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  • Mardi 26 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Chants orthodoxes

    Ensemble vocal municipal Kovcheg - Ouglitch, Russie

  • Méditation : le salut par la croix

    Le salut par la croix
    L'auteur met ces paroles dans la bouche de Marie :

    « Mon fils, écoute et comprends. Je veux t'enseigner une doctrine d'autant plus difficile à saisir que tu t'imagines la connaître depuis longtemps : la doctrine du salut par la croix.

    Tous ceux qui s'occupent d'apostolat chrétien savent que la souffrance joue un rôle capital dans le rachat des âmes ; que c'est par sa Passion et sa mort que Jésus a délivré le monde ; que, pour être co-rédemptrice, j'ai dû devenir la Mère des Douleurs ; et que tous les grands apôtres ont passé par de grandes tribulations.

    Mais quand la souffrance vient les visiter eux-mêmes, beaucoup d'entre eux ne se souviennent plus de sa signification ; ils s'étonnent et se découragent. Pour eux comme pour les juifs, la croix est restée un sujet de scandale. Pensent-ils donc participer à l'action rédemptrice du Christ sans participer aussi à sa Passion rédemptrice ?

    Quant à toi, regarde en face la croix qui t'attend.

    Il faudra t'imposer de durs sacrifices ; il te faudra travailler, peiner, te dépenser, t'épuiser au service des âmes. Et cela non seulement pendant quelques heures ou quelques jours, mais aussi longtemps qu'il y aura des âmes à sauver ; non seulement dans les moments d'enthousiasme et de succès, mais parmi les difficultés et les dégoûts.

    Et il faudra te charger de volontaires immolations, il faudra te faire victime à la place des âmes à racheter ; et plus tes efforts paraîtront stériles ou ardus, plus il te faudra y joindre de mortifications et d'expiations. »

    Emile Neubert, marianiste (1878-1967), Mon idéal, Jésus Fils de Marie d'après l'esprit du Père Chaminade (Publiroc, 1933), cité par Jean-Louis Barré s.m., in "La mission de la Vierge Marie d'après les écrits d'Emile Neubert", Salvator, Paris, 2013.

    salut,croix,

  • Lundi 25 novembre 2013

    Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat

    Acclamations carolingiennes - Dir. moine Dom Joseph Gajard

  • Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Place St Pierre à 10h30, en la solennité du Christ Roi,
    Messe de clôture de l'Année de la foi (ouverte le 11 octobre 2012)

    Exposition des reliques de Saint Pierre
    & remise par le Pape François de son exhortation Evangelii Gaudium


    Texte intégral de l'homélie sur le site internet du Vatican

    Le Pape François conclut l'Année de la Foi

    Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son
    pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le Pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la Messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la Messe et placée à côté de l’autel. Pendant la prière du Credo, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze, profondément recueilli.
    Autre geste inédit : une collecte spéciale a été effectuée au profit des sinistrés des Philippines, ravagées par le typhon Ayan.

    Une homélie sous le signe de la centralité du Christ dans nos vies

    C’est une homélie pleine d’espoir que le Pape a délivré lors de cette Messe solennelle. Il tenu d’abord à rendre hommage à son initiateur, Benoît XVI « pour qui, a déclaré François, nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre Baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Église. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit Saint nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. »

    Le Pape a également adressé une salutation cordiale aux Patriarches et aux Archevêques Majeurs des Églises orientales catholiques présents à la célébration. L’occasion de témoigner sa reconnaissance à l’égard de ces communautés, qui ont confessé le nom du Christ avec une fidélité exemplaire, souvent payée fort cher. « En même temps, par leur intermédiaire, a ajouté François, je veux rejoindre avec ce geste tous les chrétiens qui vivent en Terre Sainte, en Syrie et dans tout l’Orient, afin d’obtenir pour tous le don de la paix et de la concorde. »

    Insister sur la centralité du Christ

    Les lectures bibliques qui ont été proclamées avaient comme fil conducteur la centralité du Christ. Le Christ centre de la création, du peuple et de l’histoire. Dans la deuxième Lecture, tirée de la Lettre aux Colossiens, l’Apôtre Paul nous offre une vision très profonde de la centralité de Jésus. Il nous le présente comme le Premier-né de toute la création : en lui, par lui et pour lui toutes choses furent créées. Il est le centre de toutes choses, il est le principe. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité, pour qu’en lui toutes choses soient réconciliées (cf. 1, 12-20). Cette image nous fait comprendre que Jésus est le centre de la création ; et, par conséquent, l’attitude demandée au croyant, s’il veut être tel, est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses actions. Quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même.

    Le Christ est le centre du peuple de Dieu   

    En plus d’être le centre de la création, le Christ est le centre du peuple de Dieu. C’est ce qui nous est exposé dans la première Lecture, qui raconte le jour où les tribus d’Israël vinrent chercher David et, devant le Seigneur, lui donnèrent l’onction de roi sur Israël (cf. 2 S 5, 1-3). À travers la recherche de la figure idéale du roi, ces hommes cherchaient en réalité Dieu lui-même : un Dieu qui se fasse proche, qui accepte de devenir compagnon de route de l’homme, qui se fasse leur frère. Le Christ, descendant du roi David, est le “frère” autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un, unis à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin.

    Le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme

    Enfin, le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance, comme cela arrive au bon larron dans l’Évangile d’aujourd’hui. Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris – “Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix !” – cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, mais s’en repend, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant : « Souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » (Lc 23, 42). Et Jésus lui promet : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation ; et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande.

    Source : Radio Vatican.

    C’est à la fin de cette Messe conclusive de l’Année de la Foi que le Souverain Pontife a remis son exhortation apostolique Evangelii Gaudium à un évêque letton, à un prêtre tanzanien, à un diacre australien, choisis parmi les plus jeunes à avoir été ordonnés, et à des représentants des différentes expressions de l’Église, notamment des groupes qui se sont successivement rendus à Rome en pèlerinage dans le cadre de l’Année de la Foi. Parmi eux un non-voyant qui a reçu un exemplaire audio ; deux journalistes pour bien souligner le rôle que les médias ont à jouer ; et deux artistes pour marquer la valeur de la beauté en tant que forme privilégiée de l’Évangélisation : le sculpteur japonais Etsuro Sotto qui a collaboré à la Sagrada Familia de Barcelone et une jeune peintre polonaise Anna Gulak.

    Comme le Pape François l’avait lui-même annoncé au mois de juin, ce texte est une élaboration très personnelle faite sur la base des propositions approuvées l’année dernière par les participants au Synode sur la nouvelle évangélisation. « J’aime cette idée et je suivrai ce chemin » - avait-il dit.

    Cette exhortation apostolique, qui encourage les catholiques à être missionnaires, sera rendue publique officiellement le mardi 26 novembre.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation sur la fête du Christ-Roi

    « Pour comprendre la fête du Christ-Roi, il faut élargir ses vues et considérer le plan grandiose de la restauration de toutes choses dans le Christ (*), car les peuples déchristianisés, les États et les familles sans Dieu, les impies mêmes doivent être reconquis et gagnés au Christ. Les droits du Sauveur à la domination totale et universelle sont indiscutables. C'est précisément ce qui doit faire de nous, en ce jour, des Apôtres de son royaume. Si nous n'étions pas capables par la parole et par l'action, la prière, le travail et le sacrifice, d'occuper notre rang dans l'armée qui combat et triomphe pour le Seigneur, la fête du Christ-Roi aurait perdu son sens pour nous.

    Le royaume du Christ doit embrasser la terre entière. Ce n'est pas qu'Il veuille porter ombrage à quelque état ou puissance terrestre, mais rois et empereurs, tous sont des créatures, tous ont été rachetés par le sang du Christ. Dans le domaine spirituel nous sommes tous sous la main de Dieu ; nous sommes guidés par les principes de la vérité et de la justice, et surtout par la grande loi de l'amour. Cette soumission à l'autorité si douce du Christ est l'unique source d'unité et de paix pour les peuples. Que chacun pour sa part fasse passer la doctrine de l’Évangile dans la vie publique afin que la grâce et la doctrine du Christ soient le salut du monde. Agrandir le monde du bien, réduire les proportions du mal, tel doit être l'objet de nos luttes et de notre vie. Que chacun de nous s'y donne avec un cœur plein d'amour et une foi inébranlable dans le bien. »

    (*) : “C’est en lui qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre... tout a été créé par lui et pour lui... tout subsiste en lui... Dieu s'est plu... par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix.” (St Paul aux Colossiens, 1, 16-20).

    Toute l'année avec le Christ, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln (Fête du Christ-Roi), Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Dimanche 24 novembre 2013

    Christ, Roi de l'univers

    (Dernier Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (v.1526-1594) : Magnificat du premier ton à huit voix

    Schola Sainte Cécile

  • A 16h00 à Rome, rencontre des catéchumènes avec le Pape François

    Le dernier événement de l’Année de la Foi, avant la Messe conclusive de dimanche, a été une rencontre du Saint-Père ce samedi après-midi avec quelque 500 catéchumènes, en chemin vers le baptême, accompagnés de leurs catéchistes venus d’une cinquantaine de pays dont la Bosnie Herzégovine, l’Algérie, la Chine, Cuba ou encore le Kirghistan.

    Sur le thème : « prêts à franchir la porte de la foi », la rencontre s'est déroulée dans la basilique Saint-Pierre sous la forme d’une Liturgie de la Parole rythmée par des lectures et des témoignages. Le Pape François avait accueilli 35 des nouveaux catéchumènes à l’entrée de la basilique Saint-Pierre. Dans sa catéchèse le Pape est revenu sur la signification de la vie nouvelle en Jésus-Christ à partir de l’Évangile de Jean.

    Texte intégral de l'intervention du Pape

    « Chers catéchumènes,

    Ce point culminant de l'Année de la foi vous réunit ici, avec vos professeurs et les membres de vos familles. Vous représentez aussi les nombreux autres hommes et femmes qui font, dans différentes parties du monde, le même chemin de foi. Vous venez de différents pays, de différentes traditions et expériences culturelles. Pourtant, ce soir, nous sentons que nous avons parmi nous beaucoup de choses en commun. Nous en avons surtout une : le désir de Dieu. Ce désir est évoqué par les paroles du Psalmiste : « Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? » (Ps 42,2 à 3). Il est très important de maintenir en vie ce désir, ce désir de rencontrer le Seigneur et de partager son expérience, son amour, sa miséricorde ! Si la soif du Dieu vivant vient à manquer, la foi risque de devenir un habitude, qui peut alors s'éteindre comme un feu qui ne sera pas rallumé.

    La lecture de l’Évangile (cf. Jn 1,35-42) nous a montré que Jean-Baptiste décrit Jésus comme l'Agneau de Dieu à ses disciples. Deux d'entre eux suivent le Maître, puis, à leur tour, deviennent des « médiateurs » qui permettent aux autres de rencontrer le Seigneur, de le connaitre et de le suivre. Trois passages de cette lecture évoquent l'expérience du catéchuménat. Premièrement, il y a l'écoute. Les deux disciples entendirent le témoignage de Jean-Baptiste. Même vous, chers catéchumènes, vous avez écouté ceux qui ont parlé de Jésus et vous ont proposé de le suivre pour devenir ses disciples par le baptême. Dans le tumulte de nombreuses voix qui résonnent autour de nous et à l'intérieur de nous, vous avez entendu et reçu la parole qui vous indiquait Jésus comme l’unique qui peut donner tout son sens à votre vie.

    Le deuxième moment est la rencontre. Les deux disciples rencontrent le Maître et restent avec lui. Après l'avoir rencontré, ils ressentent immédiatement quelque chose de nouveau dans leur cœur : la nécessité de transmettre leur joie aux autres, de sorte qu'ils puissent eux aussi le rencontrer. André, de fait, rencontre son frère Simon et le conduit à Jésus. Qu’il est bon de contempler cette scène ! Elle nous rappelle que Dieu ne nous a pas créés pour être seuls, renfermés sur nous-mêmes, mais pour nous ouvrir à la rencontre avec les autres. Dieu le premier vient vers chacun de nous, et cela est merveilleux ! Dans la Bible, Dieu apparaît toujours comme celui qui prend l'initiative de la rencontre avec l'homme : Il est celui qui cherche l'homme, et habituellement il recherche l’homme au moment où celui-ci fait l’expérience amère et tragique de la trahison de Dieu et de son éloignement de Dieu. Dieu n’attend pas de le trouver, il part immédiatement à sa recherche. Notre Père est un patient chercheur ! Il nous précède et est toujours en attente. Il ne s’éloigne pas de nous, mais il a la patience d'attendre le moment favorable de la rencontre avec chacun de nous. Et quand cette rencontre a lieu, ce n'est jamais une rencontre précipitée, parce que Dieu veut rester longtemps à nos côtés pour nous soutenir, pour nous consoler, pour nous transmettre sa joie. Comme nous aspirons à Lui et nous le désirons, lui aussi a le désir d'être avec nous, parce que nous lui appartenons, nous sommes sa « chose », nous sommes ses créatures. Lui aussi, peut-on dire, a soif de nous, a soif de nous rencontrer.

    La dernière partie de l’Évangile concerne le cheminement. Les deux disciples marchent en direction de Jésus et font un bout de chemin avec Lui. C’est un enseignement important pour nous tous. La foi est un cheminement avec Jésus ... et qui dure toute une vie. A la fin, il sera là. Bien sûr, à certains moments de notre voyage nous nous sentons fatigués et confus. Mais la foi nous donne la certitude de la présence constante de Jésus dans toutes les situations, même les plus douloureuses ou difficiles à comprendre. Nous sommes appelés à marcher pour entrer de plus en plus profondément dans le mystère de l'amour de Dieu qui nous comble et nous permet de vivre avec sérénité et dans l’espérance.

    Chers catéchumènes, aujourd’hui vous commencez le voyage du catéchuménat. J'espère que vous allez le suivre avec joie, assurés du soutien de toute l’Église, qui vous regarde avec une grande confiance. Marie, la parfaite disciple, vous accompagne : C’est beau de la voir comme notre Mère dans la foi ! Je vous invite à conserver votre enthousiasme du premier moment qui a fait ouvrir vos yeux à la lumière de la foi ; à vous rappeler, comme le disciple bien-aimé, le jour, l'heure, où pour la première fois vous êtes restés avec Jésus, où vous avez senti son regard sur vous. Ainsi vous serez toujours assurés de l'amour fidèle du Seigneur. Il ne vous trahira jamais !
    »

    Source : Radio Vatican.

  • Lettre Pastorale de Mgr Robert Le Gall : "Pour que vous croyiez..."

    Dans sa nouvelle lettre pastorale sur l’Église et les sacrements, écrite dans l’élan de l’année de la foi, Mgr le Gall, archevêque de Toulouse, invite chacun à relire l’évangile selon saint Jean.

    Cette lettre pastorale est disponible en téléchargement sur le site de l’Église Catholique en Haute-Garonne, et sous forme d’un livret auprès du Service Communication, 28 rue de l’Aude, 31500 Toulouse.

  • Méditation : en chemin vers la béatitude

    « Toute la vie chrétienne est en tension vers la béatitude, vers l'eschatologie, dans un surpassement incessant. Elle consiste à accueillir Dieu en soi, dans une démarche qui doit s'intensifier jour après jour, et qui donne au temps sa véritable dimension. Dans une aspiration infinie, qui a Dieu pour terme, et qu'aucune de nos actions ne pourra jamais combler.
    Plus que tout autre, le chrétien sait que la voie qui le mène à la béatitude est une voie qui l'engage tout entier. Une voie où, pour se vouloir lui-même, il lui faut vouloir Dieu et ses frères et le monde, sans espoir d'atteindre Dieu en plénitude avant la Parousie. Une voie qui le jettera inlassablement d'un élan à un autre, d'un don à un autre, d'un sacrifice à un autre. Voie dure, d'humilité, de sacrifices, de renoncements et de pauvreté, mais aussi voie joyeuse de perfection, de bonheur, de paix, de liberté spirituelle.
    Il faut le dire sans ambages : préférer à tout le reste ce consentement actif à Dieu, y subordonner toute notre vie, dans un dépassement qui se renouvelle sans cesse, c'est la loi de toute vie spirituelle authentique. En un sens, tout est déjà gagné, quand par-delà tous les soucis périssables, on a réveillé en soi le désir du paradis, quand on a dit oui à l'ouverture aux biens éternels, car ce oui profond libère une énergie spirituelle latente, capable de tarir en nous toutes les sources d'égoïsme.
    De la vie d'enfant de Dieu, de fils de lumière, d'héritier du Christ, la béatitude apparaît comme la véritable clef de voûte. »

    P. Marie-Joseph Le Guillou, Qui ose encore parler du bonheur ?, Mame, Paris, 1991

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  • Samedi 23 novembre 2013

    St Clément Ier, pape et martyr

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Franz Schubert : Deutsche Messe (« Messe allemande ») D.872

    1 - Zum Eingang (Entrée) ; 2 - Zum Gloria (Gloria) ; 3 - Zum Evangelum (Evangile)
    Wiener Sängerknaben (Chœur de garçons de Vienne) - 1968

  • Méditation : répondre à l'amour de Dieu

    « Comment refuser à notre Dieu ce qu'Il désire tant, ce qu'Il demande avec tant d'ardeur ? Hélas ! au lieu d'amour, Il ne voit chez le très grand nombre que tiédeur et lâcheté, souvent indifférence, offense et outrage. Que le spectacle de tant de bonté d'une part, de tant d'ingratitude de l'autre est amer au Cœur aimant ! "Mes yeux ont répandu des ruisseaux de larmes, parce qu'on n'observe pas votre loi." (Ps. 118, 136). Si nous comprenons et sa tendresse et sa soif d'être aimé, nous devons nous efforcer de Le dédommager par notre fidélité et notre générosité. Il sera d'autant plus doux à son Cœur de recevoir des preuves de notre amour qu'Il en rencontre moins chez nos frères.
    Comme l'amour a été la vie de Jésus, que l'amour soit toute notre vie, et puisque nous avons été créés pour aimer notre Dieu, puisque pendant les siècles des siècles nos occupations au ciel, nos grandes joies, notre vie sera d'aimer, commençons ici-bas et que tous nos actes soient inspirés par l'amour.
    Ô Jésus, vous qui m'aimez tant, faites que je comprenne votre amour et que je réponde à votre amour ! »

    Auguste Saudreau (1859-1946), L'idéal de l'âme fervente (ch. XV), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.

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  • Vendredi 22 novembre 2013

    Ste Cécile, vierge et martyre

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Plainchant : Salve Sancta Parens

    Ensemble Organum

    Ant. ad Introitum.
    Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sæcula sæculórum.
    Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.

    Ps. 44, 2.
    Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi.
    De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.

    V/. Glória Patri.

  • Méditation : la Présentation de Marie

    « Que vous étiez belle, Vierge toute pure, à cet âge de trois ans, lorsque, conduite à votre oblation première par Joachim et Anne, vous gravissiez les degrés du Temple, de ce Temple, demeure du Dieu Très-Saint, et qui devenait en même temps l'arche qui vous abriterait.

    Je vous salue, Immaculée Mère de Dieu, Vierge des vierges, Chef-d’œuvre de la toute-puissance du Père, de la Sagesse du Fils et de la sainteté du Saint-Esprit !

    Je vous salue, Oblation vivante, idéal de toutes les oblations virginales qui devaient, au cours des siècles, imiter la vôtre, pour se livrer totalement, comme vous, à Dieu seul.

    Vous vous livriez, oui, totalement, pour n'être plus qu'à Lui, à Lui, votre unique ; à Lui, votre souverain Bien ; à Lui, votre éternelle récompense.

    Vous vous livriez à ses droits absolus sur vous ; vous vouliez vous laisser faire et laisser ce Dieu, à qui vous vous présentiez ravie, agir en vous, comme il l'avait à jamais décrété. Ainsi préparait-il votre cœur à devenir le Temple plus grand de ce Verbe, avide d'habiter en vous, pour arriver à nous.

    Vierge Immaculée, entraînez-nous à votre suite ! Ce que vous avez aimé, voulu, je l'aime, je le veux, par la grâce de Dieu. Je me suis offert, une fois, irrévocablement, je renouvelle cette offrande ; je la renouvelle par vos mains de Mère et de Vierge.

    J'aspire à communier à votre privilège, celui de me présenter à Jésus-Christ, afin qu'Il opère en moi aussi son mystère ineffable, le grand Mystère de la Piété qu'Il est ; afin que mon être, pour proclamer son trop grand amour, se transforme en ce Verbe incarné et habite en Lui.

    N'est-ce pas la formule de la sainteté, de celle qui se confond dans une Oblation qui ne se reprend jamais, mais s'immole toujours mieux, toujours plus ? »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte (Présentation de Notre-Dame), Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Congrès international à Rome sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ »

    La faculté de théologie de l’université pontificale Regina Apostolorum de Rome accueille ce 21 novembre un congrès international sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ ».
    Gabrielle Bossis (1874-1950) est une mystique française, auteur d’un dialogue avec le Christ intitulé « Lui et moi ».
    Le P. Patrick de Laubier, grand connaisseur de cette mystique y parlera du « Christ mon frère dans les écrits de Gabrielle ». Le P. Cesare Truqui parlera de la vie de prière. Chantal Campay, directrice de la Fondation Gabrielle Bossis en France, parlera des résultats de la recherche sur les écrits de Gabrielle. Le P. Pedro Barrajón LC, professeur en théologie dogmatique de cette université et organisateur du congrès, présentera le thème de l’amitié avec Jésus-Christ. Le cardinal Giovanni Battista Re présidera la célébration eucharistique de clôture du congrès.

    Texte extrait de "Lui et moi" proposés sur ce blog : voir au 16 mai 2013

  • Les 950 ans de la dédicace de l'abbatiale Saint Pierre de Moissac

    En 1063 eut lieu la consécration de l'abbatiale Saint Pierre à Moissac, événement capital pour la communauté de moines qui y vivait et pour l'essor ultérieur de la ville. 2013 est l'occasion de fêter le 950e anniversaire de cette dédicace.

    Du 21 au 24 novembre, de nombreux événements sont prévus pour célébrer cet anniversaire. Le programme des festivités, colloques, animations, visites et célébrations est détaillé ici.

    Vous trouverez également dans ces pages l'historique de l'abbatiale, de nombreuses photographies et vidéos réalisées dans l'abbaye, et quelques liens utiles.