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  • Regina Coeli de ce dimanche 08 juin 2014

    « Une Église qui surprend et qui secoue », c'est ainsi qu'est née l’Église lors de la Pentecôte a dit le Pape François, grâce à la descente de l'Esprit Saint sur les Apôtres réunis au Cénacle. Le Pape s'adressait aux fidèles réunis place Saint Pierre pour la prière du Regina Cœli ce dimanche midi.

    « La surprise est un élément fondamental de la Pentecôte » pour François, après la mort de Jésus, les Apôtres, « orphelins de leur Maître » étaient un groupe « insignifiant, dont on n'attendait plus rien ». Mais la force de Dieu présente dans le vent et les flammes change la donne : les disciples parlent apportent la bonne nouvelle dans toutes les langues. « L’Église qui naît à la Pentecôte est une communauté qui provoque de la stupeur car elle annonce un message nouveau (la Résurrection du Christ) avec un langage nouveau, celui universel de l'Amour » a développé François. La peur laisse place au courage, grâce à la liberté apportée par l'Esprit Saint. « Là où arrive l'Esprit de Dieu, tout renaît et se transfigure » a dit le Saint-Père.

    Annoncer même si cela bouscule les consciences

    Le souverain Pontife appelle donc à tirer les enseignements de cet événement : la Pentecôte appelle l’Église à ne pas hésiter à sortir, à aller à la rencontre des gens pour annoncer que Jésus est ressuscité, que les bras de Dieu sont toujours ouverts au monde mais sans l'enfermer, comme les bras de la place Saint Pierre où étaient présents les pèlerins, « deux bras qui s'ouvrent pour accueillir, mais qui ne se ferment pas pour retenir ».

    « Certains, à Jérusalem, auraient préféré que les disciples de Jésus, bloqués par la peur, soient restés enfermés chez eux pour ne pas créer du désordre. A la place, le Seigneur ressuscité les pousse vers le monde, a expliqué François, l’Église de la Pentecôte est une Église qui ne se limite pas à être décorative, elle n'hésite pas à sortir pour annoncer son message, même si celui-ci dérange et inquiète les consciences ». Un message de liberté, « précis mais ouvert » pour le Pape, qu'il faut continuer à porter dans le monde actuel.

    Source : Radio Vatican.

  • Ô Esprit de Feu (de la Communauté de l'Emmanuel)

    R. Ô Esprit de Feu,
    Toi notre Seigneur !
    Viens, sois le maître en nos cœurs,
    Viens Esprit de Dieu !

    1. Viens, Esprit de Sainteté,
    Viens, Esprit de vérité !
    Viens, Esprit de charité,
    Viens, nous recréer !

    2. Viens, Esprit consolateur,
    Viens, Toi qui connais nos peurs !
    Viens, apaise notre cœur,
    Toi, le Défenseur !

    3. Viens, et brille dans la nuit,
    Viens, réchauffe et purifie !
    Viens, feu qui nous es promis,
    Transforme nos vies !

    Titre original : Komm, Heiliger Geist, komm mit deiner Kraft
    © 1997, Gemeinschaft Emmanuel, Hörwarthstr. 3, D-80804 München.
    Paroles et musique : Chants de l´Emmanuel (P. Schneider) (N°15-39)
    Harmonisation : Chants de l´Emmanuel (M. Wittal)
    © 2003, Éditions de l´Emmanuel, 89, boulevard Blanqui - 75013 Paris.

  • En fin d’après-midi dans les jardins du Vatican, invocation pour la paix autour du Pape François

    Le Président palestinien Mahmud Abbas et le Président israélien Shimon Peres sont les hôtes du Pape François ce dimanche après-midi, en présence du Patriarche Bartholomée, afin de prier pour solliciter de Dieu le don de la paix.

    Une invocation pour la paix, et non une prière interreligieuse
    Une précision d’importance pour commencer : cette invocation pour la paix n’est pas une prière interreligieuse, ni une liturgie. C’est la prière de deux peuples, israélien et palestinien, peuples composés de juifs, chrétiens et musulmans. Pour résumer, « on ne prie pas ensemble, on se retrouve ensemble pour prier », selon les mots du père Pizzaballa. Le but est de poser un geste fort, d’interpeller les opinions publiques. Cette prière se veut être une pause dans ce conflit israélo-palestinien, une respiration qui invite à lever les yeux, à aller au-delà du politique, à créer à nouveau un désir de paix.

    Comment se déroulera l'évènement ?
    Plus concrètement, comment cette rencontre se déroulera-t-elle ? Par l’arrivée des chefs d’État d’abord. Shimon Peres arrivera le premier au Vatican vers 18h15, suivi un quart d'heure plus tard par Mahmoud Abbas, qui arrivera d’Égypte. Ils seront accueillis, à la Maison Ste Marthe, par le Pape qui s’entretiendra un court instant avec chacun. Ils seront ensuite rejoints par le Patriarche de Constantinople Bartholomée, et tous les 4 iront ensuite au lieu prévu pour la prière, un pré triangulaire, au cœur des jardins du Vatican, entre l’Académie pontificale des Sciences Sociales et les Musées du Vatican.
    Les représentants des trois religions, - dans l’ordre, juive, chrétienne, et musulmane - auront ensuite un temps de prière distinct, pendant lequel ils prieront sur chacun des trois thèmes retenus d'un commun accord : celui de la « création » qui les rend tous frères, celui du « pardon », où ils se reconnaissent pécheurs, et celui, proprement dit de « invocation pour la paix »… Les prières seront en hébreu pour les Juifs, en italien, arabe et anglais pour les chrétiens, et arabe pour les musulmans.

    Un olivier sera planté, arbre de paix
    Ensuite, le Pape, Shimon Peres et Mahmoud Abbas feront chacun leur propre invocation pour la paix. La rencontre se conclura par des gestes symboliques de paix : les trois hommes devraient se serrer la main, et planteront un olivier, avant de se retirer pour un entretien privé.
    La composition des délégations israéliennes et palestiniennes n’a pas été révélée. Elles devraient être composées de 15 à 20 personnes, représentant les religions présentes dans chaque pays. « Chaque délégation a choisi ses textes, a précisé le père Pizzaballa. Tous savent tout de tous : il y a une transparence absolue sur les prières, et pas de surprises attendues ».

    Sources : News.va et aleteia

    Lors de la prière du Regina Cœli ce dimanche midi, le Pape François a remercié tous ceux qui dans le monde entier s'uniront à leur prière et qui prient pour cette rencontre.

    Mahmoud Abbas, Shimon Peres et le Pape François : trois supplications pour la paix

    La rencontre s'est déroulée en trois phases, auxquelles a fait suite une conclusion. Dans l'ordre chronologique la communauté religieuse juive a commencé, ensuite la communauté chrétienne et enfin la communauté musulmane. La première phase a été celle de la louange à Dieu pour le don de la création et pour nous avoir créés membres d'une seule famille humaine. La deuxième phase a été une demande de pardon à Dieu de ne pas agir comme des frères et sœurs, et pour les péchés contre Dieu et contre le prochain. Dans la troisième phase, a été invoqué de Dieu le don de la paix en Terre sainte et notre conversion en constructeurs de paix. Chacune des phases était accompagnée d'un bref interlude musical. Une méditation musicale plus prolongée a ponctué chacune de trois parties principales. À la fin, avant d'échanger un vigoureux serrement de mains et avant de planter un petit olivier comme signe du désir commun de paix entre le peuple palestinien et le peuple israélien, ont pris la parole le Saint-Père, le Président Shimon Peres et le Président Mahmud Abbas :

    Messieurs les Présidents, a dit le Pape François, "avec grande joie, je vous salue et je désire vous offrir à vous et aux distinguées délégations qui vous accompagnent, le même accueil chaleureux que vous m’avez réservé lors du pèlerinage que je viens d’effectuer en Terre Sainte. Je vous remercie du fond du cœur pour avoir accepté mon invitation à venir ici afin d’invoquer ensemble de Dieu le don de la paix. J’espère que cette rencontre sera un chemin à la recherche de ce qui unit, pour dépasser ce qui divise. Et je remercie Votre Sainteté, vénéré Frère Barthélémy, d’être ici avec moi pour accueillir ces hôtes illustres. Votre participation est un grand don, un soutien précieux et un témoignage du chemin que, comme chrétiens, nous parcourons vers la pleine unité. Votre présence, Messieurs les Présidents, est un grand signe de fraternité, que vous accomplissez en tant que fils d’Abraham, et une expression concrète de confiance en Dieu, Seigneur de l’histoire, qui nous regarde aujourd’hui comme frères l’un de l’autre et désire nous conduire sur ses voies. Cette rencontre d’invocation de la paix en Terre Sainte, au Proche et Moyen Orient et dans le monde entier, est accompagnée par la prière de très nombreuses personnes, appartenant à diverses cultures, patries, langues et religions, des personnes qui ont prié pour cette rencontre et qui, maintenant, sont unies à nous dans la même invocation. C’est une rencontre qui répond à l’ardent désir de tous ceux qui aspirent à la paix et rêvent d’un monde où les hommes et les femmes puissent vivre en frères et non comme des adversaires ou des ennemis. Le monde est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, mais c’est aussi l'héritage de nos enfants, de fils qui sont fatigués et épuisés par les conflits et désireux de parvenir à l’aube de la paix ; des fils qui nous demandent d’abattre les murs de l’inimitié et de parcourir la route du dialogue et de la paix afin que l’amour et l’amitié triomphent. Beaucoup, trop de ces fils sont tombés, victimes innocentes de la guerre et de la violence, plantes arrachées en pleine vigueur. C’est notre devoir de faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Que leur mémoire infuse en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d’une cohabitation respectueuse et pacifique, pour la gloire de Dieu et le bien de tous. Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme. L’histoire nous enseigne que nos forces ne suffisent pas. Plus d’une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers moyens, a réussi à l’empêcher. C’est pourquoi nous sommes ici, parce que nous savons et nous croyons que nous avons besoin de l’aide de Dieu. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples. Nous avons entendu un appel, et nous devons répondre, l’appel à rompre la spirale de la haine et de la violence, à la rompre avec une seule parole : frère. Mais pour prononcer cette parole, nous devons tous lever le regard vers le Ciel, et nous reconnaître enfants d’un seul Père. C’est à lui que je m’adresse, dans l’Esprit de Jésus-Christ, demandant l’intercession de la Vierge Marie, fille de la Terre Sainte et notre Mère : Seigneur Dieu de paix, écoute notre supplication ! Nous avons essayé tant de fois et durant tant d’années de résoudre nos conflits avec nos forces et aussi avec nos armes ; tant de moments d’hostilité et d’obscurité ; tant de sang versé ; tant de vies brisées, tant d’espérances ensevelies… Mais nos efforts ont été vains. A présent, Seigneur, aide-nous Toi ! Donne-nous Toi la paix, enseigne-nous Toi la paix, guide-nous Toi vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire : Plus jamais la guerre. Avec la guerre tout est perdu ! Infuse en nous le courage d’accomplir des gestes concrets pour construire la paix. Seigneur, Dieu d’Abraham et des Prophètes, Dieu Amour qui nous a créés et nous appelle à vivre en frères, donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix ; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin. Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Maintiens allumée en nous la flamme de l’espérance pour accomplir avec une patiente persévérance des choix de dialogue et de réconciliation, afin que vainque finalement la paix. Et que du cœur de chaque homme soient bannis ces mots : division, haine, guerre ! Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que la parole qui nous fait nous rencontrer soit toujours frère, et que le style de notre vie devienne : Shalom, Salam ! Amen".

    Le président israélien, M. Shimon Peres, a ensuite pris la parole : "Je suis venu de la Ville sainte de Jérusalem pour vous remercier de votre invitation exceptionnelle. La Ville sainte de Jérusalem est le cœur battant des Juifs. En hébreu, notre langue ancienne, le mot Jérusalem et le mot paix partagent la même racine. Et en effet la paix est la vision de Jérusalem. Comme il est dit dans le Livre des Psaumes : Priez pour la paix de Jérusalem : Que ceux qui t'aiment jouissent du repos. Que la paix soit dans tes murs et la tranquillité dans tes palais. A cause de mes frères et de mes amis, Je désire la Paix dans ton sein. A cause de la maison de l’Éternel, notre Dieu, Je fais des vœux pour ton bonheur. Pendant votre visite historique en Terre Sainte, vous nous avez remués avec la chaleur de votre cœur, la sincérité de vos intentions, votre modestie et vos façons gentilles. Vous avez touché les cœurs des gens indépendamment de leur foi ou nation. Vous êtes apparu comme un médiateur de fraternité et la paix. Nous avons besoin de toute l'inspiration qui accompagne votre caractère et votre façon. Merci. Deux peuples, les Israéliens et les Palestiniens, se languissent toujours de la paix. Les larmes de mères sur leurs enfants sont toujours gravées dans nos cœurs. Nous devons mettre fin aux cris, à la violence, au conflit. Nous avons tous besoin de la paix. La paix entre égaux. L'invitation que vous nous avez faite à vous rejoindre pour cette cérémonie importante pour appeler à la paix, ici dans les Jardins du Vatican, en présence de leaders juifs, chrétiens, musulmans et druze, reflète gracieusement votre vision de l'aspiration que nous partageons tous : La Paix. A cette occasion de déplacement, débordant d'espoir et pleins de foi, puissions-nous élever avec vous, Votre Sainteté, un appel pour la paix entre les religions, entre les nations, entre les communautés et entre hommes et femmes. Laissons la vraie paix devenir notre héritage bientôt et vite. Notre Livre des Livres invoque sur nous le chemin de la paix, nous demande d'œuvrer dur pour sa réalisation. Il est dit dans le livre des Proverbes : Ses chemins sont des chemins de grâce et tous ses chemins sont la paix. Ainsi doivent être nos chemins. Des chemins de grâce et paix. Ce n'est pas par hasard que le Rabbin Akiva a capturé l'essence de notre Torah dans cette phrase : Aime ton prochain comme toi-même. Nous sommes tous égaux devant le Seigneur. Nous faisons tous la partie de la famille humaine. Car sans paix, nous ne sommes pas complets et nous devons encore réaliser la mission d'humanité. La paix ne vient pas facilement. Nous devons travailler dur avec toutes nos forces pour l'atteindre. L'atteindre bientôt. Même si cela exige sacrifice ou compromis. Le Livre des Psaumes nous dit : Qui aime la vie et désire voir beaucoup de bons jours, qu'il garde sa langue du mal et ses lèvres de dire des mensonges. Détourne-toi du mal et fait le bien, cherche la paix et poursuis-la. C'est à dire, qu'il nous est demandé de chercher la paix. Toute l'année. Chaque jour. Nous nous saluons avec cette bénédiction. Shalom. Salam. Nous devons être dignes de la signification profonde et exigeante de cette bénédiction. Même quand la paix semble éloignée, nous devons la poursuivre pour s'en rapprocher. Et si nous poursuivons la paix avec la persévérance, avec la foi, nous l'atteindrons. Et elle durera par nous, par nous tous, pour toutes les fois, toutes les nations, comme il est écrit : "Ils battront leurs épées dans des socs de charrue et leurs lances dans l'émondage de crochets. La nation ne prendra pas d'épée contre la nation, ils ne recevront plus de formation pour la guerre désormais. L'âme est enchantée à la lecture de ces versets de la vision éternelle. Et nous pouvons, ensemble et maintenant, Israéliens et Palestiniens, convertir notre noble vision en réalité de bien-être et de prospérité. Il est dans notre pouvoir d'apporter la paix à nos enfants. Ceci est notre devoir, la mission sainte de parents. Laissez-moi terminer avec cette prière : Lui qui fait la paix dans le ciel fera la paix sur nous et sur tout Israël et sur le monde entier et nous laissera dire Amen".

    Enfin, le président de l’État palestinien, M. Mahmud Abbas a dit : "C'est en effet un grand honneur pour nous de rencontrer de nouveau Votre Sainteté, Pape François, en réponse à votre gentille invitation de partager votre présence spirituelle et noble et d'écouter votre avis et votre sagesse de cristal, qui émane d'une conscience du cœur, une conscience vibrante, aussi bien qu'un sens éthique et religieux élevé. Je remercie votre Sainteté du fond du cœur d'avoir organisé cette importante rencontre ici, au Vatican. De même, nous apprécions fortement votre visite en Terre Sainte palestinienne et en particulier dans nos villes saintes de Jérusalem et de Bethléem ; la ville d'amour et de paix et le berceau de Jésus Christ. Cette visite est une expression sincère de votre croyance en la paix et une véritable tentative de réaliser la paix entre Palestiniens et Israéliens. O Dieu, nous vous louons à jamais de faire de Jérusalem notre porte pour le ciel. Comme il est dit dans le saint Coran : Gloire à Lui qui a fait que son serviteur voyage de nuit du lieu de culte sacré au lieu de culte le plus éloigné, dont Nous avons béni les alentours. Vous avez fait de ce pèlerinage et de cette prière en ce lieu, les meilleurs actes que les fidèles puissent faire en votre honneur et vous avez exprimé votre promesse par ces paroles : Laissez-les entrer dans le Masjid comme ils l'ont fait pour la première fois. Dieu Tout-puissant a dit la vérité. O Dieu du Ciel et de la Terre, acceptez ma prière pour la réalisation de la vérité, de la paix et de la justice dans mon pays la Palestine, dans la région et dans le monde entier. Je vous prie, O Seigneur, au nom de mon peuple, le peuple de Palestine, musulmans, chrétiens et samaritains, qui désire ardemment une juste paix, une vie digne et la liberté ; je vous prie, O Seigneur, de rendre prospère et prometteur l'avenir de notre peuple, avec la liberté dans un état souverain et indépendant, Accordez, O Seigneur, à notre région et à son peuple, la sécurité, le salut et la stabilité. Sauvez notre ville bénie Jérusalem ; la première Kiblah, la deuxième sainte mosquée, la troisième des deux saintes mosquées et la ville de bénédictions et de la paix avec tout ce qui l'entoure. La réconciliation et la paix, O Seigneur, sont notre but. Dieu dans son Livre saint a dit aux fidèles : Faites la paix parmi vous. Nous voilà, O Dieu, inclinés à la paix. Rendez fermes nos pas et couronnez nos efforts et nos initiatives de succès. Vous êtes le promoteur de la vertu et celui qui prévient le vice, le mal et l'agression. Vous dites et vous êtes le plus véridique : Et s'ils penchent pour la paix, inclinez-vous aussi vers elle et ayez confiance en Allah. Voici ! Il est celui qui écoute, celui qui connaît. Comme dit le Prophète Mahomet : Diffusez la paix parmi vous. Aujourd'hui, nous réaffirmons ce que Jésus Christ a dit s'adressant à Jérusalem : Si seulement vous aviez connu aujourd'hui le chemin de la paix ! Laissez-nous aussi vous rappeler les paroles de saint Jean-Paul II quand il a dit : Si la paix est réalisée à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier. Simultanément, dans notre prière aujourd'hui, nous avons proclamé à plusieurs reprises pour ceux qui s'engagent pour la paix : Bienheureux les ouvriers de paix, et Demandez la paix pour Jérusalem, comme il est écrit dans les Saintes Écritures. C'est pourquoi, nous vous demandons, O Seigneur, la paix en Terre Sainte, en Palestine et à Jérusalem ensemble avec votre peuple. Nous vous invitons à faire de la Palestine et de Jérusalem en particulier une terre sûre pour tous les croyants et un lieu de prière et d'adoration pour les adeptes des trois religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme, l'islam, et pour tous ceux qui désirent la visiter telle qu'elle est établie dans le saint Coran. O Seigneur, Vous êtes la paix et la paix émane de Vous. O Dieu de Gloire et de Majesté donnez-nous la sécurité et la sûreté et soulagez la souffrance de mon peuple dans la patrie et la diaspora. O Seigneur, ramenez une paix juste et totale à notre pays et à la région pour que notre peuple et les peuples du Moyen-Orient et le monde entier puissent jouir du fruit de la paix, de la stabilité et de la coexistence. Nous voulons la paix pour nous et nos voisins. Nous cherchons la prospérité et la tranquillité d'esprit pour nous et pour les autres de la même façon. O Seigneur, répondez à nos prières et donnez succès à nos initiatives parce que vous êtes le plus juste, le plus miséricordieux, Seigneur des mondes. Amen".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.6.14).

  • Méditation : les dons du Saint-Esprit

    « Le Saint-Esprit qui habite en nous, voulant rendre notre âme souple, maniable et obéissante à ses divins mouvements et célestes inspirations, qui sont les lois de son amour, en l'observation desquelles consiste la félicité surnaturelle de cette vie présente, il nous donne sept propriétés et perfections qui, en l’Écriture sainte et dans les livres des théologiens, sont appelés dons du Saint-Esprit.
    Or, ils ne sont pas seulement inséparables de la charité, mais toutes choses bien considérées, et à proprement parler, ils sont les principales vertus, propriétés et qualités de la charité ; car,
    - la sagesse n'est autre chose en effet que l'amour qui savoure, goûte et expérimente combien Dieu est doux et suave ;
    - l'intelligence n'est autre chose que l'amour attentif à considérer et pénétrer la beauté des vérités de la foi, pour y connaître Dieu en lui-même, et puis, de là, en descendant, le considérer dans les créatures ;
    - la science, au contraire, n'est autre chose que le même amour qui nous tient attentifs à nous connaître nous-mêmes et les créatures, pour nous faire remonter à une plus parfaite connaissance du service que nous devons à Dieu ;
    - le conseil est aussi l'amour, en tant qu'il nous rend soigneux, attentifs et habiles pour bien choisir les moyens propres à servir Dieu saintement ;
    - la force est l'amour qui encourage et anime le cœur pour exécuter ce que le conseil a déterminé devoir être fait ;
    - la piété est l'amour qui adoucit le travail et nous fait cordialement, agréablement et d'une affection filiale employer aux œuvres qui plaisent à Dieu notre Père ; et
    - pour conclusion, la crainte n'est autre chose que l'amour en tant qu'il nous fait fuir et éviter ce qui est désagréable à la divine Majesté. »

    St François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, Livre 11, chap. 15.
    Les œuvres de St François de Sales sont en lecture et téléchargement ici.

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  • A 10h00 à la basilique St Pierre, célébration de la Messe de Pentecôte par le Pape François

     

    Livret de la célébration

    En ce jour de la Pentecôte, le Pape a centré son homélie sur l’Esprit Saint, « le don de Dieu », qui « nous montre le chemin, nous rappelle et nous explique la parole de Jésus, nous fait prier et dire Père à Dieu, nous fait parler avec les autres dans un dialogue fraternel et dans la prophétie ».

    D’abord, l’Esprit Saint nous enseigne la parole divine car c’est le « Maître intérieur ». « Il nous guide sur le chemin juste, il nous montre la route. C’est un maître de vie » a dit le Pape, qui a rappelé qu’aux premiers temps de l’Église, le christianisme était appelé « la route ».

    Ensuite l’Esprit Saint nous rappelle « tout ce que Jésus a dit, c’est la mémoire vivante de l’Église. Pendant qu’il nous le rappelle, il nous fait aussi comprendre les paroles du Seigneur » a expliqué François. Cet Esprit de vérité et de charité est « un aspect essentiel de la présence du Christ en nous et dans l’Église » et il nous rappelle « le commandement de l’amour, nous appelant à le vivre ». Le Pape a alors insisté sur la nécessité de la mémoire, sans quoi « un chrétien s’arrête à la moitié du chemin et n’est pas un vrai chrétien » : grâce à l’Esprit Saint, « nous pouvons interpréter les inspirations intérieures et les événements de la vie à la lumière des paroles de Jésus ».

    Enfin, l’Esprit Saint « nous fait parler, avec les hommes et avec Dieu, dans la prière » a-t-il dit. « La prière est un don que nous recevons gratuitement, c’est un dialogue avec Lui dans l’Esprit Saint, qui prie en nous et nous permet de se tourner vers Dieu en l’appelant Papa, Abba ». Pour François, cela montre que ce n’est pas seulement une expression toute faite, cela montre que nous « vraiment des fils de Dieu ». L’Esprit Saint aide aussi à entamer un dialogue fraternel avec les autres, pour parler avec « amitié, tendresse, gentillesse, comprenant les peurs et les espoirs, les tristesses et les joies des autres ». Tout ce dialogue humain se fait également dans « la prophétie », nous faisant devenir des « canaux humbles et dociles de la parole de Dieu », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Bse Marie du Divn Cœur (Droste zu Vischering), fêtée ce jour, et la consécration du genre humain au Sacré-Cœur

    1898 : Mère Marie du Divin Cœur, Supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto - fondée par Jean Eudes - reçoit du Seigneur la mission d’obtenir du pape "la consécration du monde entier à son Divin Cœur, pour placer les nations sous la protection de Jésus-Christ". Elle écrit une première fois le 10 juin à Léon XIII en ce sens.
    1899 : Le 6 janvier, n'ayant pas obtenu de réponse à son premier envoi, Mère Marie du Divin Cœur écrit de nouveau à Léon XIII, "sur l'ordre de Notre-Seigneur [du 7 décembre] et avec le consentement de son confesseur". Celui-ci, touché par ce courrier qui lui parvient le 15 janvier, fait examiner la question par le cardinal Camille Mazzella, théologien Jésuite, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, qui rend bientôt un avis favorable.
    Le 25 mai, dans l'Encyclique Annum Sacrum, Léon XIII ordonne la consécration du genre humain au Sacré-Cœur pour le 11 juin suivant.
    Le jeudi 8 juin, aux premières vêpres de la fête du Sacré-Cœur, sa tâche accomplie, Mère Marie du Divn Cœur meurt dans son monastère à Porto.
    Le dimanche 11 juin, au cours de la consécration solennelle du Monde au Cœur de Jésus, Léon XIII proclame que la dévotion au Sacré-Cœur sera le "Labarum" des temps modernes.

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    Bse Marie du Divn Cœur (Droste zu Vischering, 1863-1899)

  • Mois du Sacré-Coeur - Huitième Jour

    Huitième Jour
     
    Prions, afin que le bon Dieu nous accorde la grâce de repousser les tentations que nous éprouverons aujourd’hui.

    Jésus et les affligés.

    Quelle impression devaient faire sur les cœurs ces paroles de Jésus : « Vous tous, qui êtes dans la peine et dans la souffrance, venez à moi et je vous soulagerai. » Personne encore n’avait parlé ainsi ; personne, surtout, n’avait accueilli comme Jésus… Aussi, voyez : ce sont les pauvres, les malades, les délaissés qui l’accompagnent. – Qui les voulait auparavant ? Qui ne les chassait de sa société ? Oh ! Jésus, apprenez-moi à avoir un bon cœur, à aimer ceux que personne n’aime, à chercher ceux que tout le monde repousse… Donnez-moi de pouvoir consoler beaucoup dans ma vie.

    J’essayerai, aujourd’hui, d’être utile à quelqu’une de mes compagnes.
  • Dimanche 08 juin 2014

    PENTECÔTE

    Calendrier liturgique

  • Veni Creator - Hymnus (tonus monasticus)

    Moines bénédictins de Clairvaux

    Veni,creàtor Spìritus,
    mentes tuòrum visita,
    imple supérna gràtia,
    quae tu creàsti péctora.

    Qui dìceris Paràclitus,
    donum Dei,Altìssimi,
    fons vivus,ignis,càritas,
    et spiritàlis ùnctio.

    Tu septifòrmis mùnere,
    dextrae Dei tu dìgitus,
    tu rite promìssum Patris,
    sermòne ditans gùttura.

    Accénde lumen sénsibus:
    infùnde amòrem còrdibus:
    infìrma nostri còrporis
    virtùte firmans pérpeti.

    Hostem repéllas lòngius,
    pacémque dones pròtinus:
    ductòre sic te praevio
    vitémus omne nòxium.

    Per te sciàmus da Patrem,
    noscàmus atque Fìlium,
    te utriùsque Spìritum
    credàmus omni témpore.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio,qui a mortuis
    Surrexit,ac paraclito,
    In saeculorum saecula.
    Amen.
    Viens, Esprit Créateur,
    visite l'âme de tes fidèles,
    emplis de la grâce d'En-Haut
    les cœurs que tu as créés.

    Toi qu'on nomme le Consolateur,
    Le don du Dieu très-Haut,
    La source vivante, le Feu, la Charité,
    L'Onction spirituelle.

    Tu es l'Esprit aux sept dons,
    le doigt de la main du Père,
    Son authentique promesse,
    Celui qui enrichit toute prière.

    Fais briller en nous ta lumière,
    Répands l'amour dans nos cœurs,
    Soutiens la faiblesse de nos corps
    Par ton éternelle vigueur !

    Repousse au loin l'Ennemi,
    Donne-nous la paix qui dure ;
    Que sous ta prévenante conduite,
    nous évitions tout mal et toute erreur.

    Fais-nous connaître le Père,
    révèle-nous le Fils,
    et toi, leur commun Esprit,
    fais-nous toujours croire en toi.

    Gloire soit à Dieu le Père,
    au Fils ressuscité des morts,
    à l'Esprit Saint Consolateur,
    maintenant et dans tous les siècles.
    Amen.
  • Méditation : désirons-nous recevoir l'Esprit-Saint ?

    « L'Esprit-Saint va venir en nous avec sa lumière, sa force et son feu divin. L'Esprit de vérité continuera et complètera les enseignements de Notre-Seigneur ; - l'Esprit de force ou de consolation nous encouragera et nous fortifiera dans les épreuves de la vie ; - l'Esprit d'amour nous unira fermement à Notre-Seigneur et à son Père. Mais il nous demande de nous préparer et de correspondre à ces grandes grâces...
    L'Esprit-Saint va venir en nos âmes pour y apporter et entretenir la vie, comme la sève va du corps de la vigne dans ses branches ; mais il faut que les branches soient attachées à la vigne et soigneusement émondées pour qu'elles donnent des fruits...

    Faisons un retour sur nous-mêmes. Connaissons-nous assez l'Esprit-Saint, ce qu'il est dans l'adorable Trinité, les dons qu'il apporte, le besoin que nous avons de lui ? Le désirons-nous avec une ardeur qui réponde au besoin que nous avons de lui et aux avantages que nous pouvons attendre de sa venue ? Sommes-nous préparés à le recevoir par un désir sincère d'accomplir toute la loi avec un amour filial ?

    Venez, Esprit d'amour, du Cœur de Jésus, j'ai soif de vous recevoir, je ne puis plus vivre sans vous. Venez, je veux être docile. J'écouterai ce que vous me suggérerez. Venez et pardonnez-moi mes résistances passées. Ma règle et l'union sont avec vous, voilà désormais ma vie. »

    P. Léon Dehon, L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Veille de la Pentecôte), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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  • Mois du Sacré-Coeur - Septième Jour

    Septième Jour
     
    Prions, afin que nous profitions bien des instructions qui nous sont faites.

    Jésus et le lépreux.

    Entendez ce cri parti du cœur, ce cri plein de confiance et plein d’amour : « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir ! » et en même temps, ajoute l’Évangile, le lépreux se jetait à genoux et suppliait les mains jointes… Jésus s’arrête, il tend la main, il touche les plaies du malade. « Je le veux, dit-il, sois guéri ! » - Oh ! pourquoi donc ne suis-je pas guérie de mon orgueil, de ma sensualité, de ma nonchalance, moi, que vous touchez si souvent dans la sainte Communion ? Est-ce que la confiance me manquerait !... Mon Jésus, je crois, j’espère… Oh ! guérissez-moi !...

    Je ferai aujourd’hui mes prières à l’église, comme si réellement je voyais Jésus.
  • Samedi 07 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Message final du IVe Forum orthodoxe-catholique européen

    En clôture du IVe Forum orthodoxe-catholique européen qui s’est tenu à Minsk, en Biélorussie, du 2 au 6 juin 2014, les évêques ont publié un message final :

    Le IVe Forum catholique-orthodoxe Religion et diversité culturelle : défis pour les Églises chrétiennes en Europe s’est tenu à Minsk, Biélorussie, du 2 au 6 juin 2014. Le Forum a été organisé avec le soutien de l'Exarchat de Biélorussie de l’Église russe-orthodoxe, sous la coprésidence du Métropolite Gennadios de Sassime du Patriarcat Œcuménique et du Cardinal Peter Erdő, Archevêque de Esztergom-Budapest, Président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe. Suite aux expériences positives des trois premières rencontres du Forum catholique-orthodoxe européen (Trente, 11-14 décembre 2008; Rhodes, Grèce, 18-22 Octobre 2010; Lisbonne, Portugal, 5-8 juin 2012), les participants de l’Église Catholique et des Églises Orthodoxes en Europe ont parlé des défis que le christianisme européen doit aborder dans un milieu culturel de plus en plus polarisé.
    Les participants au Forum désirent exprimer leur gratitude à l'égard de l'Exarchat de Biélorussie de l’Église russe-orthodoxe et de l'Archidiocèse catholique de Minsk-Mohilev, ainsi que de l'État biélorusse et des autorités locales pour l'accueil et le niveau excellent de l'organisation.
    Après la présentation, la discussion et la réélaboration conséquente, le Forum a adopté le message suivant.

    1 Le thème "Religion et diversité culturelle : défis pour les Églises chrétiennes en Europe" a été choisi en réponse à une demande provenant de nos communautés qui se sentent fortement remises en cause par les changements culturels et moraux qui caractérisent l'Europe d’aujourd'hui. Durant les vingt dernières années, la globalisation au niveau mondial ainsi que la sécularisation dans la législation européenne sur les questions morales ont soulevé un certain nombre de questions qui requièrent des réponses communes. Notre préoccupation est de plus en plus grande car nous voyons, entre autres, que le processus d'éloignement de l'Europe de ses racines chrétiennes semble vivre une phase d'accélération.

    2. Notre message vise à donner, avant tout, un signe de joie et d'espérance à tous ceux qui sont engagés dans la mission de l’Église. Nous partageons les conditions de vie de tous les Européens frappés par cette crise économique et culturelle et nous savons que nombreux sont ceux qui souffrent et qui sont à la recherche d'une parole qui donne un sens à leur vie. En effet, là où la foi et la morale chrétienne ont été bannies, un sentiment de vide conduit souvent au désespoir et au nihilisme. L’Église offre des valeurs cohérentes en incorporant l'humanité en Jésus-Christ, source de toutes les véritables valeurs. Ainsi, l’Église invite le monde à se laisser transformer par la prière, par le culte et par le témoignage chrétien.

    3. Nous partageons avec les Européens aujourd'hui notre conviction selon laquelle la foi chrétienne constitue la source primaire de la culture et de la moralité européennes. Des siècles d'histoire témoignent, aussi bien en Orient qu’en Occident, la richesse extraordinaire des conquêtes culturelles de notre continent par le biais de l'apport de la foi chrétienne. La foi a généré la culture, et la culture a été constamment remise en discussion par la foi. Nous désirons rendre hommage au patrimoine chrétien de l'Europe qui a forgé notre vision du monde et a attribué des principes moraux aux peuples d'Europe.

    4. Dans leur diversité, les cultures européennes ont toutes puisé des racines communes chrétiennes. Tout comme dans d'autres contextes culturels, nous devons reconnaître qu'une partie considérable des cultures humaines se base sur une inspiration religieuse. L'anthropologie chrétienne a exercé une profonde influence sur la culture européenne. Reconnaître Dieu comme Créateur n’annule pas la raison humaine mais, bien au contraire, cela la rapproche de la vérité. Le christianisme n'oppose jamais la raison à la foi. Dieu c'est la Raison éternelle qui crée tout ce qui existe. En se révélant Lui-même, Il n’a pas éliminé l'intelligence humaine, mais il l’a plutôt affirmée. La contribution la plus importante que le christianisme a offert à l'histoire humaine c'est justement l'alliance entre foi et raison, qui a produit la vision de la dignité de chaque personne humaine, le besoin de liberté et de solidarité, l'ouverture au mystère de notre existence.

    5. Nous désirons souligner que la foi chrétienne est une garantie de notre recherche de liberté et de bonheur : elle n'enlève rien à cela. La foi chrétienne veut dire acceptation totale de Jésus-Christ présent dans son Église moyennant le Saint Esprit. "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jn 3, 16). Ainsi, le Christ n'est pas un produit des cultures humaines. En tant que Dieu incarné, Il défie l'histoire humaine et les cultures humaines. Nos Églises chrétiennes témoignent la venue du Christ comme événement dans les cultures de nos peuples. La foi en Jésus-Christ n'élimine pas la diversité humaine ; bien au contraire, elle l'enrichit et promeut les éléments de vérité et de bonté déjà présents dans les cultures humaines.

    6. Nos Églises chrétiennes d'Orient et d'Occident ne craignent pas la diversité culturelle. Dès sa fondation, l’Église a été culturellement pluraliste. Il y a eu des approches culturelles différentes chez les disciples du Christ, par exemple entre ceux qui parlaient l’araméen et ceux qui parlaient le grec. "Il y a diversité de dons, mais le même Esprit" (1 Cor 12, 4). Le christianisme proclame l'Évangile du Christ dans la vérité des cultures humaines.

    7. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne. À nos yeux, liberté religieuse veut dire liberté de chercher et adhérer à la vérité. Elle ne se base pas sur l'attitude subjective d'un individu ou d'un groupe, mais sur la dignité transcendante de toute personne faite pour l'Absolu, pour la Vérité et pour Dieu. La législation qui tend à promouvoir l'indifférence religieuse, le relativisme ou le syncrétisme, même en termes de tolérance, tend à réduire à la sphère privée un droit qui est fondamental pour la dignité de la personne. Promouvoir la liberté religieuse signifie, pour les Églises chrétiennes, établir un dialogue œcuménique sans prosélytisme, ni fondamentalisme, ni permissivité morale.

    8. L'écart moderne entre le christianisme et la mentalité dominante entraîne de graves conséquences pour l'avenir des institutions et de la vie en Europe. Aujourd'hui, pour beaucoup d'européens, il n'y a plus de points de repères stables qui puissent constituer un modèle pour leur conduite morale et qui leur permettent d'évaluer ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, car ils vivent assujettis à la volonté du « Je autonome et souverain ». L'individualisme conduit au relativisme moral. La vérité objective et le bien commun ne méritent plus aucune considération. L'écart entre la vision des Églises en matière de moralité et les tendances principales postmodernes consiste justement en cela : nous sommes convaincus que les principes moraux sont inscrits par le Créateur dans le cœur de tous les êtres humains, alors que dans un contexte postmoderne, la moralité correspond à ce que chacun décide individuellement. Nous invitons donc les européens à reconnaître que la clé de la liberté consiste à accepter que nous-mêmes, nous nous recevons de Dieu et que nous ne pouvons pas disposer arbitrairement des choses comme si nous étions nos propres créateurs.

    Il n'y a aucune opposition entre les principes de l'Évangile et les valeurs humaines. Le christianisme signifie que tout ce qui est bon et vrai dans l'humanité est couvert par la grâce du Christ, notre Sauveur. Dieu s’est humilié pour notre humanité non pas pour annuler ses potentialités, mais pour guérir ce qui était malade et pour conduire notre humanité à sa perfection.

    9. Foi et morale vont ensemble, tout comme culture et morale. Nous ne pouvons pas oublier que les énormes progrès accomplis au fil de l'histoire européenne en matière de droits de l'homme et de protection des plus faibles viennent des principes que le christianisme a donné à l’Europe. Comme pasteurs, nous voulons continuer à offrir la meilleure partie de notre enseignement moral à nos peuples et, comme citoyens, nous voulons la présenter à nos gouvernements ainsi qu'aux institutions européennes. Nous sommes convaincus que les communautés chrétiennes sont en mesure d'agir comme témoins de ce qui est bon pour tous, car elles tirent leur inspiration de l'Évangile du Christ.
    En Jésus-Christ, nous trouvons notre foi inspiratrice qui nous renouvelle et nous permet d'avoir un plus grand sentiment de responsabilité en Europe et dans le monde actuel.

    Source : CCEE (Concilium Conferentiarum Episcoporum Europae)

    Texte intégral à télécharger ICI.

  • Prenez le temps de m'écouter...

    A partager et diffuser sans modération !

    Spot du Groupe Démosthène, de l'APF de Loire-Atlantique.
    Le Groupe Démosthène, en référence au célèbre orateur grec, s'adresse à ceux qui ont des difficultés d'élocution et à ceux qui veulent plus aisément communiquer avec eux en dépit de ce handicap.
    Vous pouvez commander le DVD (6€) sur le blog : http://dd44.blogs.apf.asso.fr/

  • Déroulement de la rencontre du 8 Juin au Vatican

    Ce midi, le P. Lombardi, Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a précisé le déroulement de la rencontre de prière pour la paix voulue par le Pape François et à laquelle ont été invités le Président palestinien Mahmud Abbas et le Président israélien Shimon Peres.

    Dimanche prochain, peu après 18h00, les chefs d'état seront accueillis séparément par le Pape à Ste Marthe, avant de se joindre au Patriarche œcuménique Barthélémy et de gagner ensemble les jardins du Vatican.
    La cérémonie s'ouvrira par un moment musical et l'exposé en anglais de son déroulement.
    Se succéderont dans l'ordre la prière juive récitée en hébreux suivie d'une méditation musicale, la prière chrétienne prononcée en anglais, italien et arabe, suivie d'une méditation musicale, la prière musulmane en arabe suivie d'une méditation musicale.
    Après quoi le Saint-Père prononcera son invocation à la paix, avant d'inviter chacun des deux présidents à prononcer la leur.
    En conclusion, avec le Patriarche et le Pape, les Présidents Peres et Abbas échangeront un geste de paix, puis iront planter ensemble un olivier symbolique.

    Après la cérémonie, le Saint-Père invitera ses trois hôtes à la 'Casina di Pio IV' pour un entretien privé.
    Les chefs d'état quitteront ensuite le Vatican et le Pape regagnera Ste Marthe en compagnie du Patriarche.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.6.14).

  • Message du Pape François pour l'anniversaire du débarquement en Normandie (D Day)

    « Sa Sainteté le Pape François s’unit de grand cœur à l’intercession des personnes venues commémorer les événements dramatiques qui se sont déroulés en ces lieux il y a soixante-dix ans, et prier pour la paix. Il adresse son cordial salut à Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, à Monseigneur Jean-Claude Boulanger, Évêque de Bayeux-Lisieux, ainsi qu’aux représentants des autres communautés ecclésiales et à toutes les personnes rassemblées.

    Le Saint-Père rend hommage aux nombreux soldats qui ont quitté leur pays pour débarquer sur les plages de Normandie, afin de lutter contre la barbarie nazie et libérer la France occupée. Il n’oublie pas non plus les soldats allemands entraînés dans ce drame, ainsi que toutes les victimes de cette guerre. Il convient que les générations présentes expriment leur reconnaissance à tous ceux qui ont consenti de si lourds sacrifices. C’est par la transmission de la mémoire et par l’éducation des nouvelles générations au respect que tout homme créé à l’image de Dieu qu’il est possible d’envisager, dans l’espérance, un avenir meilleur.

    Cette commémoration nous rappelle que l’exclusion de Dieu de la vie des personnes et des sociétés ne peut apporter que mort et malheur. Les Nations européennes peuvent trouver dans l’Évangile du Christ, Prince de la paix, la racine de leur histoire et une source d’inspiration pour nouer entre elles des relations toujours plus fraternelles et solidaires.

    Le Saint-Père souhaite que Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix co-patronne de l’Europe, qui donne son nom à la cloche bénie en cette occasion, soit un guide et une protectrice pour avancer sur le chemin de la paix. Confiant chacun des participants à la protection de la Vierge Marie, il leur accorde de grand cœur la Bénédiction apostolique. »

    Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat de Sa Sainteté
    Lettre envoyée à l’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, et l’évêque de Bayeux, Mgr Jean-Claude Boulange.

    Cf. Radio Vatican.

  • Josef Haydn (1732-1809) : "Les sept dernières paroles" Op 51

    Navarra Quartet (Festival de la ville de Londres)
    Xander van Vliet (violon), Marije Ploemacher (violon), Simone van der Giessen (alto), Nathaniel Boyd (violoncelle)

  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « N'ayez pas l'ambition d'être saints d'un seul coup, mais petit à petit... Il n'y a rien de petit quand l'amour est grand. La vertu est une croissance, et la grâce, comme la nature, ne procède pas par bonds violents.
    Cependant comme à l'heure de la marée le flot monte, monte toujours, de même en ces heures de recueillement, si vous êtes fidèles, l'amour en vous doit monter : laissez-le tout envahir et tout submerger.
    Soyez puissants dans une seule idée.
    Quittez tout, oubliez tout : ayez l'obsession de Jésus, la folie du Christ :
    "Vous, rien que vous, Seigneur... votre Cœur... votre gloire... la soif des âmes ! Vous aimer, travailler pour vous, vous, vous seul... Ma vie c'est votre vie.
    - Et la récompense ?
    - Nulle autre que vous aimer et vous faire aimer, Seigneur. (1)
    - A l'agonie, à l'heure de la justice ?
    - Vous aimer et me confier en votre miséricorde.
    - Et au ciel ?
    - Votre Cœur encore, Jésus : une petite place dans votre Cœur, près de saint Jean, de Marguerite-Marie... Vous aimer aussi, là-Haut, et voir votre Règne !"
    Apôtres du Sacré-Cœur, vivez en aimant, vivez en chantant l'amour.
    Amour pour amour !
                Folie pour folie !
                            Cœur pour Cœur ! »

    (1) : "Pourvu que le Cœur de mon aimable Jésus soit connu et aimé et qu'il règne, cela me suffit." Sainte Marguerite-Marie (Vie et Œuvres, II, 579).

    R.P. Mateo Crawley-Boevey, Vers le Roi d'Amour (Paray, Fribourg, Sept-Fons, Notes manuscrites), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1920.

     1er vendredi du mois,Sacré-Coeur,Jésus

    Mosaïque du chœur, chapelle La Colombière, Paray-le-Monial

  • Mois du Sacré-Coeur - Sixième Jour

    Sixième Jour
     
    Prions en union avec les religieuses qui gardent perpétuellement le silence.

    Jésus et le paralytique de la piscine.

    Il y a 38 ans que ce malheureux est là, attendant sa guérison et ne pensant pas à la demander à celui-là seul qui peut la lui donner, au bon Dieu… Jésus passe… ; le malade ne songe pas non plus à Jésus, c’est ce bon maître qui lui dit : Veux-tu être guéri ?... – Je n’ai personne pour me venir en aide, répond le malade. – Ah ! tu ne connais donc pas Jésus, pauvre malheureux !... Demande-lui donc qu’il te guérisse. – Il ne le demande pas même ; et cependant Jésus le guérit… Que vous êtes bon, ô Jésus ! vous faites du bien même quand on ne sait pas vous le demander… et moi qui vous prie, me laisserez-vous ? Non, non ! j’en suis sûre !

    Je ferai aujourd’hui, un acte de bonté pour plaire à Dieu.
  • Vendredi 06 juin 2014

    St Norbert, évêque, fondateur et confesseur

     Saint,Norbert,évêque,fondateur,confesseur,Bienheureux,Philippe,diacre,Césarée de Palestine,Artème,Candide,Bianca,épouse,Pauline,fille,martyrs,Rome,Alexandre,Fiesole,martyr,Bologne,Saints,Amance,Alexandre,compagnons,Nyon,Gaule,Suisse,Eustorge II,Milan,Jean,Vérone,Claude,abbé,Condat,Besançon,Jura,Bessarion,anachorète,Scété,Egypte,Anoub,Cérase,Gérase,Cérat,Eauze,Grenoble,Sainte,Coca,Cocca,Cucca,Cuach,patronne,Kilcock,diocèse,Kildare,Leighlin,Irlande,Nilammon,moine,reclus,Jarlath,Tuam,Galway,Gurval,Gudwal,Goal,Aleth,ermite,Guer,Morbihan,Agobard,archevêque,Lyon,Hilarion,prêtre,orthodoxe,Constantinople,Colman,Ecosse,Falcon,abbé,monastère,Cava,Campanie,Gérard Tintorio,Monza,Lombardie,Bertrand,Bertrando,Aquilée,Udine,Vénétie,Paissios,Ouglitch,Russie,Laurent,Lorenzo,de Villamagna,Ortona,Abruzzes,Guillaume Greenwood,religieux,Londres,Marcellin Champagnat,Saint-Chamond,Lyon,Pierre Dung,Pierre Thuan,Vincent Duong,laïcs,Luong My,Tonkin,Raphaël Guizar Valencia,Veracruz,Mexico,Mexique,Innocent Guz,Sachsenhausen

    Calendrier liturgique