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  • Supplique à la Reine du Saint-Rosaire de Pompéi

    Rédigée par le bienheureux Bartolo Longo
    Traditionnellement récitée à midi en Italie, le 8 mai et le premier dimanche d'octobre.

    Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

    Ô Auguste Reine des Victoires, * ô Souveraine du Ciel et de la Terre, * à ton nom se réjouissent les cieux et tremblent les abysses, * ô Reine glorieuse du Rosaire, * nous, tes fils dévoués, * réunis dans ton Temple de Pompéi (en ce jour solennel *) (1), nous épanchons les affections de notre cœur * et avec une confiance toute filiale, * nous t’exprimons nos misères.

    Du Trône de clémence, * où tu es assise en Reine, * tourne, ô Marie, * ton regard compatissant * sur nous, sur nos familles, * sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. *

    Aie compassion * des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. * Vois, ô Mère, * combien de dangers dans l’âme et dans le corps, * combien de calamités et d’afflictions nous oppressent.

    Ô Mère, * implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils * et vaincs, par la clémence, * le cœur des pécheurs. * Ce sont nos frères et tes fils * qui coûtent tant de sang à ton doux Jésus * et qui contristent ton Cœur très sensible. * Montre-toi à tous telle que tu es, * Reine de paix et de pardon.

    Je vous salue, Marie

    Il est vrai * que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, * par nos péchés, * nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus * et nous transperçons encore une fois ton cœur.

    Nous le confessons : * nous méritons les plus durs châtiments, * mais tu, rappelle-toi * que sur Golgota, * tu as recueilli, avec le Sang divin, * le testament du Rédempteur moribond * qui t’a désignée comme notre Mère, * Mère des pécheurs. Comme notre Mère, * tu es donc notre Avocate, * notre espérance. * Et nous, en gémissant, * nous étendons nos mains suppliantes * vers toi, et crions : Miséricorde !

    Ô Mère de bonté, * aie pitié de nous, * de nos âmes, * de nos familles, * de nos parents, * de nos amis, * de nos défunts, * et surtout de nos ennemis * et de tous ceux qui se disent chrétiens * et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. * Nous implorons aujourd’hui pitié * pour les Nations dévoyées, * pour toute l’Europe, * pour le monde entier, * afin que, repenti, il retourne à ton Cœur.

    Miséricorde pour tous, * ô Mère de Miséricorde !

    Je vous salue, Marie

    Daigne, bienveillamment, ô Marie, * nous exaucer ! * Jésus a remis dans tes mains * tous les trésors de ses grâces * et de ses miséricordes.

    Tu es assise, * couronnée Reine, * à la droite de ton Fils, * resplendissante de gloire immortelle * sur tous les Chœurs des Anges. * Tu étends ta domination * sur toute l’étendue des cieux et la terre * et toutes les créatures sont soumises à toi.

    Tu es la toute-puissante par grâce, * tu peux donc nous aider. * Et si tu ne voulais pas nous aider, * parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, * nous ne saurions à qui nous adresser. * Ton cœur de Mère * ne permettra pas de voir, nous, * tes enfants, perdus. * L’Enfant que nous voyons sur tes genoux * et la Couronne mystique que nous admirons dans ta main, * nous inspirent confiance que nous serons exaucés. * Et nous, nous avons pleine confiance en toi, * nous nous abandonnons comme de faibles fils * entre les bras de la plus tendre des mères, * et, aujourd’hui même, * nous attendons de toi les grâces tant désirées.

    Je vous salue, Marie

    Demandons la bénédiction à Marie

    Une dernière grâce, * nous te demandons maintenant, ô Reine, * et tu ne peux pas nous la refuser (en ce jour très solennel *) (1). Accorde-nous, * à tous, ton amour fidèle * et d’une façon spéciale, ta bénédiction maternelle.

    Nous ne nous détacherons pas de toi, * jusqu’à ce que tu nous auras bénis. * Bénis, ô Marie, en ce moment, * le Souverain Pontife. * Aux splendeurs antiques de ta Couronne, * aux triomphes de ton Rosaire, * pour lesquels tu es appelée Reine des Victoires, * ajoute encore ceci, ô Mère : * accorde le triomphe à la religion * et la paix à la Société humaine. * Bénis nos Évêques, * nos prêtres * et particulièrement tous ceux * qui se dévouent pour l’honneur de ton Sanctuaire. * Bénis enfin tous les associés à ton Temple de Pompéi * et tous ceux qui cultivent et diffusent * la dévotion au Saint Rosaire.

    Ô Rosaire béni de Marie, * douce Chaîne qui nous relie à Dieu, * lien d’amour qui nous unit aux Anges, * tour de salut contre les assauts de l’enfer, * port sûr dans le naufrage commun, * nous ne te lâcherons jamais plus. *

    Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, * à toi le dernier baiser de la vie qui s’éteint.

    Et le dernier accent sur nos lèvres * sera ton nom suave, * ô Reine du Rosaire de Pompéi, * ô notre Mère très chère, * ô Refuge des pécheurs, * ô Souveraine consolatrice des affligés.

    Sois partout bénie, * aujourd’hui et toujours, * sur la terre et dans le ciel. * Amen.

    Salut, ô Reine.

    (1) : Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.

    (Source)
    Prière à télécharger (format pdf) ICI.

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  • Angélus de ce dimanche 6 octobre 2013

    A midi, le Pape François a récité l'Angélus avec plus de cent mille fidèles réunis Place St Pierre et au-delà. Il a d'abord remercié Dieu, et la population d'Assise pour son accueil, en raison de la journée passée dans cette ville où il se rendait pour la première fois, a-t-il dit, avant d'ajouter que "ce fut un grand don de faire ce pèlerinage juste le jour de la fête de saint François". Il a ensuite commenté l’Évangile du jour où les disciples demandent au Christ d'augmenter leur foi. "Il me semble que nous pouvons tous faire nôtre cette invocation. Nous aussi, comme les apôtres, demandons au Seigneur de faire grandir la foi en nous. Oui Seigneur, notre foi est petite, faible, fragile, mais nous te l'offrons telle qu'elle est pour que tu la fasses grandir". La réponse de Jésus aux disciples est : "Si vous aviez la foi grosse comme un grain de moutarde, vous pourriez dire à cet arbre : "Déracine toi et va te planter dans la mer, il vous obéirait'. La graine de moutarde est toute petite, mais Jésus dit qu'il suffit d'avoir la foi ainsi, petite mais vraie, sincère, pour faire des choses humainement impossibles, impensables. Et c'est vrai ! Nous connaissons tous des personnes simples, humbles mais avec une foi très forte, qui déplacent vraiment les montagnes ! Pensons, par exemple, à certaines mamans et papas qui font face à des situations très lourdes, ou à certains malades, même gravement atteints, qui transmettent sérénité à qui va les trouver... Combien de personnes parmi nous ont cette foi forte, humble, et qui fait tant de bien !". Il a ensuite évoqué la Mission, à laquelle est consacré le mois d'octobre, ainsi que "les nombreux missionnaires, hommes et femmes, qui pour apporter l’Évangile ont dépassé des obstacles de toutes sortes, et ont vraiment donné leur vie... mais, chacun de nous, dans sa vie de tous les jours, peut rendre témoignage au Christ, avec la force de Dieu, la force de la foi, la toute petite foi que nous avons mais qui est forte". Et cette force, "nous la puisons de Dieu dans la prière. La prière est la respiration de la foi : dans une relation de confiance, dans une relation d'amour, le dialogue ne doit pas faire défaut, et la prière est le dialogue de l'âme avec Dieu". Octobre est aussi le mois du Rosaire, et en ce premier dimanche en Italie, il est de tradition de réciter la Supplique à la Vierge de Pompéi, Notre-Dame du Rosaire. "Nous nous unissons spirituellement à cet acte de confiance en notre Mère, et recevons de ses mains la couronne du rosaire : le Rosaire est une école de prière, le Rosaire est une école de foi !".

    Après l'Angélus, le Pape a rappelé la béatification, hier à Modène, de Rolando Rivi, "un séminariste de cette terre d’Émilie tué en 1945 alors qu'il avait 14 ans, en haine de la foi, coupable seulement d'avoir endossé la soutane en cette période de violence déchaînée contre le clergé, qui haussait la voix pour condamner au nom de Dieu les massacres de l'immédiat après-guerre. Mais la foi en Jésus vainc l'esprit du monde. Rendons grâce à Dieu pour ce jeune martyr, héroïque témoin de l’Évangile. Je voudrais aussi rappeler à votre attention les personnes qui ont perdu la vie à Lampedusa, jeudi dernier. Prions tous en silence pour ces frères et sœurs qui sont nôtres, femmes, hommes, enfants... Laissons pleurer notre cœur. Prions en silence", ce que firent les quelque cent mille personnes de la place.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.10.13).

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    Bx Rolando Rivi (7 janvier 1931 - 15 avril 1945)
  • J.-S. Bach : Motet "Lobet den Herrn, alle Heiden" (Ps 117) BWV 230

    Stuttgarter Hymnus-Chorknaben - Dir. Wilhelm Gerhard (1961)

  • Méditation : le Rosaire

    « Le Rosaire nous aide à pénétrer les ineffables grandeurs de l'Incarnation, de la Passion et de la gloire de Jésus. Qui, mieux que Marie, a compris et vécu ces mystères ? Qui, mieux qu'elle peut nous en donner l'intelligence ? Si nous pouvions vraiment nous mettre en contact avec Marie, pendant la récitation du Rosaire, pour l'accompagner dans les diverses étapes de sa vie, nous pourrions recueillir quelque chose des sentiments de son Cœur dans le déroulement des grands mystères dont elle fut témoin et souvent même la protagoniste, et notre âme en serait merveilleusement nourrie. De cette manière, le Rosaire se transformerait en une méditation, je dirais presque : une contemplation, sous la conduite de Marie. Tel est justement ce que veut la Sainte Vierge, et non un certain nombre de Rosaires récités du bout des lèvres, tandis que la pensée divague de mille manières ! Les Ave répétés sans cesse, doivent exprimer l'attitude de l'âme qui s'efforce de s'élever vers Marie, de s'élancer vers elle pour être prise par elle et introduite dans la compréhension des mystères divins. "Ave Maria !" disent les lèvres, et le cœur murmure : Enseignez-moi, ô Marie, à connaître et aimer comme Jésus, comme Vous l'avez connu et aimé.

    Réciter le Rosaire de cette façon, demande le recueillement. Avant de commencer, dit Sainte Thérèse de Jésus, l'âme se demande à qui elle va parler et qui elle est, pour mieux savoir comment se comporter (cf. Château XXIV). La Sainte rit finement des personnes "tellement avides de réciter et de dire des prières vocales qu'elles ressemblent à celui qui, s'étant fixé la tâche d'en réciter tous les jours un nombre déterminé, se hâte de les achever promptement" (ib. XXXIII). Le Rosaire récité de cette manière ne peut alimenter la vie intérieure ; l'âme en recueille peu de fruit, et la Sainte Vierge peu de gloire. Récité, au contraire, dans un véritable esprit de dévotion, le Rosaire devient un moyen très efficace pour cultiver la piété mariale, pour pénétrer dans l'intimité de Notre-Dame et celle de son divin Fils. »

    « Ô Marie, puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous détenez le pouvoir de changer les cœurs, prenez donc mon cœur et transformez-le. Sanctifiez-moi, faites de moi votre digne fils. (S. Alphonse) »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome II (07/10), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • Un mois avec Marie - Sixième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    SIXIÈME JOUR
    L’humilité

    « Voici la servante du Seigneur ! » (1).

    C'est la première parole de Marie qui nous ait été conservée.
    A l'heure où l'Ange la salue pleine de grâce, à l'instant où Elle devient la Mère du Sauveur, consciente du néant de la créature devant Dieu : de son propre néant, la Vierge s'abaisse au-dessous de tous : « Voici la... servante ! »
    Elle avait, semble-t-il, le droit de reconnaître sa supériorité parmi les humains ; mais non, Elle s'ignore.
    Tellement vraie, foncière est l'humilité de son Cœur, que même en son élévation unique auprès de l’Éternel, parlant aux plus pauvres enfants de la terre, Elle ne sait s'en départir.
    Lorsqu'Elle lui apparaît à Massabielle, Bernadette confuse, entend la Reine du Ciel lui adresser une prière :
    « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici quinze jours de suite ? »
    A Fatima, Celle qui aurait le droit d'intimer ses ordres, s'adresse sur le même ton aux petits Voyants :
    « Je viens vous demander de venir ici six mois de suite, le treize de chaque mois, à cette même heure. »
    Et dans la même apparition, Lucie, François et Jacintha entendent Notre-Dame leur exprimer ses désirs dans les termes d'une touchante déférence :
    « Voulez-vous offrir à Dieu des sacrifices, etc... »
    « Voulez-vous souffrir ?... »
    « VOULEZ-VOUS ?... »
    Mère de Dieu, la Vierge Marie se souvient toujours qu'Elle est « servante » : la servante de Celui auquel Elle a donné le jour.
    Et plus son divin Fils l'exalte, plus Elle est humble et se croit obligée de l'être.
    Cela nous confond. Nous avons peine à comprendre. Si diamétralement opposées sont nos façons de parler et d'agir !
    Tout pécheurs que nous sommes, nous ne songeons qu'à nous élever, à dépasser le prochain, à l'éclipser, le supplanter, le sacrifier au besoin à nos intérêts et à nos ambitions.
    Nous excellons dans l'art de mettre en relief ce que nous possédons, ce que nous sommes.
    Vainement l'Apôtre s'efforce de nous rappeler notre indigence native :
    « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu ? »
    « Que si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifier comme si tu ne l'avais pas reçu ?... » (2).
    Notre « moi » hypertrophique réclame fortune, autorité, première place, honneurs...
    Combien peu nous ressemblons à notre « Maman du Ciel » !...
    Apprenons de son Cœur parfaitement humble, que l'humilité, c'est la Vérité.
    Nous devons tout à Dieu, Auteur et Dispensateur de la vie.
    De plus, la comparaison loyale de ce que nous sommes avec ce que nous devrions être, du bien que nous pourrions faire et que nous n'accomplissons pas, achève de renverser nos prétentions sans fondement.
    N'ayons garde, pourtant, de nous décourager, car le sincère aveu de nos faiblesses et misères nous obtiendra tous les secours divins dont notre fol orgueil nous privait.
    Car « le Seigneur jette ses regards sur les humbles tandis qu'Il ne considère que de loin les orgueilleux » (3).

    PRIÈRE

    O Jésus vivant en Marie, venez et vivez en moi, dans l'esprit de votre sainteté, dans la plénitude de votre force, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos mystères. Dominez sur toute puissance ennemie par votre Esprit, à la gloire de votre Père. Amen.
    (300 j.)

    Mère de Miséricorde, priez pour moi.

    (1) St Luc I, 38.
    (2) Ire Ep. St Paul aux Cor. IV, 7.
    (3) Ps CXXXVII, 7.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Dimanche 6 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • La Miséricorde - Espérance pour le monde

    Ce film-reportage (ici en deux parties) nous montre de façon étonnante comment le message de la Miséricorde transmis par Sainte Faustine se fraye le chemin dans le monde contemporain. A noter surtout les témoignages des jeunes gens frappés par l'importance de la mission prophétique de Sainte Faustine qui est vraiment le don de Dieu pour notre temps. Le film a été réalisé en collaboration avec les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde et les Sœurs de la Congrégation de Jésus Miséricordieux. Très bon reportage, apprécié du public, avait été présenté aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Sydney.


  • Méditation - Prière avec Ste Faustine : la Miséricorde divine

    « Que l’âme qui doute, lise ces réflexions sur la miséricorde et elle deviendra confiante.

    Miséricorde divine, jaillissant du sein du Père – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, le plus grand attribut de Dieu – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, mystère inconcevable – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, source jaillissant du mystère de la Très Sainte Trinité – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, insondable à tout esprit humain ou angélique – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, dont jaillit toute vie et bonheur – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, au-dessus des cieux – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, source de miracles et de merveilles – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, qui enveloppes l’univers entier – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, venue dans le monde en la Personne du Verbe Incarné – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, qui coulas de la plaie ouverte du Cœur de Jésus – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, contenue dans le Cœur de Jésus pour nous et particulièrement pour les pécheurs – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, insondable dans l’institution de la sainte Hostie – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, en l’institution de la Sainte Église – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, dans le Sacrement du saint baptême – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, dans notre justification par Jésus-Christ – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous accompagnant pendant toute la vie – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous enveloppant particulièrement à l’heure de la mort – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous donnant la vie éternelle – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous accompagnant à chaque instant de la vie – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous préservant du feu infernal – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, dans la conversion des pécheurs endurcis – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, étonnement pour les anges, inconcevable pour les saints – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, insondable dans tous les mystères divins – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous relevant de toute misère – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, source de notre bonheur et de notre joie – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, nous appelant du néant à l’existence – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, englobant toutes les œuvres de Ses mains – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, couronnant tout ce qui existe et existera – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, en laquelle nous sommes tous plongés – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, doux apaisement des cœurs tourmentés – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, seul espoir des âmes désespérées – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, repos des cœurs, paix au milieu des frayeurs – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, délice et merveille des âmes saintes – j’ai confiance en Toi
    Miséricorde divine, éveillant la confiance contre tout espoir – j’ai confiance en Toi

    Ô Dieu éternel, dont la miséricorde est insondable et le trésor de pitié inépuisable, jette sur nous un regard bienveillant et multiplie en nous Ta miséricorde pour que dans les moments difficiles nous ne désespérions ni ne perdions courage, mais que nous nous soumettions avec grande confiance à Ta sainte volonté qui est l`amour et la miséricorde-même. »

    Ste Faustine (fêtée ce jour), Petit Journal (PJ 949-950, 12.II.1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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  • Un mois avec Marie - Cinquième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    CINQUIÈME JOUR
    Les Gloires de Marie

    Qu'elle est belle, Marie !

    Si belle, disait Bernadette, que lorsqu'on l'a vue, on voudrait mourir pour la revoir.
    Elle se montre à Fatima toute candeur, toute lumière, toute splendeur, et les petits voyants : Lucie, François, Jacintha, demeurent extasiés dans leur contemplation.
    Il faut un certain temps à Lucie pour se ressaisir et engager la conversation. La vision disparue, Jacintha à chaque instant s'exclame : « Oh ! la belle Dame ! mais qu'elle est belle ! »
    Qu'ont-ils vu ces privilégiés ? La forme humaine de la Vierge, son visage idéal, son sourire. Et c'est déjà beaucoup. Mais ont-ils pénétré le mystère de Celle qui, de tout temps, a existé dans les desseins éternels, y occupant une place unique, au-dessus des Anges et des hommes ?
    La sainte Église lui applique justement ces paroles du Livre de la Sagesse : « Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, avant qu'il créât aucune chose. J'ai été établie dès l'éternité et de toute antiquité, avant que la terre fût créée... Lorsqu'il préparait les cieux, j'étais présente...
    « J'ai trouvé partout le repas et une demeure dans l'héritage du Seigneur. Alors le Créateur de toutes choses m'a parlé et m'a fait connaître sa volonté ; Celui qui m'a créée a reposé dans mon tabernacle... Je me suis élevée comme le cèdre du Liban et comme le cyprès de la montagne de Sion, comme les palmiers de Cadès et comme les plants de rosiers de Jéricho... J'ai répandu une odeur de parfum comme la cannelle et le baume le plus précieux... » (1)
    Comment redire les gloires de Marie ?
    Associée à la Paternité du Tout-Puissant..., Épouse de l'Esprit-Saint..., elle est la Mère du Verbe Incarné.
    L’Infini se cache en son sein virginal pour devenant notre frère. Son Cœur Immaculé façonne le Cœur humain du Christ.
    Qui pourra dévoiler le merveilleux échange de ces deux Cœurs pendant neuf mois ?
    La Vierge livre tout son être, sa vie ; mais elle reçoit plus encore... Le Soleil de Justice l'inonde de ses clartés..., la Sainteté essentielle l'enveloppe, le Foyer même de l'Amour la transforme et l'embrase.
    Oh ! ravissant Miroir de la Divinité !
    Profondeurs ineffables du Cœur de Marie ! Et c'est avec ce Cœur fait pour un Dieu, avec ses tendresses réservées au Sauveur, que Marie aime l'humanité, que Marie aime chacun de nous.
    O Toute-Belle et Toute-Bonne ! Mère de Jésus et ma Mère, laissez-moi près de Vous oublier les laideurs de la terre et, rougissant de mes lâchetés, de mes fautes, m'appliquer de toutes mes forces à fuir le péché, ainsi que les occasions capables de m'y entraîner.
    Aidez-moi à conserver ou, si j'ai eu le malheur de la perdre, à recouvrer bien vite la « vie de la grâce », afin que Jésus demeure en mon âme comme en son temple vivant, et que votre Regard maternel se repose avec complaisance sur votre humble enfant.

    PRIÈRE

    Cœur de Marie, Cœur de ma Mère, pour la plus grande gloire du Sacré-Cœur de Jésus, votre divin Fils et mon Sauveur, j'unis à votre pureté, à votre charité, à votre humilité, à vos douleurs, tout ce que je dirai, ferai, penserai et souffrirai pendant ce jour, afin qu'il n'y ait rien en moi, ô ma Mère, qui ne soit un plaisir pour Jésus et un gain pour les âmes.
    (R. P. Barelle, S. J.)

    Ô Cœur très pur de ma Mère, je m'unis à Vous !

    (1) Livre de la Sagesse. Prov. 8.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Samedi 5 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Rencontre sur le parvis de la Basilique Sainte-Marie des Anges avec les jeunes d'Ombrie


    Le message d'espérance du Pape aux jeunes d'Ombrie

    La journée du Pape s’est terminée par une rencontre avec quelque 40 000 jeunes d'Ombrie sur le parvis de la Baslique Sainte-Marie des Anges. Le Pape François les a rejoints après s’être recueilli en prière dans la chapelle de la Portioncule, un des symboles franciscains. Une rencontre qui s'est faite sous forme de dialogue puisque le Pape a répondu à quatre questions formulées par des jeunes. L'une des questions adressées au Saint-Père était posée par un jeune couple, l'occasion pour François de revenir sur le sens de la famille. "Il faut du courage pour former une famille !" s'est-il exclamé, soulignant que le mariage était une vocation propre, au même titre que le sacerdoce et que la vie religieuse. "La difficulté, c'est la culture du provisoire ! Tout est provisoire !" a t-il dit. "Des jeunes viennent nous dire : nous restons ensemble tant que dure l'amour. Ça, c'est l'égoïsme".

    "La famille est la vocation que Dieu a écrit dans la nature de l'homme et de la femme, mais elle est complémentaire du mariage" a expliqué le Pape. "Deux chrétiens qui s'épousent reconnaissent dans leur histoire l'amour et l'appel du Seigneur" a-t-il poursuivi, avant d'inviter les jeunes à penser à leurs parents et grands-parents, qui se sont mariés dans des temps plus difficiles qu'aujourd'hui, où régnait parfois la guerre. Pour reconnaître sa propre vocation a précisé François, deux choses sont nécessaires, prier et cheminer avec l'Église.

    L'Évangile doit transformer le monde

    Le Pape est revenu ensuite sur François et Claire, les deux saints d'Assise, dont le charisme continue de parler à tant de jeunes dans le monde : des jeunes gens et jeunes filles qui lâchent tout pour suivre Jésus sur le chemin de l'Évangile. L'Évangile ne regarde pas que la religion a poursuivi le Saint-Père, mais l'homme tout entier, le monde et la société. Le monde entier a besoin d'être sauvé a-t-il dit aux jeunes. "L’Évangile doit susciter la foi, ceci est l'évangélisation, mais aussi transformer le monde selon le dessein de Dieu, et cela est l'animation chrétienne de la société". Le Pape a ainsi invité les jeunes à être des témoins de foi par leur vie.

    Il est donc important de regarder Saint-François, qui a fait grandir la foi et a rénové l'Église, et de se mettre à son écoute, "afin de porter le Christ dans vos maisons, l'annoncer à vos amis, de l'accueillir et de le servir à travers les pauvres" a conclu le Souverain Pontife, "Donnez à l'Ombrie un message de vie, de paix et d'Espérance !"

    Source : Radio Vatican.

  • Vénération à la Basilique Sainte-Claire des reliques de Ste Claire et rencontre avec les moniales

    Peu après 16h, le Pape François s'est rendu à la Basilique Ste Claire pour rencontrer la communauté de l'ordre fondé par Claire, l'amie et disciple de François d'Assise. Après avoir prié devant le corps de la sainte puis devant le célèbre crucifix de St Damien, il a retrouvé les huit Cardinaux de son conseil et s'est adressé aux clarisses de manière informelle, signalant d'emblée qu'il s'était attendu à une réunion traditionnelle, c'est à dire seuls en tête à tête dans la salle du chapitre : "Lorsqu'une religieuse consacre sa vie entière au Seigneur, elle subit une transformation continue. La logique voudrait qu'elle se sente isolée, seule face à Dieu dans sa vie d'ascèse et de pénitence. Mais la sœur cloîtrée catholique ou même chrétienne, ce n'est pas cela. Son cheminement passe par Jésus-Christ, toujours par lui qui est au cœur de la vie des consacrées...et en particulier de leur prière à caractère universel... La contemplation du Christ...rend profondément humain, et les cloîtrées sont appelées à une grande humanité, à l'humanité même de la mère Église. Humaines, elles comprennent très bien chaque aspect de la vie et les problèmes humains, elles savent pardonner et intercéder auprès de Dieu pour d'autres personnes".

    "Durant la messe d'aujourd'hui, en parlant du crucifix de St Damien, j'ai dit que François l'avait vu yeux grands ouverts et les blessures saignant. Il en va de même de la contemplation des cloîtrées, qui voit la réalité de Jésus et non une abstraction. Contempler les plaies du Christ" est la réalité de la vie des clarisses. "C'est ce qui pousse tant de gens à venir au parloir de vos monastères pour se confier et demander des prières. Les sœurs ne leur disent probablement rien d'extraordinaire mais des mots simples qui viennent de leur contemplation. Comme l’Église, la religieuse est experte en humanité, même si ce n'est pas toujours strictement spirituel". Je pense par exemple à la célèbre concurrente des clarisses, sainte Thérèse d'Avila qui, "lorsqu'une de ses religieuses avait une crise mystique disait à la cuisinière de lui donner de la viande... Ne perdez pas de vue l'humanité de Jésus, car le Verbe s'est fait chair pour nous. Ceci donne à votre sainteté quotidienne une dimension accomplie et maternelle. L’Église vous veut ainsi, comme des mères qui donnent la vie. Par exemple, lorsque vous priez pour les prêtres et les séminaristes, priez en mères pour les aider à être de bons pasteurs. Et souvenez-vous du bifteck de sainte Thérèse !... Et puis ayez grand soin de la vie communautaire. Pardonnez-vous et supportez-vous les unes les autres...même si le couvent ne doit pas être un purgatoire mais une famille... Résolvez les problèmes avec amour, sans détruire quelque chose pour en résoudre une autre... Dans la vie communautaire, l'Esprit est au cœur de la famille... Je vous souhaite cette joie qui vient tant de la contemplation que de la vie en communauté...et vous demande de bien vouloir prier aussi pour moi. S'il vous plaît, ne m'oubliez pas !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.10.13).

  • Rencontre à la cathédrale Saint-Rufin avec les prêtres, religieux, et personnes de la vie consacrée

    Le Pape au clergé : "Rencontrons les gens et leurs vies au quotidien"

    Après une matinée consacrée aux défavorisés, handicapés ou pauvres avec qui il aura pris le repas de midi, et une Messe célébrée en plein air sur le parvis de la Basilique d’Assise, l’après-midi du Pape François a débuté vers 14h30 par une visite à l’Eremo dei Carceri, l’ermitage où Saint François allait se retirer pour prier dans les moments difficiles. Un des lieux forts et symboliques de la spiritualité franciscaine, sur les pentes du mont Subasio. Le Pape s’est recueilli de manière privée dans la cellule de François.

    Il est ensuite revenu dans le centre d’Assise où dans la cathédrale de Saint Rufin il a rencontré le clergé, les religieux et les membres des conseils pastoraux du diocèse. Écouter la Parole de Dieu, cheminer ensemble, annoncer jusque dans les périphéries : voilà les trois recommandations que leur a adressées le Pape. « L’Église c’est la communauté qui écoute avec foi et avec amour le Seigneur qui parle », a déclaré François qui ajoutait que « cheminer ensemble, c’est-à-dire faire synode, représente l’expérience la plus belle que nous vivons ». S’adressant toujours au clergé, le Pape – « se mettant lui aussi avec eux », rappelait l’importance de « collaborer, d’être unis, de reconnaître ses erreurs et de demander pardon, mais aussi d’accepter les excuses des autres en pardonnant ». « Marcher ensemble sans fuites en avant, sans nostalgies du passé ! »

    Sortir des préjugés, des rigidités mentales ou pastorales

    Le Pape en venait à la troisième recommandation : la mission, « un élément que j’ai beaucoup vécu quand j’étais à Buenos Aires, l’importance de sortir pour aller à la rencontre des autres, dans les périphéries, qui sont des lieux, mais surtout des personnes, des situations de vie ». « N’ayez pas peur de sortir, et d’aller à la rencontre de ces personnes, de ces situations, ne vous laissez pas enfermer par les préjugés, par les habitudes, la rigidité mentales ou pastorales ! » Et quittant son texte comme il en a l’habitude, le Pape se permettait alors un autre conseil au clergé, celui d’éviter « les homélies interminables, ennuyeuses, dans lesquelles on ne comprend rien ! »

    N’oubliant pas que parmi son auditoire se trouvait pas mal de monde des conseils pastoraux du diocèse, le Pape, là encore en improvisant dans la bonne humeur, leur demandait : « Qui d’entre vous connaît la date de son baptême ? » Et il recommandait dès lors que les enfants sachent le jour où ils ont été baptisés, car c’est le jour de leur naissance comme fils de Dieu ». Le Pape insistait aussi sur le rôle primordial des parents pour éduquer les enfants, mais à condition « que leur conscience soit illuminée par la Parole de Dieu ». Il insistait aussi pour que les « catéchistes soient inspirés par cette même Parole de Dieu, et la transmettent, plutôt que les informations de la télévision ». « Demandons-nous, a ajouté le Pape, quelle place tient la Parole de Dieu dans nos vies de tous les jours. Suis-je au diapason avec Dieu ou sur les idées à la mode, ou encore sur moi-même ? »

    Source : Radio Vatican.

  • Visite et Messe à la Basilique St François

    Après sa visite à l'évêché, le Pape François s'est rendu à pied à l'église voisine de Ste Marie Majeure, puis en voiture à la basilique supérieure de St François, où l'attendaient les représentants du gouvernement italien. Il est ensuite descendu dans la crypte pour se recueillir devant le tombeau du Poverello.



    A 11h a débuté la Messe célébrée sur l'esplanade inférieure, en présence de milliers de fidèles. Voici les passages saillants de l'homélie papale centrée sur le témoignage que François donne aujourd’hui :

    "La première chose fondamentale est qu'être chrétien constitue une relation vitale avec la personne de Jésus, c’est à dire se revêtir de lui, s’assimiler à lui. D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à lui. François a fait cette expérience dans la petite église de St Damien, en prière devant le crucifix... Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant !... Le Crucifié ne nous y parle ni de défaite ni d’échec. Paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie".

    "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos". Ces paroles du Christ sont la deuxième chose que François nous donne en témoignage. "La paix franciscaine n’est pas un sentiment doucereux et le saint François doucereux n’existe pas ! La paix de François n’est pas non plus une espèce d’harmonie panthéiste remplie des énergies du cosmos. Cette idée fabriquée n’est pas non plus franciscaine. La paix de saint François est celle du Christ, et la trouve qui prend sur soi son joug, c’est à dire le commandement 'Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés'. Or on ne saurait porter ce joug avec arrogance, avec présomption, avec orgueil, mais seulement avec douceur et humilité du cœur... Le saint d’Assise témoigne du respect pour tout ce que Dieu a créé et que l’homme est appelé à garder et à protéger, mais il témoigne surtout du respect et de l’amour pour tout être humain... Respectons la création, ne soyons pas les instruments de sa destruction. Et respectons tout être humain. Que cessent les conflits armés qui ensanglantent la terre, que se taisent les armes et que partout la haine cède la place à l’amour, l’offense au pardon et la discorde à l’union. Écoutons le cri de ceux qui pleurent, souffrent et meurent à cause de la violence, du terrorisme ou de la guerre, en Terre Sainte, si aimée de François, en Syrie, au Moyen Orient, dans le monde". Au final, le Pape a rappelé que c'est aujourd’hui la fête de saint François, patron de l'Italie : Prions pour ce pays, afin "que chacun travaille toujours pour le bien commun, en regardant ce qui unit plus que ce qui divise".

    Après la Messe, le Saint-Père a gagné en voiture le siège local de la Caritas pour partager le repas des pauvres qui y sont accueillis.

    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).

  • Rencontre à l'évêché d'Assise avec les pauvres assistés par la Caritas

    Le Saint-Père a accompli la seconde étape de sa visite à l'évêché d'Assise, dans la salle où en 1206 François se dépouilla publiquement de ses biens et de ses vêtements, reniant son père Pierre qui l'avait traîné devant le tribunal ecclésiastique et proclamant Dieu comme son véritable Père. Là le Pape François, le premier Pape a visiter cette salle, a retrouvé les pauvres assistés par la Caritas. Improvisant de nouveau il a évoqué la presse qui n'a cessé ces derniers temps d'annoncer qu'en ce lieu il aurait dépouillé l’Église : "Mais de quoi le Pape pourrait donc dépouiller l’Église ? Les vêtements du Pape, des Cardinaux et des Évêques !". Il se dépouillera lui-même, assuraient certains journalistes. "Mais l’Église, c'est nous tous les baptisés qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu'à l'humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n'existe pas d'autre voie. Serait-il possible d'avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c'est-à-dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement ? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l’Église devrait-elle se dépouiller ? Je réponds qu'elle doit se dépouiller maintenant d'un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c'est la mondanité, l'esprit du monde. Le chrétien ne peut le suivre et le rechercher car il porte à la vanité, à l'arrogance et à l'orgueil. Cet esprit n'est pas Dieu mais une idole, et l'idolâtrie est le suprême péché".

    "Lorsque les media parlent d'elle, ils croient que l’Église ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les Cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l’Église c'est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l'esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l'Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades. Quelle tristesse qu'un chrétien croyant dans la sécurité que lui donnerait à la fois le monde et la foi ! Non, on ne peut mêler les deux esprits. L’Église ne peut que rejeter l'esprit du monde qui porte à l'idolâtrie. Jésus a bien dit qu'on ne saurait servir deux maîtres. Soit Dieu soit l'Argent, qui est rempli de l'esprit du monde. Les chrétiens ne peuvent suivre la voie de l'argent, de la vanité et de l'orgueil. Quelle tristesse d'effacer d'une main ce que l'autre écrit. Seulement Dieu et l’Évangile ! Jésus, qui s'est fait serviteur, n'a pas suivi l'esprit du monde... Tant de vous ont été dépouillés par la sauvagerie de ce monde, qui n'offre rien, ni assistance ni travail, qui ne se préoccupe pas qu'il y ait des enfants mourant de faim, des familles privées de la dignité de nourrir ses membres, tant de personnes forcées de fuir à la recherche de la liberté". Quelle horreur de voir tous ces gens morts hier devant Lampedusa ! Aujourd'hui est un jour de deuil. Voilà à quoi conduit l'esprit du monde. Il est vraiment ridicule qu'un chrétien, qu'il soit ecclésiastique, religieux ou laïc, suive cette voie homicide. La mondanité spirituelle tue elle aussi, elle tue l'âme, elle tue les gens, elle tue l’Église ! Lorsqu'en ce lieu François se dépouilla...c'est Dieu qui lui procura la force de rappeler ainsi ce que Jésus disait de l'esprit de ce monde, de sa prière pour que nous soyons sauvés de cet esprit. Sollicitons encore aujourd'hui la grâce du Seigneur pour que chacun de nous ait la force de se dépouiller, non de quelques sous mais de l'esprit du monde, véritable lèpre et cancer de la société, véritable ennemi de Jésus et de la Révélation". A la conclusion de la rencontre, le Pape François a remercié l'assistance de l'avoir accueilli et demandé qu'on prie pour lui : "Priez pour moi qui en ai tant besoin".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).

  • Visite pastorale du Pape François à Assise - Rencontre à l'Institut séraphique avec les enfants malades

    Le Saint-Père est arrivé à 7h30 à Assise pour sa troisième visite pastorale italienne, notamment accompagné par les huit Cardinaux de son nouveau conseil. A l'Institut séraphique, qui recueille des enfants malades et handicapés, il a été salué par l’Évêque d'Assise, le Président du Sénat italien et celui de la Région Ombrie. Commentant spontanément les paroles de la Directrice, il a dit : "Nous voici ici au milieu des plaies de Jésus, des plaies qui doivent être reconnues. Lorsque le Seigneur cheminait en compagnie des deux disciples démoralisés, il finit par leur montrer ses plaies, et ainsi ils le reconnurent... Ici Jésus est caché parmi ces enfants...et ils ont besoin d'écoute, d'une écoute de plusieurs jours par des gens qui se déclarent chrétiens. Le chrétien adore Jésus et le recherche. C'est pourquoi il sait reconnaître les plaies du Christ... Après sa résurrection, Jésus était plus beau que jamais" bien qu'ayant voulu conserver la marque de ses plaies "et les transporter au ciel. Les plaies du Christ sont à la fois au ciel et ici-bas, sous les yeux du Père !".

    Après quoi, le Pape François a remis à Mgr Sorrentino, son "frère évêque" local le discours qu'il avait préparé. En voici une synthèse : "Ma visite se veut avant tout un pèlerinage d'amour. Je viens prier sur la tombe de celui qui s'est dépouillé de lui-même pour se revêtir du Christ, qui a aimé tout le monde et particulièrement les plus pauvres, les marginaux. Rempli de stupeur admirative, il a aimé la Création. Votre institut s'appelle séraphique du surnom donné à saint François...et il est juste que ma visite commence ici." Dans son testament, François rappelle que Dieu lui a ordonné de commencer son parcours pénitentiel au milieu de ces lépreux qui, lorsqu'il vivait encore dans le péché, lui semblaient impossible d'aimer. "C'est le Seigneur en personne qui me conduisit parmi eux et me fit miséricordieux... Notre société est malade d'une culture du rebut qui s'oppose à celle de l'accueil. Et les victimes de cela sont les plus fragiles. Ici, dans cet institut, je vois par contre en œuvre la culture de l'accueil... Merci pour l'amour que vous y offrez, de ce signe de la véritable civilisation humaine et chrétienne", qui met à la première place les personnes désavantagées par la vie. "Souvent les familles sont seules et se demandent comment faire. Ici, en ce lieu où brille l'amour concret, je dis à tous de multiplier ces œuvres d'accueil animées par l'amour chrétien, par l'amour du Crucifié et la chair du Christ. Ce sont des œuvres précieuses qui savent allier professionnalisme et bénévolat. Servir avec amour et attention qui a besoin d'aide fait grandir en humanité car ces personnes constituent de véritables trésors pour l'humanité. François était un jeune homme riche et avide de gloire. A travers le lépreux, Jésus lui ayant parlé en silence, il changea du tout au tout. Il comprit que ce qui a une vraie valeur dans la vie, c'est l'humilité, la miséricorde et le pardon, non la richesse, la force et la gloire".

    Après cette première étape, le Saint-Père s'est rendu en visite privée au sanctuaire de St Damien, où il s'est recueilli après avoir été salué par le Maître Général des franciscains et la communauté locale. C'est là qu'en 1205, priant devant le célèbre crucifix de bois peint, François reçut du Seigneur la mission de réparer sa maison. Il y passa les dernières années de sa vie et y composa le 'Cantique des créatures'. Ensuite, il a gagné l'évêché pour une rencontre avec des pauvres assistés par la Caritas.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).

  • Franz Liszt (1811-1886) : Saint François d'Assise, La Prédication aux oiseaux

    Vladimir Feltsman, piano

  • Méditation avec St François d'Assise

    « Aimons tous, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de toute notre force et de toute notre puissance, de toute notre intelligence et de toutes nos facultés (1), de tous nos efforts, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs et nos volontés, le Seigneur Dieu qui nous a donné et qui nous donne à tous tout notre corps, toute notre âme et toute notre vie, qui nous a créés et rachetés et qui nous sauvera par sa seule miséricorde, qui nous a donné et nous donne tous les biens, à nous misérables et malheureux, corrompus et infects, ingrats et méchants.

    Que nos désirs et notre volonté, nos goûts et nos joies n'aient donc d'autre objet que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, seul vrai Dieu, qui est le bien dans sa plénitude, tout le bien, le bien entier, le vrai et souverain bien, qui seul est bon (2), miséricordieux et doux, aimable et plein de suavité, qui seul est saint, juste, vrai et droit, qui seul est bienveillant, immaculé et pur, de qui, par qui et en qui sont tout pardon, et toute grâce, et toute gloire de tous les pénitents et de tous les justes, de tous les bienheureux qui se réjouissent ensemble dans les cieux. Ainsi donc que rien ne nous arrête, que rien ne nous sépare, que rien ne s'interpose entre nous. Partout, en tout lieu, en toute heure et en tout temps, croyons tous, chaque jour et continuellement, vraiment et humblement, possédons dans notre cœur et aimons, honorons, adorons, servons, louons et bénissons, glorifions et exaltons au-dessus de tout, magnifions et remercions le très haut et souverain Dieu éternel, Trinité et Unité, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de toutes choses, Sauveur de ceux qui croient en lui, qui espèrent en lui et qui l'aiment, lui qui n'a ni commencement ni fin, qui est immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, insondable, béni, digne de louanges, glorieux, exalté au-dessus de tout, sublime, élevé, suave, aimable, délectable, et toujours, et entièrement, et par-dessus toutes choses désirable dans les siècles des siècles. »

    (1) : Deutéronome VI,5 ; Marc XII,30-33 ; Luc x,27.
    (2) : Luc XVIII,19.

    St François d'Assise, Première Règle des Frères Mineurs (XXIII : Prière, louange et action de grâces), in "Œuvres de Saint François d'Assise", Traduction, Introduction et Notes par Alexandre Masseron, Albin Michel, Paris, 1959.

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  • Un mois avec Marie - Quatrième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    QUATRIÈME JOUR
    « Si vous ne devenez semblables à ces enfants… »

    Lucia, Francisco, JacinthaComment ne pas reconnaître dans les préférences du Cœur Immaculé de Marie, les préférences de son divin Fils ?

    Lorsque Jésus parcourait la Judée et la Galilée, Il aimait les enfants et les bénissait. « Laissez-les venir à moi », disait-Il, ne permettant point que l'on écartât leur troupe bruyante et parfois indiscrète.
    La Vierge témoigne, à son tour, une prédilection marquée pour « ces petits ».
    Lorsqu'Elle daigne se montrer à la terre, elle choisit même parmi les plus rustiques - parce que mieux préservés des souffles ternissants - ses confidents et messagers.
    Nommons Mélanie et Maximin de La Salette, Bernadette à Lourdes, les enfants de Pontmain, Estelle Faguette à Pellevoisin, et les chers Voyants de Fatima : Lucie, François, Jacintha.
    C'est de leur parfaite simplicité et de leur innocence qu'émane la douce attirance exercée par ces jeunes êtres sur le Cœur de l'Immaculée.
    Sans calculs, sans détours, l'enfant digne encore de ce nom, se montre tel qu'il est ; il va droit à ce qui l'attire. Biaiser n'est pas son fait. Du qu'en dira-t-on, il n'a cure.
    Il ne soupçonne nullement, d'ailleurs, les malveillances, jalousies, méchancetés humaines. Il ne les connaîtra que trop en grandissant !
    Récemment sanctifié par le Baptême, dans sa première beauté, son âme est une fleur, un blanc lys tourné vers le Ciel. Et Marie trouve en elle comme un reflet de sa virginale splendeur.
    Les charmes de sa petitesse toute simple, toute pure sont conquérants en leur inconscience même. Mais les qualités de l'enfance sont-elles infailliblement destinées à disparaître avec les années, étouffées par l'expérience quotidienne de la vie ? « Si vous ne devenez comme de petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des Cieux » (1), disait le divin Maître à ses disciples, à la foule, à tous.
    Il est donc nécessaire que ces qualités soient voulues et cultivées, conservées ou recouvrées par « les grands ».
    Elles prennent alors le nom de vertus, et Notre-Dame en apprécie la valeur, car elles ne poussent des racines profondes que par l'effort, la lutte contre l'orgueil et les passions aux productions multiples.
    La Vierge aima saint Jean, l’Apôtre-Vierge ; elle chérissait également Madeleine, purifiée par les larmes du repentir et de l’amour.
    L’âme demeurée pure ou redevenue telle est d'une beauté surnaturelle. Dieu en personne rayonne en elle, « Il y éclate comme du centre d'un cristal ». Et le regard lumineux de cette âme, simplifiée par la grâce, peut se fixer sur sa « Maman du Ciel », dans une pieuse application à lui plaire, à l'imiter.
    Quels suaves rapports s'établissent dès lors, entre Marie et son humble fils de la terre ! Oh ! devenons petits enfants par la simplicité, la pureté ! Que notre devise soit :
    « Droit au but ! - Plutôt la mort que la souillure ! »
    « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur parce qu'ils verront Dieu » (2).

    PRIÈRE

    Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d'enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion ; un cœur fidèle et généreux qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel.
    (Père de Grandmaison, S. J.)

    Ô Marie conçue sans péché,
    priez pour nous qui avons recours à Vous. (300 j.)

    (1) St Matthieu XVIII, 3.
    (2) St Matthieu V, 8.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Vendredi 4 octobre 2013

    St François d’Assise, confesseur et fondateur

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire