Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de la Noël
Où Clovis en tête des Francs
Déposa au pied de l'autel
Son glaive et son couronnement
Et nous plongea dans son baptême
Et nous marqua du Saint Onguent.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous des cathédrales
Jaillies des mains des bâtisseurs
Portant le nom de Notre-Dame
Et honorant Notre-Seigneur
Prières architecturales
Sculptés dans la pierre de nos cœurs.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de Louis XIII
Qui son royaume consacra
A votre Cœur plein de tendresse
Et ses sujets, ses mœurs, ses lois
Régnez sur nous en souveraine
Salve nos, salve Regina.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Et souvenez-vous de vos chantres
Bernard, Dominique et Montfort
Qui surent hardiment défendre
Votre nom en de saints transports
Et de ces foules qui sans esclandre
Vous prièrent jusqu'à leur mort.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de votre terre
Quand les jours se font menaçant
Qui se désole et désespère
Et ne nourrit plus ses enfants
Préservez-nous d'une autre guerre
Pardonnez nos égarements.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
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Méditation - Prière à Notre-Dame du Sacerdoce
« Vierge Marie, Mère du Christ-Prêtre,
Mère des prêtres du monde entier,
Vous aimez tout particulièrement les prêtres
parce qu'ils sont les images vivantes
de votre Fils Unique.
Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre,
et vous l'aidez encore dans le Ciel.
Nous vous en supplions, priez pour les prêtres !
"Priez le Père des Cieux
pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson".
Priez pour que nous ayons toujours des prêtres
qui nous donnent les Sacrements,
nous expliquent l’Évangile du Christ,
et nous enseignent à devenir
de vrais enfants de Dieu !
Vierge Marie, demandez Vous-même à Dieu le Père
les prêtres dont nous avons tant besoin ;
et puisque votre Cœur a tout pouvoir sur Lui,
obtenez-nous, ô Marie, des prêtres
qui soient des saints !
Amen. »
Imprimatur - Toulon, le 1er octobre 2008 - Mgr Dominique Rey -
Béatification ce 31 août à Bucarest de Mgr Vladimir Ghika
Béatification ce 31 août à Bucarest de Mgr Vladimir Ghika, prêtre roumain du diocèse de Paris, mort martyr dans les geôles communistes en 1954.
Cf. aux 14 juin 2013, 17 mai 2013, 6 septembre 2012.
Vladimir Ghika, une vie au service de Dieu et du prochain
Lettres à mon frère en exil
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Pèlerinage annuel à Pellevoisin (31 août - 1er septembre)
Sur le thème :
« Ces quelques prières ferventes que tu m’as adressées ont touché mon Cœur de Mère. » (3ème app.)
(avec la participation de Monseigneur Pansard, évêque de Chartres)
Toutes informations sur le site internet du Sanctuaire. -
Samedi 31 août 2013
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St Thomas d'Aquin : Hymne "Adoro te devote"
Adóro te devóte, látens Déitas,
Quæ sub his figúris, vere látitas:
Tibi se cor meum totum súbjicit,
Quia, te contémplans, totum déficit.
Je t'adore dévotement, Dieu caché
Qui sous ces apparences vraiment prends corps,
À Toi, mon cœur tout entier se soumet
Parce qu'à te contempler, tout entier il s'abandonne.
Visus, tactus, gustus, in te fállitur,
Sed audítu solo tuto créditur:
Credo quidquid díxit Dei Fílius;
Nil hoc verbo veritátis vérius.
La vue, le goût, le toucher, en toi font ici défaut,
Mais t'écouter seulement fonde la certitude de foi.
Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu,
Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de vérité.
In cruce latébat sola Déitas,
At hic látet simul et humánitas:
Ambo támen crédens átque cónfitens,
Peto quod petívit latro pœnitens.
Sur la croix, se cachait ta seule divinité,
Mais ici, en même temps, se cache aussi ton humanité.
Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse,
Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent.
Plagas, sicut Thomas, non intúeor,
Deum támen meum te confíteor.
Fac me tibi sémper mágis crédere,
In te spem habére, te dilígere.
Tes plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas,
Mon Dieu, cependant, tu l'es, je le confesse,
Fais que, toujours davantage, en toi je croie,
Je place mon espérance, je t'aime.
O memoriále mortis Dómini,
Panis vivus, vitam præstans hómini,
Præsta meæ menti de te vívere,
Et te illi semper dulce sápere.
O mémorial de la mort du Seigneur,
Pain vivant qui procure la vie à l'homme,
Procure à mon esprit de vivre de toi
Et de toujours savourer ta douceur.
Pie pellicáne, Jesu Dómine,
Me immúndum munda tuo sánguine,
Cujus una stilla salvum fácere,
Totum mundum quit ab ómni scélere.
Pieux pélican, Jésus mon Seigneur,
Moi qui suis impur, purifie-moi par ton sang
Dont une seule goutte aurait suffi à sauver
Le monde entier de toute faute.
Jesu, quem velátum nunc aspício,
Oro fíat illud, quod tam sítio:
Ut, te reveláta cernens fácie,
Visu sim beátus tuæ glóriæ. Amen.
Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde,
Je t'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif,
Te contempler, la face dévoilée,
Que je sois bienheureux, à la vue de ta gloire.
Partition (pdf) - Traduction française : Notre-Dame des Neiges -
Méditation : l'adoration eucharistique
Dies Natalis de la Vénérable Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus (Théodelinde Bourcin-Dubouché)
Religieuse et fondatrice de la Congrégation de l'Adoration Réparatrice (1848)« L'adoration eucharistique, c'est d'être là comme une fleur devant son soleil. Si vous saviez quel est Celui qui vous regarde à travers ces voiles... Ne faites rien, qu'importe ! Une vertu sortira de Lui... Les bons anges vous enverront le souffle de sa bouche, la chaleur de son Cœur...
Au pied de l'Eucharistie, il n'y a ni lieu, ni temps, ni distance. En Lui, on se retrouve, on s'aime, on se soutient.
L'oraison, c'est la vie de Dieu. C'est l'exercice qui, sous différentes formes, tient l'âme dans l'union parfaite et continuelle avec Dieu.
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Une âme unie à Dieu est un feu qui embrase tout autour d'elle. »
Vénérable Théodelinde Bourcin-Dubouché (1809-1863), Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus.
(déclarée Vénérable par le pape Saint Pie X, le 19 mars 1913)
Adoration Réparatrice : 39 rue de Gay-Lussac, 75005 Paris, France.
La première fondation est à Paris, la deuxième à Lyon et la troisième à Châlons en Champagne. Elle est présente en France et en Irlande.L'Adoration Réparatrice : histoire et actualité
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Vendredi 30 août 2013
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Johann Jakob Froberger (1616-1667) : Toccata II (1649)
Stanislav Heller, clavecin
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Méditation : Martyre de St Jean Baptiste
« Le saint précurseur de la naissance, de la prédication et de la mort du Seigneur a montré (au moment de sa mort) un courage digne d’attirer les regards de Dieu. Comme le dit l’Écriture : Aux yeux des hommes, il subissait un châtiment, mais par son espérance il avait déjà l’immortalité. Nous avons raison de célébrer avec joie la naissance au ciel de celui qui a rendu lui-même ce jour solennel par sa propre passion en l’illustrant par la pourpre de son sang ; et nous vénérons dans la joie spirituelle la mémoire de cet homme qui a scellé par le sceau de son martyre le témoignage qu’il rendait au Seigneur.
Il n’y a en effet aucun doute que saint Jean Baptiste a subi la prison pour notre Rédempteur qu’il précédait par son témoignage, et que c’est pour lui qu’il a donné sa vie. Car si son persécuteur ne lui a pas demandé de nier le Christ, mais de taire la vérité, c’est cependant pour le Christ qu’il est mort. Le Christ lui-même a dit, en effet : Je suis la vérité. Puisque c’est pour la vérité qu’il a répandu son sang, c’est donc bien pour le Christ. Jean avait témoigné en naissant que le Christ allait naître ; en prêchant, il avait témoigné que le Christ allait prêcher ; en baptisant, qu’il allait baptiser. En souffrant le premier sa passion, il signifiait que le Christ devait lui aussi souffrir. [...]
Cet homme si grand parvint donc au terme de sa vie par l’effusion de son sang, après une longue et pénible captivité. Lui qui avait annoncé la bonne nouvelle de la liberté d’une paix supérieure est jeté en prison par des impies. Il est enfermé dans l’obscurité d’un cachot, lui qui était venu rendre témoignage à la lumière et qui avait mérité d’être appelé flambeau ardent de lumière par la lumière elle-même qui est le Christ (Jn 5,35). [...] Par son propre sang est baptisé celui à qui il fut donné de baptiser le Rédempteur du monde, d’entendre la voix du Père s’adresser au Christ, et de voir descendre sur lui la grâce du Saint-Esprit. Mais il n’était pas pénible à des hommes tels que lui, bien plus, il leur semblait léger et désirable d’endurer pour la vérité des tourments temporels qui laissaient entrevoir la récompense de joies éternelles. Préférant la mort qui de toute façon était naturellement inévitable, ils choisissaient de l’accepter en confessant le nom du Christ ; ils recevaient ainsi la palme de la vie éternelle. L’Apôtre l’a bien dit : Il vous a été accordé par le Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. Et s’il dit que souffrir pour le Christ est un don de celui-ci à ses élus, c’est parce que, comme il le dit ailleurs : Il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. »
St Bède le Vénérable (VIIIe s.), Homélie 23, Tr. Daniel Bourguet, in "L’Évangile médité par les Pères", tome 2 : Marc, Éditions Olivétan, Lyon, 2007.Le Caravage : Décollation de St Jean-Baptiste (La Valette Malte)
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Jeudi 29 août 2013
Décollation de St Jean-Baptiste
« Chers frères et sœurs, célébrer le martyre de saint Jean-Baptiste nous rappelle à nous, chrétiens d’aujourd’hui, qu’on ne peut pas s’abaisser à des compromis avec l’amour du Christ, avec sa parole, avec la vérité. La vérité est vérité, il n’y a pas de compromis possible. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le "martyre" de la fidélité quotidienne à l’Evangile, c’est-à-dire le courage de laisser le Christ grandir en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Mais ceci ne peut se réaliser dans notre vie que si notre relation à Dieu est solide. La prière n’est pas du temps perdu, elle ne vole pas de la place à nos activités, pas même à nos activités apostoliques ; c’est exactement le contraire : si nous sommes capables d’avoir une vie de prière fidèle, constante, confiante, alors Dieu lui-même nous donnera la capacité et la force de mener une vie heureuse et sereine, pour surmonter les difficultés et lui rendre courageusement témoignage. Que saint Jean-Baptiste intercède pour nous, afin que nous sachions toujours préserver le primat de Dieu dans notre vie. »
Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du mercredi 29 août 2012. -
Il y a 50 ans : "I have a dream..."
Martin Luther King - 28 Août 1963 - Lincoln Memorial, Washington DC
(activez les sous-titres avec l'icône en bas à droite de la vidéo)
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Gabriel Fauré : Messe de Requiem Op. 48 - Sanctus
Chœur de la cathédrale Ste Marie d'Edimbourg
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Méditation : Dieu nous a choisis afin que nous fussions saints et immaculés
« Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant la formation du monde, nous prédestinant à devenir ses enfants adoptifs ; non pas en ce sens que nous devions par nous-mêmes nous rendre saints et immaculés, mais en ce sens que nous avons été choisis et prédestinés pour devenir saints et immaculés.
D'un autre côté, comme cette élection et cette prédestination sont de la part de Dieu l'œuvre parfaitement libre de sa volonté, si l'homme a le droit de se glorifier, ce n'est point dans sa volonté, mais uniquement dans la volonté de Dieu. En effet, le Seigneur, pour nous combler de ses dons, n'a consulté que les richesses de sa grâce et sa bienveillance infinie, personnifiée dans son Fils bien-aimé, en qui nous sommes élus et prédestinés selon le décret éternel de celui qui opère en nous toutes choses, et même le vouloir (Ph II, 13). Or, s'il agit ainsi à notre égard, c'est selon le décret de sa volonté, afin que nous devenions les témoins et les instruments de sa gloire. De là, ce cri sans cesse répété : "Que personne ne se glorifie dans l'homme (I Co III, 21)", ni par conséquent en lui-même ; mais "que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur (Id. I, 31)", afin que nous soyons les témoins et les instruments de sa gloire. Dieu, dès lors, opère en nous selon son décret, afin que nous soyons les témoins et les instruments de sa gloire, c'est-à-dire saints et immaculés, car c'est dans ce but qu'il nous a appelés et prédestinés avant la formation du monde. Par suite de ce décret, nous devons regarder comme son œuvre propre la vocation des élus, au bien desquels il fait tourner toutes choses ; car c'est selon son décret qu'ils ont été appelés (Rm VII, 28), et les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. »
Saint Augustin, De la prédestination des saints, Ch. XVIII (37), Trad. de M. l'Abbé Burleraux, in "Oeuvres complètes de Saint Augustin", sous la direction de M. Raulx, Tome XVIème, Bar-le-Duc, 1871.
Source : Abbaye Saint Benoît.(Vitrail de l'église de Fécamp)
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Mercredi 28 août 2013
St Augustin, évêque, confesseur et docteur de l’Eglise
Calendrier liturgique -
J.-S. Bach : Motet "Singet dem Herrn" (Chantez au Seigneur) BWV 225
Toelzer Knabenchor - Dir. Gerhard Schmidt-Gaden (Live, 1996)
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Méditation : Dies Natalis de Soeur Marie-Angélique Millet (1944)
« Il m'a fait reposer sur son Cœur sanglant… c'est un repos qui détache de tout… Il fait si bon être avec la "Vérité même" et le "seul Amour"… Il m'a associée au martyre de son Cœur, goûter un peu l'amertume des déceptions qu'Il reçoit de la part d'une portion de Son Elite, afin de continuer à agoniser dans mon âme de "Petit"… Il cherche des jardins d'Agonie pour continuer le grand acte d'amour rédempteur de Gethsémani. C'est au cœur de "ses choisis" qu'il les demande… et ce n'est que le petit nombre qui sait comprendre la grâce transformante de cette participation à l'Agonie de son Cœur… »
Sœur Marie-Angélique Millet, Dis… Ecris… (*), Extraits des Petits Manuscrits, Carmel de Gravigny, Ed. Resiac, 1981 (3° édition).
(*) : Livre publié en 1948, et rédigé par cette visitandine qui, demeurée infirme toute sa vie, eut de fréquentes visions et communications avec le Seigneur. C'est Dom Vital Lehodey, Abbé Emérite de la Trappe de Notre-Dame de Grâce à Briquebec (Manche) qui fut son directeur pendant 25 ans. Les Petits cahiers et les Heures Saintes qu'elle rédigea sont tout entier remplis de son amour du Cœur de Jésus. Elle accompagna le Christ souffrant à Gethsémani.(Mosaïque de la chapelle des Grenadiers de la Garde à Londres)
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Mardi 27 août 2013
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Chant russe : "Seigneur, ouvre les portes de la repentance"
Chœur du monastère Sretensky, Moscou
(Chant pour le Grand Carême) -
Méditation : paix de l'âme et humilité
« Rejetez de votre esprit tout ce qui peut l'élever ou l'abaisser, le troubler ou l'inquiéter ; travaillez doucement à lui acquérir ou à lui conserver sa tranquillité ; car Jésus-Christ a dit : Bienheureux sont les pacifiques ; apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur. Ne doutez pas que Dieu ne couronne ce travail, et qu'il ne fasse dans votre âme une maison de délices ; tout ce qu'il demande de vous, est qu'autant de fois que les mouvements des sens et des passions vous agiteront, vous preniez à tâche de rabaisser ces fumées, de calmer et d'apaiser ces tourbillons, et de redonner la paix à vos actions.
Comme une maison ne se bâtit pas en un jour, aussi l'acquisition de ce trésor intérieur n'est pas une entreprise de peu de temps.
Mais la perfection de cette oeuvre désire deux choses essentielles : l'une, que ce soit Dieu même qui s'édifie sa demeure au-dedans ; l'autre, que ce bâtiment ait pour fondement l'humilité. »
Jean de Bonilla, Traité de la Paix de l'âme, ch. III, Ed. Perisse Frères, 1860.
Un résumé de ce très beau Traité (au format pdf) peut être téléchargé ICI.