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  • Vêpres célébrées par le Pape François avec les universitaires des athénées romains

    Hymne "Conditor alme siderum"
    (Livret de la célébration)

    Samedi 30 novembre à partir de 17h30, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps spirituel important qui ouvre l’Année liturgique. Il était entouré de milliers d'étudiants des universités romaines. Ce rendez-vous annuel est organisé par le Bureau pour la pastorale universitaire du Vicariat de Rome.


    N'ayez pas peur de relever des défis

    « Ne regardez pas la vie du balcon ! ». Dans son homélie, le Pape a demandé aux jeunes universitaires, forts du soutien de Dieu, de démontrer leur « force intérieure » et une « audace évangélique » pour aller de l’avant afin d’être les « protagonistes des événements contemporains ».
    « La nature humaine est fragile », mais Dieu est à vos côtés, leur a assuré le Pape, pour que vous alliez défendre « la vie, le développement », que vous luttiez « pour la dignité des personnes, contre la pauvreté ». « On ne peut pas vivre sans répondre aux défis ». Le Pape les a ainsi appelés à y faire face en « cultivant des projets ambitieux » qui dépassent l’ordinaire.

    Ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse

    Dans un contexte « appesanti par la médiocrité et par l’ennui », le Pape leur a demandé de ne pas se faire « contaminer par la monotonie du quotidien », au contraire, il les a invités à ne pas se laisser « voler l’enthousiasme de la jeunesse ».
    « Ce serait une erreur de se faire emprisonner par une pensée faible et uniforme ». Le Pape rejette l’idée que la mondialisation suppose une uniformité. Il défend la multiplicité des éléments et appelle les jeunes à œuvrer au respect de l’unité dans la diversité.

    La pluralité reflète la sagesse multiforme de Dieu

    « Si vous ne vous laissez pas contaminer par l’opinion dominante, mais que vous restez fidèles aux principes chrétiens, éthiques et religieux, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant » et « vous pourrez contribuer au salut des particularités et des caractéristiques propres, sans abaisser le niveau éthique ». Pour le Pape, la pluralité des pensées et des individus reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’attèle à la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, à la bonté, à la beauté afin, a-t-il dit, quelle puisse être un don bénéfique pour tous. Il faut donc vivre de manière cohérente avec l’Évangile.

    Ne pas vivoter, mais vivre

    Le Pape a conclu son homélie en citant le bienheureux Pier Giorgio Frassati « universitaire comme vous » : « Vivre sans la foi, sans un patrimoine à défendre, sans soutenir dans une lutte ininterrompue la vérité, ce n’est pas vivre, mais vivoter. Or, nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (lettre à I. Bonini, le 27 février 1925).

    A cette occasion, l'icône « Marie, Trône de la Sagesse », conçue à la demande de Jean-Paul II, pour le Jubilé de l'an 2000, et dédiée au monde universitaire, a été remise au monde étudiant français par une délégation brésilienne.

    Source : Radio Vatican.

  • Office des Vêpres - Veille du 1er dimanche de l'Avent

    Hymne : Lumière pour l’homme aujourd’hui

    Lumière pour l’homme aujourd’hui
    Qui viens depuis que sur la terre
    il est un pauvre qui t’espère,
    Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
    Touche mes yeux afin qu’ils voient
    De quel amour
    Tu me poursuis.
    Comment savoir d’où vient le jour
    Si je ne reconnais ma nuit ?

    Parole de Dieu dans ma chair
    Qui dis le monde et son histoire
    Afin que l’homme puisse croire,
    Suscite une réponse en moi :
    Ouvre ma bouche à cette voix
    Qui retentit
    Dans le désert.
    Comment savoir quel mot tu dis
    Si je ne tiens mon cœur ouvert ?

    Semence éternelle en mon corps
    Vivante en moi plus que moi-même
    Depuis le temps de mon baptême,
    Féconde mes terrains nouveaux :
    Germe dans l’ombre de mes os
    Car je ne suis
    Que cendre encore.
    Comment savoir quelle est ta vie,
    Si je n’accepte pas ma mort ?

    Pour suivre sur internet la liturgie des heures : AELF.

  • Tomás Luis de Victoria (v.1548-1611) : Missa Alma Redemptoris Mater à 8 voix (1600)

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

  • Méditation : La Vierge Marie et les âmes du Purgatoire

    « La royauté du Christ est loin d'être reconnue partout [...] Sa royauté sur terre est sans doute une royauté d'amour, mais aussi une royauté militante et conquérante. Il faut que Marie règne pour qu'arrive le règne du Christ, pour que se réalise pleinement la prière que le Maître nous a appris à répéter chaque jour : "adveniat regnum tuum ! Hâter l'avènement du règne de Marie, c'est hâter l'avènement du règne du Christ.

    Le ciel serait moins beau sans Marie. Sur terre il manque quelque chose à la religion des chrétiens qui ignorent ou oublient la Vierge, un élément de simplicité, d'abandon, de joie qui épanouit l'âme. Puisque la vie du ciel prolonge et parachève la vie de la terre, ne peut-on pas dire qu'au ciel comme sur la terre, la présence de Marie ajoute une nuance de suavité spéciale à notre essentielle béatitude ?

    Reine de l’Église triomphante et de l’Église militante, Marie l'est aussi de l’Église souffrante. Aux âmes qui expient dans le Purgatoire, ses enfants, elle apporte consolation, soulagement, délivrance. Directement, en particulier sans doute à l'occasion des fêtes. Indirectement aussi, en suggérant aux fidèles sur terre de leur venir en aide par leurs prières, leurs sacrifices, et l'oblation du Saint Sacrifice ; à certains d'entre eux, aux plus généreux, de lui abandonner tous leurs mérites expiatoires en faveur de ces pauvres prisonniers ; à plusieurs d'entrer dans des associations fondées pour leur soulagement. »

    Emile Neubert, marianiste (1878-1967), Marie dans le dogme (Spes, 1954), cité par Jean-Louis Barré s.m., in La mission de la Vierge Marie d'après les écrits d'Emile Neubert, Salvator, Paris, 2013.

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  • Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception

    Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception
    du 30 novembre au 8 décembre 2013

    Grande Neuvaine,Immaculée Conception,2013

  • Samedi 30 novembre 2013

    St André, apôtre

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Sequentia Dies Iræ

    Moines de l'Abbaye de Notre-Dame

    Cette magnifique Séquence évoque le Jugement dernier et le retour du Christ (la Parousie). Après le Concile Vatican II et dans le nouveau rite approuvé en 1969, la Séquence a disparu de la Messe de Requiem (messe des défunts), ce qui toutefois n’entraîne pas sa disparition totale : elle reste présente dans la forme antérieure du rite, celle-ci pouvant toujours être employée.
    La Séquence figure aussi dans la version latine de l’Office des Lectures, à la 34e semaine du Temps ordinaire (Liber Hymnarius, Solesmes, 1983, XVI - 622 p.).

    Historique détaillé, texte latin et traduction française sur Wikipedia.

  • Méditation : la véritable douceur

    « L'homme d'aujourd'hui reste stupéfait devant cette affirmation du Sauveur : Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre. On nous a tellement étourdis avec l'éloge de la force, on a tellement exalté le surhomme qui se réalise en écrasant les autres, nous avons assisté à de si scandaleuses victoires de la violence, et les sages ont trouvé pour les absoudre de si péremptoires raisons que le mot de Jésus, pour les hommes du XXe siècle, ressemble à un paradoxe naïf.
    [...] On ne sait pas ce qu'est la douceur. La douceur est d'abord l'intelligence exacte, juste appréciation de sa valeur, de sa place, de ses possibilités, et de ses droits. Elle est sagesse, alors que la violence, qui ignore ces limites, est sottise.
    La douceur est maîtrise de soi. L'instinct, bouffi d'orgueil, nous porte à dépasser nos limites en des manifestations dangereuses. Il faut mater l'instinct pour rester doux ; il faut beaucoup de force pour rester maître chez soi.
    La douceur est respect et charité ; respect de la personne humaine et charité envers les hommes. L'homme a une dignité éminente, la violence le traite comme une chose ; tout homme est notre frère, la violence le traite comme un ennemi malfaisant.
    La douceur nous préserve de la colère, qui est une vraie folie, de la précipitation qui est un aveuglement, des gestes excessifs qui sont ridicules, des paroles amères qui sont un poison. Mais la douceur n'est pas doucereuse ni douceâtre : les doucereux sont hypocrites, les douceâtres sont pleutres ; les doux sont clairs et forts.
    Jésus a dit : beati mites ; et il a dit aussi : discite a me quia mitis sum. Il est doux ; mais il n'est pas doucereux ni douceâtre. Ses paroles les plus tendres ont un support ferme, presque rugueux, et quand il parle d'amour, il dit ou il sous-entend que l'amour est d'abord sacrifice. La vie dans son royaume n'est pas une idylle enrubannée. Il est venu apporter la guerre contre la nature corrompue, le couteau pour couper les attaches avec le monde ; il nous invite à nous dépouiller, à porter la croix, à boire le calice de l'amertume... »

    J. Calvet, La trame des jours (Ch. III - Béatitudes), La Colombe, Coll. Le Rameau, Paris, 1955.

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  • Vendredi 29 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Marc-Antoine Charpentier : De Profundis

    Petits Chanteurs St François de Versailles
    sopranos/altos : Renan Cabannes, Luc Monin, Baudonin de Roffignac ; contre-ténor : Eloi Danianlt ; ténor : Gilles Grimaldi ; baryton : Eric Bidot ; basse : Jean-Paul Dillies

  • Méditation - Prière : les Coeurs unis de Jésus et Marie

    A l'occasion de la fête de Ste Catherine Labouré (célébrée ce jour) :
    méditation et prière sur la présence, sur la "médaille miraculeuse",
    des Cœurs de Jésus et Marie
     
    « Il n'est pas juste de séparer deux choses que Dieu a conjointes si étroitement par les liens les plus forts et par les nœuds les plus serrés de la nature, de la grâce et de la gloire : je veux dire le divin Cœur de Jésus, fils unique de Marie, et le Cœur virginal de Marie, mère de Jésus ; le cœur du meilleur père qui puisse être et de la meilleure fille qui fut ni qui sera jamais ; le cœur le plus divin de tous les époux et de la plus sainte de toutes les épouses ; le cœur le plus aimable de tous les enfants et de la plus aimante de toutes les mères : deux cœurs qui sont unis ensemble par le même esprit et par le même amour, qui unit le père de Jésus avec son fils bien-aimé, pour n'en faire qu'un cœur ; non pas en unité d'essence telle qu'est l'unité du Père et du Fils, mais en unité de sentiment, d'affection et de volonté. Ces deux Cœurs de Jésus et de Marie sont unis si intimement, que le Cœur de Jésus est le principe de celui de Marie, comme le Créateur est le principe de la créature ; et que le Cœur de Marie est l'origine du Cœur de Jésus, comme la mère est l'origine du cœur de son enfant. Chose admirable ! le Cœur de Jésus est le cœur, l'âme, l'esprit et la vie du Cœur de Marie, qui n'a ni mouvement, ni sentiment que par le Cœur de Jésus ; et le Cœur de Marie est la source de la vie du Cœur de Jésus, résidant dans ses bénites entrailles, comme le cœur de la mère est le principe du cœur de son enfant. Enfin le Cœur adorable de Jésus est la couronne et la gloire de l'aimable Cœur de la Reine des saints ; puisqu'il est la gloire et la couronne de tous les saints : Corona sanctorum omnium. Comme aussi le Cœur de Marie est la gloire et la couronne du Cœur de Jésus, parce qu'il lui rend plus d'honneur et plus de gloire que tous les cœurs du paradis ensemble. »

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    « Ô très bonne Mère, impétrez-moi de mon Dieu que moriatur anima mea morte justorum et fiant novissima mea horum similia (1) ; que je meure de la mort des justes, c'est-à-dire de la sainte mort du roi et de la reine des justes, qui sont Jésus et Marie, et de ceux dont le Saint-Esprit a dit "Bienheureux les morts qui meurent au Seigneur" ; et que je meure dans les saintes dispositions intérieures et extérieures, dans lesquelles ils sont morts. Que je meure en disant ces paroles que mon Rédempteur a dites sur la croix, et en me donnant à lui pour les dire dans les saintes dispositions avec lesquelles il les a dites : Pater, in manus tuas commendo spiritum meum (2). Que je meure dans la foi de tous les saints martyrs, dans une entière confiance en la miséricorde immense de mon Rédempteur, et en la bonté sans pareille de sa divine mère et de la mienne, et dans une charité parfaite vers mon prochain. Que je meure dans l'esprit et dans les sentiments d'humiliation, de contrition et de pénitence que mon Sauveur a portés pour mes péchés en sa passion et en sa mort. Que je meure avec ses divines paroles dans le cœur, et dans la bouche Jesu, Maria, et que je les prononce en union de tout l'amour qui a jamais été, qui est et qui sera dans tous les cœurs qui aiment Jésus et Marie. Que je meure en l'amour, par l'amour et pour l'amour de mon Jésus, et que mon dernier soupir soit un acte de très pur amour, par lequel je m'offre et me sacrifie moi-même à mon Dieu en union du même amour, avec lequel mon Rédempteur s'y est offert et immolé en la croix pour l'amour de moi. »

    (1) : que je meure de la mort des justes, et que la fin de ma vie ressemble à la leur. (Nb XXIII, 10)
    (2) : Père, entre tes mains je remets mon esprit. (Lc XXIII, 46 ; cf. Ps XXXI, 6)

    St Jean Eudes, Le Cœur admirable de la Très Sacrée Mère de Dieu (Tome II, Livre VI (Du divin Cœur de Jésus) ch. I - Élévation à la Très Sainte Vierge, extrait), Troisième édition, Paris, L.D. Delossy, 1834.

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  • Jeudi 28 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Audience générale de ce mercredi 27 novembre 2013

    Durant l'audience générale tenue ce matin Place St-Pierre en présence de 50.000 fidèles, le Pape François a annoncé conclure le cycle des catéchèses sur le Credo pour l'Année de la foi en évoquant aujourd'hui le mourir chrétien et mercredi prochain la résurrection de la chair. Après avoir félicité l'assemblée pour être venue malgré le froid, il affirmé qu'il existe une manière erronée d'envisager la mort, qui nous frappe tous : "Nous nous interrogeons fortement surtout lorsque la mort nous touche de près. Lorsque meurent des enfants, des êtres sans défense, cela nous scandalise. Pourquoi les enfants meurent ? Je l'ai souvent entendu dire. Envisagée comme la fin de tout, la mort fait peur et devient une menace...qui interrompt tout. Cette vision s'impose lorsqu'on conçoit la vie strictement limitée entre la naissance et la mort, sans croire dans un horizon qui dépasse le présent, comme si l'on vivait sans que Dieu exista. C'est la pensée athée qui voit dans la vie le résultat du hasard et un cheminement vers le néant. Pris par cette vision fausse de la mort, on en vient à occulter la mort, à la nier et à la banaliser. Elle fait peur. Heureusement le cœur humain se révolte face à cette interprétation car elle nie son attente de l'infini et de l'éternel. Quel est donc la signification chrétienne de la mort ?". Lorsqu'on perd un être cher, au-delà du chagrin, "l'instinct puissant que nous possédons nous dit que la vie ne finit pas avec la mort... Notre cœur nous dit avec certitude que ce n'est pas la fin de tout... Dans cette perspective on comprend l'invitation de Jésus à être prêts et vigilants, sachant que la vie terrestre prépare la vie céleste. Se bien préparer à la mort est une sécurité, en restant au contact de Jésus dans la prière, les sacrements, la pratique de la charité. N'oublions jamais qu'il est présent dans les plus faibles et dans les plus besogneux, qu'il s'est identifié à eux dans la célèbre parabole du jugement dernier". Tout ce que vous avez fait au plus petit, a dit le Seigneur, "c'est à moi que vous l'avez fait. Il est donc extrêmement utile de retrouver le sens profond de la charité chrétienne et du partage fraternel, du soin à donner aux blessures du prochain, physiques comme spirituelles... Qui pratique la miséricorde ne peut craindre la mort parce qu'il la voit dans son frère blessé et la surmonte au moyen de l'amour du Christ".

    Parmi les saluts particuliers ayant suivi la catéchèse, le Saint-Père s'est adressé aux nombreux pèlerins greco-catholiques d'Ukraine (et de Biélorussie), conduits par leur Archevêque Majeur S.B. Sviatoslav Shevchuk. Venus à Rome dans le cadre de l'Année de la foi, il ont prié sur les tombes des apôtres Pierre et Paul et ont célébré le 50e anniversaire du dépôt des reliques de saint Josaphat en la Basilique vaticane : "Que l'exemple de saint Josaphat, qui offrit sa vie pour le Seigneur et pour l'unité de l’Église, vous encourage à améliorer votre communion avec vos frères" chrétiens. Puis il les a confiés à la protection de la Vierge et de saint Josaphat. En l'honneur de ce pèlerinage, la lecture évangélique précédent la catéchèse papale a été proposée également en ukrainien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.11.13).

  • Guillaume Bouzignac (v.1587-ap.1643) : Ave Maris Stella

    (plain-chant & alternance polyphonique à 6 voix)
    Schola Sainte Cécile

  • Méditation - Prière : dans le dernier combat...

    « Quelque salutaire que soit, ô mon Dieu ! la crainte de vos jugements, je sais qu'une parfaite confiance en vous, qui êtes notre Père, et en Jésus-Christ votre Fils et notre Rédempteur, doit la modérer. Tant d'heureux pénitents ont obtenu de vous miséricorde, entre autres celui qui, témoin de vos supplices, s'écria : "Souvenez-vous de moi, Seigneur, quand vous serez arrivé dans votre royaume." (Lc 13, 42). Je vous adresse la même prière avec la confiance que me donne l'excès de vos bontés. Souvenez-vous, divin Sauveur, de vos anciennes miséricordes. C'est vous seul que j'ai offensé. C'est en votre présence que j'ai péché. Mais lorsque je fais réflexion sur votre redoutable justice, je me représente aussitôt le nombre presque infini de vos bienfaits, et particulièrement le sang que vous avez répandu pour moi avec tant d'abondance, et me sentant fortifié par cette grande marque de votre amour, il n'y a rien que je n'attende de votre miséricorde ; mettez donc votre croix et votre passion entre le jugement de Dieu et mon âme, lorsqu'elle sortira de ce monde, et n'abandonnez pas aux bêtes infernales une âme qui vous bénit et vous loue : Ne tradas bestiis animas confitentes tibi, et animas pauperum tuorum ne obliviscaris in finem (Ps 73, 19).

    Ô Vierge sainte, Mère de Dieu, Reine des Anges et des hommes, et particulièrement du clergé, je vous reconnais pour ma souveraine, en l'honneur de la dépendance que le Fils de Dieu mon Sauveur et mon Dieu a voulu avoir de vous, et en cette qualité je vous donne sur mon âme et sur ma vie tout le pouvoir que je puis vous donner selon Dieu. Regardez-moi, je vous prie, comme chose qui vous appartient, et faites de votre serviteur l'objet de vos miséricordes. J'ai recours à vous pour être délivré du péché, et pour être préservé de la mort éternelle. Je vous prie pour cela d'assister à ma mort, vous qui avez été présente à celle de votre divin Fils, et de me protéger, dans ce temps de ma plus grande nécessité, contre tous les ennemis de mon salut.
    Saint Michel Archange, qui êtes le chef des armées de Dieu, Ange mon protecteur, qui veillez à ma garde, saint Joseph, dont on croit que la mort a été honorée de la présence du Sauveur, défendez-moi dans le dernier combat, afin qu'aidé de vos prières, je puisse être admis en votre bienheureuse compagnie.
    Que le collège des saints Apôtres, que l'armée nombreuse des martyrs et des confesseurs, que l'assemblée des vierges, que les patriarches viennent à ma rencontre, qu'ils me consolent par de doux embrassements, et qu'ils me portent comme à l'envi dans le sein d'Abraham. Ainsi soit-il. »

    D.B.C. Dal Monte, Méditations ecclésiastiques suivies de divers Opuscules à l'usage des prêtres, pour faire suite aux Méditations ecclésiastiques de M. Chevassu, Tome sixième (Préparation à la mort, VI & VII), J.B. Pélagaud, Lyon - Paris, 1863.

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    William Bouguereau (1825-1905), Une âme portée au Ciel, 1878
    Huile sur toile, Musée du Périgord

  • Mercredi 27 novembre 2013

    Diocèse de Paris :
    L’Immaculée Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse


    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire


    Fête de la Vierge Marie en son icône du signe
    27 novembre 1150 :

    Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe. Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, le Christ enfant et bénissant. Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe. Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée. Son archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège. Ce miracle est commémoré chaque année.


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    Fête de l’Immaculée Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse
    27 novembre 1830 :

    Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble religieuse, sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain 28 novembre, et lui fait réaliser une médaille - appelée aujoud'hui "la Médaille Miraculeuse", en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

    Apparition du 27 novembre : demande de la création de la médaille

    Notre-Dame de la rue du Bac
  • Résumé de l'exhortation "Evangelii Gaudium"

    "La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus" : c’est par ces mots que s’ouvre l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium dans laquelle le Pape François développe le thème de l’annonce de l’Évangile dans le monde actuel, en se basant, entre autres, sur la contribution offerte par les travaux du Synode qui s’est déroulé au Vatican du 7 au 28 octobre 2012 ("La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne"). Après l'encyclique Lumen Fidei, rédigée en collaboration avec Benoît XVI, Evangelii Gaudium est le premier texte entièrement de la main du Pape François. Je désire, écrit-il, "m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Église dans les prochaines années ". Il s’agit d’un appel vibrant à tous les baptisés afin que, avec une ferveur et un dynamisme nouveaux, ils portent à leurs prochains l’amour de Jésus dans un "état permanent de mission", en évitant "le grand risque du monde d’aujourd’hui, celui de tomber dans "une tristesse individualiste".

    Le Pape invite à "retrouver la fraîcheur originale de l’Évangile", en cherchant "de nouvelles voies" et "des méthodes créatives", et à ne pas enfermer Jésus dans nos "schémas ennuyeux". Il faut une "conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont" et une "réforme des structures" ecclésiales pour les rendre plus missionnaires. Le Souverain Pontife pense aussi à une "conversion de la papauté" pour qu’elle soit "plus fidèle à la signification que Jésus Christ entend lui donner et aux besoins actuels de l’évangélisation". Le souhait que les Conférences épiscopales puissent offrir leur contribution afin que "le sentiment collégial se réalise concrètement ne s’est pas pleinement réalisé". Il est nécessaire de procéder à une "décentralisation salutaire". Dans ce processus de renouveau, il ne faut pas avoir peur de réviser certaines coutumes de l’Église qui ne sont pas "directement liées au cœur de l’Évangile…certains usages s’étant très enracinés dans le cours de l’histoire".

    Pour témoigner de l’accueil de Dieu, il faut "avoir partout des églises avec les portes ouvertes" afin que ceux qui cherchent ne rencontrent pas "la froideur d’une porte close". "Même les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison". Ainsi, l’Eucharistie "n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles. Ces convictions ont aussi des conséquences pastorales que nous sommes appelés à considérer avec prudence et audace". Le Pape réaffirme qu’il préfère une Église "accidentée, blessée et sale pour être sortie dans la rue, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. Je ne veux pas une Église préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper…c’est que tant de nos frères vivent" sans l’amitié de Jésus-Christ.

    Le Pape énonce ensuite les tentations auxquelles sont exposés les agents pastoraux, de l'individualisme à la crise d’identité et au déficit de ferveur. "La plus grande menace" c’est "le triste pragmatisme de la vie quotidienne de l’Église, dans lequel apparemment tout arrive normalement, alors qu’en réalité, la foi s’affaiblit". Le Pape exhorte à ne pas se laisser saisir par un "pessimisme stérile" à être des signes d’espérance en réalisant la "révolution de la tendresse". Il faut repousser la "spiritualité du bien-être" qui refuse "les engagements fraternels" et vaincre "la mondanité spirituelle" qui "consiste à rechercher, au lieu de la gloire du Seigneur, la gloire humaine". Le Pape parle de ceux qui "se sentent supérieurs aux autres" parce qu’ils sont "inébranlablement fidèles à un certain style catholique propre au passé" et qui "au lieu d’évangéliser, analysent et classifient les autres" et de ceux qui manifestent "un soin ostentatoire de la liturgie, de la doctrine ou du prestige de l’Église, mais sans que la réelle insertion de l’Évangile dans le Peuple de Dieu les préoccupe". Il s’agit là "d’une terrible corruption sous l’apparence du bien… Que Dieu nous libère d’une Église mondaine sous des drapés spirituels et pastoraux !"

    Le Pape demande aux communautés ecclésiales de ne pas se laisser aller à l’envie et à la jalousie : "A l’intérieur du Peuple de Dieu et dans les diverses communautés, que de guerres !". "Qui voulons-nous évangéliser avec de tels comportements ?". Il souligne la nécessité d’accroître la responsabilité des laïcs, qui sont maintenus "en marge des décisions" par "un cléricalisme excessif". Il affirme "qu’il faut encore élargir les espaces pour une présence féminine plus incisive dans l’Église", en particulier "dans les divers lieux où sont prises des décisions importantes". "Les revendications des droits légitimes des femmes…ne peuvent être éludées superficiellement". Les jeunes doivent avoir un rôle plus important. Face à la pénurie des vocations dans certaines régions, il affirme qu’on ne peut pas "remplir les séminaires sur la base de n’importe quelles motivations".

    Abordant le thème de l’inculturation, le Pape rappelle que "le christianisme n’a pas un seul modèle culturel" et que le visage de l’Église est "multiforme". "Nous ne pouvons pas prétendre que tous les peuples de tous les continents, en exprimant la foi chrétienne, imitent les modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire". Le Pape réaffirme "la force évangélisatrice de la piété populaire" et encourage la recherche des théologiens en les invitant à viser la finalité évangélisatrice de l’Église et à ne pas se contenter "d’une théologie de bureau".

    Le Pape s’attarde "avec soin sur les homélies" parce que "nous ne pouvons pas rester sourds aux nombreuses réclamations concernant cet important ministère". Les homélies "doivent être brèves et éviter de ressembler à une conférence ou à un cours", elles doivent savoir dire "des paroles qui font brûler les cœurs", et surtout ne pas se limiter à faire la morale et à vouloir endoctriner. Les homélies, il faut les préparer : "Un prédicateur qui ne se prépare pas n’est pas “spirituel”, il est malhonnête et irresponsable envers les dons qu’il a reçus". "Une bonne homélie…doit contenir une idée, un sentiment, une image". La prédication doit être positive, offrir toujours l’espérance et ne pas laisser les fidèles "prisonniers de la négativité". L’annonce de l’Évangile elle-même doit avoir des connotations positives, la "proximité, l'ouverture au dialogue, la patience, l'accueil cordial qui ne condamne pas".

    Évoquant les défis du monde contemporain, il dénonce le système économique actuel : "il est injuste à sa racine". "C’est une économie qui tue" parce que c’est la "loi du plus fort" qui prévaut. La culture actuelle du déchet a engendré "quelque chose de nouveau" : "Les exclus ne sont pas des exploités, mais des déchets, des restes". Nous vivons "une tyrannie invisible, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles, de façon unilatérale et implacable", un "marché divinisé" où règnent "la spéculation financière", "une corruption ramifiée", "une évasion fiscale égoïste". Le Pape dénonce les "atteintes à la liberté religieuse" et les "nouvelles situations de persécution des chrétiens… Dans de nombreux endroits, il s’agit plutôt d’une indifférence relativiste diffuse". La famille traverse une crise culturelle profonde". Réaffirmant "la contribution indispensable du mariage à la société" il souligne que "l’individualisme postmoderne et mondialisé favorise un style de vie qui affaiblit le développement et la stabilité des liens entre les personnes, et qui dénature les liens familiaux".

    Le Pape réaffirme par ailleurs "la connexion intime entre évangélisation et promotion humaine" et le droit des Pasteurs "d’émettre des opinions sur tout ce qui concerne la vie des personnes". "Personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans la secrète intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale". Il cite Benoît XVI lorsqu’il affirme que l’Église "ne peut ni ne doit rester à l’écart dans la lutte pour la justice". Pour l’Église, l’option pour les pauvres est une catégorie "théologique" avant d’être sociologique. "Pour cette raison, je désire une Église pauvre pour les pauvres. Ils ont beaucoup à nous enseigner". "Tant que ne seront pas résolus radicalement les problèmes des pauvres…les problèmes du monde ne seront pas résolus". "La politique tant dénigrée - affirme-t-il encore - est…une des formes les plus précieuses de la charité". "Je prie le Seigneur qu’il nous offre davantage d’hommes politiques qui aient vraiment à cœur la vie des pauvres !". Puis cet avertissement : Toute communauté de l’Église qui oublie les pauvres "court aussi le risque de la dissolution".

    Le Pape exhorte à prendre soin des plus faibles, "les sans-abris, les toxicomanes, les réfugiés, les populations indigènes, les personnes âgées toujours plus seules et abandonnées" et les migrants et il encourage les nations "à une généreuse ouverture". Il évoque les victimes de la traite et des nouvelles formes d’esclavage : "Ce crime mafieux et aberrant est implanté dans nos villes, et beaucoup ont les mains qui ruissellent de sang à cause d’une complicité confortable et muette". "Doublement pauvres sont les femmes qui souffrent des situations d’exclusion, de maltraitance et de violence". "Parmi les faibles dont l’Église veut prendre soin avec prédilection" il y a "aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd’hui la dignité humaine". "On ne doit pas s’attendre à ce que l’Église change de position sur cette question… Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine". Suit un appel au respect de toute la création : "Nous sommes appelés à prendre soin de la fragilité du peuple et du monde dans lequel nous vivons".

    En ce qui concerne le thème de la paix, le Pape affirme qu’il faut des voix prophétiques car certains veulent instaurer une fausse paix "qui servirait d’excuse pour justifier une organisation sociale qui réduit au silence ou tranquillise les plus pauvres, de manière à ce que ceux qui jouissent des plus grands bénéfices puissent conserver leur style de vie". Pour la construction d’une société bénéficiant de la paix, de la justice et de la fraternité, le Pape indique quatre principes : "le temps est supérieur à l’espace" cela veut dire "travailler à long terme, sans être obsédé par les résultats immédiats". "L’unité prévaut sur le conflit" cela veut dire œuvrer afin que les oppositions parviennent à une "unité multiforme qui puisse engendrer une nouvelle vie". "La réalité est plus importante que l’idée" cela veut dire éviter que la politique et la foi se réduisent à la rhétorique. "Le tout est supérieur à la partie" cela veut dire mettre ensemble globalisation et localisation.

    L’évangélisation, poursuit le Saint-Père, "implique aussi un chemin de dialogue" qui permette à l’Église de collaborer avec toutes les réalités politiques, sociales, religieuses et culturelles. L’œcuménisme est "un chemin incontournable de l’évangélisation". L’enrichissement réciproque est important : "Nous pouvons apprendre tant de choses les uns des autres !", par exemple "dans le dialogue avec les frères orthodoxes, nous les catholiques, nous avons la possibilité d’apprendre quelque chose de plus sur le sens de la collégialité épiscopale et sur l’expérience de la synodalité" ; "le dialogue et l’amitié avec les fils d’Israël font partie de la vie des disciples de Jésus" ; "le dialogue inter-religieux", qui doit être mené "avec une identité claire et joyeuse", est "une condition nécessaire pour la paix dans le monde" et il n’éclipse pas l’évangélisation ; "La relation avec les croyants de l’Islam acquiert à notre époque une grande importance" : le Pape implore "humblement" les pays de tradition musulmane d’assurer la liberté religieuse aux chrétiens, "prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam jouissent dans les pays occidentaux ! Face au fondamentalisme violent qui nous inquiète, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence". Et contre la tentative de privatiser les religions dans certains contextes, il affirme que "le respect dû aux minorités agnostiques et non croyantes ne doit pas s’imposer de manière arbitraire qui fasse taire les convictions des majorités croyantes ni ignorer la richesse des traditions religieuses". Le Pape réaffirme l’importance du dialogue et de l’alliance entre croyants et non-croyants.

    Le dernier chapitre est consacré aux évangélisateurs avec esprit, "ceux qui s’ouvrent sans crainte à l’action de l’Esprit Saint" qui "infuse la force pour annoncer la nouveauté de l’Évangile avec audace, (Parresia), à voix haute, en tout temps et en tout lieu, même à contre-courant". Ces "évangélisateurs prient et travaillent", en sachant que "la mission est une passion pour Jésus mais, en même temps, une passion pour son peuple" : "Jésus veut que nous touchions la misère humaine, la chair souffrante des autres". "Dans notre rapport avec le monde nous sommes invités à rendre compte de notre espérance, mais non pas comme des ennemis qui montrent du doigt et condamnent". Pour être missionnaires, il faut chercher le bien du prochain et désirer le bonheur des autres : "si je réussis à aider une seule personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de ma vie". Il invite à ne pas se décourager face aux échecs ou aux faibles résultats parce que la "fécondité est souvent invisible, insaisissable, elle ne peut pas être comptée" ; "nous savons seulement que notre don de soi est nécessaire". L’exhortation s’achève par une prière à Marie "Mère de l’évangélisation". "Il y a un style marial dans l’activité évangélisatrice de l’Église. Car, chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.11.13).

  • « Evangelii gaudium », « la joie de l'Évangile », première exhortation apostolique du Pape François, a été rendue publique ce mardi 26 novembre à midi au Vatican.

    A lire en ligne sur le site internet du Vatican

    ou à télécharger sur ce même site ICI (format pdf).

  • Gregorio Allegri (1582-1652) : Missa In Lectulo Meo

    The Choir of King's College, London - Dir. David Trendell

  • Méditation : tabernacles du Christ

    « La dévotion à Jésus Maître nous porte à bien adorer, communier, assister à la sainte messe. En plus, elle nous porte à vivre la vie d'union à Jésus, une vraie vie eucharistique.

    La très sainte Vierge a porté Jésus dans son cœur. Elle l'a reçu souvent dans la sainte Eucharistie.

    Après la communion, la présence réelle de Jésus dure peu de temps en nous ; la présence spirituelle, au contraire, peut durer toujours. L'âme qui fait une bonne communion devient la demeure de Dieu, notre cœur devient le tabernacle vivant de la Sainte Trinité. “Nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure” (Jn.14,23). Après avoir communié, la personne qui quitte l'église pour vaquer à ses devoirs, jardin, ménage, cuisine, est toujours porteuse du Christ, et cela, même si elle marche sur les routes, elle est “christophore” c'est-à-dire qu'elle est “porteuse du Christ”. Elle ressemble à un tabernacle qu'on transporte d'un lieu à l'autre.

    J'imagine comment la bienheureuse Vierge menait une vie de recueillement profond lorsqu'elle portait Jésus en elle. Toujours absorbée dans le trésor qu'elle portait. La noblesse de ses pensées, la plénitude de son amour, sa donation totale à Dieu rayonnaient extérieurement.

    Comme elle chemine joyeusement l'âme qui porte Jésus ! Mon trésor est avec moi. Quelle joie ! »

    Bx Giacomo Alberione (fêté ce jour), Aux Sœurs Disciples du Divin Maître (ch.5, 26-30, 6 janvier 1947), Ed. 1986.
    Source : Écrits en téléchargement.

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