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  • Consistoire ordinaire public présidé par le Pape François pour la création de 20 nouveaux cardinaux et quelques causes de canonisation (1)

    À 11 heures ce samedi matin en la Basilique vaticane, le Saint-Père François a tenu un Consistoire public pour la création de 20 nouveaux cardinaux, pour l'imposition de la barrette, la livraison de l'anneau et l'assignation du titre ou du diaconat. Après la cérémonie, le Pape a tenu également un Consistoire ordinaire public pour la canonisation de trois Bienheureuses (cf. publication suivante).

    Sur les vingt désignés ne manquait que Mgr José de Jesús Pimiento Rodríguez, retenu pour raison de santé et d'âge. Il recevra le cardinalat dans quelques jours en Colombie. Présent auprès des Cardinaux, Benoît XVI a été applaudi par l'assemblée puis salué par son successeur. Au début de la cérémonie, le nouveau Cardinal Préfet du Tribunal suprême de la signature Apostolique, Mgr Dominique Mamberti s'est adressé au Pape au nom de ses confrères : Devenir cardinal, a-t-il dit, "nous insère de manière particulière dans l'histoire de l’Église de Rome qui, selon la belle formule d'Ignace d'Antioche, préside à la charité. Ainsi sommes-nous invités à sortir de nous-mêmes et de nos commodes habitudes pour servir la mission de l’Église, ce qui implique ouvrir encore plus notre horizon". Avant de remettre la barrette, l'anneau et le titre à chacun des élus, le Pape François a prononcé l'allocution suivante :

    Texte intégral de l'allocution en français : voir ci-dessous.

    Ensuite, après que les impétrants présents aient récité en cœur le Credo, s'est déroulé le rite de création des nouveaux Cardinaux.

    Voici la liste des titres ou diaconies assignés à ces nouveaux Cardinaux :

    Cardinal Dominique Mamberti, diaconie du St Esprit in Sassia.

    Cardinal José Macário Do Nascimento Clemente, titre de St Antoine in Campo Marzio.

    Cardinal Berhaneyesus Demerew Souraphiel, CM, titre de St Romain Martyr.

    Cardinal John Atcherley Dew, titre de St Hippolyte.

    Cardinal Edoardo Menichelli, titre des Sacrés Coeurs de Jésus et Marie à Torre Fiorenza.

    Cardinal Pierre Nguyên Vân Nhon, titre de St Thomas Apôtre.

    Cardinal Alberto Suárez Inda, titre de St Polycarpe.

    Cardinal Charles Maung Bo, SDB, titre de St Irénée à Centocelle.

    Cardinal Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, titre de Ste Marie des Sept Douleurs.

    Cardinal Francesco Montenegro, titre des Sts André et Grégoire au Coelius.

    Cardinal Daniel Fernando Sturla Berhouet, SDB, titre de Ste Galla.

    Cardinal Ricardo Blázquez Pérez, titre de Ste Marie in Vallicella.

    Cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán, OAR, titre de St Joseph da Copertino.

    Cardinal Arlindo Gomes Furtado, titre de St Thimothée.

    Cardinal Soane Patita Paini Mafi, titre de Ste Paule Romaine.

    Cardinal José de Jesús Pimiento Rodríguez, titre de St Jean Chrysostome à Monte Sacro Alto.

    Cardinal Luigi De Magistris, diaconie des Sts Noms de Jésus et Marie in Via Lata.

    Cardinal Karl-Josef Rauber. Diaconie de St Antoine de Padoue à la Circonvallazione Appia.

    Cardinal Luis Héctor Villalba, titre de St Jérôme à Corviale.

    Cardinal Júlio Duarte Langa, titre de St Gabriel dell'Addolorata.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.2.15).

    Assignation des titres et diaconies (en italien) sur le site internet du Vatican.

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  • Création de 20 nouveaux Cardinaux le 14 février 2015

    Le Pape François a annoncé, après l'Angélus de ce dimanche 4 janvier, les noms des 20 nouveaux Cardinaux qu'il "créera" le 14 février prochain : 15 électeurs, et 5 non-électeurs de plus de 80 ans.

    Les nouveaux Cardinaux sont :

       1 - Mons. Dominique Mamberti, Archevêque titulaire de Sagona, Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique (Curie romaine, originaire de France).
        2 - Mons. Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisboa (Portugal).
        3 - Mons. Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., Archevêque de Addis Abeba (Éthiopie).
        4 - Mons. John Atcherley Dew, Archevêque de Wellington (Nouvelle Zélande).
        5 - Mons. Edoardo Menichelli, Archevêque de Ancona-Osimo (Italie).
        6 - Mons. Pierre Nguyên Văn Nhon, Archevêque de Hà Nôi (Vietnam).
        7 - Mons. Alberto Suárez Inda, Archevêque de Morelia (Mexique).
        8 - Mons. Charles Maung Bo, S.D.B., Archevêque de Yangon (Myanmar, Birmanie).
        9 - Mons. Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Archevêque de Bangkok (Thaïlande).
        10 - Mons. Francesco Montenegro, Archevêque de Agrigento (Italie).
        11 - Mons. Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., Archevêque de Montevideo (Uruguay).
        12 - Mons. Ricardo Blázquez Pérez, Archevêque de Valladolid (Espagne).
        13 - Mons. José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., Évêque de David (Panamá).
        14 - Mons. Arlindo Gomes Furtado, Évêque de Santiago de Cabo Verde (Archipel du Cap Vert).
        15 - Mons. Soane Patita Paini Mafi, Évêque de Tonga (Iles Tonga).

    Se joindront également aux membres du Collège des Cardinaux cinq archevêques et évêques émérites qui se sont distingués pour leur charité pastorale au service du Saint-Siège et de l’Église. Ils représentent de nombreux évêques qui, avec le même soin que les pasteurs, ont témoigné de l'amour pour le Christ et le Peuple de Dieu dans les Églises particulières, dans la Curie romaine, ou dans le service diplomatique du Saint-Siège. Ce sont :

        1 - Mons. José de Jesús Pimiento Rodríguez, Archevêque émérite de Manizales (Colombie).
        2 - Mons. Luigi De Magistris, Archevêque titulaire de Nova, Pro-Penitentier Majeur émérite (Italie).
        3 - Mons. Karl-Joseph Rauber, Archevêque titulaire de Giubalziana, Nonce Apostolique (Tunisie, retiré en Allemagne).
        4 - Mons. Luis Héctor Villalba, Archevêque émérite de Tucumán (Argentine).
        5 - Mons. Júlio Duarte Langa, Évêque émérite de Xai-Xai (Mozambique).

    Source et notices biographiques des nouveaux Cardinaux (en italien) : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège.

    Commentaires et détails en français sur Zenit.org.

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  • Audience générale de ce mercredi 26 novembre 2014

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous sommes en marche vers notre but ultime, le Royaume des cieux, dont l’Église de la terre est le germe. Nous ignorons le jour de la fin de l’humanité et la façon dont l’univers sera transformé. Mais nous savons que Dieu nous prépare une terre nouvelle où habitera la justice, et où tous nos désirs de paix et de bonheur seront comblés. L’élément déterminant pour notre salut et notre participation à ce bonheur est que nous appartenions au Christ ; et tous ceux qui lui appartiennent, vivants ou défunts, sont déjà unis : les saints, du ciel, nous soutiennent, intercèdent pour nous, et nous-mêmes, nous prions pour soulager les âmes de ceux qui attendent la béatitude éternelle. De plus, c’est toute la création qui est appelée à être libérée du mal et de la mort, lorsque Dieu portera toute chose à sa plénitude d’être, de beauté et de vérité. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Alors que s’achève l’année liturgique, je vous invite à méditer sur la stupéfiante réalité de la vie éternelle à laquelle nous sommes appelés, et à demander le secours de la Vierge Marie pour qu’elle nous aide à y parvenir. Je vous souhaite une sainte entrée dans le temps de l’Avent.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

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  • L’Église en France crée une plateforme pour soutenir l’accueil des réfugiés chrétiens d’Orient

    L’Église en France, avec le soutien de diverses organisations dont l’AED, crée une plateforme pour soutenir l’accueil des réfugiés chrétiens d’Orient, le CCARCO : Comité Catholique d’Accueil des Réfugiés Chrétiens d’Orient. Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de lancement daté du mercredi 29 octobre 2014.

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  • Le Pape François s'adresse à l'Académie Pontificale des Sciences

    Ce matin, le Saint-Père s'est rendu à l'Académie Pontificale des Sciences, à l'occasion de son assemblée plénière et de l'inauguration d'un buste de Benoît XVI, qu'il a défini "un grand Pape. Grand par la force et la pénétration de son intelligence, grand par son importante contribution à la théologie, à son grand amour pour l’Église et les hommes, grand par sa vertu et sa religiosité". Le Pape François a aussi rappelé que Benoît XVI avait été le premier à inviter un président de cette Académie à participer au Synode sur la nouvelle évangélisation, "conscient de l'importance de la science dans la culture moderne".

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  • Méditation avec Ste Thérèse de Jésus

    « Ô Seigneur, ô mon Dieu ! qu'il est bien vrai que vous possédez les paroles de vie, où tous les mortels trouveraient, s'ils voulaient l'y chercher, le bonheur auquel ils aspirent ! Mais quoi d'étonnant, ô mon Dieu, que par suite de la folie et de l'infirmité que nous causent nos œuvres coupables, nous venions à oublier vos paroles ? Ô mon Dieu, mon Dieu ! ô Dieu Créateur de tout l'univers ! qu'est-ce donc que tout le créé, si vous vouliez, ô Seigneur, créer encore ? Vous êtes le Tout-Puissant et vos œuvres sont incompréhensibles. Faites donc, Seigneur, que ma pensée ne s'éloigne jamais de vos paroles.

    Vous dites : Venez à moi, vous tous qui souffrez et pliez sous le fardeau, et je vous consolerai. Que désirons-nous de plus, Seigneur ? Que demandons-nous ? Que cherchons-nous ? Pourquoi les esclaves du monde se perdent-ils, si ce n'est parce qu'ils sont à la recherche du repos ? Ô grand Dieu, ô grand Dieu, qu'est-ce que cela signifie, Seigneur ? Quelle pitié ! quel profond aveuglement que de chercher le bonheur là où il est impossible de le trouver ! Ô Créateur, ayez compassion de vos créatures ! Considérez que nous ne comprenons pas nous-mêmes ; nous ne savons pas ce que nous désirons et nous n'arrivons pas à trouver ce que nous demandons. Donnez-nous, ô Seigneur, votre lumière. Considérez qu'elle nous est plus nécessaire encore qu'à l'aveugle-né. Celui-ci désirait voir la lumière et il ne le pouvait pas ; et maintenant, Seigneur, on ne veut pas voir. Est-il mal plus incurable que celui-là ! C'est ici, mon Dieu, que doit se montrer votre pouvoir, ici que vous devez manifester votre miséricorde. Oh ! quelle grâce élevée je vous demande, ô vrai Dieu, ô mon Dieu, quand je vous conjure d'aimer ceux qui ne vous aime pas, d'ouvrir à ceux qui ne vous appellent pas, de rendre la santé à ceux qui prennent plaisir à être malades et à rechercher la maladie ! Vous dites, ô mon Seigneur, que vous êtes venu chercher les pécheurs. Eh bien, les voilà, ô Seigneur, les véritables pécheurs ! Ne considérez pas, mon Dieu, notre aveuglement, mais plutôt le sang que votre Fils a répandu abondamment pour nous. Faites resplendir votre miséricorde au milieu d'une si indigne malice. N'oubliez point, Seigneur, que nous sommes votre ouvrage. Répandez sur nous vos bontés et vos miséricordes. »

    Ste Thérèse, Exclamations (VIII), in "Œuvres complètes", Trad. R.P. Grégoire de Saint Joseph, Éditions du Seuil, Paris, 1948.

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  • Méditation : émerveillement, contemplation, action de grâce...

    « Le Psaume 19 nous dit : "Les cieux chantent la gloire de Dieu". Depuis les temps bibliques, les croyants ont toujours contemplé dans la beauté de la création un reflet de la gloire de Dieu. Le rationalisme moderne nous en a rendus incapables ; cela est dommage parce qu'avec le développement des connaissances scientifiques, nous avons mille fois plus de raisons que l'homme de la Bible ou celui du Moyen-Âge de nous émerveiller devant la sagesse et la puissance de Dieu. Les images des galaxies lointaines que nous envoie le télescope satellite Hubble, les prises de vue du monde sous-marin, les connaissances stupéfiantes dont nous disposons à propos du code génétique, du Big Bang et de la structure de l'atome, ont de quoi émerveiller le croyant qui sait que tout cela n'est pas le produit du hasard et de la nécessité, mais le fruit d'un amour créateur. Surtout si l'on est convaincu, comme Grignion de Montfort, que Dieu déploie plus de puissance et de sagesse pour conduire une seule âme au salut qu'il n'en a usé pour créer tout l'univers (Voir le début du Secret de Marie).
    [...]
    Plus simplement, la beauté d'un coucher de soleil sur la mer, le jeu gracieux d'écureuils sautant de branches en branches, la splendeur de la nuit étoilée sont clairement des paroles que Dieu nous adresse pour que nous lui fassions confiance et nous abandonnions sans crainte à sa sagesse. La nature contemplée avec un regard de foi recèle un grand pouvoir de consolation et de réconfort. Nous promener dans un beau paysage, accueillir avec tous nos sens le monde tel qu'il se donne à nous, rendre grâce pour la beauté de la terre et du ciel peut souvent nourrir notre prière, sachons en profiter. Le contact avec la nature peut devenir aisément l'accueil de la présence sage et aimante de Dieu dans notre vie et nourrir notre amour et notre confiance. »

    P. Jacques Philippe, Apprendre à prier pour apprendre à aimer (ch. 3, I), EdB, 2013.

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  • Consistoire pour la création de nouveaux cardinaux

    Ce samedi 22 février, en la fête de la Chaire de Saint Pierre, le Pape François crée les premiers cardinaux de son pontificat et, demain dimanche 23, il célébrera avec eux une Messe solennelle à la basilique Saint-Pierre.
     
    Livret de la célébration pour ce consistoire ordinaire public
     
     
    Ce matin en la Basilique vaticane, le Saint-Père a imposé la barrette et attribué leur titre cardinalice au nouveaux Cardinaux. Sur les 19 désignés ne manquait que Mgr Capovilla, retenu pour raison de santé et d'âge. Il recevra le cardinalat dans quelques jours à son domicile de la province de Bergame. Présent auprès des Cardinaux, Benoît XVI a été applaudi par l'assemblée puis salué par son successeur. Au début de la cérémonie, le nouveau Cardinal Secrétaire d’État, Mgr Parolin s'est adressé au Pape au nom de ses confrères. Avant de remettre la barrette, l'anneau et le titre à chacun des élus, le Pape François a prononcé l'allocution suivante, centrée sur un passage de Marc :

    « Jésus marchait devant eux… » (Mc 10,32).

    « Jésus marche devant nous aussi, en ce moment. Il est toujours devant nous. Il nous précède et nous ouvre la voie… Et c’est notre confiance et notre joie : être ses disciples, demeurer avec lui, marcher derrière lui, le suivre…

    Quand avec les Cardinaux, nous avons célébré ensemble la première Messe dans la Chapelle Sixtine, « marcher » a été la première parole que le Seigneur nous a proposée : marcher, et ensuite construire et confesser.

    Aujourd’hui cette parole revient, mais comme un acte, comme l’action de Jésus qui continue : « Jésus marchait… ». Cela nous frappe dans les Évangiles : Jésus marche beaucoup, il instruit les siens au long du chemin. C’est important. Jésus n’est pas venu pour enseigner une philosophie, une idéologie… mais une « voie », une route à parcourir avec lui, et la route s’apprend en la faisant, en marchant. Oui, chers Frères, voilà notre joie : marcher avec Jésus.

    Et ce n’est pas facile, ce n’est pas confortable, parce que la route que Jésus choisit est celle de la Croix. Alors qu’ils sont en chemin, il parle à ses disciples de ce qui va arriver à Jérusalem : il annonce sa passion, sa mort et sa résurrection. Alors ils sont « stupéfaits » et « remplis de crainte ». Stupéfaits, bien sûr, parce que, pour eux, monter à Jérusalem voulait dire participer au triomphe du Messie, à sa victoire – on le voit ensuite dans la demande de Jacques et de Jean ; et remplis de crainte pour ce que Jésus allait devoir subir, et aussi pour ce que eux risquaient de subir.

    À la différence des disciples d’alors, nous savons que Jésus a vaincu, et nous ne devrions pas avoir peur de la Croix ; bien plus, dans la Croix nous avons notre espérance. Cependant, nous sommes nous aussi humains, pécheurs, et nous sommes exposés à la tentation de penser à la manière des hommes et non de Dieu.

    Et quand on pense à la manière du monde, quelle est la conséquence ? L’Évangile le dit : « Les dix autres se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean » (v. 41). Ils s’indignent. Si la mentalité du monde prend le dessus, surgissent les rivalités, les jalousies, les factions…

    Alors, cette parole que le Seigneur nous adresse aujourd’hui est très salutaire ! Elle nous purifie intérieurement, elle fait la lumière dans nos consciences, elle nous aide à nous mettre pleinement en accord avec Jésus, et à le faire ensemble, au moment où le Collège des Cardinaux s’agrandit par l’entrée de nouveaux membres.

    « Jésus les appela près de lui… » (Mc 10, 42). Voici l’autre geste du Seigneur. Le long du chemin, il se rend compte qu’il y a besoin de parler aux Douze, il s’arrête et les appelle à lui. Frères, laissons le Seigneur Jésus nous appeler à lui ! Laissons-nous convoquer par lui. Et écoutons-le, dans la joie d’accueillir ensemble sa Parole, de nous laisser instruire par elle et par le Saint Esprit, pour devenir toujours plus un seul cœur et une seule âme, autour de lui.

    Et alors que nous sommes ainsi convoqués, « appelés près de lui » par notre unique Maître, je vous dis ce dont l’Église a besoin : elle a besoin de vous, de votre collaboration, et plus encore de votre communion, avec moi et entre vous. L’Église a  besoin de votre courage, pour annoncer l’Évangile en toute occasion, opportune ou inopportune, et pour rendre témoignage à la vérité. L’Église a besoin de votre prière pour le bon cheminement du troupeau du Christ, la prière – ne l’oublions pas ! ‑ qui, avec l’annonce de la Parole, est la première tâche de l’Évêque. L’Église a besoin de votre compassion surtout en ce moment de douleur et de souffrance dans de nombreux pays du monde. Exprimons ensemble notre proximité spirituelle à toutes les communautés ecclésiales, à tous les chrétiens qui souffrent de discriminations et de persécutions. Nous devons lutter contre toute discrimination ! L’Église a besoin de notre prière pour eux, afin qu’ils soient forts dans la foi et qu’ils sachent réagir au mal par le bien. Et notre prière s’étend à tout homme et à toute femme qui subit l’injustice à cause de ses convictions religieuses.

    L’Église a besoin de nous aussi pour que nous soyons des hommes de paix et fassions la paix par nos œuvres, nos désirs, nos prières. Faire la paix ! Artisans de paix ! Pour cela invoquons la paix et la réconciliation pour les peuples qui en ces temps sont éprouvés par la violence, par l’exclusion et par la guerre.

    Merci, Frères très chers ! Merci ! Marchons ensemble derrière le Seigneur, et laissons-nous toujours davantage convoquer par lui, au milieu du peuple fidèle, du saint peuple fidèle de Dieu, de la sainte Mère Église. »
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.2.14)
     
     
    Voici la liste des titres ou diaconies assignés aux nouveaux Cardinaux :
     
    Cardinal Pietro Parolin, titre des Sts Simon et Jude à Torre Angela.
    (Secrétaire d’Etat)
    Cardinal Lorenzo Baldisseri, diaconie de St Anselme sur l’Aventin.
    (Secrétaire Général du Synode des Evêques)
    Cardinal Gerhard Ludwig Müller, diaconie de Ste Agnès in Agone.
    (Préfet Congrégation pour la Doctrine de la Foi)
    Cardinal Beniamino Stella, diaconie des Sts Cosme et Damien.
    (Préfet Congrégation pour le Clergé)
    Cardinal Vincent Gerard Nichols, titre du Rédempteur et de St Alphonse in via Merulana.
    (Archevêque de Westminster, Grande-Bretagne)
    Cardinal Leopoldo José Brenes Solórzano, titre de St Joachim aux Prati di Castello.
    (Archevêque de Managua, Nicaragua)
    Cardinal Gérald Cyprien Lacroix, ISPX, titre de St Joseph à l’Aurelio.
    (Archevêque de Québec, Canada)
    Cardinal Jean-Pierre Kutwa, titre de Ste Emerentienne à Tor Fiorenza.
    (Archevêque d’Abidjan, Côte d’Ivoire)
    Cardinal Orani João Tempesta, O.Cist, titre de Ste Marie Mère de la Providence à Monte Verde.
    (Archevêque de Rio de Janeiro, Brésil)
    Cardinal Gualtiero Bassetti, titre de Ste Cécile.
    (Archevêque de Perugia-Città della Pieve, Italie)
    Cardinal Mario Aurelio Poli, titre de St Robert Bellarmin.
    (Archevêque de Buenos Aires, Argentine)
    Cardinal Andrew Yeom Soo-Jung, titre de St Chrysogone.
    (Archevêque de Séoul, Corée)
    Cardinal Ricardo Ezzatti Andrello, SDB, titre du Rédempteur à Valmelaina.
    (Archevêque de Santiago du Chili, Chili)
    Cardinal Philippe Nakellentuba Ouédraogo, titre de Notre Dame de Consolation au Tiburtino.
    (Archevêque de Ouagadougou, Burkina Faso)
    Cardinal Orlando B.Quevedo, OMI, titre de Ste Marie Regina Mundi à Torre Spaccata.
    (Archevêque de Cotabato, Philippines)
    Cardinal Chibly Langlois, titre de St Jacques in Augusta.
    (Evêque de Les Cayes, Haïti)
    Cardinal Loris Capovilla, titre de Ste Marie au Transtévère.
    (Archevêque titulaire de Mesembria)
    Cardinal Fernando Sebastián Aguilar, CMF, titre de Ste Angela Merici.
    (Archevêque émérite de Pampelune)
    Cardinal Kelvin Edward Felix, titre de Notre Dame du Salut à Primavalle.
    (Archevêque émérite de Castries)
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.2.14)
  • Méditation : la prière de demande

    « La prière de demande est de tous les temps. Elle ne convient pas seulement au temps de la détresse, elle est un appel constant à sa puissance créatrice et à sa grâce sanctifiante.
    C'est bien pour cela qu'elle implique toujours cette condition : "non pas ma volonté, mais selon la vôtre" (Mt 26, 39). Nous ne savons pas si ce que nous demandons dans notre détresse est bon. Nous ne savons pas si l'orientation que nous voudrions imprimer à une situation donnée est la bonne. Notre vie ne ressemble pas au travail d'un commerçant ou d'un architecte, qui font des plans et ensuite s'y conforment. Notre vie n'est faite qu'en partie de ce que nous voyons et comprenons ; la plus grande part appartient au secret de Dieu. La prière de demande doit tenir compte de cela. Aussi est-elle disposée à accepter tout ce que Dieu juge bon.

    N'oublions pas non plus que dans toute demande, est contenue la volonté de celui qui la fait ; et pas seulement la bonne, le désir justifié de l'être et de la vie, ni l'effort en vue de l'action et de la création, mais aussi la mauvaise volonté, l'égoïsme qui considère sa propre existence comme le centre du monde et voudrait tout soumettre à ses exigences. Cette volonté anime aussi la demande qui est adressée à Dieu ; pour que cette demande soit valable devant le Dieu Saint, Seigneur de toutes choses, il faut qu'elle se soumette à son jugement, et soit prête à être écartée ou transformée par Lui. Au fond de toute demande il y a la demande des demandes : "Que votre volonté soit faite", et cela non seulement parce qu'elle est irrésistible et inévitable, mais parce qu'elle est vraie et sainte et contient tout ce qui mérite d'être.

    Disons enfin que la prière de demande ne s'adresse pas seulement à la Justice suprême, à la Puissance, à l'Ordre, mais à l'Amour du Dieu vivant. Or l'amour est liberté ; il est sans rien d'intérieur, don et création ; c'est à cela que la demande doit donner le champ libre. Cette prière n'a rien d'autre à faire valoir que sa détresse, son besoin, son appel pour que l'amour de Dieu agisse et crée, sans autre cause que lui-même. "Que votre volonté soit faite et non la mienne" signifie en définitive : "Que votre amour agisse." »

    Romano Guardini (1885-1968), Initiation à la prière, Trad. Jean Minéry s.j., Éditions Alsatia, Paris, 1951.

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  • Audience générale de ce mercredi 5 juin 2013

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à la défense de l'environnement, à laquelle l'ONU dédiée une journée mondiale : Lorsqu'on parle d'environnement, a-t-il dit, "on pense au livre de la Genèse qui rapporte que Dieu confia la terre à l'homme et à la femme pour qu'ils la cultivent et la protègent. Qu'est ce que cela signifie ? Cultivons-nous et protégeons-nous vraiment la nature, ou bien exploitons-nous et négligeons-nous la création ?... Cultiver et protéger est un ordre de Dieu valable dans le temps et applicable à chacun de nous. Cela fait partie de son projet qui est de faire grandir le monde dans la responsabilité, afin d'en faire un jardin, un espace vivable pour tous. Benoît XVI a plusieurs fois rappelé que la mission attribuée à l'humanité par le Créateur implique le respect des rythmes et de la logique de la création. Mais l'homme est souvent dominé par la tendance à dominer, posséder, manipuler et exploiter, et non par le respect de la nature considérée comme un don gratuit. Ainsi perd-on le sens de la contemplation et de l'écoute de la création, ainsi oublie-t-on de cueillir ce que Benoît XVI appelle le rythme de l'histoire d'amour entre Dieu et l'homme. Ce défaut vient de ce qu'on pense et vit de façon horizontale, loin de Dieu et loin de ses signes".

    "Mais ce 'cultiver et protéger' comprend aussi les rapports humains... Si la crise actuelle est largement liée à l'environnement, elle touche également l'homme. La personne est en danger et ceci justifie la priorité d'une écologie humaine. Ce danger est d'autant plus grave que sa cause est profonde. Il ne s'agit pas d'économie mais d'éthique et d'anthropologie...même si tout est dominé par une économie et une finance démunies d'éthique qui sacrifient les personnes au profit et à la consommation. Il s'agit d'une culture du gaspillage et du rejet...qui tend à devenir commune... La mode aujourd'hui c'est l'argent et la richesse, pas l'homme. C'est la dictature de l'argent. Dieu a chargé l'homme de gérer la terre, non l'argent. Là est le devoir de chacun de nous. A l'inverse, la vie et la personne n'y sont plus considérées comme des valeurs primaires... Cette culture rend insensible jusqu'au gâchis alimentaire... La société de consommation nous a habitués à l'excès et au gaspillage des aliments, auxquels on finit par ne plus accorder de valeur. Et ceci va bien au-delà des simples paramètres économiques car ces denrées sont en fait comme volées aux pauvres et aux affamés. Je vous invite donc à réfléchir sur cette problématique... Si une nuit d'hiver, tout près de cette place, quelqu'un meurt dans la rue, ce n'est pas une information" alors que si un réseau électronique saute c'est un drame ! "Si la bourse fléchit de quelques points, c'est une tragédie, mais pas que des êtres humains soient rejetés comme on jette des ordures... Partout de par le monde il y a des enfants qui n'ont rien à manger et on fait comme si c'était normal. Il ne peut pas en être ainsi !... Prenons tous l'engagement à respecter et protéger l'environnement et la création. Soyons attentifs à toute personne et luttons contre la culture du gaspillage et du rejet au profit d'une culture de la solidarité et du dialogue".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.6.13)

  • 12 mars : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Guérison le jour du sabbat (à la piscine de Bézatha)
    (Jn 5, 1-16)

    « Le jour du sabbat, il était imposé à tous, sans exception, de ne faire aucun travail et de se reposer dans l'inactivité. Comment donc le Seigneur a-t-il pu rompre le sabbat ?... En vérité, grandes sont les œuvres de Dieu : il tient en main le ciel, fournit la lumière au soleil et aux autres astres, donne la croissance aux plantes de la terre, maintient l'homme en vie... Oui, tout existe et demeure au ciel et sur terre par la volonté de Dieu le Père ; tout vient de Dieu et tout existe par le Fils. Il est en effet la tête et le principe de tout ; en lui tout a été fait (Col 1,16-18). Et c'est de la plénitude contenue en lui que, selon l'initiative de sa puissance éternelle, il a ensuite créé chaque chose.
     Or, si le Christ agit en tout, c'est nécessairement par l'action de celui qui agit dans le Christ. Et c'est pourquoi il dit : "Mon Père travaille chaque jour et moi aussi je travaille" (Jn 5,17). Car tout ce que fait le Christ, Fils de Dieu habité par Dieu le Père, est l'œuvre du Père. Ainsi chaque jour tout est créé par le Fils, car le Père fait tout dans le Fils. Donc l'action du Christ est de tous les jours ; et, à mon avis, les lois de la nature, les formes des corps, le développement et la croissance de tout ce qui vit manifestent cette action. »

    Saint Hilaire (v.315-367), Traité sur le Psaume 91 (3) ; PL 9,495 (Trad. Orval rev.).

  • Audience générale de ce mercredi 6 février 2013

    "L’homme et la femme sont le chef-d’œuvre de la création"

    Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale au symbole de la foi, en commentant le titre de Créateur du ciel et de la terre fourni par la Genèse : Dieu, qui est l'origine de toute chose, a-t-il rappelé, "déploie sa toute puissance de Père aimant dans la beauté de la création...et prend soin de ses créature avec une fidélité qui ne se dément jamais. La création permet de connaître et reconnaître la toute puissance et la bonté du Seigneur. Elle est un appel à la foi des croyants pour qu'ils annoncent que Dieu est Créateur... C'est dans l'Ecriture qu'à la lumière de la foi l'intelligence humaine peut trouver la clef de compréhension du monde". Le premier livre de la Genèse est consacré à la création du monde. "Tout ce que Dieu a créé est beau et bon, rempli de sagesse et d'amour. Son œuvre créative apporte ordre, harmonie et beauté, et la Genèse montre que Dieu créé par la Parole. Dix fois trouve-t-on la phrase : Et Dieu dit... La vie naît et le monde existe parce que tout obéit à la Parole divine. Parler de création a-t-il encore un sens aujourd'hui, face à la science ?... La Bible, qui n'est pas un manuel de sciences naturelles, sert à comprendre la vérité des choses...c'est à dire que le monde n'est pas un simple ensemble de forces contraposées mais qu'il trouve origine et stabilité dans le Logos, dans la raison éternelle de Dieu qui soutient l'univers. Il existe un dessein sur le monde qui naît de cette raison et de l'esprit créateur".

    "Au sommet de la création, il y a l'homme, le seul être capable de connaître et aimer son Créateur". Le troisième livre de la Genèse permet "de savoir quel est le projet de Dieu envers l'homme, façonné à partir de la boue. Ce qui signifie que nous ne sommes pas Dieu, que nous ne nous sommes pas faits par nous-mêmes, que nous venons de la bonne terre, œuvre du Créateur... Au-delà des catégories de l'histoire et de la culture, au-delà de toute différence sociale, nous constituons une seule humanité réalisée à partir de la seule argile de Dieu...qui a insufflé son Esprit sur un corps modelé d'argile". Chacun de nous est porteur de ce souffle vital divin. Etant placés sous la protection spéciale de Dieu, "la dignité humaine est inviolable . Elle échappe ainsi à toute tentative de juger la personne selon des critères de pouvoir. Toujours dans la Genèse, "on trouve deux images importantes : le jardin contenant l'arbre de la connaissance du bien et du mal, et le serpent. Le premier indique que le lieu où Dieu a placé l'homme n'est pas une forêt sauvage mais un lieu ordonné et protecteur. Ainsi l'homme doit-il reconnaître que le monde n'est pas une propriété qu'il peut saccager ou exploiter mais un cadeau du Créateur...devant être cultivé dans le respect et l'harmonie, selon la logique et le dessein de Dieu... Le serpent fait soupçonner que l'alliance avec Dieu soit une soumission privant l'homme de la liberté comme des plus belles choses de la vie. Or il existe la tentation de bâtir seuls ce monde sans accepter le fait d'être des créatures, Dieu étant vu comme un poids dont il faudrait se libérer. Si la rapport avec Dieu est faussé, si sa place n'est pas respectée, tout est altéré. L'autre devient un rival et une menace. Après avoir cédé à la tentation, Adam accusa Eve de tout".

    "Le péché génère le péché et tous les péchés de l'histoire sont liés. C'est un point qui oblige à parler du péché originel. Quelle est sa réalité ? Est-ce difficile à comprendre ?... Il faut avant tout se souvenir qu'aucun homme n'est clos en lui-même... Tous nous recevons la vie de l'autre, chaque jour et pas seulement dans la naissance. L'être humain implique" la relation à autrui. Le rapport d'amour avec Dieu se reflète dans celui aux autres. "Le péché est la privation ou la destruction de la relation avec Dieu en se mettant soi-même à sa place, ce qui détruit ou compromet ce rapport fondamental. Le péché détruit tout cela. "Si la structure relationnelle de l'humanité est faussée à la base, l'individu entre dans un monde instable, troublé par le péché qui le marque lui-même. Le péché originel blesse et réduit la nature humaine. Or l'homme ne peut se sauver ni se racheter par lui-même car seul le Créateur est en mesure de rétablir de justes relations... Ceci advient en Jésus-Christ, qui accomplit le parcours inverse de celui d'Adam... Alors qu'Adam ne reconnaît pas son statut d'être créé et entend prendre la place de Dieu, Jésus, le Fils de Dieu, est en parfaite harmonie filiale avec le Père. En s'abaissant il est devenu le serviteur et a parcouru la voie de l'amour en s'humiliant jusqu'à la mort sur la Croix. Ainsi a-t-il pu rétablir l'ordre et le juste rapport de l'homme avec Dieu. La Croix est devenue le nouvel arbre de la vie... Vivre de la foi signifie reconnaître la grandeur de Dieu et admettre notre petitesse, notre condition de créatures, en laissant Dieu nous envelopper de son amour. Avec son poids de malheur et de souffrance, le mal est un mystère qui doit être vu à la lumière de la foi, qui seule nous assure pouvoir en être libérés".

    Le Pape s'est également adressé aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et sœurs, comme l’affirme notre Credo, Dieu est le « Créateur du ciel et de la terre ». Sa toute-puissance se manifeste dans la beauté de la création. Loin d’être un manuel de sciences naturelles, la Bible veut nous faire comprendre la vérité profonde de toute chose. Ainsi, le livre de la Genèse montre que le monde n’est pas un ensemble de forces opposées, mais il a son origine et sa stabilité en Dieu. L’homme et la femme, créés à l’image et à la ressemble de Dieu, sont le chef-d’œuvre de la création. Voilà la plus profonde raison de l’inviolabilité de leur dignité. En agissant contre son Créateur, l’être humain agit contre lui-même. Il renie son origine, se substitue à Dieu et refuse sa finitude et les limites du bien et du mal. La jalousie et la haine entrent dans son cœur. Les récits de la création font comprendre que le ‘péché originel’ est la destruction de la relation avec Dieu et, par conséquent, avec les autres. Tout être humain entre dans un monde marqué par des relations perturbées. Seul Dieu peut le sauver de cette situation. Par son amour, Jésus qui est le nouvel Adam, le Sauveur, rétablit les relations entre Dieu et l’être humain. Par lui, la Croix devient le nouvel arbre de la vie.

    Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les Frères du Sacré-Cœur et les élèves venus de Paris et de Lille. Vivre de la foi veut dire confesser la grandeur de Dieu et accepter notre condition de créature. En reconnaissant votre petitesse, Dieu vous comblera de son amour et de sa lumière ! Affrontez alors l’aventure de votre vie avec confiance et espérance ! Bon pèlerinage ! »

    Sources : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 6.2.13) et Radio Vatican.

  • Méditation : Où et quand nous pouvons rencontrer Dieu ?

    « Où et quand nous pouvons rencontrer Dieu ? Partout, toujours. [...]
    Il n'est pas nécessaire de sortir du monde pour trouver Dieu ; il n'est pas nécessaire de fermer les yeux à la nature matérielle ; il n'est pas nécessaire de quitter le chemin ordinaire de la vie. Dieu, si nous le cherchons, nous le trouverons au milieu du monde, nous l'apercevrons dans la nature, nous le rencontrerons sur le grand chemin où la foule humaine chemine, parce qu'il y est. [...]
    "Regardez les lis des champs, ils ne travaillent pas, ils ne filent pas ; et cependant, je vous le dis, Salomon dans toute sa magnificence n'était pas vêtu comme l'un d'eux." On devine le regard du Maître arrêté sur l'herbe des champs qui est aujourd'hui et qu'on ne trouvera plus demain ; il la voit vêtue d'une robe qu'une main plus habile et légère que la nôtre a tissée mystérieusement, une robe plus riche et éclatante que celle de Salomon dans sa gloire. Quelle poésie discrète et pénétrante comme un parfum dans ces simples mots ! [...]
    Le "Combat spirituel" nous donne ce conseil : "Quand vous verrez des arbres ou d'autres choses semblables, vous réfléchirez que la vie dont ces êtres sont doués, ils ne la tiennent pas d'eux-mêmes, mais de l'Esprit invisible qui seul les vivifie, et vous direz : "Il est la véritable vie de laquelle vivent et croissent toutes choses... voilà les ruisseaux de la fontaine incréée, voilà les petites gouttes d'eau de l'océan infini de tout bien. Oh ! quelle joie je ressens au fond de mon coeur, quand je pense à la Beauté infinie, éternelle, qui est la source et le principe de toute beauté créée ! (chap. XXI)"
    Suivons ce conseil du "Combat spirituel" ; disposons au cours de nos journées, à propos de la lumière du jour, de la beauté d'une nuit, de la grâce d'une fleur, de la majesté d'un horizon, à propos de tout, disposons ces ascensions de nos âmes, qui partent des choses et aboutissent à Dieu. C'est une occasion de contact, un moyen d'union.
    Nous demandions, en commençant, où nous pouvons rencontrer Dieu. "Oh ! dit Saint Paul, il n'est pas bien loin de chacun de nous, non longe est ab unoquoque nostrum ; car c'est en lui que nous vivons, que nous nous mouvons, et que nous sommes, in ipso enim vivimus et movemur et summus." »

    F. Lavallée (Recteur des Facultés catholiques de Lyon), Solitude et Union à Dieu, Librairie catholique Emmanuel Vitte, 1923.

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  • 20 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Les noces de Cana : "Faites tout ce qu'il vous dira." (Jn 2, 1-11)

    «  Assurément le miracle par lequel Notre-Seigneur Jésus-Christ a changé l’eau en vin, n’a rien d’étonnant pour ceux qui savent que c’est un Dieu qui l’a fait. Aussi bien Celui qui en ce jour de noces a changé l’eau en vin dans ces six urnes qu’il avait ordonné de remplir (Jn II, 6-11), est le même qui chaque année opère dans les vignes un prodige pareil. En effet, comme l’eau versée dans les urnes par ces serviteurs a été convertie en vin par l’oeuvre du Seigneur, ainsi par l’oeuvre du même Seigneur l’eau que versent les nuées est convertie en vin. Ce dernier prodige ne nous étonne point, parce qu’il se renouvelle tous les ans ; oui, parce qu’il s’opère continuellement, il n’a plus rien de merveilleux pour nous ; cependant, il exigerait bien plus d’attention de notre part que celui qui a été opéré dans les urnes remplies d’eau. Où est, en effet, l’homme capable de considérer ce que Dieu fait dans le gouvernement et l’administration des choses de ce monde, sans tomber dans la stupeur et se voir comme écrasé sous le poids des merveilles qu’il opère ? Si l’on se rend compte de la vertu d’un seul grain, de n’importe quelle semence, l’oeuvre divine apparaît avec des proportions si étonnantes, qu’on éprouve involontairement une impression d’effroi. Mais les hommes attentifs à d’autres objets ont perdu de vue les oeuvres de Dieu qui devaient les porter à offrir chaque jour, au Créateur, leurs louanges. Aussi Dieu s’est-il, en quelque sorte, réservé d’opérer certaines oeuvres inaccoutumées, voulant, par ces merveilles, tirer les hommes de leur assoupissement et les rendre plus vigilants pour son culte. [...] Par Jésus-Christ Dieu ont été faits le ciel et la terre, la mer, toute la parure des cieux, la richesse de la terre, la fécondité de la mer ; en un mot, tout ce qui s’étale à nos regards, c’est Jésus-Christ Dieu qui l’a fait. Nous le voyons, et si l’esprit de Jésus-Christ se trouve en nous, la joie que nous cause un pareil spectacle nous anime et nous porte à en louer l’auteur, et ainsi nous ne nous tournons pas tellement vers l’oeuvre, que nous nous détournions de l’ouvrier ; nous n’appliquons pas notre visage à l’ouvrage, au point de tourner le dos à celui qui l’a fait. »

    Saint Augustin, Traités sur Saint Jean, VIII (1), in Œuvres complètes de Saint Augustin (Tome X) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Poujoulat et de M. l’abbé Raulx, Bar-Le-Duc 1864.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

  • Consistoire ordinaire public pour la création des six nouveaux Cardinaux

    Ce matin, Benoît XVI a présidé en la Basilique vaticane un consistoire ordinaire public pour la création de six nouveaux Cardinaux, Mgr Michael James Harvey ; SB Béchara Boutros Rai, OMM ; SB Baselios Cleemis Thottunkal ; Mgr John Olorunfemi Onaiyekan ; Mgr Rubén Salazar Gómez et Mgr Luis Antonio Tagle. Le Sacré Collège compte désormais 211 membres dont 120 électeurs. Après la liturgie de la Parole, et avant son allocution, le Saint-Père a lu la formule de création, nommant un à un les nouveaux membres du Sacré Collège avec leur titre cardinalice. Ceux-ci se sont alors agenouillés devant lui pour leur profession de foi et leur serment de fidélité. Puis, un après l'autre, les nouveaux Cardinaux ont reçu la barrette rouge, qui signifie qu'ils doivent être prêts à se comporter avec courage, jusqu’à l’effusion du sang, pour l’essor de la foi chrétienne, pour la paix et la tranquillité du peuple de Dieu. L’anneau, qui symbolise l’attachement au Prince des Apôtres et renforce l'amour envers l’Eglise universelle, était accompagné de la bulle de création qui assigne à chacun d'eux une église romaine. Le Pape a alors échangé avec eux le baiser de paix, qui a ensuite été échangé avec tous les Cardinaux présents. Le rite s'est conclu par la prière des fidèles, le Pater et la bénédiction papale.

    Voici les titres ou les diaconies attribuées par Benoît XVI aux nouveaux Cardinaux :

    Le Cardinal Michael James Harvey, la diaconie de St Pie V à Villa Carpegna.
    Le Cardinal Baselios Cleemis Thottunkal, le titre de St Grégoire VII.
    Le Cardinal John Olorunfemi Onaiyekan, le titre de St Saturnin.
    Le Cardinal Rubén Salazar Gómez,le titre de St Gérard Maiella.
    Le Cardinal Luis Antonio Tagle, le titre de St Félix de Cantalice à Centocelle.
    Patriarche d'une Eglise orientale, le Cardinal Béchara Boutros Rai ne dispose pas d'un titre romain.

    Voici maintenant les passages saillants de l'allocution du Pape :

    "Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique... Ces paroles que d’ici peu les nouveaux Cardinaux prononceront solennellement en émettant la profession de foi, font partie du symbole de Nicée-Constantinople, synthèse de la foi de l’Eglise que chacun reçoit au moment du baptême. C’est seulement en professant et en gardant intacte cette règle de vérité que nous sommes des disciples authentiques du Seigneur. Je voudrais m’arrêter en particulier sur la signification du terme catholique, qui indique un trait essentiel de l’Eglise et de sa mission... L’Eglise est catholique parce que le Christ embrasse toute l’humanité dans sa mission de salut. Tandis que la mission de Jésus durant sa vie terrestre était limitée au peuple juif..., elle était toutefois orientée dès le début, à porter à tous les peuples la lumière de l’Evangile et à faire entrer toutes les nations dans le Royaume de Dieu... Cette perspective universaliste affleure, entre autres, dans la présentation que Jésus fait de lui-même non seulement comme Fils de David, mais comme Fils de l’homme". Il se sert de cette expression riche et complexe et la rapporte à lui-même pour manifester le vrai caractère de son messianisme, comme mission destinée à tout l’homme et à tout homme, dépassant tout particularisme ethnique, national et religieux. Et c’est justement dans la suite de Jésus, dans le fait de se laisser attirer à l’intérieur de son humanité et donc dans la communion avec Dieu qu’on entre dans ce nouveau royaume, que l’Église annonce et anticipe et qui vainc morcellement et dispersion".

    "Ensuite Jésus envoie son Eglise non vers un groupe, mais à la totalité du genre humain pour le rassembler, dans la foi, en un unique peuple afin de le sauver... L’universalité de l’Eglise puise donc à l’universalité de l’unique dessein divin de salut du monde. Ce caractère universel émerge avec clarté le jour de la Pentecôte, quand l’Esprit Saint remplit de sa présence la première communauté chrétienne, pour que l’Évangile s’étende à toute les nations et fasse grandir dans tous les peuples l’unique Peuple de Dieu... Depuis ce jour, l’Eglise, avec la force de l’Esprit promise par Jésus, annonce le Seigneur mort et ressuscité à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. La mission universelle de l’Eglise, par conséquent, ne part pas d’en bas, mais descend d’en haut, de l’Esprit Saint, et depuis son premier instant, elle tend à s’exprimer dans toutes les cultures pour former ainsi l’unique peuple de Dieu. Elle n’est pas tant une communauté locale qui s’élargit et se répand lentement, mais elle est comme un levain qui tend à l’universel, à la totalité, et qui porte en lui-même l’universalité... Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création, de toutes les nations faites des disciples. Par ces paroles Jésus envoie les apôtres à toute la création, pour que l’action salvifique de Dieu parvienne partout".

    Pensant encore à l'instauration d’un nouveau royaume davidique, les apôtres interpellent le Seigneur qui répond "en ouvrant leur horizon, en leur faisant une promesse et en leur attribuant une tâche. Il promet qu’ils seront remplis de la puissance de l’Esprit Saint et il leur confère la charge d’en témoigner dans le monde entier dépassant les limites culturelles et religieuses à l’intérieur desquelles ils étaient habitués à penser et à vivre, pour s’ouvrir au Royaume universel de Dieu. Et aux commencements du cheminement de l’Eglise, les apôtres et les disciples partent sans aucune sécurité humaine, mais avec l’unique force de l’Esprit, de l’Evangile et de la foi. C’est le ferment qui se répand dans le monde, entre dans les divers événements et dans les multiples contextes culturels et sociaux, mais demeure une unique Eglise. Autour des apôtres fleurissent les communautés chrétiennes, mais elles sont l’Eglise, qui, à Jérusalem, à Antioche ou à Rome, est toujours la même, une et universelle... Dans la perspective de l’unité et de l’universalité de l’Eglise se place le Collège cardinalice, qui...exprime le visage de l’Eglise universelle. Par ce Consistoire, de manière particulière, je désire mettre en valeur que l’Eglise est Eglise de tous les peuples, et par conséquent elle s’exprime dans les différentes cultures des divers continents. C’est l’Eglise de la Pentecôte, qui dans la polyphonie des voix élève un unique chant harmonieux au Dieu vivant".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.11.12)

  • 10 novembre : Création de l'Académie pontificale de latinité

    Cité du Vatican, 10 novembre 2012(VIS). Par le Motu Proprio Latina Lingua publié aujourd'hui, Benoît XVI a institué l'Académie pontificale de latinité, sous la responsabilité du Conseil pontifical pour la culture. L'Académie sera dirigée par un président assisté d'un secrétaire, nommés par le Pape et disposera d'un conseil académique. La fondation Latinitas, constituée par Paul VI avec le chirographe Romani Sermonis du 30 juin 1976, s’éteint donc.

    La langue latine, écrit le Pape dans le Motu Proprio, "a toujours fait l'objet d'une haute considération par l'Eglise catholique et les Pontifes romains qui en ont assidument assuré la connaissance et la diffusion, ayant fait leur cette langue capable de transmettre universellement le message de l'Evangile, comme cela avait déjà été bien affirmé par la constitution apostolique Veterum Sapientia de Jean XXIII... En réalité, depuis la Pentecôte, l'Eglise a parlé et prié dans toutes les langues des hommes. Toutefois, les communautés chrétiennes des premiers siècles ont largement utilisé le grec et le latin, langues de communication universelle dans le monde dans lequel elles vivaient, grâce auxquelles la nouveauté de la Parole du Christ rencontrait l'héritage de la culture gréco-romaine. Après la disparition de l'empire romain d'occident, l'Eglise de Rome continua non seulement à utiliser la langue latine, mais elle s'en fit en quelque sorte le gardien et promoteur, aussi bien au niveau théologique et liturgique, que dans la formation et la transmission du savoir".

    "Aujourd'hui aussi, la connaissance de la langue et de la culture latine apparaît plus que nécessaire pour l'étude des sources où elles puisent, parmi lesquelles les nombreuses disciplines ecclésiastiques dont, par exemple, la théologie, la liturgie, la patristique et le droit canonique, comme l'enseigne le Concile œcuménique Vatican II. De plus, c'est dans cette langue que sont rédigés, dans leur forme originale justement pour souligner le caractère universel de l'Eglise, les livres liturgiques du rite romain, les documents les plus importants du magistère pontifical et les actes officiels les plus solennels des Pontifes romains... Dans la culture contemporaine et dans l'affaiblissement généralisé des études humanistes, on relève toutefois le danger d'une connaissance toujours plus superficielle de la langue latine, que l'on retrouve aussi dans le milieu des études philosophiques et théologiques des futurs prêtres. Mais, c'est justement dans notre monde où beaucoup possèdent la science et la technologie, que l'on rencontre un nouvel intérêt pour la culture et la langue latine, et pas seulement dans ces continents qui ont leurs racines culturelles dans l'héritage gréco-romain".

    "Une telle attention apparaît d'autant plus significative qu'elle ne concerne pas seulement les milieux académiques ou institutionnels, mais concerne aussi les jeunes et les étudiants provenant de nations et traditions très différentes. C'est pourquoi il est urgent de soutenir l'engagement pour une plus grande connaissance et un usage plus compétent de la langue latine, autant dans le milieu ecclésial que celui plus vaste de la culture. Pour donner un relief et un écho à un tel effort, il apparaît opportun d'adopter des méthodes didactiques adaptées aux nouvelles conditions et à la promotion d'un réseau de relations entre les institutions académiques et les experts, afin de valoriser le patrimoine riche et multiforme de la civilisation latine... Pour contribuer à atteindre ces objectifs et sur les traces de mes vénérés prédécesseurs, j'institue aujourd'hui par ce Motu Proprio l'Académie pontificale de latinité". Les statuts du nouvel organisme seront Ad Experimentum pour un quinquennat.

  • 25 octobre : Méditation

    « L'homme est fait pour chanter la louange de Dieu et le bénir, c'est son office sacerdotal, qu'il remplit au nom des toutes les créatures inanimées. La splendeur de la création manifeste la gloire de Dieu, sa beauté éveille en lui une admiration mêlée d'émerveillement. Pour celui qui veut bien entendre le cantique des créatures (cf. Ps 148, Dn 3), tout lui crie l'amour de Dieu. Ce regard contemplatif suscite l'action de grâce : comment ne pas chanter de tout son coeur sa reconnaissance et sa gratitude ? Plongés dans une telle beauté, comment ne pas louer Dieu comme le psalmiste : "Qu'il est grand ton nom par toute la terre" (Ps 8, 2) ? Cette attitude est aussi appelée crainte révérencielle, liée au don de l'Esprit Saint, crainte filiale qui permet de reconnaître et d'aimer Dieu comme Père. Si saint François d'Assise appelle la lune, les étoiles ou l'eau "soeur", le soleil, le vent ou le feu "frère", c'est parce qu'il appelle Dieu "Père" !

    La contemplation est un exercice gratuit, où le regard émerveillé peut, en se posant sur l'univers créé, se reposer en son auteur divin. Devant le spectacle éblouissant de la nature, son harmonie et sa paix, nous pouvons laisser monter en nos coeurs un chant de reconnaissance et d'amour. Celui qui aime Dieu le loue à travers toutes ses oeuvres. De même, il les respecte et en prend soin, conscient d'avoir reçu un don précieux. »

    Mgr Dominique Rey, Peut-on être catho et écolo ? (ch.2), Artège, 2012.

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  • 25 juillet : Méditation

    « Nous te bénissons, triple Lumière,
    tu as donné consistance à la matière,
    en y façonnant le visage du monde
    et la forme de sa beauté.
    Tu as éclairé l’esprit de l’homme,
    lui donnant raison et sagesse.
    Partout se retrouve le reflet de la lumière éternelle,
    pour que, dans la lumière,
    l’homme découvre sa splendeur
    et, tout entier, devienne lumière.
    Tu as éclairé le ciel de lumières diaprées.
    A la nuit et au jour, tu as commandé d’alterner en paix,
    leur donnant comme règle une fraternelle amitié.
    La première met un terme aux labeurs de notre corps,
    l’autre nous éveille au travail, aux affaires qui nous importent.
    Nous fuyons les ténèbres et nous nous hâtons vers le jour
    auquel la tristesse d’aucune nuit ne peut mettre fin.
    Accorde, ô Christ, à mes paupières
    la grâce d’un sommeil léger, accorde-la
    pour que ma voix ne demeure pas longtemps muette.
    Christ, ta création veillera pour psalmodier avec les anges.
    Fais que mon sommeil en tout temps soit habité par ta présence. »

    Saint Grégoire de Nazianze (329-389)
    (Source : Prier n°247, décembre 2002)

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 2ème jour

    Deuxième jour : Pourquoi avons-nous été créés ?

    Les philosophes se sont demandés, sans pouvoir souvent répondre à leurs propres interrogations, d’où ils venaient, pourquoi ils avaient été créés, et où ils allaient.
    La Très Sainte Vierge, dont la lumière de la foi éclairait l’âme pure et immaculée, savait qu’Elle venait de Dieu, créateur du Ciel et de la terre, que le Seigneur l’avait placée ici-bas en lui donnant une mission spéciale, et qu’Il lui réservait une récompense éternelle.
    Nous pouvons dire, avec un noble orgueil, que, comme Marie, nous venons de Dieu, que, dans sa sagesse infinie, Il a donné à notre vie un but déterminé, et qu’Il nous prépare un bonheur sans fin si nous sommes fidèles à ses ordres. Il est cependant des hommes qui passent sur cette terre sans jamais s’occuper de leurs destinées éternelles et perdent leur âme sans retour, parce qu’ils ont vécu comme s’ils ne devaient pas mourir.

    Exemple. – Jésus était un jour dans la maison de son ami Lazare ; les deux sœurs l’aidaient à recevoir son divin hôte, mais s’y employaient d’une manière différente ; Madeleine s’était prosternée à ses pieds et recueillait avec amour chacune des paroles qui sortaient de sa bouche ; Marthe s’occupait avec empressement de toute sorte de soins, et s’arrêtant devant le Sauveur, elle lui dit : « Seigneur, ne voyez-vous pas que ma sœur me laisse tout faire seule ? Dites-lui donc qu’elle m’aide. » Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, vous vous inquiétez et vous vous troublez de beaucoup de choses ; or, une seule est nécessaire, c’est le salut. »

    Prière. – Vous êtes appelée, ô Marie, l’Etoile du matin, daignez donc me guider dans le chemin souvent difficile de la vie. Faites que j’aie toujours le salut de mon âme en vue et que je ne m’en laisse point distraire par les divers événements qui traversent mon existence. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je m’efforcerai de travailler sans relâche à l’œuvre de mon salut.
    Ô Marie, Etoile du matin, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.