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  • Livres : notre sélection du mois

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    Ce livre offre une relecture saisissante de toute la théologie mariale du Père Emile Neubert (1878-1967) en référence aux travaux du Concile Vatican II. Avec cet apôtre marial (de la Famille marianiste du Père Chaminade) encore méconnu par les nouvelles générations, nous sommes invités à découvrir peut-être, ou à approfondir, cette mission apostolique, sous l’égide de la Vierge Mère, à laquelle tout baptisé est invité par une réponse d’amour très personnelle, en se livrant « à la grâce ».

    Un livre d'une précision théologique exemplaire, mais abordable par tous, qui nous appelle à cheminer vers la sainteté, auprès de la Sainte Vierge Marie.

    320 pages - 17 x 22cm - 22 €

  • Angélus de ce dimanche 10 novembre 2013

    A l’Angélus, ce dimanche, le Pape François, a commenté l’Évangile de ce jour, parlant de la vie éternelle, de la vie après la mort. Il a insisté sur le fait que Dieu était le Dieu des vivants (Jésus cite l'épisode de Moïse et du buisson ardent, où Dieu se révèle comme le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob), et il est donc le Dieu de chacun de nous, "comme s'il portait notre nom, voilà l'Alliance". "En Jésus, Dieu nous donne la vie éternelle, Il la donne à tous, et tous, grâce à Lui, ont l'espérance d'une vie encore plus vraie que celle-ci. La vie que Dieu nous prépare...dépasse notre imagination." "Nous sommes en marche, en pèlerinage, vers la vie pleine, et cette vie pleine est celle qui nous illumine sur notre chemin." "La mort est derrière nous, la mort n'est pas devant nous. Devant nous, il y a le Dieu des vivants, le Dieu de l'Alliance, le Dieu qui porte mon nom, notre nom..."
    Il a ensuite évoqué le 75e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le pogrom de 1938 contre les juifs allemands. Des synagogues furent incendiées, des commerces tenus par les juifs et leurs maisons saccagées, 90 personnes tuées et 30 000 hommes arrêtés puis déportés. Ces violences ont marqué une triste étape vers la tragédie de la Shoah – a souligné le Pape qui a tenu à renouveler sa proximité et sa solidarité avec les membres du peuple juif, nos frères aînés. Et il a invité les fidèles à prier pour que la mémoire du passé, des péchés du passé, nous aide à rester toujours vigilants face à toute forme de haine et d’intolérance.

    Après l'Angélus, le Souverain Pontife a également invité les fidèles à prier pour les personnes touchées par la catastrophe aux Philippines, et à s’efforcer de leur faire parvenir une aide concrète. Il a demandé aux quelque 60 000 personnes massées sur la place Saint-Pierre, de prier en silence. Par l’intermédiaire du Secrétaire d’État, Mgr Parolin, le Pape François a fait également parvenir un télégramme de condoléances au président philippin Benigno Aquino. En priant pour tout le peuple des Philippines, le Saint-Père adresse ses encouragements aux autorités civiles et aux personnels d'urgence engagés dans les secours aux victimes de la tempête. Il invoque les dons divins de la force et de la consolation pour la nation philippine. Samedi, le Pape François avait publié un tweet en solidarité avec les victimes.

    Source : Radio Vatican.

    Il a enfin parlé de la béatification de Mère Maria Theresia (Regina Christine Wilhelmine Bonzel, 1830-1905), fondatrice et supérieure des Sœurs Franciscaines de l'Adoration Perpétuelle à Olpe en Allemagne, et de la grande importance de l'Adoration Eucharistique. "L’Eucharistie était la source où elle puisait son énergie spirituelle, pour se dévouer avec une charité infatigable aux plus faibles" a-t-il résumé.

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  • François Giroust (1738-1799) : "O Salutaris" d'Orléans à 4 voix

    Schola Sainte Cécile

  • Méditation : le silence dans la souffrance

    « "Jésus, surtout au Très Saint Sacrement, est la brebis qui se laisse mener à l'immolation, l'Agneau qui ne fait pas de bruit au milieu de la multitude qui l'insulte et l'oublie."
    Vénérable Mère Marie-Thérèse du Coeur de Jésus (Théodelinde Dubouché, 1809-1863)
    fondatrice de la Congrégation de l'Adoration Réparatrice.

    Jésus-Hostie se plaint-Il de l'indifférence de si nombreux baptisés à l'égard de son Sacrement d'amour ? Il se tait. Jésus-Hostie s'irrite-t-Il contre les impies qui tournent en dérision et outragent le plus ineffable des dons ? Il se tait. Jésus-Hostie se révolte-t-Il devant l'attitude sans respect, jusque dans le sanctuaire, en son auguste présence, des chrétiens médiocres ? Il se tait. Jésus-Hostie se venge-t-Il enfin des profanateurs de son Corps sacré et des perpétuels Judas ? "Si mon ennemi me maudit, gémit le Psalmiste, je le supporterai ; mais que ferai-je si c'est l'ami qui partageait avec moi la douceur des mêmes festins ?" Que va donc inventer de terrible la sainte colère de ce Jésus qui pour affirmer jadis les droits de son Père, méprisés par les vendeurs du Temple, tressait des fouets, puis en frappait et labourait leur dos ? Il se tait, Jésus-Hostie se tait toujours.
    Il s'est tu durant sa Passion : roué de coups, sali de crachats, accablé d'injures, l’Évangéliste résume son attitude en ces simples mots : "Jesus autem tacebat - Or Jésus se taisait."
    Il s'est tu à Nazareth, Il s'est tu à Bethléem. Jésus a racheté le monde par ses souffrances et son silence.

    Quelle puissance réparatrice se cache donc dans le silence, dans le silence de patience ? Réparer avec Jésus ; c'est l'ambition de votre amour, mais réparer en silence, voilà son triomphe.
    Le Seigneur Lui-même confiait à une de ses servantes : "Souffre uniquement pour Moi... le plus grand nombre d'âmes, souvent même très pieuses, parlent beaucoup de mérites en racontant ce qu'elles endurent à qui veut les entendre... elles désirent la compassion de la créature... la nature est satisfaite... mais la grâce s'affaiblit..."
    Ne vous justifiez point devant une accusation injuste, à moins que ne l'exige l'obéissance ! Mordez votre langue, si sur vous à l'improviste l'humiliation tombe. On se fâche, on médit de vous, on calomnie vos intentions les plus droites, on ironise à votre endroit, n'oubliez pas que l'attitude la plus sage, la plus chrétienne, la plus réparatrice, c'est le silence.
    Viennent enfin les maladies, les angoisses, les aridités, le dégoût d'une vie parfaite et tant d'autres tentations, et ces nuits où l'âme désolée semble être abandonnée de tous, abandonnée de Dieu, abandonnée même de Celui qu'elle aime par-dessus tout : le Sauveur Jésus. En de telles heureuses épreuves, âme réparatrice, que ton œuvre s'achève en perfection dans le silence, à l'exemple de Jésus au très Saint Sacrement. »

    L. Mandin, Triduum Eucharistique, Foi Amour Réparation, Adoration Réparatrice, Rue d'Ulm à Paris, 1934.

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    "Le Christ aux liens" - Hospices de Beaune (salle des "pôvres")

  • Dimanche 10 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Olivier Messiaen (1908-1992) : "Le Livre du Sacrement" - 3. Le Dieu caché

    Susan Landale, orgue (1994)

  • Méditation : Dieu caché au Tabernacle

    « Il en a plus coûté à Jésus-Christ de devenir un Dieu caché que de rester et se montrer le Dieu de la gloire. La gloire lui est propre, elle découle naturellement de sa nature divine, comme les rayons du soleil. Aussi la gloire du Thabor ne fut pas un miracle de Jésus-Christ, elle fut au contraire la suspension momentanée du miracle constant de son état d'anéantissement. Mais quand Jésus-Christ ressuscité, glorieux, triomphant dans le ciel voile, éclipse sa gloire divine et humaine et vient habiter en Dieu caché, en Dieu anéanti au milieu des hommes dans le saint tabernacle, et cela jour et nuit, dans les temples magnifiques que la piété des adorateurs lui ont élevés comme sous la tente de l'Africain nomade, dans l'humble case du sauvage, voilà le grand, le plus grand des miracles de Jésus Sauveur. Voilà la plus grande preuve de son amour pour nous, voilà ce qui confond, épouvante même notre raison.
    En se cachant, Jésus ne fait que tempérer l'éclat de sa majesté par le voile eucharistique des saintes espèces, pour nous encourager à aller en toute confiance vers le trône de son amour... Si Jésus tout bon et tout aimable n'eût pas voilé son adorable face, son corps glorieux au saint tabernacle, jamais nous n'aurions osé l'approcher, lui parler, le regarder même ! »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), Prédications, 115, 2.

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  • Samedi 9 novembre 2013

    Dédicace de la Basilique du Latran

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Litanies de la Vierge (H.83)

    Ensemble Jacques Moderne, Joël Suhubiette

    1.Kyrie eleison
    2.Speculum justitiæ
    3.Salus infirmorum
    4.Agnus Dei

  • Méditation avec Ste Elisabeth de la Trinité

    « "Si tu savais le don de Dieu", disait un soir le Christ à la Samaritaine.
    Mais quel est-il ce don de Dieu si ce n'est Lui-même ?
    [...]
    Il est une créature qui connut ce don de Dieu, une créature qui n'en perdit pas une parcelle, une créature qui fut si pure, si lumineuse qu'elle semble être la Lumière elle-même. "Speculum justitiæ" (1), une créature dont la vie fut si simple, si perdue en Dieu que l'on ne peut presque rien en dire. "Virgo fidelis" (2) : c'est la Vierge fidèle, celle "qui gardait toutes choses en son cœur". Elle se tenait si petite, si recueillie en face de Dieu, dans le secret du temple, qu'elle attira les complaisances de la Trinité Sainte : "Parce qu'il a regardé la bassesse de sa servante désormais toutes les générations m’appelleront bienheureuse !..."
    [...]
    Il me semble que l'attitude de la Vierge durant les mois qui s'écoulèrent entre l'Annonciation et la Nativité, est le modèle des âmes intérieures, des êtres que Dieu a choisis pour vivre "au-dedans", au fond de l'abîme sans fond. Dans quelle paix, dans quel recueillement Marie se rendait et se prêtait à toutes choses ! Comme celles qui étaient les plus banales étaient divinisées par elle, car à travers tout la Vierge restait l'adorante du don de Dieu. »

    (1 & 2) : "Miroir de justice", "Vierge fidèle" : Litanies de Lorette.

    Ste Élisabeth de la Trinité (dies natalis le 9 nov., mais ce jour étant déjà une fête - Dédicace de St Jean de Latran - l'Ordre du Carmel a avancé la fête au 8 nov.), in Écrits spirituels (137), Éditions du Seuil, Paris, 1948.

    Vierge_Marie_25a.jpg

  • Vendredi 8 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie n°5 en do dièze mineur - Adagietto (IVe Mouvement)

    Festival de Salzburg - Herbert von Karajan

  • Méditation : l'union à Jésus

    « Nous unir à Jésus, Lui demander de travailler en nous, de souffrir en nous, de prier en nous, nous considérer comme un membre du Christ, comme un instrument qu'Il doit Lui-même mettre en œuvre, comme un organe qu'Il doit animer, quelle pratique consolante et fortifiante ! Quand nous agissons, quand nous accomplissons nos devoirs d'état, nous sentons vivement notre impuissance ; quand nous souffrons, nous constatons avec peine que nous ne savons guère bien souffrir ; quand nous prions, nous nous trouvons fort indignes et nous avons conscience que nos prières ne peuvent guère glorifier notre Dieu. Donc unissons-nous à Jésus, demandons-Lui de remplir Lui-même en nous toutes ces saintes fonctions ; puis consolons-nous : Jésus, que nous avons appelé, est venu ; Il veut bien travailler, souffrir, prier en nous et donner à toutes nos œuvres une dignité, un mérite, une efficacité qu'elles n'auraient pas sans Lui. "Il nous faut toutes consommer, écrivait à une visitandine de Moulins sainte Marguerite-Marie, dans cette ardente fournaise du Sacré-Cœur de notre adorable Maître... et après avoir perdu notre cœur de corruption dans ces divines flammes du pur amour, il nous y en faut prendre un tout nouveau, qui nous fasse désormais vivre d'une vie toute renouvelée... il faut que ce divin Cœur de Jésus soit tellement substitué à la place du nôtre que lui seul vive et agisse en nous et pour nous, que sa volonté tienne tellement la nôtre anéantie qu'elle puisse agir absolument sans résistance de notre part ; enfin que ses affections, ses pensées et ses désirs soient en la place des nôtres, mais surtout son amour, qui s'aimera lui-même en nous et pour nous." (Œuvres, t.II, p.468.)

    On connaît bien la belle prière de M. Olier : "Ô Jésus vivant en Marie, venez et vivez en nous dans votre esprit de sainteté, dans la plénitude de votre puissance, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos divins mystères ; dominez en nous sur toutes les puissances ennemies, dans la vertu de votre Esprit et pour la gloire de votre Père."

    Ainsi, que Jésus reproduise en nous ses vertus, nous communiquant les dispositions qu'Il avait dans les mystères de sa vie mortelle, l'humilité de son incarnation, la pauvreté de sa naissance, le recueillement de sa vie cachée, le zèle de sa vie publique, la ferveur de ses oraisons, la générosité de son immolation, si bien que Dieu voie en chacun de nous, non plus la créature avec ses misères, mais l'image fidèle, la photographie de son divin Fils, en qui Il a mis toutes ses complaisances ; on peut même dire : qu'Il voie en nous Jésus lui-même nous couvrant, nous enveloppant, nous cachant en Lui, Jésus nous animant, nous mouvant, agissant en nous et par nous. »

    Abbé Auguste Saudreau (1859-1946), L'idéal de l'âme fervente (ch.V : Jésus vivant en nous), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.

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  • Jeudi 7 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Audience générale de ce mercredi 6 novembre 2013

    Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre en présence de 50.000 fidèles, le Pape François est revenu sur la communion des saints, cette "communion entre chrétiens, qui grandit dans la participation aux biens spirituels que sont les sacrements, les charismes et la charité". Par le baptême nous sommes tous "incorporés au Christ et unis dans la communauté des chrétiens. Si l’Église exprime les sacrements, ce sont les sacrements qui la bâtissent en générant de nouveaux fils ajoutés au peuple de Dieu... Les sacrements nous poussent à être missionnaires et cette mission apostolique consiste à porter partout l’Évangile, y compris dans les milieux les plus hostiles. Ceci est un des fruits majeurs d'une vie sacramentelle assidue, qui est participation au projet salvifique d'un Dieu désireux d'offrir à tous le salut". D'autre part, a-t-il rappelé, "l'Esprit dispense aux fidèles une multitude de dons et de grâces" de manière "à ce qu'ils bâtissent l’Église. Ils ne sont donc pas des prix personnels mais des biens utiles au peuple de Dieu tout entier... Les charismes sont fondamentaux dans la vie de la communauté chrétienne car il lui permettent de grandir dans la charité et l'amour que Paul a placé au-dessus de tout charisme... Sans l'amour les dons les plus extraordinaires sont vains, alors que le plus petit geste d'amour fait du bien à tout le monde". Et puis "la solidarité fraternelle n'a rien de rhétorique. C'est une composante de la communion entre les chrétiens qui, si nous la vivons, fait de nous un signe du sacrement d'amour de Dieu... Il ne s'agit pas de la charité à deux sous mais de quelque chose de profond, d'une communion qui permet d'entrer dans la joie ou la peine d'autrui, de les faire nôtre en toute sincérité. Malheureusement nous sommes souvent froids, égoïstes et indifférents, transmettant de la mauvaise humeur au lieu d'une amitié chaleureuse. Comment l’Église pourrait elle grandir avec de tels sentiments ? Elle ne peut grandir que dans l'amour qui vient de l'Esprit". Interpellant alors la foule, le Pape a demandé un geste de charité, mais pas une quête. Il a raconté avoir rencontré juste avant d'arriver sur la place un bébé d'un an et demi gravement malade. Les parents de cette petite Noémie prient pour elle et nous tous devons le faire comme un acte d'amour. Nous ne la connaissons pas mais cette petite fille baptisée est des nôtres, une chrétienne ! Demandons au Seigneur de l'aider à guérir. Prions d'abord en silence, puis récitons ensemble pour elle un Ave Maria... Merci à vous tous d'avoir prié la Vierge pour la santé de Noémie. Voilà un acte d'amour et de charité".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes linguistiques, et en particulier le pèlerinage national des Rom et Tziganes de Hongrie, qui ont ramené avec eux à Rome la croix bénie il y a dix ans par Jean-Paul II : "De cette croix du Christ, symbole d'amour, de miséricorde et de réconciliation, continuez à puiser l'espérance et la force d'être des apôtres parmi les vôtres".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.11.13).

  • Alta Trinita Beata (Anonyme italien du XIIIe siècle)

    MendelssohnKammerChor Berlin - Dir. Volkher Häusler

    Alta Trinita beata,
    da noi sempre adorata,
    Trinita gloriosa
    unita maravigliosa.

    Alta Trinita beata,
    da noi sempre adorata,
    Trinita gloriosa
    unita maravigliosa.

    Tu sei manna saporosa
    e tutta desiderosa.
    Tu sei manna saporosa
    e tutta desiderosa.

  • Méditation : de la difficulté de prier...

    « Quiconque veut prier connaîtra la fatigue, les distractions, le dégoût, le vertige devant les exigences évangéliques. A travers tout cela se fera l'apprentissage du "sens du mystère" : du "sens de Dieu" et du "sens de l'homme" tout à la fois.
    La prière n'est pas un jeu d'enfant, tout en étant patient cheminement dans "l'esprit d'enfance", tranquille confiance en plus grand que soi.
    Nul ne peut prier, sinon Dieu lui-même dont les pensées deviennent en nous nos pensées. "Nul ne peut crier Père, ni reconnaître Jésus comme Seigneur si l'Esprit ne le fait en lui". Ainsi parle saint Paul.
    Et l'Esprit ne peut parler que dans un cœur de pauvre : un cœur sans orgueil renonçant à la satisfaction de soi que la réussite dans la prière pourrait nourrir.

    Que se réjouissent donc ceux qui ne savent pas prier ; nous en sommes tous ! Mais ce qui nous est demandé, c'est d'accepter cette incapacité dans l'espérance, c'est-à-dire de ne pas nous y résigner.
    Cette acceptation espérante nous gardera sur le chemin d'une constante conversion, où devront sans cesse se refaire la disponibilité à l'égard de Dieu et l'accueil au prochain : les deux sont liés comme sont liées la difficulté de prier et la difficulté de rencontrer son frère. »

    Robert Guelly, Présence de Dieu (ch. 2, 6), Coll. "Vivre et croire", Casterman, 1970.

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  • Mercredi 6 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Document préparatoire de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques : "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation"

    Voici le texte intégral du Document préparatoire de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, (intitulé "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation") diffusé ce matin par le Saint-Siège :


    "I. Le Synode : famille et évangélisation

    La mission d’annoncer l’Évangile à toutes les créatures a été confié directement par le Seigneur à ses disciples et l’Église en est le messager dans l’histoire. À l’époque à laquelle nous vivons, l’évidente crise sociale et spirituelle devient un défi pastoral qui interpelle la mission évangélisatrice de l’Église pour la famille, noyau vital de la société et de la communauté ecclésiale. Proposer l’Évangile sur la famille dans ce contexte s’avère plus que jamais urgent et nécessaire. L’importance du thème se manifeste par le fait que le Saint-Père ait décidé d’établir pour le Synode des Évêques un itinéraire de travail en deux étapes: la première, l’Assemblée Générale Extraordinaire de 2014, visant à préciser le “status quaestionis” et à recueillir les témoignages et les propositions des Évêques pour annoncer et vivre de manière crédible l’Évangile de la famille; la seconde, l’Assemblée Générale Ordinaire de 2015, pour chercher des lignes d’action pour la pastorale de la personne humaine et de la famille.

    Aujourd’hui se présentent des situations inédites jusqu’à ces dernières années, depuis la diffusion des couples en union libre, qui ne se marient pas et parfois en excluent même l’idée, jusqu’aux unions entre des personnes du même sexe, auxquelles il est souvent consenti d’adopter des enfants. Parmi les nombreuses situations nouvelles qui réclament l’attention et l’engagement pastoral de l’Église, il suffira de rappeler: les mariages mixtes ou interreligieux ; familles monoparentales ; la polygamie ; les mariages arrangés avec le problème de la dot qui en découle, parfois assimilée à un montant d’acquisition de la femme ; le système des castes ; la culture du non-engagement et de la présupposée instabilité du lien ; les formes de féminisme hostiles à l’Église ; les phénomènes migratoires et la reformulation de l’idée même de famille ; le pluralisme relativiste dans la conception du mariage ; l’influence des media sur la culture populaire pour la conception des noces et de la vie familiale ; les courants de pensée qui inspirent les propositions législatives qui dévaluent la permanence et la fidélité du pacte matrimonial ; l’expansion du phénomène des mères porteuses (location d’utérus) ; les nouvelles interprétations des droits humains. Mais surtout dans le milieu plus strictement ecclésial, l’affaiblissement ou l’abandon de la foi en la sacramentalité du mariage et en la puissance thérapeutique de la pénitence sacramentelle.

    De tout cela, on comprend combien est urgente l’attention de l’épiscopat mondial “cum et sub Petro” face à ces défis. Si, par exemple, on pense au seul fait que dans le contexte actuel tant d’enfants et de jeunes, nés de mariages irréguliers, ne pourront jamais voir leur parents recevoir les sacrements, on comprend combien sont urgents les défis posés à l’évangélisation de la situation actuelle, par ailleurs répandue partout dans le “village global”. Cette réalité trouve un écho particulier dans l’accueil immense que reçoit de nos jours l’enseignement sur la miséricorde divine et sur la tendresse envers les personnes blessées, dans les périphéries géographiques et existentielles: les attentes qui s’en suivent sur les choix pastoraux à propos de la famille sont énormes. Une réflexion du Synode des Évêques sur ces thèmes apparaît donc tant nécessaire et urgente que juste comme l’expression de la charité des pasteurs envers ceux qui leur sont confiés et de la famille humaine toute entière.


    II. L’Église et l’Évangile sur la famille

    La bonne nouvelle de l’amour divin doit être proclamée à ceux qui vivent cette expérience humaine personnelle fondamentale, de couple et de communion ouverte au don des enfants, qu’est la communauté familiale. La doctrine de la foi sur le mariage doit être présentée d’une manière communicative et efficace, pour qu’elle en mesure d’atteindre les cœurs et de les transformer selon la volonté de Dieu manifestée en Jésus-Christ.

    Pour ce qui est du rappel des sources biblique sur le mariage et la famille, on ne reportera ici que les références essentielles. De même, pour les documents du Magistère, il semble opportun de se limiter aux documents du Magistère universel de l’Église, en y ajoutant quelques textes du Conseil Pontifical pour la Famille et laissant aux Évêques participants au Synode le soin de rapporter les documents de leurs Organes Épiscopaux respectifs.

    En tout temps et dans les cultures les plus diverses n’ont jamais fait défaut ni l'enseignement clair des pasteurs ni le témoignage concret des croyants, hommes et femmes, qui en des circonstances très différentes ont vécu l’Évangile sur la famille comme un don incommensurable pour leur vie et celle de leurs enfants. L'engagement pour le prochain Synode Extraordinaire est motivé et soutenu par le désir de communiquer à tous ce message, avec une plus grande force, espérant ainsi que «le trésor de la Révélation, confié à l’Église, comble de plus en plus le cœur des hommes» (DV 26).

    Le projet du Dieu Créateur et Rédempteur

    La beauté du message biblique sur la famille a sa racine dans la création de l'homme et de la femme faits tous deux à l’image et la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1,24-31; 2, 4b-25). Unis par un lien sacramentel indissoluble, les époux vivent la beauté de l'amour, de la paternité, de la maternité et de la dignité suprême de participer ainsi à l’œuvre créatrice de Dieu.

    Dans le don du fruit de leur union ils assument la responsabilité d’élever et d’éduquer d’autres personnes pour l’avenir du genre humain. À travers la procréation l'homme et la femme accomplissent dans la foi la vocation d’être les collaborateurs de Dieu pour la sauvegarde de la création et la croissance de la famille humaine.

    Le Bienheureux Jean-Paul II a commenté cet aspect dans Familiaris Consortio : «Dieu a créé l'homme à son image et à sa ressemblance (cf. Gn 1,26s): en l'appelant à l'existence par amour, il l'a appelé en même temps à l'amour. Dieu est amour (1Jn 4,8) et il vit en lui-même un mystère de communion personnelle d'amour. En créant l'humanité de l'homme et de la femme à son image et en la conservant continuellement dans l'être, Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l'amour et à la communion (cf. Gaudium et spes, 12). L'amour est donc la vocation fondamentale et innée de tout être humain» (FC, n. 11). Ce projet du Dieu créateur, que le péché originel a bouleversé (cf. Gn 3,1-24), s’est manifesté dans l’histoire à travers les vicissitudes du Peuple élu jusqu’à la plénitude des temps, alors qu’avec l’incarnation le Fils de Dieu non seulement confirma la volonté divine de salut, mais avec la rédemption il offrit la grâce d’obéir à cette même volonté.

    Le Fils de Dieu, Verbe fait chair (cf. Jn 1,14) dans le sein de la Vierge Mère vécut et grandit dans la famille de Nazareth et participa aux noces de Cana dont il enrichit la fête avec le premier de ses « signes » (cf. Jn 2,1-11). Il accepta avec joie l'accueil familier de ses premiers disciples (cf. Mc 1,29-31; 2,13-17) et consola la famille de ses amis dans leur deuil à Béthanie (cf. Lc 10,38-42; Jn 11,1-44).

    Jésus-Christ a rétabli la beauté du mariage en proposant à nouveau le projet unitaire de Dieu qui avait été abandonné, en raison de la dureté du cœur de l’homme, même au sein de la tradition du peuple d’Israël (cf. Mt 5,31-32; 19.3-12; Mc 10,1-12; Lc 16,18). En retournant aux origines, Jésus a enseigné l'unité et la fidélité entre les époux, refusant la répudiation et l’adultère.

    C’est justement à travers l’extraordinaire beauté de l'amour humain – déjà exalté avec des accents inspirés dans le Cantique des Cantiques, et du lien conjugal exigé et défendu par des Prophètes comme Osée (cf. Os 1,2-3,3) et Malachie (cf. Ml 2,13-16) –, que Jésus a affirmé la dignité originelle de l’amour conjugal entre l'homme et la femme.

    L’enseignement de l’Église sur la famille

    Dans la communauté chrétienne primitive la famille apparut également comme l’«Église domestique» (cf. CEC 1655). Dans lesdits “codes familiaux” des Lettres apostoliques du Nouveau Testament, la grande famille du monde antique est reconnue comme le lieu de la solidarité la plus profonde entre femmes et maris, entre parents et enfants, entre riches et pauvres (cf. Ep 5,21-6,9; Col 3,18-4,1; 1Tm 2,8-15; Tt 2,1-10; 1P 2,13-3,7; cf. aussi la Lettre à Philémon). En particulier, la Lettre aux Éphésiens a reconnu dans l'amour nuptial entre l'homme et la femme «le grand mystère» qui rend présent dans le monde l'amour du Christ et de l’Église (cf. Ep 5,31-32).

    Au cours des siècles, surtout dans les temps modernes jusqu’à nos jours, l’Église a produit un enseignement constant et progressif sur la famille et sur le mariage qui la fonde. Une des expressions les plus remarquables a été proposée par le Concile Œcuménique Vatican II, dans la Constitution pastorale Gaudium et spes, qui, en traitant quelques-uns des problèmes les plus urgents, consacre un chapitre entier à la promotion de la dignité du mariage et de la famille, comme cela est montré dans la description de sa valeur pour la constitution de la société: «Ainsi la famille, lieu de rencontre de plusieurs générations qui s’aident mutuellement à acquérir une sagesse plus étendue et à harmoniser les droits des personnes avec les autres exigences de la vie sociale, constitue-t-elle le fondement de la société» (GS 52). L'appel à une spiritualité christocentrique pour les époux croyants est d’une intensité toute spéciale: «que les époux eux-mêmes créés à l’image d’un Dieu vivant et établis dans un ordre authentique de personnes, soient unis dans une même affection, dans une même pensée et dans une mutuelle sainteté, en sorte que, à la suite du Christ, principe de vie, ils deviennent, à travers les joies et les sacrifices de leur vocation, par la fidélité de leur amour, les témoins de ce mystère de charité que le Seigneur a révélé au monde par sa mort et sa résurrection» (GS 52).

    Les Successeurs de Pierre également, après le Concile Vatican II, ont enrichi par leur Magistère la doctrine sur le mariage et sur la famille, en particulier Paul VI avec l’Encyclique Humanae vitae, qui offre des enseignements spécifiques tant sur les principes que sur la pratique. Successivement, le Pape Jean-Paul II dans l’Exhortation apostolique Familiaris consortio voulut insister en proposant le dessein divin à propos de la vérité sur l’origine de l’amour entre époux et celui de la famille : « le «lieu» unique, qui rend possible cette donation selon toute sa vérité, est le mariage, c'est-à-dire le pacte d'amour conjugal ou le choix conscient et libre par lequel l'homme et la femme accueillent l'intime communauté de vie et d'amour voulue par Dieu lui-même (cf. Gaudium et spes, 48), et qui ne manifeste sa vraie signification qu'à cette lumière. L'institution du mariage n'est pas une ingérence indue de la société ou de l'autorité, ni l'imposition extrinsèque d'une forme; elle est une exigence intérieure du pacte d'amour conjugal qui s'affirme publiquement comme unique et exclusif pour que soit vécue ainsi la pleine fidélité au dessein du Dieu créateur. Cette fidélité, loin d'amoindrir la liberté de la personne, la met à l'abri de tout subjectivisme et de tout relativisme, et la fait participer à la Sagesse créatrice» (FC, 11).

    Le Catéchisme de l’Église Catholique recueille ces données fondamentales : «L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une intime communauté de vie et d’amour, a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. De par sa nature elle est ordonnée au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants. Elle a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement [Cf. Conc. Œcum. Vat. II, Gaudium et spes, 48; Code de Droit Canonique, 1055, 1]» (CEC 1660).

    La doctrine exposée dans le Catéchisme considère tant les principes théologiques que les comportements moraux, traités sous deux titres distincts : Le sacrement du mariage (n. 1601-1658) et le sixième commandement (n. 2331-2391). La lecture attentive de ces parties du Catéchisme fournit une compréhension moderne de la doctrine de la foi pour soutenir l’action de l’Église face aux défis contemporains. Sa pastorale trouve son inspiration dans la vérité du mariage considéré selon le dessein de Dieu qui a créé l’homme et la femme et qui, dans la plénitude des temps, a révélé en Jésus également la plénitude de l’amour entre époux élevé au niveau de sacrement. Le mariage chrétien, fondé sur le consentement, est aussi doté d’effets propres tels que les biens et les devoirs des époux, toutefois il n’est pas affranchi du régime du péché (cf. Gn 3,1-24) qui peut procurer des blessures profondes et aussi des dégradations à la dignité même du sacrement.

    L’Encyclique récente du Pape François, Lumen fidei, traite de la famille dans son rapport avec la foi qui révèle «combien les liens entre les hommes peuvent être forts, quand Dieu se rend présent au milieu d’eux» (LF 50). «Le premier environnement dans lequel la foi éclaire la cité des hommes est donc la famille. Je pense surtout à l’union stable de l’homme et de la femme dans le mariage. Celle-ci naît de leur amour, signe et présence de l’amour de Dieu, de la reconnaissance et de l’acceptation de ce bien qu’est la différence sexuelle par laquelle les conjoints peuvent s’unir en une seule chair (cf. Gn 2, 24) et sont capables d’engendrer une nouvelle vie, manifestation de la bonté du Créateur, de sa sagesse et de son dessein d’amour. Fondés sur cet amour, l’homme et la femme peuvent se promettre l’amour mutuel dans un geste qui engage toute leur vie et rappelle tant d’aspects de la foi. Promettre un amour qui soit pour toujours est possible quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée» (LF 52). «La foi n’est pas un refuge pour ceux qui sont sans courage, mais un épanouissement de la vie. Elle fait découvrir un grand appel, la vocation à l’amour, et assure que cet amour est fiable, qu’il vaut la peine de se livrer à lui, parce que son fondement se trouve dans la fidélité de Dieu, plus forte que notre fragilité» (LF 53).


    III. Questionnaire

    Les questions ci-dessous permettent aux Églises particulières de participer activement à la préparation du Synode Extraordinaire qui a pour but d’annoncer l’Évangile dans les défis pastoraux d’aujourd’hui concernant la famille.


    1. Sur la diffusion des Saintes Écritures et du Magistère de l’Église concernant la famille

    a) Quelle est la connaissance réelle des enseignements de la Bible, de “Gaudium et spes”, de “Familiaris consortio” et des autres documents du Magistère postconciliaire sur la valeur de la famille selon l’Église Catholique ? Comment nos fidèles sont-ils formés à la vie familiale selon l’enseignement de l’Église ?

    b) Là où l’enseignement de l’Église est connu, est-il intégralement accepté ? Est-ce que des difficultés se vérifient dans sa mise en pratique ? Lesquelles ?

    c) Comment l’enseignement de l’Église est-il dispensé dans le cadre des programmes pastoraux au niveau national, diocésain et paroissial ? Quelle est la catéchèse sur la famille ?

    d) Dans quelle mesure – et en particulier sur quels aspects – cet enseignement est-il réellement connu, accepté, refusé et/ou critiqué dans les milieux extra ecclésiaux ? Quels sont les facteurs culturels qui empêchent la pleine réception de l’enseignement de l’Église sur la famille ?


    2. Sur le mariage selon la loi naturelle
    1. Quelle place occupe la notion de loi naturelle dans la culture civile, tant au niveau institutionnel, éducatif et académique, qu’au niveau populaire ? Quelles conceptions de l’anthropologie sont à la base de ce débat sur le fondement naturel de la famille ?
    2. La notion de loi naturelle à propos de l’union entre un homme et une femme est-elle couramment acceptée en tant que telle par les baptisés en général ?
    3. Comment, en pratique et en théorie, la loi naturelle sur l’union entre un homme et une femme en vue de la formation d’une famille est-elle contestée? Comment est-elle proposée et approfondie dans les organismes civils et ecclésiaux ?
    4. Si des baptisés non pratiquants ou ceux qui se déclarent non-croyants demandent la célébration du mariage, comment affronter les défis pastoraux qui en découlent ?

     

    3. La pastorale de la famille dans le contexte de l’évangélisation

    1. Durant ces dernières dizaines d’années, quelles sont les expériences nées concernant la préparation au mariage ? Comment a-t-on cherché à stimuler le devoir d’évangélisation des époux et de la famille ? Comment promouvoir la conscience de la famille comme « Église domestique » ?
    2. Êtes-vous parvenus à proposer des styles de prière en famille qui réussissent à résister à la complexité de la vie et de la culture actuelle ?
    3. Dans la situation actuelle de crise entre les générations, comment les familles chrétiennes ont-elles su réaliser leur vocation propre de transmission de la foi ?
    4. De quelle manière les Églises locales et les mouvements de spiritualité familiale ont-ils su créer des parcours pouvant servir d’exemple ?
    5. Quel est l’apport spécifique que les couples et les familles ont réussi à donner quant à la diffusion d’une vision intégrale du couple et de la famille chrétienne qui soit crédible aujourd’hui ?
    6. Quelle attention pastorale l’Église a-t-elle montré pour soutenir le cheminement des couples en formation et des couples en crise ?

    4. Sur la pastorale pour affronter certaines situations matrimoniales difficiles
    1. Le concubinage ad experimentum est-il une réalité pastorale importante dans votre Église particulière ? À quel pourcentage pourrait-on l’estimer numériquement ?
    2. Existe-t-il des unions libres, sans reconnaissance aucune, ni religieuse ni civile ? Y-a-t-il des données statistiques sûres ?
    3. Les séparés et les divorcés remariés sont-ils une réalité pastorale importante dans votre Église particulière ? À quel pourcentage pourrait-on l’estimer numériquement ? Comment affronter cette réalité au moyen de programmes pastoraux adaptés ?
    4. Dans tous ces cas, comment les baptisés vivent-ils leur situation irrégulière ? Ils en sont conscients ? Manifestent-ils simplement de l’indifférence? Se sentent-ils écartés et vivent-ils avec souffrance l’impossibilité de recevoir les sacrements ?
    5. Quelles sont les demandes que les personnes divorcées et remariées adressent à l’Église à propos des sacrements de l’Eucharistie et de la réconciliation ? Parmi les personnes qui se trouvent dans ces situations, combien demandent ces sacrements ?
    6. La simplification de la pratique canonique pour la reconnaissance de la déclaration de nullité du lien matrimonial pourrait-elle offrir une réelle contribution positive à la solution des problèmes des personnes concernées ? Si oui, sous quelles formes ?
    7. Existe-t-il une pastorale spécifique pour traiter ces cas ? Comment cette activité pastorale se déroule-t-elle ? Existent-ils des programmes à ce propos au niveau diocésain et national ? Comment la miséricorde de Dieu est-elle annoncée aux personnes séparées et aux divorcés remariés ; comment le soutien de l’Église dans leur cheminement de foi est-il mis en acte ?

    5. Sur les unions de personnes du même sexe
    1. Existe-t-il dans votre pays une loi civile qui reconnaisse aux unions de personnes du même sexe une quelconque équivalence au mariage ?
    2. Quel est le comportement des Églises particulières et locales tant envers l’État promoteur d’unions civiles entre personnes du même sexe, qu’envers les personnes impliquées dans ce type d’union ?
    3. Quelle attention pastorale est-il possible d’avoir envers des personnes qui ont choisi de vivre selon ce type d’unions ?
    4. En cas d’unions entre personnes du même sexe qui aient adopté des enfants quel comportement pastoral tenir en vue de la transmission de la foi ?

    6. Sur l’éducation des enfants au sein de situations de mariages irréguliers
    1. Quelle est la proportion estimée de ces enfants et adolescents dans ces cas par rapport à celle d’enfants nés et élevés au sein de familles constituées selon les règles ?
    2. Dans quel état d’esprit les parents s’adressent-ils à l’Église ? Que demandent-ils ? Uniquement les sacrements ou également la catéchèse ?
    3. Comment les Églises particulières répondent-elles au besoin des parents de ces enfants pour leur offrir une éducation chrétienne ?
    4. Comment la pratique sacramentelle se déroule-t-elle dans ces cas-là: préparation, administration et accompagnement du sacrement ?

    7. Sur l’ouverture des époux à la vie
    1. Quelle connaissance concrète les chrétiens ont-ils de la doctrine d’Humanae vitae sur la paternité responsable ? Quelle conscience a-t-on de l’évaluation morale des différentes méthodes de régulation des naissances ? Du point de vue pastoral quels approfondissements pourraient être suggérés à ce propos ?
    2. Cette doctrine morale est-elle acceptée ? Quels sont les aspects les plus problématiques qui en rendent difficile l’acceptation par la plupart des couples ?
    3. Quelles méthodes naturelles sont promues par les Églises particulières pour aider les conjoints à mettre en pratique la doctrine d’Humanae vitae ?
    4. Quelle est l’expérience sur ce thème dans la pratique du sacrement de la réconciliation et dans la participation à l’Eucharistie ?
    5. Quels contrastes apparaissent-ils à ce propos entre la doctrine de l’Église et l’éducation civile ?
    6. Comment promouvoir une mentalité plus ouverte envers la natalité ? Comment favoriser la croissance des naissances ?

    8. Sur le rapport entre la famille et la personne
    1. Jésus-Christ révèle le mystère et la vocation de l’homme: la famille est-elle un lieu privilégié pour que ceci arrive ?
    2. Quelles situations critiques de la famille dans le monde d’aujourd’hui peuvent-elles devenir un obstacle à la rencontre de la personne avec le Christ ?
    3. Dans quelle mesure les crises de foi que les personnes peuvent traverser ont-elles une incidence sur la vie familiale ?

    9. Autres défis et propositions


    À propos des thèmes traités dans ce questionnaire, y-a-t-il d’autres défis et propositions que vous considérez comme urgents ou utiles ?".


     

  • J.-S. Bach : Partita n°2 en ré mineur BWV 1004 pour violon seul - Chaconne

    Hilary Hahn, violon


    (suite et fin)