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sacre-coeur - Page 7

  • Mois du Sacré-Coeur - Quinzième Jour

    Quinzième Jour
     
    Prions pour le retour des âmes qui ont abandonné le bon Dieu.

    Le premier désir du Cœur de Jésus est la gloire de son Père.

    Nous aimons nos parents, nous autres ; nous voudrions que tout le monde dise, comme nous, qu’il n’en est pas de plus nobles, de plus vertueux, de plus grands, de meilleurs ; une injure faite à notre père nous révolte. – Oh ! ces sentiments, comme ils étaient ardents, justes, surtout dans le Cœur de Jésus ! Il ne veut que la gloire de son Père, le zèle de son honneur le dévore, il a faim et soif de le faire aimer… Oh ! aidons Jésus, parlons du bon Dieu, agissons pour le bon Dieu, faisons quelquefois prononcer aux petits enfants des actes d’amour de Dieu.

    Aujourd’hui, je ferai toutes mes prières pour que le bon Dieu soit connu et aimé.
  • Mois du Sacré-Coeur - Quatorzième Jour

    Quatorzième Jour
     
    Prions pour les pauvres pécheurs endurcis.

    Jésus et le bon larron.

    Toute la vie mortelle de Jésus peut se résumer en un seul mot, « miséricorde ». – N’est-ce pas aussi ce qui résume sa vie eucharistique ? Il n’a jamais repoussé personne. – Il a été toujours au-devant des malheureux et des coupables. – Il a toujours intercédé pour ceux mêmes qui le repoussaient ; et dès qu’il voyait dans une âme la plus petite volonté de revenir au bien, il avait pour elle des prévenances qui, dit un Saint, donnent presque envie d’être coupable. – Le voleur attaché en croix reconnaît sa faute, et lui, qui n’a plus que quelques instants à vivre, il entend ces consolantes paroles : « Vous serez avec moi dans le Paradis. » Oh ! dites-les-moi ces paroles, ô Jésus !

    Je me confesserai avec plus de soin.
  • Mois du Sacré-Coeur - Treizième Jour

    Treizième Jour
     
    Prions, afin d’obtenir beaucoup de dévotion pour la Ste Vierge.

    Jésus et S. Pierre qui l’a renié.

    Pauvre Apôtre, quel remords dans son âme coupable et quelle frayeur à la pensée de revoir Jésus ! Peut-être honteux et tremblant, cherchait-il à voir, sans être aperçu, ce bon Maître qu’il a renié… Son Maître aussi le cherchait… Qu’y eut il donc, ô Jésus, dans votre regard ? Oh ! ce n’était pas « la colère », ce n’était pas « la plainte », ce n’était pas « le reproche » ; colère, plainte, reproche auraient tué l’Apôtre… Il ne devait y avoir là que « l’amour » !... Que vous êtes bon, ô Jésus ! Aussi, quelles sur soient mes fautes, je ne vous fuirai jamais !

    Je réciterai, aujourd’hui, un acte d’espérance du fond du cœur.
  • Mois du Sacré-Coeur - Douzième Jour

    Douzième Jour
     
    Prions pour les membres de notre famille.

    Jésus et saint Jean reposant sur la poitrine du Sauveur.

    Quelle aimable familiarité ! Elle me paraît à peine concevable, et cependant, mon Dieu, ce bonheur de S. Jean ne l’ai-je pas chaque fois que je fais la sainte Communion ? Si j’étais pure comme il est pur, si j’aimais Jésus comme il l’aimait, oh ! les doux moments que je passerais aux pieds de l’autel, gardant Jésus avec moi et dans moi ! Je comprends ce mot d’une enfant : Le ciel est une première Communion continuelle. Ne suis-je pas au ciel après la Communion ? L’Évangile ne dit pas que S. Jean parla beaucoup à Jésus, mais il dit que ce fut le seul apôtre qui se trouva sur le calvaire… Oh ! moi aussi, vous m’y trouverez, Jésus ! Rien, rien ne me séparera de vous.

    Je ferai, aujourd’hui, un acte d’amende honorable à Jésus au Saint-Sacrement.
  • Mois du Sacré-Coeur - Onzième Jour

    Onzième Jour
     
    Prions pour obtenir une grande horreur de tout péché.

    Jésus et les apôtres demandent la punition des Samaritains.

    Les habitants de Samarie n’ont pas voulu recevoir Jésus ; ils l’ont chassé de leurs murs… ; et les apôtres indignés lui disent : « Seigneur, voulez-vous que nous commandions au feu du ciel de descendre sur ces habitants ingrats et de les consumer ? – Méchants, leur dit Jésus, le Fils de l’homme n’est pas venu pour perdre les âmes, mais pour les sauver… » Oh ! que vous êtes bon, Jésus ! je m’explique pourquoi, après tant de péchés, la mort n’est pas venue me surprendre… Le démon l’envoyait, vous l’avez arrêtée, vous ! Jésus, faites que je sois reconnaissante !

    J’essayerai de parler un peu du bon Dieu aujourd’hui.
  • Mois du Sacré-Coeur - Dixième Jour

    Dixième Jour
     
    Prions pour celles de nous qui en ont le plus besoin.

    Jésus et le peuple manquant de pain en plein désert.

    Il y a des paroles bien émouvantes ; Jésus voit la foule qui le suivait oubliant, dans sa ferveur, les choses nécessaires à la vie, et il dit : « J’ai pitié de ce peuple ; depuis trois jours qu’il me suit il n’a presque rien pris… Je ne veux pas le renvoyer à jeun, de peur que les forces lui manquent… » Vous pensez donc à tout, à tout, bon Maître ; et je m’inquiéterais !... Oh ! si je vous suis, si je vous sers, ne pensant pas même à ma vie matérielle, je puis donc être assurée que vous y pourvoirez vous-même par un miracle, s’il le faut ! Ô mon Dieu ! que je la comprends bien cette autre parole : « Cherchez d’abord le royaume du ciel et tout le reste vous sera donné par surcroît !... » Le monde ne comprend pas, le monde se moque… Je crois, je crois, mon Dieu !

    Je dirai une dizaine de chapelet, pour demander à la Sainte Vierge beaucoup d’abandon à la Providence.
  • Mois du Sacré-Coeur - Neuvième Jour

    Neuvième Jour
     
    Prions pour celles de nos compagnes que nous aimons le plus.

    Jésus prend la défense de Magdeleine.

    Elle avait été coupable Magdeleine, mais elle était repentante et elle pleurait aux pieds de Jésus. Il n’en faut pas autant pour toucher le Cœur du bon Maître ; non seulement il pardonne, mais entendez comme il prend sa défense contre ceux qui, au fond de leur cœur, disaient : « Elle est pécheresse ! » - Elle est plus aimante que vous, répond Jésus. Je suis venu chez vous, vous ne m’avez point donné d’eau pour mes pieds et elle les a arrosés de ses larmes ; vous ne m’avez pas donné le baiser de paix, et elle n’a cessé de baiser mes pieds… Aussi, je lui dis : « Tout est pardonné, allez en paix ! » Leçon de miséricorde que je n’oublierai pas, ô mon Dieu ! Peut-être ceux que je méprise au fond du cœur, et ceux que j’accuse, sont plus chéris de Dieu, parce qu’ils l’aiment davantage.

    Je veillerai sur mes jugements, afin de ne penser mal de personne ; et je me priverai de quelque chose à mon repas, si je me laisse aller à un jugement téméraire.
  • Mois du Sacré-Coeur - Huitième Jour

    Huitième Jour
     
    Prions, afin que le bon Dieu nous accorde la grâce de repousser les tentations que nous éprouverons aujourd’hui.

    Jésus et les affligés.

    Quelle impression devaient faire sur les cœurs ces paroles de Jésus : « Vous tous, qui êtes dans la peine et dans la souffrance, venez à moi et je vous soulagerai. » Personne encore n’avait parlé ainsi ; personne, surtout, n’avait accueilli comme Jésus… Aussi, voyez : ce sont les pauvres, les malades, les délaissés qui l’accompagnent. – Qui les voulait auparavant ? Qui ne les chassait de sa société ? Oh ! Jésus, apprenez-moi à avoir un bon cœur, à aimer ceux que personne n’aime, à chercher ceux que tout le monde repousse… Donnez-moi de pouvoir consoler beaucoup dans ma vie.

    J’essayerai, aujourd’hui, d’être utile à quelqu’une de mes compagnes.
  • Mois du Sacré-Coeur - Septième Jour

    Septième Jour
     
    Prions, afin que nous profitions bien des instructions qui nous sont faites.

    Jésus et le lépreux.

    Entendez ce cri parti du cœur, ce cri plein de confiance et plein d’amour : « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir ! » et en même temps, ajoute l’Évangile, le lépreux se jetait à genoux et suppliait les mains jointes… Jésus s’arrête, il tend la main, il touche les plaies du malade. « Je le veux, dit-il, sois guéri ! » - Oh ! pourquoi donc ne suis-je pas guérie de mon orgueil, de ma sensualité, de ma nonchalance, moi, que vous touchez si souvent dans la sainte Communion ? Est-ce que la confiance me manquerait !... Mon Jésus, je crois, j’espère… Oh ! guérissez-moi !...

    Je ferai aujourd’hui mes prières à l’église, comme si réellement je voyais Jésus.
  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « N'ayez pas l'ambition d'être saints d'un seul coup, mais petit à petit... Il n'y a rien de petit quand l'amour est grand. La vertu est une croissance, et la grâce, comme la nature, ne procède pas par bonds violents.
    Cependant comme à l'heure de la marée le flot monte, monte toujours, de même en ces heures de recueillement, si vous êtes fidèles, l'amour en vous doit monter : laissez-le tout envahir et tout submerger.
    Soyez puissants dans une seule idée.
    Quittez tout, oubliez tout : ayez l'obsession de Jésus, la folie du Christ :
    "Vous, rien que vous, Seigneur... votre Cœur... votre gloire... la soif des âmes ! Vous aimer, travailler pour vous, vous, vous seul... Ma vie c'est votre vie.
    - Et la récompense ?
    - Nulle autre que vous aimer et vous faire aimer, Seigneur. (1)
    - A l'agonie, à l'heure de la justice ?
    - Vous aimer et me confier en votre miséricorde.
    - Et au ciel ?
    - Votre Cœur encore, Jésus : une petite place dans votre Cœur, près de saint Jean, de Marguerite-Marie... Vous aimer aussi, là-Haut, et voir votre Règne !"
    Apôtres du Sacré-Cœur, vivez en aimant, vivez en chantant l'amour.
    Amour pour amour !
                Folie pour folie !
                            Cœur pour Cœur ! »

    (1) : "Pourvu que le Cœur de mon aimable Jésus soit connu et aimé et qu'il règne, cela me suffit." Sainte Marguerite-Marie (Vie et Œuvres, II, 579).

    R.P. Mateo Crawley-Boevey, Vers le Roi d'Amour (Paray, Fribourg, Sept-Fons, Notes manuscrites), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1920.

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    Mosaïque du chœur, chapelle La Colombière, Paray-le-Monial

  • Mois du Sacré-Coeur - Sixième Jour

    Sixième Jour
     
    Prions en union avec les religieuses qui gardent perpétuellement le silence.

    Jésus et le paralytique de la piscine.

    Il y a 38 ans que ce malheureux est là, attendant sa guérison et ne pensant pas à la demander à celui-là seul qui peut la lui donner, au bon Dieu… Jésus passe… ; le malade ne songe pas non plus à Jésus, c’est ce bon maître qui lui dit : Veux-tu être guéri ?... – Je n’ai personne pour me venir en aide, répond le malade. – Ah ! tu ne connais donc pas Jésus, pauvre malheureux !... Demande-lui donc qu’il te guérisse. – Il ne le demande pas même ; et cependant Jésus le guérit… Que vous êtes bon, ô Jésus ! vous faites du bien même quand on ne sait pas vous le demander… et moi qui vous prie, me laisserez-vous ? Non, non ! j’en suis sûre !

    Je ferai aujourd’hui, un acte de bonté pour plaire à Dieu.
  • Mois du Sacré-Coeur - Cinquième Jour

    Cinquième Jour
     
    Prions pour les âmes faibles qui sont sur le point de se laisser entraîner au mal.

    Jésus et le père affligé, le priant de guérir son enfant.

    Le Cœur de Jésus ne peut résister aux larmes, à celles surtout qu’on verse pour les autres… - « Va, dit-il à ce père aimant, ton fils est guéri. » Ah ! qui donc n’a autour de soi des âmes dont l’état est bien autrement dangereux que celui de ce jeune enfant ?... pour les guérir, allez à Jésus ; priez, pleurez et attendez… Mon Dieu, faites-moi bientôt, pour ceux que j’aime et que je veux saints, faites-moi bientôt entendre cette parole : « Console-toi, ils vivent tous pour le Ciel ! »

    Je me mortifierai aujourd’hui en ne disant aucune parole méchante.
  • Mois du Sacré-Coeur - Quatrième Jour

    Quatrième Jour
     
    Prions en union avec les personnes qui ont fait la sainte Communion aujourd’hui.

    Jésus et la Samaritaine.

    Je vous vois, Seigneur, accablé de fatigue, sur le bord du puits de Jacob, attendant tous ceux qui passent, à tous disant : « Donnez-moi à boire ; j’ai soif de votre cœur, donnez-le moi ; j’ai soif de votre innocence, conservez-la moi… » Que de fois, Jésus, je vous ai refusé cette aumône, pour la donner à l’étourderie, à la passion, à la vanité !... et vous ne vous rebutez point, et vous la demandez toujours… Ô Jésus, oui, je veux vous donner ce soulagement que vous voulez et dont vous semblez avoir besoin… Aujourd’hui que voulez-vous ?... fidélité à mes devoirs, amour dans mes prières ?... Me voici, Seigneur… demandez.

    Je dirai avec plus d’attention mes petites prières pendant la journée.
  • Mois du Sacré-Coeur - Troisième Jour

    Troisième Jour
     
    Prions pour les personnes à qui Dieu réserve aujourd’hui quelque épreuve pénible.

    Jésus et la pauvre veuve de Naïm qui pleure son enfant.

    Il vous semble, à votre âge, que vous n’aurez jamais de grandes douleurs… Hélas ! elles viendront pour vous aussi, ces peines qui torturent le cœur en lui arrachant tout ce qu’il aime. Souvenez-vous alors qu’il y a sur terre un Jésus qui voit toutes les douleurs et qui vous consolera si vous allez à lui. – C’est dans la Communion surtout que Jésus nous dit : « Ne pleurez pas… je vous conduirai où sont ceux que vous aimez ; venez, ne me quittez plus. » - Donnez-moi, mon Dieu, l’amour de l’Eucharistie !... là est la consolation, là est la paix… là je sais qu’on ne me trompe pas… là il m’est si doux d’entendre ces paroles : « Ne pleurez point. »

    J’irai avec empressement faire ma visite au Saint Sacrement.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Deuxième Jour

    Deuxième Jour
     
    Prions pour les âmes qui sont coupables de péché mortel et ne songent pas à se confesser.

    Jésus et Lazare.

    Jésus est debout près de la tombe de son ami et il pleure… Ô Jésus, vous les aimez donc bien vos amis ! Que vos larmes me touchent et qu’elles me montrent bien la tendresse de votre Cœur ! – Elles éveillent en moi un souvenir à la fois pénible et émouvant, celui de ces jours où, mon âme morte à la grâce, vous veniez à elle et vous pleuriez sur son sort… Mon Ange gardien, témoin de vos larmes, disait en rappelant la parole des Juifs : Comme Jésus aime cette enfant ! Merci de votre bonté, ô mon Dieu !
    Lazare s’attache à vous…, moi aussi je veux que toutes les facultés de mon âme, que mon être tout entier soient employés à votre service, et pour commencer aujourd’hui :

    Je serai fidèle à remplir tous mes devoirs en vue de plaire à Dieu.
  • Mois du Sacré-Coeur - Premier Jour

    Premier Jour

    Prions, afin que pendant tout ce mois il ne se commette pas de péché mortel dans notre famille.

    Jésus et les petits enfants.

    Jésus est assis entouré de ses disciples ; là-bas, parmi la foule, son regard paternel a aperçu de petits enfants qui se tenaient craintifs auprès de leur mère et il leur a tendu les bras. Ces enfants ont compris cet appel du Cœur, et ils accourent vers Jésus qui les embrasse, les bénit, les garde près de lui, leur parle du Ciel. Les Apôtres, craignant que ces enfants ne fatiguent leur maître, veulent les éloigner… « Non, dit Jésus, laissez-les près de moi. » Quelle scène touchante !
    Ô Jésus, moi aussi je suis enfant ; moi aussi je viens à vous, caressez-moi, bénissez-moi, parlez-moi du Ciel. Si je reste toujours simple, innocente, douce, vous me voudrez toujours, n’est-il pas vrai ?… Oh ! éloignez-vous donc, pensées, désirs, affections, qui ôteriez de mon cœur ce qui plaît à Jésus.

    Je me préparerai avec piété à ma prochaine Communion.

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    La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
    Exposition sur l'histoire de cette dévotion

    Les méditations de ce mois sont extraites du Petit mois du Sacré-Cœur - Pensées pieuses pour le mois de juin, extraites du Livre de Piété de la Jeune Fille par l’Auteur des Paillettes d’Or [Abbé Sylvain], 62e édition - Avignon, Aubanel Frères, s.d.
    Imprimatur Sermand, Proton. Apostol., Vic. Génér. Avignon.

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

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  • Méditation : "Celui qui ne porte pas sa croix, n'est pas digne de moi"

    « Nous aussi, nous devons porter notre croix.
    Notre Seigneur lui-même nous en a fait un précepte : "Celui qui ne porte pas sa croix, n'est pas digne de moi" nous a-t-il dit. Ne devons-nous pas en effet nous conformer à notre chef ? Si Notre-Seigneur a choisi la croix, c'est qu'elle est bonne, c'est qu'elle est nécessaire.
    Elle répare, elle efface le péché. Elle achète les grâces ; et chez nous, elle comprime les passions et les affaiblit.
    Elle est si nécessaire, que Notre-Seigneur en a fait la mesure de notre gloire. Quand il viendra nous juger, le signe de la rédemption planera dans le ciel. Ceux qui seront trouvés conformes à la croix, seront sauvés.
    Toute la vie d'ailleurs est semée de croix, c'est la condition de notre vie mortelle depuis la chute d'Adam. Ce serait folie de ne pas profiter de ces occasions de réparation et de mérite.
    Comment devons-nous porter la croix ? Avec résignation d'abord, comme Jésus, qui disait sans cesse : "Mon Père, que votre volonté soit faite et non la mienne !" - Avec confiance dans la grâce de Jésus-Christ qui nous aidera à porter la croix. - Avec joie, parce que la croix est le chemin du ciel. - Avec amour surtout parce que la croix nous rend semblables à Jésus-Christ, parce que notre générosité console le Cœur de Jésus et nous unit au Sauveur dans son œuvre rédemptrice, parce que nos croix, portées avec courage, sont des sources de grâces pour toutes nos œuvres, pour toutes les âmes que nous recommandons à Notre-Seigneur. »

    P. Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome I (Mardi Saint, III), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1910).

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    (Source et crédit photo)

  • Méditation - Prière : "comment il faut aimer le bon Dieu"

    Ce 10 avril 2014 est le 98ème anniversaire du rappel à Dieu du chanoine Antoine Crozier (1850-1916), prêtre lyonnais d'une très haute spiritualité, qui avait reçu la grâce insigne des sacrés stigmates (le 1er janvier 1901 au cours de la Sainte Messe qu'il célébrait à l'autel du Saint-Sacrement dans la Primatiale Saint-Jean de Lyon) et qui était lié avec le Bienheureux Charles de Foucauld par les liens d'une profonde amitié.

    « Il est très important de prendre l'habitude de faire souvent des actes d'amour parfait, soit pour satisfaire au premier commandement de Dieu, soit pour retrouver l'état de grâce ou pour vaincre les tentations, mais surtout parce que le grand exercice de piété, c'est l'acte d'amour de Dieu.
    Non seulement, en effet, l'acte d'amour augmente la ferveur dans nos exercices de piété, mais même il peut les remplacer quand ils sont impossibles.
    Il arrive parfois qu'une âme, à cause de ses occupations multipliées ou pour d'autres circonstances, ne peut pas faire ses exercices de piété accoutumés ; mais toujours elle aura des actions et des souffrances à offrir au bon Dieu ; toujours, par conséquent, elle pourra faire des actes d'amour de Dieu.
    De plus, il est des exercices de piété qui peuvent paraître trop élevés à certaines âmes ; mais faire des actes d'amour de Dieu, c'est là une chose à la portée de toutes les intelligences, et pour laquelle il suffit d'avoir un peu de bonne volonté.
    [...]
    Il faut répandre partout l'amour de Dieu, le prêcher, le faire comprendre et pratiquer à beaucoup d'âmes.
    Dieu sera plus aimé quand il sera plus connu ; il sera aussi plus connu quand il sera plus aimé, et rien n'affermira et n'étendra mieux le règne de la vérité que le règne de l'amour.
    C'est un grand honneur et une joie profonde de prêcher l'amour divin et de procurer à Dieu des actes d'amour.
    [...]
    "Ah ! si je pouvais persuader à un seul d'entre vous de servir Jésus par amour, quelle joie ce serait dans le ciel ! quel bonheur pour Marie ! quelle consolation pour le Sacré-Cœur de Jésus ! Une âme de plus, dans le monde, qui sert Dieu par amour ! Ô doux Sauveur ! des milliers d'années passées dans la pénitence n'achèteraient point trop cher le plaisir de vous offrir une telle consolation ! Le soleil et ses voiles de pourpre, les cieux et leur couronne d'étoiles, les montagnes et leur parure, les mers et leur reflet brillant, les bois et leurs parfums, les fleurs et leur émail, sont loin d'égaler la beauté d'une âme qui sert Jésus par amour, au sein des douleurs communes, dans cette vallée de larmes." (P. Faber, Tout pour Jésus !). »

    Père Antoine Crozier (1850-1916), Comment il faut aimer le bon Dieu (I P., III, I & V), Lyon, Librairie Emmanuel Vitte, 1894.
    (Cf. Fr. Bernard-Marie, Le Père Crozier, l'ami stigmatisé du Père de Foucauld, Éditions du Chalet, Coll. "Visages de l’Église", Paris, 1988.)

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Moi N***,
    pour accroître toujours davantage la gloire de N.S. Jésus-Christ mort pour notre salut sur la croix, pour correspondre à l'ardent amour dont son divin Cœur brûle pour nous dans le très-saint Sacrement de l'Autel, et pour réparer les outrages qu'il reçoit dans ce Sacrement d'amour, je m'engage de tout mon cœur et pour toute ma vie à la Confédération d'amour et réparation formée en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus ; je m'unis à tous les associés de cette sainte Confédération, et je désire participer aux Indulgences qui y sont attachées et au bien spirituel qui s'y fait, en satisfaction de mes péchés, et pour le soulagement des âmes du Purgatoire. »

    Acte de consécration rédigé par le P. Maurice Garrigou, déclaré vénérable le 9 décembre dernier, pour les associés de la "Pieuse Confrérie du Sacré-Cœur de Jésus" qu'il a créée à Toulouse, approuvée le 11 décembre 1818 par les vicaires généraux du diocèse. Les inscriptions commencèrent dès le 1er janvier 1819. Elle connut un fort succès, avec plus de 2000 inscrits en 1852. Elle connaîtra ensuite un déclin rapide, parallèlement au développement de l'Apostolat de la Prière qui fit rayonner depuis Toulouse cette dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.

    Source : Jean-Claude Meyer, Sur les chemins de la compassion ou la vie de Maurice Garrigou (1766-1852), Association Pele-Jeunes-Region, Baziege, 2002.