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Vie des Diocèses - Page 5

  • Lundi 15 septembre : Messe pour les chrétiens d’Orient à l'église Saint-André, 94410 Saint-Maurice

    Messe_Saint-Andre_1.jpg

    Le lundi 15 septembre à 20h15, une Messe sera célébrée dans la forme extraordinaire pour les chrétiens d’Orient à l’église Saint-André (rue de Verdun) à Saint-Maurice (94).
    Pour la fête de Notre-Dame des Douleurs, le Stabat Mater de Pergolèse, composé pour cette Messe, sera interprété par l'Ensemble Lux Aeterna, avec la participation du Quatuor Sequana.
    Les bénéfices de la quête iront à l’Aide à l’Eglise en Détresse pour venir en aide aux populations chrétiennes d'Irak.

    Date : Lundi 15 septembre 2014
    Lieu : Église Saint André – 22 avenue de Verdun – 94410 Saint Maurice – Métro Charenton-Ecoles (Ligne 8)
    Horaire : 20h15

  • En ce 8 septembre, Mgr de Germay renouvelle la consécration de la Corse à la Vierge Marie

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    Article et entretien à lire sur le site internet du Diocèse d'Ajaccio

  • Rappel : année saint Louis à Saint-Louis d'Antin, à Paris

    En cette année de l'anniversaire de la naissance de saint Louis, le Pape accorde aux fidèles de Saint-Louis d'Antin de recevoir l'indulgence plénière. Cette mesure est effective dès le mercredi des Cendres et jusqu'au 31 décembre 2014.

    Confession et Indulgence plénière

    L'indulgence plénière
    Recevoir l'indulgence plénière c'est recevoir le pardon de ses fautes, et la peine qui s'y attache. Cette indulgence, fruit de la miséricorde de Dieu, nous est accordée par les mérites et la prière de tous les saints.

    Pour recevoir l'indulgence plénière,
    (pour soi-même ou pour les âmes du purgatoire) - on devra se rendre en pèlerinage à la paroisse Saint-Louis d'Antin pour
    • y recevoir le sacrement de la confession,
    • participer à l'eucharistie,
    • prier à l'intercession de saint Louis, aux intentions du Pape et pour la France.

    Les actes principaux de la confession

    la contrition (souffrance du cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père).
    l’aveu de ses fautes : précis, sincère et complète, sans « se raconter », suivie de l’acte de contrition.
    l’absolution, donnée par le prêtre.
    l’accomplissement de la pénitence donnée par le prêtre : prière, jeûne, aumône, petit sacrifice ou effort…

    Prière à saint Louis pour obtenir les indulgences

    Dieu notre Père,
    nous te rendons grâce pour les merveilles que tu as accomplies en saint Louis, à qui nous demandons d'intercéder pour nous et pour la France.

    Saint Louis,
    toi qui considérais ton baptême comme le plus grand don reçu,
    ravive en nous le désir de vivre en enfants de Dieu.

    Toi qui méditais chaque jour la Parole de Dieu,
    aide-nous à retenir les enseignements de la Passion de Jésus et à offrir notre vie par amour.

    Toi qui compris en ta jeunesse l'horreur du péché,
    aide les jeunes à grandir dans la droiture et la fidélité.

    Toi qui fus un époux et un père très aimant,
    aide nos familles à être ferment d'unité pour notre monde.

    Toi qui servis les pauvres, qui cherchas à la justice et la paix,
    ouvre nos cœurs aux petits et viens en aide à nos dirigeants.

    Seigneur,
    à l'exemple et à l'intercession de saint Louis, accorde nous de prendre en pèlerin chacune de nos décisions de la terre, en ayant en vue la vie du ciel.

    Amen.

    Indulgence plénière accordée à ceux qui réciteront cette prière aux intentions du Pape et pour la France,
    après s’être confessé, et qui participeront à la messe.

    Source, détails et riche iconographie sur le site internet de la paroisse Saint-Louis d'Antin.

  • L'Emmanuel fête le 100e anniversaire de la naissance de son fondateur

    Pierre Goursat, qui a fondé la communauté de l'Emmanuel en 1972, était né le 15 août 1914. Un siècle plus tard, une journée est spécialement organisée à sa mémoire à Paray-le-Monial.

    Pierre_Goursat_ilestvivant.jpg

    (biographie - dates clés)

    Programme de la journée :

    09h : louange
    10h : enseignement : “De quelle sainteté parle-t-on concernant Pierre ?” par le Père Bernard Peyrous
    11h : Messe de l’Assomption

    Après-midi spéciale Pierre Goursat avec :

    14h : le film Pierre et l’Emmanuel (à retrouver ici)
    15h : au choix : Pèlerinage sur la tombe de Pierre avec Bernard Peyrous
    Adoration animée avec des textes de Pierre sous la grande tente.
    16h30 : Louange finale, action de grâce
    17h : fin

    Événement à suivre en direct et en vidéo sur le site www.sessions-paray.org

    Source et toutes les infos sur le site internet de la Communauté de l'Emmanuel.

  • Heure Sainte et rendez-vous à Paray-le-Monial

    L'Heure Sainte
    des Sanctuaires de Paray-le-Monial

    L'Heure Sainte du 31 juillet avec Edith Stein
    (Ste Thérèse Bénédicte de la Croix, 1891‐1942)

    Télécharger l'Heure Sainte
    Prochainement à Paray-le-Monial

    Session des retraités du 6 au 10 octobre
    "Pour que soit parfaite ma joie" Jean 15, 11

    Télécharger le tract

     

    Fêtes de Marguerite-Marie du 16 au 19 octobre

    Tous les événements 2014 - 2015 des Sanctuaires de Paray-le-Monial
    sont dans l'Agenda des Sanctuaires (pdf)

    Télécharger l'Agenda des Sanctuaires
  • Le Père Zanotti-Sorkine n’ira finalement pas rue du Bac

    Le curé de la paroisse Saint Vincent de Paul « Les réformés » à Marseille ne rejoindra pas la Chapelle de la Médaille Miraculeuse.

    Eh bien non, finalement, le Père Zanotti-Sorkine n’ira pas à la chapelle de la rue du Bac. C’est lui-même qui l’a fait savoir, lors de la « messe d’au-revoir » qu’il a célébré, dimanche 29 juin 2014, à la paroisse Saint Vincent de Paul « Les Réformés » dont il est le curé depuis dix ans.

    Le dimanche 8 juin dernier, jour de la Pentecôte, il avait annoncé publiquement son départ vers des cieux nouveaux, ceux de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, à Paris. Ce confesseur très recherché comptait y exercer un ministère de confessions, de rencontres et de célébrations. « La Sainte Vierge me passe autour de la taille un sacré tablier », avait-il plaisanté, heureux de ce qui l’attendait.
    Mais alors, que s’est-il passé ? « Rue du Bac, il y a eu une telle avalanche de coup de téléphone, pour savoir entre autre quand il arrivait, que le chanoine a jugé préférable qu’il ne vienne pas », a confié à Aleteia une paroissienne présente à la « messe d’au-revoir », ajoutant que « Les gens ont été déçus mais [que] le Seigneur a sans doute d’autres plans pour lui ». L’avenir dira quels sont ces plans.

    Elisabeth de Baudoüin - Source : Aleteia

    « Je crois à la beauté de la liturgie, celle que l'on avait perdue avec des messes plates et insipides. Une célébration doit être au service du mystère de la foi. »
    Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

  • Ordinations à la Fraternité Saint-Pierre et à l'Institut du Christ Roi

    Ordinations,Fraternité,Saint-Pierre,FSSP,normalisation,cathédrale,Chartres,Mgr Aillet,communautés,Ecclesia Dei,motu proprio,Summorum pontificum,Benoît XVI,liturgie traditionnelle,John BergTrois diacres de la Fraternité Saint-Pierre seront ordonnés prêtres le samedi 28 juin dans la cathédrale de Chartres. L’occasion de faire le point sur les relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei.

    Samedi 28 juin, trois diacres français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) seront ordonnés prêtres dans la cathédrale de Chartres par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Oloron et Lescar. Une première, puisque les ordinations sacerdotales des ordinants français de cette communauté de prêtres traditionnels ont habituellement lieu dans leur séminaire de Wigratzbad, en Bavière, ou plus rarement en France, à l’abbaye Notre-Dame de Fongombault.

    Sept ans après le motu proprio Summorum pontificum sur la liturgie traditionnelle, cet évènement serait-il le signe d’une normalisation des relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei ?

    Pour l’abbé John Berg, Supérieur général de la FSSP, c’est « un geste fort » de Mgr Pansard, l’évêque de Chartres. « En nous ouvrant sa cathédrale, il montre que nous avons toute notre place dans l’Église. C’est aussi, ajoute-t-il, un signe de l’accueil toujours plus favorable des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain en France. »

    Du côté de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes, il est après tout « normal et logique » que ces prêtres soient ordonnés dans une cathédrale française et non pas en Allemagne, puisqu’ils sont « français et en communion avec Rome ». 

    De fait, depuis plusieurs années, certains évêques n’hésitent plus à confier des missions apostoliques à des prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dont la qualité de leur formation théologique est appréciée. « Ils ont par exemple des missions dans des écoles catholiques, des officialités. Dans mon diocèse, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre exercent leur ministère à Lourdes, l’un dans le sanctuaire, l’autre auprès d’une communauté de fidèles attachés au rite romain traditionnel », explique Mgr Brouwet. De son côté, Mgr Castet, évêque de Luçon, se félicite des relations « très fraternelles » qu’il entretient avec les deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en exercice dans son diocèse : « Ils font un très bon travail, nous avons des contacts réguliers ».  

    Pour eux, cette situation récente est le fruit du motu proprio Summorum pontificum, publié en juillet 2007 par le pape Benoît XVI libéralisant la messe en forme extraordinaire. « Cela a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui, analyse l’abbé Berg. Les aspirations des fidèles attachés à ce patrimoine liturgique sont reconnues comme légitimes, leurs demandes sont mieux accueillies dans les diocèses. Il faut ajouter à cela un contexte général de bienveillance et de meilleure compréhension entre les catholiques, qui ressentent un grand besoin d’unité face à la culture relativiste ambiante et qui se retrouvent dans les causes urgentes de défense de la vie, de la famille et des fondements de la société ». 

    « Le motu proprio Summorum pontificum publié par Benoît XVI en 2007 a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui. »

    Un bémol cependant, lié justement à la célébration de la messe. « Les prêtres des communautés Ecclesia Dei ne célèbrent pas la messe dans la forme ordinaire, ce qui m’empêche de leur confier certains ministères, regrette Mgr Brouwet. C’est dommage car cela me donnerait un bon coup de main. Je ne peux pas imposer la forme extraordinaire aux fidèles. Il faut qu’ils aient accès à la messe ordinaire. » Une opinion que partage Mgr Castet qui « regrette simplement que leur choix liturgique empêche leur ardeur apostolique de se développer plus largement ».

    Cette demande de bi-ritualisme pose la question du respect de la spécificité des communautés Ecclesia Dei, dont le pape François a souligné le « charisme propre » lorsqu’il a accordé le 28 octobre dernier sa bénédiction apostolique à la FSSP à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire.

    Pour sa part, de manière pragmatique, l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Rey, a ouvert en septembre 2013 une formation au sein du séminaire La Castille : la Maison Saint Charles Borromée. Elle accueille les futurs prêtres diocésains attachés à la forme extraordinaire du rite romain et souhaitant la célébrer de manière principale, sans exclure la célébration dans la forme ordinaire.

    Élisabeth Caillemer

    Source : Famille chrétienne - Crédit photo ©P.RAZZO-CIRIC.

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    « A nos Amis et Bienfaiteurs »

    Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait, non de frayeur, mais d’amour ! Ces paroles du saint Curé d'Ars résonnent à nos oreilles, à quelques jours de notre ordination sacerdotale. Alors que le monde rejette plus que jamais le prêtre et ce qu'il représente, il nous faut pénétrer davantage ce mystère du sacerdoce auquel Notre-Seigneur nous a appelés. Écoutons ce que disait le pape François lors d'une cérémonie d'ordinations sacerdotales le 11 mai dernier :

    Parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques-uns en particulier, pour qu’en exerçant publiquement dans l’Église en son nom la charge sacerdotale en faveur de tous les hommes, ils poursuivent sa mission personnelle de maître, prêtre et pasteur. (...) 

    Ils seront en effet conformés au Christ, prêtre suprême et éternel, c’est-à-dire qu’ils seront consacrés comme véritables prêtres du Nouveau Testament, et à ce titre, qui les unit dans le sacerdoce à leur évêque, ils seront les prédicateurs de l’Évangile, les pasteurs du peuple de Dieu, et ils présideront les actes du culte, en particulier lors de la célébration du sacrifice du Seigneur. 

    Quant à vous, frères et fils bien-aimés, qui allez être élevés à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la sainte doctrine vous participerez de la mission du Christ, unique maître. Dispensez à tous cette Parole, que vous avez vous-mêmes reçue avec joie, de vos mères, de vos catéchistes. Lisez et méditez assidûment la parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, pour enseigner ce que vous avez appris dans la foi, pour vivre ce que vous avez enseigné. 

    Que votre doctrine, qui n’est pas la vôtre, soit donc la nourriture du peuple de Dieu : vous n’êtes pas les maîtres de la doctrine ! C’est la doctrine du Seigneur, et vous devez être fidèles à la doctrine du Seigneur ! Que votre doctrine soit donc une nourriture pour le peuple de Dieu, le parfum de votre vie, une joie et un soutien pour les fidèles du Christ, pour qu’avec la parole et l’exemple vous édifiiez la maison de Dieu, qui est l’Église. 

    Et ainsi vous continuerez l’œuvre sanctificatrice du Christ. À travers votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car il est lié au sacrifice du Christ, qui par vos mains au nom de toute l’Église est offert de manière non sanglante sur l’autel lors de la célébration des saints mystères.

    Chers amis, conscients de notre faiblesse, nous nous confions à vos prières pour être des prêtres selon le Cœur de Jésus, n'hésitez pas à nous confier les vôtres !

    Vos futurs prêtres.

    Abbé Francis Altiere

    Abbé Benjamin Coggeshall

    Abbé Joel Estrada

    Abbé Robert Vignaud

    Abbé Similien Waché de Corbie

    Abbé Andrew Todd

    Abbé Louis Poucin de Wouilt

    Abbé François de Beaurepaire

    Source : Institut du Christ Roi Souverain Prêtre - Lettre juin 2014.

  • Oui à la vie ! Communiqué de Mgr Marc Aillet du 26 juin 2014

    Oui à la vie,Communiqué,Mgr,Marc,Aillet,26 juin 2014,diocèse,bayonne,lescar,oloron,acquittement,docteur,Nicolas,Bonnemaison,euthanasie,injection létaleL’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. 

    [Mise à jour]: Le site de la Conférence des Evêques de France reprend le communiqué de Mgr Aillet au lien suivant: Mgr Marc Aillet : « Oui à la vie ! »

    Comment laisser passer un tel aveu de non-assistance à personne en danger ? Comment ne pas entendre la soif de mourir vivants et aimés ? Oui, il s’agit bien de cela : c’est notre société qui est en état pauci-relationnel et non les personnes comme Vincent Lambert qui attendent au contraire un sursaut d’amour.

    Je m’adresse aux médecins, aux soignants, à tous ceux qui font partie de cette chaîne solidaire qui nous unit les uns aux autres, surtout au terme de notre existence. Soyez des témoins de la vie, évaluez avec prudence les limites de l’acharnement thérapeutique et procédez à la mise en place de justes soins palliatifs. La question de la mort ne se résout pas par la mort, mais par la vie !

    Qu’as-tu fait de ton frère ? Telle est la question que nous pourrions entendre à notre tour au jour dernier…

    Osons la solidarité ! Osons l’espérance ! Osons la compassion, la vraie, celle qui dit je t’aime en disant oui à la vie. 

    + Marc Aillet, 

    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 26 juin 2014.

    Pub Adv 64 Volante

     

    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron

  • Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine rejoindra la chapelle de la rue du Bac en septembre prochain

    Homélie de la Solennité de la Pentecôte

    En la Solennité de la Pentecôte, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a annoncé publiquement son départ de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés » par ces mots :

    « Mes si chers frères bien-aimés,

    Un simple mot rempli d'affection, à vous que j'aime tant !

    Aujourd'hui, en ce jour de Pentecôte où le Saint Esprit a tous les droits, je dois vous annoncer que j'ai pris la décision de rendre ma charge de curé de la Paroisse des Réformés à notre archevêque Mgr Pontier.

    Dix ans... dix ans que je suis à votre service, dix ans que je travaille inlassablement pour que tous ceux qui fréquentent cette église reçoivent un rayon, un simple rayon de la bonté et de la beauté de Dieu ! Et dix ans, mes frères... c'est déjà beaucoup ! Le prêtre doit savoir partir... et confier à d'autres ce qu'il a chéri par-dessus tout, ce qu'il a construit avec beaucoup de soin au jour le jour et pendant des années. Et quand le feu a pris et que la flamme est belle, c'est là qu'il doit être capable de passer le flambeau en se redisant qu'il n'est pas indispensable... et que d'autres ajouteront de belles couleurs au dessin qu'il a tracé ! Le prêtre est un apôtre avant d'être un pasteur. Et puis, que voulez-vous, le Christ lui-même, qui est notre exemple absolu, ne s'est jamais installé ; il allait de villes en villages pour annoncer les merveilles du Royaume, et le prêtre durant sa vie se doit de ne jamais perdre de vue cette lumière. Aussi, je crois que le moment est venu pour moi de partir vers d’autres horizons... et pour notre paroisse de poursuivre sa croissance. Mgr Pontier qui s'est rendu à ma décision, conscient de l'importance de ce lieu et du travail accompli, a choisi de nommer ici pour me remplacer à partir du mois de septembre prochain trois prêtres âgés respectivement de 36, 37 et 38 ans ; tous trois appartenant à la communauté de l'Emmanuel : le Père Philippe Rochas, actuellement vicaire à la Valentine, est nommé curé de la paroisse, il sera assisté de deux vicaires : le père Guillaume Petit et le père Benjamin Goirand.
    Quel travail merveilleux leur jeunesse va pouvoir mettre en œuvre ici !

    Surtout, mes frères bien aimés, ne soyez pas peinés de mon départ ! Restez en paix ! Non seulement nous ne nous quittons pas, mais vous allez voir, nous allons rester intimement liés, d'autant plus que Jésus et Marie maintiennent toujours vivants les liens forts qui existent entre les êtres ; nous allons donc continuer de nous aimer !

    Pour ma part, au mois de septembre prochain, je vais rejoindre Paris, et plus précisément la chapelle de la Rue du Bac où je vais exercer un ministère de confessions, de rencontres et de célébrations où je ne manquerai pas, vous vous en doutez, de mettre en lumière les trésors cachés de la parole de Dieu. Voyez, je ne suis pas sans travail ! Je pourrais même dire que la Sainte Vierge me passe autour de la taille un sacré tablier ! Je serai donc avec Elle, tout près d'Elle, à son service, et avec saint Vincent de Paul aussi que je n'abandonne pas, puisque la chapelle appartient aux Filles de la Charité qu'il a fondées. Il me semble aussi que la population venue du monde entier qui fréquente ce lieu m'ira bien.

    Et puis, « Marseille - Paris » c'est trois heures de train ! Pas davantage ! Juste le temps de prier un peu, de boire un petit café, de lire un bon livre, et... joie pour mon cœur : vous serez devant moi, et nous serons de nouveau ensemble ! C'est promis, n'est-ce pas, vous viendrez me voir à Paris, Rue du Bac.

    Le dimanche 29 juin prochain, juste avant que vous vous dispersiez pour le temps des vacances, donc dans trois semaines, pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul, je célèbrerai à 10h30, comme tous les dimanches, non pas une messe d'adieu mais une messe d'au revoir, car je tiens à vous remercier pour l'aide considérable que vous m'avez apportée, mais aussi et peut-être surtout pour votre amitié qui m'est si chère et dont vous m'avez comblé sur toutes ces années passées près de vous. Dimanche 29 juin ! N'oubliez pas cette date ! Mais pour l'heure, je vous serre chacun dans mes bras... et vous bénis. »

  • Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    L'avenir de l'église Saint-Hilaire de Mortagne est en suspens depuis sa fermeture en mars 2007 pour cause de vétusté. Pourra-t-elle être restaurée entièrement ou partiellement ? Sera-t-elle rasée comme récemment celle de Gesté ? Trois spécialistes viendront parler des dangers qui menacent ce patrimoine et présenter les solutions pour sa préservation.

    Saint Hilaire de Mortagne
    Cette conférence-débat organisée par l'association Mortagne Patrimoine de Vendée se tiendra le vendredi 6 juin 2014, à 20h30, à la salle Saint-Hilaire, près de l'église, rue du Calvaire à Saint-Hilaire de Mortagne. Les intervenants sont Maxime Cumunel, de l'Observatoire du patrimoine religieux, Guy Massin-Le Goff, conservateur des antiquités religieuses du Maine-et-Loire, et Julien Bourreau, conservateur des antiquités et objets d'art de la Vendée. L'entrée sera libre et gratuite.

    Association Mortagne Patrimoine de Vendée
    chez M. Claude Barré

    2 bis rue du Calvaire
    Saint-Hilaire-de-Mortagne
    85290 Mortagne-sur-Sèvre
    (adhésion à l'association : 5 €)

    Pour en savoir plus :

    La municipalité de Mortagne-sur-Sèvre a édité en mars 2013 un bulletin spécialement consacré au devenir de l'église Saint-Hilaire consultable ici.

    Tract conférence 6 juin 2014.pdf

    Tract soutien à Saint-Hilaire de Mortagne.pdf

    Source : Vendéens et Chouans.

  • Paris, du 5 au 13 mai : les reliques de Ste Thérèse à la basilique Notre-Dame des Victoires

    Programme complet sur le site internet de la basilique

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  • Sur Internet, qui sera mon prochain ?

    Billet de Mgr Podvin, porte-parole des Évêques de France, à l'occasion de la Journée Mondiale des communications sociales du 1er juin 2014 sur le thème : "La communication au service d'une authentique culture de la rencontre".

    Par discrétion, nous l'appellerons Jean.

    Il vient de mettre fin à ses jours. Son entourage est consterné. Personne n'a rien vu venir. Pourtant, Dieu sait si Jean était connecté. Au top de la technologie. Relié en permanence à ce que l'on appelle les réseaux sociaux. Que s'est-il passé ? A-t-il laissé un message à quelqu'un quelque part ? La vérité est que sa solitude était criante d'assourdissement dans ce bruit médiatique illusoire. On comprend pourquoi le Pape François insiste tant pour que notre communication soit au service de la relation humaine ! A quoi bon en effet se bousculer sur la Toile si c'est pour y répéter les mêmes tics de comportement ? A quoi bon se battre pour être bien référencé sur Internet si c'est pour y perdre son frère humain ?

    Le buzz numérique nous fait-il entendre les émotions profondes du cœur ? Dans son message pour la 48ème Journée Mondiale des communications sociales, le Pape actualise la parabole du bon Samaritain.
    Dans l'évangile, un homme est gravement blessé et abandonné sur le bord du chemin. Plusieurs personnes passent là "par hasard" selon la traduction du texte. Elles ne voient pas la détresse. Le bon Samaritain, lui, est "pris aux entrailles". Notez que cette expression de compassion très forte, dans l’Écriture, est réservée à Dieu et à son Fils. Le Samaritain s'approche du blessé. Il le soigne du meilleur baume afin de soulager ses plaies. Il le charge sur sa monture. Il le confie à l'aubergiste. Il reviendra vers lui au retour de son voyage. Comme le Christ !... Sur Internet, il nous arrive si souvent d'être "par hasard" les uns à proximité des autres. Que percevons-nous de la réalité d'autrui ? Quelle qualité d'attention portons-nous à ce qui fait vibrer, rire, pleurer, s'indigner, espérer... Les disciples du Christ en 2014 ne doivent pas bouder Internet.

    Mais ils doivent se mobiliser pour que le lien n'y soit pas un artifice ! Qui donc est mon prochain sur l'ordinateur, la tablette, le smartphone ?

    La maîtrise de l'outil est-elle mise au service de l'essentiel ? Que ce soit sur la route de Jéricho ou sur les cyber sentiers, il est tellement facile de s'ignorer. De passer outre sans se voir. D'avoir quantité d'amis du Net. Mais d'être seul devant le mur de la détresse. Livré aux angoisses de n'être compris par personne. Dans cette société hyper connectée, entendrons-nous la fragilité du prochain ? Si l’Église catholique organise, chaque année, une Journée mondiale de la communication, c'est pour relancer la vigilance de nos communautés. Serons-nous "pris aux entrailles" dans les forums, les blogs, les supports auxquels nous participons ? Prenons soin les uns des autres sur la Toile comme en chacun de nos actes. Comme je souhaite que de nombreuses auberges numériques voient le jour grâce à la puissance de notre amour !

    Mgr Bernard Podvin
    Porte-parole des évêques de France

    Source : Conférence des Évêques de France - 28 avril 2014.

  • Le sanctuaire de Notre-Dame du Laus fête ses 350 ans

    Ouverture solennelle de l’année jubilaire, ce 1er mai, pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions de Marie à Benoite Rencurel (1647-1718), reconnues officiellement en 2008.

    L’Année est ouverte officiellement par le nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, et l’évêque de Gap et Embrun, Mgr Jean di Falco, qui célèbrent une Messe solennelle ce 1er mai au matin, et procèdent à l’ouverture de la porte jubilaire sur le parvis de la basilique. Événement retransmis en direct sur la radio RCF et la chaîne de télévision KTO. La Messe de clôture, le 1er mai 2015, sera présidée par le cardinal Angelo Amato, responsable au niveau de l’Église universelle des béatifications et des canonisations.

    Au programme du jubilé, du 1er mai 2014 au 1er mai 2015 : une série d'événements échelonnés sur l'année et touchant un public varié - commémorations, grands rassemblements, sessions, retraites, pèlerinages, journées de réflexion – axés sur la parole de la Vierge à Benoîte « Suivez le chemin du Laus », lors de la rencontre de Pindreau, le 29 septembre 1664, qui est aussi un appel vers ceux qui perçoivent la nécessité de prendre une direction nouvelle ou d’oser des changements.

    Pour en savoir plus sur ces programmes cliquez ICI.

    Notre Dame du Laus, Refuge des pécheurs

  • Demain, Solennité de Notre-Dame d'Afrique

    Célébration à Paris

    - Journée de Grâces -

    Les Amis d’Afrique de la paroisse St Laurent (Paris 10ème) vous convient à la solennité de Notre Dame d'Afrique prévue par l’Église, le 30 Avril.

    Programme :

    18H45 : Accueil - Adoration - Chapelet
    19H30 (jusqu'à 20H20) : Louange avec les jeunes du Groupe de prière de St Laurent
    20H30 : Messe

    L'événement aura lieu à l'église St Laurent, 68 Boulevard Magenta, Paris 10e (Métro Gare de l'Est).
  • Rome : Veillée d'adoration celtique à Saint-Yves-des-Bretons

    Le samedi 26 avril prochain à 21h aura lieu à Rome une veillée d’adoration eucharistique avec cantiques bretons et musique celtique, en l’église Saint Yves des Bretons.

    En 2013, l’église Saint Yves des Bretons, lieu historique breton dans le cœur de Rome, a rouvert ses portes après une restauration importante portée notamment par le Conseil Régional de Bretagne. Ce lieu doit devenir un phare de la culture bretonne dans la capitale italienne.

    Sur demande du recteur de Saint Yves des Bretons, Ar Gedour et Les Gedourion ar Mintin (www.ar-gedour.fr) organisent donc une veillée bretonne à l'occasion de la canonisation des Papes Jean-Paul II et Jean XXIII (27 avril 2014). A cette occasion, ce sont 5 millions de personnes qui sont attendues. C'est donc l'occasion de proposer un événement dédié aux pèlerins bretons.

    Les Gedourion, fondés en 2000 suite à l'appel de Jean Paul II de devenir « les veilleurs de l'aube, les sentinelles du matin », devaient marquer le coup en se rendant sur place et en offrant une veillée spécifique. Cette veillée spirituelle et culturelle, adressée à tous, aura lieu le 26 avril au soir (21h) et sera animée par les Gedourion ar Mintin, qui interpréteront et joueront cantiques bretons et musiques traditionnelles. Retrouvez plus d'informations sur les Gedourion ici.

    Les Gedourion ne font pas cela pour eux mais bien pour tous les Bretons, avec objectif d'évangélisation. Ils se rendront sur place sur demande du recteur de Saint Yves des Bretons. Or ce projet a un coût non négligeable, tant au niveau du transport que de l'hébergement, difficile à financer en totalité.

    Nous vous proposons donc de participer à votre manière à ce projet qui marquera les Bretons d'Italie mais aussi tous ceux qui seront présents ce jour-là. La Bretagne rayonnera en cette soirée ! Il vous suffit pour cela d'accéder à la cagnotte mise en place et de vous laisser guider (cliquez ici)

    A l'approche de la Saint Yves, aidez à financer un événement unique à Rome, et faite rayonner la Bretagne à l'international par une dimension religieuse.

    Trugarez a wir galon. Merci pour votre aide et le relais que vous ferez pour ce projet.

    Source : Agence Bretagne Presse.

  • Mgr Aillet fait une mise au point (sans langue de bois) sur son voyage d'études en Russie

    Note sur mon voyage d’études en Russie
    31 mars – 4 avril 2014

    Certains organes de presse se sont fait l’écho de mon voyage d’études en Russie, en rendant compte des intentions qui y ont présidé de manière passablement erronée ; c’est la raison pour laquelle je me propose de donner quelques éclaircissements. Il semble que les auteurs de ces articles se soient laissé aller à ce péché que le Pape François a dénoncé récemment devant un parterre de journalistes catholiques italiens sous le nom de « désinformation ». En énumérant les péchés les plus graves que commettent les médias, il a notamment déclaré : « Ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation » ; ajoutant : « Mais le plus grave, c’est la désinformation », ainsi définie : « La désinformation, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’il n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés » (Cf Site de Radio Vatican, le 22 mars 2014, audience aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo). Je renvoie aussi le lecteur à l’entretien que j’ai donné à Aymeric Pourbaix sur le site de Famille Chrétienne, le 3 avril, et qui rend bien compte de l’esprit dans lequel j’ai effectué ce voyage.

    1. La genèse d’un voyage d’études en Russie

    Le colloque international que l’académie diocésaine pour la Vie avait organisé à Biarritz en novembre 2012, avait rassemblé une trentaine d’intervenants de plusieurs nationalités, dont un certain nombre d’associations françaises, comme la Fondation Jérôme Lejeune et Alliance Vita. L’objectif était de souligner des convergences de vue et d’action en faveur de la vie et de la famille, par-delà les frontières et de susciter ainsi une coopération internationale en ces matières.

    Parmi ces intervenants, il y avait Gregor Puppinck, qui dirige une ONG de juristes (Centre européen pour le droit et la justice) auprès du Conseil de l’Europe et de la Cour européenne des Droits de l’homme à Strasbourg. En contact étroit avec l’higoumène Philippe Ryabykh, représentant du Patriarcat orthodoxe de Moscou auprès du Conseil de l’Europe, il nous avait fait connaître Pavel Parfentiev, jeune catholique russe qui préside l’association For Family Rights à Moscou et qui était intervenu lors de notre colloque.

    C’est fort de ces liens que j’ai demandé à Guillaume d’Alançon, Délégué épiscopal à la Pastorale de la Famille et de la Vie, d’organiser un voyage d’études en Russie pour aller à la rencontre de ce qui se vit, tant dans la société russe que dans l’Église orthodoxe, pour promouvoir le mariage, la famille et l’accueil de la vie.

    Nous avons eu l’idée d’y associer des représentants d’associations françaises, non confessionnelles mais d’inspiration catholique, très engagées dans la promotion de la culture de la famille et de la vie. J’étais donc accompagné de :

    - Caroline Roux, Secrétaire générale d’Alliance Vita, qui était intervenue, il y a trois ans, avec Xavier Mirabel et Tugdual Derville, à Bayonne et à Pau, dans le cadre de la formation permanente du Clergé, et qui a été invitée à parler devant l’assemblée plénière des évêques à Lourdes, en novembre dernier, dans le cadre du groupe de travail sur le phénomène social de l’avortement.
    - Thierry de la Villejégu, Directeur général de la Fondation Jérôme Lejeune. Je vous rappelle que le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a ouvert le procès de béatification du célèbre généticien et avocat de la vie des plus fragiles, et qu’il a célébré le 5 avril en la cathédrale Notre-Dame de Paris, une messe pour le 20e anniversaire de sa mort (le 3 avril 1994).
    - Grégor Puppinck, président du Centre européen pour le droit et la justice, dont l’action a été déterminante par exemple pour le succès de l’initiative citoyenne européenne « One of us », qui est celle qui a reçu le plus grand nombre de signatures dans toute l’Europe (1 721 626 signatures validées) et dont l’audition publique aura lieu le 10 avril 2014 au Parlement européen de Bruxelles.
    - Aymeric Pourbaix, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire catholique Famille Chrétienne, qui en a profité pour faire une enquête sur la Russie actuelle, pour un prochain dossier indépendant de notre voyage d’études.
    - Guillaume d’Alançon, Délégué épiscopal à la Pastorale de la famille et de la vie du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.

    Il s’agissait pour nous de découvrir les initiatives de nos hôtes russes et de porter notre modeste témoignage d’un sursaut dans la société civile française et dans l’Église catholique de France, dont « la Manif pour tous » a été tout au long de l’année 2013 une réelle expression.

    Je précise que c’est au nom des liens d’amitié qui nous unissent que ce voyage a été organisé et que notre « délégation », comme l’ont appelée nos amis russes, n’avait aucun caractère officiel, sauf celui que le Patriarcat de Moscou a voulu lui donner : nous n’avions la prétention de ne représenter ni la Conférence des évêques de France, ni aucune organisation quelle qu’elle soit, encore moins « La manif pour tous », comme nous l’avons toujours précisé à nos interlocuteurs. Le voyage étant organisé sur place par le Père Philippe Ryabykh, en lien avec le Patriarcat de Moscou, il est vrai que beaucoup de portes nous ont été ouvertes.

    Il n’était pas question pour nous d’interférer avec la politique internationale, en particulier à propos de l’Ukraine et de la Crimée, ni de nous rendre à Moscou pour faire la propagande de Vladimir Poutine, comme de nombreux communistes français le faisaient sans vergogne au temps de l’union soviétique, sans d’ailleurs que cela n’émeuve beaucoup les médias de l’époque en France ! D’ailleurs, lorsque ce voyage a été organisé, il n’était pas encore question de la Crimée… Je précise que sur ce dernier point, le Pape François, toujours prompt à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme dans le monde, n’a émis à ce jour aucun jugement sur la situation de la Crimée, refusant même une déclaration commune avec le Président Obama qui l’y enjoignait.

    2. Rencontres avec les catholiques

    Je me devais de rencontrer premièrement le Nonce apostolique à Moscou (qui nous recevait à déjeuner à la nonciature le premier jour) et l’archevêque catholique de Moscou, Mgr Paulo Pezzi, que j’avais informés de ma visite, pour prendre la mesure de notre voyage et leur demander conseil pour aborder nos interlocuteurs russes.

    Tous les deux nous ont encouragés dans notre démarche informelle et amicale et nous ont confirmé qu’il y a bien aujourd’hui en Russie un contexte politique et législatif favorable à la famille et à la vie, permettant aux chrétiens, en particulier au Patriarcat de Moscou, de mettre en oeuvre toute une pastorale de la famille et de l’accueil de la vie.

    Une rencontre au centre culturel « Pokrovskie vorota » avec des membres de la communauté catholique francophone et des laïcs orthodoxes, nous a permis de partager sur le thème : « Témoignage d’une autre Europe : doit-on protéger la famille et la vie ? ».

    3. Rencontres avec le monde des élus

    Nos rencontres avec des représentants du Conseil de la Fédération de Russie (sorte de Sénat composé de deux représentants par Région), des députés de la Douma (Assemblée) membres d’un groupe parlementaire, tous partis politiques confondus, pour « la promotion des valeurs traditionnelles », ou du président de la commission des affaires étrangères de la Douma, nous ont permis d’apprécier le changement du pouvoir politique en faveur de la vie et de la famille. La situation délétère laissée par 70 ans de dictature soviétique, avec une démographie des plus préoccupantes (deux avortements pour une naissance à la fin de l’ère communiste !), mettant en péril l’avenir même de la Russie, le Président Poutine, dans son deuxième mandat, a cherché à redresser la situation en favorisant « la promotion des valeurs traditionnelles » du mariage et de la famille. Le nombre d’avortements a donc beaucoup diminué.

    Il semble que le pouvoir politique ait eu l’intelligence d’écouter le peuple russe dans son rejet de l’ultra-libéralisme destructeur (tant du point de vue de l’économie que des mœurs) qui a marqué les premières années de l’après-soviétisme, et qu’il a senti monter au sein de la société civile un désir de valeurs plus traditionnelles qui correspondent mieux à l’âme russe. Dire pour autant qu’il y a dans la société un grand débat autour des questions du respect de la vie, ce serait aller trop vite en besogne, et les lois restrictives sur l’avortement s’accommodent paradoxalement d’une législation en faveur de la GPA (gestation pour autrui) ! Mais, à n’en pas douter, Poutine a bien saisi le caractère très religieux du peuple russe et la très bonne opinion des Russes envers leur patriarcat de Moscou (près de 70% des russes font confiance à l’Église orthodoxe, selon un sondage récent). Aussi le gouvernement favorise-t-il l’influence et l’action du Patriarcat de Moscou dans la société. Il est évident que notre conception d’une laïcité pure et dure est loin de correspondre à la mentalité russe et que personne ne s’étonne là-bas de voir le Patriarche associé aux grands événements de la nation.

    4. Rencontres avec le monde orthodoxe

    Commission patriarcale pour la promotion de la famille

    Plusieurs rencontres très significatives ont été organisées avec le monde orthodoxe. D’abord avec la « Commission patriarcale pour la promotion de la famille, du mariage et de l’accueil de la vie », l’équivalent en plus modeste de notre Conseil pontifical pour la famille ou en plus grand du Conseil épiscopal Famille et Société de la Conférence des évêques de France.

    Le président en est l’archiprêtre Dimitry Smirnov, les membres sont des fidèles laïcs orthodoxes, hommes et femmes, très engagés dans la foi et dans la culture de la famille et de la vie, souvent par le biais d’organisations non gouvernementales. Il faut noter que notre ami Pavel Parfentiev, président de For Family Rights, assume la particularité d’être le seul laïc catholique membre de la Commission patriarcale de la famille !

    Nous en avons tiré de nombreuses leçons. D’abord, si les orthodoxes se félicitent du changement politique en faveur de la famille et de la vie, ils ne sont pas dupes sur l’appropriation par les citoyens, dans leur vie personnelle, de ces valeurs traditionnelles, et ils ont conscience d’avoir à relever un grand défi d’évangélisation et de catéchisation, en particulier à l’occasion des grandes demandes sacramentelles comme le baptême et le mariage, ou encore la célébration des funérailles. D’où l’institution de cette toute récente Commission qui regarde beaucoup vers l’Église catholique, présentant déjà à leurs yeux une grande expérience dans cette pastorale conjugale et familiale…

    On voit que le gouvernement et le parlement russes donnent beaucoup de liberté à l’Église dans ces domaines où ils ne sont pas très engagés. Et comme le dit l’archiprêtre Smirnov, « le grand obstacle, c’est l’ignorance ; en cela, le peuple est resté soviétique et l’école aussi » ; d’autre part, il y a toute une mentalité appelé ultra libérale en provenance de l’Occident, qui continue de faire des ravages auprès des jeunes : il y a là tout un effort de formation qui doit investir les nouvelles technologies de communication. En ce sens, nous avons rencontré aussi pas mal d’organisations non gouvernementales, associées à cette rencontre, rompues à ces techniques de diffusion de la bonne doctrine par internet… Ces organisations manifestent un vrai réveil au sein même de la société civile, ce que nous connaissons aussi en France depuis plusieurs décennies avec des associations comme celles que j’ai nommées plus haut et qui ont été parties prenantes des grands mouvements citoyens de 2013 en faveur du mariage et de la famille.

    Rencontre avec le monde religieux

    Cet engagement dans l’action est très lié au renouveau religieux et spirituel que l’on enregistre aussi depuis 20 ans dans la Russie d’aujourd’hui après 70 ans de communisme. Cela ne veut pas dire que la pratique soit plus importante que chez nous, mais on observe un réel engouement religieux chez les jeunes.

    Notre participation au service dit de sainte Marie d’Égypte, dans la cathédrale du Saint-Sauveur, a été particulièrement évocatrice de ce renouveau. Il faut dire, entre parenthèses, que cette cathédrale, comme une église sur deux à Moscou, avait été rasée par Staline qui avait fait construire à sa place une piscine ouverte. C’est Poutine qui a entrepris, il y a quinze ans, la reconstruction complète de cette cathédrale. Ce qui nous a frappés, au cours de ce service, un soir de semaine, c’est le nombre impressionnant de jeunes hommes et de jeunes femmes, en station debout, participant à cet office de trois heures avec beaucoup de gravité et de recueillement.

    Notre rencontre, plus protocolaire si je puis dire, avec le Métropolite Hilarion, Président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a été très courtoise. Dans son discours, il a fait mention des grandes manifestations de l’an dernier en France en faveur du mariage et de la famille et s’est dit très impressionné de ce sursaut, affirmant que de nombreux fidèles orthodoxes en France en avaient été les témoins directs (Plus de 50 paroisses en France). Il a en particulier affirmé que les contradictions entre la Russie et l’Europe se renforcent en ce moment, en partie à cause d’une différence de point de vue sur bien des questions de géopolitique, en particulier le Moyen Orient, et il a déploré le silence des médias occidentaux sur ce qu’il a appelé le « génocide des chrétiens » en Syrie, comme en Lybie ou en Irak… Il a en outre beaucoup insisté sur nos positions communes sur les questions de la famille et de la dignité de la vie humaine et a appelé de tous ses vœux à consolider les relations entre les églises chrétiennes autour de ces questions.

    On doit noter aussi notre participation à la session ordinaire du Conseil interreligieux de la Russie où nous avons été très bien accueillis.

    Une mention spéciale doit être faite à la visite du Monastère de Stréténié, qui se trouve en plein centre de Moscou, dans le quartier Lumbianka du tristement célèbre hôtel du KGB. Ce monastère, confisqué pendant l’ère soviétique, a été le témoin de nombreux martyrs (torturés et assassinés) de l’Église russe. Il connaît aujourd’hui une vraie renaissance : un nombre important de jeunes moines, mais aussi un Séminaire de 200 séminaristes pour les paroisses de Moscou (et il y a aujourd’hui trois séminaires à Moscou). Sur ce site historique, à bien des égards, une église est en construction pour faire mémoire des nouveaux martyrs de la Russie. Là se vérifie la parole de Tertullien : « Sanguis martyrum, semen christianorum ».

    5. La culture et les médias

    Sous cette rubrique, je n’oublie pas les belles visites que nous avons pu faire du Kremlin, avec ses belles cathédrales de la Dormition et de l’Archange saint Michel, joyaux de l’architecture et de l’iconographie russe et aussi de la célèbre Place Rouge, avec sa cathédrale Saint-Basile, qui portent le témoignage de l’histoire de ce grand pays.

    Nous avons aussi visité la Galerie Triatiakov et sa superbe collection d’icônes : nous avons pu admirer et prier devant la célèbre icône de la Trinité de Rublev. Hélas, nous n’avons pas pu prier devant l’icône miraculeuse de la Vierge de Vladimir, mais nous avions pu en contempler les copies, elles-mêmes miraculeuses, du XVe et du XVIe s, exposées à la vénération des fidèles dans la cathédrale de la Dormition au Kremlin.

    Il faut ajouter une conférence de presse à l’agence Tass, devant un parterre de journalistes russes intéressés par notre témoignage d’une France ou d’une Europe dont ils n’ont pas toujours des échos très flatteurs…

    Conclusion

    Dire que nous avons été séduits par tout ce que nous avons vu et entendu, comme par les rencontres plus personnelles que nous avons faites, n’est pas trop fort. Je pense en particulier à la qualité humaine et spirituelle du P. Philippe Ryabykh, qui s’est montré des plus fraternels, et de plusieurs pieuses jeunes femmes qui nous ont accompagnés ici ou là.

    Nous ne saurions avoir une vision exhaustive de la Russie d’aujourd’hui et nous ne saurions en idéaliser l’évolution. On peut s’étonner de la longévité politique et de l’impressionnante popularité de Vladimir Poutine, souvent décrié en Europe. Il ne s’agit pas pour nous de lui donner un blanc-seing ! Il reste qu’il représente à coup sûr une figure charismatique qui a redonné à la Russie sa fierté de grande nation. Quant à sa politique des droits de l’homme, nous n’avons pas pu l’apprécier dans le détail, mais je ne crois pas que nous ayons beaucoup de leçons à donner : quand le Président chinois a été reçu en grande pompe par le Président de la République française, on n’a pas entendu beaucoup d’indignation de la part des médias, on s’est même félicité des contrats commerciaux qui ont été remportés ! D’ailleurs les français expatriés en Russie pour raison professionnelle nous ont dit ne pas avoir constaté de déviances particulières par rapport aux droits de l’homme.

    N’oublions pas que la Russie a vécu durant 70 ans sous une dictature soviétique, sanglante de manière récurrente, où les droits de l’homme ont été bafoués comme jamais, sans que cela n’ait jamais été vraiment dénoncé, y compris dans nos rangs et dans nos médias. Le Cardinal Albert Decourtray n’avait-il pas en son temps, en janvier 1990, osé parler « des connivences de la hiérarchie catholique avec le marxisme » ? Pourquoi faut-il qu’en Occident, Poutine soit plus décrié encore que Brejnev au plus fort de la guerre froide ? Quels intérêts économiques ou géopolitiques cela sert-il ? Il ne m’appartient sans doute pas de répondre complètement à cette question. Ce n’était d’ailleurs pas l’objet de notre voyage d’études. Disons que la Russie est en pleine reconstruction et en seulement un peu plus de 20 ans, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas constater des évolutions plus que prometteuses

    + Marc Aillet
    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Source : Diocèse Bayonne - Lascar - Oloron

  • Les Foyers de Charité désapprouvent les conférences du P. Yannick Bonnet sur Marthe Robin

    Bon à savoir

    « Les Foyers de charité et la postulation pour la cause de béatification de Marthe Robin désapprouvent les conférences du P. Yannick Bonnet intitulées "la prophétie de Marthe Robin et l'avenir de la France" », indiquent ces deux institutions.

  • On veut des prêtres !

    Découvrez l’invitation de vos évêques pour participer au pèlerinage provincial pour les vocations jeudi 8 mai 2014, à Ars.

    Retrouvez toutes les informations pratiques pour participer à ce pèlerinage sur le site : www.ars8mai2014.fr

    Source : Diocèse de Lyon.

     

    « Chers amis,

    Nous avons tous à cœur que l’Évangile soit annoncé et que beaucoup puissent accueillir la Bonne Nouvelle qui nous fait vivre. Nous sommes aussi conscients que la nouvelle évangélisation implique ensemble tous les baptisés, laïcs et prêtres. Enfin nous percevons l’urgence de nouvelles vocations de prêtres pour que soient largement dispensés les sacrements.

    Ces vocations supposent un terreau véritablement chrétien où elles puissent s’éveiller, grandir et s’épanouir. Celui-ci fait aujourd’hui cruellement défaut chez nous. D’où la baisse des vocations consacrées en général. Il est donc urgent de nous convertir et de développer un climat favorable.

    Aussi, je vous invite tous à participer au pèlerinage à Ars le 8 mai prochain. Nous convergerons de tous les diocèses de la Province de Lyon, et même au-delà, pour prier le Seigneur de nous envoyer les ouvriers nécessaires à la moisson.

    Je compte sur votre présence à tous ! »

    Pascal Roland, Évêque de Belley-Ars.

    Téléchargez le tract.

    Source : Diocèse de Belley-Ars.

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  • Bâtissons ensemble un monastère pour le 21e siècle

    C’est un essaimage de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux : Sainte-Marie de la Garde, à Saint-Pierre de Clairac, dans le Sud-Ouest, à 12 kilomètres d’Agen. Le prieuré grandit, dans la prière, le calme et la ferveur, comme nous l’avions vu faire au Barroux dans le Vaucluse, voici plus de trente ans par les premiers fils de Dom Gérard. Loin des agitations de l’Église et du monde. « Semper idem », un goût d’éternité.

    Film réalisé par Wenceslas Nourry

    « Avant d'être des académies de sciences et des carrefours de civilisation, les monastères sont des doigts silencieux dressés vers le ciel, le rappel obstiné qu'il existe un autre monde. »
    Dom Gérard (1927-2008)

    Visitez sur internet : Sainte-Marie de la Garde

  • Les 50 ans de Saint Benoît, patron de l'Europe

    Célébrations dans les abbayes bénédictines italiennes

    anniversaire,célébrations,50 ans,saint Benoît,patron de l'Europe,abbayes,bénédictines,Italie,Nursie,Norcia,Cassino,SubiacoCinquante ans se sont écoulés depuis que le pape Paul VI, le 24 octobre 1964, a proclamé saint Benoît patron de l’Europe. Les célébrations ont commencé en début d’année à Nursie (Norcia, en Italie), où se sont rencontrés les représentants des communautés italiennes fondées par saint Benoît, celles de Cassino et Subiaco.

    Une messe solennelle a été présidée par l’abbé ordinaire de Subiaco, Mauro Meacci, marquée par l’allumage du flambeau bénédictin « Pro pace et Europa una » qui, cette année, sera porté en Croatie, entrée dans l’Europe le 1er juillet 2013.

    Des célébrations sont prévues ce 21 mars, jour du dies natalis du saint de Nursie qui fut le pionnier de la vie monastique en Occident, messager de paix, protecteur de la foi chrétienne et porteur de civilisation dans toute l’Europe.

    Des célébrations sont prévues aussi dans la région historique Sabine, à Farfa, lieu de l’ancienne abbaye impériale, dont la communauté bénédictine de Saint-Paul-Hors-les-Murs est propriétaire depuis 1921.

    L’évêque de Sabina-Poggio Mirteto, Mgr Ernesto Mandara, a donné le coup d’envoi aux célébrations par une messe célébrée en la basilique de l’abbaye le samedi 15 mars, suivie ce vendredi 21 mars d’une autre célébration eucharistique présidée par le prieur, Dom Eugenio Gargiulo O.S.B.

    Cf. Agence zenit.org

    A droite : panneau peint d'un polyptyque d'Antonello da Messina (1430–1479) - Musée national de Messine (Source et crédit photo).