Domchor & Domorchester St. Martin - Dir. Christian Dreo
Gerda Hondros, soprano
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Domchor & Domorchester St. Martin - Dir. Christian Dreo
Gerda Hondros, soprano
« Auróra, solis núntia
florúmque mensi prǽvia, fabri sonóram málleo domum salútat Názaræ. Salve, caput domésticum, sub quo suprémus Artifex, sudóre salso róridus, exércet artem pátriam. Altis locátus sédibus celsǽque Sponsæ próximus, adásto nunc cliéntibus, quos vexat indigéntia. Absíntque vis et iúrgia, fraus omnis a mercédibus ; victus cibíque cópiam mensúret una párcitas. O Trinitátis Unitas, Ioseph precánte, quǽsumus, in pace nostros ómnium gressus viámque dírige. » |
« L'aurore, annonce du soleil,
Ouverture du mois des fleurs, Salue le toit de Nazareth Vibrant des coups du charpentier. Salut à vous, Chef de famille Sous lequel l'Ouvrier suprême Baigné d'une amère sueur Travaille au métier paternel ! Habitant les hauteurs célestes Auprès d'une Épouse sublime, A cette heure aidez vos clients, Ceux que le dénuement accable. Au loin violence et conflits, Toute fraude dans les salaires ! Que seule la frugalité Mesure biens et nourriture ! Unité de la Trinité, A la prière de Joseph Guidez au chemin de la paix Les pas de tous et leur voyage ! » |
« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
« Te, pater Ioseph, ópifex colénde,
Názaræ felix látitans in umbra, vócibus magnis animísque plenis nocte canémus. Régiam stirpem tenuémque victum mente fers æqua tacitúsque portas, sacra dum multo mánuum labóre pígnora nutris. O Faber, sanctum spéculum fabrórum, quanta das plebi documénta vitæ, ut labor sudans, ut et officína sanctificétur. Qui carent escis, míseros fovéto ; témpera effrénos perimásque lites ; mýsticus Christus pátriæ sub umbrae tégmine crescat. Tu Deus trinus paritérque et unus, qui pater cunctis opiféxque rerum, fac patrem Ioseph imitémur actu, morte imitémur. » |
« C'est vous, patriarche Joseph,
Ouvrier digne des autels, Ravi de vous cacher dans l'ombre à Nazareth, Qu'à hautes voix comme à pleins cœurs Cette nuit nous allons chanter. Une descendance de rois Et la condition des pauvres, Vous portez tout cela calme et silencieux, En nourrissant l'Enfant sacré Grâce au dur labeur de vos mains. Saint Ouvrier, des ouvriers Le pur miroir, combien aux humbles Votre existence apporte un modèle splendide, Pour que les sueurs du travail Et l'atelier soient choses saintes ! Les miséreux qui sont sans pain, Accueillez-les avec amour ; Calmez toute révolte, apaisez tout conflit ; Qu'en nous croisse le Christ mystique Sous votre garde paternelle. Ô Dieu Trine et Un à la fois, Père de tous, auteur du monde, Donnez-nous d'imiter par toute notre vie Le saint patriarche Joseph, de l'imiter en notre mort ! » |
Hymne de Matines de l'Office liturgique de St Joseph artisan (1955), Trad. Mgr Francis Trochu.
(« Messe pour les temps difficiles »)
Det Norske Solistkor - Oslo Camerata / Det Norske Blåsseensemble - Dir. Grete Pedersen
Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
Te cuncti résonent christíadum chori,
Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
Casto fœdere Vírgini.
Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
par une chaste alliance à l’auguste Vierge.
Almo cum túmidam gérmine cóniugem
Admírans, dúbio tángeris ánxius,
Afflátu súperi Fláminis Angelus
Concéptum Púerum docet.
Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.
Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
Miscens gáudia flétibus.
Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
ainsi tes joies sont mêlées de larmes.
Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
Palmámque eméritos glória súscipit :
Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
Mira sorte beátior.
D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.
Nobis, summa Trias, parce precántibus,
Da Ioseph méritis sídera scándere :
Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
Gratum prómere cánticum. Amen.
Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.
« Il sera bon de relever et de méditer la leçon de silence que nous donne saint Joseph.
Aucun mot n'est rapporté de lui dans l’Évangile ! Ce n'est pas à dire qu'il ne parlât point. Il aurait été un triste compagnon pour la Sainte Vierge s'il n'avait jamais rien dit ! Mais "juste" en toute chose, il n'était pas bavard, il disait "juste" ce qu'il fallait dire, ni plus, ni moins, quand il le fallait et comme il le fallait. Bref, il parlait peu, mais il parlait bien.
Là encore, quel exemple pour notre siècle où l'on parle tant !
[...]
Si l'on ne disait que ce que l'on sait, si l'on ne prophétisait pas à tort et à travers, si l'on ne jugeait que ce qu'on est capable de juger et quand on a autorité pour le faire, le règne de l'erreur et du mensonge, qui relève du prince des ténèbres, serait moins étendu sur terre !
Le silence de saint Joseph n'était pas seulement un silence de réserve et de prudence ; c'était aussi un silence de recueillement et d'union à Dieu. Ayant constamment sous les yeux l'exemple de la sainteté la plus éminente, des vertus les plus sublimes, saint Joseph, comme Marie, conservait dans son cœur le souvenir de toutes ces merveilles : "Conservabat omnia verba haec in corde suo" (Lc II, 51). En les admirant et en les méditant, il concevait un amour toujours plus grand pour Jésus et Marie. "C'est le silence qui commence les saints, a écrit un pieux auteur ; c'est lui qui les continue ; c'est lui qui les achève."
Je souhaite à mes diocésains de mettre du silence dans leur vie, un silence qui ressemble à celui de saint Joseph, le silence de la prière, celui des lectures saintes, de la méditation, de la Messe et de l'Eucharistie - ces bienfaisants silences pendant lesquels l'âme découvre Dieu, parce que Dieu, qui n'aime pas le bruit, révèle ses splendeurs aux âmes qui le cherchent, loin des affaires du monde, dans le recueillement de l'esprit.
Je vous livre cette pensée d'un auteur contemporain : "Bienheureux ceux dont le silence est la patrie, et la parole un voyage de charité qu'ils font au pays de ceux qui les entourent." »
Mgr Joseph-Marie Martin (1891-1976), archevêque de Rouen (1948-1968), Lettre pastorale de Carême 1954 à saint Joseph.
St Joseph, Époux de la Bse Vierge Marie
Dessin de Fr. Weiss, in Revue Saint-Joseph d'Allex n°1035, Mars-Avril 2014.