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  • Jeudi 19 juin 2014

    Calendrier liturgique

    (Solennité du Très Saint Sacrement : ce dimanche en France)

  • J.-S. Bach : Concerto brandebourgeois No 5 en ré majeur BWV 1050 - 1. Allegro

    Orchestre Baroque de Fribourg
    Gottfried von der Goltz, violon - Karl Kaiser, flûte traversière - Michael Behringer, clavecin

  • Méditation : consoler le Coeur de Jésus

    « Ce qui plaît à Dieu avant tout c'est l'accomplissement de ses desseins éternels en nous, par l'usage des moyens qu'Il choisit pour nous, selon l'ordre fixé par Lui de toutes les destinées et de tous les événements. "Il vaut mieux, s'écriait saint François de Sales, n'être qu'un tout petit moucheron, par la volonté divine, qu'un séraphin par sa volonté propre." Dieu s'est choisi pour moi des instruments qu'Il manie Lui-même, qu'Il exerce contre mes défauts et mes faiblesses, qu'Il donne comme un renfort ou un stimulant à ma vertu, dont Il fait pour ma vie surnaturelle tout à la fois un remède, un préservatif et un tonique ; il y a tant à faire en moi, et il est si bon que Dieu le fasse pour mon mérite et pour sa Gloire, que Dieu n'a pas trop de toute mon existence, ni de tout ce qu'Il peut y trouver de personnes exerçantes ou d'événements pénibles, pour me façonner comme Il veut, et me purifier comme il faut, au creuset de la patience. C'est donc à cela que tient tout ce qui touche le plus l'Amour de Dieu pour nous : "c'est avec la chaîne des souffrances patiemment supportées que le Christ forme l'anneau nuptial par lequel Il épouse une âme" (1).

    Qu'il est donc consolant et souvent nécessaire de penser, dans nos difficultés et nos peines, qu'elles sont, par l'amour que nous y mettons et que nous y trouvons, la meilleure consolation que nous puissions donner au Cœur de Jésus, parce que c'est le meilleur moyen de nous unir à ses souffrances et de les rendre fécondes en nous ; "ceux qui sont piqués de la Sainte Couronne, disait saint François de Sales, ne sentent pas les autres piqûres." Louis Veuillot, qui avait vu mourir sa femme, après huit ans de mariage, et qui, sur six enfants, en avait perdu quatre, dont trois en quarante jours, "ne pouvait plus reposer son cœur que sur la pierre d'un tombeau" ; et pourtant il demandait à Dieu de "lui laisser ce baume amer et purifiant" (2). Faisons nôtre cette pierre si aimante et si humaine tout à la fois, en nous souvenant d'ailleurs, avec le Bienheureux Grignion de Montfort, que c'est la très sainte Vierge qui nous aide à bien porter toutes nos croix "en les faisant confire dans le sucre de sa douceur maternelle, et dans l'onction du pur amour (3). »

    (1) : Cf. Mgr Ullathorne o.s.b., évêque de Birmingham, Humilité et patience, Collection Pax vol. IX, Lethielleux/ DDB/ Abbaye de Maredsous, Paris, 1923, p. 111
    (2) : Ce n'est d'ailleurs pas manquer à l'esprit de cette patience forte et aimante que de chercher à soulager les maux dont on souffre, soit pour mieux accomplir les devoirs de son état, soit même simplement pour en atténuer l'effet ou en éviter le retour. Tout cela est dans l'ordre, puisque la souffrance est un mal et qu'il faut se défier de sa faiblesse. Les plus grands saints nous en ont montré l'exemple. Le séraphique saint François faisait renouveler chaque jour, en dehors du vendredi et du samedi, par le bon frère Léon, des compresses d'eau fraîche sur ses plaies sanglantes ; et c'est sainte Thérèse qui, sans oublier sa devise : "ou souffrir ou mourir", mandait à la prieure du Carmel de Séville de lui envoyer "un peu d'eau de fleur d'orange", en "prenant bien garde qu'elle ne se répande pas en chemin" pour calmer ses "grands maux de cœur".
    (3) : Cf. Abbé Antonin Lhoumeau, Élévations mariales, A. Mame, 1919, p. 245.


    Abbé Paul Thône, Sur le Cœur de notre Sauveur (ch. II, II), Desclée de Brouwer et Cie, Éditeurs, Paris, 1934.

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    Icône Akhtyr de la Très Sainte Mère de Dieu
    (Histoire de l'icône, en anglais)
  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-huitième Jour

    Dix-huitième Jour
     
    Prions pour les âmes du Purgatoire les plus aimées de la Ste Vierge.

    Le quatrième désir du Cœur de Jésus est la délivrance des âmes du Purgatoire.

    Âmes chères à Jésus, âmes bien-aimées qu’il voit souffrir et que, par respect pour sa justice, il ne peut délivrer ! Ces âmes l’appellent, le désirent, lui disent à tout heure : « Quand vous verrons-nous, Seigneur ?... » Et elles pleurent, moins de leur douleur que de leur séparation d’avec Jésus ! Il me semble, dit une Sainte, voir Jésus me tendre la main et me dire : « Ces pauvres âmes me doivent des prières, des messes mal entendues, des mortifications, des aumônes qu’elles auraient dû faire… Paye-moi pour elles. » - Oui, Jésus, et je vais commencer aujourd’hui.

    Je ferai de temps en temps une aumône à l’intention des âmes du Purgatoire.
  • Mercredi 18 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Honteux ! Des collégiens invités à simuler un mariage gay à la mairie de St-Pol-de-Léon

    C’est Ouest-France qui donne l’information. Dans le cadre de leur cours d’instruction civique, les élèves de 6ème du collège de Saint-Pol-de-Léon (Finistère) se sont rendus à la mairie de la commune pour découvrir le fonctionnement des services municipaux.

    Au cours de cette visite les jeunes élèves ont pu assister à plusieurs mariages. Rien de plus banal. Sauf que l’un des « mariages » était fictif : deux collégiens du même sexe ont été « mariés » par Hervé Jézéquel, premier adjoint. Un premier « mariage pour tous » qui, s’il n’a pas été inscrit dans les registres de l’état-civil, risque fort d’entrer dans les annales…

    Selon le ministère de l’Éducation nationale, en cours d’éducation civique les collégiens « s’initient à la complexité de la vie sociale et politique. À partir de situations concrètes, ils abordent les notions clés et le vocabulaire de la citoyenneté : la vie en collectivité, autour des notions de collégien, d’enfant et d’habitant ; des principes fondateurs, comme la laïcité ; les valeurs de diversité, égalité, sécurité, liberté, droit, justice ». A Saint-Pol-de-Léon, le mariage gay fait donc incontestablement partie de ce qui doit être enseigné à des collégiens de 6ème. Au point d’en faire des acteurs.

    [cc] Breizh-info.com, 2014.

  • Johann Christoph Friedrich Bach (1732-1795) : Symphonie en mi bémol majeur - III. Allegro assai

    Neues Bachiches Collegium Musicum - Dir. Burkhard Glaetzner

  • Méditation - Prière matinale

    « À l'aube de ce jour nouveau, Seigneur Jésus, nous te présentons notre prière : Lumière de vie qui brille dans les ténèbres, daigne répandre sur tous les hommes, nos frères, ta clarté et ta vérité pour qu'ils te reconnaissent comme Sauveur, ta vie et ta joie pour qu'ils t'aiment comme Dieu. Accueille au royaume de la lumière tous ceux qui sont morts pendant cette nuit : nous les recommandons à ta miséricorde. Console aussi par ta divine paix tous ceux qui, pendant cette nuit, ont porté le poids de la maladie, l'angoisse de la tristesse, ou l'amertume de la solitude. Soleil levant, viens illuminer ceux qui dorment encore dans les ténèbres de la mort. Guide nos pas au chemin de la paix vers ton Père, qui est aussi notre Père, car tu es notre route, notre vérité et notre vie, pour les siècles des siècles. Amen. »

    Père Lucien Deiss (1921-2007), Prière pour le matin
    (Professeur de Séminaire en Écriture Sainte et compositeur français de plus de 400 chants et prières catholiques - cf. par exemple au vendredi 13 juin).

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  • Bx Marie-Joseph Cassant, moine cistercien (1878-1903), fêté ce jour

    « Priez pour que je vive uni au Cœur de Jésus. » (Lettre 6, Casseneuil, 5 novembre 1902)

    « Ô Cœur de Jésus [...] que je reste stable dans votre Cœur, que la confiance en votre bonté domine toujours en moi : Plus la vie s'en va, plus la mort approche, plus cette confiance doit être grande. » (Archives, n°53)

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    Bx Marie-Joseph Cassant

    Bienheureux Marie-Joseph Cassant, La Correspondance, Éditions de l'Abbaye de Bellefontaine, Coll. Vie monastique n°44, 2006.
    F. Jean-Christophe, Bienheureux Marie-Joseph Cassant, Demeurer dans le Cœur de Jésus, Éditions Traditions Monastiques, Abbaye Sainte-Marie du Désert, 2008

  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-septième Jour

    Dix-septième Jour
     
    Prions pour les prêtres, afin de les aider à sauver les âmes.

    Le troisième désir du Cœur de Jésus est le salut des âmes.

    S’il nous était permis comme à S. Jean de poser notre tête sur la poitrine de Jésus, et qu’il nous fût donné de comprendre les battements de son cœur, nous entendrions ces mots : « les âmes ! les âmes ! je veux sauver les âmes. »
    Si nous étions moins agités par les choses extérieures, nous entendrions la voix suppliantes de Jésus nous dire : « Aide-moi à sauver les âmes ! » - Une âme qui se damne est un triomphe pour le démon ; c’est un blasphémateur qui, pendant toute l’éternité, maudira Jésus !...
    Sauvons les âmes : nous le pouvons par le « bon exemple », par la « parole », par la « prière » surtout. – Si nous sauvons une âme, nous aurons sauvé la nôtre.

    J’entendrai la Messe pour la conversion des pécheurs.
  • Mardi 17 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Cardinal Zen : « Vous pouvez me décapiter, vous ne ferez jamais de moi un esclave ! »

    Alors que Pékin tente de brider l’autonomie de la Région administrative spéciale de Hong Kong, le cardinal Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong, a réaffirmé son indépendance face à la dictature chinoise.

    Cardinal Joseph Zen

    « Vous (le gouvernement communiste), vous pouvez me ligoter, m’enlever ou me décapiter, mais jamais vous ne ferez de moi un esclave », a affirmé le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, âgé de 82 ans.

    Il a enjoint les Hongkongais « à ne pas succomber à la fatalité mais au contraire à défendre leur dignité propre ». « Si vous vous inclinez, si vous mettez un genou à terre, alors tout sera fini », a-t-il déclaré.

    Hong-Kong : une liberté menacée

    Pour le cardinal Joseph Zen, les Hongkongais doivent défendre la lettre et l’esprit de la formule « Un pays, deux systèmes ». Selon cet accord négocié par Margaret Tatcher en 1985, l’ancienne colonie britannique de Hong Kong serait rétrocédée aux Chinois en 1997, mais les libertés fondamentales y sont maintenues pour 50 ans. C’est pour cette raison que la région de Hong-Kong bénéficie toujours des droits de l’Homme, d’une économie libre et du respect des convictions.

    Si le Parti Communiste Chinois voit d’un bon œil le capitalisme sauvage qui s’y développe (puisqu’il permet d’écouler facilement les biens bon marché produits en Chine continentale), il tente fréquemment de rogner les libertés des Hongkongais. Ainsi, seulement la moitié du parlement est élue par la population, le reste étant désignée par des affidés du Parti Communiste Chinois.

    Depuis la publication, le 10 juin dernier, des dernières propositions de Pékin au sujet de Hong Kong, la population locale est en ébullition. La presse et les organisations de droits de l’Homme craignent pour l’avenir et un mouvement de désobéissance civile à promis de bloquer le riche quartier d’affaire si les libertés fondamentales étaient toujours restreintes.

    Le rapprochement Chine-Vatican mis à mal ?

    L’évêque actuel, le cardinal John Tong-Hon, a également pris la plume pour défendre la démocratie. Mais cette controverse locale sur les libertés fondamentales se pose avec une acuité plus particulière pour l’Église catholique. En effet, la dictature chinoise a toujours considéré l’Église comme un obstacle à son pouvoir et a donc créé un association fantoche (dite « l’Église patriotique ») qui désigne ses propres évêques.

    La nouveauté, c’est que cette association veut désormais mener des discussions avec le Vatican. Un grand pas qui permettrait de régler l’épineuse question des évêques illégitimes qu’elle a nommés… ainsi que celle des évêques nommés par le St-Siège et qui doivent fréquemment se réfugier dans la clandestinité. Si des contacts de ce genre ont déjà été noués, ils ont échoués à chaque fois.

    Le nouveau président Xi Jinping semble relativement ouvert a une reconnaissance de relations officielles entre la République Populaire et le Saint-Siège. Mais pour le cardinal Zen, « le compromis n’est plus une option ».

    M.B.

    Source : InfoCatho.be

  • Congrès pastoral diocésain de Rome : discours du Pape François

    Au Vatican, la salle Paul VI était comble. 11 000 fidèles du diocèse de Rome, accompagnés de leurs prêtres sont venus assister au coup d’envoi donné par le Pape, l’évêque de Rome, au Congrès pastoral diocésain de Rome. Dans son discours, le Pape a mis en lumière une série de thématiques sur lesquelles les prêtres, comme les fidèles, sont invités à réfléchir.

    Nous ne sommes pas orphelins

    Nous vivons des « vies accélérées », des journées « convulsives » : accompagner les enfants à l’école, aller au travail où l’on vit parfois des tensions, se retrouver dans les embouteillages avant de rentrer chez soi. Nombreux, explique le Pape, sont ceux qui portent cette croix et aimeraient que leur enfants « trouvent un sens à leur vie ». Souvent « les enfants sont orphelins », en manque d’espérance pour guider leur chemin. Les grands-parents sont en maison de repos. Les parents sont pressés. Ils aiment, mais « trop rapidement » leurs enfants, sans prendre le temps de perdre du temps pour jouer avec eux.

    40% de jeunes sont au chômage en Italie. La société même nous laisse orphelins. « Avoir des commodités, cela ne saurait procurer la joie », explique François. En revanche, « le regard infini de Jésus, oui », rappelle-t-il.

    Sans prendre le temps, on ne peut ouvrir son cœur à la grâce de Dieu. Or Jésus est venu nous aimer dans la gratuité, en nous promettant que nous ne serons jamais orphelins. Le Pape a ainsi demandé au clergé romain d’annoncer au monde que « nous ne sommes pas des orphelins ».

    Donner de nouveaux enfants à l’Église

    « Notre mère l’Église est un peu vieille. Ce n’est pas une grand-mère, mais on doit la rajeunir. Pas en allant voir un chirurgien esthétique, mais en lui donnant des enfants », comme Dieu en donna à Sarah, Élisabeth ou Noémie qui vieillirent sans enfant. « Nous devons être une mère et non une ONG bien organisée. Cela est nécessaire, mais pour aider la maternité de l’Église », a poursuivi le Pape. Il précise : l’évangélisation ce n’est pas le prosélytisme, « faire remplir des fiches d’adhésion ». François cite alors Benoît XVI : « L’Église ne croît pas par prosélytisme, mais par attraction maternelle ».

    L’accueil et la tendresse

    Le Pape le répète par deux fois. « Il comprend la fatigue des prêtres qui ont tellement de travail », mais il insiste sur l’importance d’une Église avec une « porte ouverte », qui sait être « tendre comme une mère ». Il faut se montrer attentif à ceux qui viennent trouver les prêtres dans les paroisses, plein de « compassion », avec un cœur « sans frontière », un regard infini de douceur, « le regard de Jésus ».

    Il faut repenser à notre accueil. « Nos horaires sont-ils les bons ? Notre langage est-il adapté ? Sommes-nous présents sur les nouvelles technologies, sur les terrains de sport ? Il faut avoir l’audace d’adopter de nouvelle modalités d’accueil », en laissant la porte ouverte , conclu le Pape qui félicite enfin les prêtres italiens. C’est grâce à eux que l’Église italienne est si forte.

    Source : Radio Vatican.

  • Visite du Primat de l'Eglise anglicane : rencontre avec le Pape François

    L'objectif de la pleine unité même s'il semble lointain bien qu'il soit toujours le but de notre chemin œcuménique et la préoccupation commune pour les maux de l'humanité, en particulier le trafic des êtres humains, ont fait partie des sujets abordés, ce matin au Vatican, lors de la rencontre du Saint-Père avec SG Justin Welby, Archevêque de Canterbury.
    "A nous aussi le Seigneur nous demande : De quoi parliez vous sur le chemin ? Lorsque Jésus pose la question, ses disciples restent silencieux parce qu'ils ont honte, ayant eu une discussion entre eux pour savoir qui était le plus grand. Nous aussi nous sommes embarrassés par la distance qu'il existe entre l'appel du Seigneur et notre pauvre réponse. Sous son regard miséricordieux nous ne pouvons feindre que notre division n'est pas un scandale, un obstacle à l'annonce de l’Évangile du salut au monde. Notre regard est souvent assombri par le poids de l'histoire de nos divisions et notre volonté n'est pas toujours libérée de cette ambition humaine qui souvent accompagne jusqu'à notre désir d'annoncer l’Évangile selon le commandement du Seigneur".
    Cependant, "l'Esprit Saint nous donne la force de ne pas nous décourager et nous invite à faire pleinement confiance à son action puissante. Comme les disciples qui s'efforcent de suivre le Seigneur, nous savons que la foi est venue à nous par différents témoins. Nous sommes débiteurs des grands saints, des maîtres et communautés qui ont transmis la foi au cours des siècles et qui attestent de nos racines communes".
    Le Pape François a rappelé que la veille, l'Archevêque de Canterbury avait célébré les vêpres dans l'église romaine St Grégoire au Cælius, où le Pape Grégoire le Grand avait envoyé le moine Augustin et ses compagnons à évangéliser les peuples d'Angleterre "créant une histoire de foi et de sainteté dont auraient ensuite bénéficié de nombreux autres peuples européens. Un chemin glorieux dont il reste des traces profondes dans les institutions et les traditions ecclésiales que nous partageons et qui constituent un fondement solide pour notre fraternité".
    Sur des bases comme celles-ci et avec le soutien de la Commission internationale anglicane catholique pour l'unité et la mission, on peut examiner dans un esprit constructif "les défis anciens et nouveaux de l'engagement œcuménique", a ajouté le Pape avant d'évoquer un sujet pour lequel ils partagent tous deux la même aversion, le trafic des êtres humains et les formes modernes d'esclavage, dénoncés maintes fois par le prélat anglican.
    "Dans ce vaste champ d'action qui reste une véritable priorité, une coopération a été mise en œuvre tant avec les autorités civiles que les organisations internationales", a souligné le Pape, citant en particulier les réseaux de lutte contre la traite des femmes créés par de nombreux instituts religieux féminins. "Nous nous engageons à poursuivre notre lutte contre toutes les formes d'esclavages, espérant pouvoir contribuer à soulager les victimes et à lutter contre ce commerce tragique. Comme des disciples envoyés pour guérir le monde blessé, je remercie Dieu qui nous a rendu capables de faire front ensemble contre ce terrible fléau avec persévérance et détermination".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.6.14).

  • Franz Schubert (1797-1828) : Quintette en ut majeur D. 956 (Op. 163) - II. Adagio

    Bernard Greenhouse & Juilliard String Quartet

    N.B. : Ce Quintette a été composé deux mois avant la mort du musicien, et est considéré comme l'un des moments les plus forts et émouvants de toute l'histoire de la musique.

  • Méditation - Prière : quel chemin pour servir Dieu ?

    « Tu veux, Père éternel, que nous te servions selon ton bon plaisir, et tu conduis tes serviteurs de différentes façons et par diverses voies. Ainsi tu montres que d’aucune manière nous ne pouvons ni ne devons juger les intentions de l’homme par des actes que nous percevons de l’extérieur, mais en chacun nous devons considérer ta volonté. Plus spécialement doivent le faire tes serviteurs qui sont unis à elle et, par elle, sont transformés. L’âme, qui dans ta lumière voit la lumière (Ps 35,10), se réjouit de contempler en chacun des hommes tes manières variées, tes voies innombrables. Car bien qu’ils cheminent par différentes voies, ils ne courent pas moins tous sur la route de ton ardente charité. Sans cela, ils ne suivraient d’ailleurs pas vraiment ta vérité.

    Aussi nous voyons certains courir sur le chemin de la pénitence, établis dans la mortification corporelle ; d’autres établis sur l’humilité et la mortification de leur volonté propre ; d’autres sur une foi vive ; d’autres sur la miséricorde ; et d’autres tout dilatés dans l’amour du prochain, après s’être quittés eux-mêmes. Par cette manière de voir, l’âme, qui a mis en œuvre avec sollicitude sa lumière naturelle, se développe et acquiert la lumière surnaturelle par laquelle elle découvre la largeur sans mesure de ta bonté. Comme ils ont le sens du réel, ceux qui voient ta volonté en toutes choses ! En toute action des hommes, ils considèrent ta volonté sans juger celle des créatures. Ils ont bien compris et reçu la doctrine de ta vérité, lorsqu’elle dit : « Ne jugez pas selon les apparences ». Ô Vérité éternelle, quel est ton enseignement ? Par quelle voie veux-tu que nous allions au Père ? Quelle voie nous convient-il de suivre ? Je ne puis voir d’autre route que celle que tu as pavée avec les vraies et réelles vertus de ton ardente charité. Toi, Verbe éternel, tu l’as aspergée de ton sang : c’est elle la voie. »

    Ste Catherine de Sienne (1347-1380), Oraison 16 (Trad. Orval).

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  • Ste Lutgarde (fêtée ce jour) et la dévotion au Sacré-Coeur

    1199 : Apparition du Christ à Ste Lutgarde de Saint-Trond (1182-1246).

    « Près de cinq siècles avant Marguerite-Marie, Lutgarde fut en vérité la confidente du Sacré-Cœur. Ce mystère lui fut révélé, il imprégna toute sa vie, il fut sa vie même. Rien ne lui manque, pas même cette compassion pour les souffrances du Christ, le désir impatient de lui rendre sang pour sang et martyre pour martyre, et l'impétration incessante pour ceux que le Cœur miséricordieux lui confie et qu'il désigne de cette appellation touchante : « mes pécheurs ». Mais elle n'a pas reçu mandat de faire connaître au monde chrétien le mystère du Cœur divin et son souvenir n'y attirerait personne. D'autres recevront cette mission. »
    Pierre Debongnie C.SS.R., La dévotion au Cœur de Jésus, in "Le Cœur", Études Carmélitaines, Paris, Desclée de Brouwer, 1950.

    C'est la première apparition médiévale du Sacré-Cœur qui nous ait été transmise par la Tradition.

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    Les Acta Sanctorum décrivent l'échange des cœurs dont elle reçut la faveur :

    « Que m'importe à moi, rustique et sans lettres, moniale et non dans les ordres, de savoir les secrets de l’Écriture ?" Et Dieu de lui dire : "Que veux-tu donc ?" "Ce que je veux, dit-elle, c'est votre Cœur". Et le Seigneur : "Bien plutôt, c'est moi qui veux ton cœur". Elle lui répondit : "Qu'il en soit ainsi, Seigneur, de telle façon cependant que vous accordiez à mon cœur l'amour de votre Cœur et qu'en vous je possède mon cœur, bien à l'abri et pour toujours sous votre garde". Alors eut lieu l'échange des cœurs. »
    Acta Sanctorum, Iun. IV (1707), 193. Trad. Debongnie, 156.

  • Mois du Sacré-Coeur - Seizième jour

    Seizième jour

    Prions, afin que la Ste Vierge soit plus connue et plus aimée.

    Le deuxième désir du Cœur de Jésus est l’honneur de la Ste Vierge.

    Ah ! comme il est doux à Jésus de voir honorer et aimer sa Mère ; sa Mère, à qui il a si longtemps obéi, sa mère si vertueuse, si sainte, si bonne ; sa mère qu’il a vue tant souffrir !... Aussi voyez comme il inspire une foule de pratiques de dévotion en son honneur, comme il bénit ceux qui l’invoquent, comme il donne la paix et la joie à ceux qui l’aiment… Ô Jésus, Jésus, nous voulons bien l’aimer votre Mère… Nous aurons toujours pour Marie la dévotion la plus tendre.

    Je réciterai aujourd’hui un acte d’abandon à la Ste Vierge.

    Cf. l'Acte d'abandon à la Très-Sainte Vierge Marie dans le commentaire ci-dessous.

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    La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
    Exposition sur l'histoire de cette dévotion

  • Lundi 16 juin 2014

    Calendrier liturgique