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  • Un Manuel pédagogique sur l'euthanasie disponible

    EuthanasieManuel.JPGLa collection des Manuels de la Fondation Jérôme Lejeune s’agrandit.

    Après le Manuel Bioéthique des Jeunes et le Manuel Théorie du Genre et SVT, la Fondation vient de publier un Manuel Euthanasie.

    Ce manuel sur l’euthanasie, rédigé par un comité d’experts, s’adresse aux jeunes et aussi aux éducateurs, formateurs, professeurs, parents et professionnels de la santé.

    Sur le même format que le Manuel Bioéthique des Jeunes, ce Manuel gratuit, pédagogique et accessible, a pour but d’expliquer de façon claire les différentes questions posées par l’euthanasie. 

    Ces éléments pédagogiques sont assortis de citations, de témoignages et illustrés par des dessins.

    Ce manuel est d’autant plus utile dans une actualité chargée de débats sur la fin de vie : médiatisation de sorties de comas, annonce d’un projet de loi avant la fin de l’année, cas de Vincent Lambert, procès du Dr Bonnemaison…

     

    dignité_démonstration_01_couleur.jpgLes 5 parties du Manuel : 

    • Définitions. Elle apporte des précisions sur les évolutions sémantiques et les formes d’euthanasies qui existent.
    • Éthique. Elle fonde sur le plan anthropologique les questions liées à la dignité de l’homme en fin de vie.
    • Médecine. Cette partie approfondit le rôle de la médecine et la responsabilité du médecin.
    • Droit. Cette partie revient sur l’actualité, comme le cas de Vincent Lambert.
    • Solutions. Il s’agit ici de développer la philosophie qui sous-tend les soins palliatifs.

      Téléchargez le Manuel en PDF

    Pour commander vous pouvez envoyer votre demande (les manuels sont gratuits, mais les frais de port sont à votre charge.  N'hésitez cependant pas à participer en faisant un don) :

    Fondation Jérôme Lejeune

    37 rue des Volontaires

    75725 Paris cedex 15

    Par Mail envoyez votre commande à :

    lesgratuits@fondationlejeune.org

    Source : La Fondation Jérôme Lejeune.

  • Angélus de ce dimanche 22 juin 2014

    Lors de la prière de l’Angélus, place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur la fête célébrée ce dimanche en France, en Italie et dans de nombreux pays du monde : la Fête Dieu, appelée encore Corpus Domini ou Corpus Christi. « La communauté ecclésiale se rassemble autour de l’Eucharistie pour adorer le trésor le plus précieux que Jésus lui a laissé », a expliqué le Pape.

    Revenant sur l’Évangile de ce dimanche, François a rappelé que Jésus « n’est pas venu en ce monde pour donner quelque chose mais pour se donner Lui-même, pour donner sa vie comme aliment pour ceux qui ont foi en Lui. Cette communion avec le Seigneur nous porte, nous, ses disciples, à l’imiter, faisant de notre existence et de notre comportement un pain rompu pour les autres comme le Maître a rompu le pain qui est sa chair. Pour nous, ce sont les comportements généreux envers le prochain qui démontrent le fait de rompre la vie pour les autres ».

    Ouvrir notre cœur à Dieu

    Le Pape revient sur la valeur de l’Eucharistie qui « façonne notre cœur, qui nous communique nos comportements intérieurs qui se traduisent par des comportements en accord avec l’Évangile. » Parmi ces comportements, le Pape recense : « la docilité à la Parole de Dieu, la fraternité entre nous, le courage du témoignage chrétien, l’imagination de la charité, la capacité de donner espoir aux personnes découragées, d’accueillir les exclus ».

    Autant de comportements qui font murir un « style de vie chrétien » pour qui laisse son cœur ouvert à la charité du Christ. Cette charité « nous change, nous transforme, nous rend capable d’aimer, non selon la mesure humaine, toujours limitée, mais selon la mesure de Dieu qui est sans mesure. Cela nous rend capables d’aimer qui ne nous aime pas, ce qui n’est pas facile, de nous opposer au mal par le bien, de pardonner, de partager et d’accueillir. »

    Condamnation de la torture

    Cette capacité à aimer, à faire de notre vie « un pain rompu » pour les autres, nous fait découvrir « la vraie joie » qui est de « faire don de soi ». Et le Pape d’insister sur ces deux aspects : « l’amour de Dieu est sans mesure et notre vie, avec l’amour de Jésus, recevant l’Eucharistie, se fait don. »

    Après la prière de l’Angélus, le Pape est revenu sur la célébration le 26 juin prochain de la Journée des Nations Unies pour les victimes de la torture. Il a renouvelé sa « ferme condamnation de toute forme de torture », invitant « les chrétiens à s’engager afin de collaborer à son abolition et de soutenir les victimes et leurs proches. Torturer les personnes est un péché mortel, un péché très grave » a souligné le Pape.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • De mon absence en ces trois derniers jours...

    De retour d'une retraite de quelques jours à l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, je n'ai pu assurer la mise à jour quotidienne de ce blog, ni vous adresser la newsletter que vous recevez chaque matin.

    J'ai repris ces envois ce dimanche, et inséré cette après-midi les éléments de ces 3 derniers jours (méditations, textes et vidéos relatifs à la célébration de la Fête-Dieu à Rome et du voyage du Pape en Calabre, musiques quotidiennes, etc.) à la place à laquelle ils auraient du se trouver.

    Je vous remercie de votre compréhension.

    Comme tout au long de cette retraite, et plus encore en cette solennité de la Fête Dieu, soyez assurés de mes pensées fraternelles, en communion de cœur et de prière.

  • Paolo Lorenzani (1640-1713) : Cibavit eos

    Amici Cantores

  • Méditation : de la Présence réelle en la Très Sainte Eucharistie

    « Dans cet adorable Sacrement, Jésus réside en souverain, manifestant ses adorables perfections sous les dehors du plus total anéantissement. Il est le Dieu parfait et l'homme parfait ; l'infiniment grand et le Dieu de toute majesté, et s'il se réduit dans l'hostie aux proportions de l'atome, de l'infiniment petit, étant tout entier, dans chaque parcelle visible de l'hostie, il ne perd rien de sa souveraine grandeur, il appelle tous nos respects, nos dévouements et notre amour. Grâce à cette adorable petitesse, le plus petit de nos membres lui est un chemin spacieux pour arriver jusqu'au centre de nous-mêmes.
    L'hostie c'est le chef-d'œuvre entre tous les chefs-d'œuvre de l'art d'un Dieu ; osons le dire, c'est la miniature de la beauté éternelle, pour l'âme de foi qui sait percer les voiles et découvrir son éclat ! Quoi de plus simple à l'extérieur ? Quoi, ce semble, de plus ordinaire ? Un peu de pain ! Mais sous cette apparence vulgaire, résultat de l'humilité et de la simplicité du Verbe incarné, quoi de plus merveilleux, de plus transcendant, de plus sublime que l'union de deux choses si opposées, dans le plus étonnant des mystères ?
    […]
    Jésus au Très Saint Sacrement est tout à la fois grand et petit, riche et pauvre, triomphant et humilié, fort et faible, puissant et dépendant, libéral et indigent, immense et renfermé, immuable et changé, jouissant et souffrant d'une manière mystique, vivant et immolé, glorieux et dans l'ombre, beau et sans éclat, assis à la droite de son Père et enseveli dans le linceul des saintes espèces.
    […]
    Aussi faut-il nécessairement conclure qu'il n'y a qu'un amour infini qui ait pu former une pareille conception, et qu'une puissance infinie qui ait pu la mettre à exécution. Mais l'amour et la puissance de Dieu sont sans bornes comme tous ses attributs, et lui seul est l'auteur de cette merveille si justement appelée par le prophète : "le résumé de toutes ses autres merveilles (Ps CX, 4)." »

    Sœur Marie-Aimée de Jésus (1839-1874), N.-S. Jésus-Christ étudié dans le Saint Évangile – Sa vie dans l'âme fidèle, Tome VI, chap. 32, Carmel de Créteil, 1924 (3ème édition).

    Fete-Dieu_Bamberg-a.jpg

    Procession de la Fête Dieu à Bamberg (Allemagne) (Source et crédit photo)

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-deuxième Jour

    Vingt-deuxième Jour
     
    Prions pour ceux de nos parents qui sont éloignés de leurs devoirs religieux.

    La 3ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes lâches et tièdes.

    Elles ne sont pas indifférentes celles-là, mais peut-être voudraient-elles le devenir… L’amour de Jésus-Christ les ennuie et leur pèse ; elles en ont senti cependant toute la douceur… Ô vous qui, par l’effet d’une passion cachée, d’un amour-propre et d’un orgueil sans mesure, vous éloignez de Jésus, écoutez ces plaintes : « Si au moins c’était un ennemi qui me traitât ainsi, je le supporterais ; mais une enfant que j’aime, que j’ai admise à ma table !... » - Revenez à Jésus… Demain peut-être il sera trop tard… S’il ne vous voulait plus !...

    Je réciterai mon chapelet pour demander à Marie qu’elle me donne ma ferveur d’autrefois.
  • Dimanche 22 juin 2014

    Solennité du Saint-Sacrement - Corpus Domini - Fête Dieu

    Introït de la Messe pour la Fête Dieu

    Ant. ad Introitum. Ps. 80, 17.
    Cibávit eos ex ádipe fruménti, allelúia : et de petra, melle saturávit eos, allelúia, allelúia, allelúia.
    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. ib., 2.
    Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
    Exultez en Dieu notre protecteur : jubilez en l’honneur du Dieu de Jacob.

    Calendrier liturgique

  • Andrea Gabrieli (V.1533-1585) : Magnificat à 12 (3 choeurs)

    (Andrea Gabrieli est l'oncle de Giovanni Gabrieli, entendu hier)
    Ensemble Chanticleer

  • Le Pape François en Calabre

    Première étape de son voyage, une prison de Castrovillari, dans le sud de l’Italie : rencontre avec des détenus
     
    « L’exécution de la peine ne doit pas être dégradée à un unique instrument de punition et de rétorsion sociale, à la fois nocif pour l’individu et pour la société. »

    Le Pape a ainsi souligné le « thème du respect des droits fondamentaux de l’homme et l’exigence d’adapter en conséquence les conditions d’exécution de la peine ». Pour le Souverain Pontife, cet aspect de la politique pénitentiaire est « essentiel » et l’attention qu’il faut lui porter « doit toujours rester élevé ».

    « Mais cette perspective n’est pas encore suffisante, a encore affirmé le Pape, si elle n’est pas accompagnée et complétée par un engagement concret des institutions pour une réinsertion effective dans la société ». Et ce parcours n’est pas seulement humain, mais dans ce cheminement entre aussi « la rencontre avec Dieu », a lancé François aux détenus : « la capacité de nous laisser regarder par Dieu qui nous aime, qui est capable de nous comprendre et de pardonner nos erreurs ».

    « Le Seigneur est un maître de la réinsertion : il nous prend par la main et nous ramène dans la communauté sociale ». Car « toujours Il pardonne, accompagne, comprend : à nous de nous laisser comprendre, pardonner et accompagner ».

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral du dicours en italien : site internet du Vatican.

     
    Seconde étape du déplacement, la ville de Cassano all’Jonio

    C'est là qu’un enfant de 3 ans, Cocò Campolongo, a été assassiné en janvier dernier puis brûlé dans une voiture aux côtés de son grand-père, dans le cadre d’un règlement de compte mafieux. Un crime fermement condamné par le Saint-Père qui avait appelé les assassins à se convertir.

    Il a rencontré les prêtres dans la cathédrale.

    Face à eux, le Pape s’est réjoui de ce qu’il y a « de plus beau » dans le sacerdoce : la « surprise toujours renouvelée d’être appelé par le Seigneur Jésus. Appelé à Le suivre, à Le porter aux autres, avec Sa parole et Son pardon ». « Le regard de Jésus, a poursuivi le Pape, nous renouvelle et nous réanime ».

    Mais cette joie ne vient pas sans un bémol : « il n’est parfois pas facile de rester devant le Seigneur, car nous sommes pris par tant de choses, tant de personnes », nuance le Souverain Pontife. Ce regard de Jésus peut même inquiéter un prêtre, le « mettre en crise ». « Mais cela nous fait du bien ! » a lancé François.

    Car ce regard permet de définir un prêtre. Le regard de Jésus lui permet de savoir s’il travaille comme « un bon ouvrier » ou s’il est devenu un simple « employé ». Soit « nous sommes des canaux ouverts, généreux au travers desquels s’écoulent abondamment son amour et sa grâce, a imagé le Pape, soit nous nous mettons nous-mêmes au centre et, au lieu d’être des canaux, nous devenons des écrans qui n’aident pas à la rencontre avec le Seigneur, Sa lumière et la force de l’Évangile. »

    Le sacerdoce est aussi marqué par la « beauté de la fraternité » : « être prêtre ensemble, suivre le Seigneur non pas seuls, mais ensemble », raconte le Pape. Mais cela ne va pas de soi, car aujourd’hui, les prêtres sont immergés dans une culture qui aujourd’hui « exulte le “je” jusqu’à l’idolâtrer », regrette François. Et de mettre en garde aussi contre un « certain individualisme pastoral qui est malheureusement diffus dans nos diocèses. »

    Le Pape a donc invité les prêtres à réagir avec le choix de la fraternité. Ce choix « correspond à la réalité qui nous constitue, au don que nous avons reçu, mais qui doit toujours être accueilli et cultivé : la communion dans le Christ autour de l’évêque. » Et cette communion « demande d’être vécue, selon le Saint-Père, en cherchant des formes concrètes et adaptées au temps et à la réalité du territoire, mais toujours dans une perspective apostolique, avec un style missionnaire, avec fraternité et simplicité de vie ».

    Le Souverain Pontife a, pour conclure, encouragé les prêtres dans leur travail avec les familles et pour la famille, « en ces temps difficiles aussi bien pour la famille comme institution que pour les familles victimes de la crise ». Et c’est en ces temps difficiles que « Dieu fait sentir Sa proximité, Sa grâce et la force prophétique de Sa parole », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral du discours en italien : site internet du Vatican.


    Troisième et dernière étape : Messe à la Marina de Sibari

    Dans son homélie, lors de la Messe à Sibari, le Pape François s’en est pris aux mafieux. « Ils sont excommuniés », a-t-il tonné. « Quand l’adoration du Seigneur se substitue à l’adoration de l’argent, a poursuivi le Souverain Pontife, s’ouvre alors la route du péché, de l’intérêt personnel et de l’abus ». L’homme devient alors « adorateur du mal », « comme ceux qui vivent du crime et de la violence ».

    La Calabre en « connait les conséquences », a regretté le Pape. Ce mal, incarné dans la région par la mafia calabraise, doit « être combattu, éloigné ». « Il faut lui dire non, a encore martelé François. L’Église que je sais si engagée dans l’éducation des consciences doit toujours plus se dépenser pour que le bien puisse prévaloir. »

    Le Pape a alors invité les fidèles à « renoncer à Satan et toutes ses séductions » : comme lors de la Fête-Dieu jeudi au Vatican, il a demandé de « renoncer aux idoles de l’argent, de la vanité, de l’orgueil et du pouvoir ». « Nous, chrétiens, nous ne voulons rien adorer ni personne en ce monde, si ce n’est Jésus-Christ, qui est présent dans la Sainte Eucharistie », a ajouté le Souverain Pontife.

    Ces paroles ont fait écho à celles de Mgr Nunzio Galantino, l’évêque de Cassano, dans son adresse de salut. « La délinquance organisée ralentit le processus de croissance, et pas seulement économique, a regretté le prélat. Il ne se nourrit pas seulement d’argent sale, mais aussi des consciences endormies et, par conséquent, complices. »

    Ce peuple calabrais, l’évêque de Rome l'a « confirmé non seulement dans la foi, mais aussi dans la charité, pour l’accompagner et l’encourager dans son chemin avec Jésus ». Le Pape a ainsi exprimé son soutien à l’évêque de Cassano et à toute son Église, mais aussi à l’éparchie de Lungro. Tous sont, pour le Saint-Père, « courageusement engagés dans l’évangélisation et l’encouragement de styles de vie et d’initiatives qui placent au centre la nécessité des pauvres et des derniers ».

    Et dans cette région enfin où plus d’un jeune sur deux est au chômage, le Souverain Pontife les a incités à « ne pas se laisser voler l’espoir » en adorant Dieu « dans vos cœurs et, restant unis à Lui, vous saurez vous opposer au mal, à l’injustice et à la violence ».

    En ce jour où l’Église « loue le Seigneur pour le don de l’Eucharistie », le Pape a invité les fidèles à « adorer Jésus et à marcher avec Lui ». Deux aspects inséparables que François a développé dans son homélie.

    « Ces aspects marquent de leur emprunte toute la vie du peuple chrétien », a affirmé le Saint-Père. Un peuple qui « adore Dieu qui est Amour, qui à travers Jésus-Christ s’est donné pour nous, s’est offert sur la Croix pour expier nos péchés ».

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral de l'homélie en italien : site internet du Vatican.

  • Méditation : la Messe, Présence du Sacrifice de la Croix

    « Le Christ est immolé à la Messe parce que la Messe nous apporte l'effet de sa Passion, actualise pour nous sa Passion, nous rend participants des fruits de cette Passion, accomplit à chaque fois l’œuvre de notre rédemption (1). Qu'on y prenne garde. C'est la pensée, et même les expressions que nous avons rencontrées chez saint Thomas [d'Aquin] quand il enseignait que la Passion du Christ, en tant qu'instrument de la divinité, a opéré notre salut par manière d'efficience, qu'elle exerce son efficience par un contact spirituel malgré la distance des temps et des lieux, qu'elle peut atteindre tous les temps dans leur présentialité, dans leur existentialité. Où la Passion du Christ est réellement présente, l'immolation du Christ est réellement présente...

    En d'autres mots, la Messe nous apporte non seulement la présence substantielle du Christ dans son état glorieux, mais encore la présence opérative de son acte sacrificiel rédempteur. Le Christ veut maintenant, et jusqu'à la fin du monde, comme il le voulait sur la Croix, que le rayon de sa Croix sanglante vienne toucher, et racheter par ce contact, chacun des moments du temps. »

    (1) : « L'auguste sacrifice de l'autel est comme l'instrument suprême, valut eximium instrumentum, par lequel les mérites venant de la Croix du divin Rédempteur sont distribués aux fidèles : Chaque fois que la commémoration de cette hostie est célébrée, l'oeuvre de notre rédemption s'accomplit. » Encyclique Mediator Dei, 20 novembre 1947, Acta Apost. Sedis, 1947, p. 551.

    Charles Journet, La Messe, Présence du Sacrifice de la Croix (ch. IV, 12, c2), Desclée de Brouwer, Fribourg, 1958 (2e édition, revue et augmentée).

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-et-unième Jour

    Vingt-et-unième Jour
     
    Prions pour les âmes que Dieu appelle à la vocation religieuse.

    La 2ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes indifférentes.

    Il est des âmes qui entendent parler de l’amour de Jésus et ne voient là qu’une pieuse exagération, - qui se mettent fort peu en peine de commettre ou de ne pas commettre des péchés, pourvu qu’elles y trouvent plaisir ou profit, - qui rient du soin que mettent les âmes pieuses à éviter les fautes vénielles, - qui assistent aux prières parce qu’on les y conduit, mais qui trouvent ce temps au moins inutilement employé. Oh ! que Jésus doit souffrir de cette indifférence !... Mon Dieu, ne permettez pas que j’en vienne jamais là ! – je suis bien légère, bien oublieuse, mais non, je ne veux pas être indifférente pour ce qui regarde votre gloire !

    Je ferai aujourd’hui, avec plus de piété, ma visite au Saint Sacrement, et je prierai pour les malheureux qui résistent à Jésus-Christ.
  • Samedi 21 juin 2014

    St Louis de Gonzague, confesseur

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    Calendrier liturgique

  • Giovanni Gabrieli (v.1554-1612) : Sacrae Symphoniae I - O Jesu mi dulcissime (1597)

    Concerto Palatino Ensemble - Dir. Erik Van Nevel

  • Méditation : le mystère de la Communion

    « Le plus parfait et le plus intime de nos entretiens avec Dieu, savoir le mystère de la Communion, où nous faisons mention non point de telle et telle grâce, mais en général de tous les biens que nous tenons de Dieu, soit que nous les détenions en fait, soit qu'ils nous restent réservés pour l'avenir, il était juste de lui donner le nom d'Eucharistie. Il convenait que son nom fût tiré non point des supplications auxquelles nous condamnent notre misère, mais de l'infinie libéralité de Dieu.

    Sans doute, dans ce rite sacré, nous faisons à la fois acte de supplication et d'action de grâces à Dieu ; mais l'action de grâces est œuvre de Dieu, et la supplication est œuvre de l'infirmité humaine. L'action de grâces porte sur un plus grand nombre d'objets ; la supplication, sur un plus petit nombre. La première, en effet, porte absolument sur tous les biens ; la seconde, sur quelques-uns seulement. Aussi convenait-il d'appeler ce sacrement Eucharistie, en empruntant son nom aux éléments les meilleurs et les plus nombreux. C'est ainsi que l'homme, quoique participant quelque chose de l'être privé de raison, est pourtant appelé animal raisonnable, désigné de la sorte par la partir la meilleure et la plus noble de sa nature.

    Une autre raison, au surplus, c'est que Celui qui le premier célébra ce rite sacré, Notre Seigneur Jésus-Christ, l'accomplit et l'institua non pas en suppliant, mais seulement en rendant grâces au Père. Voilà pourquoi l’Église, qui a reçu de Lui ce sacrement tout fait, le désigne ainsi sous le nom d'Eucharistie. »

    St Nicolas Cabasilas (Nikovlao Kabavsila, 1322-1391), théologien orthodoxe, fêté ce jour.
    Explication de la Divine Liturgie (ch. LII), Trad. de S. Salaville, A.A., SC n°4, Éditions du Cerf, 1943.

    Saint_Nicolas-Cabasilas_1.jpg

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingtième Jour

    Vingtième Jour
     
    Prions pour les âmes qui résistent à la grâce.

    La 1ère épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui restent volontairement en état de péché mortel.

    L’âme innocente est la demeure de Dieu, elle devient par la Ste Communion la demeure toute particulière de J.-C.. J.-C. est « chez lui », c’est là qu’il trouve ses délices et qu’il demande à rester… Or commettre un péché mortel, le conserver volontairement, c’est admettre le démon dans son âme, le constituer, le maître à la place de Jésus, qui sort alors, chassé honteusement… Pauvre Jésus, qui se tient à la porte de l’âme coupable, qui frappe, qui demande à entrer et qui entend ce cri épouvantable : « Non ! non ! ce n’est pas vous que je veux, mais mon péché ! » - Oh ! si vous craignez d’être en état de péché mortel, mon enfant, allez vite, vite vous confesser.

    Une prière pour les pécheurs.
  • Vendredi 20 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Adoration de nuit à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

  • Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome

    Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome
    Solennità del Santissimo Corpo e Sangue di Cristo
     
    La fête du « Corpus Domini », du « Saint-Sacrement » ou « Fête-Dieu » est maintenue au Vatican à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, tandis que dans de nombreux diocèses italiens, elle est reportée au dimanche suivant pour des raisons pastorales.

    A Rome, c'est à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l'on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean à Sainte-Marie. Mais l'actuelle via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII.

    La tradition s'est ensuite maintenue pendant trois siècles. En 1870, année de la prise de Rome, l'usage est tombé dans l'oubli jusqu'à ce qu'il soit repris par Jean-Paul II en 1979.

    Livret de la célébration

    À 19h, le Pape François a célébré la messe à la Basilique Saint Jean de Latran.
    À la fin de la célébration eucharistique a commencé la procession le long de la Via Merulana, jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où le Saint-Père a donné la bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement.

    À l'homélie de la célébration, le Saint-Père a rappelé que l'homme connaît aussi la faim spirituelle, d'amour et d'éternité, de la manne que Dieu accorda à Israël dans le désert, et qui préfigure l'Eucharistie. Puis le Pape a évoqué l'histoire du peuple choisi par Dieu pour sortir de l'esclavage égyptien et gagner la terre promise. L’Écriture fait mémoire de son séjour au désert, de cette période de faim et de découragement. L'invitation de Moïse est d'aller à l'essentiel, vers la dépendance totale de Dieu, lorsque la survie était laissée à la manne... Avec la faim physique, l'homme porte en lui l'autre faim... Jésus nous nous apporte la nourriture attendue, Lui-même sous les espèces eucharistiques, qui apporte la vie au monde... Le pain et le vin ne sont pas un simple aliment qui rassasie comme la manne. Le corps du Christ est le pain des derniers temps qui est en mesure d'offrir la vie éternelle. Sa substance est l'amour et l'Eucharistie communique l'amour du Seigneur pour nous, si grand qu'Il nous nourrit de Lui-même. Gratuit, cet amour est toujours à la disposition de la personne affamée qui a besoin de reprendre force. Vivre la foi signifie se laisser nourrir par le Seigneur et bâtir notre existence sur un bien qui ne périt pas, sur les dons de Dieu, sa parole et son corps. Autour de nous, il y a tant d'offres alimentaires qui ne viennent pas du Seigneur et qui, en apparence, sont plus satisfaisantes. Certains se nourrissent d'argent, de vanité, de pouvoir ou d'orgueil... La nourriture que nous assure le Seigneur est totalement différente. Elle peut nous sembler moins appétissantes que celles offertes par le monde". Alors retournons avec les hébreux au désert et refusons la nourriture de l'esclavage. N'ayons pas la mémoire sélective qui était la leur chaque fois qu'ils tombaient en tentation, n'ayons pas une mémoire malade. Dieu a dit : "Je t'ai nourri de la manne que tu ne connaissais pas ! Alors retrouvons notre bonne mémoire et apprenons à distinguer le pain faux, qui induit en erreur et corrompt, car fruit de l'égoïsme, de la suffisance et du péché... Notre manne est l'hostie. Adressons nous donc à Jésus avec confiance pour qu'il nous protège de la tentation des nourritures mondaines qui rendent esclaves. Qu'il purifie notre mémoire afin que nous ne restions pas les prisonniers de l'égoïsme sélectif et mondain".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.6.14)

    Texte intégral italien : site internet du Vatican.
    Traduction française : "Dieu ou le monde, choisir la bonne table pour être rassasié" - Agence Zenit.org

  • Méditation - Prière au Sacré-Cœur Eucharistique devant le Très Saint Sacrement exposé

    « Ô Cœur Eucharistique, ô amour souverain du Seigneur Jésus, qui avez institué l'auguste Sacrement pour demeurer ici-bas au milieu de nous, pour donner à nos âmes votre chair comme nourriture et votre sang comme céleste breuvage, nous croyons fermement, Seigneur Jésus, à cet amour suprême qui institua la Très Sainte Eucharistie, et ici, devant cette Hostie, il est juste que nous adorions cet amour, que nous le confessions et l'exaltions comme le grand foyer de la vie de votre Église. Cet amour est pour nous une pressante invitation ; vous semblez nous dire : « Voyez combien je vous aime ! En vous donnant ma chair en nourriture et mon sang en breuvage, je veux, par ce contact, exciter votre charité, vous unir à moi ; je veux réaliser la transformation de vos âmes en moi, le Crucifié ; en moi qui suis le Pain de la vie éternelle ; donnez-moi donc vos cœurs, vivez de ma vie vous vivrez de Dieu. » Nous le reconnaissons, ô Seigneur, tel est l'appel de votre Cœur Eucharistique, et nous vous en remercions, et nous voulons, oui, nous voulons y répondre. Accordez-nous la grâce de bien nous pénétrer de cet amour suprême par lequel, avant de souffrir, vous nous avez conviés à prendre et à manger votre Corps sacré. Gravez dans le fond de nos âmes le propos stable d'être fidèles à cette invitation. Donnez-nous la dévotion, la révérence nécessaires pour honorer, pour recevoir dignement le don de votre Cœur Eucharistique, ce don de votre amour final. Que nous puissions ainsi, par votre grâce, célébrer effectivement le souvenir de votre Passion, réparer nos offenses et nos froideurs, alimenter et accroître notre amour pour vous, et conserver toujours vivante dans nos cœurs la semence de la bienheureuse immortalité. Ainsi soit-il. »

    Prière du Père Albert Lepidi O.P. (1838-1925) - Professeur de philosophie au collège des Dominicains à Louvain de 1862 à 1868, régent des études de 1872 à 1885, puis Maître du Sacré Palais apostolique au Vatican, décédé à Rome le 31 juillet 1925.

    (300 jours d'indulgence chaque fois qu'on récitera cette prière devant le Saint-Sacrement exposé, et une indulgence plénière une fois par mois, lorsque, l'ayant récitée chaque jour, on aura fait une demi-heure d'adoration par semaine.)
    Léon XIII, bref du 2 juin 1902.

    Prière in "Rayons du Cœur Eucharistique" par le Père Fr. Bouchage, Rédemptoriste, Librairie G. Beauchesne, Paris, 1923.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-neuvième Jour

    Dix-neuvième Jour
     
    Prions pour notre Saint-Père le Pape.

    Le cinquième désir du Cœur de Jésus est le triomphe de l’Église.

    L’Église ne périra pas ; les portes de l’Enfer auront beau vomir contre elle des légions infernales, la mauvaise presse aura beau répandre des calomnies, l’Église résistera jusqu’à la fin des temps. C’est un article de foi, et la crainte serait ici une faute. Mais si l’Église ne doit pas périr, elle peut souffrir et elle souffre… Elle souffre dans son « Chef » le Pape, dont l’autorité est méconnue ; elle souffre dans ses « membres » les fidèles persécutés ; dans ses « commandements » méprisés… Oh ! que Jésus serait heureux de vous voir quelquefois, à genoux devant le Saint Sacrement, le supplier de rendre la paix à l’Église et vous « imposer quelques légères privations » !