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  • Regina Coeli de ce dimanche 4 mai 2014

     

    Dans son commentaire de l’Évangile de ce troisième dimanche de Pâques, qui parle des disciples d’Emmaüs, le Pape a comparé les fidèles aux deux disciples qui reconnurent le Christ Ressuscité. Pareils à eux, « nous arrivons souvent à la messe du dimanche avec nos préoccupations, nos difficultés et nos désillusions. La vie, parfois, nous blesse et nous nous en allons tristes, vers notre “Emmaüs”, tournant le dos au dessein de Dieu. Nous nous éloignons de Dieu. Mais la Liturgie de la Parole nous accueille : Jésus nous explique les Écritures et rallume dans nos cœurs la chaleur de la foi et de l’espoir, et dans la communion il nous donne la force. »

    Le Pape exhorte alors les fidèles présents place Saint-Pierre à lire chaque jour un extrait de l’Évangile et à communier le dimanche comme il l’a déjà fait au cours des mois précédents. « Quand tu es triste, prends la Parole de Dieu ! Quand tu ne te sens pas bien, prends la Parole du Christ ! La Parole de Dieu et l’Eucharistie nous remplissent de joie. »

    Appel du Pape pour l’Ukraine et l’Afghanistan

    A l’issue de la récitation du Regina Coeli, le Pape François a lancé un appel en faveur de la paix en Ukraine. « Je vous invite à confier à la Vierge la situation en Ukraine où les tensions ne cessent pas. Je prie avec vous pour les victimes de ces derniers jours, demandant au Seigneur de répandre dans les cœurs de chacun les sentiments de pacification et de fraternité. »

    Le Pape a également évoqué le drame qui a touché l’Afghanistan cette semaine, « l’énorme glissement de terrain qui s’est abattu sur un village ». « Que Dieu Tout-Puissant, qui connait le nom de chacun d’eux, les accueille tous dans sa paix et qu’il donne aux survivants la force d’aller de l’avant, grâce au soutien de tous ceux qui s’affairent pour soulager leurs souffrances. »

    Cette catastrophe est survenue vendredi dans le district d’Argo dans la province du Badakhshan, frontalière avec le Tadjikistan, la Chine et le Pakistan. Les survivants des glissements de terrain réclamaient ce dimanche une aide d’urgence alors que trois cents personnes sont mortes selon un dernier bilan officiel. De fortes pluies ont provoqué un torrent de boue et de pierres qui a ensuite emporté le village d’Aab Bareek.

    Les jeunes, protagonistes du futur

    A l’occasion de la 90e journée nationale pour l’Université catholique du Sacré Cœur, dont le thème est « avec les jeunes, protagonistes du futur », le Pape François a tenu à saluer cette institution, interpellant par la même occasion les jeunes présents sous ses fenêtres : « vous êtes entrés dans le futur, dans l’histoire ! »

    Le Pape François en a profité pour annoncer qu’il se rendrait prochainement dans la Faculté de médecine et de chirurgie et au « Policlino Gemelli », un des plus grands hôpitaux de Rome, qui fête ses cinquante ans et qui appartient à l’Université du Sacré Cœur.

    Le Pape a enfin salué les participants à la Marche pour la Vie « qui a cette année un caractère international et œcuménique », ainsi que l’association italienne Meter qui combat toute forme d’abus sur les mineurs, et l’association « Relais Sourds » de Lyon.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Roland de Lassus (1532-1594) : Aurora lucis rutilat

    (Hymne des Laudes au Temps Pascal, traduction-adaptation de Pierre Corneille)

    1. Aurora lucis rutilat,
    Cælum laudibus intonat,
    Mundus exultans iubilat,
    Gemens infernus ululat,

    L'aurore a du vrai jour ramené la lumière,
    Le ciel fait des concerts charmants,
    Le monde par les siens marque une joie entière,
    Et l'enfer n'y répond que par des hurlements.


    2. Cum rex ille fortissimus,
    Mortis confractis viribus,
    Pede conculcans tartara
    Solvit a pœna miseros.

    Aussi c'est en ce jour que l'auteur de leur être,
    Brisant les chaînes de la mort,
    Foulant aux pieds l'Averne et son orgueilleux maître,
    Change des malheureux le déplorable sort.


    3. Ille, qui clausus lapide
    Custoditur sub milite,
    Triumphans pompa nobili,
    Victor surgit de funere.

    Ce corps d'un froid tombeau renfermé sous la pierre,
    Ce corps gardé par des soldats,
    En pompe triomphante est revenu sur terre,
    Réparateur du siècle, et vainqueur du trépas.


    4. Solutis jam gemitibus
    Et inferni doloribus,
    Quia surrexit Dominus,
    Resplendens clamat angelus.

    Qu'on cesse de gémir, il n'est plus de misères,
    Leur triste cours est arrêté :
    De la prison du limbe un mort tire nos pères,
    Et l'ange nous annonce un Dieu ressuscité.


    5. Quæsumus, Auctor omnium,
    In hoc Paschali gaudio,
    Ab omni mortis impetu
    Tuum defende populum.

    Sauveur de tout le monde, en cette pleine joie
    Dont la Pâque remplit nos cœurs,
    Daigne si bien guider ton peuple dans ta voie,
    Que d'une mort funeste il échappe aux rigueurs.


    6. Gloria tibi, Domine,
    Qui surrexisti a mortuis,
    Cum Patre et Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula. Amen.

    Gloire à toi, rédempteur et monarque suprême,
    Par toi-même ressuscité !
    Même gloire à ton père, au Saint-Esprit la même,
    Et durant tous les temps et dans l'éternité !

  • Méditation - Prière avec le Bx Jean-Martin Moyë (fête ce jour)

    « Pénétrés d’amour et de reconnaissance, touchés de douleur et de componction nous adorons, nous baisons avec respect, et nous invoquons avec confiance vos plaies sacrées, ô divin Sauveur. Nous vous conjurons par ces plaies adorables de guérir toutes les blessures de notre âme. Gravez, Seigneur, gravez profondément dans nos cœurs ces divines plaies avec le souvenir continuel de votre douloureuse passion.

    Nous adorons la plaie de votre main droite, désirant et demandant que votre main droite nous bénisse, nous et nos intentions, nos paroles et nos actions, qu’elle nous aide à faire le bien et à empêcher le mal. Je remets, Seigneur, avec confiance mon corps et mon âme, ma vie et ma mort, mon sort éternel et temporel, mes desseins et mes entreprises entre vos mains. Je mets dans votre main droite mes parents, mes amis, mes bienfaiteurs, et tous vos élus, afin que ni le démon ni le monde ni la chair ne puissent les ravir de votre main. Seigneur, ayez pitié de nous, nous vous en conjurons par la plaie de votre main droite. Notre Père...

    Nous adorons la plaie de votre main gauche, et nous vous prions de bénir notre silence, notre repos, et nos affections. Nous recommandons à la même plaie de votre main gauche les pécheurs et nos ennemis, que nous aimons parce que Jésus-Christ a aimé les siens. Nous vous recommandons les méchants, les impies, les libertins de nos jours. Nous vous conjurons d’étendre votre main toute-puissante contre tous les ennemis de l’Église, pour réprimer leur méchanceté et tous leurs mauvais desseins. Tournez, Seigneur, par votre sagesse et votre grâce triomphante leur haine en charité, leur malice en bonté, leurs malédictions en bénédictions, leur guerre en paix, leur terreur en sécurité, leurs obstacles en moyens. Arrachez-les d’entre les mains du démon, faites qu’ils retournent à vous par une sincère conversion. Seigneur, ayez pitié de nous, etc.

    Nous adorons la plaie de votre pied droit. Nous vous prions par la vertu de cette plaie de diriger nos pas et nos démarches dans la voie du salut, et nous vous conjurons par la douleur que vous avez soufferte dans cette plaie d’avoir pitié des âmes souffrantes, des pauvres et des malades, des agonisants, des captifs et des prisonniers, des voyageurs et des âmes du Purgatoire. Seigneur, ayez pitié de nous, nous vous en conjurons.

    Nous adorons la plaie de votre sacré côté, et nous vous prions de répandre sur nous par l’ouverture de cette plaie les entrailles de votre miséricorde. Nous vous supplions de guérir nos cœurs par la plaie de votre Sacré-Cœur, et de laver les souillures de nos âmes dans le sang et l’eau qui sont sortis de votre sacré côté, et comme c’est par la vertu de cette eau et de ce sang que l’Église a été formée ainsi qu’Ève de la côte d’Adam, nous vous conjurons par les amertumes que vous avez ressenties dans votre Sacré-Cœur et par votre côté percé d’une lance d’avoir pitié de votre Église, que vous vous êtes acquise au prix de votre Sang. Purifiez-la, sanctifiez-la, unissez-la, gouvernez-la, conservez-la pure et sainte et sans tache, exaltez-la et faites-la triompher de toutes les erreurs et des ennemis qui l’attaquent, et faites régner dans votre Église l’union, la charité, la concorde, l’humilité, la chasteté, et toutes les vertus chrétiennes. Seigneur ayez pitié de nous, nous vous en conjurons par la plaie de votre sacré côté.

    Enfin, mon Dieu, nous recourons à vos cinq plaies comme à un refuge et un asile assuré dans tous nos maux et nos tentations et comme à une source intarissable de bénédictions. Montrez-nous vos plaies comme vous les avez fait voir à vos disciples après votre Résurrection. Faites qu’elles soient toujours ouvertes pour nous, qu’il en découle continuellement sur nous et sur tous les peuples de l’univers un fleuve de paix et de justice, un torrent de lumière, de grâce, et de vertu. Nous adorons enfin toutes les autres plaies dont votre Cœur adorable et vos membres sacrés ont été meurtris dans votre sanglante flagellation et dans tout le cours de votre Passion ; et nous vous supplions de nous en appliquer tous les mérites. »

    Prière pour honorer les plaies du Sauveur, composée en Chine et répandue dans les chrétientés de la région qu’évangélisait Jean-Martin Moyë. Il la traduisit lui-même en français et l’utilisa à son retour en Lorraine. Elle témoigne de sa profonde piété envers le Seigneur souffrant. Il a existé au XIXe siècle des images saintes qui reproduisaient cette prière.

    Bx Jean-Martin Moyë, fondateur des Sœurs de la Providence, prêtre des M.E.P., missionnaire en Chine.
    Liste des œuvres de Jean-Martin Moyë [établie par le Père Georges Tavard, rappelé à Dieu le 13 août 2007]

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    Église de Logonna-Daoulas, Ange aux cinq plaies (Source et crédit photo)

  • Mois de Marie - Quatrième jour

    Quatrième jour

    Mère de Jésus-Christ, priez pour nous.
     
    Mère de Jésus-Christ. Oui, c’est de vous qu’est né cet Homme-Dieu, qui, pour notre amour, a bien voulu associer en lui toutes les mères de l’humanité à toutes les grandeurs de la divinité, qui ne dédaigne pas d’être notre chef et de nous faire devenir ses membres par le Baptême. Puisque nous ne faisons qu’un même corps avec Jésus, dès lors que vous en êtes la mère, vous êtes aussi la nôtre. Ayez pitié de nous comme de vos enfants, et priez sans cesse pour nous.

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  • Dimanche 4 mai 2014

    3ème Dimanche de Pâques

    (Calendrier traditionnel : 2ème Dimanche après Pâques)

    Calendrier liturgique

  • Paris, du 5 au 13 mai : les reliques de Ste Thérèse à la basilique Notre-Dame des Victoires

    Programme complet sur le site internet de la basilique

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  • Ave Regina Caelorum

    Moines bénédictins de l'abbaye de Ganagobie

  • Méditation - Prière : Ave, Maria !

    « Ave Maria ! sur la terre et sur la mer,
    Cette heure, plus que tout autre Céleste, est la plus digne de toi !

    Ave Maria ! bénie soit cette heure,
    Bénis soient le jour, le pays et le lieu où tant de fois
    J'ai senti dans toute sa plénitude
    Ce moment si beau et si doux descendre sur la terre,
    Tandis que la cloche profonde se balançait dans la tour lointaine.
    Le doux cantique du jour mourant s'élevait avec légèreté ;
    Pas un souffle ne glissait dans l'air couleur de rose,
    Et cependant les feuilles des arbres semblaient agitées du tressaillement de la prière.

    Ave Maria ! c'est l'heure de la prière !
    Ave Maria ! c'est l'heure de l'Amour !
    Ave Maria ! permets que nos esprits
    S'élèvent jusqu'à toi et jusqu'à ton Fils !
    Ave Maria ! oh ! que ce visage est beau !
    Et ces yeux baissés sous l'aile de la Colombe Toute-Puissante !
    Qu'importe que ce ne soit là qu'une image peinte ?
    Ce tableau n'est pas une idole ; il est la vérité. »

    Lord Byron (1788–1824), Ave Maria extrait de "Don Juan", Chant III. Stances 101–103 (in "Ave Maria", C.L.D., Normand & Cie éditeur, 1977).
    Texte original anglais du Chant III (complet) ici.

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  • 1er samedi du mois, dédié au Coeur Immaculé de Marie

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    Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, nous nous consacrons à votre Cœur Immaculé pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur.

    Par Vous, nous serons présentés au Christ, votre Fils et Fils unique de Dieu, et, par Lui et avec Lui, à son Père Éternel.

    Nous marcherons à la lumière de la foi, de l’espérance et de la charité pour que le monde croie que le Christ est l’envoyé du Père dont Il est venu nous transmettre la parole.

    Nous serons nous aussi ses envoyés afin de Le faire connaitre et aimer jusqu’aux confins de la terre.

    Ainsi, sous la maternelle protection de votre Cœur Immaculé, nous serons un seul peuple avec le Christ qui nous a acquis par sa Mort, témoins de sa Résurrection, et par Lui offerts au Père pour la gloire de la Très Sainte Trinité, que nous adorons, louons et bénissons.

    Ainsi soit-il.

  • Mois de Marie - Troisième jour

    Troisième jour

    Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
     
    Sainte Vierge des vierges, la Vierge par excellence, la plus pure des vierges, vous le fûtes dans tous les temps, avant, pendant et après votre divin enfantement. C’est par votre virginité que vous avez gagné le Cœur de Dieu ; vous avez attiré à sa suite toutes les vierges par votre exemple, et vous les soutenez par votre protection. Ah ! aidez-nous puissamment dans l’imitation d’une si belle vertu !

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  • Samedi 3 mai 2014

    Calendrier liturgique

  • Sur Internet, qui sera mon prochain ?

    Billet de Mgr Podvin, porte-parole des Évêques de France, à l'occasion de la Journée Mondiale des communications sociales du 1er juin 2014 sur le thème : "La communication au service d'une authentique culture de la rencontre".

    Par discrétion, nous l'appellerons Jean.

    Il vient de mettre fin à ses jours. Son entourage est consterné. Personne n'a rien vu venir. Pourtant, Dieu sait si Jean était connecté. Au top de la technologie. Relié en permanence à ce que l'on appelle les réseaux sociaux. Que s'est-il passé ? A-t-il laissé un message à quelqu'un quelque part ? La vérité est que sa solitude était criante d'assourdissement dans ce bruit médiatique illusoire. On comprend pourquoi le Pape François insiste tant pour que notre communication soit au service de la relation humaine ! A quoi bon en effet se bousculer sur la Toile si c'est pour y répéter les mêmes tics de comportement ? A quoi bon se battre pour être bien référencé sur Internet si c'est pour y perdre son frère humain ?

    Le buzz numérique nous fait-il entendre les émotions profondes du cœur ? Dans son message pour la 48ème Journée Mondiale des communications sociales, le Pape actualise la parabole du bon Samaritain.
    Dans l'évangile, un homme est gravement blessé et abandonné sur le bord du chemin. Plusieurs personnes passent là "par hasard" selon la traduction du texte. Elles ne voient pas la détresse. Le bon Samaritain, lui, est "pris aux entrailles". Notez que cette expression de compassion très forte, dans l’Écriture, est réservée à Dieu et à son Fils. Le Samaritain s'approche du blessé. Il le soigne du meilleur baume afin de soulager ses plaies. Il le charge sur sa monture. Il le confie à l'aubergiste. Il reviendra vers lui au retour de son voyage. Comme le Christ !... Sur Internet, il nous arrive si souvent d'être "par hasard" les uns à proximité des autres. Que percevons-nous de la réalité d'autrui ? Quelle qualité d'attention portons-nous à ce qui fait vibrer, rire, pleurer, s'indigner, espérer... Les disciples du Christ en 2014 ne doivent pas bouder Internet.

    Mais ils doivent se mobiliser pour que le lien n'y soit pas un artifice ! Qui donc est mon prochain sur l'ordinateur, la tablette, le smartphone ?

    La maîtrise de l'outil est-elle mise au service de l'essentiel ? Que ce soit sur la route de Jéricho ou sur les cyber sentiers, il est tellement facile de s'ignorer. De passer outre sans se voir. D'avoir quantité d'amis du Net. Mais d'être seul devant le mur de la détresse. Livré aux angoisses de n'être compris par personne. Dans cette société hyper connectée, entendrons-nous la fragilité du prochain ? Si l’Église catholique organise, chaque année, une Journée mondiale de la communication, c'est pour relancer la vigilance de nos communautés. Serons-nous "pris aux entrailles" dans les forums, les blogs, les supports auxquels nous participons ? Prenons soin les uns des autres sur la Toile comme en chacun de nos actes. Comme je souhaite que de nombreuses auberges numériques voient le jour grâce à la puissance de notre amour !

    Mgr Bernard Podvin
    Porte-parole des évêques de France

    Source : Conférence des Évêques de France - 28 avril 2014.

  • Un très beau livre en ce mois de Marie : "Le roman de Mariam" de Jean-Marie Saget

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    Il ne manquera pas de grincheux (il y en a toujours, hélas...) pour dire ou écrire qu'un livre (intitulé "roman" de surcroît) sur la vie de la Vierge Marie est parfaitement inutile, que si les Évangiles ne contiennent que peu d'informations à son sujet c'est qu'elle a désiré demeurer humble et cachée et qu'elle doit le rester, et que tout ce que nous devons savoir a déjà été écrit sur elle par les pères de l’Église, théologiens et autres grands prédicateurs des siècles passés. Ne les écoutez pas ! Précisément parce qu'il est d'un abord facile, simple et fort vivant, ce livre peut - doit ! - être mis entre toutes les mains, et pour tous les âges, jeunes compris. A noter que cette simplicité d'écriture va de pair avec une grande connaissance de la Terre Sainte et des coutumes juives, qui émaillent le récit et l'inscrivent ainsi parfaitement dans les lieux où il s'est effectivement déroulé.

    Voilà donc un livre fidèle aux Évangiles - dont les citations, très nombreuses, sont placées en italique, ce qui les met particulièrement en valeur - ainsi qu'aux enseignements de l’Église, que l'on pourra donner à lire également à celles et ceux qui n'ont pas la foi, ou qui l'ont perdue, ou qui ne savent plus trop ce qu'ils en ont fait.

    Et je suis persuadé que tout croyant fervent, ayant reçu la grâce de l'esprit d'enfance, plongera avec délices dans ce livre à l'écriture vivante, chaleureuse (l'amour de l'auteur, Jean-Marie Saget, pour la Sainte Vierge Marie et pour saint Joseph, transparaît à chaque page), et si l'on peut toujours remettre en question tel ou tel élément fictif de son cru, l'ensemble n'en demeure pas moins un magnifique hommage rendu à la simplicité de cœur de celle qui a dit "Oui", pour notre salut et celui de l'humanité.

    Éditions Salvator - 225 pages - 14 x 21cm - 19 €

  • Livres : notre sélection du mois

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    La véritable histoire des Cristeros - Hugues Kéraly

    Qui connaissait jusqu'à ce jour l'histoire des "Cristeros" mexicains ? Qui avait seulement entendu parler de cette sombre page de l'histoire du Mexique ? Peu de monde, assurément. L'heureuse réédition de ce livre, considérablement revue, corrigée, et augmentée depuis sa première édition en 1986, nous permet de nous plonger dans ce conflit qui opposa les catholiques aux armées gouvernementales, suite à la promulgation de lois maçonniques antichrétiennes particulièrement violentes. De 1926 à 1929, le peuple mexicain, privé de sacrements et du droit de culte, prit les armes pour défendre les droits du Christ-Roi. Nombre d'entre eux, femmes, enfants, hommes furent martyrisés en raison de leur attachement à la foi. Plusieurs ont été déjà béatifiés et canonisés par les Papes St Jean-Paul II et Benoît XVI. Une lecture indispensable, avant d'aller voir le film "Cristeros" dont la sortie est programmée ce 14 mai. Un livre historique passionnant et bouleversant, dont la trame n'est pas sans rappeler le génocide des Vendéens décrété durant la révolution française en France, et les guerres de Vendée. Incontournable !

    L'Homme Nouveau - 224 pages - 13,5 x 22cm - 20 €

  • St Mina (Menas), monastère copte orthodoxe à Mariut, près d'Alexandrie

    St Mina (Menas), monastère copte orthodoxe à Mariut, près d'Alexandrie
    (restauré sous le pontificat du Pape Kyrillos VI, à partir de 1959)

  • Méditation avec St Athanase : mort et résurrection

    « Le corps du Christ était de même substance que celui de tous les hommes, c'était un corps humain, et bien que par un nouveau prodige il fût issu de la vierge seule, il était cependant mortel, et il est mort selon le sort commun à ses semblables. Mais à cause de la venue en lui du Verbe, il n'était plus soumis à la corruption comme le voulait sa propre nature ; par la présence en lui du Verbe de Dieu, il était étranger à la corruption. Ainsi deux prodiges se rencontrent dans le même être : la mort de tous s'accomplissait dans le corps du Seigneur, et d'autre part la mort et la corruption étaient détruites par le Verbe qui habitait en ce corps (1). La mort était nécessaire, et il fallait qu'il mourût pour tous, pour payer la dette de tous. Aussi, comme je l'ai déjà dit, puisque le Verbe ne pouvait mourir lui-même, - il était immortel, - il prit un corps capable de mourir, afin de l'offrir pour tous comme son bien propre, et, souffrant lui-même pour tous dans ce corps où il était venu, de réduire à rien le maître de la mort, c'est-à-dire le diable, et "délivrer ceux qui par crainte de la mort, étaient leur vie durant assujettis à l'esclavage" (Hébr., II, 15).

    Assurément, puisque le Sauveur de tous est mort pour nous, nous les fidèles du Christ nous ne mourons plus de mort comme autrefois selon la menace de la loi, car cette peine a pris fin, mais puisque la corruption a cessé et a disparu par la grâce de la résurrection, il reste que, selon la condition de notre corps mortel, nous nous décomposons seulement pour le temps que Dieu a fixé à chacun, pour que nous puissions obtenir une plus belle résurrection (2). Car à la façon des semences jetées en terre, nous ne périssons pas dans la dissolution, mais nous sommes semés pour ressusciter, puisque la mort a été réduite à rien par la grâce du Sauveur. C'est pourquoi le bienheureux Paul, qui se fait pour tous le garant de la résurrection, dit : "Il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité. Quand le corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et le mortel l'immortalité, alors se réalisera la parole qui a été écrite : la mort a été absorbée dans la victoire ; où est, mort, ton aiguillon ? où, enfer, ta victoire ?" (I Cor., XV, 53-55). »

    (1) : Les métaphores du temple et de l'instrument sont familières à la christologie de saint Athanase. Bien qu'elles aient été reprochées à Nestorius, elles seront reprises dans la formule d'union de 433.
    (2) : Après la mort rédemptrice du Sauveur, la mort a perdu pour les hommes son caractère de pénalité, elle n'est plus que le résultat de leur condition de créatures, et le moyen pour eux de parvenir à la résurrection glorieuse. Une telle conception, qui semble oublier que la mort reste chose douloureuse et cruelle, et qu'elle demeure une conséquence du péché (Rom., VI, 12 ; I Cor., XV, 21), paraîtra assurément trop optimiste, même si elle peut s'appuyer sur certains textes de saint Paul (Rom., VIII, 17 ; II Tim., II, 11).


    St Athanase d'Alexandrie, Traité sur l'Incarnation du Verbe (20-21 : La Rédemption), Trad. et notes de P. Th. Camelot o.p., SC n°18, Le Cerf, 1946.

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    Saint Athanase le Grand, fresque du XIIIe siècle à Ohrid (Macédoine)
    (Source et crédit photo)

  • Mois de Marie - Deuxième jour

    Deuxième jour

    Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
     
    Sainte Mère de Dieu, vous l’avez mérité, ce glorieux titre, autant qu’il était possible à une créature de le mériter. Vous l’avez possédé, puisque vous êtes la Mère de celui qui est véritablement Homme-Dieu et Dieu-Homme. Vous l’avez soutenue, cette divine qualité, par vos admirables vertus ; nous vous reconnaissons avec joie pour la Mère de Dieu, nous vous disons avec toute l’Église : Sainte Marie, Mère de Dieu, obtenez-nous la grâce de l’aimer et de le servir.

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

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  • Vendredi 2 mai 2014

    St Athanase, Père de l'Eglise

    Calendrier liturgique

  • Hyme des Vêpres : Te, Ioseph, célebrent

    Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
    Te cuncti résonent christíadum chori,
    Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
    Casto fœdere Vírgini.

    Almo cum túmidam gérmine cóniugem
    Admírans, dúbio tángeris ánxius,
    Afflátu súperi Fláminis Angelus
    Concéptum Púerum docet.

    Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
    Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
    Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
    Miscens gáudia flétibus.

    Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
    Palmámque eméritos glória súscipit :
    Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
    Mira sorte beátior.

    Nobis, summa Trias, parce precántibus,
    Da Ioseph méritis sídera scándere :
    Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
    Gratum prómere cánticum. Amen.

    Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
    Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
    Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
    par une chaste alliance à l’auguste Vierge.

    Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
    tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
    un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
    l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.

    Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
    tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
    tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
    ainsi tes joies sont mêlées de larmes.

    D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
    eux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
    mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
    tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.

    Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
    que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
    pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
    le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.