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  • 8 juin : anniversaire de la mort de Sa Majesté le Roi Louis XVII

    217ème anniversaire de la mort de Sa Majesté le Roi Louis XVII, enfant martyr, dans la prison du Temple à Paris

    A lire : Louis XVII, l'enfant Roy

    « En venant prier, le 8 Juin, pour l’enfant qui meurt seul dans la Tour nous nous inscrivons dans une longue tradition de prière pour les membres de la famille royale, assassinés. Déjà, en fondant cette église, la reine Marie de Medicis demande aux religieuses de Sainte Elisabeth de prier pour le Roi Henri IV, son défunt mari, et pour ses enfants, en récitant quotidiennement, après la messe conventuelle, le Psaume 19 Exaudiat te Dominus tous les samedis, et en chantant, le 14 Mai, jour anniversaire de la mort du Roi, les litanies de la sainte Vierge. En Novembre 1814, on célèbre une messe pour Madame Elisabeth. Enfin, en 1815, les membres de l’Ordre de Malte se rassemblèrent dans l’église Sainte-Elisabeth, qui allait devenir leur église conventuelle, pour prier, eux aussi, pour la famille royale.

    Depuis 2005, l’association Marais Temple demande, chaque 8 juin, une messe pou commémorer la mort de Louis XVII. Elle s’inscrit alors dans cette longue lignée de quatre siècles de prière pour des membres de la famille de France, morts assassinés. En priant pour Louis XVII, nous voulons associer tous les enfants qui sont maltraités dans le monde. En ces mois où dans de nombreux pays sévissent des émeutes, nous pouvons prier pour les enfants qui sont les premières victimes de ces conflits internes. Oui, prions pour tous ces enfants qui meurent avec leurs parents ! Prions pour les enfants qui se retrouvent sans parents ! Prions pour les enfants qui vivent dans l’angoisse à cause de leur religion ou de leur appartenance ethnique ! Prions aussi pour les enfants qui sont maltraités dans leur famille !… »

    Abbé Xavier Snoëk

    Paroisse Sainte Elisabeth de Hongrie - Notre Dame de Pitié (Paris)
    195 rue du Temple - 75003 Paris
    Tél : 01 49 96 49 10 - Fax : 01.42.76.07.17
    http://www.sainteelisabethdehongrie.com

    Vendredi 8 juin 2012 à 19 h
    Messe de Requiem pour Louis XVII et les enfants maltraités


    Source : France Catholique

  • 8 juin : Sanctoral

    Saint Médard, évêque de Noyon (v.457-v.545)

    Saint Maximin, Évêque d'Aix (1er siècle)

    Bienheureuse Marie du Divin Coeur (Maria Droste Zu Vischering), religieuse (1863-1899)

    (... qui communiqua au pape Léon XIII le projet de consécration du genre humain au Sacré Coeur)


    Au calendrier traditionnel : De la férie
  • Fête-Dieu à Rome : Benoît XVI invite à rétablir l’équilibre entre l’adoration et l’assemblée liturgique

    Dans son homélie, le Pape a proposé une méditation sur le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré.

    Benoît XVI a regretté que dans un passé récent, le Mystère de l’Eucharistie ait été l’objet de visions incomplètes. Il s’est notamment attardé sur le sens de l’adoration du Saint-Sacrement, pénalisé par une interprétation unilatérale du Concile Vatican II qui a privilégié l’assemblée liturgique. Il faut rétablir, selon lui, le juste équilibre entre l’adoration et la célébration de l’Eucharistie. Car ce déséquilibre a eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles qui perçoivent moins bien le sens de la présence permanente de Jésus parmi nous. Pour le Pape, il ne faut pas opposer la célébration et l’adoration comme si elles étaient en concurrence. La communion et la contemplation sont complémentaires...

    A propos du caractère sacré de l’Eucharistie, Benoît XVI a déploré l'influence de la sécularisation héritée des années soixante et soixante-dix du siècle dernier. Le nouveau culte apporté par le Christ a toujours besoin de signes et de rituels - a-t-il insisté. De plus, la disparition du rituel sacré appauvrit la culture et laisse le champ libre aux nombreux succédanés présents dans la société de consommation, à d’autres rites et signes qui peuvent devenir des idoles.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • 7 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le premier et le plus grand commandement est-il celui-ci : "Vous aimerez le Seigneur votre Dieu" (Mt XXII,37).  Mais la nature est trop molle et trop faible pour un tel précepte, aussi commence-t-elle par s'aimer elle-même... Mais si cet amour glisse trop sur sa pente, comme cela arrive ordinairement... aussitôt s'élève pour le contenir, la digue du précepte qui nous ordonne "d'aimer le prochain comme nous-mêmes" (Mt XXII,27)... Mais, pour que notre amour du prochain soit irréprochable, il faut que Dieu s'y trouve mêlé ; est-il en effet possible d'aimer le prochain comme il faut, si ce n'est en Dieu ? Or, quiconque n'a pour Dieu aucun amour, ne saurait aimer rien en Dieu ; il faut donc commencer par aimer Dieu, si on veut aimer le prochain en lui, en sorte que Dieu qui est l'auteur de tous les autres biens l'est aussi de notre amour pour lui...

    L'homme ressent donc déjà de l'amour pour Dieu, mais il ne l'aime encore que pour soi et non pas pour Dieu... Mais que le cortége des tribulations fonde sur lui et l'oblige souvent à recourir à Dieu, s'il en reçoit chaque fois un secours qui le délivre, ne faudra-t-il pas qu'il ait un coeur de marbre ou de bronze pour ne pas être touché, toutes les fois qu'il aura été secouru, de la bonté de son libérateur et pour ne pas commencer à l'aimer pour lui-même, non plus seulement pour soi. Car la fréquence des épreuves nous oblige à recourir fréquemment à Dieu, or il est impossible de revenir souvent à lui, sans le goûter et impossible de le goûter, sans reconnaître combien il est doux. Aussi arrive-t-il bientôt que nous sommes portés à l'aimer comme il faut, beaucoup plus à cause de la douceur que nous trouvons en lui, qu'à cause de notre propre intérêt... Quand nous en sommes arrivés là, il n'est plus difficile d'accomplir le précepte d'aimer le prochain comme nous-mêmes... Quiconque aime de cet amour-là, aime tout autant qu'il est aimé et ne recherche plus à son tour que les intérêts de Jésus-Christ, non pas les siens propres, de même que Jésus a recherché les nôtres ou plutôt nous a recherchés nous-mêmes. Voilà l'amour de celui qui dit : "Chantez les louanges du Seigneur, car il est bon" (Ps CXVII,1). Celui qui loue le Seigneur, non pas parce qu'il est bon pour lui, mais simplement parce qu'il est bon, aime véritablement Dieu pour Dieu et non pour lui. »

    Saint Bernard, Traité sur l'amour de Dieu, ch. VIII et IX (23 à 26).
    Source et texte intégral : Abbaye Saint-Benoît.

  • Chants des premiers chrétiens : ambrosiens, mozarabes...

    Chants des premiers chrétiens

    01 - Chant Ambrosien - Lucernarium - Paravi lucernam Christo meo
    02 - Chant Ambrosien - Ingressa - Lux fulgebit hodie super nos
    03 - Chant Ambrosien - Psalmellus - Tecum principium in die virtutis tue
    04 - Chant Vieux - Romain - Introït - Resurrexi
    05 - Chant Vieux - Romain - Offertoire - Terra tremuit
    06 - Chant Vieux - Romain - Alleluia
    07 - Chant Beneventain - Introït - Maria vidit angelum (tutti)
    08 - Chant Mozarabe - Invocation sacerdotale d'introduction ; Per gloriam nominis tui
    09 - Chant Mozarabe - Gloria in excelsis Deo
    10 - Chant Mozarabe - Ad confractionem panis - Qui venit ad me non esuriet
    11 - Chant Mozarabe - Prêtre - Humiliate vos ad benedictionem !
    12 - Chant Mozarabe - Ad accedentes - Gustate et videte
    13 - Chant Vieux - Romain - Ad processionem Kyrie
    14 - Chant Vieux - Romain - Alleluia - Versus O kyrios evasileosen, Versus Ke gar estereosen

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 7ème jour

    Septième jour : L’océan

    Dans ce divin Cœur était comme une mer d’une douceur très suave, où je trouvais une foi indicible, et le souverain bien. Je ne pouvais voir le fond de cette mer, en sorte qu’elle était comme un abîme. Plus j’y entrais et plus j’en apercevais la profondeur ; plus je goûtais de ses eaux et plus ma soif devenait insatiable. Après avoir joui quelque temps de cette vision et de ce goût béatifiques, j’ai entendu une voix qui disait : Je suis l’amour fidèle qui établit l’âme dans la vérité ; après quoi, elle n’a plus que du dégoût pour le monde, ce qui la fait mépriser des mondains. Mais elle aime ce mépris ; elle aime la solitude ; elle aime les tribulations et les douleurs. Et quand ces sentiments lui sont devenus habituels, je la fais monter plus haut ; je l’introduis dans le ciel empyrée, où elle contemple mes plaies, dont la splendeur la fait brûler d’amour. Lorsqu’elle est bien enflammée, je la transforme et alors elle entre dans mon Cœur ; elle y trouve un abîme de charité et de douceur incomparables ; elle s’y plonge et y demeure submergée. La lumière répandue de ces plaies sacrées sur les justes de la terre, bien que sortant de la même source, n’arrive pas à tous par le même canal ; les uns la reçoivent des pieds de Jésus, les autres de ses mains, d’autres enfin de son Cœur adorable. Les âmes qui reçoivent les rayons sortis des pieds de Jésus sont celles qui l’aiment d’un amour ordinaire ; les ferventes sont éclairées des rayons de ses mains ; celles que le Sacré Cœur inonde d’un torrent de lumière sont celles qui, par la grâce, se sont élevées jusqu’au pur amour.
    Sainte Françoise Romaine (1384-1440)

    Exemple : (Première Promesse) Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état
    Eustelle, surnommée à juste titre l’Ange de l’Eucharistie, morte à Saint-Pallais de Saintes en 1840, fut une de ces âmes qui ne vivent que pour consoler Jésus Jésus-Christ délaissé au Saint Tabernacle. Elle exprime dans ses lettres des sentiments dignes des Séraphins : « Ô Sainte Eucharistie ! s’écrie-t-elle. Ô Sainte Eucharistie ! Que j’aime à répéter ces mots ! Que mon âme y trouve de délices !... C’est dans le Sacrement adorable de l’Eucharistie que se trouve l’amour, c’est à cette source sacrée dont les eaux jaillissent jusqu’à la vie éternelle, que nous devons aller étancher notre soif : c’est à ce tabernacle que nous devons aller chercher l’Agneau immaculé qui seul peut rendre à notre âme la blancheur de son innocence première. Pauvre Jésus ! Il n’est pas aimé ! Il n’est pas connu ! Ô aveuglement ! Ô stupidité de l’homme ! Que ne m’est-il donné de soumettre tous les cœurs au joug du saint amour !... Ô sainte Eucharistie ! C’est toi qui m’enlèves ainsi à moi-même ; tu me transportes déjà dans la région céleste. Que je t’aime ! Tu fais mes délices ; tu me fais mourir, pour mieux revivre. Laisse-moi expirer à tes pieds ; la mort m’est un gain. » Qui n’admirera ce langage dans une pauvre couturière qui ne connaît d’autre école que le Cœur de Jésus ? Voici ce qu’elle écrivait à son directeur : « Je vis cet aimable Sauveur, il y a quelques jours ; il me montrait son Cœur divin… Ô Jésus ! donnez-moi votre Cœur, donnez-moi votre amour… c’est aux pieds du Tabernacle qu’on apprend la science de l’amour !... »
    Cette magnifique parole de Marie-Eustelle nous indique où il faut aller apprendre la science des Saints, la science d’aimer Jésus-Christ, l’unique science nécessaire. Ecoutons encore une fois cette âme séraphique : « Ô Sacrement de l’Eucharistie, unique ambition de mon cœur, objet de tout ce que je pense, de tout ce que je crois, de tout ce que je veux ! Que ne puis-je te faire connaître ! Cher bon Maître ! Ô Jésus ! C’est trop, c’est trop pour ce lieu d’exil ! Suspends un peu ces délices ineffables ! Ô mon céleste Ami ! Tu m’enchaînes en quelque sorte sur cette terre étrangère, mais c’est aux pieds de tes autels. Eucharistie ! Ô doux cœur de mon âme ! Ô ma vie ! Ô l’âme de ma vie ! Eucharistie ! Que ce nom résonne délicieusement au-dedans de moi-même ! » Elle terminait ordinairement ses lettres par le Rendez-vous dans le Cœur de Jésus. Que les gens simples se consolent ; s’ils le veulent, ils peuvent lutter d’amour avec les Séraphins !...
    P. S. Omer

    Page d’histoire :
    La manière dont Notre-Seigneur récompensa un acte d’obéissance de Sainte Marguerite-Marie nous montre combien cette vertu lui est chère. Voici comment cette amie du Cœur de Jésus raconte elle-même le fait : « La veille de Saint Thomas (21 décembre 1682), notre très honorée Mère me commanda, en vertu de la sainte obéissance, de demander ma santé à Notre-Seigneur, lequel allait toujours augmentant mes infirmités. Etant, pour lors, alitée à l’infirmerie et si malade que j’aurais eu peine à subsister longtemps comme j’étais… Voici la manière dont elle me fit ce commandement : Qu’il fallait demander à notre-Seigneur que si tout ce qui se passait en moi (ses révélations) était de lui, il en donnât pour marque de suspendre tous mes maux corporels pendant cinq mois, en sorte que je n’aie besoin pendant tout ce temps d’aucun remède ou soulagement… Mais Celui qui a voulu mourir par obéissance m’a bien fait connaître combien il la chérit, puisque, m’étant levée dans le moment pour aller au chœur lui faire ma demande que mes péchés me rendaient indigne d’obtenir, j’ai toujours été depuis en si parfaite santé qu’il me semble que rien n’est capable de l’altérer. »
    (Vie de Sainte Marguerite-Marie, édition de Paray)

    ☞   La biographie résumée de Sainte Marguerite-Marie dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur

    Bouquet spirituel :
    Les pécheurs trouveront dans mon Cœur l’Océan infini de la miséricorde.
    (Promesse du Sacré Cœur)

    Vous entrerez dans cet aimable Cœur comme un voyageur dans un navire dont le pur amour est le pilote.
    Sainte Marguerite-Marie (1648-1690)

    Pratique :
    Ne jamais murmurer, quel que soit le supérieur qui nous commande.

    Oraison jaculatoire :
    Cœur de Jésus, obéissant pour nous jusqu’à la mort de la croix, ayez pitié de nous.


    Reproduction autorisée à condition d'en mentionner la source... Merci !

    http://chemindamourverslepere.com



    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 7 juin : Méditation

    « "Nous recevons l'Esprit Saint, dit S. Augustin, si nous aimons l'Eglise, si nous sommes unis entre nous par la charité, si nous sommes fiers de notre foi et de notre nom de catholiques. Autant on aime l'Eglise, autant on possède l'Esprit Saint." Quiconque se sépare de l'Eglise se sépare de l'Esprit Saint. "En voyant ce qui se produit dans votre corps, dit S. Augustin, plaignez ceux qui se séparent de l'Eglise. Tant que la vie et la santé sont dans notre corps, tous les membres accomplissent leurs fonctions. Si un membre souffre, tous les autres membres compatissent. Mais parce qu'il demeure dans le corps, tout en souffrant il demeure vivant parce qu'il conserve l'Esprit de vie. Mais si un membre est séparé du corps, l'Esprit de vie ne le suit pas. Il conserve peut-être la forme qu'il avait quand il était vivant, il n'a plus la vie. Ainsi en est-il de l'homme séparé de l'Eglise." »

    P. Thiriet, L'Evangile médité avec les Pères, Tome 5, 1905.

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  • 7 juin : Anniversaire de l'apparition de Saint Joseph à Cotignac

    Anniversaire de l'apparition de Saint Joseph au berger Gaspard Ricard, à Cotignac (le 7 juin 1660) : tous les renseignements historiques, et l'organisation des pèlerinages sur le site de Notre-Dame de Grâces.

  • 7 juin : Sanctoral et Fête-Dieu (historique et précisions)

    Saint Gilbert de Neuffontaines († 1152)

    Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran (1834-1889)

    Au calendrier traditionnel :

    Fête-Dieu ou Fête du Très Saint Sacrement (sauf en France)

    La Fête-Dieu doit son origine à une religieuse belge, Sainte Julienne Cornillon (1192-1258), dont le confesseur devint le pape Urbain IV qui l’institua officiellement et l’étendit à l’Eglise universelle. A Rome, c’est seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l’on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure. La tradition s’est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de la prise de Rome, l’usage est tombé dans l’oubli.

    C’est le pape Jean-Paul II qui reprit la tradition de cette procession au cœur de Rome, dès sa première année de pontificat, en 1979. La date du jeudi après l’octave de la Pentecôte, qui avait été confirmée par le pape Clément V en 1314, a été maintenue par le Vatican, mais certaines conférences épiscopales ont reporté la célébration au dimanche suivant, pour des raisons pastorales (comme la Belgique, les cantons Suisses catholiques, certaines parties de l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, l'Espagne, le Portugal... et la France, où ce jeudi n'est pas férié... quoiqu'au Portugal, si j'en crois les récentes nouvelles, ce jour férié de la Fête-Dieu sera bientôt supprimé, en même temps que celui de la Toussaint).

    Source : InfoCatho.be

     

    La Fête-Dieu ce soir à Rome

    Benoît XVI célèbre la Fête-Dieu ce soir à Rome. Comme chaque année, le Saint-Père célèbrera la messe à 19h dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome. Puis il présidera la procession du Saint-Sacrement jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure, le long de la via Merulana, une grande artère qui relie les deux basilique romaines.
    Retransmission en direct sur KTO.

    Source : Radio Vatican.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 6 juin

    Audience générale de ce mercredi 6 juin
    après la visite pastorale de Benoît XVI à Milan pour la Rencontre des Familles

    « À la suite des témoignages des couples et des enfants de divers continents, j’ai rappelé que, pour surmonter les difficultés rencontrées par la famille, il faut préserver le temps en famille, menacé par une prédominance des engagements dus au travail. Le dimanche, jour du Seigneur, doit être libre pour la famille et libre pour Dieu. »

    Texte de l’allocution prononcée par le Saint-Père en français à lire en intégralité sur Radio Vatican.

  • 6 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Ceux qui professent la pire des doctrines prétendent qu’il n’y a pas de résurrection de la chair : il est impossible, selon eux, que cette chair, une fois détruite et dispersée, retrouve son intégrité. Outre son impossibilité , ils considèrent le salut de la chair comme nuisible, et ils la déprécient mettant en avant ses défauts, et il la font apparaître comme la seule cause des péchés, si bien que, si la chair, disent-ils, doit ressusciter, ses défauts aussi ressusciteront. [...] Alors que le Sauveur a dit Ils ne prennent plus ni femme ni mari, mais ils seront comme des anges dans le ciel . Or les anges, disent-ils, n’ont pas de chair, ils ne mangent ni ne s’unissent : ainsi n’y aura-t-il pas non plus de résurrection de la chair. [...] O véritables aveugles des yeux du coeur ! Car ils n’ont donc pas vu que sur cette terre des aveugles recouvrent la vue, que des boiteux se mettent à marcher, à sa parole ? Tout ce qu’a fait le Sauveur, c’est d’abord pour que soit accomplie la parole dite à son sujet par les Prophètes : les aveugles voient, les sourds entendent, etc., et ensuite pour que l’on croie qu’à la résurrection, la chair ressuscitera dans son intégrité. De fait, si sur cette terre il a guéri les infirmités de la chair et il rendu au corps son intégrité, combien plus le fera-t-il à la résurrection, pour que la chair ressuscite dans son intégrité et sa perfection. [...] Ceux-là paraissent ignorer la totalité de l’action de Dieu, ainsi que la génération et la formation de l’homme à l’origine, et à quelle fin ont été conçus les êtres qui sont dans le monde. En effet, si c’est bien de lui qu’il dit : Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance , de quel homme s'agit-il ? Il est clair qu’on parle de l’homme charnel. »

    Pseudo-Justin, Traité sur la résurrection, 2.1-2-6 ; 4.2-4 ; 7.3-4 (tr. www.patristique.org - 2006)


    Texte commenté et à télécharger en intégralité ici :

    http://www.patristique.org/Justin-Pseudo-Traite-sur-la-resurrection.html

  • Hildegard of Bingen, Spiritus Sanctus (extrait des Vêpres)

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 6ème jour

    Sixième jour : La cité de refuge

    Voyez en Jésus ces signes de rédemption, de miséricorde et d’amour : ses cinq plaies ! Et ces signes sont en même temps les cités de refuge dont parlait le Prophète. Ecoutez le cri qui s’élève de ces cités divines ; prêtez l’oreille à ce qu’elles disent. A nous, elles parlent de repentir, de confiance et d’amour, à Dieu le Père, de miséricorde et de pardon. Le sang d’Abel demandait vengeance, les plaies de Jésus demandent miséricorde. Ô pécheur, craindrais-tu encore que Dieu te repousse ? Vois quels avocats plaident la cause au tribunal de la justice. Au Fils, Marie présente son Cœur maternel et son sein qui l’a allaité. Au Père, le Fils présente ses plaies et son Cœur ouvert. En présence de tous ces monuments d’amour, qui pourrait craindre d’être repoussé ? « Et l’une de ces cités sera appelée cité du soleil. » Si les cinq plaies du Sauveur sont des cités de refuge, la plaie de son Cœur divin est la cité du soleil, l’éternel foyer de la lumière et de la chaleur surnaturelles. Par l’ouverture du côté de Jésus, la porte du paradis nous a été ouverte ; par elle, la splendeur de la lumière éternelle est arrivée jusqu’à nous. On dit généralement que le sang tiré du flanc de la colombe prévient la cécité, en faisant disparaître les taches qui se forment sur les yeux. Or, le sang que la lance du soldat a fait jaillir du Cœur transpercé de Jésus a illuminé les yeux de l’aveugle-né, c’est-à-dire de l’humanité jusqu’alors plongée dans les ténèbres.
    Saint Antoine de Padoue (1195-1231)

    Exemple : Abondance de grâces promises à tous ceux qui pratiquent la dévotion au Sacré Cœur
    « Que ne puis-je, dit Sainte Marguerite-Marie, raconter à tout le monde ce que je sais de cette aimable dévotion ! Je vous en conjure, n’oubliez rien pour l’inspirer à tout le monde. Jésus-Christ m’a fait connaître à n’en pouvoir douter, qu’il voulait établir partout cette dévotion, et par elle se faire un nombre infini de serviteurs fidèles, de parfaits amis et d’enfants reconnaissants.
    Je ne sache pas qu’il y ait nul exercice de dévotion dans la vie spirituelle qui soit plus propre à élever en peu de temps une âme à la plus haute sainteté, et pour lui faire goûter les véritables douceurs qu’on trouve au service de Dieu. Oui, je le dis avec assurance, si l’on savait combien Jésus-Christ a pour agréable cette dévotion, il n’est pas un chrétien, pour peu d’amour qu’il eût pour cet aimable Sauveur, qui ne la pratiquât d’abord.
    Faites en sorte que les personnes religieuses l’embrassent, car elles en retireront tant de secours, qu’il ne faudrait point d’autre moyen pour rétablir la première ferveur et la plus exacte régularité dans les communautés les moins réglées, et pour porter au comble de la sainteté celles qui vivent dans la plus exacte régularité.
    Mon divin Sauveur m’a fait entendre que ceux qui travaillent au salut des âmes auront l’art de toucher les cœurs les plus endurcis et travailleront avec un succès merveilleux, s’ils sont pénétrés eux-mêmes d’une tendre dévotion au divin Cœur.
    Pour les personnes séculières, elles trouveront par ce moyen tous les secours nécessaires à leur état, c’est-à-dire la paix dans leur famille, le soulagement dans leurs travaux et les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises. C’est proprement dans ce Cœur adorable qu’elles trouveront un refuge pendant leur vie, principalement à l’heure de la mort. Ah ! qu’il est doux de mourir, après avoir eu une constante dévotion au Sacré-Cœur de Celui qui doit nous juger !
    Enfin, il est visible qu’il n’est personne au monde qui ne ressentit toutes sortes de secours du ciel, s’il avait pour Jésus-Christ un amour parfaitement reconnaissant, tel qu’est celui qu’on lui témoigne par la dévotion à son Sacré Cœur. »

    Page d’histoire :
    L’amour véritable pour Jésus-Christ ne consiste pas à avoir toujours des sentiments extraordinaires, ni à accomplir des actes surhumains. Il consiste à faire, pour obéir et pour plaire à Dieu, ce que Dieu demande de nous. Saint Vincent de Paul, qui a donné de si héroïques marques de son amour pour Dieu, a passé les années de son enfance à garder les troupeaux, et cependant, dès lors, il s’appliquait à cette humble fonction pour l’amour du Dieu qui l’y avait appelé. Dans la suite, sa vie n’eut rien d’extraordinaire pendant de longues années où les études l’occupèrent comme tant d’autres ; mais, là encore, il travaillait pour Dieu et comme Dieu le voulait ; plus tard, modeste précepteur dans une grande maison, sans faire de grandes choses, il se fit remarquer en toutes circonstances par sa foi, son amour de Dieu, et c’est ainsi qu’il prépara son cœur à devenir le trésor où Dieu versa ses grâces et d’où sortirent ensuite tant de généreux sentiments et tant d’heureuses initiatives pour la gloire de Jésus-Christ.

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant la vie de Saint Vincent de Paul – voir l’année 1617

    Bouquet spirituel :
    Nous avons une cité de refuge toujours ouverte dans toutes nos tentations, dans toutes nos afflictions, en un mot, dans tous nos besoins : ce sont les entrailles de la miséricorde de Dieu.
    Saint Bernard (1090-1153)

    C’est dans cet adorable Cœur que nous trouvons toutes les armes propres pour notre défense, tous les remèdes pour la guérison de nos maux.
    Saint Pierre Damien (1007-1072)

    Pratique :
    Accomplir nos actions ordinaires de notre mieux en vue de plaire à Dieu.

    Oraison jaculatoire :
    Tout pour vous, Seigneur Jésus.

     

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    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 6 juin : Méditation

    « Ô Jésus, vous nous avez donné rendez-vous. Nous voici...
    Permettez-nous de nous approcher de vous. Nous désirons pénétrer dans votre prière, ô Jésus, dans vos dispositions, dans vos intentions. Pour prier avec vous véritablement, pour prier comme vous.
    Eclairez notre amour et faites jaillir de cet amour bien faible encore, la lumière qu'il est capable de donner. De notre amour, faites monter la flamme lumineuse ! Elle ne dissipera pas complètement l'obscurité, mais elle nous éclairera suffisamment pour nous placer dans la vérité.
    Nous faisons partie de votre Corps, de votre Eglise. Prenez-nous vous-même auprès de vous, et placez-nous en vous. Daignez nous découvrir votre âme. Vous vous êtes enfoncé dans la solitude, dans l'obscurité ; entrainez-nous dans ce mystère. Nous voulons savoir. Notre affection est curieuse. Vous permettiez à vos apôtres de vous interroger, laissez-nous être audacieux. Nous voulons ce contact intime de l'amour, de notre amour, du vôtre plus encore. »

    Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), déclaré vénérable le 19 décembre 2011.
    Institut Notre-Dame de Vie

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  • Neuvaine préparatoire à la Fête du Sacré-Coeur de Jésus

    Je vous propose :

    La neuvaine irrésistible au Sacré-Coeur du Padre Pio sur notre site

    ou la neuvaine proposée par la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre


    Rappel : cette neuvaine est priée du 6 au 14 juin, en préparation de la Fête du Sacré-Coeur qui aura lieu le 15 juin prochain.

  • 6 juin : Sanctoral

    comme au calendrier traditionnel
    Saint Norbert, Evêque et confesseur


    Vie de Saint Norbert, Archevêque (1080-1134)
    Fondateur de l'Ordre des Prémontrés

    Saint Claude, Archevêque de Besançon (v.607-v.699)

    Saint Marcellin Joseph Benoît Champagnat (1789-1840)

    Fondateur de l'Institut des Petits Frères de Marie (Frères Maristes)
    canonisé le 18 Avril 1999

  • 5 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que le Christ vous aide, frères très chers, à toujours accueillir la lecture de la parole de Dieu avec un coeur avide et assoiffé ; ainsi votre obéissance très fidèle vous remplira de joie spirituelle. Mais si vous voulez que les Saintes Ecritures aient pour vous de la douceur et que les préceptes divins vous profitent autant qu'il le faut, soustrayez-vous pendant quelques heures à vos préoccupations matérielles. Relisez dans vos maisons les paroles de Dieu, consacrez-vous entièrement à sa miséricorde. Ainsi vous réussirez à réaliser en vous ce qui est écrit de l’homme bienheureux : "Il méditera jour et nuit la loi du Seigneur" (Ps 1,2) et aussi : "Heureux ceux qui scrutent ses commandements, ceux qui le cherchent de tout leur coeur" (Ps 118,2).
    Les commerçants ne cherchent pas à faire des bénéfices sur une seule marchandise mais sur plusieurs. Les cultivateurs cherchent un meilleur rendement en semant différentes sortes de semences. Vous qui cherchez des bénéfices spirituels, ne vous contentez pas seulement d’entendre les textes sacrés à l’église. Lisez les textes sacrés à la maison ; quand les jours sont courts, profitez des longues soirées. Et ainsi vous pourrez amasser un froment spirituel dans le grenier de votre coeur et ranger dans le trésor de vos âmes les perles précieuses des Écritures. »

    Saint Césaire d'Arles (470-543), Sermons au peuple, n° 7, 1 (trad. cf. SC n°175)

  • Mozart - Messe en ut mineur / Peintures de Charles François Daubigny (1817-1878)

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 5ème jour

    Cinquième jour : Le Paradis de l’amour

    Courage donc, élève-toi, ô âme misérable et infirme, élève-toi sur les ailes de la foi et de la charité… monte au Paradis de l’amour pour recueillir le miel de la dévotion ; monte à ce Cœur si haut ; car Celui que tu cherches a été à la fois élevé et humilié. Il ne s’est pas élevé sur la croix pour se soustraire à ceux qui voudraient s’approcher de lui, mais au contraire afin de pouvoir être trouvé par eux. Approche-toi donc avec confiance de ce Paradis ; reconnais ton Sauveur à ses bras étendus, embrasse son amour qui t’appelle à ses étreintes et qui est prêt à recevoir les tiennes ; écoute l’accent de cette voix miséricordieuse et je puis le dire, digne de compassion, qui te crie : Reviens, reviens, afin que je te contemple. Reviens de ta volonté mauvaise ; de tes actions perverses, de tes obstinations, de ton désespoir… La science que tu apprendras de moi dans toute sa plénitude te donnera le pouvoir d’écarter l’obstacle que le Chérubin te présentait. Les fleuves de mon sang feront tomber les flammes redoutables de ce glaive embrasé. Entre donc, ô âme, dans ce « Paradis meilleur que tous les autres », maintenant avec toute l’affection de ton cœur, afin que tu puisses, plus tard, avec ton âme et ton corps, entrer dans le Paradis terrestre et dans le Paradis des cieux.
    Saint Bernard (1090-1153)

    Exemple : Un martyr
    « Un jeune missionnaire du diocèse de Clermont, M. J.-M. Baptifaud, dut sa dévotion au Sacré Cœur de Jésus l’incomparable grâce du martyre, qu’il désirait très vivement. Le 29 juin 1871, jour où le jeune lévite avait le bonheur de se consacrer irrévocablement à Dieu, en recevant le sous-diaconat, il écrivait en tête de ses résolutions de retraite : Sous les auspices du Sacré Cœur, doux et humble, brûlant d’amour pour Dieu et les hommes, et ne cessant de crier : « Ecce venio, ut faciam, Deus, voluntatem tuam. » Il consacra de même au Sacré Cœur ses autres ordinations. Quand il apprit sa destination pour le Yun-Nan, la première question qu’il adressa à son directeur fut celle-ci : Peut-on être martyr au Yun-Nan ? Et M. le G***, son voisin de district et son ami, écrit de lui le 29 juin 1876 : « M. Baptifaud a de tout temps soupiré après le martyre : ses écrits l’attestent, et le post-scriptum de sa dernière lettre était un consentement formel et parfait de son sacrifice.
    « Dès que le danger fut menaçant, M. Baptifaud prépara ses chrétiens et se prépara lui-même pour la lutte, par la confession et la communion. Puis il les réunit dans la soirée du 15 septembre 1874, et tous se consacrèrent solennellement au Sacré Cœur. Vingt-quatre heures après, le 16 au soir, une victime d’agréable odeur fut immolée au Cœur de notre adorable Maître. On apprend au missionnaire que ses chrétiens sont en danger ; mais il est averti qu’il s’expose à un péril imminent s’il va les joindre. « Que d’autres n’y aillent pas, dit-il, c’est bien ; mais moi, qui suis Père, je dois aller au secours de mes enfants qui s’y trouvent. » Les ennemis avaient déjà escaladé le mur qui les déparait des chrétiens ; M. Baptifaud veut le franchir : un coup de lance le repousse : « Pourquoi ne voulez-vous pas que j’entre ? Je suis le Père des chrétiens !
    - C’est précisément celui-là que nous voulons tuer ! » fut-il répondu.
    M. Baptifaud s’élance pour sauter le mur ; on s’empare de lui ; il a les mains liées derrière le dos avec la tresse de fils de soie attachée à ses chevaux. Peu après il expire sous les coups, ayant invoqué le nom de Jésus jusqu’à son dernier soupir. »
    (Bulletin du Vœu National)

    Page d’histoire :
    Un trait de la vie du général de Sonis, un des amis les plus dévoués du Cœur de Jésus, nous montre l’énergie que donne pour le service de Dieu un amour sincère de Notre-Seigneur. Voici ce que raconte le héros lui-même : « un jour que, pour payer ce que je devais à l’esprit de corps, j’étais allé passer une heure au cercle des officiers, entouré de beaucoup de monde, je me trouvais adossé au chambranle d’une cheminée, tout près d’une fenêtre donnant sur la voie publique, lorsque j’entendis de ce côté le bruit d’une sonnette qui tintait par intervalles. Il me vint une pensée que c’était le bon Dieu qu’on portait à quelque malade. M’agenouillerai-je ? Resterai-je là debout comme tout le monde ? Il y eut en moi, je l’avoue, un moment de combat ; mais soudain une pensée me traversa l’esprit : si ces gens-là voyaient passer leur chef de corps, leur empereur, leur drapeau, est-ce qu’ils ne salueraient pas ? Et quand c’est mon Dieu qui passe !... Allons donc ! Là-dessus je m’approche de la fenêtre, me disposant déjà à mettre les deux genoux en terre. Mais, ô déception ! en levant les yeux, que vois-je ? C’était le vulgaire chariot de je ne sais quel marchand ambulant dont cette clochette hypocrite annonçait le passage… Le bon Dieu s’était contenté de ma bonne volonté. »
    (Le général de Sonis (1825-1887), par Mgr Bonnard)

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant le général de Sonis et la bataille de Loigny – voir les années 1870 et 1871

    Bouquet spirituel :
    Le Cœur de Jésus, source inépuisable de tous les biens, est comme un jardin d’une beauté extraordinaire et toute mystérieuse.
    Sainte Gertrude (1256-1302)

    Que le Seigneur est bon, que son Cœur est aimable ! Demeurons là en ce saint domicile ! Que ce Cœur vive toujours dans nos cœurs, que ce sang bouillonne toujours dans les veines de nos âmes.
    Saint François de Sales (1567-1622)

    Pratique :
    Triompher du respect humain.

    Oraison jaculatoire :
    Doux Cœur de Jésus, soyez mon amour !

    Reproduction autorisée à condition d'en mentionner la source... Merci !

    http://chemindamourverslepere.com


    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 5 juin : Méditation

    « "Mon Dieu, je vous adore... Tout en moi vous adore... Je vous adore en toutes choses... Et je n'ai plus de joie, de paix et de repos que dans cette adoration..." (Mgr Crooy, Evêque de Tournai de 1915 à 1924).

    Tout en moi, par Jésus, vous adore... Oui, tout mon être ; mon corps tel que vous l'avez fait, et cela, jusqu'à la dernière fibre, jusqu'aux moëlles les plus secrètes. Je vous adore avec mon âme et ses puissances, les naturelles et les surnaturelles ; avec ma mémoire qui ne veut plus se souvenir que de vous ; avec mon intelligence assoiffée de vous connaître ; avec mon coeur et tout l'amour dont il peut être capable ; avec ma volonté, rivée à votre saint service. Je vous adore, avec tout l'être de grâce, que votre don daigna créer en moi.
    Par Jésus, je vous adore en toutes choses... Je reconnais, par cette adoration, tout ce que vous êtes, vous, mon Dieu ; mon premier principe, ma fin dernière ; vous, la puissance, la sagesse ; vous, la bonté ; vous, la justice ; vous, la miséricorde ; vous, mon imperturbable espérance, dans votre vérité et dans votre amour.
    Je vous adore, par Jésus, dans vos volontés, celles que je comprends et, plus encore, celles que je ne comprends pas, mais que je sais justes, équitables et conformes, toutes, aux desseins de votre gloire infinie.
    Je vous adore même, en toutes vos permissions, aussi adorables que vos volontés, ô vous, qui ne permettez le mal, sous quelque forme qu'il se présente à moi, que pour être la cause d'un plus grand bien.
    Ma joie est pleine, désormais. Cette adoration me rassasie et m'établit en toute paix ; elle me stabilise en tout repos. Je voudrais ne plus me départir de cette attitude de corps et d'âme... Je voudrais, par Jésus-Hostie, ne plus relever le front de cette dalle où je me prosterne, pour vous dire mon néant et votre Tout...
    Je suis là, à ma vraie place... Je ne puis être mieux... Il me semble que toute expression de ma piété se confond bien en celle-ci...
    Seigneur Jésus, venez donc en moi, comme adorateur, adorateur du Père, du Fils que vous êtes, dans l'Amour qui me remplit de Dieu. Cette vie me semble si débordante, si féconde, si glorieuse !
    Ô mon Dieu, Trinité que j'adore !... »

    Dom Vandeur, A la Trinité par l'Hostie, Editions de Maredsous, 1942.

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