êtes le meilleur de ces êtres doux et chers qu'il est bon de rencontrer à l'heure de la détresse. Nous avons à souffrir en ce monde et nous ne savons pas quelle sera la mesure de nos maux. Ô Mère, venez alors au devant de nos plaintes, mettez sur nos lèvres ce qui calme, apaise et fortifie. Ô Vous qui avez consolé l'Homme-Dieu sur le chemin du Calvaire, jetez sur nous un regard de Mère qui allège le poids de toute Croix. Ainsi soit-il.

    Ô Marie, Consolatrice des affligés, priez pour nous.

    (1) Imit. Jésus-Christ, III, XIX, 4.
    (2) Ep. Aux Romains, VIII, 18.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Samedi 19 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Michal Lorenc : Ave Maria

    Composé pour le film "La Passion du Christ" de Mel Gibson
    Olga Szyrowa, soprano

  • Méditation : Saint Luc

    L'évangéliste St Luc, fêté aujourd'hui, est né à Antioche, au sein d'une famille païenne. Médecin de profession, il s'est converti au Christ vers l'an 40. Il fut pour l'Apôtre St Paul un compagnon fidèle, demeurant à ses côtés jusqu'à la dernière étape de sa vie († 67).

    Dante Alighieri appelait St Luc « Scriba mansuetudinis Christi » : "scribe de la mansuétude du Christ".
    En effet, son Évangile contient des paraboles et des événements qu'aucun des trois autres évangélistes n'a rapportés : la prostituée pardonnée (ch. VII, 36-50), le "bon samaritain" (ch. X, 29-37), la brebis perdue, la drachme perdue et "l'enfant prodigue" accueilli par son père (ch. XV) qui court le prendre dans ses bras à son retour, le publicain (ch. XVIII, 9-14) rentrant chez lui justifié, l’existence de Zachée (ch. XIX, 1-10), le bon larron (ch. XXIII, 39-43) crucifié aux côtés de Jésus et à qui est promis le Paradis...

    C’est la miséricorde et la tendresse de Dieu qui caractérisent ces passages de son Évangile, et qu’il nous fait connaître. En cela, il se révèle véritable disciple du Seigneur, bien que ne l'ayant pas connu lui-même.

    Eusèbe de Césarée († v.340) l'a par ailleurs qualifié de « peintre de la Vierge Marie » (voir icône ci-dessous) car St Luc rappelle en détail des événements de la vie de Notre Dame, que la Tradition aime à penser qu'il les aurait recueillis de la bouche même de la Sainte Vierge.

    « Seigneur Dieu, puissions-nous redécouvrir, à travers le témoignage que Saint Luc nous en donne, ton visage de compassion et de miséricorde. Puissions-nous T’accueillir comme ce Dieu qui vient à notre rencontre pour nous prendre sur ses épaules et nous ramener à Lui, la Source de vie. Nous n’aurons jamais rien de plus beau à faire connaître aux hommes de ce monde. Fais de nous de véritables disciples, porteurs de cette Bonne Nouvelle de ton salut offert à tous. »

    Sources infos : Catholique.org et Paroisse Saint Joseph des Falaises

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  • Un mois avec Marie - Dix-huitième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DIX-HUITIÈME JOUR
    La Pauvreté

    argentPetit écho de la Vierge Marie, Jacintha poursuit ses recommandations :
    « Fuyez le luxe, ne recherchez pas la richesse, aimez beaucoup la sainte pauvreté. »
    Elle devient sainte, la pauvreté, dès l'instant où sa valeur surnaturelle est comprise, appréciée. A son allure rapide et légère on devine le voyageur aux bagages réduits. Ce voyageur, c'est, dans le domaine spirituel, le véritable pauvre chrétien. A le voir passer sur la terre, on croirait volontiers qu'il plane. Ses ailes sont l'amour de Dieu et de sa Volonté. Il n'envie pas les biens d'autrui ; le luxe ne le tente pas. Gagner le pain de sa famille, assurer la bonne éducation de ses enfants, les armer pour la vie afin qu'ils marchent sur les traces du père : voilà toutes ses ambitions.
    Que de tentations et de chutes lui évite la modicité de ses ressources !
    Il va le cœur en paix et la conscience tranquille à la suite du Christ ouvrier et pauvre. Son épouse imite Marie dans les humbles soins du ménage.
    Heureux foyer où tout converge vers le But suprême !
    Il y a bien parfois des heures dures, très dures : maladie, chômage... Mais on se serre plus près de Jésus, on saisit la main de Notre-Dame et, malgré les larmes bien amères parfois, on poursuit sa route vaillamment.
    Vivre ainsi c'est être grand d'une grandeur souveraine, indépendante du nom, de la fortune, de toute distinction passagère et vaine. C'est marcher dans la voie des Saints.
    La même voie demeure ouverte à qui est gratifié des biens périssables ; mais à une condition : celle de ne point s'y attacher. Le divin Maître sait que notre nature orgueilleuse, avide de plaisir, la trouve dure :
    « Combien il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d'entrer dans le Royaume des Cieux ! » (1) déclare-t-il. Mais sa parole demeure :
    « Bienheureux les pauvres en esprit, parce que le Royaume des Cieux leur appartient » (2).
    Et toute âme de bonne volonté peut, avec le secours de sa Grâce, être, au sein même de l'opulence, un véritable « pauvre en esprit ».
    Certains sont entourés de luxe sans pouvoir le fuir, ils possèdent des richesses sans les avoir acquises. Ce luxe, ces richesses tiennent à leur naissance, à leur situation. Qu'ils en usent selon leur rang, mais en les regardant de haut, sans se laisser amollir par leurs invitations malsaines. Qu'ils méprisent les fascinations de la bagatelle.
    De la fortune, le riche est l'intendant plutôt que le propriétaire : il la quittera au trépas sans pouvoir l'emporter. Pour s'en constituer un trésor qui demeure sien pour jamais, il doit en faire bénéficier les bonnes œuvres, secourir ceux qui souffrent de la misère et de la faim.
    L'on a vu des princes, des rois, des reines rester simples sur le trône, subir le luxe comme nécessité de situation, à l'instar du protocole, et trouver leur plus douce joie à devenir la providence des malheureux.
    Ainsi fut Hélène de France, duchesse d'Aoste. Étant tombée gravement malade, un concert de gémissements et de prières sollicite du Ciel sa guérison parmi les pauvres gens. Les portes du palais ayant été condamnées, une vieille femme du peuple se présente néanmoins et prétend bien forcer la consigne : « Je veux la voir, je veux la voir, implore-t-elle. Je lui dois tant ! Si souvent elle est venue me visiter et me soigner dans ma mansarde ! Je veux la soigner à mon tour. »
    Que l'on possède des millions, ou bien la simple paie d'un ouvrier, le maigre gain d'une ouvrière, on est toujours riche de la plus désirable des richesses quand le cœur est grand, la pensée noble, le But poursuivi pur et saint.

    PRIÈRE

    Très saint Cœur de notre tendre Mère, c'est en vous que nous déposons nos cœurs. Nous vous les offrons avec amour et confiance, prenez-en soin, défendez-les contre tout danger, faites-leur aimer Jésus et imiter vos admirables vertus !
    Ainsi soit-il.


    Reine de tous les Saints, priez pour nous.

    (1) St Matth XIX, 23.
    (2) St Matth V, 3.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Vendredi 18 octobre 2013

    St Luc, évangéliste

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • "Ave Maria de Caccini" (composé par Vladimir Vavilov (1925-1973) en 1970)

    Chœur et Orchestre de l'Académie Nationale de Sainte Cécile - Dir. Myung-Whun Chung
    Andrea Bocelli, ténor

  • Méditation avec Ste Marguerite-Marie (suite : l'Heure Sainte)

    « Le Rédempteur se plaint de l'ingratitude avec laquelle les hommes méconnaissent l'"excès" de l'amour qu'il leur a jadis témoigné comme aussi bien ses "empressements" d'aujourd'hui à leur faire du bien. Et, s'adressant à la jeune religieuse :

    "Du moins, lui dit-il, donne-moi ce plaisir
    de suppléer à leurs ingratitudes
    autant que tu pourras en être capable."

    [...]
    Puis il lui prescrit ce qui constituera pour elle, comme ce l'avait été un temps pour Thérèse d'Avila, son sujet d'oraison privilégié :

    "Toutes les nuits du jeudi au vendredi,
    je te ferai participer à cette mortelle tristesse
    que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives,
    et laquelle tristesse te réduira,
    sans que tu la puisses comprendre,
    à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort.
    Et, pour m'accompagner dans cette humble prière
    que je présenterai alors à mon Père
    parmi toutes mes angoisses,
    tu te lèveras entre onze heures et minuit,
    pour te prosterner pendant une heure avec moi,
    la face contre terre,
    tant pour apaiser la divine colère,
    en demandant miséricorde pour les pécheurs,
    que pour adoucir en quelque façon
    l'amertume que je sentais
    de l'abandon de mes apôtres,
    qui m'obligea à leur reprocher
    qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec moi."

    Ce que, depuis plus de cent cinquante ans, l'on nomme l'Heure sainte, ce n'est donc pas une quelconque adoration du Corps du Christ, mais plutôt, en présence ou non du Saint Sacrement, "un exercice d'oraison mentale ou de prières vocales qui a pour objet l'agonie de Notre-Seigneur au jardin des Oliviers en vue [...] de demander miséricorde pour les pécheurs et de consoler le Sauveur pendant une heure." (1) »

    (1) : VO3, 2, 203-204 ; VO4, 3, 237.

    P. Édouard Glotin, La Bible du Cœur de Jésus (ch. VI), Presses de la Renaissance, Paris, 2007.

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  • Un mois avec Marie - Dix-septième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    DIX-SEPTIÈME JOUR
    La Modestie

    fleur de lysNotre-Dame n'est pas venue à Fatima pour nous enseigner du nouveau ; mais seulement pour nous rappeler les réalités éternelles trop généralement oubliées.
    Plus que jamais nous côtoyons la mort.
    Tel qui sort de chez lui en pleine santé peut, victime des événements actuels, n'y pas revenir. Abstraction faite des accidents toujours possibles.
    Rien n'est donc plus opportun que de nous mettre en face de notre destinée :
    « Après chaque action viendra le jugement qui en discernera le bien et le mal » (1). - « Nous devons tous comparaître devant le tribunal de Jésus-Christ » (2).
    Par ses aimables Confidents, Marie nous remémore ces vérités et les maximes de l'Évangile les plus urgentes à observer. Plusieurs fois et avec insistance, Elle réclame le changement de vie.
    « Les péchés qui jettent le plus d'âmes en enfer sont les péchés d'impureté », déclare-t-elle.
    Hélas ! ni ses avertissements maternels, ni les fléaux qui nous frappent n'ont provoqué l'amendement ! L'immoralité du monde s'accroît et s'étale de plus en plus. L'un de ses agents actifs est ce que nous appelons : la mode !
    « Il viendra certaines modes qui offenseront beaucoup Notre-Seigneur », prédit Jacintha, instruite par la Vierge bénie.
    La mode !... Voilà donc le Barrabas moderne que la plupart osent mettre en parallèle avec le Christ Jésus !... Et ce n'est pas le divin Sauveur qui l'emporte !
    La mode ! la mode exerce une sorte de fascination sur la foule sans caractère. Peu possèdent assez d'énergie pour se soustraire à sa tyrannie, et les soi-disant civilisés se contentent du pagne de la brousse africaine, avec la dépravation européenne en plus.
    Nul ne peut démentir ce que tous ont pu voir, parmi les chrétiens tout comme chez les autres. Quelle aberration de la part de ceux-ci ! Ils prétendent allier le Ciel et l'enfer... Chose impossible !
    « Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre les modes, poursuit Jacintha. L'Eglise n'a pas de modes. Notre-Seigneur est toujours le même. »
    Supprimez les vêtements commençant trop tard et finissant trop tôt, les tissus et les formes qui soulignent ce qu'ils devraient voiler. Revêtez-vous décemment, il y va de votre salut et du salut d'un grand nombre, entraînés au mal par votre seul aspect.
    Dans une riche famille américaine (connue et que nous pourrions nommer), une jeune fille élégante : un as de la mode venait de mourir. On l'avait mise en bière et, dans le salon, sa mère pleurait près du cercueil fermé. Soudain l'on perçoit des coups partant de l'intérieur. On ouvre. Quel saisissement ! La malheureuse défunte déclare :
    « Je suis damnée pour avoir suivi les modes immodestes, et, si elle ne fait pénitence, ma mère a sa place marquée auprès de moi, pour m'y avoir encouragée. » Puis elle retombe dans le silence éternel.
    « Si les hommes savaient ce qu'est l'Éternité, ils feraient tout pour changer de vie. »
    Entre toutes les vertus, il en est une sans laquelle toutes les autres ne sont rien : c'est l'état de grâce, l'habitude de l'état de grâce : la pureté. Sans elle, tous nos biens spirituels sont des diamants perdus dans la boue.
    Croyons notre Mère du Ciel qui ne veut que notre bonheur : marchons dans le sillage de sa modestie et de sa pureté. Efforçons-nous d'y attirer tous ceux qui nous entourent.
    « Celui qui aime la pureté du cœur, dit le Sage, aura le Roi du Ciel pour Ami. »
    « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu'ils verront Dieu. »

    PRIÈRE

    Vierge incomparable, douce par dessus toute créature, rendez-nous purs, doux et chastes. Faites qu'une vie parfaitement pure nous conduise au Ciel, où nous jouirons du bonheur de voir et d'aimer votre divin Fils. Amen.

    Vierge très pure, priez pour nous.

    (1) Hébr. IX, 27.
    (2) II Cor. V, 10.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Jeudi 17 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Audience générale de ce mercredi 16 octobre 2013

    Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre, le Pape a traité devant 70.000 fidèles du caractère apostolique de l’Église catholique, affirmé dans le Credo : Professer cette apostolicité, a-t-il dit, "c'est affirmer son lien profond et constitutif avec les apôtres, le petit groupe d'hommes que Jésus appela à ses côtés. Il appela chacun par leur nom afin qu'ils demeurent auprès de lui et les envoyer prêcher. De fait, apôtre est un mot grec signifiant 'envoyé'" et les Douze furent effectivement envoyés pour parfaire son œuvre, "d'abord prier, première tâche d'un apôtre, et puis annoncer l’Évangile... Dans les premiers temps, on institua les diacres pour aider les apôtres dans l'évangélisation et leur laisser du temps consacré à la prière. Les successeurs des apôtres sont les évêques et parmi eux le Pape. Demandons-nous si cet évêque a du temps pour prier avant d'annoncer l’Évangile, car cet être apôtre fait que l’Église est apostolique".

    "L’Église est apostolique car elle est fondée sur la prédication des apôtres et sur leur autorité, qui était celle que le Christ leur avait donné... Les apôtres sont comme des colonnes de soutien" de l'édifice. Reposant, sur les apôtres et les prophètes, sur leur prière et leur prédication, l’Église est comme un monument composé de pierres vivantes. Le fondement sur lequel il repose tout entier est Jésus-Christ. "Sans Jésus, il ne peut y avoir d’Église car il en est l'origine et le fondement ! Ayant vécu avec Jésus, les apôtres ont entendu ses paroles et partagé son quotidien. Ils ont surtout été les témoins de sa mort et de sa résurrection. Notre foi, l’Église que le Christ a voulu, ne reposent pas sur une idée ou une philosophie, mais directement sur le Christ. Comme une plante...elle s'est développée au cours des siècles et a porté ses fruits parce qu'elle plonge ses racines en lui... Mais comment donc peut nous parvenir ce que les apôtres ont vécu, ce qu'il ont entendu de la bouche de Jésus ?... Le Catéchisme de l’Église indique qu'elle est catholique parce qu'elle conserve et transmet avec l'aide de l'Esprit...l'enseignement et le dépôt de la foi, les paroles mêmes entendues par les apôtres. A travers l’Écriture l’Église a conservé de siècle en siècle ce précieux trésor qu'expriment la doctrine, les sacrements et le ministère des pasteurs. Ainsi pouvons-nous demeurer fidèles au Christ et prendre part à sa vie. Comme un fleuve coulant à travers l'histoire...l'eau provient d'une source qui est le Christ en personne... Il est le Ressuscité et le Vivant dont les paroles ne passent jamais. Il est parmi nous". Mais nous devons nous demander comment l’Église a réussi malgré les difficultés, ses faiblesses et nos péchés à transmettre l'authentique message de Jésus ? Qui nous assure que ce que nous croyons est ce que le Christ a annoncé ?"

    L’Église est apostolique parce que, invitée à porter au monde ce message, elle "poursuit sa route dans le temps avec la mission que Jésus avait confiée à ses apôtres, celle d'aller et de faire de tous les peuples des disciples". L’Église avance avec l'assurance que le Seigneur est avec elle chaque jour et jusqu'à la fin du monde. J'insiste sur l'aspect missionnaire, a ajouté le Pape, "parce que le Christ nous invite tous à aller vers les autres. Il nous invite et nous demande d'aller porter la joie de l’Évangile... Si l’Église plonge donc ses racines dans l'enseignement des apôtres, des témoins du Christ, elle est tournée vers l'avenir, certaine d'être envoyée en mission par le Christ et de porter son message dans l'annonce, la prière et le témoignage. Une Église repliée sur elle-même et sur son passé trahirait son identité même !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.10.13).

  • Johann Georg Albrechtsberger (1736-1809) : Duo pour violon et violoncelle No. 1 en do majeur - I. Adagio

    Maria Zsiri Szabo, violon - Gyorgy Deri, violoncelle - Alajos H.Zovathi, contrebasse

  • Méditation avec Ste Marguerite-Marie

    « Lorsqu'un jour de la Saint-Jean, Marguerite-Marie avait, comme Gertrude, reposé sur le Cœur de Jésus, ce cœur lui était bien apparu comme embrasé d'amour pour chacun d'entre nous. Dans ce moment d'extase où elle s'abandonnait à la force de son amour, Jésus lui avait dit ces mots qui sonnent comme une véritable "déclaration" de Dieu à l'humanité et à chacun d'entre nous :

    "Mon Cœur est passionné d'amour pour les hommes
    et pour toi en particulier."

    [...]
    Pourquoi Jésus manifestait-il ainsi son Cœur aux hommes ? Parce que, les voyant si pauvres d'amour, il voulait les enrichir des "trésors du CŒUR DE DIEU, qui en était la source, lequel il fallait honorer SOUS LA FIGURE DE CE CŒUR DE CHAIR" (1).
    "Il me fit voir, poursuit la sainte,

    Que partout où cette sainte image serait exposée, pour y être honorée,
    il y répandrait ses grâces et bénédictions.
    Et que cette dévotion était comme un dernier effort de son amour
    qui voulait favoriser les hommes, en ces derniers siècles,
    de cette rédemption amoureuse [...]
    pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour,
    lequel il voulait rétablir dans les cœurs
    de tous ceux qui voudraient embrasser cette
    dévotion." (2)


    L'acte de naissance de la fameuse "dévotion au Sacré-Cœur" comporte donc essentiellement le don que Dieu fait à son peuple d'une "sainte image", à laquelle il attache une grâce et une bénédiction toutes spéciales. Cette image, bientôt accueillie dans les églises les plus reculées du monde, deviendra, au fil des ans, le trésor le plus précieux des pauvres. »

    (1) : VO3, 2, 568 ; VO4, 2, 572-573 ; VO5, 2, 478. L, 133.
    (2) : VO3, 2, 568-569 ; VO4, 2, 572-573 ; VO5, 2, 479.

    P. Édouard Glotin, La Bible du Cœur de Jésus (ch. VI), Presses de la Renaissance, Paris, 2007.

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    Premier dessin du Sacré-Cœur : "crayon" de 1685 réalisé par Ste Marguerite-Marie

    Histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus

  • Un mois avec Marie - Seizième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    SEIZIÈME JOUR
    L’Esprit surnaturel

    lumière dans la nuitL'esprit surnaturel, l'esprit de Foi : voilà l'étoile qui éclaire ici-bas nos ténèbres.
    Laissons-la briller cette étoile bienfaisante, en notre Ciel si souvent orageux. Elle nous guidera en dissipant nos illusions, nos erreurs ; elle nous apaisera et nous consolera. Par elle nos peines, nos épreuves seront irradiées d'une clarté sereine venue de l'Au-Delà. Avec la force pour les supporter se répandra en nos âmes une certaine joie si profonde, si intime que nous la goûterons sans savoir l'exprimer.
    Que voyons-nous autour de nous ? Des créatures animées, inanimées - des personnes, des choses. Chacune a sa valeur propre, mais il y a deux façons de la regarder.
    Selon nos expériences et appréciations purement humaines, prenons tout à tour les plaisirs ! Ils ne durent qu'un moment !... La richesse ! La fortune inconstante n'empêche point de souffrir, de pleurer !... L'humanité ! Combien oublieuse, trompeuse et souvent méchante !...
    Attristés et déçus, l'on est tenté de se dire :
    « Aucune de ces choses ne vaut la peine qu'on se donne pour elle ! »
    Mais ouvrons maintenant sur chacune d'elles notre œil surnaturel. Les plaisirs honnêtes et permis seront une détente, un repos permettant au corps et à l'âme une activité renouvelée dans le travail ; un élan, une ascension plus soutenue vers le bien. — La fortune nous paraîtra un bien précieux quand on sait s'en servir. Le riche qui pleure adoucit ou tarit ses larmes en séchant celles des autres. — A côté des cœurs secs nous en verrons d'autres pleins de bonté. Les natures égoïstes feront ressortir les natures généreuses. Auprès des âmes viles, rampantes, dégradées nous découvrirons des âmes nobles et montantes ; des âmes divinisées par la grâce.
    Et nous constaterons que même sur la terre, il y a des joies très douces, très pures, très belles. Pour en parsemer notre existence il suffit de vivre de l'esprit de foi, de l'esprit surnaturel, à l'exemple de Marie, notre Mère.
    Mais, objecterez-vous, et les épreuves que notre pauvre nature redoute et fuit de tout son pouvoir ? — Oui, la souffrance nous effraie sans que nous puissions l'éviter bien souvent... Et nous la subissons en maugréant alors qu'il faudrait l'accepter pour la rendre plus légère et la sanctifier. Quel dommage !
    Dardons sur nos peines le grand projecteur surnaturel. En chacune d'elles, il nous montrera une pépite d'or à recueillir.
    La pauvreté chrétiennement supportée, c'est la richesse pour le Ciel. Elle nous assimile au Christ ouvrier, qui « n'avait pas où reposer sa tête ».
    Les privations (ou restrictions) nous permettent d'expier dès ici-bas, nos fautes de sensualité, de gourmandise, d'intempérance peut-être...
    La maladie ! un temps de solitude propre à nous rapprocher de Dieu.
    La Foi nous consolera même de la perte d'êtres chers, en nous les montrant qui nous attendent dans la gloire : « Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur, ils vont aussitôt se reposer dans le Seigneur, car leurs œuvres les suivent » (1).
    Quant aux fruits de la malice humaine : injustices, trahisons, calomnies, persécutions, etc..., ce sont des maux qui, certes, ne viennent pas du Ciel... Mais le secours en vient. Fiez-vous à la Providence, elle est plus forte que les forts. Un jour ou l'autre, elle remettra tout en place.
    Ce n'est pas celui qui supporte le mal qui doit trembler, c'est celui qui le fait.
    Gardons-nous de perdre le mérite de nos souffrances par notre manque de Foi, de soumission : nous aurions la douleur sans sa compensation.
    Les épreuves de la Vierge ont coopéré à la réalisation du plan divin de la Rédemption : le rachat du genre humain. Et elles ont procuré à Marie elle-même une gloire, une félicité qui surpassent celles de tous les Saints.
    Que résultera-t-il de nos peines chrétiennement supportées ? Très sûrement, pour nous, des grâces précieuses de sanctification. Peut-être la conversion d'êtres chers. Et... des grâces de régénération et de paix pour notre France tant aimée.
    Imprégnons-nous d'esprit surnaturel jusqu'à le rayonner autour de nous. Au lieu des phrases banales en usage, à ceux qui souffrent disons, avec le mot du cœur qui touche, la parole réconfortante qui élève au-dessus de ce qui passe et qui fait déjà goûter l'Infini.

    PRIÈRE

    Marie, conçue sans péché, regardez la France, sauvez la France, priez pour la France.
    Plus elle est coupable, plus elle a besoin de votre intercession. Ô Marie, un mot à Jésus reposant dans vos bras, et la France est sauvée !
    Ô Jésus, obéissant à Marie, sauvez la France !
    Ô Marie, Reine de France, convertissez-nous, sauvez-nous !


    (1) Apocalypse, Joan. XIV, 13.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Mercredi 16 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Taizé - Nada te turbe (Ste Thérèse d'Avila)

    Photos from taize.fr

    Nada te turbe,
    Nada te espante,
    Todo se pasa,
    Dios no se muda,
    La paciencia
    Todo lo alcanza
    Quien a Dios tiene
    Nada le falta:
    Sólo Dios basta
    Que rien ne te trouble
    Que rien ne t’effraie
    Tout passe,
    Dieu ne change pas,
    La patience
    Obtient tout ;
    Celui qui a Dieu
    ne manque de rien
    Dieu seul suffit
    Versets solo :

    Todo se pasa, Dios no se muda,
    La paciencia todo lo alcanza.

    En Cristo mi confianza,
    y de Él solo mi asimiento;
    en sus cansancios mi aliento,
    y en su imitación mi holganza.

    Aquí estriba mi firmeza,
    aquí mi seguridad,
    la prueba de mi verdad,
    la muestra de mi firmeza.

    Ya no durmáis, no durmáis,
    pues que no hay paz en la tierra.

    No haya ningún cobarde,
    aventuremos la vida.
    No hay que temer, no durmáis,
    aventuremos la vida.
  • Méditation - Prière : action de grâces

    « Ô mon unique espérance, mon Père, mon Créateur, mon vrai Seigneur et mon frère, quand je médite cette parole de vos saints Livres, que "vos délices sont d'être avec les enfants des hommes", mon âme est comblée d'une extrême joie. Que ces paroles sont puissantes, ô Seigneur du ciel et de la terre, qu'elles sont puissantes pour empêcher les plus grands pécheurs de perdre l'espérance au sujet de leur salut ! Ô mon Dieu, n'avez-vous point d'autres créatures en qui vous puissiez prendre vos délices, que vous soyez réduit à venir chercher un ver de terre aussi corrompu et aussi infect que je suis ?
    Lorsque Jésus-Christ, votre Fils, fut baptisé, vous fîtes entendre une voix du ciel qui proclama que vous preniez en lui vos délices. Lui serions-nous égaux pour que vous vous plaisiez en nous comme en lui ?
    Ô miséricorde incompréhensible, ô faveur infiniment élevée au-dessus de nos mérites ! Et après cela, misérables que nous sommes, nous oublions toutes ces grâces ! Ô mon Dieu, vous qui savez tout, souvenez-vous au moins de l'excès de notre misère, et regardez avec des yeux de compassion notre lâcheté et notre faiblesse.
    Et toi, mon âme, considère avec combien d'amour et de joie le Père éternel connaît son Fils, et le Fils éternel connaît son Père, et l'ardeur avec laquelle le Saint-Esprit s'unit à eux sans qu'il puisse jamais y avoir de diminution à cet amour et à cette connaissance, parce qu'ils ne sont tous trois qu'une même chose. Ces trois souveraines personnes se connaissent et s'aiment mutuellement, et trouvent l'une dans l'autre leurs délices ineffables et incompréhensibles. Quel besoin avez-vous donc, ô mon Dieu, de mon amour ! Pourquoi le désirez-vous, et quel avantage vous en revient-il ?
    Soyez à jamais béni, mon Seigneur, pour une si extrême miséricorde ; soyez béni dans les siècles des siècles ; que toutes les créatures vous louent ; et qu'elles vous louent éternellement, comme vous subsistez éternellement. »

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila, fêtée ce jour), Méditations après la Communion (Exclamations, ou Méditations de l'âme à son Dieu), VII. De l'excessive bonté de Dieu à l'égard de l'homme, in Œuvres complètes, Paris, 1840.

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    Ste Thérèse d'Avila, Tableau de Rubens

  • Un mois avec Marie - Quinzième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    QUINZIÈME JOUR
    L’Éducation

    enfant en prièreMarie est la Mère parfaite, éclairée, tendre et forte à la fois. Regardons-la à Bethléem.

    Elle entoure l'Enfant divin de son amour, Elle lui prodigue ses soins, et avec quelle joie, quelle douceur ! Mais bientôt le saint vieillard Siméon plante le glaive dans son Cœur maternel...
    Elle pressent pour son cher « Premier-Né » les contradictions, les blasphèmes, la persécution...
    Auprès du berceau de Jésus flotte déjà une vision de mort... Une couronne sanglante s'esquisse autour de sa tête blonde…
    La Vierge adhère pleinement au plan de l’Éternel ; Elle accepte la part immense des douleurs qui la submergeront... Plus encore, s'élevant au-dessus de ses sentiments naturels, sa volonté perdue en celle du Père, Elle accepte, Elle veut avec Lui, la Passion de son Bien-Aimé.
    Il lui en coûte tout le sang de son Cœur, car sa tendresse est incommensurable ; mais le but est sublime... Elle sacrifie tout et se sacrifie elle-même pour l'Œuvre de la Rédemption.
    Au pied de la Croix, une nouvelle maternité s'offre à Marie. Son Cœur se dilate pour accueillir tous les humains.
    Toujours Mère parfaite : éclairée, tendre et forte à la fois, Elle ne les aimera point d'autre façon que son Jésus, car Elle ambitionne pour eux le plus beau, le meilleur.
    En chacun, Elle voudrait mouler un Saint. Pour cela - vu la déchéance originelle - il faut passer par l'épreuve, à sa suite et à celle du Sauveur. Elle le sait, Elle y consent pour nous, mais Elle accourt à notre premier appel pour nous secourir, nous aider.
    Éducatrice incomparable, lorsqu'Elle apparaît aux trois petits enfants de Fatima, Elle leur apprend à réprimer leurs défauts, Elle les exhorte aux sacrifices généreux, à l'acceptation de la souffrance. Elle les aime trop pour trahir leurs intérêts majeurs, aussi les élève-t-elle à une hauteur morale et spirituelle qui, devenue leur félicité et leur gloire, excite aujourd'hui notre admiration.
    Quelle leçon pour nous !
    Si nous avons charge d'âmes, prenons conscience de nos responsabilités.
    La Foi abreuvait nos pères de l'éternelle Vérité ; son affaiblissement ruine en nous l'esprit surnaturel. La matière, le temporaire nous subjuguent, ils captent notre attention, nos activités, s'emparent de la première place, et l'âme est sacrifiée.
    Combien d'enfants sont les victimes de ce dangereux renversement des valeurs !
    Certes, il convient de bien soigner ces chers petits, de les acheminer peu à peu vers une situation convenable. Cela est nécessaire, mais insuffisant.
    Le Baptême dépose en nos enfants un germe divin qui demande à être cultivé, développé par la répression des défauts naissants, le redressement des inclinations fâcheuses, la formation à la vertu. C'est la belle mission des parents. On ne peut l'accomplir sans parfois faire souffrir l'enfant. Souffrance salutaire, agent souvent indispensable de l'éducation et recommandé par l'Esprit-Saint.
    Trop nombreux, hélas ! sont parmi les chrétiens ceux qui, pour s'éviter une peine, car il en coûte, ou bien par une faiblesse coupable, une sensibilité cruelle, ont manqué de courage pour contrarier leurs enfants, les punir et les corriger à propos. Ils ont compromis leur bonheur ici-bas - car le joug des passions est le pire des tourments -, et peut-être aussi leur avenir éternel.
    A l'égard même de la société, ils ont failli à leur devoir, contribuant à entretenir et accroître en son sein la veulerie et la dépravation, dont nous subissons aujourd'hui les terribles conséquences.
    Il est temps de réagir.
    Parents chrétiens, regardez Marie, votre Modèle. Sachez vouloir à son exemple, pour les vôtres, en vue d'un bien supérieur, même l'épreuve et le juste châtiment.
    Veillez à la santé de vos enfants, entourez-les d'affection, mais aussi appliquez-vous sans faiblir, à leur donner un esprit juste, une volonté énergique, une âme loyale et généreuse, qui ne transige jamais avec le devoir quel qu'il soit et quoi qu'il lui en puisse coûter.

    PRIÈRE

    Très Saint Cœur de Marie, doux et fort à la fois, apprenez-nous à marcher vaillamment à votre suite, sans rien négliger de ce qui est pour nous le devoir. Aidez-nous à accomplir parfaitement la mission que le Seigneur a bien voulu nous confier.

    Bénie soit la très pure, très sainte et très immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Mère de Dieu. Ainsi soit-il.
    (300 j. plénière une fois le mois.)

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Mardi 15 octobre 2013

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila), vierge, docteur de l’Église

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Nicola Porpora (1686-1768) : Ps. 129 (De profundis clamavi) pour solistes, choeur, cordes & b.c.

    Dresden Instrumental & Vocal Concert - Dir. Peter Kopp (2009)