Un livre d'une précision théologique exemplaire, mais abordable par tous, qui nous appelle à cheminer vers la sainteté, auprès de la Sainte Vierge Marie.
320 pages - 17 x 22cm - 22 €
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320 pages - 17 x 22cm - 22 €
Schola Sainte Cécile
« "Jésus, surtout au Très Saint Sacrement, est la brebis qui se laisse mener à l'immolation, l'Agneau qui ne fait pas de bruit au milieu de la multitude qui l'insulte et l'oublie."
Vénérable Mère Marie-Thérèse du Coeur de Jésus (Théodelinde Dubouché, 1809-1863)
fondatrice de la Congrégation de l'Adoration Réparatrice.
Jésus-Hostie se plaint-Il de l'indifférence de si nombreux baptisés à l'égard de son Sacrement d'amour ? Il se tait. Jésus-Hostie s'irrite-t-Il contre les impies qui tournent en dérision et outragent le plus ineffable des dons ? Il se tait. Jésus-Hostie se révolte-t-Il devant l'attitude sans respect, jusque dans le sanctuaire, en son auguste présence, des chrétiens médiocres ? Il se tait. Jésus-Hostie se venge-t-Il enfin des profanateurs de son Corps sacré et des perpétuels Judas ? "Si mon ennemi me maudit, gémit le Psalmiste, je le supporterai ; mais que ferai-je si c'est l'ami qui partageait avec moi la douceur des mêmes festins ?" Que va donc inventer de terrible la sainte colère de ce Jésus qui pour affirmer jadis les droits de son Père, méprisés par les vendeurs du Temple, tressait des fouets, puis en frappait et labourait leur dos ? Il se tait, Jésus-Hostie se tait toujours.
Il s'est tu durant sa Passion : roué de coups, sali de crachats, accablé d'injures, l’Évangéliste résume son attitude en ces simples mots : "Jesus autem tacebat - Or Jésus se taisait."
Il s'est tu à Nazareth, Il s'est tu à Bethléem. Jésus a racheté le monde par ses souffrances et son silence.
Quelle puissance réparatrice se cache donc dans le silence, dans le silence de patience ? Réparer avec Jésus ; c'est l'ambition de votre amour, mais réparer en silence, voilà son triomphe.
Le Seigneur Lui-même confiait à une de ses servantes : "Souffre uniquement pour Moi... le plus grand nombre d'âmes, souvent même très pieuses, parlent beaucoup de mérites en racontant ce qu'elles endurent à qui veut les entendre... elles désirent la compassion de la créature... la nature est satisfaite... mais la grâce s'affaiblit..."
Ne vous justifiez point devant une accusation injuste, à moins que ne l'exige l'obéissance ! Mordez votre langue, si sur vous à l'improviste l'humiliation tombe. On se fâche, on médit de vous, on calomnie vos intentions les plus droites, on ironise à votre endroit, n'oubliez pas que l'attitude la plus sage, la plus chrétienne, la plus réparatrice, c'est le silence.
Viennent enfin les maladies, les angoisses, les aridités, le dégoût d'une vie parfaite et tant d'autres tentations, et ces nuits où l'âme désolée semble être abandonnée de tous, abandonnée de Dieu, abandonnée même de Celui qu'elle aime par-dessus tout : le Sauveur Jésus. En de telles heureuses épreuves, âme réparatrice, que ton œuvre s'achève en perfection dans le silence, à l'exemple de Jésus au très Saint Sacrement. »
L. Mandin, Triduum Eucharistique, Foi Amour Réparation, Adoration Réparatrice, Rue d'Ulm à Paris, 1934.
"Le Christ aux liens" - Hospices de Beaune (salle des "pôvres")
Susan Landale, orgue (1994)
« Il en a plus coûté à Jésus-Christ de devenir un Dieu caché que de rester et se montrer le Dieu de la gloire. La gloire lui est propre, elle découle naturellement de sa nature divine, comme les rayons du soleil. Aussi la gloire du Thabor ne fut pas un miracle de Jésus-Christ, elle fut au contraire la suspension momentanée du miracle constant de son état d'anéantissement. Mais quand Jésus-Christ ressuscité, glorieux, triomphant dans le ciel voile, éclipse sa gloire divine et humaine et vient habiter en Dieu caché, en Dieu anéanti au milieu des hommes dans le saint tabernacle, et cela jour et nuit, dans les temples magnifiques que la piété des adorateurs lui ont élevés comme sous la tente de l'Africain nomade, dans l'humble case du sauvage, voilà le grand, le plus grand des miracles de Jésus Sauveur. Voilà la plus grande preuve de son amour pour nous, voilà ce qui confond, épouvante même notre raison.
En se cachant, Jésus ne fait que tempérer l'éclat de sa majesté par le voile eucharistique des saintes espèces, pour nous encourager à aller en toute confiance vers le trône de son amour... Si Jésus tout bon et tout aimable n'eût pas voilé son adorable face, son corps glorieux au saint tabernacle, jamais nous n'aurions osé l'approcher, lui parler, le regarder même ! »
St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), Prédications, 115, 2.
Dédicace de la Basilique du Latran
Calendrier liturgique
Mois des âmes du Purgatoire
Ensemble Jacques Moderne, Joël Suhubiette
1.Kyrie eleison
2.Speculum justitiæ
3.Salus infirmorum
4.Agnus Dei
Festival de Salzburg - Herbert von Karajan
« Nous unir à Jésus, Lui demander de travailler en nous, de souffrir en nous, de prier en nous, nous considérer comme un membre du Christ, comme un instrument qu'Il doit Lui-même mettre en œuvre, comme un organe qu'Il doit animer, quelle pratique consolante et fortifiante ! Quand nous agissons, quand nous accomplissons nos devoirs d'état, nous sentons vivement notre impuissance ; quand nous souffrons, nous constatons avec peine que nous ne savons guère bien souffrir ; quand nous prions, nous nous trouvons fort indignes et nous avons conscience que nos prières ne peuvent guère glorifier notre Dieu. Donc unissons-nous à Jésus, demandons-Lui de remplir Lui-même en nous toutes ces saintes fonctions ; puis consolons-nous : Jésus, que nous avons appelé, est venu ; Il veut bien travailler, souffrir, prier en nous et donner à toutes nos œuvres une dignité, un mérite, une efficacité qu'elles n'auraient pas sans Lui. "Il nous faut toutes consommer, écrivait à une visitandine de Moulins sainte Marguerite-Marie, dans cette ardente fournaise du Sacré-Cœur de notre adorable Maître... et après avoir perdu notre cœur de corruption dans ces divines flammes du pur amour, il nous y en faut prendre un tout nouveau, qui nous fasse désormais vivre d'une vie toute renouvelée... il faut que ce divin Cœur de Jésus soit tellement substitué à la place du nôtre que lui seul vive et agisse en nous et pour nous, que sa volonté tienne tellement la nôtre anéantie qu'elle puisse agir absolument sans résistance de notre part ; enfin que ses affections, ses pensées et ses désirs soient en la place des nôtres, mais surtout son amour, qui s'aimera lui-même en nous et pour nous." (Œuvres, t.II, p.468.)
On connaît bien la belle prière de M. Olier : "Ô Jésus vivant en Marie, venez et vivez en nous dans votre esprit de sainteté, dans la plénitude de votre puissance, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos divins mystères ; dominez en nous sur toutes les puissances ennemies, dans la vertu de votre Esprit et pour la gloire de votre Père."
Ainsi, que Jésus reproduise en nous ses vertus, nous communiquant les dispositions qu'Il avait dans les mystères de sa vie mortelle, l'humilité de son incarnation, la pauvreté de sa naissance, le recueillement de sa vie cachée, le zèle de sa vie publique, la ferveur de ses oraisons, la générosité de son immolation, si bien que Dieu voie en chacun de nous, non plus la créature avec ses misères, mais l'image fidèle, la photographie de son divin Fils, en qui Il a mis toutes ses complaisances ; on peut même dire : qu'Il voie en nous Jésus lui-même nous couvrant, nous enveloppant, nous cachant en Lui, Jésus nous animant, nous mouvant, agissant en nous et par nous. »
Abbé Auguste Saudreau (1859-1946), L'idéal de l'âme fervente (ch.V : Jésus vivant en nous), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.
Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre en présence de 50.000 fidèles, le Pape François est revenu sur la communion des saints, cette "communion entre chrétiens, qui grandit dans la participation aux biens spirituels que sont les sacrements, les charismes et la charité". Par le baptême nous sommes tous "incorporés au Christ et unis dans la communauté des chrétiens. Si l’Église exprime les sacrements, ce sont les sacrements qui la bâtissent en générant de nouveaux fils ajoutés au peuple de Dieu... Les sacrements nous poussent à être missionnaires et cette mission apostolique consiste à porter partout l’Évangile, y compris dans les milieux les plus hostiles. Ceci est un des fruits majeurs d'une vie sacramentelle assidue, qui est participation au projet salvifique d'un Dieu désireux d'offrir à tous le salut". D'autre part, a-t-il rappelé, "l'Esprit dispense aux fidèles une multitude de dons et de grâces" de manière "à ce qu'ils bâtissent l’Église. Ils ne sont donc pas des prix personnels mais des biens utiles au peuple de Dieu tout entier... Les charismes sont fondamentaux dans la vie de la communauté chrétienne car il lui permettent de grandir dans la charité et l'amour que Paul a placé au-dessus de tout charisme... Sans l'amour les dons les plus extraordinaires sont vains, alors que le plus petit geste d'amour fait du bien à tout le monde". Et puis "la solidarité fraternelle n'a rien de rhétorique. C'est une composante de la communion entre les chrétiens qui, si nous la vivons, fait de nous un signe du sacrement d'amour de Dieu... Il ne s'agit pas de la charité à deux sous mais de quelque chose de profond, d'une communion qui permet d'entrer dans la joie ou la peine d'autrui, de les faire nôtre en toute sincérité. Malheureusement nous sommes souvent froids, égoïstes et indifférents, transmettant de la mauvaise humeur au lieu d'une amitié chaleureuse. Comment l’Église pourrait elle grandir avec de tels sentiments ? Elle ne peut grandir que dans l'amour qui vient de l'Esprit". Interpellant alors la foule, le Pape a demandé un geste de charité, mais pas une quête. Il a raconté avoir rencontré juste avant d'arriver sur la place un bébé d'un an et demi gravement malade. Les parents de cette petite Noémie prient pour elle et nous tous devons le faire comme un acte d'amour. Nous ne la connaissons pas mais cette petite fille baptisée est des nôtres, une chrétienne ! Demandons au Seigneur de l'aider à guérir. Prions d'abord en silence, puis récitons ensemble pour elle un Ave Maria... Merci à vous tous d'avoir prié la Vierge pour la santé de Noémie. Voilà un acte d'amour et de charité".
Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes linguistiques, et en particulier le pèlerinage national des Rom et Tziganes de Hongrie, qui ont ramené avec eux à Rome la croix bénie il y a dix ans par Jean-Paul II : "De cette croix du Christ, symbole d'amour, de miséricorde et de réconciliation, continuez à puiser l'espérance et la force d'être des apôtres parmi les vôtres".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.11.13).
MendelssohnKammerChor Berlin - Dir. Volkher Häusler
Alta Trinita beata,
da noi sempre adorata,
Trinita gloriosa
unita maravigliosa.
Alta Trinita beata,
da noi sempre adorata,
Trinita gloriosa
unita maravigliosa.
Tu sei manna saporosa
e tutta desiderosa.
Tu sei manna saporosa
e tutta desiderosa.
« Quiconque veut prier connaîtra la fatigue, les distractions, le dégoût, le vertige devant les exigences évangéliques. A travers tout cela se fera l'apprentissage du "sens du mystère" : du "sens de Dieu" et du "sens de l'homme" tout à la fois.
La prière n'est pas un jeu d'enfant, tout en étant patient cheminement dans "l'esprit d'enfance", tranquille confiance en plus grand que soi.
Nul ne peut prier, sinon Dieu lui-même dont les pensées deviennent en nous nos pensées. "Nul ne peut crier Père, ni reconnaître Jésus comme Seigneur si l'Esprit ne le fait en lui". Ainsi parle saint Paul.
Et l'Esprit ne peut parler que dans un cœur de pauvre : un cœur sans orgueil renonçant à la satisfaction de soi que la réussite dans la prière pourrait nourrir.
Que se réjouissent donc ceux qui ne savent pas prier ; nous en sommes tous ! Mais ce qui nous est demandé, c'est d'accepter cette incapacité dans l'espérance, c'est-à-dire de ne pas nous y résigner.
Cette acceptation espérante nous gardera sur le chemin d'une constante conversion, où devront sans cesse se refaire la disponibilité à l'égard de Dieu et l'accueil au prochain : les deux sont liés comme sont liées la difficulté de prier et la difficulté de rencontrer son frère. »
Robert Guelly, Présence de Dieu (ch. 2, 6), Coll. "Vivre et croire", Casterman, 1970.
Voici le texte intégral du Document préparatoire de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, (intitulé "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation") diffusé ce matin par le Saint-Siège :
3. La pastorale de la famille dans le contexte de l’évangélisation
Hilary Hahn, violon
(suite et fin)