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  • Johan Halvorsen (1864-1935) : Passacaglia pour violon et violoncelle

    Julia Fischer and Daniel Müller-Schott (16 déc. 2007, Saarbrück)

  • Méditation : de la totale confiance en la divine Providence

    « Vivre au jour la journée, heure à heure, moment à moment, sans m'embarrasser de tout l'avenir, ni du jour ni de demain. Demain aura soin de lui-même (*) : le même qui nous soutient aujourd'hui nous soutiendra demain par sa main invisible. La manne du désert n'était donnée que pour le jour présent : quiconque, par défiance ou par une fausse sagesse, en ramassait pour le lendemain, la trouvait corrompue. Ne nous faisons pas, par notre industrie et par notre prévoyance inquiète et aveugle, une providence aussi fautive que celle de Dieu est éclairée et pleine d'assurance. Comptons uniquement sur ses soins paternels, abandonnons-nous-y entièrement pour tous nos intérêts temporels, spirituels et même éternels.

    Voilà le vrai et total abandon qui engage Dieu à avoir soin de tout, à l'égard de ceux qui lui abandonnent tout pour honorer ainsi en esprit et en vérité son souverain domaine, sa puissance, sa sagesse, sa bonté, sa miséricorde et toutes ses infinies perfections. Amen. »

    (*) : Mt 6, 34.

    Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), extrait de la Lettre 19, in "Lettres spirituelles" Tome I, Col. Christus n°8, Desclée de Brouwer, Paris, 1962.

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     (Photo: DavidDennisPhotos, Flickr)

  • Mercredi 5 novembre 2014

    En certains endroits : Fête des Saintes Reliques

    Calendrier liturgique

  • Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière des évêques de France et message du Saint-Père

    Les évêques de France sont réunis à Lourdes en Assemblée plénière du 4 au 9 novembre. Le discours d’ouverture, prononcé par Mgr Georges Pontier, président de la C.E.F. et archevêque de Marseille, est disponible sur le site de l’Église Catholique en France.

    « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours. » (E.G. n° 1)

    Et pour l'ouverture de cette Assemblée plénière, le Pape François a fait parvenir un message par l’intermédiaire du Cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, à Mgr Georges Pontier. Voici le texte de ce message :

    « Alors que se tient à Lourdes l’Assemblée Plénière de la Conférence des Évêques de France, Sa Sainteté le Pape François tient à vous manifester sa proximité spirituelle, demandant au Seigneur, par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes, que vos travaux puissent contribuer à maintenir vive l’ardeur missionnaire de vos diocésains pour l’annonce de la joie de l’Évangile dans votre pays. Cette Assemblée se déroule dans un contexte particulier, puisqu’elle sera suivie du rassemblement des séminaristes de France et de l’Assemblée générale des Religieux et Religieuses de France. Le Saint-Père souhaite vivement que ces événements, prélude à l’ouverture de l’Année de la Vie consacrée, soient une source de réconfort et d’espérance pour vous, Pasteurs de l’Église, mais aussi pour l’ensemble du peuple de Dieu. Les différents thèmes que vous avez retenus pour cette session témoignent de votre souci d’édifier une Église « aux portes grandes ouvertes », où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile. L’Esprit du Seigneur nous pousse à ouvrir des chemins nouveaux pour que la Parole de Vie puisse être offerte à tous. Le Saint-Père vous encourage sur cette route, difficile et pourtant si exaltante, puisqu’il s’agit de communiquer aux autres l’amour que nous avons reçu. Il vous invite plus particulièrement à poursuivre les efforts généreux que vous déployez pour manifester votre communion fraternelle et celle de vos Églises diocésaines avec les chrétiens du Moyen-Orient si éprouvés ainsi qu’avec les peuples qui souffrent dans diverses régions du monde.

    Confiant tous les Évêques de France, ainsi que leurs collaborateurs et leurs diocésains à l’intercession de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette, le Pape François leur adresse de tout cœur la Bénédiction Apostolique.

    En vous transmettant avec joie ce message du Saint-Père, je vous assure de ma prière fraternelle pour le bon déroulement de vos travaux. »

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté
    Du Vatican, le 30 octobre 2014

    Source : Église Catholique en France.

  • Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine / La Toussaint à Notre Dame du Laus

    Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour la Solennité de la Toussaint à Notre-Dame du Laus.
    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr

  • Nouvelle rubrique sur ce blog

    Avec la mise en ligne d'une Neuvaine pour le soulagement des Ames du Purgatoire, pour ce mois de novembre.

    Cette rubrique nouvelle : "PRIERES ET NEUVAINES" (colonne de gauche, après les "Dossiers complets"), sera enrichie progressivement dans les semaines qui viennent.

  • Pyotr Ilyich Tchaikovsky : Concerto pour violon en ré majeur Op. 35

    Orchestre Philharmonique de Radio France - Dir. Vasily Petrenko
    Julia Fischer, violon

  • Méditation : s'accommoder au temps ?

    « On ose dire qu'il faut s'accommoder au temps, comme si l'Esprit de Jésus-Christ et les règles de l’Évangile devaient changer avec le temps, et être asservis aux sentiments et aux affections des hommes. Au lieu que l'on doit travailler au contraire à rendre tous les temps conformes aux ordonnances de l’Église, et à réformer tout ce qui s'y trouve défectueux, par la rectitude immuable de l'esprit évangélique et apostolique. Car c'est la chair et le sang et non pas l'Esprit de Dieu qui a fait que notre siècle est devenu incapable de cette vertu si pure et si simple des anciens Pères. C'est l'esprit humain qui, voulant satisfaire ses désirs, trouve toujours mille défenseurs et des raisons apparentes pour se couvrir et se défendre. Mais les paroles de Dieu et les règles des saints demeurent toujours fermes. Elles n'ont pas été établies pour changer avec le temps, mais pour être inviolables et immuables en tous temps, et pour se soumettre et s'assujettir tous les temps. »

    St Charles Borromée (1538-1584).

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    St Charles Borromée
    Tableau d'Orazio Borgianni (1612), Église Saint-Charles-des-Quatre-Fontaines à Rome

  • Mardi 4 novembre 2014

    St Charles Borromée, évêque et confesseur

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    St Charles Borromée (1538-1584)
    Statue de Giovanni-Batista Crespi (1697), Arona, Lac Majeur (Italie)

  • Antoine Brumel (v.1460-1512/1513) : Missa "Et ecce terrae motus" à 12 voix - Sequentia "Dies Irae"

    Huelgas Ensemble - Paul van Nevel

  • Méditation : la vraie dévotion à Marie

    « Gardons-nous de croire que c'est avec Elle que nous travaillons, si nous nous bornons à lui élever des autels ou à faire chanter des cantiques en son honneur. Ce qu'Elle veut de nous, c'est une dévotion qui permette d'affirmer avec sincérité que nous vivons habituellement unis à Elle, que nous recourons à son conseil, que nos affections passent par son Cœur et que nos demandes se font souvent par Elle.

    Mais ce que Marie attend surtout de notre dévotion, c'est l'imitation de toutes les vertus que nous admirons en Elle et l'abandon sans réserves entre ses mains pour qu'Elle nous revête de son divin Fils.

    A cette condition du Recours habituel à Marie, nous imiterons ce général d'armée du Peuple de Dieu, qui, avant de marcher à l'ennemi, disait à Débora : « Si vous venez avec moi, j'irai ; sinon, je n'irai pas », et nous ferons vraiment toutes nos œuvres avec Elle. Non seulement Elle sera mêlée aux décisions principales, mais encore à tous les imprévus et même aux détails d'exécution. »

    Dom J.B. Chautard, L'âme de tout apostolat (dernier chapitre et épilogue pp. 269-272), Éditions P. Téqui - Em. Vitte, 1920.

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  • A 11h30 : Sainte Messe célébrée à la basilique Saint-Pierre par le Pape François

    en suffrage des Cardinaux et Evêques défunts au cours de l'année

     Livret de la Messe

    Hier dimanche 2 novembre, le Pape François n’a pas célébré de Messe publique mais il est allé se recueillir en privé sur les tombes de ses prédécesseurs, dans la crypte de la basilique vaticane. Ce lundi matin, c’est avec les cardinaux résidant à Rome qu’il a présidé, en la basilique Saint-Pierre, la traditionnelle Messe de suffrage pour les cardinaux et évêques décédés dans l’année. Lors de son homélie, François a insisté sur la Résurrection de Jésus, qui fonde la foi des chrétiens.

    « Si Jésus-Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vide et inconsistante. Mais puisqu’Il est ressuscité, alors notre foi est pleine de vérité et de vie éternelle. » C’est en s’appuyant sur Saint-Paul que le Pape François a répété ce qui fait le cœur de la foi chrétienne : la conviction que la mort n’a pas le dernier mot et que chacun suit le Christ dans sa résurrection.

    « L’Évangile que nous avons écouté, qui unit, selon la rédaction de Marc, le récit de la mort de Jésus et celui de la tombe vide, représente le point culminant de tout le chemin, insiste François : c’est l’avènement de la Résurrection qui répond à la longue recherche du Peuple de Dieu, à la recherche de chaque homme et de l’humanité entière. Chacun de nous est invité à entrer dans cet évènement. »

    Mais suivre le Christ implique donc le suivre dans la mort aussi, dans la souffrance, dans le dernier souffle, dans le silence, des étapes qui prennent sens au regard de la Résurrection. Et comme il le fait souvent, le Pape a demandé à chacun de se situer personnellement face à Jésus dans sa Passion : « Nous sommes appelés à être devant la Croix de Jésus, comme Marie, comme les femmes, comme le centurion, à écouter le cri de Jésus. Et sa respiration ultime, et enfin le silence, ce silence qui se prolonge pour tout le Samedi Saint. Et ensuite nous sommes appelés à aller à la tombe, pour voir que la grande pierre a été renversée, pour écouter l’annonce. « Il est ressuscité, il n’est pas ici » (Mc 16,6). Là est la réponse. Là est le fondement, le roc. Pas dans des discours persuasifs de sagesse, mais dans la parole vivante de la Croix et de la Résurrection de Jésus. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Lundi 3 novembre 2014

    St Martin de Porrès

    Au calendrier traditionnel : Commémoraison de tous les Fidèles défunts

    IN COMMEMORATIONE OMNIUM FIDELIUM DEFUNCTORUM - Première messe

     
    Sequentia "Dies Irae" - Thomas de Celano (XIIIe siècle)
    (Bracia Dominikanie z Krakowa)

    Lire la suite

  • Angélus de ce 2 novembre 2014

    En ce dimanche 2 novembre, où l’on commémore tous les fidèles défunts, le Pape François, devant des dizaines de milliers de personnes réunis Place Saint-Pierre pour la prière de l'Angélus, a rappelé que la mort n'a pas le dernier mot. Le Saint-Père a invité, en cette journée, à penser à tous ceux dont personne ne se souvient, aux victimes des guerres, à ceux qui sont tués parce qu’ils sont chrétiens, et il a insisté sur le sens de la Toussaint, et du 2 novembre. Deux fêtes « intimement liées tout comme la joie et les larmes trouvent en Jésus-Christ, une synthèse qui est le fondement de notre foi et de notre espérance ».

    En ces deux journées, relève le Saint-Père, « de nombreuses personnes font une visite au cimetière, qui, comme son nom l’indique, est le "lieu de repos", dans l’attente du réveil final ». « Jésus lui-même a révélé que la mort du corps est comme un sommeil dont Il nous réveille. Avec cette foi, nous nous rendons - même spirituellement - sur les tombes de nos proches, de ceux qui nous ont aimé. Mais aujourd'hui, insiste le Pape, nous sommes appelés à nous souvenir de tous, même de ceux dont personne ne se souvient ». « Souvenons-nous des victimes de la guerre et de la violence ; de tant de "petits" de ce monde terrassés par la faim et la misère. Souvenons-nous des anonymes qui reposent dans la fosse commune, de nos frères et sœurs tués parce qu'ils étaient chrétiens ; et de tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour servir les autres. »

    La tradition de l'Eglise, a poursuivi le Saint-Père, a toujours exhorté à prier pour les défunts, en particulier à travers la célébration de l'Eucharistie. Offrir une Messe pour les défunts « est la meilleure aide spirituelle que nous pouvons donner à leurs âmes, en particulier à celles qui sont les plus abandonnés ».

    La mort n'a pas le dernier mot sur le sort de l’humanité, a déclaré le Pape François parce que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu.

    Source : Radio Vatican.

    « Le souvenir des défunts, le soin des tombes et la prière de suffrage sont la preuve d’une espérance confiante, enracinée dans la certitude que la mort n'a pas le dernier mot sur ​​le sort de l'homme, que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu. A Dieu, nous adressons cette prière :

    "Dieu de miséricorde infinie, nous confions à ta Bonté immense tous ceux qui ont quitté ce monde pour l'éternité, où Tu attends l'humanité tout entière, rachetée par le Sang précieux du Christ, ton Fils, mort pour racheter nos péchés. Ne regarde pas, Seigneur, toutes les pauvretés, les misères et les faiblesses humaines, lorsque nous nous présenterons devant ton tribunal, pour être jugés pour le bonheur ou la condamnation. Tourne vers nous ton regard de pitié, qui naît de la tendresse de ton Coeur, et aide-nous à marcher sur le chemin d'une purification complète. Qu'aucun de tes enfants ne soit perdu dans le feu éternel de l'enfer, là où il ne peut plus y avoir de repentir. Nous te confions, Seigneur, les âmes de nos proches, des personnes qui sont mortes sans le réconfort sacramentel, ou qui n'ont pas eu l'occasion de se repentir même au terme de leur vie. Que personne n'ai peur de Te rencontrer, après son pèlerinage sur la terre, mais ait l'espoir d'être accueilli dans les bras de ton infinie miséricorde. Que notre Sœur la mort corporelle nous trouve vigilants dans la prière et complets de tous le bien que nous avons fait lors de notre brève ou longue existence. Seigneur, que rien ne nous éloigne de Toi sur cette terre, mais que tout et tous nous soutienne dans le désir ardent de nous reposer sereinement et éternellement en Toi. Amen." »
    (P. Antonio Rungi, passioniste, Prière des défunts).

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Hymne "O Quam Suavis"

    O quam suavis est,
    Domine, spiritus tuus!
    qui ut dulcedinem tuam
    in filios demonstrares,
    pane suavissimo de caelo praestito,
    esurientes reples bonis,
    fastidiosos divites dimittens inanes.
    Amen.

  • Méditation : les âmes du Purgatoire confiées à nos prières

    « Comment décrire les souffrances de ces âmes encore si imparfaites ? S'il était possible, elles voudraient souffrir davantage encore, tant est puissant le désir de leur union à Dieu, union qui se réalise progressivement jusqu'à ce que soit consumé tout ce qui les empêche de se donner entièrement. Alors ce sera la joie parfaite. Cependant elles sont heureuses. Pourquoi ? Parce qu'elles sont assurées de leur bonheur futur. Elles attendent celui qui vient :
    "J'espérais le Seigneur d'un grand espoir,
    il s'est penché vers moi." (Ps 39)
    Cette assurance de foi, ce désir d'espérance aboutiront à une vision et à une possession définitives. Aimons ces âmes. Dégagées, purifiées des appétits terrestres, elles sont plus que d'autres dignes de notre amour ! Humbles et joyeuses en leur douloureuse aspiration, ce sont bien authentiquement les filles du Père céleste. Elles nous sont confiées, elles sont nôtres. Comme est grande la délicatesse de notre Dieu ! Il nous les confie pour que nous les lui amenions. L'accomplissement total de son dessein d'amour sur telle âme est entre nos mains. Qu'il soit loué !
    Seigneur, accordez aux âmes des fidèles le repos éternel de votre amour ! »

    Cum Ecclesia - Méditations sur les textes du Missel et du Bréviaire (2 Novembre), Éditions J.H. Gottmer, Haarlem, 1961.

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    La Vierge intercède pour les âmes du Purgatoire, Luca Giordano (1634-1705), Abbaye de Montserrat

  • Dimanche 2 novembre 2014

    Commémoration des fidèles défunts

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    Église Notre-Dame-de-Mandanois, Paroisse de Saint-Auban - Château-Arnoux, Alpes de Haute-Provence
    (Source et crédit photo)

     Calendrier liturgique

  • A 16h00 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     
    L’homme est « capable de dévaster la Création, la vie, les cultures, les valeurs, l’espoir ». Les paroles cinglantes du Pape, dans son homélie lors de la messe de la solennité de la Toussaint, samedi au cimetière romain du Verano. Mais « l’amour et la force du Seigneur » permettent « d’arrêter cette folle course de destruction ».

    Mêmes les destructions lors des guerres du siècle passée ne sont « rien » comparées « à ce qui se passe aujourd’hui », a lancé François, en se rappelant de photographies vieilles de 71 ans vues un peu plus tôt en sacristie. Celles-ci rappellent le bombardement de Rome qui a frappé également le quartier dans lequel se situe le cimetière du Verano, à Rome.

    « L’homme se prend pour Dieu, se croit le Roi », a poursuivi le Souverain Pontife, se référant aux « guerres qui se poursuivent ». Cette « industrie de la destruction », selon la description du Saint-Père, écarte aussi les « enfants, les anciens, les jeunes sans travail », cette dévastation ayant produit une « culture du déchet ».

    Au Pape François alors de monter d’un ton : « cela se passe ici, aujourd’hui. Il semble que ces personnes ne comptent pas, qu’elles appartiennent à une autre espèce, qu’elles ne sont pas humaines. Elles demandent le salut, la paix, du pain, du travail ». Évoquant l'hiver qui arrive, il a aussi dénoncé les épreuves qui attendent les diverses populations dans les zones de conflit.

    Ces hommes, femmes et enfants sont autant de « saints inconnus », auxquels le Pape a invité à penser. Il a enfin invité les fidèles à regarder vers Dieu, « l’espoir ». « L’espoir qu’il ait pitié de Son peuple, de ces personnes écartées », mais aussi « des destructeurs ». Ainsi, la « sainteté de l’Église va de l’avant : avec ces personnes, avec nous qui verrons Dieu comme Lui est ».

    « Quel doit être notre comportement si nous voulons entrer dans ce peuple et cheminer vers le Père, dans ce monde de dévastation, de guerre, de tribulations ? », a alors demandé le Souverain Pontife. La réponse se trouve dans l’Évangile : celui des Béatitudes. « Seul ce cheminement nous portera à la rencontre avec Dieu, nous sauvera de la destruction, de la dévastation de la Terre, de la Création, de la morale, de l’Histoire, de la famille, de tout ».

    Mais le Pape nous rappelle que cela nous fera passer par de difficiles moments, qu’il nous apportera des problèmes, des persécutions. « Mais seul ce cheminement nous portera de l’avant, a insisté François. Ainsi, ce peuple qui souffre tant aujourd’hui à cause de l’égoïsme de nos frères dévastateurs va de l’avant avec les Béatitudes, avec l’espoir de trouver Dieu, avec l’espoir de devenir saint, en ce moment de la rencontre définitive avec Lui ».

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org
     
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Désirons-nous la sainteté ?

    « Quand nous sera-t-il donné de nous réunir aussi à nos pères ? De leur être présentés en personne ? Tel est le premier désir que le souvenir des saints fait naître en nous, que dis-je ? dont il nous embrase. Quand jouirons-nous de leur société si désirable, quand serons-nous dignes d'être les concitoyens, les conchambristes des esprits bienheureux, d'entrer dans l'assemblée des patriarches, de nous unir aux phalanges des prophètes, au sénat des apôtres, aux innombrables bataillons des martyrs, aux collèges des confesseurs, et aux chœurs des vierges, de nous perdre, en un mot, et de nous réjouir en commun dans la troupe entière des saints ?
    ...
    L'Église des premiers-nés nous attend, et nous négligeons de l'aller rejoindre ; les saints nous appellent, et nous n'en tenons aucun compte. Réveillons-nous enfin, mes frères, ressuscitons avec le Christ, cherchons, goûtons les choses d'en haut. Désirons ceux qui nous désirent, courons vers ceux qui nous attendent, que nos cœurs tendent par leurs vœux, vers ceux qui les appellent. »

    St Bernard, Vème Sermon pour la Toussaint (5,6), Trad. de l'Abbé Charpentier, in "Œuvres complètes" Tome III, Paris, Librairie Louis de Vivès, 1866.

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  • Angélus de ce 1er novembre 2014

    Le Pape parle de la communion des saints et de Jérusalem

    Le Pape François lors de l’Angélus de ce dimanche a rappelé que la liturgie du jour parle de la Jérusalem céleste, invitant alors à « prier afin que la Ville Sainte, chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, et qui ces jours derniers a vécu différentes tensions, puisse devenir toujours plus un signe et une anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine ».

    Avant de réciter la prière de l’Angélus le Pape avait souligné qu’en ce jour « il nous faut remercier Dieu pour les innombrables saints et saintes de tous les temps : des hommes et des femmes ordinaires, simples, et parfois "les derniers" pour le monde, mais "les premiers" pour Dieu ».

    Le Pape a ensuite porté sa réflexion sur la « communion des saints », « l’union commune qui naît de la foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ par la force du baptême. Il s’agit d’une union spirituelle qui n’est pas détruite par la mort, mais se poursuit dans l’autre vie. En effet il subsiste un lien indestructible entre nous qui vivons dans ce monde et tous ceux qui ont franchi le seuil de la mort. »

    « Nous ici-bas sur la terre, a ajouté le Pape François, ensemble avec ceux qui sont entrés dans l’éternité, nous formons une seule et grande famille ». « Cette merveilleuse union commune entre la terre et le ciel, a encore déclaré le Pape, se réalise idéalement et le plus intensément dans la Liturgie, et surtout dans la célébration de l’Eucharistie, qui exprime et réalise la plus profonde union entre les membres de l’Eglise. Dans l’Eucharistie, en effet, nous rencontrons Jésus vivant et sa force, et à travers Lui nous entrons en communion avec nos frères dans la foi : ceux qui vivent avec nous ici sur la terre et ceux qui nous ont précédé dans l’autre vie, la vie sans fin. Cette réalité nous remplit de joie : Il est beau d’avoir tant de frères dans la foi qui marchent à nos côtés, nous soutiennent par leur aide et parcourent avec nous la même route vers le ciel. Et c’est pour nous un grand réconfort que de savoir que d’autres frères ont déjà rejoint le ciel, nous attendent et prient pour nous, afin qu’ensemble nous puissions contempler éternellement le visage glorieux et miséricordieux du Père. Dans la grande assemblée des Saints, Dieu a voulu réserver la première place à la Mère de Jésus. Marie est au centre de la communion des saints, comme gardienne du lien de l’Eglise universelle avec le Christ, du lien de la famille. Elle est la Mère, notre Mère. Pour celui qui désire suivre Jésus sur la voie de l’Evangile, Marie est un guide et la première des disciples, la Mère attentive, à qui confier nos attentes et nos difficultés ».

    Après l’Angélus, le Pape a rappelé qu’il célébrait l’après-midi la Messe dans le grand cimetière du Verano,  « le principal cimetière de Rome », et que de cette manière il s’unissait « spirituellement à tous ceux qui se rendent ces jours-ci sur les tombes de leurs chers défunts dans les cimetières du monde entier ».

    Il a aussi salué tous les pèlerins présents Place Saint-Pierre et notamment les participants de la Course des Saints et de la Marche des Saints, organisées respectivement par la Fondation Don Bosco et par l’Association Famiglia Piccola Chiesa, Famille Petite Eglise, soulignant que « ces initiatives sont les bienvenues pour unir le sport, le témoignage chrétien et l’engagement humanitaire ».

    Source : Radio Vatican.

     

    Béatification à Vitoria (Espagne), du P. Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr
    (décret du 27 janvier 2014)

    « Aujourd'hui à Vitoria (Espagne), a été proclamé bienheureux le martyr Peter Asúa Mendía. Prêtre humble et austère, il a prêché l’Évangile par la sainteté de sa vie, la catéchèse et la dévotion envers les pauvres et les nécessiteux. Arrêté, torturé et tué pour avoir exprimé son désir de rester fidèle au Seigneur et à l'Église, il est pour nous tous un merveilleux exemple de la force de la foi et du témoignage de la charité. »

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    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.