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  • Roland de Lassus (1532-1594) : Missa pro defunctis - VI. Sanctus & Benedictus

    The Hilliard Ensemble
    David James, contreténor - Rogers Covey-Crump et John Potter, ténors - Gordon James, baryton

  • Méditation : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (5)

    « Le bienheureux Henri Suso, de l'ordre des Frères Prêcheurs et connu par ses œuvres mystiques, menait une vie si pure et si détachée de la terre qu'il se sentait comme dévoré par le désir de l’Éternité bienheureuse. Dieu, qu'il honorait sous le nom d’Éternelle Sagesse, lui manifestait souvent les secrets de l'autre monde. Fréquemment les âmes des fidèles lui apparaissaient dans ses visions, lui parlaient de leur état, du lieu qu'elles habitaient, de leurs joies et de leurs peines.
    Un jour, il vit paraître devant lui l'âme d'un homme qui avait, sur la terre, vécu saintement et qui se nommait Eckard. Ce bienheureux lui déclara qu'il avait le bonheur d'être dans le ciel, au sein de la lumière et de la gloire et entièrement transformé en Dieu.
    Henri Suso lui demanda entre autres détails quelle récompense Dieu réservait à ceux qui sur la terre avaient pratiqué le saint abandon entre les mains de la Providence, la soumission et la conformité à la divine volonté.
    Eckard, prenant alors un visage plus radieux encore, lui répondit : « Ceux-là sont les bien-aimés du Seigneur ; leurs âmes, suavement unies à la divinité, sont toutes submergées dans l'abîme de son Essence adorable et jouissent d'une félicité qu'aucune parole humaine ne saurait exprimer. » Cette révélation fit une impression profonde sur l'esprit du bienheureux Henri Suso. Déjà abandonné depuis longtemps à la divine Providence, il prit la résolution de s'y livrer encore plus parfaitement et de se conformer en toutes ses actions à la volonté de Dieu.
    Suivons son exemple, et offrons les difficultés que nous rencontrerons certainement dans cette pratique, pour le soulagement et la délivrance des saintes âmes du Purgatoire. »

    R.P. Deidier, Considérations sur le Purgatoire (XVIII), Paris, P. Téqui, 1895.

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  • Vendredi 14 novembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Conférence de Presse de présentation du CD "Habemus Papam", édité par Deutsche Grammophon

    A 11h30 ce jeudi matin, Salle Jean-Paul II au Bureau de Presse du Saint-Siège, s'est tenue la conférence de presse de présentation du CD "Habemus Papam", édité par Deutsche Grammophon, qui réunit la musique de toutes les célébrations du Conclave de 2013, réalisée par le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine dirigé par le Maestro Massimo Palombella S.D.B.

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    Intervention de Mgr Massimo Palombella, S.D.B. :

    « Au mois de Juillet 2014 un contrat exclusif de représentation a été conclu par le label Deutsche Grammophon et le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine. Cet accord, signé par les deux parties en Septembre 2014, prévoit deux formes de production : d'abord, une série de "grands événements ecclésiaux", inaugurée par le double CD "Habemus Papam", avec la musique des célébrations présidées par le Pape François enregistré en direct par Radio Vatican, et d'autre part, une série d'enregistrements en studio par le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine de leur répertoire caractéristique, la musique qui a été composée tout au long de l'histoire pour les célébrations papales. Les enregistrements seront principalement effectués dans la Sala Assunta de Radio Vatican, située dans les jardins du Vatican, mais cela n'exclut pas la possibilité d'enregistrer le Chœur à la Chapelle Sixtine pour des raisons de pertinence esthétique.

    Les deux CD musicaux, "Habemus Papam" - en vente en Italie à partir du 11 Novembre et dans le reste du monde à partir du 28 Novembre - contiennent, avec une présentation du Maestro Roberto Gabbiani, toute la musique jouée pendant les Célébrations du Conclave en 2013 (Messe pour l'élection du Pontife romain à la Basilique Saint-Pierre, entrée en Conclave, Messe avec les Cardinaux Electeurs à la Chapelle Sixtine et Messe pour le début du ministère pétrinien sur la place Saint-Pierre), avec l'annonce du "Habemus Papam" et la première adresse du Pape François de la Loggia des Bénédictions. Cette publication est présentée comme la première documentation historique de la musique d'un Conclave. Ce sont tous des enregistrements en direct, avec les qualités et les limites que cela implique. En effet, on perçoit la fraîcheur de l '"authenticité" avec le bruit de fond, les toux, les clics d'appareils photos et même un hélicoptère tournant au-dessus de la Place Saint-Pierre lors de la Messe du début du ministère pétrinien (pendant l'Hymne de Communion).

    Le Chœur Pontifical est la plus ancienne institution chorale dans le monde et est composé de 20 chanteurs adultes permanents et environ 30 choristes enfants (issus d'une école privée associée, avec des classes allant de la quatrième à la huitième année). Le Chœur se produit normalement aux Célébrations présidé par le Pape, offrant avant tout un service ecclésial. Son activité de concert est donc dirigée exclusivement vers l'évangélisation et à la promotion, à travers des sources communes, du dialogue œcuménique. À cette fin, en la solennité des Sts Pierre et Paul, la Chœur a chanté aux côtés de la chorale anglicane de Westminster, en 2013 avec le Leipzig Thomanerchor, et en 2014, avec le Chœur Orthodoxe du Patriarcat de Moscou. En Septembre 2014, le Chœur a fait une visite historique en Chine, effectuée à Hong Kong, Macao et Taipei. Le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine est installé via del Monte della Farina, 64, à Rome, où il répète tous les jours (www.cappellamusicalepontificia.va).

    Pour le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine, l'accord avec le prestigieux label allemand Deutsche Grammophon est une réponse concrète à son mandat, qui exige d'une part de sauvegarder le riche patrimoine musical de l'Église, et de l'autre, en particulier dans le domaine liturgique, à participer à un dialogue fructueux avec la modernité. Ce processus nécessite un haut niveau de professionnalisme, exprimé dans l'étude, la recherche, les répétitions quotidiennes, l'engagement culturel et le dialogue avec les institutions chorales prestigieuses à travers le monde, dans un échange permanent avec l'institution musicale académique du Saint-Siège, l'Institut Pontifical de Musique Sacrée. »

    Traduction française © Chemin d'Amour vers le Père.

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  • Philippe de Monte (1521-1603) : Messe 'Si ambulavero' - Kyrie & Gloria

    Choir of New College Oxford - Dir. Edward Higginbottom

  • Méditation : "Notre Église est l'église des saints"

    « L'heure des saints vient toujours. Notre Église est l'église des saints. Qui s'approche d'elle avec méfiance ne croit voir que des portes closes, des barrières et des guichets, une espèce de gendarmerie spirituelle. Mais notre Église est l'église des saints. Pour être un saint, quel évêque ne donnerait son anneau, sa mitre, sa crosse, quel cardinal sa pourpre, quel pontife sa robe blanche, ses camériers, ses suisses et tout son temporel ? Qui ne voudrait avoir la force de courir cette admirable aventure ? Car la sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure. Qui l'a une fois compris est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine. Notre Église est l'église des saints. Mais qui se met en peine des saints ? On voudrait qu'ils fussent des vieillards pleins d'expérience et de politique, et la plupart sont des enfants. Or l'enfance est seule contre tous. Les malins haussent les épaules, sourient : quel saint eut beaucoup à se louer des gens d'église ? Hé ! Que font ici les gens d'église ! Pourquoi veut-on qu'ait accès aux plus héroïques des hommes tel ou tel qui s'assure que le royaume du ciel s'emporte comme un siège à l'Académie, en ménageant tout le monde ? Dieu n'a pas fait l'Église pour la prospérité des saints, mais pour qu'elle transmît leur mémoire, pour que ne fût pas perdu, avec le divin miracle, un torrent d'honneur et de poésie. Qu'une autre église montre ses saints ! La nôtre est l'Église des saints. À qui donneriez-vous à garder ce troupeau d'anges ? La seule histoire, avec sa méthode sommaire, son réalisme étroit et dur, les eût brisés. Notre tradition catholique les emporte, sans les blesser, dans son rythme universel. Saint Benoît avec son corbeau, saint François avec sa mandore et ses vers provençaux, Jeanne avec son épée, Vincent avec sa pauvre soutane, et la dernière venue, si étrange, si secrète, suppliciée par les entrepreneurs et les simoniaques, avec son incompréhensible sourire — Thérèse de l'Enfant Jésus. Souhaiterait-on qu'ils eussent tous été, de leur vivant, mis en châsse ? assaillis d'épithètes ampoulées, salués à genoux, encensés ? De telles gentillesses sont bonnes pour les chanoines. Ils vécurent, ils souffrirent comme nous. Ils furent tentés comme nous. Ils eurent leur pleine charge et plus d'un, sans la lâcher, se coucha dessous pour mourir. Quiconque n'ose encore retenir de leur exemple la part sacrée, la part divine, y trouvera du moins la leçon de l'héroïsme et de l'honneur. Mais qui ne rougirait de s'arrêter si tôt, de les laisser poursuivre seuls leur route immense ? Qui voudrait perdre sa vie à ruminer le problème du mal, plutôt que de se jeter en avant ? Qui refusera de libérer la terre ? Notre Église est l'église des saints. Tout ce grand appareil de sagesse, de force, de souple discipline, de magnificence et de majesté n'est rien de lui-même, si la charité ne l'anime. Mais la médiocrité n'y cherche qu'une assurance solide contre les risques du divin. Qu'importe ! Le moindre petit garçon de nos catéchismes sait que la bénédiction de tous les hommes d'Église ensemble n'apportera jamais la paix qu'aux âmes déjà prêtes à la recevoir, aux âmes de bonne volonté. Aucun rite ne dispense d'aimer. Notre Église est l'église des saints...

    [...] Notre Église est l'église des saints. Nous respectons les services d'intendance, la prévôté, les majors et les cartographes, mais notre cœur est avec les gens de l'avant, notre cœur est avec ceux qui se font tuer. Nul d'entre nous portant sa charge — patrie, métier, famille, — avec nos pauvres visages creusés par l'angoisse, nos mains dures, l'énorme ennui de la vie quotidienne, du pain de chaque jour à défendre, et l'honneur de nos maisons, nul d'entre nous n'aura jamais assez de théologie pour devenir seulement chanoine. Mais nous en savons assez pour devenir des saints. Que d'autres administrent en paix le royaume de Dieu ! Nous avons déjà trop à faire d'arracher chaque heure du jour, une par une, à grand-peine, chaque heure de l'interminable jour, jusqu'à l'heure attendue, l'heure unique où Dieu daignera souffler sur sa créature exténuée, ô Mort si fraîche, ô seul matin ! Que d'autres prennent soin du spirituel, argumentent, légifèrent : nous tenons le temporel à pleines mains, nous tenons à pleines mains le royaume temporel de Dieu. Nous tenons l'héritage des saints. Car depuis que furent bénis avec nous la vigne et le blé, la pierre de nos seuils, le toit où nichent les colombes, nos pauvres lits pleins de songe et d'oubli, la route où grincent les chars, nos garçons au rire dur et nos filles qui pleurent au bord de la fontaine, depuis que Dieu lui-même nous visita, est-il rien en ce monde que nos saints n'aient dû reprendre, est-il rien qu'ils ne puissent donner ? »

    Georges Bernanos (1888-1948), Jeanne relapse et sainte, Librairie Plon, Paris, 1934.

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    Jean-François Millet, Filles aux brousailles (1852)
    Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie
    (Source et crédit photo)

  • Jeudi 13 novembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

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  • Johann David Heinichen (1683-1729) : Messe n°11 en Ré - Kyrie, Gloria, Credo

    Dresdner Kammerchor, Hochschule für Musik Carl Maria von Weber
    Dresdner Barockorchester - Dir. Hans-Christoph Rademann

  • Méditation : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (4)

    « On peut aussi, et très utilement, réciter le Rosaire ou le chapelet pour le soulagement des défunts. Les pauvres âmes du Purgatoire connaissent bien son efficacité. On lit dans la vie de la Mère Françoise du Saint-Sacrement qu’elle récitait chaque jour le Rosaire, pour la délivrance des défunts, et au lieu du Gloria Patri, elle terminait chaque dizaine par le verset requiescant in pace. Elle appelait son chapelet son aumônier ; c’était lui, en effet, qui lui permettait de faire aux âmes du Purgatoire de riches aumônes spirituelles, et de les mettre en état de s’acquitter envers Dieu. Aussi, dans les fréquentes visites que lui faisaient ces pauvres âmes, on les voyait lui prendre des mains son chapelet et le baiser avec respect, comme l’instrument de leur salut.
    Un autre dévot aux âmes du Purgatoire, Joseph Nieremberg, avait aussi la coutume de réciter chaque jour le chapelet à la même intention. Il avait pour cela un chapelet enrichi de nombreuses indulgences. Il vint à le perdre, ce qui le chagrina beaucoup, à cause de ces pauvres âmes ; or, un soir que, faute de mieux, il offrait à Notre-Seigneur sa bonne volonté, il entend au plafond de sa chambre un bruit singulier, il regarde, et voit tomber à ses pieds, son chapelet avec toutes les médailles qui y étaient attachées. Il ne douta pas que ce ne fussent les âmes du Purgatoire qui le lui renvoyaient, pour l’encourager à persévérer dans une pratique qui leur était si utile.

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    [...]

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  • Mercredi 12 novembre 2014

    Calendrier liturgique

  • César Franck (1822-1890) : Les Béatitudes - Deuxième Béatitude

    D'après l'Evangile - Poème de Mme Colomb
    Choeur des Französischen Rundfunks/Einstudierung, Marcel Mende
    Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks - Dir. Rafael Kubelik (1974)
    Dietrich Fischer-Dieskau, bariton - Jessye Norman, soprano - Brigitte Fassbaender, mezzo-soprano
    René Kollo et Kimmo Lappalainen, ténors - Raffaele Arié, basse

  • Méditation : « Je suis Jésus que tu persécutes »

    « Les impies se croient héroïques de résister à un Tout-Puissant. Ces superbes, dont quelques-uns ne sont pas inaccessibles à la pitié, pleureraient de honte, s'ils pouvaient voir la faiblesse, la misère, la désolation infinies de Celui qu'ils bravent et qu'ils outragent. Car Dieu, qui s'est fait pauvre en se faisant homme, est, en un sens, toujours crucifié, toujours abandonné, toujours expirant dans les tortures. Mais que penser de ceux-ci qui ne connurent jamais la pitié, qui sont incapables de verser des larmes, et qui ne se croient pas impies ? Et que penser enfin de ceux-là qui rêvent la vie éternelle, en bras de chemise et en pantoufles, au coin du feu de l'enfer ?

    ... Je vous ai parlé des locataires pauvres dont cette paroisse est suffisamment approvisionnée, et qui tremblent déjà, en songeant à ce que vous pouvez leur faire souffrir demain. Ai-je parlé à une seule âme vraiment chrétienne ? Je n’ose le croire.

    Ah ! que ne puis-je crier en vous ! sonner l’alarme au fond de vos cœurs charnels ! vous donner l’inquiétude salutaire, la sainte peur de trouver votre Rédempteur parmi vos victimes ? Ego sum Jesus quem tu persequeris ! est-il dit à saint Paul fumant de rage contre les chrétiens, qui étaient alors comme les locataires de la Cité du Démon et qu’on pourchassait de gîte en gîte, l’épée ou la torche dans les reins, jusqu’à ce qu’ils payassent de tout leur sang le logis permanent des cieux. Je suis Jésus que tu persécutes !

    On sait que ce Maître s’est souvent caché au milieu des indigents, et quand nous faisons souffrir un homme plein de misère, nous ne savons pas quel est celui des membres du Sauveur que nous déchirons. Nous avons appris du même saint Paul qu’il y a toujours quelque chose qui manque aux souffrances de Jésus-Christ, et que ce quelque chose doit être accompli dans les membres vivants de son Corps.

    — Quelle heure est-il ? Père, disent à Dieu ses pauvres enfants, tout le long des siècles, car nous veillons « sans savoir le jour ni l’heure ». Quand finira-t-on de souffrir ? Quelle heure est-il à l’horloge de votre interminable Passion ? Quelle heure est-il ?... »

    Léon Bloy (1846-1917), La femme pauvre (ch. XXIII), Paris, Bernouard, 1897 - Paris, Georges Crès et Cie, " Les maîtres du livre", 1924.

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  • Mardi 11 novembre 2014

    St Martin, évêque et confesseur

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    Simone Martini (1284-1344), Fresque "Partage du manteau"
    Chapelle de Saint Martin, église St François d'Assise à Assise

    Calendrier liturgique

  • Père Zanotti-Sorkine - Enseignement : « La prière pour les défunts »

     (Enregistrement audio)

    Enseignement du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, nouveau chapelain du sanctuaire de Notre-Dame du Laus, sur la prière pour les défunts.


    Site du Père Zanotti-Sorkine
    Site de N-D du Laus.

  • Message du Pape François aux évêques d'Italie

    Le Pape François, primat d'Italie de par sa fonction d'évêque de Rome, a envoyé un message aux évêques italiens qui tiennent leur 67ème assemblée plénière à Assise du lundi 10 au jeudi 13 novembre. Les thèmes principaux de cette assemblée sont la vie et la formation permanente des prêtres.

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  • Message du Pape François aux séminaristes français à l'occasion de leur rassemblement dans le sanctuaire marial de Lourdes

    « Chers amis séminaristes,

    Je salue cordialement chacun de vous, ainsi que vos formateurs et vos Évêques que vous avez rejoints alors qu’ils ont achevé les travaux de l’Assemblée plénière de la Conférence Épiscopale. Je me réjouis beaucoup de vous savoir tous réunis autour de Marie, la mère du Seigneur, en ce sanctuaire de Lourdes, tellement aimé à travers le monde.

    En pensant à votre rassemblement en ce haut lieu marial, il me vient immédiatement à l’esprit et au cœur ce que la Parole de Dieu dit des disciples après que le Seigneur ressuscité leur ait demandé d’attendre l’Esprit Saint : « Ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement (…). Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères (Ac 1, 13-14).

    En contemplant cet évènement, je voudrais que vous reteniez trois mots essentiels pour votre vie de séminaristes : fraternité, prière, mission.

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  • Graduel "Dirigatur Oratio Mea" (Ps 140)

    Dirigatur oratio mea sicut incensum in conspectu tuo, Domine.
    Que ma prière soit portée comme de l’encens en votre présence, Seigneur.
    Elevatio manuum mearum sacrificium vespertinum.
    L’élévation de mes mains comme le sacrifice du soir.
    Dirigatur oratio mea sicut incensum in conspectu tuo, Domine.

  • Méditation - Poésie : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (3)

    « ... Du Rédempteur voici les croix, signes sacrés,
    Vous les portez sur vous, ô morts qui m'entourez ;
    Ici, vous avez tous la croix divine, l'arbre
    Qui dans le bronze ou l'or, le granit ou le marbre,
    Donne la même fleur au calice sanglant.
    C'est la fleur de la Mort qu'avec l'eau de son flanc
    Le Christ arrose et fait renaître et qu'il déploie
    Pour que l'homme l'adore et pour que Dieu la voie,
    La fleur de l'Espérance aux immortels parfums.
    Heureux si vous avez dans l'ombre, ô chers défunts,
    Jadis dans le secret des terrestres misères,
    Versé toute votre âme et des larmes amères,
    Les pleurs de vos chagrins les plus mystérieux
    Sur l'arbre qui porta le Mystère des Cieux.
    Heureux ceux dont les cœurs brûlaient comme les cierges
    Sur des autels fleuris. Bienheureuses les vierges
    Qui tenaient, pour le temps et pour l'éternité,
    En de fragiles mains, les lys pleins de beauté,
    Pleins de grâce, avec leurs corolles renversées
    Et pâles sous le poids des célestes pensées.

    Du champ des morts j'ai vu la terre des vivants.
    La moisson qui frémit aux caresses des vents,
    Haute, droite, sans bruits, demeurait immobile
    Dans la lueur du soir magnifique et tranquille.
    Pas un vol, pas un cri ne partait des sillons.
    Dans le lointain les chars manquaient, mais aux rayons
    Que le soir envoyait, les croix souriaient toutes
    A l'étrange abandon de la plaine et des routes.
    Du champ des morts, là-bas, à l'occident vermeil,
    J'ai vu, dans l'agonie énorme du soleil,
    S'évanouir les bois le long des étendues
    Et disparaître, au fond des campagnes perdues,
    Un noir fourmillement de troupeaux qui fuyaient.
    Seules, devant la nuit proche, les croix brillaient,
    Car l'ombre qui semblait couvrir la terre entière,
    L'ombre laissait survivre, autour du cimetière,
    Pur et d'autant plus doux sous le ciel attristé,
    Comme un reflet de gloire et d'immortalité. »

    Paul Harel (1854-1927), Dans le cimetière, in "Les Heures lointaines"
    Paris, Alphonse Lemere, Éditeur, 1902.

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  • Lundi 10 novembre 2014

    St Léon le Grand, pape et docteur

    Au calendrier traditionnel : St André Avellin, confesseur