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joseph - Page 3

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Je vous salue Joseph, image de Dieu le Père
    Je vous salue Joseph, père de Dieu le Fils
    Je vous salue Joseph, Sanctuaire du Saint Esprit
    Je vous salue Joseph, bien-aimé de la très Sainte Trinité
    Je vous salue Joseph, très digne époux de la Vierge Mère
    Je vous salue Joseph, père de tous les fidèles
    Je vous salue Joseph, fidèle observateur du silence sacré
    Je vous salue Joseph, amant de la sainte pauvreté
    Je vous salue Joseph, modèle de douceur et de patience
    Je vous salue Joseph, miroir d’humilité et d’obéissance

    Vous êtes béni entre tous les hommes

    Et bénis soient vos yeux qui ont vu ce que vous avez vu
    et bénies soient vos oreilles qui ont entendu ce que vous avez entendu
    et bénies soient vos mains qui ont touché le Verbe fait chair
    et bénis soient vos bras qui ont porté Celui qui porte toutes choses
    et béni soit votre cœur embrasé pour Lui du plus ardent amour
    et béni soit le Père Éternel qui vous a choisi
    et béni soit le Fils qui vous a aimé
    et béni soit le Saint Esprit qui vous a sanctifié
    et bénie soit Marie, votre épouse, qui vous a chéri comme un époux et comme un frère
    et bénis soient à jamais tous ceux qui vous aiment et qui vous bénissent.

    Amen. »

    St Jean Eudes

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Âmes pieuses, efforcez-vous, à l'exemple de saint Joseph, de vous sanctifier en remplissant tous les devoirs de votre état avec une grande pureté d'intention, ne cherchant que Dieu seul. Pour obtenir cette grâce si précieuse, adressez-vous à saint Joseph : il vous réserve l'héritage infiniment précieux de la vie intérieure ; il a, suivant l'expression d'un pieux auteur, l'intendance générale sur les âmes dont la vertu est cachée en ce monde. Allez à l'école de saint Joseph : instruites par ce grand maître, vous ferez bientôt des progrès rapides dans cette science qui est la vraie science des saints. Il vous servira de guide, il vous introduira sur cette terre promise, où coulent des ruisseaux de délices spirituelles ; vous apprendrez de lui que les moyens d'y parvenir sont : le silence, le recueillement, la prière, la pureté du cœur, la garde des sens, et surtout la mortification des passions et de l'amour-propre. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Treizième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    Acte de consécration à Saint Joseph

    « Ô glorieux saint Joseph, choisi par Dieu pour être le père putatif de Jésus, l'époux très pur de Marie toujours vierge, le chef de la sainte famille, et qui, pour cette raison, avez été choisi par le vicaire du Christ comme le céleste patron et le protecteur de l’Église fondée par Jésus, c'est avec la plus grande confiance que j'implore en ce moment votre puissant secours, pour toute l’Église militante.

    Protégez particulièrement, avec un amour vraiment paternel, notre saint Père le Pape, tous les évêques et les prêtres qui sont en communion avec la Chaire de saint Pierre. Soyez le défenseur de tous ceux qui travaillent au salut des âmes dans les angoisses et les tribulations de cette vie, et faites que les peuples de la terre se soumettent docilement à l’Église, qui seule peut procurer à tous le salut éternel.

    Daignez aussi, ô bien-aimé Joseph, agréer la consécration que je vous fais de moi-même. Je me donne tout à vous, vous demandant d'être toujours mon père, mon protecteur et mon guide sur le chemin du salut. Obtenez-moi une grande pureté de cœur et un amour ardent de la vie intérieure. Faites qu'à votre exemple toutes mes actions tendent à la plus grande gloire de Dieu, en union avec le divin Cœur de Jésus, le Cœur Immaculé de Marie et avec vous. Enfin, priez pour moi, afin que je puisse participer à la paix et à la joie que vous avez goûtées vous-même à votre sainte mort. Ainsi soit-il. »

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Dieu tout-puissant et très-miséricordieux, qui avez donné pour époux à la Vierge Marie, votre très-sainte Mère, l'homme juste, le bienheureux Joseph, fils de David, et l'avez choisi pour votre Père nourricier : accordez à votre Église, par les prières et les mérites de ce grande Saint, la tranquillité et la paix, et faites-nous la grâce de jouir un jour du bonheur de vous voir éternellement dans le ciel ;
    Vous qui étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père, en l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Traduction de la prière latine "En l'honneur de Saint Joseph" qui se trouvait au commencement du Bréviaire dont se servait sainte Thérèse, et qui se trouvait également dans le Missel à l'usage de l'ordre du Carmel imprimé à Venise en l'année 1509.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô Dieu, qui par une providence admirable avez daigné choisir le bienheureux Joseph pour être l’Époux de votre très-sainte Mère, faites, nous vous en supplions, qu'en le vénérant sur la terre comme notre protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans les cieux. »

    Extrait des cinq psaumes indulgenciés de saint Joseph, L. Dopter, Imp. Edit., Paris (XIXe).

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    Neuvaine à St Joseph, en préparation de sa fête le 19 mars prochain

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Grand saint Joseph, je rends hommage
    A vos titres, à vos vertus ;
    Oh ! qu'heureux est votre partage
    D'avoir Marie avec Jésus.

    Je vous consacre ma personne ;
    Accordez-moi votre faveur,
    Marie est déjà ma Patronne,
    Soyez aussi mon Protecteur.

    Si Celui que la terre adore
    Obéit trente ans à vos lois,
    Au ciel n'avez-vous pas encore
    Près de son Cœur les mêmes droits ;
    Voilà, grand saint, sur quoi je fonde
    Mon espérance et mon bonheur ;
    Jésus est le maître du monde,
    Et vous pouvez tout sur son Cœur.

    Jésus voulut, avec Marie,
    Assister à votre trépas,
    Puissé-je, en terminant ma vie,
    Expirer aussi dans leurs bras.
    Du sein de la gloire suprême,
    Venez avec eux me bénir ;
    Avec eux, d'un cœur qui vous aime,
    Recevez le dernier soupir. »

    Cantique en l'honneur de saint Joseph, in "Le Propagateur de la dévotion à saint Joseph", sous la direction du R.P. Huguet, Sixième année, Ière livraison, Novembre 1867.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Prosterné à vos pieds, je vous révère, ô bienheureux Joseph ! comme le père de mon Seigneur et de mon Dieu, comme le chef de cette sainte Famille qui est l'objet des complaisances et des délices du Père éternel. Quelle gloire pour vous d'être ainsi le père et le guide du Fils unique de Dieu ! Mais quel bonheur pour nous de penser que vous êtes aussi notre père et que nous sommes vos enfants, puisque nous sommes les frères de Jésus-Christ, qui a voulu être appelé votre Fils ; et en cette qualité nous avons droit à la tendresse de votre cœur paternel. Recevez-nous donc favorablement ; prenez-nous sous votre protection, et soyez notre refuge et notre asile dans toutes nos peines et dans tous nos besoins, pendant la vie et à notre dernier moment. Amen.»

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Huitième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô saint Joseph, qui avez tant aimé le Sacré Cœur, si je cherchais dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau tous les saints qui ont été les amis de Dieu ; si je relisais la vie de tous les bienheureux qui ont illustré l’Église catholique, je pourrais dire avec sainte Thérèse, votre fidèle servante, que vous les surpassez tous par les soins que vous avez rendus à Jésus et à Marie, par votre dignité et par le grand nombre de grâces que vous pouvez nous accorder et par la place que vous occupez dans le Ciel.

    Aussi je me jette à vos pieds et vous demande toutes les grâces spirituelles et temporelles que vous savez m'être nécessaires. Je vous confie le soin de mon âme et de mon corps, de ma vie intérieure et extérieure, de la durée de mon existence et du moment de ma mort. Je désire être à votre exemple un ami du Cœur de Jésus, un ami de Notre Dame du Sacré Cœur, un ami de vous-même. Jésus, Marie, Joseph ! ô doux noms, soyez toujours sur mes lèvres !... Que je les chante ici-bas dans les jours de mon pèlerinage, que je les chante en quittant l'exil ! que je les chante à jamais dans l'éternelle Patrie ! Amen. »

    Prière in "Neuvaine à Saint Joseph, modèle & patron des amis du Sacré Cœur" (Neuvième jour), Chez M. le directeur de l'Archiconfrérie de Notre Dame du Sacré Cœur, Issoudun, s.d. [1915].
    Imprimatur : Apud Biruricas 2 septembris 1915
    Fr. Lelong, v.g.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Seigneur Jésus-Christ, dans l'éternité Dieu de Dieu et dans le temps par votre ineffable humilité homme né d'une vierge, qui avez voulu, en saint Joseph, donner à votre mère vierge un époux vierge, à cette femme humble un humble compagnon de vie, et qui l'avez merveilleusement élevé d'un état de petitesse à un état de sublimité par une augmentation de vertus et de prérogatives, donnez-nous, nous vous en prions, par son exemple, ses mérites et ses prières, la pureté de l'âme et du corps, la vraie vertu d'humilité, et une fois fixés dans l'humilité, une augmentation de foi, d'espérance, de charité et de toutes les vertus, afin que par nos mérites vertueux nous puissions obtenir avec lui la récompense de la gloire éternelle. Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit dans tous les siècles des siècles. Amen. »

    Pierre d'Ailly (1350-1420), Traduction des Cahiers de Joséphologie vol.1 n°2, juillet-décembre 1953, des RR. PP. Trottier et Bertrand, C.S.C.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par l'affection qui vous a uni avec la Vierge Immaculée, Mère de Dieu ; par l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant-Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l'héritage que Jésus-Christ a conquis de son sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.

    Protégez, ô très sage gardien de la divine Famille, la race élue de Jésus-Christ, préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure, d'erreur et de corruption ; soyez-nous propice et assistez-nous du haut du Ciel, ô notre très puissant libérateur, dans ce combat que nous livrons à la puissance des ténèbres ; et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril imminent de la mort, défendez aujourd'hui la sainte Église de Dieu contre les embûches de l'ennemi et gardez-la de toute adversité. Accordez à chacun d'entre nous votre perpétuelle protection afin que, à votre exemple et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, mourir pieusement et obtenir la béatitude éternelle dans le Ciel. Ainsi soit-il. »

    Pape Léon XIII
    Indulgence de 7 ans et de 7 quarantaines, après le chapelet ; et de 300 jours en d'autres circonstances.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    « Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'Enfant divin de votre virginale Épouse, est béni.

    Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Amen. »

    Imprimatur : Fribourg (Suisse), le 15 mars 1957
    François Charrière, évêque

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
     
    « Grand Saint Joseph,
    élu de Dieu dans le décret de l'Incarnation,
    choisi pour partager la vie de la Vierge Immaculée,
    élevé à la dignité de père légal de Jésus,
    vous fûtes le voile discret où s'abrita
           le mystère de la Vierge Mère !
    vous fûtes l'ombre sainte où se cacha
           la majesté du Dieu fait chair !

    Ô vous que Marie aimait comme un époux,
    ô vous que Jésus aimait comme un père,
    introduisez-nous dans le divin sanctuaire
           de leur intimité !

    Couvrez-nous de votre voile
           d'humilité et de pureté ;
    obtenez-nous cette entière oblation de nous-mêmes,
    fruit d'une immolation généreuse et ignorée !

    Faites-nous pénétrer dans l'ombre sainte
           de votre effacement ;
    obtenez-nous cet impérieux attrait du silence,
    fruit de l'adoration et du véritable amour !

    Ô grand Saint ! image du Père des Cieux,
    à qui Jésus et Marie étaient soumis,
           nous nous soumettons tout à vous,
           guidez notre vie intérieure,
           conduisez-nous à Jésus et à Marie !
           donnez-nous Jésus et Marie ! »

    Abbaye de Sept-Fons
    100 j. d'indulg. Molini 24 feb. 1950 + Georgius Ep. Mol.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    « Votre nom, ô Joseph ! est pour nous une source inépuisable de grâces ; désormais il passera plus souvent de nos cœurs sur nos lèvres qui le prononceront avec plus de respect. Dans nos épreuves nous l'invoquerons comme un ange consolateur ; dans nos souffrances comme un dictame salutaire qui calmera toutes nos douleurs ; dans nos combats comme un puissant rempart qui nous défendra des traits de nos ennemis. Et quand arrivera pour nous ce moment suprême où l'âme passe de cette demeure de boue aux demeures éternelles ; si à cette heure terrible, notre langue est impuissante à le redire, puisse votre nom, ô Joseph ! s'exhaler de notre cœur avec notre dernier soupir ! Amen. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Deuxième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Samedi 15 février 2014

    Calendrier liturgique

    A noter ce jour, qu'aux côtés de St Claude la Colombière (voir ci-dessus), nous faisons mémoire de trois autres apôtres du divin Coeur de Jésus : le Bx Michal Sopocko, confesseur et père spirituel de Se Faustine, et fondateur de la congrégation des sœurs de Jésus Miséricordieux (✝ 1975) - la Vénérable Anne-Madeleine Rémuzat, visitandine à Marseille durant la grande peste qui ravagea la ville en 1720 (✝ 1730), et Teresa Higginson (✝ 1905).

  • Mardi 04 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Apparition de la Vierge Marie à Pontmain

    Le soir du 17 janvier 1871, de 18h à 21h, la Vierge Marie apparaît dans le ciel de Pontmain à de jeunes enfants : Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé, puis au Bx abbé Guérin et à tout le village, et leur communique, de la part du Seigneur, un message de prière et d'espérance :
     
    "Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher"
     
    Très douce Vierge Marie,
    Tu as dans ton apparition à Pontmain,
    rappelé l’importance de la prière,
    fortifié en nos cœurs l’Espérance
    et apporté la Paix.

    Daigne accueillir favorablement aujourd’hui
    la prière ardente que nous t’adressons
    pour que s’établisse dans nos cœurs, nos familles,
    notre Nation et toutes les Nations,
    la PAIX,
    fruit de la justice, de la vérité, de la charité.

    Augmente en nos âmes le désir de vivre pleinement notre foi,
    sans aucune compromission, dans toutes les circonstances de notre vie.

    Aide-nous à toujours comprendre les autres
    et à les aimer profondément en Dieu. Amen.
  • Méditation : la Sainte Famille

    « Une famille pas comme les autres :
    un enfant sans père, un époux qui ne possède pas sa femme. Et pourtant la densité humaine de la vie en famille peut y être reconnue avec, en plus, un éclairage sur ce qui s'y cache en profondeur. Marie est fécondée par une parole reçue dans la foi, sans semence d'homme. Et Joseph apprend en rêve qu'il peut devenir époux et père en acceptant de n'y être pour rien. Ces récits heurtent notre logique. Il est bon qu'ils continuent de faire problème. Comment dire l'Esprit dans le langage des hommes charnels ? Nos relations avec l'Esprit de Dieu sont de l'ordre de la parole, non de la chair.
    Le Fils de Dieu ne peut pas naître parmi nous si l'homme prétend pouvoir l'engendrer. Ce n'est pas la rencontre charnelle d'un homme et d'une femme qui peut faire que leur enfant, Jésus, incarne et révèle Dieu parmi les hommes. Les Évangiles effacent donc le rôle de la chair pour souligner celui de la parole dans la génération humaine du Fils de Dieu. L'homme croit en sa puissance. Il est fier de son sexe. Voici un homme, Joseph, qui accepte d'être passif et de recevoir pour fils un enfant qui vient de l'Esprit. On dit que la femme est passive. En voici une, Marie, impuissante à concevoir seule un enfant, mais intensément active pour croire à la parole qui fait fructifier en elle le fruit de l'Esprit.
    Histoire unique, comme est unique celle de Jésus Fils de Dieu. Histoire éclairante pourtant, révélatrice de toute histoire d'hommes et de femmes qui deviennent pères et mères. Il ne suffit pas de faire un enfant pour qu'il soit enfant de l'amour. Le fruit de l'amour naît de la parole donnée et reçue qu'échangent les parents. Et les géniteurs ne deviennent père et mère qu'au terme d'un long détachement où chacun renonce à posséder l'autre. La famille est le lieu charnel où se mûrit l'expérience de relations qui dépassent les liens de la chair et du sang. Cela ne va pas sans conflits. Il est nécessaire qu'ils se disent, qu'ils s'éclatent, comme on dit, en éclats de langage, pour qu'ils soient dépassés, et que naissent, entre époux comme entre parents et enfants, des rapports fondés sur la confiance et la liberté de la parole donnée et tenue. »

    Jean Delorme, exégète, cité in Mgr Raymond Bouchex, Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation, Parole et Silence, 2006.

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    « La famille de Jésus nous révèle que, pour être vrai et durable, l'amour entre les époux, et entre les parents et les enfants, doit être bâti sur la parole donnée, échangée, partagée, gardée. Le foyer de Marie et de Joseph nous dit que l'amour ne s'épuise pas dans le sexe, mais qu'il réside tout autant dans la parole donnée, reçue, gardée, et sans cesse approfondie en fidélité. Marie et Joseph se sont mariés en réponse à la Parole de Dieu. Il est dit à Joseph : "Ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse... Il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse" (Mt 1, 20 ; 24). Le foyer de Marie et de Joseph est bâti sur la Parole de Dieu. Jamais nous ne pourrons connaître et dire la tendresse qui a uni Marie et Joseph. Ce qui les a unis, c'est la Parole de Dieu reçue, gardée, partagée et devenue leur propre parole.
    [...]
    Les familles sont un des premiers champs de l'apostolat et parmi les premiers acteurs de la mission. La famille est la communauté où la Parole de Dieu commence à être transmise, accueillie et priée. Par là elle est une "petite Église", une Église domestique, ouverte sur la "grande Église". Telle est la raison pour laquelle nous devons promouvoir et soutenir les mouvements dont l'objectif est la promotion et le soutien de la qualité chrétienne des familles. L'attitude de l’Église catholique au sujet de l'unité, de la fidélité et de l'indissolubilité dans le mariage n'est pas d'abord disciplinaire. Elle a pour fondement la conviction que l'amour véritable réside dans la parole donnée, reçue et gardée. »

    Mgr Raymond Bouchex, Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation, Parole et Silence, 2006.

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  • Méditation : la Naissance de Notre Seigneur (2)

    « C'est aujourd'hui que revient et que brille parmi nous la solennité anniversaire de la naissance de Notre-Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; aujourd'hui que la Vérité s'est élevée de terre et que le jour issu du jour a paru pour être notre jour : réjouissons-nous donc et tressaillons d'allégresse. Eh ! que ne devons-nous point aux abaissements de cette incomparable Majesté ? La foi des chrétiens le connaît et le cœur des impies n'y comprend rien. C'est que Dieu a caché ces merveilles aux sages et aux prudents et les a dévoilées aux petits (Mt XI, 25). Que les humbles donc s'attachent à ces abaissements d'un Dieu, et appuyée sur ce puissant secours, leur faiblesse pourra s'élever jusqu'à sa hauteur.

    Pour ces sages et ces prudents qui ne cherchent en Dieu que grandeurs sans croire à ses abaissements, en ne voulant pas de ceux-ci ils n'atteindront pas à celles-là : esprits vains et légers, qui n'ont pour eux que l'enflure et l'orgueil, ils sont comme suspendus entre le ciel et la terre, toujours agités par le souffle des vents. Sans doute ils sont sages et prudents, mais pour ce monde et non pour Celui qui a fait le monde. Ah ! s'ils avaient cette vraie sagesse, cette sagesse de Dieu qui n'est autre que Dieu même, ils comprendraient que Dieu a pu prendre un corps sans devenir corps ; ils comprendraient qu'il est devenu ce qu'il n'était pas, sans cesser d'être ce qu'il était ; qu'il est venu à nous comme homme, sans s'éloigner de son Père ; qu'en demeurant ce qu'il était, il s'est montré ce que nous sommes ; et qu'en incarnant sa puissance dans le corps d'un enfant, il ne l'a pas moins appliquée au gouvernement du monde. Lui qui a créé l'univers en demeurant dans le sein de son Père, a donné à une Vierge d'enfanter, pour venir à nous. N'y a-t-il pas un reflet de sa toute-puissance dans cette Vierge qui devient mère et qui reste Vierge après l'avoir mis au monde comme avant de le concevoir ; qu'un homme trouve enceinte, sans qu'aucun homme y ait contribué ; qui porte un homme dans son sein, sans le concours d'aucun homme, et qui sans rien perdre de son intégrité emprunte à sa fécondité un nouveau bonheur et une gloire nouvelle ? Plutôt que d'ajouter foi à d'aussi étonnantes merveilles, ces orgueilleux aiment mieux croire qu'elles sont de notre part de simples fictions. Aussi, ne pouvant se résoudre à voir l'humanité dans un Dieu fait homme, ils dédaignent le Christ ; et parce qu'ils sentent la divinité au-dessus de leurs mépris, ils ne croient pas en lui. Mais, plus ils dédaignent les abaissements d'un Dieu fait homme, plus nous devons les aimer; et plus il leur semble impossible qu'une Vierge ait donné le jour à un homme, plus nous y devons voir l'empreinte de la puissance divine.

    Célébrons donc cette naissance du Seigneur avec tout l'empressement et la solennité qui conviennent. Hommes et femmes, tressaillez de joie, car le Christ s'est fait homme en naissant d'une femme et en honorant ainsi les deux sexes. Que tous les hommes s'attachent au second homme, puisque tous ont été condamnés avec le premier. Une femme nous avait inoculé la mort ; une femme a pour nous enfanté la vie. Pour purifier la chair de péché, elle a donné naissance à une chair semblable seulement à la chair de péché (Rm VIII, 3). Ne condamnez donc pas la chair, détruisez seulement le péché pour faire vivre la nature. Pour rendre en lui une vie nouvelle au pécheur, un homme ne vient-il pas de naître sans péché ?

    Réjouissez-vous, saints jeunes hommes, qui vous êtes attachés, avec un soin particulier, à marcher sur les traces du Christ et qui avez renoncé aux unions charnelles. Ce n'est point par le moyen d'une union charnelle que le Christ s'est présenté à vous ; ainsi voulait-il vous servir de modèle et vous faire la grâce de dédaigner l'union qui vous a fait naître. En effet n'êtes-vous pas redevables de votre naissance à cette union charnelle en dehors de laquelle le Christ vient vous convier à une union toute spirituelle ? et tout en vous appelant à des noces ne vous a-t-il pas accordé de mépriser d'autres noces ? Ainsi vous ne voulez point pour vous de ce qu'il vous a donné l'existence ; c'est que vous aimez, plus que beaucoup d'autres, Celui qui n'est pas né comme vous.

    Réjouissez-vous, vierges saintes : une Vierge a enfanté pour vous l’Époux auquel vous pourrez vous attacher sans contracter aucune souillure ; et en ne concevant ni en enfantant vous ne pourrez perdre le trésor que vous chérissez. Réjouissez-vous, justes : voici la naissance de Celui qui fait les justes. Réjouissez-vous, infirmes et malades : voici la naissance du Sauveur. Réjouissez-vous, captifs : voici la naissance du Rédempteur. Réjouissez-vous, serviteurs : voici la naissance de votre Seigneur. Réjouissez-vous, hommes libres : voici naître Celui qui donne la liberté, Réjouissez-vous, chrétiens : voici la naissance du Christ.

    En naissant de sa Mère il fait de ce jour un jour mémorable pour tous les siècles, comme il a créé tous les siècles en naissant de son Père. [...] « Qui expliquera sa génération (Is LIII, 8) » [...] ? Il était donc juste que les prophètes annonçassent sa naissance future, que les cieux et les anges publiassent sa naissance accomplie. Il reposait dans une étable, et il gouvernait le monde ; enfant sans parole, il était la Parole même ; les cieux ne sauraient le contenir, et une femme le portait sur son sein ; oui, elle dirigeait notre Roi, elle portait Celui qui nous porte, elle allaitait Celui qui nous nourrit de lui-même. Quelle incontestable faiblesse ! quel abaissement prodigieux ! et pourtant la divinité tout entière y est enfermée. L'enfant dépendait de sa mère, et sa puissance la conduisait ; il prenait son sein, et il la nourrissait de la vérité.

    Ah ! qu'il mette en nous le comble à ses dons, puisqu'il n'a pas dédaigné de partager nos commencements ; qu'il nous rende fils de Dieu, puisqu'il a voulu, pour notre amour, devenir fils de l'homme. »

    Saint Augustin, Sermon CLXXXIV pour le jour de Noël (I. 1-3), in "Œuvres complètes" (Sermons détachés, Tome VII : deuxième série, Solennités et Panégyriques), Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.
    Source : Abbaye Saint-Benoît.

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  • Méditation : la Naissance de Notre Seigneur (1)

    « La naissance de Jésus du sein de la Vierge Marie est un prolongement, dans le temps et sur la terre, d'une autre naissance, bien antérieure à celle-là, dans l'éternité et au ciel, sa naissance continuelle du sein de son Père. Et la joie de Marie et de Joseph, comme celle des pasteurs, est un reflet de la joie infinie qui fait communier le Père avec son Fils, dans l'unité du Saint-Esprit. Le Père contemple sans cesse le Fils s'écoulant de l'abîme de son amour, et le Fils fixe sans fin le regard de son Père. Un amour qui profère un Verbe et engendre un Fils, et un Fils qui accueille le don de son Père, éternellement reconnaissant et amoureux. Jamais, au grand jamais, un mortel ne pourra se figurer la démesure de cette divine joie.
    Et cependant, voilà que tout homme est appelé à y entrer à son tour, et à en partager ne fût-ce que quelques miettes, et même, jour après jour, toujours davantage. Notre vocation de baptisés n'a pas d'autre sens : que cette joie du Père et du Fils, qui fut aussi, mais plus modestement, celle de la Vierge Marie en cette nuit de Noël, que cette joie devienne progressivement la nôtre. Car nous aussi, nous sommes désormais fils dans le Fils unique, cohéritiers avec lui. Nous pouvons crier avec lui : "Abba, Père", dans le Saint-Esprit, puisqu'il n'est plus seulement le Père de Jésus, mais aussi, et vraiment, notre Père (Rm 8, 15).
    La naissance qui s'est passée dans la nuit de Noël, et qui a lieu de nouveau en cette liturgie, est donc le prolongement de la naissance éternelle dans la Trinité. Mais elle a un nouveau prolongement au fond de notre cœur, devenu nouvelle demeure de Jésus, Temple de l'Esprit, lieu des origines où le Père engendre sans cesse son fils, et chacun de nous avec lui. La crèche de Noël est désormais dans notre cœur. Le sein du Père aussi. C'est là que nous pouvons accueillir et adorer celui qui y renaît à chaque instant, et avec qui nous pouvons, reconnaissants et amoureux, contempler le visage du Père. C'est là aussi la demeure de notre joie, aujourd'hui et pour toujours. Oui : "Joyeux Noël !" »

    Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse - Homélies pour les Dimanches de l'Année A (Noël), Desclée de Brouwer, Paris, 1998.

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  • Méditation - Prière : dans le dernier combat...

    « Quelque salutaire que soit, ô mon Dieu ! la crainte de vos jugements, je sais qu'une parfaite confiance en vous, qui êtes notre Père, et en Jésus-Christ votre Fils et notre Rédempteur, doit la modérer. Tant d'heureux pénitents ont obtenu de vous miséricorde, entre autres celui qui, témoin de vos supplices, s'écria : "Souvenez-vous de moi, Seigneur, quand vous serez arrivé dans votre royaume." (Lc 13, 42). Je vous adresse la même prière avec la confiance que me donne l'excès de vos bontés. Souvenez-vous, divin Sauveur, de vos anciennes miséricordes. C'est vous seul que j'ai offensé. C'est en votre présence que j'ai péché. Mais lorsque je fais réflexion sur votre redoutable justice, je me représente aussitôt le nombre presque infini de vos bienfaits, et particulièrement le sang que vous avez répandu pour moi avec tant d'abondance, et me sentant fortifié par cette grande marque de votre amour, il n'y a rien que je n'attende de votre miséricorde ; mettez donc votre croix et votre passion entre le jugement de Dieu et mon âme, lorsqu'elle sortira de ce monde, et n'abandonnez pas aux bêtes infernales une âme qui vous bénit et vous loue : Ne tradas bestiis animas confitentes tibi, et animas pauperum tuorum ne obliviscaris in finem (Ps 73, 19).

    Ô Vierge sainte, Mère de Dieu, Reine des Anges et des hommes, et particulièrement du clergé, je vous reconnais pour ma souveraine, en l'honneur de la dépendance que le Fils de Dieu mon Sauveur et mon Dieu a voulu avoir de vous, et en cette qualité je vous donne sur mon âme et sur ma vie tout le pouvoir que je puis vous donner selon Dieu. Regardez-moi, je vous prie, comme chose qui vous appartient, et faites de votre serviteur l'objet de vos miséricordes. J'ai recours à vous pour être délivré du péché, et pour être préservé de la mort éternelle. Je vous prie pour cela d'assister à ma mort, vous qui avez été présente à celle de votre divin Fils, et de me protéger, dans ce temps de ma plus grande nécessité, contre tous les ennemis de mon salut.
    Saint Michel Archange, qui êtes le chef des armées de Dieu, Ange mon protecteur, qui veillez à ma garde, saint Joseph, dont on croit que la mort a été honorée de la présence du Sauveur, défendez-moi dans le dernier combat, afin qu'aidé de vos prières, je puisse être admis en votre bienheureuse compagnie.
    Que le collège des saints Apôtres, que l'armée nombreuse des martyrs et des confesseurs, que l'assemblée des vierges, que les patriarches viennent à ma rencontre, qu'ils me consolent par de doux embrassements, et qu'ils me portent comme à l'envi dans le sein d'Abraham. Ainsi soit-il. »

    D.B.C. Dal Monte, Méditations ecclésiastiques suivies de divers Opuscules à l'usage des prêtres, pour faire suite aux Méditations ecclésiastiques de M. Chevassu, Tome sixième (Préparation à la mort, VI & VII), J.B. Pélagaud, Lyon - Paris, 1863.

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    William Bouguereau (1825-1905), Une âme portée au Ciel, 1878
    Huile sur toile, Musée du Périgord