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  • 5 juin : Sanctoral

    comme au calendrier traditionnel, Saint Boniface, Evêque et martyr

    Vie de Saint Boniface, Archevêque de Mayence et martyr (v.673-754)

    "En même temps que le caractère épiscopal, Grégoire II lui avait donné la charge de légat du Siège apostolique chez les Germains, et, dans toute l’activité variée qu’il exerça par la suite chez les Francs et les Allemands, ce fut toujours au nom du Pontife romain que Boniface intervint et agit. On peut dire que personne ne comprit mieux que lui à cette époque la romanité de sa mission ; personne ne l’exerça avec une pareille foi et un tel zèle. Il se considéra comme le héraut de Pierre et du Pontife romain, et ce fut en cette qualité que, sur ses épaules de géant, il soutint durant de longues années, tel un nouveau saint Paul, la sollicitude de toutes les Églises de Germanie. Une gloire lui manquait : l’auréole du martyre, et il l’ambitionna elle aussi. Déjà courbé sous le poids des ans, il s’embarqua pour la Frise, qui, dans sa jeunesse, avait été le champ de ses premières armes, au temps de saint Willibrord. Cette fois cependant l’apôtre, comme prévoyant sa mort, emporta avec lui le drap funèbre dans lequel il devait être enveloppé, et ordonna que son cadavre fût enseveli dans son cher monastère de Fulda. — Ici l’on reconnaît le moine, qui est, par son corps, hors du cloître, mais qui a attaché son cœur à la solitude. — Le 5 juin 755, une horde de païens assaillirent Boniface et ses compagnons, parmi lesquels se trouvaient quelques évêques et un grand nombre de moines, et, en haine de la foi, ils les massacrèrent."

    Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain (T.7), Vromant, Bruxelles, 1931.

  • 4 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La vigne est notre symbole, parce que le peuple de Dieu, enraciné sur le cep de la vigne éternelle (Jn 15,5), s'élève au-dessus de la terre. Foisonnement d'un sol ingrat, tantôt elle bourgeonne et fleurit, tantôt elle se revêt de verdure, tantôt elle ressemble au joug aimable de la croix, quand elle a grandi et que ses bras étendus forment les sarments d'un vignoble fécond... On a donc raison d'appeler vigne le peuple du Christ, soit parce qu'il marque son front du signe de la croix (Ez 9,4), soit parce qu'on récolte ses fruits à la dernière saison de l'année, soit parce que, comme pour les rangs d'un vignoble, pauvres et riches, humbles et puissants, serviteurs et maîtres, tous dans l'Église sont d'une égalité parfaite...
    Quand on attache la vigne, elle se redresse ; quand on l'émonde, ce n'est pas pour l'amoindrir, mais pour la faire croître. Il en est de même du peuple saint : si on le lie, il se libère ; si on l'humilie, il se redresse ; si on le taille, on lui donne en fait une couronne. Bien mieux : de même que le rejeton, prélevé sur un vieil arbre, est greffé sur une autre racine, de même ce peuple saint..., nourri sur l'arbre de la croix..., se développe. Et l'Esprit Saint, comme répandu dans les sillons d'un terrain, se déverse dans notre corps, lavant tout ce qui est immonde et redressant nos membres pour les diriger vers le ciel.
    Cette vigne, le Vigneron a l'habitude de la sarcler, de l'attacher, de la tailler (Jn 15,2)... Tantôt il brûle de soleil les secrets de notre corps et tantôt il les arrose de pluie. Il aime sarcler son terrain, pour que les ronces ne blessent pas les bourgeons ; il veille à ce que les feuilles ne fassent pas trop d'ombre..., ne privent pas de lumière nos vertus, et n'empêchent pas la maturation de nos fruits. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Commentaire sur l'Evangile de Luc, 9, 29-30 (trad. Véricel, L'Evangile commenté rev. ; cf SC 52).

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 4ème jour

    Quatrième jour : L’autel


    Il y avait dans la loi ancienne deux autels : l’autel d’airain ou des holocaustes, et l’autel d’or ou des parfums… Jésus-Christ est tout à la fois ces deux autels dont parle la loi antique : autel d’airain dans son corps tout sanglant, immolé à la vue de tout le peuple ; autel d’or dans son Cœur tout brûlant d’amour. Et ces deux autels demandent et provoquent des larmes avec lesquelles nous devons les arroser en ce jour. Le premier demande des larmes de componction et de repentir, le second des larmes de tendresse et de dévotion… Oui, notre autel d’or ou des parfums à l’intérieur est le Cœur du Christ, tout embrasé de charité. Là est l’encens qui monte vers le ciel ; là sont les parfums suaves qui embaument la terre. Ô Dieu, quelle suavité, lorsque je l’entends s’écrier dans la véhémence de son amour ; Père, pardonnez-leur, ils ne savent ce qu’ils font !... La méditation des souffrances extérieures de Jésus-Christ est sainte et méritoire, sans doute ; mais si nous voulons trouver de l’or pur, il nous faut aller à l’autel intérieur, au Cœur même de Jésus, et étudier les richesses de son amour. Saint Antoine de Padoue (1195-1231)

    Exemple : Sainte Gertrude voit le Sacré Cœur sous la forme d’un autel d’or
    « Sainte Gertrude, la douce sainte du Sacré Cœur, dont la vie tout entière ne fut pour ainsi dire qu’une perpétuelle extase, fut un jour ravie en esprit dans le ciel ; il lui semblait voir Jésus, le prêtre éternel, célébrer lui-même la Sainte Messe au milieu des saints et des anges. Or, pendant que l’on chantait l’Offertoire, le très précieux Cœur du Seigneur jésus semble sortir de sa poitrine sacrée, en forme d’autel d’or, brillant merveilleusement comme un feu ardent. Alors, tous les anges qui étaient préposés au ministère des hommes, prenant leur vol, offrirent avec une grande joie, sur cet autel du Cœur du Seigneur, des oiseaux vivants, qui signifiaient toutes les bonnes œuvres et toutes les prières accomplies par ceux dont ils étaient chargés… Enfin arriva un prince de la milice céleste, portant un calice d’or qu’il offrait pareillement sur l’autel d’or du Cœur divin… Le Seigneur bénit aussitôt ce calice d’un signe de croix, à la manière d’un prêtre qui consacre l’hostie. Après quoi il dit d’une voix harmonieuse : Sursum corda ! et tous les saints, provoqués de la sorte, s’approchèrent, élevant leurs cœurs qu’ils appliquèrent à l’autel d’or du Cœur divin, à ce dessein que le calice béni et consacré par le Seigneur avec tant d’affection venant à déborder, ils pussent en recueillir quelques gouttes en augmentation de leur joie et de leur gloire. »
    (Le Livre des Révélations, IV, 50)

    Page d’histoire :
    Le Cœur de Jésus veut ranimer l’esprit chrétien parmi les hommes ; aussi, dit le P. Lefèvre, « souvent il a suffit de consacrer une paroisse à ce divin Cœur, de lui élever un autel, de mettre son image dans une église ou d’y établir une association de prières, pour faire changer de face tout un pays, pour convertir une paroisse, pour gagner un pécheur public et scandaleux, ou toucher un pauvre malade qui allait mourir dans le crime et se perdre. Il a suffi, dans des missions lointaines, de consacrer une île sauvage à ce divin Cœur pour tout changer. Qui ne sait que Saint François de Sales était un véritable adorateur du Cœur de Jésus ? Aussi il convertit 72 000 pécheurs, racontent ses historiens. »

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant Saint François de Sales et le Cœur de Jésus – voir l’année 1610

    Bouquet spirituel :
    L’odeur de vos parfums invite à venir à cet autel, à ce sanctuaire de votre Cœur sacré ; elle attire ceux qu’elle invite, elle conduit ceux qu’elle attire, elle ne trompe point ceux qu’elle conduit.
    Lansperge le Chartreux (1489-1539)

    Mon tabernacle sera dans la plaie de votre Cœur où je contemplerai sans cesse la charité que vous m’avez témoignée en vous offrant à tout faire et à tout souffrir pour mon amour.
    Louis du Pont (1554-1624)

    Pratique :
    Demander avec ferveur le véritable esprit chrétien.

    Oraison jaculatoire :
    Cœur de Jésus, changez mon âme !

    Reproduction autorisée à condition d'en mentionner la source... Merci !

    http://chemindamourverslepere.com



    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.
  • 4 juin : Méditation

    « Comment pourrais-je ne pas sans cesse être joyeuse en présence de mon Dieu ? Ah ! que le Seigneur est bon ! Qu'il est doux ! Qu'il a de tendresse ! Que ne puis-je convaincre toutes les âmes timides et craintives de l'immensité de sa mansuétude ! Que ne puis-je envelopper et pénétrer de confiance sans limites les pauvres âmes qui se défient de leur Père des cieux ! La miséricorde infinie s'exerce d'autant plus en nous qu'elle y trouve de misères ; et, donner à Dieu, par notre repentir et notre confiance, l'occasion d'exercer sa miséricorde, c'est Lui faire plaisir. Rien ne blesse tant son Coeur paternel que notre manque de confiance.

    Et le Seigneur cherche des âmes qui Le servent avec joie. L'obscurité comme la lumière, la désolation comme la consolation, l'amertume comme la suavité, tout vient de sa main généreuse, ou plutôt jaillit de son Coeur comme un trait enflammé par l'amour. Notre vie devrait être une continuelle action de grâces, un prélude joyeux au cantique de la louange éternelle. Le divin Maître cherche des âmes joyeuses, partout, dans le monde, mais Il veut, à plus forte raison, toutes les âmes consacrées, celles qu'Il s'est choisies pour Le consoler, Le faire connaître et aimer, celles qu'Il nomme ses épouses privilégiées. Oh ! Jésus, parle à chaque âme, dans la paix, le silence, dans un moment de recueillement. Que veut-Il de nous ?... Ecoutons... et soyons fidèles... car Il veut notre bonheur, soit qu'Il présente un calice amer ou enivrant, une couronne d'épines ou de roses, une croix lourde ou légère. Servite Domino in laetitia, oui, servons le Seigneur dans la joie et l'allégresse. »

    Bienheureuse Dina Bélanger (1897-1929), in Autobiographie de Mère Marie Sainte-Cécile de Rome (au 8 juin 1925), Procure du Clergé - L'Evangile dans la Vie, Paris, 1934.

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  • 4 juin : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel,

    Saint François Carraciolo, confesseur

    Vie de Saint François Caracciolo (1563-1608)
    Prêtre et co-fondateur des Clercs réguliers Mineurs

    Et en France : Sainte Clotilde, Reine des Francs (476-545)


    Depuis 1947 a lieu chaque année en juin un pèlerinage national en l'honneur de sainte Clotilde. Il est venu s’ajouter à la fête locale de sainte Clotilde célébrée depuis des siècles dans la paroisse de Vivières. Le pèlerinage national de Vivières (dans l'Aisne) est organisé et animé spirituellement par la Confrérie sainte Clotilde.

    La France et la Chrétienté ont besoin de nos prières et de l’intercession de sainte Clotilde. Soyons donc nombreux à nous rendre ce 17 juin à Vivières, derrière les bannières de la Confrérie sainte Clotilde et celles du Centre Charlier, soutien fidèle et apprécié du pèlerinage depuis plus de 25 ans.

    11 h : Messe grégorienne.
    Repas tiré du sac en forêt.
    15 h : Vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu'à l'oratoire Sainte-Clotilde (près de la source).
    Salut du Saint-Sacrement.

    Renseignements : Pierre Maire, 85 rue Petit, 75019 Paris. Tél. 06 80 72 72 77.
    Confrérie Ste Clotilde

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  • 3 juin : Célébration Eucharistique au Parc du Bresso - Homélie de Benoît XVI

    Extraits de l'homélie :

    « Ce n’est pas seulement l’Église qui est appelée à être image du Dieu unique en trois Personnes, mais aussi la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme. Au commencement, en effet, « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : "Soyez féconds, et multipliez-vous" » (Gn 1, 27-28). Dieu a créé l’être humain mâle et femelle, avec une même dignité, mais aussi avec des caractéristiques propres et complémentaires, pour que les deux soient un don l’un pour l’autre, se mettent en valeur réciproquement et réalisent une communauté d’amour et de vie. L’amour est ce qui fait de la personne humaine l’image authentique de la Trinité, image de Dieu. Chers époux, en vivant le mariage, vous ne vous donnez pas quelque chose ou quelque activité, mais la vie entière. Et votre amour est fécond avant tout pour vous-mêmes, parce que vous désirez et vous réalisez le bien l’un de l’autre, expérimentant la joie de recevoir et de donner. Il est aussi fécond dans la procréation, généreuse et responsable, des enfants, dans l’attention prévenante pour eux et dans leur éducation attentive et sage. Il est fécond enfin pour la société, car votre vécu familial est la première et irremplaçable école des vertus sociales telles que le respect des personnes, la gratuité, la confiance, la responsabilité, la solidarité, la coopération. Chers époux, prenez soin de vos enfants et, dans un monde dominé par la technique, transmettez-leur, avec sérénité et confiance, les raisons de vivre, la force de la foi, en leur proposant des objectifs élevés et en les soutenant dans leur fragilité. Mais vous aussi les enfants, sachez maintenir sans cesse une relation de profonde affection et d’attention prévenante à l’égard de vos parents, et que les relations entre frères et sœurs soient aussi des occasions de grandir dans l’amour.

    [...]

    Un dernier élément. L’homme, en tant qu’image de Dieu, est appelé aussi au repos et à la fête. Le récit de la création se termine par ces paroles : « Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré » (Gn 2, 2-3). Pour nous chrétiens, le jour de fête c’est le dimanche, jour du Seigneur, Pâque hebdomadaire. C’est le jour de l’Église, assemblée convoquée par le Seigneur autour de la table de la Parole et du Sacrifice eucharistique, comme nous sommes en train de le faire aujourd’hui, pour nous nourrir de Lui, entrer dans son amour et vivre de son amour. C’est le jour de l’homme et de ses valeurs : convivialité, amitié, solidarité, culture, contact avec la nature, jeu, sport. C’est le jour de la famille, au cours duquel nous devons vivre ensemble le sens de la fête, de la rencontre, du partage, en participant aussi à la Messe. Chères familles, même dans les rythmes serrés de notre époque, ne perdez pas le sens du jour du Seigneur ! Il est comme l’oasis où s’arrêter pour goûter la joie de la rencontre et étancher notre soif de Dieu. »

    Benoît XVI, Milan, 3 juin 2012.

    Source et texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 3 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Qui pourra suivre le Très-Haut jusqu'en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ?... Qui donc est Dieu ? Père, Fils et Esprit Saint, Dieu est un. Ne te demande rien de plus au sujet de Dieu. Que ceux qui veulent savoir le fond des choses concernant Dieu commencent par considérer l'ordre naturel. Comprendre la Trinité est en effet justement comparé à la profondeur de la mer, dont la Sagesse de Dieu a dit : "Le fond des profondeurs, qui peut l'atteindre ?" (Eccl 7,24)... Comme le fond des mers est invisible aux regards des hommes, ainsi la divine Trinité demeure insaisissable à la compréhension humaine. C'est pourquoi, si quelqu'un veut comprendre ce qu'il doit croire, qu'il ne s'imagine pas pouvoir le faire davantage par des raisonnements que par la foi, car la sagesse divine que tu recherches ainsi se retirera plus loin encore.
    Recherche donc cette connaissance suprême non en discutant mais en menant une vie parfaite, non par la langue mais par la foi qui jaillit d'un coeur simple et n'est pas le résultat de conjectures savantes. Car si tu cherches l'ineffable par des raisonnements, il s'éloignera davantage de toi ; si tu cherches par la foi, la Sagesse se tiendra là où elle demeure : à ta porte (Pr 1,21) ; et là où elle se tient, elle peut être vue, ne serait-ce qu'en partie. En toute vérité, elle est atteinte dès l'instant où l'on croit à ce qui est invisible tout en acceptant de ne pas le comprendre. Puisque Dieu est invisible, nous devons croire en lui ; et cependant Dieu peut être vu en quelque manière par le coeur pur (Mt 5,8). »

    Saint Colomban (563-615), Instruction 1, 2-4 ; PL 80, 231 (trad. Orval rev.).

  • "Ô mon Dieu, Trinité que j'adore" - Bienheureuse Élisabeth de la Trinité

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 3ème jour

    Troisième jour : La solitude

    Je ne saurais vous dire avec quels sentiments d’amour je souhaite que vous viviez cachés et renfermés dans le cœur et le sein de Jésus-Christ… Venez donc, âmes aimantes, au nid sacré de vos solitudes, à la source cachée de votre bonheur, aux veines les plus secrètes du Cœur de Jésus, puisque ce Cœur est ouvert pour vous, afin que par le chemin de sa blessure, la méditation vous conduise jusqu’au sein même de Dieu, tout rempli et tout débordant de miséricorde… Pourquoi donc tardez-vous, âmes d’élection, et pourquoi ne volez-vous pas, avec les ailes de Séraphins, vers cette silencieuse solitude du Cœur de Jésus ?... Venez, n’ayez aucune défiance, car fussiez-vous couvertes de confusion, voilées d’ignominie, vêtues de péché, fussiez-vous-même dures comme les rochers et inflexibles comme le bronze, bientôt dans ce sein compatissant vous rayonnerez, vous aussi, des flammes du sein amour, parce qu’ici brûle un feu de toute-puissante charité qui consume également la paille, l’herbe desséchée, les rochers et le bronze.
    P. Ignace del Nante

    Exemple : Saint Antoine de Padoue et le Sacré Cœur
    Le culte de Saint Antoine de Padoue a pris depuis quelques années un développement qui tient du miracle. Tout le monde sait qu’il fut un grand thaumaturge, un grand convertisseur d’âmes, un ouvrier puissant en œuvres et en paroles, mais ce qu’on connaît moins, c’est son ardente dévotion envers le Sacré Cœur de Jésus. Les rares écrits qu’il a laissés nous en fournissent d’irrécusables témoignages. Nous aurons plusieurs fois occasion d’y puiser ; nous citerons aujourd’hui une admirable page, dans laquelle le Saint compare précisément le Cœur de Jésus au creux symbolique du rocher, dans laquelle l’âme doit se réfugier.
    « Le creux de la pierre, dit-il, où l’âme religieuse doit se réfugier, c’est la plaie du côté de Jésus-Christ. Il y a dans la chair de nombreuses blessures et il y a la plaie de son côté ; celle-là mène à son Cœur, c’est là qu’il appelle l’âme dont il fait son épouse. Il lui a tendu les bras ; il lui a ouvert son côté et son Cœur pour qu’elle vienne s’y cacher. En se retirant dans les profondeurs de la pierre, la colombe se met à couvert des poursuites de l’oiseau ravisseur, en même temps elle se ménage une demeure tranquille où elle repose doucement… Et l’âme religieuse trouvera dans le Cœur de jésus, avec un asile assuré contre toutes les machinations de Satan, une délicieuse retraite… Ne restons donc pas à l’entrée de la grotte ; allons au plus profond. A l’entrée de la grotte, aux lèvres de la plaie, nous trouvons, il est vrai, le sang qui nous a rachetés. Il parle, il demande miséricorde pour nous. Mais là ne doit pas s’arrêter l’âme religieuse. Lorsqu’elle a entendu la voix du sang divin, qu’elle aille jusqu’à la source de laquelle il découle, au plus intime du Cœur de Jésus. Là elle trouvera la lumière, la consolation, la paix, des délices ineffables. »

    Page d’histoire :
    En 1720, au mois de mai, la peste éclata à Marseille et jeta la ville dans une entière consternation. Abandonnée de ceux qui pouvaient fuir, cette vaste cité présenta bientôt l’image d’un champ de carnage rempli de morts et de mourants. Mgr de Belsunce, évêque de la ville, renouvela alors tout ce qu’avait fait à Milan Saint Charles Borromée. Mais, malgré le dévouement des prêtres, les larmes et les prières des fidèles, le ciel demeurait insensible. Au Cœur de Jésus était réservée la gloire de faire disparaître le fléau. En effet, le Sacré Cœur devint l’heureuse ressource du saint prélat. A sa sollicitation, les magistrats en corps firent vœu d’aller tous les ans à l’église de la Visitation, le jour de la fête du Sacré Cœur, pour y honorer le digne objet de notre amour, pour y recevoir la sainte communion, etc. Ce vœu fut prononcé publiquement à la cathédrale par le premier es magistrats municipaux devant le Saint Sacrement, que Monseigneur tenait entre ses mains. Tout le peuple s’unit à un vœu dont il espérait le succès avec une foi vive. Il fut exaucé d’une manière qui fit l’admiration de toute la ville. Dès ce jour-là, tous les malades guérirent et personne ne fut plus atteint de la peste.

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant l’historique de la peste à Marseille – voir à partir de l’année 1720, jusqu’en 1722

    Bouquet spirituel :
    Quand, ô mon Bien-Aimé, m’enlevant, me transportant tout entier en vous, me cacherez-vous dans votre Cœur de façon à ce que je ne paraisse plus jamais !
    Saint Pierre d’Alcantara (1499-1562)

    Jésus nous a ouvert son Cœur comme un sanctuaire pour y introduire les âmes pures qui sont ses épouses chéries.
    Louis de Blois (1506-1566)

    Pratique :
    Prenons la résolution de faire chaque jour de ce mois notre petite lecture.

    Oraison jaculatoire :
    Ô doux Cœur de mon Jésus, faites que je vous aime de plus en plus.


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    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 3 juin : Méditation

    « Rien n'est plus propre à dilater le coeur d'amour que la pensée du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Jamais Dieu ne m'apparaît plus beau, plus Dieu, si je puis ainsi dire, que quand, pénétrant dans le secret de la Trinité, j'en contemple les opérations ineffables, les grandeurs divines pleinement connues par le Père, louées à l'égal de ce qu'elles méritent par le Verbe, et aimées dignement par le Saint-Esprit. Jamais la charité ne presse plus vivement mon coeur de s'écrier : Oui vraiment, Dieu est tout amour. Le Père est amour : car, non content d'être le Père du Verbe éternel, il veut encore être le nôtre : Père par création, puisqu'il nous a donné l'être et la vie ; Père par providence, puisqu'il a si grand soin des enfants qu'il a mis au monde... Mon Père ! Mon Père ! Père enfin par un amour dont jamais n'approcha aucun père... Et vous aussi, ô Fils éternel de Dieu, vous êtes tout amour. Pour moi, vous vous êtes fait homme ; pour moi, vous avez sacrifié votre vie, et vous ne rougissez pas devant votre Père et votre Esprit-Saint de m'appeler votre frère... Et vous, Saint-Esprit, vous êtes aussi tout amour, puisque vous êtes l'amour même du Père et du Fils, égal à votre principe ; et c'est par vous que le Fils s'est donné à moi ; c'est par vous que la charité se répand dans nos coeurs ; c'est par vous que se font les bonnes prières. Vous vivez en nous comme dans votre temple, pour corriger nos défauts, nous former aux vertus, et de pécheurs que nous sommes nous faire saints. - Qu'y a-t-il donc de plus aimable que les trois Personnes de la Sainte Trinité ? Et que n'avons-nous trois coeurs pour aimer chacune d'elles ! Mais consolons-nous : en aimant un seul Dieu, nous les aimons toutes les trois à la fois, puisqu'elles n'ont qu'une seule et même nature. Ô amour ! embrasez mon coeur ; que je ne vive plus que pour le Père, le Fils et le Saint-Esprit ! »

    M. Hamon, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Lundi de la Trinité), 19e édition revue, corrigée, augmentée, Tome 2, Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • 3 juin : Béatification à Besançon du Père Lataste (1832-1869)

    Béatification à Besançon du Père Lataste (1832-1869), "apôtre des prisons"
    Fondateur de la Congrégation des Dominicaines de Béthanie

    La messe de béatification est présidée à 15h par le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints. Il est assisté notamment de Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, diocèse de la fondation, et de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France.

    « Vous devez travailler à devenir des saints. Mes frères, cela n’est pas possible seulement, cela est nécessaire. Il faut que vous deveniez des saints. C’est la volonté de Dieu. Ce n’est pas votre affaire seulement, c’est votre unique affaire, l’unique chose vraiment nécessaire. N’en doutez pas, mes frères, n’en doutez pas. »
    Bienheureux Jean-Joseph Lataste (1832-1869).

    Vie du Père Lataste
    Les rendez-vous du week-end

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  • Dimanche 3 juin : Solennité de la Sainte-Trinité

    De même qu'au calendrier traditionnel :

    Fête de la Très Sainte Trinité


    (En France : On ne fait rien cette année de Ste Clotilde, Reine et veuve)


    Introït de la Messe pour la Fête de la Sainte Trinité


    Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
    Benedícta sit sancta Trínitas, atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
    Bénie soit la Sainte Trinité, l'indivisible unité ; nous l'acclamons, parce qu'elle nous a fait miséricorde.

    Ps. 8, 2. (non présent dans cette version)
    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
    Seigneur notre Dieu, que ton nom est glorieux par toute la terre !

  • 2 juin : Benoît XVI - Rencontre au stade de Milan avec les jeunes confirmant du diocèse (80.000 personnes)

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI :

    « La vie chrétienne toute entière est un voyage, un sentier que l'on parcourt en montagne en compagnie de Jésus. Forts des dons de l'Esprit, votre amitié avec le Christ se renforcera. Elle s'alimente continuellement dans l'Eucharistie... C'est pourquoi je vous invite à prendre part fidèlement à la messe dominicale... à pratiquer aussi la confession, qui est la rencontre avec Jésus pardonnant nos péchés et nous aidant à faire le bien. N'oubliez pas non plus de prier chaque jour, dialoguez avec le Seigneur, confiez-vous à lui, dites-lui vos joies comme vos préoccupations. Demandez-lui de vous éclairer et de soutenir votre cheminement... En famille, obéissez à vos parents et écoutez leurs conseils, afin de grandir en sagesse à l'instar de Jésus. Et enfin, ne soyez pas dissipés. Impliquez-vous dans les études car elles sont une grande chance pour grandir. Soyez généreux et disponibles aux autres en évitant de vous placer au centre de votre intérêt. L'égoïsme est l'ennemi de la joie. Si vous ressentez aujourd'hui la beauté d'appartenir à la communauté de Jésus, agissez à votre tour pour la faire grandir... Chaque jour le Seigneur vous appelle à de grandes choses. Soyez donc ouverts à ce qu'il vous suggère et s'il vous appelle à le suivre dans la voie du sacerdoce ou de la vie consacrée ne lui dites pas non. Il remplira vos coeurs pour la vie... Je vous le dis avec force : ayez de grands idéaux et soyez saints ! Oui, il est possible d'être saint à votre âge... Tant de saints en témoignent, qui furent jeunes comme vous, Domenico Savio ou Maria Goretti. La sainteté, qui est la voie normale du chrétien, n'est pas réservée à quelques-uns. Elle est accessible à tous, avec la lumière et la force de l'Esprit, sous la conduite de Marie, la Mère de Jésus... Que la Vierge conserve la fraîcheur de votre oui à son fils Jésus, l'Ami fidèle de nos vies. »

    Benoît XVI, Milan, 2 juin 2012.

    Source : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 2.6.12)

  • 2 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Verbe de Dieu qui est éternel, invisible, incompréhensible, incorporel, principe né du principe, lumière née de la lumière, source de la vie et de l'immortalité, empreinte exacte du premier modèle, marque ineffaçable, ressemblance identique du Père, intention et pensée de celui-ci, progresse vers son image. Il prend chair pour sauver la chair, il s'unit à une âme raisonnable pour sauver mon âme ; il veut purifier le semblable par le semblable et il devient totalement homme, sauf en ce qui concerne le péché.
    Il est conçu par la Vierge, préalablement purifiée par le Saint-Esprit dans son âme et dans sa chair, car, s'il fallait honorer la génération, il fallait honorer davantage la virginité. Il se présente comme Dieu incarné, formant un seul être de deux principes opposés, la chair et l'esprit. L'esprit donnait la divinité, la chair était divinisée.
    Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité. Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude.
    Quel trésor de bonté ! Quel grand mystère en ma faveur ! J'ai reçu l'image, et je ne l'ai pas gardée. Le Verbe a participé à ma chair afin de sauver l'image et de rendre la chair immortelle ! Il s'unit à nous par une deuxième union, beaucoup plus étonnante que la première.
    Il fallait que l'homme soit sanctifié par un Dieu devenu homme ; après avoir terrassé notre tyran, il nous délivrerait et nous ramènerait vers lui, par la médiation du Fils, pour l'honneur du Père. C'est ainsi que le Fils se montre obéissant en toutes choses envers lui pour accomplir son plan de salut.
    Ce bon Pasteur est venu rechercher la brebis égarée, en donnant sa vie pour ses brebis, sur les montagnes et les collines où tu offrais des sacrifices. il a retrouvé celle qui était égarée, il l'a chargée sur ces épaules qui ont porté aussi le bois de la croix et, après l'avoir saisie, il l'a ramenée à la vie d'en haut.
    Cette lumière éclatante du Verbe est précédée par la lampe qui brûle et qui éclaire ; la parole, par la voix qui crie dans le désert ; l'Epoux, par l'ami de l'Epoux, celui qui prépare pour le Seigneur un peuple choisi en le purifiant dans l'eau en vue de l'Esprit.
    Il nous a fallu un Dieu qui s'incarne et qui meure pour que nous vivions. Nous sommes morts avec lui pour être purifiés ; morts avec lui, nous sommes ressuscités avec lui ; ressuscités avec lui, avec lui nous sommes glorifiés. »

    Grégoire de Nazianze, Homélie pour la Pâque (Hom. 45), 9.22.26.28.

  • P.I. Tchaikovsky : L'Hymne des Chérubins

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 2ème jour

    Deuxième jour : La demeure

    Puisque nous sommes parvenus au Cœur très doux de Jésus, et qu’il fait bon y demeurer, ne nous en laissons pas arracher, car il a été écrit de lui : « Ceux qui se retirent de vous seront écrits sur la terre. » Mais qu’en sera-t-il de ceux qui s’en approchent ? Apprenez-le-nous vous-même. Vous disiez à ceux qui s’approchaient de vous : Réjouissez-vous, parce que vos noms sont écrits au ciel. Approchons-nous donc de lui et nous tressaillirons et nous nous réjouirons en vous au souvenir de votre Cœur. Ah ! qu’il est bon et doux d’habiter dans ce Cœur ! Je veux tout donner, toutes les pensées et toutes les affections de mon âme en échange de ce Cœur, jetant en lui toutes mes préoccupations, sachant que sûrement il prendra soin de moi. Dans ce temple, dans ce Saint des saints, devant cette Arche du testament, j’adorerai et je louerai le nom du Seigneur, disant avec David : J’ai trouvé mon Cœur pour prier mon Dieu. Et moi j’ai trouvé le Cœur de mon Roi, de mon frère, de mon tendre ami Jésus. Et je ne l’adorerais point ! Après avoir trouvé ce Cœur, qui est le vôtre et qui est le mien, ô très doux Jésus, je vous prierai, vous qui êtes mon Dieu. Admettez seulement mes prières dans ce sanctuaire de l’exaudition ; ou plutôt attirez-moi tout entier dans votre Cœur.
    Saint Bernard (1090-1153)

    Exemple : Notre-Seigneur fait entrer Sainte Gertrude dans son Cœur
    Sainte Gertrude est l’une des saintes qui ont le plus aimé le Sacré Cœur. Le lecteur pieux, en ouvrant ses œuvres, est ravi et charmé d’y trouver sans cesse le nom du divin Cœur de Jésus dont la Sainte semble avoir voulu marquer et consacrer chacune des pages de ses révélations.
    Nous y lisons, au chapitre 58 du 4e livre, que le Seigneur l’introduisit en un lieu admirable au-dessus de toute expression : c’était le Cœur de Jésus lui-même, disposé en forme de demeure. Lorsqu’elle y fut entrée, il lui sembla qu’elle allait défaillir sous l’influence des délices qui l’inondaient, et elle dit au Seigneur : « Mon Seigneur, quand vous n’auriez introduit mon âme qu’en une place que vos pieds auraient foulée, ce serait bien assez pour moi ; mais que puis-je essayer pour répondre à l’étonnante faveur que vous m’accordez en ce moment ? » Le Seigneur lui répondit : « Puisque tu cherches habituellement à m’offrir la partie la plus noble de ton être, c’est-à-dire ton cœur, j’ai jugé que, pour te complaire, je devais t’offrir aussi le mien ; car je suis le Dieu qui se fait pour toi tout en toutes choses : vertu, vie, science, nourriture, vêtement, en un mot, tout ce qu’une âme aimante peut désirer. » Elle dit alors : « Si mon cœur s’est mis en quelque point d’accord avec vous, Seigneur, c’était encore votre don. » Le Seigneur reprit : « Il est de ma nature que, lorsque j’ai prévenu une âme des bénédictions de ma douceur, je continue à lui prodiguer des bénédictions nouvelles ; et si elle se prête au bon plaisir de mon Cœur, il devient nécessaire que je me conforme aux désirs du sien. »

    Page d’histoire :
    Un des propagateurs de la dévotion au Sacré Cœur, Saint Jean Eudes, se sentant appelé de bonne heure à la vie religieuse, entra dans la Congrégation de l’Oratoire, mais en sortit bientôt pour fonder une Société toute dévouée aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Il était persuadé qu’il n’y avait pas de meilleur moyen d’inspirer une piété solide et d’entretenir une ferveur durable que la dévotion à ces divins Cœurs. Aussi prêchait-il partout cette double dévotion qu’il a étendue beaucoup. – En 1672, deux ans avant que Sainte Marguerite-Marie eût ses révélations, il établit une fête du Sacré Cœur de Jésus dans sa Congrégation ; il y avait déjà treize ans qu’il avait composé une messe et un office particuliers où tout est plein d’une douce onction et qui furent approuvés de Rome en 1862. Son ouvrage intitulé : Le Livre du Cœur admirable contient un traité complet sur le Cœur de Jésus. C’est comme le testament du glorieux apôtre du Sacré Cœur.

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant la célébration de cette première fête du Cœur de Jésus – voir l’année 1672

    Bouquet spirituel :
    Ô mon âme, si tu savais combien le Cœur de Jésus est doux ! Entres-y, et, quand tu y seras, puisses-tu fermer sur toi les portes de ses blessures, afin qu’il te soit impossible d’en sortir.
    Saint Bonaventure (1217-1274)

    Ô Cœur ouvert du Rédempteur ! Ô bienheureuse demeure des âmes éprises de votre amour ! Ah ! ne refusez pas de recevoir aussi mon âme !
    Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)

    Pratique :
    Réciter chaque jour quelque prière au Sacré Cœur.

    Oraison jaculatoire :
    Cœur sacré de Jésus, ayez pitié de nous.

     

    Reproduction autorisée à condition d'en mentionner la source... Merci !

    http://chemindamourverslepere.com


    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 2 juin : Méditation

    « Qui donc, après votre Fils, s'intéresse comme vous au genre humain ?
    Qui nous défend sans cesse dans nos tribulations ?
    Qui nous délivre aussi vite des tentations qui nous assaillent ?
    Qui se donne autant de peine pour supplier en faveur des pécheurs ?
    Qui prend leur défense pour les excuser dans des cas désespérés ?

    En vertu de la franchise et de la puissance que votre maternité vous a acquises auprès de votre Fils, bien que nous soyons condamnés pour nos crimes et que nous n'osions plus regarder vers les hauteurs du ciel, vous nous sauvez, par vos supplications et vos intercessions, des supplices éternels.

    Aussi l'affligé se réfugie-t-il auprès de vous.
    Celui qui a subi l'injustice accourt à vous.
    Celui qui est rempli de maux invoque votre assistance.

    Tout ce qui est à vous, Mère de Dieu, est merveilleux, tout est plus grand que nature, tout dépasse notre raison et notre puissance. Votre protection elle aussi est au-dessus de la pensée. »

    Saint Germain de Constantinople (v.635-733), Homélie, PG 98.

    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Germain de Constantinople, le 29 avril 2009.

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  • 2 juin : Sanctoral

    Saints Marcellin et Pierre, Evêques, martyrs († 304 ou 305)

    Saint Pothin, Evêque, Sainte Blandine, vierge et leurs compagnons, martyrs à Lyon († 177)

     

    Au calendrier traditionnel :

    Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte


    (On ne fait rien cette année de la Mémoire de Sts Marcellin et Pierre et Erasme, évêque, martyrs)

     

    1er samedi du mois - Mois du Sacré-Coeur