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  • L'Arbre de Vie de saint Bonaventure

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    L'Arbre de Vie de saint Bonaventure
    Richard Martignetti

    L'Arbre de Vie est sans doute le plus célèbre des Traités de saint Bonaventure : il connut un tel succès dès sa parution qu'il influença grandement d'autres auteurs, qui n'hésitèrent pas à le copier, l'imiter, le remanier ou le développer. Le R.P. Valentin-Breton citait ainsi dans sa présentation des écrits du Docteur séraphique, Ubertin de Casale dans son "Arbor Vitae crucifixae Jesu" (1305), ou le frère Jean de Calvoli (de Caulibus), auteur des "Méditations sur la Vie du Christ" attribuées longtemps à saint Bonaventure lui-même. Plus récemment, c'est la liturgie du Sacré-Cœur qui lui a emprunté des leçons.

    Ce petit Traité (petit par la taille, mais d'une grande profondeur spirituelle) contient en 48 articles une Vie de Jésus, adaptée du texte de l’Évangile, complétée de réflexions et de résolutions, par lesquels saint Bonaventure invite le lecteur à entreprendre un voyage mystique vers Dieu. Le symbolisme de l'Arbre, avec ses 6 branches bifides portant chacune un fruit et quatre feuilles (6 x 2 x 4 = 48) ne doit rien au hasard, et est parfaitement explicité dans cette nouvelle édition par un jeune théologien franciscain américain, Richard Martignetti, qui décrypte les principes théologiques et les "outils" proposés par saint Bonaventure pour parcourir ce chemin de Vie : la Lectio Divina ; la compréhension spirituelle des Écritures et le voyage vers Dieu, méthode de l'ascension mystique en trois étapes (conversion, illumination, union), telle qu'on la retrouvera dans le Traité de "La Triple Voie", Directoire spirituel et œuvre de la pleine maturité doctrinale et expérimentale de Bonaventure (voie purgative, illuminative, unitive) - voie que suit l'âme pour atteindre Dieu par le Christ et dans le Christ, qui est Lui-même l'unique Voie.

    L'auteur présente dans un premier temps saint Bonaventure, et dans ses grandes lignes, la structure interne du Traité, pour faire entrer le lecteur au plus profond du Saint Évangile, qu'il en soit pénétré et qu'il y vive une rencontre fondée sur l'amour du Christ, vivant Verbe de Dieu. Nous trouvons dans l'Arbre de Vie les fruits même de la prière de saint Bonaventure, de sa longue méditation des textes évangéliques, de sa contemplation mystique, à l'école de saint François d'Assise.

    Puis dans le décryptage des "outils" cités ci-dessus, l'auteur nous permet de mieux aborder le texte lui-même, avec des clés de compréhension parfaitement explicitées, qui amènent tout naturellement le lecteur à se plonger dans le Traité présenté par courts paragraphes, chacun étant accompagné d'une analyse qui aide à en pénétrer le sens, sans jamais perdre le fil du but poursuivi par saint Bonaventure : mener le lecteur à la rencontre "amoureuse" du Christ vivant. Le sous-titre donné à cette édition en résume d'ailleurs bien le sens : "théologie du voyage mystique".

    Incarnation, crucifixion, résurrection..., c'est en pénétrant dans ce chemin de Vie que nous sommes invités à entreprendre ce "voyage du cœur", en cultivant une profonde relation avec le Christ, tendant toujours davantage à l'union avec Dieu, béatitude du bonheur céleste qui nous est promise.

    L'auteur nous invite enfin à goûter les "fruits" de l'Arbre de Vie, tels que la compassion du Fils, le pouvoir du Saint-Esprit ou la beauté du Père.

    Voilà sans nul doute l'édition la plus étayée et la mieux analysée de celles qui sont aujourd'hui disponibles, et si elle exige une lecture lente favorisant le mûrissement de la pensée et l'approfondissement des textes de l’Évangile, elle n'en est que plus recommandable : un riche Traité de saint Bonaventure à (re)découvrir sans tarder.


    Éditions franciscaines - 328 pages - 14,8 x 21cm - 23 €

  • J.-S. Bach : Suite pour violoncelle No 4 - IV. Sarabande

    Mstislav Rostropovich

    I. Prelude : https://www.youtube.com/watch?v=1Wa35V6gVeA
    II. Allemande : https://www.youtube.com/watch?v=MhwTW1Hg8wQ
    III. Courante : https://www.youtube.com/watch?v=PiRksCyEYf8
    V. Bourrée : https://www.youtube.com/watch?v=pjrQ2-Yio7Q

  • Méditation : soyons patients envers nous-mêmes

    « Être patient envers soi-même est une grâce dont on ne peut assez apprécier les fruits. C'est le plus court chemin qui mène à l'amélioration, c'est le moyen le plus prompt de former en nous un esprit intérieur, après ces transformations immédiates que la main de Dieu opère tout d'un coup dans les âmes. La patience envers nous-mêmes nous porte à nous montrer doux et indulgents envers les autres, et nous détourne de l'esprit de critique, en nous rappelant sans cesse le souvenir de nos imperfections. Elle ravive en nous le sentiment de la complète dépendance où nous sommes par rapport à Dieu et à la grâce, et produit en même temps une grande sérénité et une parfaite égalité d'humeur, parce qu'elle est un effort, mais aussi un effort tranquille et soutenu. Elle est la source constante de mille actes de la plus véritable humilité. En un mot, à l'aide de cette vertu, nous exerçons sur nous-mêmes une action qui semble venir du dehors, comme si nous n'étions plus nous-mêmes, mais les maîtres ou les anges gardiens de nous-mêmes. Et quand on a obtenu de pareils résultats dans la vie extérieure comme dans la vie intérieure, que reste-t-il pour arriver à la perfection ?... »

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Progrès de l'âme dans la vie spirituelle (ch. IX), Trad. M. F. de Bernhardt, Paris, Pierre Téqui, 1928 (Nouvelle édition).

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  • Mois du Sacré-Coeur - Cinquième Jour

    Cinquième Jour
     
    Prions pour les âmes faibles qui sont sur le point de se laisser entraîner au mal.

    Jésus et le père affligé, le priant de guérir son enfant.

    Le Cœur de Jésus ne peut résister aux larmes, à celles surtout qu’on verse pour les autres… - « Va, dit-il à ce père aimant, ton fils est guéri. » Ah ! qui donc n’a autour de soi des âmes dont l’état est bien autrement dangereux que celui de ce jeune enfant ?... pour les guérir, allez à Jésus ; priez, pleurez et attendez… Mon Dieu, faites-moi bientôt, pour ceux que j’aime et que je veux saints, faites-moi bientôt entendre cette parole : « Console-toi, ils vivent tous pour le Ciel ! »

    Je me mortifierai aujourd’hui en ne disant aucune parole méchante.
  • Jeudi 05 juin 2014

    St Boniface, évêque et martyr

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    Saint Boniface, statue à Mayence (Source et crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 04 juin 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a commenté un autre don de l'Esprit, la piété, qu'il faut entendre dans son sens d'appartenance à Dieu, de confiance et de communion avec lui : "Il ne s'agit pas d'un devoir imposé, mais d'un rapport cordial. Il s'agit de notre amitié avec Dieu, offerte par Jésus, d'une amitié intérieure qui change notre vie et nous remplie de joie. Ce don suscite gratitude et louange, d'autant qu'il est l'expression la plus authentique de l'adoration. Lorsque l'Esprit nous fait percevoir la présence du Seigneur et son amour...cela nous porte naturellement à la prière et à la célébration. Piété est donc synonyme d'esprit authentiquement religieux, de confiance filiale en Dieu, de cette capacité qu'ont les cœurs humbles à le prier simplement". En véritables fils de Dieu, nous voyons en l'autre un frère. "Nous sommes ainsi animés de piété et non de piétisme envers ceux dont nous croisons la route. Et cela nous permet de partager la joie d'autrui, ses pleurs, ses angoisses, de corriger qui se trompe, de consoler qui est affligé, d'accueillir et secourir qui en a besoin. Toute personne guidée par l'Esprit est enfant de Dieu. Nous n'avons pas reçu un esprit d'esclave pour retomber dans la peur, mais l'Esprit qui fait de nous des fils adoptifs, capables d'appeler 'Abba' le Père. Demandons-lui que le don de son Esprit éloigne nos craintes et nos incertitudes, nous rende humbles et patients, afin d'être des témoins joyeux de son amour. Ainsi pouvons nous nous mettre au service de l'autre... Pourquoi piété et non piétisme ? Certaines personnes pensent qu'il suffit de fermer les yeux en tenant une image pieuse". Mais ce n'est pas cela la piété. La piété est être au contact de l'Esprit, ce qui nous tourne vers Dieu comme vers nos frères. Dans l’Épitre aux Romains, Paul affirme que toute personne guidée par l'Esprit est enfant de Dieu. Demandons alors au Seigneur de nous accorder ce don de piété. "En adorant le Seigneur en vérité, c'est dans la joie que nous nous nous mettons au service de nos frères", a conclu le Saint-Père.

    Après sa catéchèse, le Saint-Père a notamment salué les pèlerins polonais, jeunes notamment, qui se retrouvent comme chaque année à Lednica, aux sources chrétiennes de leur nation, afin de renouveler leur adhésion au Christ et à l’Église. Rappelant le thème de cette année, le mystère de la filiation divine de Jésus, il leur a recommandé de réfléchir aussi à ce que signifie être enfants de Dieu et connaître son amour : "Soyez vaillants et répondez avec enthousiasme à l'amour de Dieu, comme des fils prodigues qui retournent chez leur père miséricordieux. Ne cessez de vous réjouir de la grâce d'être enfants de Dieu qui portent la joie dans le monde. Saint Jean-Paul II, qui a entrepris le chemin de Lednica il y a dix-huit ans, vous obtienne les grâces nécessaires à une vie pleine et généreuse. Je vous confie à la maternelle protection de Marie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.6.14).

    « La piété c’est tout autre chose que de la bigoterie, que de faire semblant d’être un saint. La piété est un don de l’Esprit Saint qui nous fait grandir et nous fait vivre comme des enfants de Dieu, et nous aide à offrir cet amour aux autres et à les reconnaître comme des frères. »

    « Le don de la piété qui vient de l’Esprit Saint nous rend doux, patients, en paix avec Dieu dans la douceur avec les autres, capables de se réjouir avec celui qui est dans la joie, de pleurer avec celui qui pleure, de consoler celui qui est dans l’affliction et de corriger celui qui est dans l’erreur. »

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je m’arrêterai aujourd’hui à un don du Saint-Esprit qui touche le cœur de notre identité et de notre vie chrétiennes : le don de la piété. Il indique notre appartenance à Dieu et le lien qui nous maintient en communion profonde avec lui, même dans les moments difficiles. C’est une relation d’amitié avec Dieu, vécue par le cœur, qui nous remplit d’enthousiasme et de joie. Aussi, la piété suscite-t-elle en nous la gratitude et la louange. Voilà le motif et le sens le plus authentique de notre culte et de notre adoration. En même temps, le don de piété nous aide à reverser cet amour sur les autres et à les reconnaître comme des frères. Nous devenons capables de nous réjouir avec celui qui est dans la joie, de pleurer avec celui qui pleure, d’être proche de celui qui est seul, d’accueillir celui qui est dans le besoin. »

    « Je suis heureux de vous accueillir chers amis francophones, particulièrement les paroisses et les jeunes venant de France et de Suisse. À quelques jours de la Pentecôte, je vous invite à demander au Seigneur le don de son Esprit pour devenir des témoins joyeux de son amour. Bon séjour à Rome ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Joseph Haydn (1732-1809) : Quatuor à cordes en fa mineur Op 20 no 5 - III. Adagio

    Jerusalem Quartet (Alexander Pavlovsky, Sergei Bresle, Amichai Grosz, Kyril Zlotnikov)

  • Méditation : la douceur, fruit de l'Esprit Saint

    « Réprimer l'impatience, enchaîner la colère, lui arracher ses victimes, arrêter les paroles amères, soumettre enfin à la loi souveraine de Dieu la créature révoltée, ce n'est qu'une des parties du rôle modérateur de la douceur. Réprimer est bien ; agir est mieux.

    C'est alors que la douceur, montant des sources du cœur sous la pression du plus généreux amour, broyant sans pitié tout orgueil et tout égoïsme, se doit répandre dans tout l'être, s'étendre, l'envelopper, l'oindre et le parfumer tout entier, semblable à l'huile qui sort du pressoir où étaient entassées les olives les plus belles, les plus grasses et les plus mûres (Cant. I, I) : c'est à ce prix que le chrétien est digne de Jésus, dont le nom est "une huile répandue", parce que son Cœur est la douceur en sa plénitude.

    Dans l'âme, la douceur est la bienveillance des pensées, l'indulgence des jugements, la créance facile au bien, l'espérance soutenue, l'encouragement donné à tout effort, l'applaudissement à tout succès, la consolation empressée auprès de toute peine ; c'est la condescendance, la patience et la longanimité ; c'est, d'un mot, le plus doux des mots : la bonté : le bon cœur, l'esprit bon, le bon caractère, la bonne humeur.

    Puis, épanchée au dehors, la douceur brille dans le regard simple, limpide et bienveillant ; dans la parole affable, modeste et discrète ; dans le sourire aimable ; dans l'accueil ouvert et prévenant ; dans la modération du ton, de l'attitude et de la démarche ; dans la condescendance à se faire tout à tous, à écouter, à s'intéresser et à se dévouer. Rien de rude, rien de brusque, rien de dur ; pas d'empressement fébrile ; pas de signes, pas de gestes qui trahissent l'impatience devant la lenteur, l'ennui de l'importunité, la fatigue sous la surcharge ; aucune raideur, aucune hauteur, aucun dédain ; même à l'égard de ceux qui ont eu des torts, commis des offenses et fait injure, de ceux qui poursuivent l'assouvissement d'une haine ou la satisfaction d'une rivalité, pas de ressentiment, de dépit, voire de froideur.

    Dieu ! que voilà bien les traits d'une vertu peu ordinaire, toute surnaturelle, le chef d’œuvre de l'Esprit de suavité ! Ne voyez-vous pas réunies dans cette fleur exquise les nuances les plus harmonieusement mêlées de l'amour, que saint Paul énumérait ainsi, les assemblant et fondant en la douceur : "Les fruits de l'Esprit sont l'amour, la joie, la paix, la bénignité, la bonté, la patience et la longanimité, la douceur." (Gal. V, 22). S'il fallait résumer les traits constitutifs et les effets de la douceur, je dirais en deux mots : qu'être doux c'est être parfaitement bon et parfaitement patient ; c'est tout entier se donner à tous, et tout supporter de tous. »

    R.P. Albert Tesnière, Somme de la Prédication Eucharistique - Le Cœur de Jésus-Christ, Livre premier (La douceur, I), Paris, Bureau des Œuvres Eucharistiques, 1896.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Quatrième Jour

    Quatrième Jour
     
    Prions en union avec les personnes qui ont fait la sainte Communion aujourd’hui.

    Jésus et la Samaritaine.

    Je vous vois, Seigneur, accablé de fatigue, sur le bord du puits de Jacob, attendant tous ceux qui passent, à tous disant : « Donnez-moi à boire ; j’ai soif de votre cœur, donnez-le moi ; j’ai soif de votre innocence, conservez-la moi… » Que de fois, Jésus, je vous ai refusé cette aumône, pour la donner à l’étourderie, à la passion, à la vanité !... et vous ne vous rebutez point, et vous la demandez toujours… Ô Jésus, oui, je veux vous donner ce soulagement que vous voulez et dont vous semblez avoir besoin… Aujourd’hui que voulez-vous ?... fidélité à mes devoirs, amour dans mes prières ?... Me voici, Seigneur… demandez.

    Je dirai avec plus d’attention mes petites prières pendant la journée.
  • Mercredi 04 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Donnez des prénoms de saints à vos enfants !

    Alors qu’il présidait une Messe pour la France dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, ce mardi matin, Mgr Jean-Louis Bruguès a invité à donner des prénoms de saints aux enfants afin de les faire entrer dans la « grande famille » de l’Église. Le prélat français, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, a regretté la multiplication des « prénoms insignifiants » dans les registres de baptême.

    Comme le veut la tradition, la Messe « pro felice statu gallicae nationis » était célébrée dans la chapelle Sainte-Pétronille de la basilique vaticane, en présence d’une trentaine de prêtres et prélats, dont de nombreux français travaillant dans la curie romaine. Au premier rang se tenait aussi l’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, Bruno Joubert, à l’initiative de cette Messe.

    Ne pas oublier le culte des saints

    Dans son homélie, Mgr Bruguès a médité sur l’importance du culte des saints, qu’il faudrait à son sens remettre au goût du jour. A ses yeux, être proche de ceux qui ont « approché » le Christ « revient à se rendre proche du Christ lui-même ». « Voilà pourquoi l’Église éprouve le besoin de confier chacun de ses enfants à un ou plusieurs saints », a-t-il poursuivi, regrettant alors avec grande tristesse la multiplication des prénoms insignifiants dans les registres de baptême.

    « Le calendrier chrétien ne ferait-il plus recette ?, s’est-il interrogé, pourquoi cette ombre immense portée sur nos saints ? ». Et le prélat d’insister : « Le temps n’est-il pas venu de redonner aux saints la place qui leur revient ? » Pour Mgr Bruguès, donner un nom de saint à un enfant signifie le faire entrer « dans une famille plus grande ». « C’est lui donner un frère ou une sœur aînés dans la foi, dans l’histoire, dans l’avenir », a-t-il ajouté. « Le prénom reçu au moment du baptême n’est pas seulement un signe de reconnaissance sociale, a précisé l’archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, il agit d’une manière qui nous reste mystérieuse, mais que l’Église assure être efficace, dans la construction même de notre personnalité psychologique et morale ».

    Cette Messe a eu lieu trois jours après la fête de sainte Pétronille, l’une des saintes patronnes de la France, vierge romaine et martyre du 1er siècle considérée comme la « fille spirituelle » de saint Pierre. (apic/imedia)

    Source : Radio Vatican.

  • Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    L'avenir de l'église Saint-Hilaire de Mortagne est en suspens depuis sa fermeture en mars 2007 pour cause de vétusté. Pourra-t-elle être restaurée entièrement ou partiellement ? Sera-t-elle rasée comme récemment celle de Gesté ? Trois spécialistes viendront parler des dangers qui menacent ce patrimoine et présenter les solutions pour sa préservation.

    Saint Hilaire de Mortagne
    Cette conférence-débat organisée par l'association Mortagne Patrimoine de Vendée se tiendra le vendredi 6 juin 2014, à 20h30, à la salle Saint-Hilaire, près de l'église, rue du Calvaire à Saint-Hilaire de Mortagne. Les intervenants sont Maxime Cumunel, de l'Observatoire du patrimoine religieux, Guy Massin-Le Goff, conservateur des antiquités religieuses du Maine-et-Loire, et Julien Bourreau, conservateur des antiquités et objets d'art de la Vendée. L'entrée sera libre et gratuite.

    Association Mortagne Patrimoine de Vendée
    chez M. Claude Barré

    2 bis rue du Calvaire
    Saint-Hilaire-de-Mortagne
    85290 Mortagne-sur-Sèvre
    (adhésion à l'association : 5 €)

    Pour en savoir plus :

    La municipalité de Mortagne-sur-Sèvre a édité en mars 2013 un bulletin spécialement consacré au devenir de l'église Saint-Hilaire consultable ici.

    Tract conférence 6 juin 2014.pdf

    Tract soutien à Saint-Hilaire de Mortagne.pdf

    Source : Vendéens et Chouans.

  • Ludwig van Beethoven : Quatuor à cordes Op. 131 (1/5)

    Lindsay String Quartet

    (Suite ICI)

  • Méditation : apprendre à se taire pour entendre...

    « Les hommes qui disent quelque chose ne sont pas très nombreux : ceux qui écoutent sont encore plus rares.
    C'est cependant par là qu'il faut commencer.
    L'esprit ne veut pas être contraint : l'âme ne se livre qu'à l'âme.
    Combien de discussions - entre peuples aussi bien qu'entre individus - s'égarent dans les clameurs de l'amour-propre ou dans les subtilités de la mauvaise foi, parce que les mots s'abattent du dehors, comme des coups de bélier, au lieu de naître du silence, comme les témoins de la Vérité.
    L'esprit, au fond, ne demande qu'à se donner à elle, car elle est son bien. mais il ne peut la reconnaître comme telle, si elle lui est assénée comme une menace.
    Toute parole est vaine qui n'est pas redite au dedans, avec le consentement de l'Amour.
    Dans les choses essentielles, tout au moins, les mots qui n'apportent pas la lumière risquent d'aggraver les ténèbres.
    C'est dans ce sens que nous aurons à répondre de toute parole inutile. Le Sauveur, qui nous en avertit, n'a cessé d'observer cette réserve divine qui laisse mûrir la vérité dans la lente germination des âmes.
    L’Évangile suppose, pour être entendu, ce contexte de silence, qui le rend intérieur à l'esprit.
    C'est à cette condition seulement que la Voix divine est reconnue, et que l'âme, au plus intime d'elle-même, découvre ce qu'elle cherchait. »

    P. Maurice Zundel (1897-1975), L’Évangile intérieur (XII), Œuvre St-Augustin, St Maurice, Suisse / Desclée De Brouwer et Cie, Paris, 1939 (2e édition).

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  • Mois du Sacré-Coeur - Troisième Jour

    Troisième Jour
     
    Prions pour les personnes à qui Dieu réserve aujourd’hui quelque épreuve pénible.

    Jésus et la pauvre veuve de Naïm qui pleure son enfant.

    Il vous semble, à votre âge, que vous n’aurez jamais de grandes douleurs… Hélas ! elles viendront pour vous aussi, ces peines qui torturent le cœur en lui arrachant tout ce qu’il aime. Souvenez-vous alors qu’il y a sur terre un Jésus qui voit toutes les douleurs et qui vous consolera si vous allez à lui. – C’est dans la Communion surtout que Jésus nous dit : « Ne pleurez pas… je vous conduirai où sont ceux que vous aimez ; venez, ne me quittez plus. » - Donnez-moi, mon Dieu, l’amour de l’Eucharistie !... là est la consolation, là est la paix… là je sais qu’on ne me trompe pas… là il m’est si doux d’entendre ces paroles : « Ne pleurez point. »

    J’irai avec empressement faire ma visite au Saint Sacrement.

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  • Mardi 03 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Discours du Saint-Père au Renouveau charismatique

    Comme annoncé hier, le Pape François s’est rendu dimanche en fin d’après-midi au stade olympique de Rome où étaient rassemblés quelques 52.000 membres du Renouveau charismatique, à l’occasion de leur 37e Convocation. Le Saint-Père a donné rendez-vous aux membres du Renouveau en 2017 place Saint-Pierre pour leur jubilé.

    Dans un long discours il a rappelé que le mouvement catholique était né d’une volonté de l’Esprit Saint comme « un courant de grâce dans l’Église et pour l’Église ». « Vous avez reçu le grand don de la diversité des charismes, la diversité qui porte à l’harmonie de l’Esprit Saint, au service de l’Église. »

    Jésus est le seul chef

    « Quand je pense à vous a confié le Pape, je vois la même image de l’Église mais d’une façon particulière, je pense aussi à un grand orchestre dans lequel chaque instrument est différent, chaque voix est différente mais tous sont nécessaires pour l’harmonie de la musique ». « Saint Paul nous le dit.

    Et donc, comme dans un orchestre personne au sein du Renouveau ne peut penser être plus important ou plus grand qu'un autre. Personne, insiste le Saint-Père, ne peut dire « je suis le chef ». Vous, comme toute l’Église, avez un seul chef, un seul Seigneur : Jésus. »

    La grâce de Dieu ne peut être contrôlée

    Le Pape François a appelé les membres du Renouveau à « être attentifs à ne pas perdre la liberté que l’Esprit Saint nous a donné ». Il a mis en garde contre les dangers qui menacent le mouvement : le danger d’une « excessive organisation », le danger qui réside dans le fait de vouloir « contrôler la grâce de Dieu » en décidant qui peut ou non, recevoir le baptême dans l’Esprit. « Vous dispensez la grâce de Dieu, vous ne la contrôlez pas. »

    Dans son discours, le Pape a par ailleurs reconnu qu’à sa création il n’aimait pas beaucoup le mouvement et qu’il lui semblait que le Renouveau était « une école de samba ». « Je ne partageais pas leur façon de prier mais après j’ai commencé à les connaitre et j’ai compris le bien que le Renouveau charismatique fait à l’Église. »

    Appel à l'Unité

    Le Saint-Père a ensuite indiqué ce qu’il attendait du Renouveau charismatique. « J’attends de vous que vous partagiez avec tous, dans l’Église, la grâce du baptême dans l’Esprit Saint. « J’attends de vous une évangélisation avec la parole de Dieu qui annonce que Jésus est vivant et qu’il aime tous les hommes ». « J’attends que vous donniez des témoignages d’œcuménisme spirituel avec tous nos frères et sœurs des autres Églises. »

    Le Pape invite également le mouvement à se rapprocher des pauvres. Et c’est sur un appel à l’Unité qu’il conclut son discours : « cherchez l’Unité dans le Renouveau, la division vient du démon ». « Fuyez les luttes internes s’il vous plait. Et laissez-vous guider par l’Esprit Saint. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du Discours du Pape François sur le site internet du Vatican.

     

    Résumé du discours du Saint-Père :

    Le Pape a d'abord répondu à quelques questions des prêtres, jeunes, familles, malades et personnes âgées présentes, demandant aux premiers la proximité avec le Christ et aux deuxièmes, de ne pas laisser leur jeunesse dans un coffre-fort mais de la miser sur de grandes choses. Il a rappelé que les familles sont une église domestique, que les malades imitent Jésus dans les moments difficiles de leur vie et que les personnes âgées sont la sagesse et la mémoire de l’Église. Enfin, il a demandé à Dieu d'accorder à tous "la sainte ivresse, celle de l'Esprit, celle qui fait parler toutes les langues...de la charité, toujours proches des frères et sœurs qui ont besoin de nous. Enseigne-nous à ne pas lutter entre nous pour un peu plus de pouvoir...à aimer plus l’Église que nos intérêts... à avoir le cœur ouvert pour recevoir l'Esprit".

    Le renouveau charismatique, a affirmé le Pape dans le discours qui a suivi, "est une grande force au service de l'annonce de l’Évangile dans la joie de l'Esprit Saint... Les premiers temps, on disait que vous portiez toujours avec vous une Bible, le Nouveau Testament... Revenez toujours à ce premier amour, portez toujours dans votre sac la Parole de Dieu". Il les a ensuite encouragés à ne jamais perdre la liberté que nous donne l'Esprit Saint, les avertissant du danger pour le Renouveau d'une organisation excessive. "Oui, vous avez besoin d'organisation - a-t-il ajouté - mais ne perdez pas la grâce de laisser Dieu être Dieu !". Il leur a aussi rappelé que l'autre danger était de devenir des contrôleurs de la grâce de Dieu, des administrateurs de la grâce décidant de qui pourrait recevoir la prière d'effusion ou le baptême dans l'Esprit. "Si quelqu'un fait cela, je vous demande s'il vous plaît de ne plus le faire : soyez des dispensateurs et non des contrôleurs de la grâce de Dieu".

    Évangélisation, œcuménisme spirituel, attention aux pauvres et aux nécessiteux et accueil des laissés-pour-compte. Tout cela sur la base de l'adoration parce que "le fondement du Renouveau est d'adorer Dieu". Ainsi le Pape a énuméré au Renouveau charismatique ce qu'il attendait d'eux, comme il le lui avait demandé. "En premier lieu - a-t-il dit - la conversion à l'amour de Jésus qui change la vie et fait du chrétien un témoin de l'Amour de Dieu... Je souhaite que vous partagiez avec tous, dans l’Église, la grâce du baptême dans l'Esprit Saint. Je souhaite que vous évangélisiez avec la Parole de Dieu qui annonce que Jésus est vivant et aime tous les hommes. Que vous rendiez un témoignage d'œcuménisme spirituel avec tous ces frères et sœurs des autre Églises et communautés chrétiennes qui croient en Jésus comme Seigneur et Sauveur. Que vous restiez unis dans l'amour que le Seigneur Jésus nous demande pour tous les hommes, et dans la prière à l'Esprit Saint pour arriver à cette unité, nécessaire pour l'évangélisation au nom de Jésus. Rapprochez-vous des pauvres, des nécessiteux, pour toucher dans leur chair la chair blessée de Jésus. Cherchez l'unité dans le Renouveau, parce que l'unité vient de l'Esprit Saint et naît de l'unité de la trinité. La division, de qui vient-elle ? Du démon. Fuyez les luttes internes, s'il vous plaît".

    Pour finir, le Pape François a appelé l'assemblée à "sortir des routes pour évangéliser, en annonçant l’Évangile. Rappelez vous que l’Église est née sortante en ce matin de Pentecôte... Laissez-vous guider par l'Esprit Saint, avec cette liberté, et, s'il vous plaît, ne mettez-pas en cage l'Esprit Saint ! Avec liberté !".
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.6.14).

  • Jean Sibelius (1865-1957) : Le Cygne de Tuonela (Tableau no 2 des "Légendes des Lemminkainen" Op. 22, 1893)

    Orchestre Philharmonique de Berlin - Dir. Herbert von Karajan

  • Méditation : silence et présence de Dieu

    « Vous devez être une âme de silence. Si vous voulez progresser, c'est un point capital. Pour creuser en profondeur, il n'y a pas d'autre moyen. Il faut que votre fond soit toujours paisible, que vous demeuriez là, seul,occupé de Lui. Il faut qu'Il puisse venir en vous souvent, toutes les fois qu'Il le désire. Pour cela, il faut qu'Il vous trouve toujours recueilli et prêt à Le recevoir. Il a hâte de venir à vous, d'y prendre son repos, d'y trouver ses délices. N'y mettez pas d'obstacles en n'étant pas chez vous. Donc silence intérieur et extérieur. Parlez peu. Faites plutôt parler les autres.

    Désirez sans cesse humblement l'union intime et parfaite avec le Bon Dieu. Préparez-vous à cette union par la solitude de l'esprit et du cœur. Détachez-vous donc intérieurement de tout ce qui n'est pas le Bon Dieu. Ne redoutez pas ce vide absolu. Il est la condition nécessaire de l'action divine dans votre âme.

    Seul, vous ne parviendrez pas à vous y établir. Mais le Bon Dieu bénira vos efforts. Il achèvera ce que vous aurez commencé avec sa grâce : vos multiples occupations n'y feront pas obstacle si vous ne vous y attachez pas. Ce qu'il faut le plus redouter, ce sont les distractions qui viennent du cœur. Les autres gênent un peu l'union consciente, elles ne l'empêchent pas. Persévérez et demandez la grâce de cette persévérance.

    Plus vous serez seul au dedans, détaché de tout, simplement occupé à aimer le Bon Dieu et plus vous serez heureux. Réalisez de votre mieux ce petit programme, sans vous lasser à cause de vos négligences inévitables. Jésus vous récompensera comme Il sait le faire. Humble et confiante persévérance ! »

    Robert de Langeac (Père Augustin Delage P.S.S., 1877-1947), "Vous... mes amis" (IIe Part. ch. III), P. Lethielleux, Paris, 1952.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Deuxième Jour

    Deuxième Jour
     
    Prions pour les âmes qui sont coupables de péché mortel et ne songent pas à se confesser.

    Jésus et Lazare.

    Jésus est debout près de la tombe de son ami et il pleure… Ô Jésus, vous les aimez donc bien vos amis ! Que vos larmes me touchent et qu’elles me montrent bien la tendresse de votre Cœur ! – Elles éveillent en moi un souvenir à la fois pénible et émouvant, celui de ces jours où, mon âme morte à la grâce, vous veniez à elle et vous pleuriez sur son sort… Mon Ange gardien, témoin de vos larmes, disait en rappelant la parole des Juifs : Comme Jésus aime cette enfant ! Merci de votre bonté, ô mon Dieu !
    Lazare s’attache à vous…, moi aussi je veux que toutes les facultés de mon âme, que mon être tout entier soient employés à votre service, et pour commencer aujourd’hui :

    Je serai fidèle à remplir tous mes devoirs en vue de plaire à Dieu.