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  • Devant la communauté Sant'Egidio, le Pape appelle l'Europe à retrouver ses racines

    Les orages qui se sont abattus sur Rome ne les ont pas découragés, au contraire : ils sont venus par milliers accueillir et saluer le Pape dimanche après-midi dans le Trastevere, ce quartier romain populaire où est née il y a un peu plus de 45 ans la communauté Sant’Egidio (*), que François est allé rencontrer.

    Le Souverain Pontife a été accueilli vers 16h30 sur la place Saint-Calixte qui jouxte la basilique Sainte Marie in Trastevere par Andrea Riccardi, le fondateur de la communauté, et a cheminé jusqu’à la basilique en prenant le temps de saluer les très nombreuses personnes massées aux abords, parmi lesquelles de nombreux jeunes.

    Puis il est entré dans la basilique Sainte Marie pour présider une rencontre de prière. Un millier de personnes y avaient pris place. Des visages qui sont à l’image de ceux à qui vient en aide Sant’Egidio : des pauvres, des handicapés, des immigrés, des chômeurs mais aussi des enfants. Quelques réfugiés du drame de Lampedusa du 3 octobre dernier avaient également pris place dans l'église.

    Sant’Egidio est très active aussi dans la médiation de paix et le dialogue interreligieux et cette dimension était présente avec la présence de membres de la communauté juive, mais aussi celle de l’archevêque syro-orthodoxe de Damas qui a demandé à ce que l’on prie pour le peuple syrien, « otage de la guerre » qui ravage son pays.

    Aider l’Europe à retrouver ses racines

    En accueillant le Pape, Andrea Riccardi a souligné que « la périphérie » qui lui est chère est l’orientation de la communauté. Des témoignages émouvants se sont ensuite succédé : une personne âgée, un réfugié afghan, un rom ou encore une petite fille, tous ont rappelé combien la communauté Sant’Egidio avait changé leur vie en étant un lieu d’accueil, d’écoute et d’amitié.

    Le Pape François les a écouté très concentré, avant de prendre la parole. Le Saint-Père a ainsi rendu hommage au travail de la communauté et à ces personnes vulnérables. « Un peuple qui ne prend pas soin des personnes âgées, des enfants, est un peuple sans avenir, sans espérance », a-t-il dénoncé en pointant les maux de l’Europe, qui marginalise les personnes âgées et où le marché du travail met tant de jeunes au chômage. Le Pape a eu des mots durs envers cette Europe qui est repliée sur elle-même et où, a-t-il ajouté, nombreux sont ceux qui veulent enlever du dictionnaire le mot « solidarité ». « L’Europe est fatiguée, nous devons l’aider à se renouveler, à retrouver ses racines », a plaidé le Souverain Pontife.

    Au centre de l’économie mondiale, il n’y pas l’homme et la femme, détaille François, mais « l’argent idole ». Et à cause de cela, les enfants et les personnes âgées sont « écartés ». Derrière ce comportement se trouve une « euthanasie cachée », lâche le Pape : « ce qui ne sert à rien est écarté. Ce qui ne produit rien est écarté. La crise aujourd’hui est si grande que même les jeunes sont écartés ». Le pape a donc eu une pensée pour ces « 75 millions de jeunes jusqu’à 25 ans qui sont des “ni ni” : ni travail ni études. Et cela se passe dans une Europe fatiguée ».

    Prière pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine et le Nigeria

    « Vous avez appris à voir les autres, en particulier les plus pauvres », a aussi affirmé le Pape, en s’adressant aux membres de la communauté Sant-Egidio. En reprenant les mots d’Andrea Riccardi, il espère que se « confondent celui qui aide et celui qui est aidé ».

    Jésus l’a dit de lui-même a conclu François : « La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire ». Il en va de même pour la société : elle doit s’appuyer sur les personnes âgées et les pauvres. En partant, le Pape a invité les fidèles à prier pour les pauvres et pour les peuples qui souffrent de la guerre. Car la prière est « l’arme que nous avons pour toucher le Cœur de Dieu ». Il n’a enfin pas oublié de les inviter à prier pour lui, pour son travail qui est « insalubre ». Le Pape a ainsi affirmé avoir besoin « d’heures supplémentaires de prière ».

    A l'issue de la cérémonie où l'on a prié pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine ou encore le Nigeria, le Pape s'est entretenu en privé avec les dirigeants de Sant'Egidio. Il s'est rendu à pied dans leur siège, à quelques dizaines de mètres de la basilique, place Sant'Egidio.

    Une délégation de la communauté hébraïque de Rome a profité de cette visite pour inviter François à visiter la synagogue de Rome, où se sont déjà rendus Jean-Paul II en 1986 et Benoît XVI en 2009.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : Née le 7 février 1968 à Rome, la communauté de Sant'Egidio revendique aujourd'hui quelque 50 000 membres dans plus de 70 pays à travers le monde.

  • Angélus de ce dimanche 15 juin 2014

    Le Pape a présidé la prière de l’Angélus en ce dimanche de la Sainte Trinité. “Dans la Trinité, nous reconnaissons aussi le modèle de l’Église, dans laquelle nous sommes appelés à nous aimer comme Jésus nous a aimé” a expliqué François aux très nombreux pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre. L’amour est le signe concret qui manifeste la foi en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. C’est l’amour qui distingue le chrétien a-t-il souligné.

    Ainsi, a poursuivi le Pape, c’est une contradiction de penser à des chrétiens qui se haïssent ! C’est cela que cherche toujours le diable : nous faire se haïr, car lui sème la zizanie de la haine, il ne connait pas l’amour qui est Dieu ! Nous sommes tous appelés à témoigner de l’amour de Jésus, un Dieu qui n’est pas lointain ni insensible à nos histoires humaines.

    Les reflets de la Trinité

    Dieu nous a tant aimé qu’il s’est fait homme a rappelé François, cet amour de Jésus qu’il est difficile de comprendre mais que nous sentons quand nous nous approchons de Lui. C’est Lui qui nous pardonne toujours, qui nous attend toujours, Lui qui nous aime tant !
    L’Esprit Saint est le don de Jésus ressuscité, il nous communique la vie divine et nous fait entrer dans le dynamisme de la Trinité a poursuivi le Pape, un dynamisme d’amour, de communion, de service réciproque, de partage. Une personne qui aime les autres pour la joie-même d’aimer, une famille dans laquelle on s’aime et l’on s’aide les uns les autres, une paroisse dans laquelle se partagent les biens spirituels et matériels sont toutes des reflets de la Trinité.

    L’amour vrai est sans limites, mais sait se limiter pour aller à la rencontre de l’autre, pour respecter la liberté de l’autre. Tous les dimanches, nous allons à la messe pour célébrer l’Eucharistie, nous la célébrons « ensemble ». L’eucharistie est comme le buisson ardent dans lequel habite et se transmet humblement la Trinité. C’est pour cela que l’Église a placé la fête du Corps du Christ après celle de la Trinité a conclu le Pape, qui a rappelé qu’il se rendrait jeudi prochain à la basilique Saint Jean de Latran pour célébrer cette fête du 'Corpus Domini', invitant les fidèles qui le peuvent à s’y rendre ou à l'accompagner par la prière.

    Les violences en Irak

    Après l’Angélus, le Souverain Pontife a invité les fidèles à « s’unir à sa prière pour la chère nation irakienne, surtout pour les victimes et pour ceux qui souffrent des conséquences des violences croissantes, et en particulier pour toutes ces personnes, dont tant de chrétiens, qui ont dû quitter leur maison ».

    Il a enfin souhaité, « pour toute la population, la sécurité et la paix et un futur de réconciliation et de justice dans lequel tous les Irakiens, quelle que soit leur appartenance religieuse, puissent construire ensemble leur patrie, en en faisant un modèle de cohabitation ».

    Le Pape François se rendra à Tirana, en Albanie, le dimanche 21 septembre prochain.

    Répondant à l’invitation des évêques et des autorités civiles albanaises, il « désire confirmer dans la foi l’Église en Albanie et témoigner son encouragement et son amour à un pays qui a souffert longuement des conséquences des idéologies du passé ».

    Source : Radio Vatican.

  • "Mon Papa" - Fondation Jérôme Lejeune

    Bonne fête papa : Message d'un fils trisomique à son papa pour la fête des pères.
    L'amour ne compte pas les chromosomes
    Fondation Jérôme Lejeune

  • John Taverner (v.1490-1545) : Missa Gloria tibi Trinitas

    Choir of Christ Church Cathedral, Oxford

  • Visite du Pape François à la communauté Sant’Egidio

    Dans l’après-midi, vers 17h00, le Pape François se rendra d’abord à la basilique Santa Maria in Trastevere, et priera devant l’icône de la Madone de la clémence, la plus ancienne représentation sur bois de Marie existant à Rome ; puis il écoutera plusieurs témoignages avant de s’adresser aux fidèles.

    Le Saint-Père se rendra ensuite à pied au siège de Sant’Egidio, situé à côté de la basilique, où il rencontrera les responsables de la Communauté, des évêques, prêtres et séminaristes, des malades et d’autres groupes de personnes.

    La communauté Sant’Egidio se prépare dans la joie à cet évènement. Pour ce mouvement d’Église, qui a fait du service aux pauvres sa priorité, les paroles et les gestes du Pape sonnent comme un vrai encouragement.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : la Très Sainte Trinité

    « Toute notre vie doit être une fête continuelle en l'honneur de la sainte Trinité, à l'imitation des bienheureux qui n'ont d'autre occupation dans le ciel que de louer Dieu et de l'adorer. Le mystère de la sainte Trinité, qui est le plus auguste de nos mystères, nous impose les plus grands devoirs. Croire, aimer et même imiter la sainte Trinité, autant qu'un objet si élevé peut être proportionné à nos forces, voilà ce que demande de nous le Dieu trois fois saint (*).

    Adorons donc le Père céleste, qui est le principe de toute chose et des augustes personnes mêmes qui sont dans son sein, et auxquelles il communique sa nature. Adorons son Fils unique, qui est la splendeur de sa gloire, le caractère de sa substance, et qui comme lui soutient tout par la puissance de sa parole ; qui est aussi élevé au-dessus des anges, que le nom qu'il a reçu est plus excellent que le leur, et qui est adoré des anges mêmes. Adorons cet Esprit divin, qui, procédant du Père et du Fils, et consubstantiel à l'un et à l'autre, doit être adoré et glorifié avec eux.

    Mais quel tribu de reconnaissance et d'amour ne devons-nous pas à ces augustes personnes ? Au Père, qui nous a créés, qui nous conserve, qui nous a adoptés pour ses enfants, et qui nous a aimés jusqu'à nous sacrifier son propre Fils ; au Fils, qui s'est chargé de tout le poids de nos crimes, et qui s'est fait victime pour nous réconcilier avec la justice de son Père ; au Saint-Esprit, qui habite, opère et prie même en nous, et qui par sa résidence intérieure, par son action vivifiante, par son inspiration actuelle, est véritablement notre esprit ? Pourrions-nous nous rappeler les rapports admirables qui nous attachent et nous lient à l'adorable Trinité, sans sentir nos cœurs pénétrés de la plus vive reconnaissance, et embrasés du plus saint amour ? »

    (*) : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48) - « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Lc 18, 27 ; cf. Lc 1, 37)

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome troisième (Dimanche de la Trinité), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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  • Mère Jeanne Françoise de Jésus (Mme Choussy de Grandpré), fêtée ce jour

    1820 : Mme Choussy de Grandpré pose à Lyon les fondements de l'Institut de l'Adoration Perpétuelle du Sacré-Coeur.

    « Mes enfants, il n'est pas possible de faire des progrès dans la perfection sans l'humilité, parce que cette vertu est la pierre de touche de la vraie sainteté. Le bon Dieu aime à travailler sur le néant. Dès que l'on s'estime soi-même, que l'on se croit quelque chose, le secours divin s'éloigne et nous laisse à notre misère. Ô mes enfants, demandons bien souvent au Cœur de Jésus la connaissance et le mépris de nous-même. Disons fréquemment dans la journée : Cœur de Jésus, souverainement humble, anéantissez mon orgueil ! Mon Dieu, faites que je me connaisse, pour me mépriser et que je vous connaisse pour vous aimer ! Jésus, doux et humble de cœur, ayez pitié de moi ! […]
    Avant tout, mes enfants, il faut que vous soyez fondées en humilité. C'est la vertu par excellence du Sacré-Cœur de Jésus. Sans elle, nous ne pouvons nous approcher de lui avec confiance, ni avoir part aux faveurs de son amour. Combien ne doit-elle pas nous être chère, puisque, par la divine miséricorde, nous sommes ses Adoratrices, appelées à le contempler nuit et jour et surtout à l'imiter ! »

    Mère Jeanne-Françoise de Jésus (1783-1827), in Chanoine L. Cristiani, Une Lampe devant l'Hostie !, Lyon, chez les Religieuses de l'Adoration Perpétuelle du Sacré-Cœur, 1932.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Quinzième Jour

    Quinzième Jour
     
    Prions pour le retour des âmes qui ont abandonné le bon Dieu.

    Le premier désir du Cœur de Jésus est la gloire de son Père.

    Nous aimons nos parents, nous autres ; nous voudrions que tout le monde dise, comme nous, qu’il n’en est pas de plus nobles, de plus vertueux, de plus grands, de meilleurs ; une injure faite à notre père nous révolte. – Oh ! ces sentiments, comme ils étaient ardents, justes, surtout dans le Cœur de Jésus ! Il ne veut que la gloire de son Père, le zèle de son honneur le dévore, il a faim et soif de le faire aimer… Oh ! aidons Jésus, parlons du bon Dieu, agissons pour le bon Dieu, faisons quelquefois prononcer aux petits enfants des actes d’amour de Dieu.

    Aujourd’hui, je ferai toutes mes prières pour que le bon Dieu soit connu et aimé.
  • Matines de la Fête de la Sainte Trinité

    Responsoria: Gloria Patri - Summe Trinitati - Benedicamus Patri Et Filio Cum Sancto Spiritu
    Ensemble Psallentes & Hendrik Vanden Abeele

    La célébration de la fête de la Sainte-Trinité remonte au Xe siècle. C’est l’évêque de Liège Etienne qui a écrit les premières pièces grégoriennes destinées à ces offices. Ce n’est que quatre siècles plus tard que la fête de la Sainte-Trinité fut reconnue universellement. Ce répertoire a été constamment recopié durant le Moyen Age. Pour cet enregistrement, l’ensemble Psallentes a utilisé un remarquable manuscrit provenant de l’abbaye Saint-Bavon de Gand.

    Autres extraits - antiennes, hymnes, lectures divines et répons - de l’office du dixième siècle pour la Sainte-Trinité (Etienne de Liège) ICI.

  • Dimanche 15 juin 2014

    Fête de la Sainte Trinité

    Calendrier liturgique

  • Les audiences générales suspendues en juillet

    « Au cours du mois de juillet, les audiences générales des 2, 9, 16, 23 et 30 juillet n'auront pas lieu. Elles reprendront en août », sauf pendant le voyage du Pape en Corée (13-18 août).

    En revanche, la prière de l'Angelus, qui a lieu chaque dimanche, « sera conduite par le Pape au Vatican durant les mois de juillet et d'août », sauf là encore pendant le séjour coréen.

    La Messe célébrée par le Saint-Père chaque matin dans sa résidence de Sainte-Marthe est quant à elle « suspendue pendant toute la période estivale » et reprendra début septembre.

    Il n'a pas été précisé si, pendant le mois de juillet notamment, le Pape s'accordera quelques jours de vacances dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo, près de Rome, comme avaient l'habitude de le faire ses prédécesseurs, et où il n'a encore jamais séjourné. (avec AFP)

    Source : Radio Vatican.

  • Message du Pape François pour la prochaine Journée missionnaire mondiale (octobre 2014)

    Le message du Pape pour la prochaine journée missionnaire mondiale a été publié ce samedi. Cette journée, la 88ème, sera célébrée le 18 octobre prochain et est l’occasion de se pencher sur l’activité missionnaire de l’Église universelle. Dans son message. le Saint-Père invite les croyants à retrouver une ferveur apostolique contagieuse, enracinée dans la joie de l’Évangile.

    Texte intégral du message du Pape François :

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui encore, très nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ. C’est pourquoi la mission ad gentes demeure une grande urgence, à laquelle tous les membres de l’Église sont appelés à participer, parce que l’Église est, de par sa nature même, missionnaire : l’Église est née « en sortie ». La Journée missionnaire mondiale est un moment privilégié durant lequel les fidèles des différents continents s’engagent par la prière et par des gestes concrets de solidarité à soutenir les jeunes Églises des territoires de mission. Il s’agit d’une célébration de grâce et de joie. De grâce, parce que le Saint Esprit, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui sont dociles à son action. De joie, parce que Jésus Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne notre œuvre missionnaire. C’est justement sur la joie de Jésus et des disciples missionnaires que je voudrais offrir une icône biblique, que nous trouvons dans l’Évangile de Luc (cf. 10, 21-23).

    1. L’Évangéliste raconte que le Seigneur envoya les soixante-douze disciples deux par deux, dans les villes et les villages pour annoncer que le Royaume de Dieu s’était fait proche et pour préparer les personnes à la rencontre avec Jésus. Après avoir accompli cette mission d’annonce, les disciples revinrent pleins de joie : la joie est un thème dominant de cette première et inoubliable expérience missionnaire. Le Divin Maître leur dit : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. A cette heure même, il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et il dit : “Je te bénis, Père” (…) Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : “Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !” » (Lc 10,20-21.23).

    Ce sont les trois scènes présentées par Luc. D’abord, Jésus parla aux disciples, puis il s’adressa au Père avant de recommencer à parler avec eux. Jésus voulut faire participer les disciples à sa joie, qui était différente et supérieure à celle dont ils avaient fait l’expérience.

    2. Les disciples étaient pleins de joie, enthousiastes du pouvoir de libérer les personnes des démons. Toutefois, Jésus les avertit de ne pas se réjouir tant pour le pouvoir reçu que pour l’amour reçu : « parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux » (Lc 10, 20). En effet, l’expérience de l’amour de Dieu leur a été donnée ainsi que la possibilité de le partager. Et cette expérience des disciples est un motif de gratitude joyeuse pour le Cœur de Jésus. Luc a saisi cette jubilation dans une perspective de communion trinitaire : « Jésus tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint », s’adressant au Père et lui rendant gloire. Ce moment de joie intime jaillit de l’amour profond de Jésus en tant que Fils envers Son Père, Seigneur du ciel et de la terre qui a caché ces choses aux sages et aux intelligents mais qui les a révélées aux tout-petits (cf. Lc 10, 21). Dieu a caché et révélé et, dans cette prière de louange, ressort surtout le fait de révéler. Qu’est-ce que Dieu a révélé et caché ? Les mystères de son Royaume, l’affirmation de la seigneurie divine en Jésus et la victoire sur Satan.

    Dieu a caché tout cela à ceux qui sont trop pleins d’eux-mêmes et prétendent déjà tout savoir. Ils sont comme aveuglés par leur présomption et ne laissent pas de place à Dieu. Il est facile de penser à certains contemporains de Jésus qu’il a avertis à plusieurs reprises mais il s’agit d’un danger qui existe toujours et qui nous concerne nous aussi. En revanche, les “petits” sont les humbles, les simples, les pauvres, les marginalisés, ceux qui sont sans voix, fatigués et opprimés, que Jésus a déclarés “bienheureux”. Il est facile de penser à Marie, à Joseph, aux pêcheurs de Galilée et aux disciples appelés le long du chemin, au cours de sa prédication.

    3. « Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir » (Lc 10, 21). L’expression de Jésus doit être comprise en référence à son exultation intérieure, où le bon plaisir indique un plan salvifique et bienveillant de la part du Père envers les hommes. Dans le contexte de cette bonté divine, Jésus a exulté parce que le Père a décidé d’aimer les hommes avec le même amour qu’Il a pour le Fils. En outre, Luc nous renvoie à l’exultation similaire de Marie : « mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur » (Lc 1, 47). Il s’agit de la Bonne Nouvelle qui conduit au salut. Marie, en portant en son sein Jésus, l’Évangélisateur par excellence, rencontra Élisabeth et exulta de joie dans l’Esprit Saint, en chantant le Magnificat. Jésus, en voyant la réussite de la mission de ses disciples et, ensuite, leur joie, exulta dans l’Esprit Saint et s’adressa à son Père en priant. Dans les deux cas, il s’agit d’une joie pour le salut en acte, parce que l’amour avec lequel le Père aime le Fils arrive jusqu’à nous et, par l’action de l’Esprit Saint, nous enveloppe, nous fait entrer dans la vie trinitaire.

    Le Père est la source de la joie. Le Fils en est la manifestation et l’Esprit Saint l’animateur. Immédiatement après avoir loué le Père, comme le dit l’Évangéliste Matthieu, Jésus nous invite : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » (11, 28-30). « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n.1).

    De cette rencontre avec Jésus, la Vierge Marie a eu une expérience toute particulière et elle est devenue « causa nostrae laetitiae ». Les disciples par contre ont reçu l’appel à demeurer avec Jésus et à être envoyés par lui pour évangéliser (cf. Mc 3, 14) et ils sont ainsi comblés de joie. Pourquoi n’entrons-nous pas nous aussi dans ce fleuve de joie ?

    4. « Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 2). C’est pourquoi l’humanité a un grand besoin de puiser au salut apporté par le Christ. Les disciples sont ceux qui se laissent saisir toujours plus par l’amour de Jésus et marquer au feu de la passion pour le Royaume de Dieu, afin d’être porteurs de la joie de l’Évangile. Tous les disciples du Seigneur sont appelés à alimenter la joie de l’Évangélisation. Les Évêques, en tant que premiers responsables de l’annonce, ont le devoir de favoriser l’unité de l’Église locale dans l’engagement missionnaire, en tenant compte du fait que la joie de communiquer Jésus Christ s’exprime autant dans la préoccupation de l’annoncer dans les lieux les plus lointains que dans une constante sortie en direction des périphéries de leur propre territoire, où se trouve le plus grand nombre de personnes pauvres dans l’attente.

    Dans de nombreuses régions, les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée commencent à manquer. Souvent, cela est dû à l’absence d’une ferveur apostolique contagieuse au sein des communautés, absence qui les rend pauvres en enthousiasme et fait qu’elles ne sont pas attirantes. La joie de l’Évangile provient de la rencontre avec le Christ et du partage avec les pauvres. J’encourage donc les communautés paroissiales, les associations et les groupes à vivre une vie fraternelle intense, fondée sur l’amour de Jésus et attentive aux besoins des plus défavorisés. Là où il y a la joie, la ferveur, le désir de porter le Christ aux autres, jaillissent d’authentiques vocations. Parmi celles-ci, les vocations laïques à la mission ne doivent pas être oubliées. Désormais, la conscience de l’identité et de la mission des fidèles laïcs dans l’Église s’est accrue, tout comme la conscience qu’ils sont appelés à jouer un rôle toujours plus important dans la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi il est important qu’ils soient formés de manière adéquate, en vue d’une action apostolique efficace.

    5. « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7). La Journée missionnaire mondiale est également un moment pour raviver le désir et le devoir moral de participer joyeusement à la mission ad gentes. La contribution économique personnelle est le signe d’une oblation de soi-même, d’abord au Seigneur puis à nos frères, afin que l’offrande matérielle devienne un instrument d’évangélisation d’une humanité qui se construit sur l’amour.

    Chers frères et sœurs, en cette Journée missionnaire mondiale, ma pensée se tourne vers toutes les Églises locales. Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation ! Je vous invite à vous immerger dans la joie de l’Évangile et à alimenter un amour capable d’illuminer votre vocation et votre mission. Je vous exhorte à faire mémoire, comme dans un pèlerinage intérieur, du « premier amour » avec lequel le Seigneur Jésus Christ a réchauffé le cœur de chacun, non pas pour en concevoir un sentiment de nostalgie mais pour persévérer dans la joie. Le disciple du Seigneur persévère dans la joie lorsqu’il demeure avec lui, lorsqu’il fait sa volonté, lorsqu’il partage la foi, l’espérance et la charité évangélique.

    À Marie, modèle d’évangélisation humble et joyeuse, adressons notre prière, afin que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples et qu’elle rende possible la naissance d’un monde nouveau.

    Du Vatican, le 8 juin 2014, Solennité de la Pentecôte.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : ouvrons-nous à la lumière de l'Esprit-Saint !

    « C'est une lumière de vraie connaissance que de discerner sans erreur le bien du mal... En effet, ceux qui combattent doivent garder sans cesse le calme de la pensée ; ainsi l'esprit pourra discerner les suggestions qui la traversent et il déposera celles qui sont bonnes et viennent de Dieu dans le trésor de la mémoire, tandis qu'il rejettera celles qui sont mauvaises et diaboliques. Lorsque la mer est calme, les pêcheurs aperçoivent le mouvement de ses profondeurs à tel point que presque aucun des êtres qui en parcourent les sentiers ne leur échappe ; mais quand elle est agitée par les vents, elle cache dans sa sombre agitation ce qu'elle montre volontiers dans sa tranquillité...
    C'est seulement au Saint Esprit qu'il appartient de purifier l'esprit, car à moins qu'un plus fort n'entre pour dépouiller le voleur, le butin ne sera pas du tout repris. Il faut donc par tous les moyens, et spécialement par la paix de l'âme, offrir un gîte au Saint Esprit, afin d'avoir la lampe de la connaissance toujours brillante en nous. Car si elle rayonne sans cesse dans les replis de l'âme, non seulement toutes les insinuations dures et sombres des démons deviennent évidentes, mais encore elles s'affaiblissent considérablement, déjouées par cette sainte et glorieuse lumière. C'est pourquoi l'apôtre Paul dit : « N'éteignez pas l'Esprit » (1Th 5,19). »

    Diadoque de Photicé (Ve siècle), Cent chapitres sur la perfection spirituelle, 26 sq. ; PG 65, 1169s (Trad. Orval) - Cf. SC n°5bis, 26-28, Trad. Édouard des Places s.j., Le Cerf, 1943.

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    « C'est dans l'acquisition de l’Esprit de Dieu que consiste le vrai but de notre vie chrétienne ; la prière, les veilles, le jeûne, l'aumône et les autres actions vertueuses faites au nom du Christ ne sont que des moyens pour l'acquérir… Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent ? Pour le Saint Esprit, c'est pareil.
    Pour les gens du commun, le but de la vie consiste dans l'acquisition d'argent, dans le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et d'autres récompenses accordées pour des services rendus à l’État. L'acquisition du Saint Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, source de grâces, semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre Seigneur Jésus Christ, l’homme-Dieu, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je vienne », et Saint Paul écrit : « Tirez bon parti de la période présente car nos jours sont incertains » (Ep 5,16). Autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint Esprit. »

    St Séraphim de Sarov (1759-1833), Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979, 1995, p. 157).

  • Mois du Sacré-Coeur - Quatorzième Jour

    Quatorzième Jour
     
    Prions pour les pauvres pécheurs endurcis.

    Jésus et le bon larron.

    Toute la vie mortelle de Jésus peut se résumer en un seul mot, « miséricorde ». – N’est-ce pas aussi ce qui résume sa vie eucharistique ? Il n’a jamais repoussé personne. – Il a été toujours au-devant des malheureux et des coupables. – Il a toujours intercédé pour ceux mêmes qui le repoussaient ; et dès qu’il voyait dans une âme la plus petite volonté de revenir au bien, il avait pour elle des prévenances qui, dit un Saint, donnent presque envie d’être coupable. – Le voleur attaché en croix reconnaît sa faute, et lui, qui n’a plus que quelques instants à vivre, il entend ces consolantes paroles : « Vous serez avec moi dans le Paradis. » Oh ! dites-les-moi ces paroles, ô Jésus !

    Je me confesserai avec plus de soin.
  • Samedi 14 juin 2014

    Calendrier liturgique

    (Au calendrier traditionnel : Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte)

  • Irak : l’Etat islamique s’avance dans l’indifférence

    Un nouvel État islamique est en train de se créer de facto, à cheval sur l'Irak et la Syrie. Pour les chrétiens vivant là depuis 2.000 ans, une seule issue : l’exode !

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    Entre la Syrie et l’Irak se joue à la fois un fait historique et un drame humain : un nouvel État est en train de naitre et cet État pousse devant lui des centaines de milliers de réfugiés terrorisés. La victoire remportée en Syrie par Bachar el-Assad a dirigé les islamistes vers la frontière avec l’Irak ; dans ces vastes étendues désertiques, les djihadistes ont fait leur royaume. Et les minorités n’y sont pas tolérées.

    Imaginez cet Exode des temps modernes : des populations appauvries par trois ans des guerre doivent traverser des déserts sous une température de 35 à 40 degrés. Les routes vers le nord étant quasiment coupées, c’est vers Bagdad que doivent fuir ces malheureux. Les drones américains peuvent suivre chacun de ces éclopés à la trace… mais aucune intervention n’est envisagée. Quelque 500.000 personnes ont fui la seule ville de Mossoul en deux jours. Un millier d’autres arrive à Bagdad tous les jours.

    Un Etat dans l’Etat

    De groupement hétéroclite de divers groupes islamistes (parmi lesquels se trouvent des Européens partis faire la guerre au nom d’Allah), l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) est devenu une véritable armée capable de mettre en échec les autorités de Bagdad. Faiblesse de l’armée irakienne et tensions entre minorités ethniques (Kurdes, Turcomans, Arabes du sud, etc.) ont ouvert un véritable boulevard à EIIL, aguerrie par plusieurs mois de durs combats en Syrie.

    On n’hésite pas à parler « d’État » car, non content de faire la guerre contre un régime qu’ils considèrent comme impie, les djihadistes imposent la loi d’Allah dans les territoires qu’ils ont conquis. Les rebelles d’autres groupes, qui avaient noué des alliances provisoires avec l’EIIL ont rapidement dû se soumettre sans rechigner à la loi de leurs nouveaux maitres. Les tribus sunnites, qui avaient été ostracisées sous le régime imposé par les Américains, ont décidé de prendre leur revanche envers les autres groupes constituant la mosaïque irakienne : Kurdes, Turcomans… et surtout chrétiens.

    Or les chrétiens sont présents dans la région depuis les premières années de l’ère chrétienne. Certains endroits sont même réputés avoir été évangélisés par les apôtres eux-mêmes. L’Islam n’est arrivé que plus tard, vers le VIIe siècle. La cohabitation ne fut pas toujours aisée, mais la tolérance a existé. Mais là où l’EIIL passe, l’Histoire trépasse.

    Les chrétiens éradiqués dans l’indifférence

    Il y a dix ans, on comptait encore quelque  35.000 chrétiens à Mossoul. Aujourd’hui, il n’y en a plus aucun. Ce n’est pas la tristesse impuissante du Vatican ou le silence indifférent des chancelleries occidentales qui va y changer quelque chose : la carte du Moyen-Orient a été nettoyée de ses chrétiens.

    Il serait faux de dire que l’Église d’Occident a laissé son poumon oriental mourir sans s’en préoccuper. Le Saint-Siège a exprimé sa « vive préoccupation » et la Congrégation pour les Églises Orientales a assuré ses frères d’Irak de la prière de toute l’Eglise.

    Au moment où l’on se distrait par la Coupe du Monde de football, un drame humain se joue à grande échelle. Il y a une cause humanitaire à défendre.

    MB

    Source : InfoCatho.be

  • Promulgation de Décrets

    A la suite de l'audience accordée hier au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    au MIRACLE attribué

    au vénérable Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre diocésain français, fondateur de Notre-Dame du Refuge et de l'Institut des Servantes de Marie (fête le 27 mars).

    à la vénérable Irene Stefani (Aurelia Giacomina Mercedes, 1891-1930), religieuse italienne, des Missionnaires de la Consolata.

    aux VERTUS HÉROÏQUES

    du serviteur de Dieu Luigi Savarè (1878-1949), prêtre diocésain italien.

    du serviteur de Dieu Eugenio Reffo (1843-1925), religieux prêtre italien, co-fondateur de la Congrégation de St Joseph.

    de la servante de Dieu Magdalen du Sacré Coeur (Frances Margaret Taylor, 1832-1900), religieuse anglaise, fondatrice des Pauvres Servantes de la Mère de Dieu.

    de la servante de Dieu Maria Giuseppa Scandola (1849-1903), religieuse italienne, des Missionnaires della Nigrizia.

    de la servante de Dieu Itala Mela (1904-1957), oblate bénédictine italienne de St Paul Hors-les-Murs.

    du serviteur de Dieu Uberto Mori (1926-1989), père de famille italien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.6.14).

  • L'Esprit de Dieu repose sur moi

    Paroles et musique : Lucien Deiss, CSSp (1921-2007)

    Refrain :
    L'Esprit de Dieu repose sur moi,
    L'Esprit de Dieu m'a consacré,
    L'Esprit de Dieu m'a envoyé proclamer sa paix, sa joie.

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour proclamer la Bonne Nouvelle à ses pauvres.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour consoler les cœurs accablés de souffrance.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour accueillir le Pauvre qui pleure et qui peine.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour annoncer la grâce de la délivrance.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
    Pour célébrer sa gloire parmi tous les peuples.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

  • Méditation - Prière à l'Esprit-Saint

    « Ô Toi, qui procèdes du Père et du Fils, divin Paraclet, par ta flamme féconde viens rendre éloquent notre organe, et embraser nos cœurs de tes feux.

    Amour du Père et du Fils, l'égal des deux et leur semblable en essence, tu remplis tout, tu donnes la vie à tout ; dans ton repos, tu conduis les astres, tu règles le mouvement des cieux.

    Lumière éblouissante et chérie, tu dissipes nos ténèbres intérieures ; ceux qui sont purs, tu les rends plus purs encore ; c'est toi qui fais disparaître le péché et la rouille qu'il apporte avec lui.

    Tu manifestes la vérité, tu montres la voie de la paix et celle de la justice ; tu fuis les cœurs pervers, et tu combles des trésors de ta science ceux qui sont droits.

    Si tu enseignes, rien ne demeure obscur ; si tu es présent à l'âme, rien ne reste impur en elle ; tu lui apportes la joie et l'allégresse, et la conscience que tu as purifiée goûte enfin le bonheur. [...]

    Secours des opprimés, consolation des malheureux, refuge des pauvres, donne-nous de mépriser les objets terrestres ; entraîne notre désir à l'amour des choses célestes.

    Tu consoles et tu affermis les cœurs humbles ; tu les habites et tu les aimes ; expulse tout mal, efface toute souillure, rétablis la concorde entre ceux qui sont divisés, et apporte-nous ton secours.

    Tu visitas un jour les disciples timides ; par toi ils furent instruits et fortifiés ; daigne nous visiter aussi et répandre ta consolation sur nous et sur le peuple fidèle. [...]

    [...] Viens donc à nous, auguste Consolateur ! gouverne nos langues, apaise nos cœurs : ni fiel ni venin n'est compatible avec ta présence. Sans ta grâce, il n'est ni délice, ni salut, ni sérénité, ni douceur, ni plénitude. [...] »

    Adam de Saint-Victor (XIIe siècle), Séquences, In "L'année liturgique" de Dom Guéranger, Tours, Mame et Fils, 1920, Tome III.

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