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eglise - Page 13

  • 18 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Le fils de la veuve de Naïm

    « La divine miséricorde se laisse vite fléchir par les gémissements de cette mère. Elle est veuve ; les souffrances ou la mort de son fils unique l'ont brisée... Il me semble que cette veuve, entourée de la foule du peuple, est plus qu'une simple femme méritant par ses larmes la résurrection d'un fils, jeune et unique. Elle est l'image même de la Sainte Eglise qui, par ses larmes, au milieu du cortège funèbre et jusque dans le tombeau, obtient de rappeler à la vie le jeune peuple du monde... Car à la parole de Dieu les morts ressuscitent, ils retrouvent la voix et la mère recouvre son fils ; il est rappelé de la tombe, il est arraché au sépulcre. Quelle est cette tombe pour vous, sinon votre mauvaise conduite ? Votre tombeau c'est le manque de foi... De ce sépulcre, le Christ vous libère ; vous sortirez du tombeau si vous écoutez la parole de Dieu. Et si votre péché est trop grave pour que puissent le laver les larmes de votre pénitence, qu'interviennent pour vous les pleurs de votre mère l'Eglise... Elle intercède pour chacun de ses enfants, comme pour autant de fils uniques. En effet, elle est pleine de compassion et éprouve une douleur spirituelle toute maternelle lorsqu'elle voit ses enfants entraînés à la mort par le péché. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Sur l'Evangile de St Luc (V, 89), SC n°45.

  • 23 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Qu'est-ce que le vêtement de noce, la robe nuptiale ? L'apôtre Paul nous dit : "Les préceptes n'ont d'autre fin que la charité qui naît d'un coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans feinte" (1Tm 1,5). La voilà la robe nuptiale. Il ne s'agit pas de n'importe quel amour, car souvent on voit s'aimer des hommes qui ont une mauvaise conscience. Ceux qui se livrent ensemble aux brigandages, aux maléfices, ceux que rassemble l'amour des comédiens, des conducteurs de chars et des gladiateurs, s'aiment généralement entre eux, mais non de cette charité qui naît d'un coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans feinte : or, c'est cette charité-là qui est la robe nuptiale.

    Revêtez-vous donc de la robe nuptiale, vous qui ne l'avez pas encore. Déjà vous êtes entrés dans la salle du festin, vous allez vous approcher de la table du Seigneur, mais vous n'avez pas encore, en l'honneur de l'époux, la robe nuptiale : vous cherchez encore vos intérêts et non ceux de Jésus-Christ. Le vêtement nuptial se porte pour honorer l'union nuptiale, c'est-à-dire l'Époux et l'Épouse. Vous connaissez l'Époux, c'est Jésus Christ ; vous connaissez l'Épouse, c'est l'Église (Ep 5,32). Rendez honneur à celle qui est épousée, rendez honneur aussi à celui qui l'épouse. »

    Saint Augustin (354-430), "Passages détachés de Saint Matthieu", Sermon 90 prononcé à Carthage dans la Basilique Restitute : La robe nuptiale ou la charité (6) ; PL 38-39.

    Autre traduction sur le site de l'Abbaye Saint Benoît.

    Cf. :

    « Chacun de vous, donc, qui, dans l’Eglise, a la foi en Dieu, a déjà pris part au banquet de noces, mais il ne peut pas dire avoir l’habit nuptial si il n’a pas en lui la grâce de la charité. »

    Saint Grégoire le Grand (540-604), Homilia 38 (9) ; PL 76, 1287.

  • 12 août : Méditation

    « La Communion des saints est l'un des caractères les plus frappants de la divinité de la religion catholique ; en vertu de cette sublime association, toute richesse spirituelle appartient en commun à tous les fidèles, et nul n'a le droit d'en réclamer une part à lui seul. Les mérites et les satisfactions de Notre-Seigneur, les joies et les douleurs de Marie, la patience des martyrs, la persévérance des confesseurs et la pureté des vierges, tous ces trésors appartiennent à chacun de nous. De même que le sang, dans sa circulation, part du coeur et y revient en parcourant le corps tout entier, ainsi en est-il de l'Église. Le ciel, le purgatoire et la terre ne forment qu'un seul Corps (*). Nous échangeons nos mérites, nous faisons circuler nos prières, nous nous communiquons nos joies, nous partageons nos douleurs ; enfin, nous usons des satisfactions les uns des autres, selon qu'elles s'offrent à nos besoins.
    [...]
    Orlandini rapporte du Père Lefèvre qu'il embrassait dans le sein de sa charité le genre humain tout entier, sans exception, et qu'il était sans cesse occupé à plaider auprès de Dieu la cause de chacun. Plus un homme était enfoncé dans le vice et souillé de crimes, plus il s'enflammait de compassion pour lui. Et afin de mettre plus de ferveur dans ses prières, il excitait et élevait ses pensées par les réflexions les plus profondes. Quand il priait pour quelqu'un, il se le représentait comme racheté par le précieux Sang de Jésus-Christ, comme l'héritier de Jésus-Christ, de sorte qu'il réveillait sa charité et son zèle par l'image vivante de sa dignité, et en même temps il offrait à Dieu les mérites de Jésus-Christ et des saints avec les sentiments les plus vifs de foi et de charité. Enfin, cette simple pratique, suivie avec persévérance, l'avait amené à concevoir de tout le monde une haute opinion. Sainte Catherine de Sienne rapporte que Dieu lui dit dans une révélation : "Vous devez avec la plus grande sollicitude m'offrir des prières pour toutes les créatures douées de raison, et pour le Corps mystique de votre sainte mère l'Église, et pour toutes les âmes que je vous ai confiées, afin que vous les aimiez avec une affection toute spéciale." »

    (*) : L’Église triomphante, l’Église souffrante et l’Église militante.

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Tout pour Jésus ou Voies faciles de l'Amour divin (ch. IV, V), Nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Ambroise Bray, 1855.

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  • 28 juillet : Méditation

    « On compte communément quatre espèces de prières vocales : celle qui se fait à l'aide d'un livre, celle sans livre, l'intercession et l'oraison jaculatoire.
    Si nous nous servons d'un livre de prières, il est bon de n'en avoir qu'un à la fois, et de ne pas en changer souvent. Nous devons aussi mettre des intervalles de repos dans le cours de nos lectures, fermer ce livre, et nous arrêter sur la pensée de Dieu ; surtout ayons soin de ne pas choisir un livre qui soit trop au-dessus de ce que nous pouvons réellement comprendre ou sentir dans notre état présent.
    Si nous prions sans livre, soyons brefs et sobres de paroles, à cause de la Majesté de Dieu ; nous ne saurions être trop scrupuleux dans le choix des mots que nous employons ; pesons-les d'avance, et ayons soin de placer dans le cours de nos prières des intervalles de silence.
    En ce qui concerne l'intercession, nous ne devons pas nous engager à la légère à prier pour les autres. Nous devons être fatigués de neuvaines perpétuelles ou multipliées. C'est aussi un mauvais système de fixer un certain espace de temps pendant lequel nous prierons pour un objet donné, et ensuite de cesser nos prières, si Dieu n'a pas daigné les entendre. Il faut, dans nos intercessions, toujours donner une large place à Notre Saint-Père le Pape et à ses intentions pour les besoins de l'Eglise.
    Quant aux oraisons jaculatoires, il est bon qu'elles se répètent souvent ; mais, généralement parlant, elles ne doivent être soumises à aucune règle, ni à aucune obligation. C'est surtout dans les moments de tentation qu'il faut les répéter sans cesse, et il serait à désirer qu'on en eût quelques-unes choisies d'avance et toujours prêtes. (*) »

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Progrès de l'âme dans la vie spirituelle (ch. XV), Trad. F. de Berhardt, Nouvelle édition, Paris, Pierre Téqui, 1928.

    (*) : choix d'oraisons jaculatoires sur notre site ICI.

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    Couverture de la brochure Déclarations des évêques de Belgique - Nouvelle série n°33
    Licap, Bruxelles, 2005

  • 26 juillet : Méditation - Prière (1)

    « Bienheureuse Anne, secourez la société qui se meurt par le défaut de ces vertus qui furent vôtres. Vos maternelles bontés, dont les effusions sont devenues plus fréquentes, ont accru la confiance de l’Église ; daignez répondre aux espérances qu’elle met en vous. Bénissez spécialement votre Bretagne fidèle ; ayez pitié de la France malheureuse, que vous avez aimée si tôt en lui confiant votre saint corps, que vous avez choisie plus tard de préférence comme le lieu toujours cher d’où vous vouliez vous manifester au monde, que naguère encore vous avez comblée en lui remettant le sanctuaire qui rappelle dans Jérusalem votre gloire et vos ineffables joies : ô vous donc qui, comme le Christ, aimez les Francs, qui dans la Gaule déchue daignez toujours voir le royaume de Marie, continuez-nous cet amour, tradition de famille pour nous si précieuse. Que votre initiative bénie vous fasse connaître par le monde à ceux de nos frères qui vous ignoreraient encore. Pour nous qui dès longtemps avons connu votre puissance, éprouvé vos bontés, laissez-nous toujours chercher en vous, ô Mère, repos, sécurité, force en toute épreuve ; à qui s’appuie sur vous, rien n’est à craindre ici-bas : ce que votre bras porte est bien porté. »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique - Le Temps après la Pentecôte Tome IV (Sainte Anne, Mère de la B. V. Marie), Tours, Alfred Mame et Fils, 1917 (11e édition).

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    Statue de Sainte Anne et Marie enfant à Sainte-Anne d'Auray

  • 4 juillet : Méditation

    Rappel - Juillet : Mois du Précieux Sang


    « Dis-toi donc bien que chaque créature raisonnable a sa vigne immédiatement attenante à celle du prochain. L'une et l'autre sont tellement conjointes, que nul ne peut se faire du bien ou se nuire à soi-même qu'en même temps il ne fasse du bien ou ne nuise au prochain. Tous ensemble vous ne formez qu'une seule vigne universelle, qui est la société des chrétiens unie à la vigne du Corps mystique de l'Eglise dont vous tirez la vie.
    Dans cette vigne est planté un Cep, mon Fils unique, sur lequel vous devez être greffés. Si vous n'êtes entés sur lui, vous êtes par là même en rébellion contre la sainte Eglise, vous êtes comme des membres retranchés du Corps et qui par le fait entrent en décomposition. Il est vrai que, pendant que vous en avez le temps, vous pouvez vous débarrasser d'abord de cette pourriture du péché par un vrai repentir et recourir à mes ministres qui sont mes ouvriers et qui ont en dépôt les clefs du vin, c'est-à-dire du Sang, sorti de cette vigne. Ce Sang est si efficace et si parfait qu'aucun défaut dans le ministre, ne peut altérer le fruit de ce Sang.
    C'est la charité qui relie les rameaux au cep par une véritable humilité, acquise dans une connaissance vraie de soi-même et de Moi. Ainsi tu vois que je vous ai tous envoyés comme ouvriers dans ma vigne. Et je vous y invite de nouveau, car le monde devient de plus en plus mauvais : les épines s'y sont multipliées au point qu'elles ont étouffé la semence et qu'il ne veut plus produire aucun fruit de grâce.
    Je veux donc que vous soyez de vrais ouvriers qui s'emploient avec beaucoup de zèle à cultiver les âmes dans le Corps mystique de la sainte Eglise. Si je vous dis cela, c'est que je veux faire miséricorde au monde pour lequel tu me pries tant ! »

    Dialogue de Sainte Catherine de Sienne, Traité de la Discrétion ch. XXIV (3-6), Traduction nouvelle de l'italien par le R.P. J. Hurtaud, O.P.


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    Le texte intégral des "Dialogues" peut être téléchargé ici (format pdf).

  • Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : Homélie de Benoît XVI

    En la Basilique Vaticane, ce vendredi 29 juin 2012

    Extrait :

    « Dans le passage de l’évangile de saint Matthieu que nous venons d’entendre, Pierre fait sa confession de foi à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu ; il la fait aussi au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu’il entend lui confier, celle d’être la ‘pierre’, le ‘roc’, la fondation visible sur laquelle est construit l’entier édifice spirituel de l’Église (cf. Mt 16, 16-19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc ? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n’a pas reçue pour lui-même ? Le récit de l’évangéliste Matthieu nous dit surtout que la reconnaissance de l’identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas « de la chair et du sang », c’est-à-dire de ses capacités humaines, mais d’une révélation particulière de Dieu le Père. Par contre, tout de suite après, quand Jésus annonce sa passion, mort et résurrection, Simon Pierre réagit vraiment à partir de « la chair et du sang » : il « se mit à lui faire de vifs reproches : … cela ne t’arrivera pas » (16, 22). Et Jésus réplique à son tour : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route » (v. 23). Le disciple qui, par don de Dieu, peut devenir un roc solide, se manifeste aussi pour ce qu’il est, dans sa faiblesse humaine : une pierre sur la route, une pierre contre laquelle on peut buter - en grec skandalon. Apparaît ici évidente la tension qui existe entre le don qui provient du Seigneur et les capacités humaines ; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipé le drame de l’histoire de la papauté-même, caractérisée justement par la coexistence de ces deux éléments : d’une part, grâce à la lumière et à la force qui viennent d’en-haut, la papauté constitue le fondement de l’Église pèlerine dans le temps ; d’autre part, au long des siècles, émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l’ouverture à l’action de Dieu peut transformer.

    De l’Évangile d’aujourd’hui, il ressort avec force la promesse claire de Jésus : « les portes des enfers », c’est-à-dire les forces du mal, ne pourront pas prévaloir, « non praevalebunt ». Vient à l’esprit le récit de la vocation du prophète Jérémie, à qui le Seigneur dit, en lui confiant sa mission : « Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi - non praevalebunt -, car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 18-19). En réalité, la promesse que Jésus fait à Pierre est encore plus grande que celles faites aux prophètes antiques : ceux-ci, en effet, étaient menacés uniquement par des ennemis humains, alors que Pierre devra être défendu des « portes des enfers », du pouvoir destructif du mal. Jérémie reçoit une promesse qui le concerne comme personne et concerne son ministère prophétique. Pierre est rassuré au sujet de l’avenir de l’Église, de la nouvelle communauté fondée par Jésus Christ et qui s’étend à tous les temps, au-delà de l’existence personnelle de Pierre lui-même. »

    Source et texte intégral de l'Homélie sur le site internet du Vatican.

  • 29 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « C'est pour mieux faire ressortir l'unité de son Eglise que le Sauveur l'établit sur un fondement unique, qu'il donne à Pierre seul d'abord les clefs qu'il donnera ensuite aux autres Apôtres, qu'à lui seul encore il confie le soin du troupeau dont il chargera ses Apôtres de prendre soin aussi. Combien se méprennent par conséquent les sectaires qui divisent ! Il n'y a pas jusqu'à la circonstance de la mort de saint Pierre et de saint Paul qui ne rappelle l'unité de l'Eglise ; car c'est pour mieux montrer combien étaient unis ces deux Apôtres, en qui vivait Jésus-Christ, que Dieu les a appelés le même jour au martyre et à la couronne.

    Ce jour est pour nous un jour consacré par le martyre des bienheureux Apôtres Pierre et Paul. Nous ne parlons pas en ce moment de quelques martyrs obscurs : "La voix de ceux-ci a retenti par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de l'univers" (Mt 16,16-18). De plus ils ont vu ce qu'ils ont prêché en s'attachant à la justice, en confessant la vérité et en mourant pour elle.

    [...]

    Nous célébrons aujourd'hui une fête consacrée en notre faveur par le sang des Apôtres ; aimons leur foi, leur vie, leurs travaux, leurs souffrances, leur confession de foi, leurs prédications. Le progrès consiste pour nous à aimer ces choses, et non à les célébrer en vue d'une joie toute charnelle. Que nous demandent en effet les martyrs ? Il leur manque quelque chose, s'ils recherchent encore les louanges humaines ; s'ils les recherchent, ils n'ont pas vaincu. Si au contraire ils sont victorieux, ils ne nous demandent rien pour eux-mêmes, mais pour nous. Donc redressons notre voie en présence du Seigneur. Notre voie était étroite, hérissée d'épines et d'aspérités ; en y passant en si grand nombre ces grands hommes l'ont aplanie. Le Seigneur en personne y a passé le premier ; il y a été suivi par les Apôtres intrépides, puis par les martyrs, par des enfants, des femmes, de jeunes filles. Cependant, qui vivait eu eux ? Celui qui a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire (Jn 15,5). »

    Saint Augustin, extraits du Sermon CCXCV, Fête de Saint Pierre et de Saint Paul.
    Source : Clerus.org.

  • 29 juin : Méditation

    « Considérez, mes frères, le jugement de la Sainte Eglise selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité de ce jour, et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Epoux, de l'Esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste "la mort des Saints est précieuse" (Ps. CXIII, 15). Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2) ; Mais "pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire" (Ps. CXXXVIII, 17). Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Jn. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Ps. CXXVI, 4).

    Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future, et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout ; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. "Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais" (Eccle. VII, 40). Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence. »

    Saint Bernard (1091-1153), extraits du 2ème Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (5-6), in "Oeuvres complètes de Saint Bernard" (Tome 3), Trad. par M. l'Abbé Charpentier, Louis Vivès, Paris, 1866.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

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  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 18ème jour

    Dix-huitième jour : Le Cœur de Jésus triomphant dans le Ciel

    Maintenant, oh ! âme, élève-toi par un vol hardi jusqu’à contempler le Cœur de Jésus, non plus mort et transpercé sur la croix, mais vivant, régnant et glorieux à droite du Père. La charité, qui l’a tué sur la terre, lui confère à présent l’éternité dans le ciel, le couronnant des plus beaux rayons de gloire qui se voient en paradis, et parce qu’ici-bas il vint parmi nous toujours animé d’un souffle de douleur et rempli d’un esprit de souffrance et de mort, aujourd’hui, dans le sein de l’éternelle vie, il règne glorifié et transformé en océan de délices… Son Cœur demeure toujours tourné vers Dieu, toujours offert à Dieu pour notre salut, toujours suppliant le Père céleste par sa plaie béante et obtenant d’infinis moyens de rédemption pour l’Eglise, sa chère épouse, qui souffre ici-bas sur la terre. Et parce que le Cœur de Jésus est très beau, très pur, très candide, tout rempli de lumière et d’amour et, parmi tous les cœurs de l’éternité, le plus agréable et le plus cher à Dieu, il n’y a, parmi les saints, personne qui ne l’admire, qui ne l’adore, qui ne l’offre en perpétuelle action de grâces au Père éternel.
    P. Ignace del Nente

    Exemple : Le drapeau du Sacré-Cœur à Patay
    « L’heure marquée par Dieu où le drapeau du Sacré-Cœur devait recevoir le baptême de sang et de feu approchait ; le champ de Patay était voisin : on se prépara au combat. C’était le 2 décembre, premier vendredi du mois, jour consacré au Sacré-Cœur. Tous les zouaves pontificaux, ces fils de la vieille France, assistaient à la messe dans la chapelle de Saint-Péravy-la-Colombe.
    Mais déjà la bataille est engagée ; le moment est donc venu d’arborer le drapeau. Le sergent de Verthamon, qui avait demandé la veille à M. de Charrette de consacrer publiquement le régiment au Sacré-Cœur, est désigné pour avoir l’honneur de le porter.
    Il est enfin déployé, l’étendard du Sacré-Cœur, avec ses blanches couleurs, son Cœur de feu et sa devise certaine, même dans la défaite :
    « Cœur de Jésus, Sauvez la France ! »
    Le chevaleresque général de Sonis est passé dans les rangs et a dit à tous ces beaux jeunes hommes :
    « Messieurs, voilà la position à enlever ; faites voir ce que peuvent des soldats chrétiens ! »
    Et eux ont dit :
    « La fête est belle. »
    Oui, elle est belle, mais elle est sanglante ! Longtemps les soldats du Sacré-Cœur écartent avec la pointe de leur fer l’ennemi qui embarrasse la marche triomphale de leur drapeau ; mais ce drapeau est comme l’Arche sainte, tous ceux qui le portent sont frappés de mort, tous ceux qui s’en approchent son atteints. Qu’importe ! La guerre que subit la France est une guerre d’expiation ; les victimes sont pures et parées ; elles marchent sans crainte vers cet autel de leur gloire que le général a désigné et en franchissent tous les degrés. Enfin le drapeau du Sacré-Cœur flotte sur la position au milieu d’un nuage de poudre qui l’enveloppe comme un nuage d’encens ; mais il flotte sans garde et sans escorte : tous sont morts, tous sont « tombés dans le Cœur de Jésus », et leurs âmes sanctifiées forment autour du drapeau une glorieuse couronne.
    Attendons, Dieu est juste. Les héroïques cavaliers de Reischoffen et les braves fantassins de Patay n’ont pu sauver la France, parce que l’expiation de leurs erreurs n’est pas encore complète. Mais notre confiance dans l’avenir glorieux de la fille aînée de l’Eglise ne doit pas être ébranlé ; car Rome, tombée avec elle, ne s’est pas encore relevée, et, quelques sanglantes, quelques sacrilèges que puissent être les orgies des sectaires, le cri qui, en France, dominera tous les autres sera toujours le vieux cri de nos frères :
    « Vive le Christ qui aime les Francs ! »
    (Relation du lieutenant-colonel d’Albiousse, des zouaves pontificaux)

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, concernant cette bataille de Patay et le drapeau du Sacré-Coeur – voir les années 1870-1871.

    Page d’histoire :
    Paris était assiégé par les Prussiens ; Rome venait de tomber entre les mains sacrilèges des Piémontais ; la Commune préparait ses fureurs dans l’ombre. Qui pourra délivrer le Saint-Père et sauver la France ? Ce sera le Cœur de Jésus, s’écrièrent de nobles âmes : offrons-lui un Vœu national ! Aussitôt, le mouvement commence et l’élan se propage. Quel est ce Vœu national ? C’est la promesse d’offrir, au nom de la nation entière, l’expression solennelle de son repentir, en élevant à Paris une église monumentale dédiée au Sacré-Cœur. Paris a été le théâtre des plus grands désordres et il ne possède aucun temple en l’honneur du Cœur de Jésus ; nulle part l’expiation ne sera mieux placée ni plus éclatante. Dans Paris se trouve un quartier célèbre qui fut jadis arrosé du sang de Saint Denis et de ses compagnons et qu’on a appelé le quartier Montmartre ou le Mont des martyrs ; c’est là que sera construite l’église monumentale de la France. Enfin, notre Vœu national s’adresse au Sacré Cœur parce que le divin Cœur est la plus haute expression de l’amour de Dieu pour les hommes, et parce que la France a particulièrement blessé le Cœur de Jésus qui l’avait tant aimée ; c’est donc à lui qu’elle doit adresser l’expression de son repentir et de son espérance. Rien, par conséquent, n’est plus chrétien ni plus patriotique qu’un tel vœu. Aussi a-t-il reçu les bénédictions du Saint-Père et les encouragements de l’épiscopat français. Les dons affluent, les adhésions se multiplient à l’infini, et nous pouvons maintenant saluer, sur les hauteurs de Montmartre, la basilique destinée à éterniser le témoignage de nos regrets pour le passé et de notre confiance pour l’avenir.

    ☞   Des précisions dans notre dossier dédié au Sacré-Cœur, sur l’histoire du Vœu national et la basilique Montmartre.

    Bouquet spirituel :
    Cette ouverture du côté de Jésus nous indique l’entrée du temple éternel où sera consommée l’éternelle félicité de tous les élus.
    Saint Bernardin de Sienne (1380-1444)

    Ô très auguste plaie !... La lance vous forma, mais c’est la puissance de Dieu qui vous entretient ; vous fûtes imprimée sur un corps sans vie, mais votre délicieuse ouverture restera éternellement comme une perle de la divine Majesté.
    Saint François de Borgia (1510-1572)

    Pratique :
    Prier souvent pour le relèvement de la France.

    Oraison jaculatoire :
    Cœur Sacré de Jésus, sauvez la France !

    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 17 juin : Clôture du Congrès Eucharistique International à Dublin

    Message de Benoît XVI à l'Irlande (en anglais)

    Extraits :

    « Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15ème anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.

    L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres. »

    Source et texte intégral ICI.

  • Juin : mois du Sacré-Coeur - 16ème jour

    Seizième jour : Le Cœur de Jésus ouvert par la lance

    L’un des soldats ouvrit son côté par la lance et aussitôt il en sortit su sang et de l’eau. C’est à dessein que l’évangéliste s’est servi de cette parole. Il n’a pas dit : Il frappa son côté, il le blessa ; mais il l’ouvrit, afin de nous montrer ouverte, en quelque sorte, la porte de la vie, d’où ont coulé les sacrements de l’Eglise, sans lesquels on ne peut entrer dans la vraie vie. Ce sang, qui a été répandu, l’a été pour la rémission des péchés ; cette eau tempère et adoucit ce breuvage salutaire ; on peut à la fois s’y purifier et y boire… C’est pour cela que la première femme a été faite du côté de l’homme pendant son sommeil et qu’elle a été appelée vie et mère des vivants. Ce nom signifiait un grand bienfait, avant le grand mal de la prévarication. Ce second Adam, inclinant la tête, s’endormit sur la croix, afin qu’il lui fût formée une épouse qui sortit de son côté et de son Cœur pendant son sommeil. Quelle est donc cette mort, par laquelle ceux qui sont morts retrouvent la vie ? Quoi de plus pur que ce sang ? Quoi de plus salutaire que cette blessure ?
    Saint Augustin (354-430)

    Exemple : (Dixième Promesse) Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis
    Saint Gérard Majella (1726-1755), grand thaumaturge du XVIIIème siècle et digne disciple de Saint Alphonse de Liguori avait reçu du Cœur miséricordieux de Jésus le don de convertir les plus grands pécheurs. On peut dire qu’il avait une plus grande connaissance de la conscience des autres que de la sienne propre. Il rencontra un jour un pécheur récidif que le respect humain enchaînait à l’enfer et qui ne pensait nullement à changer de vie. Gérard le conduisit dans sa chambre, et là, lui découvrant la noirceur de sa conscience devant un crucifix, il lui dit : Quoi ! tu as le cœur d’offenser ton Dieu de la sorte ! Puis, lui montrant l’image du Sauveur attaché à la croix : Qui a fait ces plaies, ajouta-t-il, sinon toi par tes péchés ! Et quel autre que toi lui a tiré ce sang des veines ? Au même instant, l’on vit le sang jaillir aux plaies des mains, des pieds et du Cœur de Jésus. Le misérable, touché de componction, alla aussitôt se jeter aux pieds du P. Pétrella, lui racontant l’événement avec tous les signes du plus vif repentir, et lui permettant de le publier partout. Les jours de confessions et de communions, Gérard circulait continuellement dans l’église pour détourner du sacrilège ceux qui se trouvaient en état de péché mortel. Les Pères disaient que ce Frère convertissait autant d’âmes que dis missionnaires. Il s’offrait sans cesse à Dieu en victime des péchés du monde. Quand il pressentit que sa fin approchait, il demanda en grâce au Seigneur d’éprouver les peines que Jésus agonisant souffrit sur la croix dans son corps et dans son Cœur. Il fut exaucé. Aussi l’entendait-on gémir et s’écrier : « Je souffre le martyre !... Priez pour moi, disait-il à un prêtre qui était venu le voir ; priez pour moi, car je souffre beaucoup. Je suis dans les plaies de Jésus-Christ, et ses plaies sont en moi : je ressens toutes les peines intérieures et extérieures que Jésus-Christ souffrir dans sa passion. » Ce saint Rédemptoriste mourut en 1753, âgé de vingt-neuf ans.
    (P. S. Omer)

    ☞   La vie de ce Rédemptoriste italien est détaillée sur Wikipédia.

    Page d’histoire :
    Voici un fait arrivé au Canada, en 1872, qui prouve combien le Cœur de Jésus est bon et miséricordieux pour les pécheurs.
    Un homme déjà avancé en âge était demeuré plus de trente ans éloigné des sacrements. A l’indifférence pour ses devoirs religieux, il joignait une aversion et une sorte de haine contre les prêtres. Toujours il cherchait l’occasion d’en dire du mal ou de les tourner en dérision, et et le saint ministère. Depuis bien des années, sa pieuse famille adressait des supplications au ciel, sans obtenir ce qu’elle désirait si ardemment. Une vertueuse parente conçoit un jour le projet de tenter un suprême effort auprès du Cœur de Jésus qu’elle aimait tendrement. Elle court à l’église, fait bénir une image du Sacré-Cœur, retourne toute joyeuse chez elle et cache habilement l’image dans les vêtements du pauvre pécheur. Elle fait ensuite commencer plusieurs neuvaines dans diverses communautés ; puis, quand elle juge que le Cœur du bon Maître est tout à fait gagné, elle mande un prêtre et lui ménage une entrevue avec la brebis égarée qu’elle veut ramener au bercail. Le divin Cœur n’a pas coutume de faire les choses à demi : le triomphe fut complet, miraculeux. Le pécheur, qui, depuis tant d’années, ne pouvait souffrir la vue d’un prêtre, accueille celui-ci avec empressement. Il se confesse avec d’admirables sentiments de repentir et de foi. Depuis, on fut presque obligé de modérer ses pieux désirs et son zèle pour la prière et les œuvres de religion. Quelques jours après sa conversion, quelqu’un se hasarda à parler contre les prêtres en sa présence ; mais ce malheureux visiteur compris bientôt qu’il s’adressait mal et qu’il fallait se taire. La famille est au comble de la joie, et le nouveau converti ne sait comment témoigner sa reconnaissance au Cœur de Jésus qui l’a retiré de l’abîme.

    Bouquet spirituel :
    Jésus fit couler de la plaie de son Cœur son sang précieux pour vivifier et embraser d’amour ses disciples.
    Saint Albert le Grand (1193-1280)

    Un soldat a ouvert le côté de Jésus… et j’y ai trouvé un trésor très précieux… Comme du côté d’Adam sortit Eve son épouse, ainsi du côté de Jésus-Christ a été formée l’Eglise.
    Saint Jean Chrysostome (v.344-407)

    Pratique :
    Remercier le Cœur de Jésus de sa miséricorde pour nous et en général pour tous les pécheurs.

    Oraison jaculatoire :
    Ô très doux Jésus, ne soyez pas pour moi un juge, mais un Sauveur.

    "Mois du Sacré Cœur - à l’usage des personnes occupées", par Franc, Maison de la Bonne Presse, 1901.
    Nihil Obstat Lutetiae Parisiorum, die 7 maii 1901. Franc. Picard
    Imprimatur Lutetiae Parisiorum, die 9 maii 1901. E. Thomas, Vic. Gen.
    et
    "Mois du Sacré Cœur – Tiré des écrits des Saints, des Pères et des auteurs ascétiques", par le P. Vincent Jeanroy, Paris, Bayard, 1900 (nlle édition).
    Imprimatur Luxemburgi, in festo Ascensionis, 1896. + Joannes-Josephus, Epis. Luxemburgensis.
    Parisiis, die 13 junii 1900. E. Thomas, Vic. Gen.

  • 12 juin : Veillée de prière avec les chrétiens d'Orient

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    Veillée de prière avec les chrétiens d'Orient :
    de 20h30 à 22h00
    17 rue des Carmes
    75005 Paris
    Renseignements : marieperpetuelsecours@yahoo.fr

  • 11 juin : Anniversaire de la Consécration du genre humain au Sacré-Coeur (Léon XIII, 1899)

    Le dimanche 11 juin 1899, au cours de la consécration solennelle du Monde au Cœur de Jésus, Léon XIII proclame que la dévotion au Sacré-Cœur sera le "Labarum" des temps modernes.

    « Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d'entre nous se consacre spontanément à votre sacré Cœur.
    Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre sacré Cœur.
    Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu'ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu'ils ne périssent pas de misère et de faim.
    Soyez le roi de ceux qui vivent dans l'erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l'unité de la foi, afin que bientôt il n'y ait plus qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur. Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.
    Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd'hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu'autrefois ils appelaient sur leurs têtes.
    Accordez, Seigneur, à votre Eglise une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l'ordre et la paix. Faites que d'un pôle du monde à l'autre une seule voix retentisse : "Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut ! A lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles !" Amen. »

    Léon XIII, Acte de Consécration du genre humain au Sacré-Cœur.

    Contexte historique (dans notre dossier dédié au Sacré-Coeur)

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  • 7 juin : Méditation

    « "Nous recevons l'Esprit Saint, dit S. Augustin, si nous aimons l'Eglise, si nous sommes unis entre nous par la charité, si nous sommes fiers de notre foi et de notre nom de catholiques. Autant on aime l'Eglise, autant on possède l'Esprit Saint." Quiconque se sépare de l'Eglise se sépare de l'Esprit Saint. "En voyant ce qui se produit dans votre corps, dit S. Augustin, plaignez ceux qui se séparent de l'Eglise. Tant que la vie et la santé sont dans notre corps, tous les membres accomplissent leurs fonctions. Si un membre souffre, tous les autres membres compatissent. Mais parce qu'il demeure dans le corps, tout en souffrant il demeure vivant parce qu'il conserve l'Esprit de vie. Mais si un membre est séparé du corps, l'Esprit de vie ne le suit pas. Il conserve peut-être la forme qu'il avait quand il était vivant, il n'a plus la vie. Ainsi en est-il de l'homme séparé de l'Eglise." »

    P. Thiriet, L'Evangile médité avec les Pères, Tome 5, 1905.

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  • 27 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Nous avons vu avec joie, mes frères, se lever ce jour de la Pentecôte, où la sainte Eglise resplendit aux yeux des fidèles et enflamme leurs coeurs. Car nous célébrons ce jour où notre Seigneur Jésus Christ, après sa résurrection et la gloire de son ascension, a envoyé le Saint-Esprit. Il avait dit, comme l’Evangile nous le rapporte : "Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Ecriture : Des fleuves d’eau vive jailliront de son coeur". L’Evangéliste donne alors cette explication : "En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint, l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Jésus. En effet, l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié par le Père" (Jn 7,37-39).

    Il restait donc, après la glorification de Jésus, sa résurrection d’entre les morts et sa montée aux cieux, que l’Esprit Saint fût donné, après avoir été envoyé par celui qui l’avait promis. Et c’est ce qui s’est produit.

    En effet, après avoir vécu avec ses disciples pendant les quarante jours qui suivirent sa résurrection, le Seigneur monta au ciel, et, le cinquantième jour, que nous célébrons aujourd’hui, il envoya le Saint-Esprit, ainsi qu’il est écrit : "Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : il virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de 1’Esprit" (Ac 2,2-4).

    Ce souffle purifiait les coeurs de leur paille chamelle ; ce feu consumait le foin de l’ancienne convoitise ; ces langues que parlaient les Apôtres, comblés de l’Esprit Saint, préfiguraient la diffusion de l’Eglise par les langues de toutes les nations. Car, de même qu’après le déluge l’impiété des hommes édifia une haute tour contre le Seigneur, quand le genre humain mérita d’être divisé par des langues diverses si bien que chaque nation parlait sa propre langue sans être comprise par les autres nations, ainsi l’humble piété des croyants ramena vers l’Eglise la diversité de ces langues. Ainsi, ce que la discorde avait dispersé, la charité le rassemblerait, et les membres épars d'un unique genre humain seraient reliés entre eux et avec le Christ, le Chef unique, et seraient fondus par le feu de l’amour dans l’unité de ce Corps très saint.

    [...] Mes frères, membres du Corps du Christ, germes d’unité, enfants de paix, passez ce jour dans la joie, célébrez-le en sécurité. Car ce qui était annoncé en ces jours où vint le Saint-Esprit, c’est cela qui s’accomplit en vous. Car chacun de ceux qui recevait alors l’Esprit Saint parlait, à lui seul, toutes les langues. C’est ainsi qu’aujourd’hui l’unité elle-même parle toutes les langues à travers toutes les nations, cette unité dans laquelle vous possédez l’Esprit Saint, vous qui n’êtes séparés par aucun schisme de l’Eglise du Christ, laquelle parle toutes les langues. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 271, éd. des Mauristes 5, 1102-1103.
    Source : Clerus.org

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 26ème jour

    Vingt-sixième jour : Sanctification du Dimanche

    Dieu nous a ordonné de Lui consacrer le septième jour de chaque semaine et de nous livrer au repos en mémoire de celui qu’il a voulu prendre Lui-même après avoir accompli l’œuvre de la création.
    L’Ecriture Sainte nous parle de la sévérité avec laquelle le sabbat, qui était le dimanche des Juifs, s’observait chez eux.
    La Sainte Famille fut encore en cela un modèle de perfection accomplie ; hélas ! à notre époque, cette loi si sage qui a pour but, non seulement de nous faire glorifier Dieu, mais encore de nous forcer à prendre un repos nécessaire à la nature après six jours de travail, est trop souvent violée, même parmi les chrétiens. Si nous nous abstenons des œuvres serviles, faisons-nous vraiment du dimanche un jour de prières ? Assistons-nous toujours à la Messe et aux offices religieux ? Sans doute, le Seigneur permet quelques innocentes récréations ; mais à la condition qu’elles ne deviendront pas l’unique occupation d’un jour qui est le sien. Nous nous plaignons de n’avoir point, pendant la semaine, le temps de penser aux choses de Dieu autrement que pour accomplir les actes qui nous sont rigoureusement demandés : prière du matin, prière du soir, etc. Que du moins le dimanche soit employé à nous occuper d’une seule affaire, de l’affaire essentielle pour nous, celle du salut.

    Exemple. – Dioclétien avait, sous peine de mort, défendu aux chrétiens d’assister aux offices divins. Toutefois Saint Saturnin, Sainte Victoire et plusieurs autres Saints de l’Afrique ne se laissèrent pas ébranler par ces menaces. Lorsqu’on se fut emparé de leur personne, on les mit à la torture, on les déchira avec des ongles, mais au milieu de tous ces supplices, ils déclarèrent avec fermeté que l’assistance aux offices du dimanche était pour eux un devoir indispensable, et que celui qui le négligeait, se rendait coupable d’un crime énorme. Pour nous, nous faisons notre possible pour le remplir. Jamais nous ne manquons d’assister aux assemblées religieuses. Nous sommes fidèles au précepte divin, dût notre fidélité nous coûter la vie !
    Ces martyrs moururent en prison des blessures qu’ils avaient reçues l’année 304.

    Prière de Saint Thomas d’Aquin. – Ô bienheureuse et très douce Vierge Marie, Mère de Dieu, Reine des Anges, voici que je me jette dans le sein de votre bonté, vous recommandant aujourd’hui et tous les jours de mon existence, mon corps, mon âme, toutes mes actions, mes pensées, mes désirs, toute ma vie et la fin de mes jours, afin que, par votre intercession, ils tendent tous au bien, selon la volonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je sanctifierai le dimanche en assistant aux offices, et jamais, sous aucun prétexte, je ne me livrerai au travail.
    Ô Marie, Vase insigne de dévotion, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 25 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Rien n'échappait à la sagesse et à la puissance du Christ : les éléments de la nature étaient à son service, les esprits lui obéissaient, les anges le servaient... Et pourtant dans tout l'univers, Pierre seul est choisi pour présider à l'appel de tous les peuples, à la direction de tous les apôtres et de tous les Pères de l'Église. Ainsi, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs, Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que le Christ les gouverne aussi à titre de chef...
    Le Seigneur demande à tous les apôtres quelle est l'opinion des hommes à son sujet. Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu'ils exposent les doutes venus de l'ignorance humaine. Mais lorsque le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes, le premier à confesser le Seigneur est celui qui est le premier dans la dignité d'apôtre. Comme il avait dit : "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant", Jésus lui répond : "Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux". C'est-à-dire : Heureux es-tu parce que c'est mon Père qui t'a enseigné ; l'opinion de la terre ne t'a pas égaré, mais c'est une inspiration du ciel qui t'a instruit ; ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont permis de me découvrir, mais celui dont je suis le Fils unique.
    "Et moi, je te le déclare", c'est-à-dire : De même que mon Père t'a manifesté ma divinité, de même moi je te fais connaître ta supériorité. "Tu es Pierre", c'est-à-dire : Moi je suis le rocher inébranlable, la pierre d'angle qui de deux peuples n'en fait qu'un seul (Ep 2,14), le fondement en dehors duquel personne ne peut en poser d'autre (1Co 3,11), mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force, et ce que j'ai en propre par ma puissance, tu l'as en commun avec moi du fait que tu y participes. "Sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise". Sur la solidité de ce fondement, dit-il, je construirai un temple éternel, et mon Eglise, dont le sommet doit être introduit au ciel, s'élèvera sur la fermeté de cette foi. »

    Saint Léon le Grand (?-vers 461), 4e sermon pour l'anniversaire de son ordination, PL 54, 14a (trad. cf SC 200).

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 25ème jour

    Vingt-cinquième jour : De l’Eglise

    Notre-Seigneur était descendu sur la terre non seulement pour sauver l’humanité par ses souffrances et par sa mort, mais encore pour fonder l’Eglise, cette société de fidèles qui font profession d’une même foi. Il en donna la conduite à Saint Pierre, aux apôtres et à leurs successeurs. Nous avons le bonheur d’être nés dans son sein ; car nos Prêtres, nos Evêques et notre Très Saint Père le Pape sont ici-bas les représentants de Jésus et les continuateurs de son œuvre. Nous leur devons un grand respect et une soumission entière. L’Eglise est une famille dont Jésus est le chef et dont nous sommes les membres. Le véritable chrétien aime l’Eglise ; son cœur s’attriste lorsqu’elle est persécutée par les méchants, et que ses prêtres sont calomniés par eux. Il sait que le Prêtre est l’ami du malheureux, le secours du pécheur, et il l’entoure de toutes sortes de respects.
    La très Sainte Vierge aimait l’Eglise. Pendant les années qui suivirent l’Ascension de son Divin Fils, Saint Pierre et les autres apôtres venaient souvent lui demander ses conseils et solliciter ses prières. Demandons-Lui d’être toujours la protectrice des chrétiens et d’obtenir de son Divin Fils le triomphe de l’Eglise.

    Exemples. – C’est surtout aux époques où l’Eglise est persécutée que la foi des fidèles et leur dévouement doivent se manifester par leurs œuvres.
    Aux premiers siècles du christianise, nous voyons des hommes vénérables comme Pudens, prince du sénat romain, des femmes dans une haute position comme Priscille, son épouse, employer leur or et leur zèle à la propagation de la foi. Lorsqu’ils furent morts, deux filles, les vierges Pudentienne et Praxède, vendirent leurs villas et vinrent en mettre le prix, ainsi que tous les autres biens, à la disposition de Saint Pierre pour la propagation de la foi, le soulagement des pauvres et le service de l’Eglise, tandis qu’elles se retiraient dans une humble mansarde pour y mener une vie toute de charité et de prières.
    Ainsi, dans notre siècle même, avons-nous vu de courageux jeunes gens quitter, au premier appel, leur famille et leur pays pour aller verser leur sang pour la défense de l’Eglise, encouragés dans ce suprême sacrifice par des mères vraiment chrétiennes. L’une d’elles, en apprenant la mort de son fils unique, tué au Monte-Libretti, poussait l’héroïsme jusqu’à regretter de n’avoir pas un second fils qui pût remplacer dans l’armée du Saint-Siège celui qui venait d’y périr glorieusement.
    Citons encore le dévouement de cette pauvre servante qui, apportant à un ministre du Seigneur ses gages d’une année pour être envoyés au Saint-Père, dépouillé par les ennemis de l’Eglise, disait avec simplicité : « Les enfants ne doivent-ils pas aider leur Père ? »

    Prière de Saint Germain. – Souvenez-vous de vos serviteurs, Vierge Sainte, soutenez leurs prières, conservez leur foi, rappelez les peuples à l’unité de l’Eglise, faites régner la paix dans le monde, délivrez-nous des dangers qui nous environnent et obtenez-nous un jour la récompense éternelle. Ainsi soit-il.

    Résolution. – je prierai chaque jour pour le triomphe de l’Eglise.
    Marie, Tour de David, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 29 avril : 4ème Dimanche de Pâques

    Journée mondiale de prière pour les vocations

    « Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.

    Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu. Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu. »

    Benoît XVI, extrait du Message pour la XLIXe Journée mondiale de prière pour les vocations.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican

    notre dossier dédié aux vocations

    Au calendrier traditionnel :

    3ème Dimanche après Pâques