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notre-dame - Page 3

  • Méditation : « Reine du très saint Rosaire, priez pour nous »

    « La spiritualité chrétienne a pour caractéristique fondamentale l'engagement du disciple à "se conformer" toujours plus pleinement à son Maître (cf. Rm 8, 29; Ph 3, 10.21). Par l'effusion de l'Esprit reçu au Baptême, le croyant est greffé, comme un sarment, sur la vigne qu'est le Christ (cf. Jn 15, 5), il est constitué membre de son Corps mystique (cf. 1 Co 12, 12; Rm 12, 5). Mais à cette unité initiale doit correspondre un cheminement de ressemblance croissante avec lui qui oriente toujours plus le comportement du disciple dans le sens de la "logique" du Christ : "Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus" (Ph 2, 5). Selon les paroles de l'Apôtre, il faut "se revêtir du Seigneur Jésus Christ" (cf. Rm 13, 14; Ga 3, 27).

    Dans le parcours spirituel du Rosaire, fondé sur la contemplation incessante – en compagnie de Marie – du visage du Christ, on est appelé à poursuivre un tel idéal exigeant de se conformer à Lui grâce à une fréquentation que nous pourrions dire "amicale". Elle nous fait entrer de manière naturelle dans la vie du Christ et pour ainsi dire "respirer" ses sentiments. Le bienheureux Bartolo Longo dit à ce propos : "De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite" (18).

    Grâce à ce processus de configuration au Christ, par le Rosaire, nous nous confions tout particulièrement à l'action maternelle de la Vierge Sainte. Tout en faisant partie de l'Eglise comme membre qui "tient la place la plus élevée et en même temps la plus proche de nous" (19), elle, qui est la mère du Christ, est en même temps la "Mère de l'Eglise". Et comme telle, elle "engendre" continuellement des fils pour le Corps mystique de son Fils. Elle le fait par son intercession, en implorant pour eux l'effusion inépuisable de l'Esprit. Elle est l'icône parfaite de la maternité de l'Eglise.

    Mystiquement, le Rosaire nous transporte auprès de Marie, dans la maison de Nazareth, où elle est occupée à accompagner la croissance humaine du Christ. Par ce biais, elle peut nous éduquer et nous modeler avec la même sollicitude, jusqu'à ce que le Christ soit "formé" pleinement en nous (cf. Ga 4, 19). Cette action de Marie, totalement enracinée dans celle du Christ et dans une radicale subordination à elle, "n'empêche en aucune manière l'union immédiate des croyants avec le Christ, au contraire elle la favorise" (20). Tel est le lumineux principe exprimé parle Concile Vatican II, dont j'ai si fortement fait l'expérience dans ma vie, au point d'en faire le noyau de ma devise épiscopale "Totus tuus" (21). Comme on le sait, il s'agit d'une devise inspirée par la doctrine de saint Louis Marie Grignion de Montfort, qui expliquait ainsi le rôle de Marie pour chacun de nous dans le processus de configuration au Christ : "Toute notre perfection consistant à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus parfaitement à Jésus Christ. Or, Marie étant de toutes les créatures la plus conforme à Jésus Christ, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre-Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ" (22). Jamais comme dans le Rosaire, le chemin du Christ et celui de Marie n'apparaissent aussi étroitement unis. Marie ne vit que dans le Christ et en fonction du Christ ! »

    18. Les quinze samedis du Saint Rosaire, 27.
    19. Conc. œcum. Vat. II, Const. dogmatique sur l'Eglise Lumen gentium, n.53.
    20. Ibid., n.60.
    21. Cf. Premier radio-message Urbi et Orbi (17 octobre 1978) : AAS 70 (1978), p.927 : La Documentation catholique 75 (1978), p.905.
    22. Traité de la vraie dévotion à Marie, n.120, Paris (1966), pp.562-563.

    St Jean-Paul II, Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae (15), 16 Octobre 2002.

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  • Voyage apostolique du Pape : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés

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    Avant d'aller célébrer la messe au Madison Square Garden, le Pape François s'est arrêté dans le quartier multiculturel de Harlem, au nord de Manhattan, où il a visité l'école « Notre-Dame, Reine des Anges », où sont scolarisés des enfants d'immigrés, majoritairement noirs et hispaniques. Le Saint-Père a pris le temps de les bénir, de les écouter chanter et de leur présenter leur établissement. Venus d'Amérique Latine, mais aussi d'Afrique ou du Moyen-Orient, la plupart des enfants sont scolarisés grâce à des bourses d'études.

    Citant, comme lors de son discours devant le Congrès Martin Luther King, le Pape a expliqué que le rêve du célèbre pasteur noir était que "beaucoup d'enfants aient les mêmes chances". « Aujourd'hui nous voulons continuer à rêver, ne pas perdre l'espoir d'un monde meilleur avec de meilleures opportunités » leur a lancé le Saint-Père, très souriant et visiblement heureux de partager ce moment avec eux. « Chers enfants, vous avez le droit de rêver et je suis très heureux que vous puissiez trouver dans cette école ».

    "Petits devoirs" à faire à la maison

    Le Pape a ensuite rencontré dans une pièce voisine des familles de migrants vivant dans le quartier. « Ce qui est bon, c’est que nous rencontrons aussi de nouveaux amis, nous rencontrons des personnes qui nous ouvrent les portes et nous manifestent leur tendresse, leur amitié, leur compréhension et cherchent à nous aider pour que nous ne soyons pas dépaysés » a dit le Souverain Pontife. Plusieurs personnes ont entonné des chants traditionnels pour remercier le Saint-Père de sa visite.

    Le Pape a reçu de nombreux cadeaux parmi lesquels une statue en bois d'une Vierge à l'Enfant, un maillot de foot ou encore un casque et des outils de chantier. Avant de prendre congés de ses hôtes, le Pape a donné un "petit devoir" aux élèves : « N’oubliez pas de prier pour moi pour que je puisse partager avec beaucoup la joie de Jésus. Et priez aussi afin que beaucoup puissent connaître cette joie que vous avez. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du vendredi 25 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Vendredi 25 septembre 2015
    08h30 : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies (14h30 sur KTO)
    [Discours]
    11h30 : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero à New York (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés à New York (Harlem) (22h20 sur KTO)
    18h00 : Messe au Madison Square Garden de New York
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les familles en la Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption

    Galerie photographique

    Vers 10h30 heure locale, le Pape François s'est rendu à la Cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption pour une rencontre avec les familles, dernière étape de son séjour à Santiago de Cuba. Après avoir écouté le témoignage d'un couple, le Pape a tenu à remercier le peuple de Cuba pour son accueil fraternel. « Nous sommes en famille. Et lorsqu’on est en famille, on se sent chez soi. Merci, familles cubaines, merci, Cubains, de faire que je me sens tous les jours en famille, de faire que je me sens chez moi. Cette rencontre avec vous est comme la "cerise sur le gâteau" ! », a-t-il lancé.

    Le Pape François ensuite a évoqué les noces de Cana, rappelant qu’il n’est pas anodin que Jésus ait commencé sa vie publique à la faveur d’un mariage. « Manger avec diverses personnes, visiter diverses maisons a été une occasion, privilégiée par Jésus, pour faire connaître le projet de Dieu. » Le Saint-Père a aussi rappelé l’importance de la vie ordinaire, du quotidien, de la fin de journée, quand les couples se retrouvent, pendant que les enfants font leur devoir pour l’école, et parfois se disputent… « Jésus choisit ces moments pour nous montrer l’amour de Dieu, Jésus choisit ces espaces pour entrer dans nos maisons et nous aider à découvrir l’Esprit vivant et agissant dans notre vie quotidienne. C’est à la maison que nous apprenons la fraternité, la solidarité, à ne pas être des dominateurs. C’est à la maison que nous apprenons à recevoir la vie et à en être reconnaissants comme une bénédiction, et c’est là que nous apprenons que chacun a besoin des autres pour aller de l’avant. »

    Le Saint-Père a toutefois regretté la désagrégation des familles, un phénomène qui touche particulièrement l'Europe mais face auquel l'Amérique latine n'est pas immunisée : « Dans beaucoup de cultures, aujourd’hui, ces espaces disparaissent progressivement, ces moments en famille sont en train de disparaître ; peu à peu tout conduit à la séparation, à l’isolement. Les moments passés en commun, pour être ensemble, pour être en famille, deviennent rares. » Cet isolement croissant n'est pas sans conséquence sur l'équilibre des sociétés, car « la famille protège de deux phénomènes actuels : la fragmentation et la massification, qui fait des personnes des individus isolés, faciles à manipuler et à gouverner. »

    « Des sociétés divisées, cassées, séparées ou très affectées par le phénomène de masse sont une conséquence de la rupture des liens familiaux. On oublie ces relations qui sont pourtant le fondement du nom que nous avons », a-t-il regretté. « Les familles ne sont pas un problème, elles sont d’abord une opportunité. Une opportunité que nous devons préserver, protéger, accompagner. »

    Sortant de son texte, le Pape François a alors dit sa joie de bénir régulièrement des femmes enceintes lors des audiences générales du mercredi à Rome, car « ces femmes sont enceintes de l’espérance. Un enfant, c’est de l’espérance », a estimé le Saint-Père.

    Il a conclu en évoquant la suite de son agenda américain et romain. « Dans quelques jours, je participerai avec les familles du monde entier à la Rencontre Mondiale des Familles et, dans moins d’un mois, au Synode des Evêques, qui a comme thème la Famille. Je vous invite à prier spécialement à ces deux intentions, pour que nous sachions tous nous aider à prendre soin de la famille, pour que nous sachions continuer à découvrir l’Emmanuel, le Dieu qui vit au milieu de son Peuple en faisant des familles son foyer. »

    Il s’est ensuite rendu sur la parvis de la Cathédrale pour donner sa bénédiction à la foule, improvisant quelques mots : « Je veux dire une parole d’espérance : il faut garder la mémoire de ceux qui nous ont donné la vie, des grands-parents. Ils sont notre mémoire vive. Et il faut prendre soin de la jeunesse et les enfants. Un pays qui prend soin de ses grands-parents et de ses jeunes tient le triomphe assuré ! » a-t-il lancé, avant de demander à la foule de prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Méditation : Notre-Dame des Sept Douleurs

    « "Ceux qui s'approchent le plus près de la croix de Jésus-Christ, dit Bossuet, sont ses plus fidèles amis ; aussi sa divine Mère devient une expression parfaite du Sauveur crucifié. Comme elle avait donné son consentement au mystère de l'incarnation avec une foi louée par sa cousine Elisabeth, elle acquiesce avec une admirable conformité aux desseins de Dieu sur tous les supplices qui devaient consommer le sacrifice de son Fils unique. Debout au pied de l'autel de l'holocauste, elle persévère avec une constance invincible, comme un rocher au milieu des vagues qui le battent avec violence de toutes parts sans pouvoir l'ébranler : ni le spectacle de la mort de son Fils, ni la fureur des hommes, ni la rage des démons ne peuvent abattre son courage, ni empêcher les occupations sacrées de son âme très sainte." Supérieure à l'excès de la douleur qui pénètre son âme, elle garde un silence d'adoration et de soumission à Dieu... Marie ne veut point voir cesser ses douleurs, parce qu'elles la rendent semblable à son Fils ; elle ne donne point de bornes à son affliction, elle ne veut point être consolée, parce que son Fils ne trouvait point de consolateur... "Avec un maintien plein de résolution et de courage, cette tendre Mère fixe ses regards amoureux sur son divin Fils, s'unit au sacrifice, et s'immole volontairement avec lui pour le salut du monde." O digne Mère de mon Dieu ! apprenez-moi le silence, la douceur et la paix dans le fort de mes peines... Faites qu'à votre exemple je donne mon application, non aux afflictions que je souffre, mais à la volonté de Dieu qui s'accomplit dans ma souffrance... »

    Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (Notre-Dame des Sept Douleurs, IIe Point), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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    En complément : Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), extraits du Premier Sermon pour le Vendredi de la Semaine de la Passion, sur la Compassion de la Sainte Vierge, in "Œuvres complètes" Tome VI, Migne, 1859.

  • Méditation : Assomption de la Sainte Vierge

    « C'est grande fête, en ce jour, immense allégresse, intense joie : c'est la fête de Notre Dame, la grande Dame du ciel et de la terre. C'est la fête de la grandeur de Marie, au Nom si doux, parce que c'est la fête de l'humilité de la Vierge-Mère.
    Marie, Notre-Dame, vous êtes élevée au plus haut des cieux, parce que vous vous êtes abaissée jusqu'au néant. Vous pouvez chanter, mieux que jamais, maintenant que vous régnez en gloire, « parce que le Seigneur a regardé mon abaissement, voici que toutes les nations me proclament bienheureuse. Magnificat anima mea Dominum. »
    Réjouis-toi aussi, ô mon âme, en cette Solennité magnifique, qui met en jubilation ciel et terre ; car, dans les splendeurs des saints, les Anges de Dieu sont en exultation, les Archanges s'étonnent, les Vertus s'ébranlent, les Principautés sont dans la stupéfaction, les Dominations s'exaltent, les Chérubins éclatent de lumière et les Séraphins sont en ferveur d'amour.
    Toutes ces phalanges si pures, si humbles, si belles de gloire, reconnaissent leur Reine ; ils la portent et se font son trône, pour la conduire jusqu'aux pieds de leur Seigneur et Roi, Notre Seigneur Jésus-Christ qu'ils louent en cantiques sans fin. C'est la Femme revêtue de ce Soleil.
    Et Lui, Cithare de la Trinité Sainte, Chantre de sa Mère, Lui, Jésus, le Fils de la Vierge, lui dédie son cantique divin ; et il exulte, pour célébrer Celle qui fut son Arche sacro-sainte, et qu'il vient d'attirer jusqu'à son Cœur.
    Réjouissons-nous donc de cette solennité ; faisons écho aux joies de la patrie ; chantons avec les Anges, avec le Fils de Dieu. C'est l'Assomption de Marie, la Madone, notre Mère ! »

    Dom Vandeur, Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte" Tome I, Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Messe de l'Assomption à l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault

    Introit, Alleluia, Sainte Communion : partitions

  • Jeudi 13 août 2015

    Mémoire des Sts Hippolyte et Cassien, martyrs

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    En certains endroits : Notre-Dame, Refuge des pécheurs

    « Parmi les titres sous lesquels la sainte Eglise veut que nous invoquions la Mère de Dieu, le plus encourageant pour les pauvres pécheurs, c'est celui de "Refuge des pécheurs", que nous lui donnons dans les litanies. Anciennement, il y avait en Judée plusieurs villes de refuge, où les délinquants pouvaient se retirer, afin d'échapper à la peine qu'ils avaient encourue ; à présent, il n'y a plus qu'une seule Cité du refuge, et c'est Marie. Mais il est une différence entre elle et les asiles de la loi ancienne : ceux-ci n'étaient pas ouverts à tous les coupables, mais seulement à ceux qui étaient prévenus de certains délits ; au contraire, dès qu'ils se réfugient sous le manteau de Marie, tous les pécheurs, quelles que soient leurs fautes, sont à l'abri du châtiment. »
    St Alphonse de Liguori, in "Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Edition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

    En certains endroits : Ste Radegonde, reine de France

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Ordinations sacerdotales à Notre-Dame de Paris


  • Méditation : Ad Jesum per Mariam

    « Lorsqu'on a découvert le rôle que la Très Sainte Vierge joue dans la vie intérieure, rien ne paraît plus désirable que d'entrer toujours davantage dans Son intimité.
    « Que ce doux nom ne soit jamais loin de votre bouche, jamais loin de votre cœur. (1) » « C'est un bonheur de pouvoir contempler en silence ce qu'un long discours serait incapable de bien expliquer. (2) »
    Mais que va faire la Sainte Vierge dans les âmes qui Lui sont unies ? Elle va leur parler de Son Fils, leur faire connaître Jésus, les conduire à Lui, et tout cela à Sa manière maternelle et cachée :
    « Puissions-nous avoir par Vous accès auprès de Votre Fils, ô Vous qui avez eu le bonheur de trouver la grâce, d'enfanter la vie et le salut ! Que Celui qui nous a été donné par Vous, par Vous aussi nous reçoive ! Que Votre sainteté excuse auprès de Lui la faute de notre corruption, et que Votre humilité, qui charme les regards de Dieu, Lui fasse pardonner à notre vanité.
    Que Votre immense charité couvre la multitude de nos péchés, et que Votre glorieuse fécondité nous rende féconds aussi en bonnes œuvres. Ô Vous, Notre-Dame, notre Médiatrice et notre Avocate, réconciliez-nous avec Votre Fils, recommandez-nous, présentez-nous à Lui ; faites, ô bienheureuse Vierge, par la grâce que Vous avez trouvée, par la prérogative que Vous avez méritée, par la miséricorde dont Vous êtes la Mère, faites que Jésus-Christ, Votre Fils et notre Seigneur..., qui a daigné par Vous partager notre faiblesse et notre misère, nous fasse la grâce, par Votre intercession, de nous faire un jour partager avec Lui la gloire et le bonheur éternels. (3) »
    Ainsi Marie nous conduit à Jésus : Ad Jesum per Mariam. »

    1. Super Missus est, II, 17. - 2. idem - 3. In Adventu, Serm. II, 5.

    Dom Godefroid Bélorgey (1880-1964), Dieu nous aime (ch. VI : A l'école de Saint Bernard), Éditions du Cerf, Paris, 1949.

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  • Mercredi 11 février 2015

    Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes

    Notre-Dame de Lourdes

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (11 février)

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    11 février - Méditation de Mgr Nicolas Brouwet

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique Vaticane

    pour la fête de Notre-Dame de Guadalupe

     

    La célébration, aux couleurs de l'Amérique Latine, était accompagnée des chants de la « Misa Criolla » d’Ariel Ramírez, dont le fils, Facundo Ramírez, dirigeait l’exécution avec son groupe musical argentin, accompagné de la chanteuse argentine Patricia Sosa, et avec la collaboration du Coro romano Musica Nuova.

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  • Salve Regina

    Moines de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault

  • Introït "Gaudeámus omnes in Dómino"

    BEATÆ MARIÆ VIRG. A ROSARIO
    ante CR 1960 : SACRATISSIMI ROSARII B. MARIÆ VIRG.

    "Gaudeámus omnes in Dómino"
    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini

    Ant. ad Introitum. (Introït)
    Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Maríæ Vírginis, de cuius solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei.
    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de la bienheureuse Vierge Marie. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu.

    Ps. 44, 2.
    Eructávit cor meum verbum bonum ; dico ego opéra mea Regi.
    De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.

  • Méditation : tradition de la dévotion mariale

    « Quels que soient nos états de vie et nos responsabilités, nous sommes tous enveloppés dans la douce maternité de la Vierge Marie, qui accomplit pour nous les actes mêmes que toute mère prodigue à ses enfants : elle aime, elle veille, elle protège, elle intercède. En retour, montrez-vous toujours catholiques dans votre amour de la Vierge Marie, « la très sainte Mère de tous les membres du Christ ». Tous les catholiques sont par conséquent les fils de Notre-Dame et leur piété pour Marie se doit de refléter cette commune appartenance à la famille des enfants de Dieu, en s'exprimant toujours par les manifestations habituelles du culte séculaire voué par l’Église de Jésus-Christ à la Mère du Sauveur. Aussi, chers fils, fuyez tout ce qui singularise, recherchez au contraire la dévotion mariale la plus assurée par la tradition, telle qu'elle nous est transmise depuis les origines [...]. Une telle piété envers la très Sainte Vierge est la marque d'un cœur vraiment catholique. »

    St Jean XXIII, Radio-message du 9 juillet 1961, in "Au fil des jours avec Jean XXIII", Textes recueillis par Henri Bacht, s.j., Trad. par M. Grandclaudon, Éditions Salvator, Mulhouse, 1967.

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    Bartolomé Esteban Murillo (v.1618-1682) : L'Immaculée Conception (détail)
    (Musée des Beaux-Arts, Séville)

  • Benoîte Rencurel, Une vie avec les anges - François de Muizon

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    Si le succès des pèlerinages à Notre-Dame du Laus ne s'est jamais démenti depuis plus de 300 ans, il est certain que la reconnaissance officielle des apparitions en mai 2008 leur a donné un nouvel élan, et qu'innombrables sont aujourd'hui les pèlerins qui se rendent sur cette terre bénie où la Sainte Vierge - comme à Lourdes - vient demander à une humble jeune fille de prier pour la conversion des pécheurs. Mais le Laus resplendit d'une faveur unique dans l'histoire des apparitions : les "bonnes odeurs" qui les accompagnèrent jadis se manifestent encore de nos jours, à de nombreuses personnes - non que celles-ci "méritent" de les recevoir, mais toujours dans le but d'une conversion du cœur, et d'un plus grand amour envers Dieu et le prochain.

    Ce nouveau livre dédié à la vénérable Benoîte Rencurel a bien des qualités, qui mériteraient d'être détaillées ici. Je pourrais ainsi faire état de l'exactitude historique des faits relatés, puisée aux meilleures sources (essentiellement la "Copie authentique des Manuscrits de Notre-Dame-du-Laus", qui regroupe les témoignages de l'époque les plus sûrs et les plus autorisés), et qui fait de ce récit un nouvel ouvrage de référence... Je pourrais vous inviter à partager mon émerveillement devant cette floraison d'apparitions angéliques, durant 54 ans, admirablement décrits par l'auteur, et vous dire toute leur beauté, leur simplicité, leur prévenance, leur délicate charité... Je pourrais dire combien sont justes et claires ses explications concernant la pédagogie et l'extraordinaire conduite de "Dame Marie" envers la jeune bergère, et la portée symbolique de ces étapes qui la mèneront jusqu'au Laus, où tant de conversions éclateront au grand jour... Je pourrais vous dire la remarquable sobriété avec laquelle sont relatées les apparitions du Christ "tout ensanglanté", cloué sur la Croix, qui se reproduira à 5 reprises, et qui fit tant pleurer Benoîte, atterrée par tant de souffrances, et connaissant alors une "douleur que l'on ne peut même pas concevoir"... Je pourrais aussi insister sur la précision avec laquelle François de Muizon nous raconte le déroulement de la mission confiée à Benoîte Rencurel, mission qui se prolonge encore de nos jours, et comment elle y fut conduite et instruite par Notre-Dame et les saints Anges...

    Mais ce qui me frappe le plus, c'est l'indéfectible bonté, et la profonde simplicité, le véritable "esprit d'enfance" qui furent ceux de la bergère du Laus, dès avant la première apparition (elle n'a alors que 17 ans) et jusqu'à son dernier souffle ici-bas, en 1718, à l'âge de 71 ans. « La surprise est considérable pour les contemporains - note l'auteur - lorsqu'ils découvrent cette femme illettrée, sans culture aucune, ni connaissances, au plus bas de l'échelle sociale, et qui s'autorise pourtant à conseiller les gens, y compris de hauts responsables politiques et des dignitaires religieux. » La limpidité de son âme, la pureté de ce cœur d'enfant qu'elle conserva toute sa vie, transparaissent à chaque page, et l'on ne peut que remercier l'auteur d'avoir si bien mis en valeur l'innocence (au sens le plus fort et le plus beau du terme) de celle qui n'aurait aspiré qu'à vivre cachée, et qui fut, par sa mission, appelée à côtoyer toute sa vie des milliers de personnes, de toutes conditions, sans que jamais cette sainte candeur ne soit altérée ni ternie. Âme transparente à la grâce, elle ne désira jamais d'autre bonheur que celui d'accomplir la volonté de Celle qui la guidait, le plus souvent par l'entremise des Anges qui l'accompagnaient, et ne connut d'autre joie que celle toujours renouvelée - joie naïve et sereine - des apparitions qui lui furent accordées, en raison même de cette vertu vécue inconsciemment en sa plus haute perfection. Oui, que François de Muizon soit abondamment remercié pour cette biographie vivante et lumineuse, qui conduit le lecteur à entrer lui-même dans ce chemin de simplicité, où le monde invisible devient une réalité aussi tangible que l'air que l'on respire, et sans lequel nous ne saurions vivre.

    Éditions Salvator - 224 pages - 17,90 €

    NB : L'auteur, François de Muizon - Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste des apparitions - a fait partie des experts consultés par Mgr Jean-Michel Di Falco, dans le cadre de la reconnaissance, en mai 2008, des apparitions qui se sont déroulées à Notre-Dame du Laus.

  • Cantique de la Lettre aux Ephésiens (1, 3-10)

    (Enregistrement aux Vêpres solennelles à Notre-Dame de Paris le 12 septembre 2008
    lors de la visite de Benoît XVI - Maîtrise de Notre-Dame)

    03 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ.
    04 Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour.
    05 Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté,
    06 à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé.
    07 En lui, par son sang, nous avons la rédemption, le pardon de nos fautes. C’est la richesse de la grâce
    08 que Dieu a fait déborder jusqu’à nous en toute sagesse et intelligence.
    09 Il nous dévoile ainsi le mystère de sa volonté, selon que sa bonté l’avait prévu dans le Christ :
    10 pour mener les temps à leur plénitude, récapituler toutes choses dans le Christ, celles du ciel et celles de la terre.

    Cantique de la Lettre aux Éphésiens (1, 3-10)
    Trad. AELF

  • "Fatima" : le film de Daniel Costelle