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  • Plainchant : "Ecce lignum" & "Crucem Tuam"

    Regensburger Domspatzen - Dir. Roland Büchner

    1 - Ecce lignum, plainchant
    2 - O Crux, Knut Nystedt (norwegian composer)
    3 - Crucem Tuam, plainchant

    Ecce lignum crucis, in quo salus mundi pependit. Venite adoremus.
  • Méditation : tout à Jésus pour nos frères

    « Il faut avoir le cœur ouvert à Jésus-Christ sans s'arrêter aux créatures et à cet extérieur du monde. C'est un exercice qui est pénible à la chair, mais il faut se résoudre à lui faire souffrir cette peine. Il lui faut du bâton de la Croix pour la réduire ; il faut lui faire violence pour l'empêcher de se complaire au monde, et pour faire que notre âme n'ait rien à goûter que Jésus.

    Que notre esprit, notre âme et notre cœur soient tout à Jésus, et que rien ne leur donne lieu de s'épancher hors de lui. Que la terre se ferme, que le soleil s'obscurcisse, que tout le monde nous persécute, pour nous retenir en Jésus. Tout est à lui en nous : tout doit vivre de lui, tout doit être recueilli en lui pour être participant de lui, et être ainsi très puissant en sa vertu et en sa grâce. C'est le moyen d'agir ensuite sur les cœurs de nos frères avec toute vertu. La grâce répandue en nos sens et la joie de la chair qui se dilate dans les objets sensibles, énerve souvent la vigueur de l'esprit, qui, pour être puissant, doit toujours être renfermé dans le sein et l'intérieur de Dieu en nous.

    Il n'y a point d'autre principe ni d'autre fondement à jeter que la Croix, et il n'y a rien par quoi Jésus-Christ notre Tout nous veuille mieux instruire et nous attirer, que par ce saint et adorable moyen. C'est par là qu'il nous consommera, et qu'il nous fera tous un en lui pour l'éternité. »

    Jean-Jacques Olier (1608-1657), Lettre 93, Paris, Victor Lecoffre, 1885.

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  • Vendredi 13 décembre 2013

    Ste Lucie, vierge et martyre

    Calendrier liturgique

  • Soutien aux chrétiens du Moyen-Orient avec l'AED

     
    Logo

    « L'avenir des chrétiens du Proche-Orient est extrêmement sombre. La violence persistante, la peur, l'absence de possibilités de travail et les questions de sécurité nous obligent à quitter notre pays, nos maisons et nos familles. Je vous en prie, soutenez-nous à travers vos prières afin que la Mère de Dieu nous protège ! » 
    Mgr Warduni, évêque auxiliaire de Bagdad, 3 décembre 2013

     

    Chers amis,

    Nous sommes heureux de poursuivre cette année notre initiative de soutien aux chrétiens du Moyen-Orient, intitulée « cadeaux de Noël messagers ». Car plus que jamais, nous ne pouvons les oublier. Nous devons aujourd'hui continuer à leur témoigner notre soutien, à les porter dans notre prière et à les aider concrètement.

    En ce temps de l'Avent, qui nous prépare à la naissance du Sauveur, vous pouvez devenir un messager de paix auprès de votre entourage et des chrétiens qui vivent au Moyen-Orient, la terre bénie où Il est né.

    Vous pouvez faire 3 "cadeaux messagers" :


    Les deux premiers cadeaux messagers peuvent être concrétisés par l'envoi d'une carte postale qui arrivera directement dans la boîte aux lettres de la personne de votre choix, pour l'informer qu'une messe sera célébrée à son intention.

    J'espère que vous serez nombreux à participer à cette belle opération et je vous remercie de tout cœur de continuer sans relâche à soutenir l'Église là où elle souffre le plus.

     

    Marc Fromager
    Directeur de l'AED

    PS : Merci d'être messager de paix et d'espérance en ce temps de l'Avent, les chrétiens du Moyen-Orient prient pour leurs bienfaiteurs.

    Faites célébrer une messe


    Faites célébrer une messe pour un proche

    Envoyer un message de paix

    L'AED va envoyer des cadeaux de Noël pour 215 familles de martyrs syriens

    Faire un don

    Des cartes cadeaux messagères de paix

    Si vous ne parvenez pas à lire le message ci-dessus, cliquez ici

  • Message du Pape François pour la célébration de la XLVIIe Journée mondiale de la paix

    le 1er janvier 2014
    "La fraternité, fondement et route pour la paix"

    Présentation du Message par le Cardinal Kodwo Appiah Turkson

    Ce matin près la Salle de Presse, Mgr Mario Toso, Secrétaire du Conseil pontifical Iustitia et Pax, et M Vittorio Alberti, Official du dicastère, a présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale de la paix (1 janvier 2014). En absence du Président, le P. Lombardi a lu le texte préparé par le Cardinal Kodwo Appiah Turkson (qui se trouve à Johannesburg où il représente le Pape aux obsèques du Président Mandela) :


    La fraternité, a-t-il d'abord affirmé "est une qualité humaine essentielle car les hommes sont des êtres relationnels, ce qui ne la rend pas automatique. Aujourd'hui, comme l'avait rappelé Benoît XVI, la globalisation nous rapproche sans faire de nous des frères. Dans l'histoire, la fraternité a tant de fois été ignorée ou bafouée, notre époque ne faisant pas exception... Dans la Bible, le premier meurtre est un fratricide. Toute suppression d'une vie innocente, avortement, assassinat ou euthanasie, par la justice, la faim ou la guerre, constitue un fratricide. Comment pouvons-nous ne pas reconnaître que nous sommes tous frères, vu que nous avons tous le même Père ! Comment pouvons-nous reconnaître que le Fils de Dieu est notre frère ? Par sa mort et sa résurrection il a racheté une humanité détruite et continue de nous offrir sa promesse de salut... Dans ce message, le Pape se demande pourquoi notre monde est si peu fraternel. L'égoïsme nous aurait-il aveuglé face à une fraternité pourtant indispensable ? Peur et esprit de compétition ont-elles empoisonné notre dignité d'enfants de Dieu, de frères et de sœurs ?". Puis le Cardinal souligne que le Pape cite fréquemment ses prédécesseurs pour affirmer que la fraternité est à la base de la paix : Paul VI insistait sur le développement intégral, Jean-Paul II définissait la paix comme un bien commun indivisible, pour tous ou pour personne, et Benoît XVI disait que le manque de fraternité entre les personnes comme entre les peuples constitue une des sources de la pauvreté, de la pauvreté de relations qui entraîne une pauvreté de ressources vitales... Trois jours après son élection, le Saint-Père a expliqué pourquoi il avait choisi le nom de François...de l'homme de la paix, qui aimait et avait soin de la nature".

    Ensuite, le message offre une réflexion sur les pauvres, la paix et la création, regroupés sous le titre évocateur de Fraternité. Les chapitres successifs sont consacrés à l'économie comme remède à la pauvreté. La coopération doit se substituer aux rivalités dans la recherche du bien commun... La fraternité doit imprégner les politiques sociales...qui doivent à leur tour favoriser un mode de vie plus sobre non strictement basé sur le consumérisme... Globalement, il faut repenser les modèles de développement économique. Les chapitres 7 et 8 se penchent sur les moyens d'éliminer la conflictualité, les guerres, mais aussi la corruption et le crime organisé. La fraternité doit l'emporter sur l'indifférence qui nous fait envisager nombre de guerre à distance... Elle doit œuvrer pour le désarmement la non-prolifération des différents types d'armes... Dans les conflits sociaux, la fraternité permet de résister à la corruption et au crime, au trafic de drogue, à l'esclavage et au trafic d'êtres humains, à la prostitution et aux tensions économiques et financières qui détruisent la vie des familles". Puis le document envisage la nécessité de sauvegarder l'environnement, source de nos biens communs, pour nous et pour les générations à venir. Il faut apprendre à traiter la nature comme un don du Créateur qui doit être utilisé dans un esprit fraternel, gratuitement et de manière équitable". A ce point le Pape évoque Nelson Mandela, qui a dépassé la tentation de la violence et de la vengeance pour prôner la réconciliation car "c'est seulement en se fondant sur la vérité et la réconciliation qu'un peuple peut aspirer à une vie meilleure. Son exemple a facilité la conversion des cœurs et éloigné le risque du fratricide". La fraternité a donc grand besoin d'être connue et pratiquée avec amour. Seul l'amour de Dieu nous rend capables d'accepter notre fraternité et de l'exprimer au mieux. Alors que nous nous apprêtons à fêter Noël en offrant des cadeaux, soyons attentifs à ce que dit Jésus, de se souvenir avant de faire des présents à l'autel du frère contre lequel on a mal parlé, d'abandonner les présents pour aller se réconcilier avec lui. Aujourd'hui, les pauvres et les marginaux...ont quelque chose à nous reprocher, notre manque de respect", notre absence de fraternité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.12.13).


    Message pour la XLVIIe Journée mondiale de la paix :

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Francisco Guerrero (1528-1599) : Motet "Ave Virgo sanctissima"

    Westminster Cathedral Choir - Dir. Martin Baker

  • Méditation : comme une statue...

    « Vous ne faites rien, me dites-vous, en l'oraison. Mais qu'est-ce que vous voudriez faire, sinon ce que vous y faites, qui est de présenter et représenter à Dieu votre néant et votre misère ? C'est la plus belle harangue que nous fassent les mendiants que d'exposer à notre vue leurs ulcères et nécessités. Mais quelque fois encore ne faites-vous rien de tout cela, comme vous me dites, mais vous demeurez là comme un fantôme et une statue. Eh bien, ce n'est pas peu que cela ! Dans les palais des princes et des rois, on met des statues qui ne servent qu'à recréer la vue du prince : contentez-vous donc de servir de cela en la présence de Dieu ; il animera cette statue quand il lui plaira. »

    St François de Sales, Lettre à la Présidente Brûlart, mars 1605.

    les-mains-de-jeanne-d-arc.jpg

    Crédit photo : Lilytana

  • Jeudi 12 décembre 2013

    Notre-Dame de Guadalupe

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 11 décembre 2013

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale, tenue ce matin Place St Pierre devant 27.000 fidèles, au dernier article du Credo relatif à la vie éternelle et au jugement dernier :

    "Lorsque nous pensons au retour du Christ pour le jugement dernier, qui sanctionnera définitivement les bonnes actions et les omissions de nos vies, nous savons être en présence d'un mystère suprême que nous ne pouvons pas même imaginer. Instinctivement, ce mystère nous fait peur, nous angoisse, alors que si on y réfléchit il ne peut que réjouir le cœur du chrétien et susciter un sentiment de consolation et de confiance". Puis il a expliqué que le témoignage des premières communautés chrétiennes est intéressant car elles accompagnaient leurs prières de l'acclamation Maranatha, une sorte de supplique signifiant : Viens Seigneur !". C'était une certitude alimentée par la foi : Oui le Seigneur vient, il est proche. Dans cette formule est condensée la Révélation. Au final de son Apocalypse, Jean montre l’Église épouse qui s'adresse à son époux Jésus, qu'elle ne voit pas "alors qu'elle va être enveloppée de sa plénitude de vie et d'amour. Si nous envisageons le jugement dernier dans cette perspective, toute peur, tout doute s'efface pour faire place à une joie profonde. Car c'est alors que nous serons jugés et pourrons être revêtus de la gloire du Christ". La confiance du chrétien vient aussi de la certitude de ne pas être seul et abandonné au moment du jugement. Le Christ sera notre avocat auprès du Père et nous pourrons compter sur la bienveillance de tant de nos prédécesseurs dans la foi...qui continuent de nous aimer d'une façon indicible. Les saints vivent auprès de Dieu et, dans la splendeur de sa gloire, prient pour nous qui sommes encore sur terre". L’Évangile de Jean rappelle que le Christ a été envoyé par le Père non pour condamner le monde mais pour qu'il soit sauvé à travers son sacrifice. "Cela signifie que le jugement est commencé, ici-bas. Le jugement est prononcé à chaque instant de notre vie, à l'épreuve de la manière dont nous percevons la foi dans le salut qu'opère le Christ, ou de notre incrédulité découlant de notre repli en nous-mêmes. Le salut c'est s'ouvrir à Jésus. Tous nous sommes pécheurs et il nous pardonne. Il faut donc s'ouvrir à l'amour du Seigneur qui dépasse toute chose. S'ouvrir signifie se repentir du bien que nous n'avons pas fait... Le Seigneur s'est offert et continue de s'offrir et de nous combler de la grâce et de la miséricorde du Père. D'une certaine manière nous sommes nous-mêmes nos juges. Nous nous condamnons à l'exclusion de la communion avec Dieu et nos frères... Ne cessons donc pas de veiller sur nos pensées et nos actes afin de goûter dès maintenant la splendeur de Dieu que nous contemplerons pleinement dans la vie éternelle".

    Après sa catéchèse, le Saint-Père a lancé un appel contre le scandale de la faim dans le monde, rappelant que la Caritas Internationalis lance une campagne mondiale de lutte contre la faim et le gaspillage de nourriture. Elle s'intitule : 'Une seule famille humaine et de la nourriture pour tous les hommes'. Ce scandale, a dit le Pape, "ne doit pas nous paralyser mais nous pousser à agir, individus, familles, communautés, institutions et gouvernements, afin de mettre fin à l'injustice de la faim. L’Évangile nous indique la voie, qui est d'avoir confiance dans la Providence et partager le pain quotidien sans le gaspiller. J'encourage donc la Caritas dans ce vaste projet et vous invite tous à cette vague de solidarité".

    Le Saint-Père a également rappelé que c'est demain la fête de Notre-Dame de Guadalupe, la patronne de l'Amérique : Lorsque la Vierge est apparue à saint Juan Diego, a-t-il dit en espagnol, "son visage était celui d'une métisse et ses vêtements couverts de motifs indigènes. Comme Jésus, Marie se fait proche de ses enfants, qu'elle accompagne en Mère sur le chemin de la vie. Ainsi partage-t-elle les joies et attentes, les souffrances et angoisses du peuple de Dieu, appelé à rassembler tous les peuples". Cette apparition mariale fut un signe d'affection de Marie pour les habitants de toutes les Amériques, d'alors et à venir. Sa présence caractérise un continent où "tant de peuples peuvent vivre ensemble dans le respect de la vie à tous ses stades, du sein maternel à la vieillesse, un continent généreux, ouvert aux émigrés, aux pauvres et aux marginaux de toute époque. Tel est le message de la Vierge de Guadalupe, que je fais mien, le message de l’Église. Puissent tous les américains tendre les bras comme elle. A nos frères et sœurs d'Amérique je demande aussi de prier pour moi. Puisse la joie évangélique demeurer en vos cœurs".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.12.13).

  • Message du Pape pour la Journée mondiale du malade, le 11 février 2014

    "Foi et charité :
    « Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16)"

    Chers frères et sœurs,

    1. À l’occasion de la XXIIème Journée mondiale des malades, qui aura cette année pour thème « Foi et charité : ‘Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16), je m’adresse tout particulièrement aux personnes malades et à toutes celles qui les assistent et qui les soignent. L’Église reconnaît en vous, chers malades, une présence spéciale du Christ souffrant. C’est ainsi : à côté, ou plutôt dans notre souffrance, il y a celle de Jésus, qui en porte le poids avec nous et qui en révèle le sens. Quand le Fils de Dieu est monté sur la croix, il a détruit la solitude de la souffrance et il en a illuminé l’obscurité. De cette façon, nous sommes placés devant le mystère de l’amour de Dieu pour nous, qui nous donne de l’espérance et du courage ; de l’espérance, parce que dans le dessein d’amour de Dieu, même la nuit de la douleur s’ouvre à la lumière de Pâques, et du courage, pour affronter toute adversité en sa compagnie, unis à lui.

    2. Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension. Une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ; transformées parce que, en union avec le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives. Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit. Comme le Père a donné son Fils par amour, et que le Fils s’est donné lui-même avec le même amour, nous pouvons nous aussi aimer les autres comme Dieu nous a aimés, en donnant notre vie pour nos frères. La foi dans le Dieu bon devient bonté, la foi dans le Christ crucifié devient force d’aimer jusqu’au bout, y compris nos ennemis. La preuve d’une foi authentique dans le Christ est le don de soi qui s’exprime dans l’amour du prochain, en particulier de celui qui ne le mérite pas, de celui qui souffre, de celui qui est marginalisé.

    3. Par le baptême et la Confirmation, nous sommes appelés à nous conformer au Christ, le Bon samaritain de tous ceux qui souffrent. « A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16). Lorsque nous nous approchons avec tendresse de ceux qui ont besoin de soins, nous apportons l’espérance et le sourire de Dieu dans les contradictions du monde. Quand le dévouement généreux envers les autres devient le style de nos actions, nous donnons de la place au Cœur du Christ et nous sommes réchauffés, offrant ainsi notre contribution à l’avènement du Royaume de Dieu.

    4. Pour grandir dans la tendresse et dans la charité respectueuse et délicate, nous avons un modèle chrétien vers qui diriger notre regard en toute assurance. C’est la Mère de Jésus et notre Mère, attentive à la voix de Dieu et aux besoins et difficultés de ses enfants. Marie, poussée par la miséricorde divine qui s’est faite chair en elle, s’oublie elle-même et se met rapidement en route, de la Galilée vers la Judée, pour rencontrer et aider sa cousine Élisabeth ; elle intercède auprès de son Fils aux noces de Cana, quand elle voit que le vin de la fête vient à manquer ; elle porte en son cœur, tout au long du pèlerinage de sa vie, les paroles du vieillard Siméon qui l’avertissent qu’une épée transpercera son âme et elle demeure forte au pied de la Croix de Jésus. Elle sait, elle, comment marcher sur ce chemin et c’est pour cela qu’elle est la Mère de tous les malades et souffrants. Nous pouvons nous adresser à elle avec confiance et dévotion filiale, certains qu’elle nous assistera, qu’elle nous soutiendra et ne nous abandonnera pas. Elle est la mère du Crucifié ressuscité ; elle reste auprès de nos croix et nous accompagne sur le chemin qui mène à la résurrection et à la vie en plénitude.

    5. Saint Jean, le disciple qui se tenait avec Marie au pied de la Croix, nous ramène aux sources de la foi et de la charité, au cœur de Dieu qui « est amour » (1 Jn 4,8.16) et nous rappelle que nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas nos frères. Celui qui se tient sous la Croix avec Marie apprend à aimer comme Jésus. La Croix « est la certitude de l’amour fidèle de Dieu pour nous. Un amour si grand qu’il entre dans notre péché et le pardonne, qu’il entre dans notre souffrance et nous donne la force de la porter, qu’il entre aussi dans la mort pour la vaincre et nous sauver… La Croix du Christ invite aussi à se laisser contaminer par cet amour, elle nous enseigne à regarder toujours l’autre avec miséricorde et amour, surtout celui qui souffre, qui a besoin d’aide » (Chemin de Croix avec les jeunes, Rio de Janeiro, 26 juillet 2013).

    Je confie cette XXIIème Journée mondiale des malades à l’intercession de Marie, afin qu’elle aide les personnes malades à vivre leur souffrance en communion avec Jésus-Christ, et qu’elle soutienne ceux qui les soigne. À tous, aux malades, aux professionnels de la santé et aux volontaires, je donne de grand cœur la bénédiction apostolique.

    Au Vatican, le 6 décembre 2013.

    Copyright traduction française : ZENIT.ORG.

    Texte original italien sur le site internet du Vatican.

  • Alfonso Ferrabosco II (1572-1628) : Four notes Pavan ("Hear me, O God")

    Musique : Amsterdam Loeki Stardust Quartet
    Connor Burrowes, Soliste

  • Méditation : désir, prière et charité

    « "Le gémissement de mon cœur me faisait rugir" dit le psalmiste. Et qui connaissait la cause de son rugissement ? Il ajoute :" Tout mon désir est devant toi". Non pas devant les hommes, qui ne peuvent pas voir le cœur, tandis que si tout ton désir est devant le Père, lui qui voit l'invisible te le revaudra.
    Car ton désir c'est ta prière ; si le désir est continuel, la prière est continuelle. Ce n'est pas pour rien que l'Apôtre a dit : "Priez sans relâche". Peut-il le dire parce que, sans relâche, nous fléchissons le genou, nous prosternons notre corps, ou nous élevons les mains ? Si nous disons que c'est là notre prière, je ne crois pas que nous puissions le faire sans relâche.
    Il y a une autre prière, intérieure, qui est sans relâche : c'est le désir. Que tu te livres à n'importe quelle autre occupation, si tu désires ce loisir du sabbat de Dieu, tu ne cesses de prier. Si tu ne veux pas cesser de prier, ne cesse pas de désirer.
    Ton désir est-il continuel ? Alors ton cri est continuel. Tu ne te tairas que si tu cesses d'aimer. [...]
    La charité qui se refroidit, c'est le cœur qui se tait ; la charité qui brûle, c'est le cœur qui crie. Si la charité dure toujours, tu cries toujours ; si tu cries toujours, tu désires toujours ; si tu désires, c'est au repos que tu penses.
    "Tout mon désir est devant toi". Que se passe-t-il si ton désir est devant lui, mais non pas le gémissement ? D'où cela peut-il venir, quand le désir lui-même s'exprime par le gémissement ?
    C'est pourquoi le psaume continue. "Et mon gémissement ne t'échappe pas". Il ne t'échappe pas, alors qu'il échappe à la plupart des hommes. [...] S'il y a désir, il y a gémissement ; il ne parvient pas toujours aux oreilles des hommes, mais il ne cesse jamais de frapper les oreilles de Dieu. »

    Saint Augustin, Enarationes in Ps. 37, in "Œuvres complètes de Saint Augustin" (17 vol.), Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Guérin, Bar-le-Duc, 1869 / "Discours sur les Psaumes", Le Cerf, Coll. Sagesses chrétiennes, Paris, 2007.
    (Commentaires des Psaumes par St Augustin : voir ICI et ICI.)

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  • Mercredi 11 décembre 2013

    St Damase Ier, pape

    Calendrier liturgique

  • Victoire contre le rapport Estrela !

    UN DE NOUS sort renforcé et continue sa mobilisation jusqu’aux élections européennes !

    La grande mobilisation citoyenne européenne a eu raison du rapport Estrela. C’est une victoire historique et symbolique pour la dignité humaine. Merci et bravo à tous !

    Aujourd’hui, mardi 10 décembre, le rapport Estrela a été mis en échec : une résolution alternative, qui confirme que ces questions ne relèvent pas de la compétence de l’Union européenne mais de celle des États membres, a remporté la majorité des votes. C’est un évènement important car le rapport Estrela portait atteinte aux droits fondamentaux et s’inscrivait contre l’initiative citoyenne UN DE NOUS.

    Cette mise en échec est le résultat de votre mobilisation pour défendre l’embryon humain. Vous avez envoyé un signal fort : vous êtes vigilants à l’actualité européenne et vous n’hésitez pas à interpeller vos représentants.

    Dans le cadre des élections européennes, UN DE NOUS France va mettre en place un dispositif permettant aux citoyens de connaître le point de vue de chaque candidat sur les demandes d’UN DE NOUS. Les candidats seront interrogés sur la nécessité de désengager l’Europe du soutien (notamment financier) des programmes portant atteinte à l’embryon humain.

    Il faut continuer à donner du poids et de la voix à l’embryon.
    Restons mobilisés. Un grand merci à tous !

    UN DE NOUS France

    L’Initiative UN DE NOUS est portée en France par quatre structures : Fondation Jérôme Lejeune, Alliance VITA, AFC, CPDH.

    Voir également le site internet de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe.

  • Rapport Estrela présenté ce mardi 10 décembre : le Parlement européen interdit le débat !

    Le Parlement européen doit se prononcer ce mardi sur le rapport de la députée Edite Estrela sur les « Droits sexuels et génésiques » (SDSG). Un texte fourre-tout sur des sujets sensibles tels que l'éducation sexuelle à l'école dès le primaire, l’avortement ouvert aux mineures ou les manipulations génétiques sur les embryons. Le 5 décembre, la Présidence du Parlement européen a décidé que les députés n’auraient pas le droit de débattre de la résolution Estrela lors de la séance de ce mardi. Une violation de procédure qui pose question pour un texte si important.

    Rapport à lire (ou télécharger) en son intégralité ICI (pdf) ou ICI (word).

    Extraits :

    Le Parlement européen...

    - invite les États membres à veiller à ce que l'enseignement de l'éducation sexuelle soit obligatoire pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires et qu'une place suffisante soit consacrée à cette matière dans les programmes scolaires (41)

    - invite les États membres à fournir des services de santé sexuelle et génésique adaptés aux adolescents en fonction de leur âge, de leur degré de maturité et de l'évolution de leurs capacités et qui soient assurés sans discrimination fondée sur le sexe, la situation matrimoniale, le handicap ou l'orientation ou identité sexuelle, et accessibles sans l'accord des parents ou tuteurs légaux (44)

    - invite les États membres à garantir une éducation obligatoire et dispensée dans un cadre commun aux garçons et aux filles, en matière de sexualité et de relations affectives pour tous les enfants et adolescents, en prenant en considération leur âge et leur sexe (45)

    - rappelle aux États membres qu'ils doivent veiller à ce que les enfants et les jeunes puissent jouir de leur droit de rechercher, de recevoir et de transmettre des informations relatives à la sexualité, y compris en matière d'orientation sexuelle, d'identité sexuelle et d'expression du genre (48)

    - Des cas ont été rapportés en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Irlande et en Italie où près de 70 % des gynécologues et 40 % des anesthésistes invoquent l'objection de conscience et refusent de pratiquer des actes liés à l'avortement. Ces obstacles s'opposent de manière manifeste aux normes en matière de droits fondamentaux, ainsi qu'aux normes médicales internationales...

    Les États Membres faisant état du nombre d'avortements le plus bas  sont l'Allemagne, la Grèce, le Danemark et le Portugal (entre 7 et 9 avortements légaux pour 1 000 femmes âgées de 15 à 44 ans), tandis que les EM faisant état du nombre d'avortements le plus élevé sont l'Estonie, la Roumanie, la Bulgarie, la Lettonie, la Hongrie et la Suède (entre 21 et 35 avortements), suivis du Royaume-Uni (17) et de la France (18)...

    etc. etc. etc.

    Prions avec ferveur et persévérance pour nos enfants, pour le respect de la Vie, pour la défense des vertus telles qu'enseignées par l’Église !

  • Litaniae Lauretanae Beatae Mariae Virginis

  • Litanies de la Bienheureuse Vierge Marie, dites "de Lorette"

    Les "Litanies de Lorette", approuvées par décret en 1587 par le Pape Sixte V, ont été probablement composées au XIIème siècle. Elles font alterner la contemplation admirative et la confiance suppliante.

    Textes latin et français ICI

    Oremus. Concede nos famulos tuos, quaesumus, Domine Deus, perpetua mentis et corporis sanitate gaudere: et, gloriosa beatae Mariae semper Virginis intercessione, a praesenti liberari tristitia, et aeterna perfrui laetitia. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Prions. Accordez-nous, nous vous en prions, Seigneur notre Dieu, à nous vos serviteurs, la grâce de jouir constamment de la santé de l'âme et du corps, et, par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, d'être délivrés de la tristesse de la vie présente et de goûter l'éternelle félicité. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen.

    Litanies,Bienheureuse,Vierge,Marie,Lorette,

    Santuario della Santa Casa di Loreto (Sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette)

  • Mardi 10 décembre 2013

    Translation de la maison de la Vierge à Lorette

    (Notre-Dame de Lorette)

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    Calendrier liturgique

  • Le P. Maurice Garrigou (1766-1852) déclaré vénérable

    Parmi les décrets de la Congrégation pour les causes des saints dont le Pape François a ordonné aujourd'hui la promulgation, et la reconnaissance des vertus héroïques de plusieurs serviteurs et servantes de Dieu (cf. ici la liste complète), se trouve un chanoine français, le P. Maurice Garrigou (1766-1852), fondateur de l'Institut Notre Dame de Compassion.

    "Se voulant humble serviteur, ce prêtre marque la vie et le renouveau spirituels de l'Église de Toulouse par ses nombreuses fondations : la Congrégation de la Sainte-Épine, en 1804, pour développer chez les fidèles la dévotion à l'Ecce Homo, et l'affiliation à la Pieuse confrérie du Sacré-Cœur, symbole de l'immense amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ; la Congrégation des religieuses de Notre-Dame de la Compassion, en 1817, avec Mère Desclaux : « Jésus sera votre modèle, et l'Évangile votre règle », soutenue par les religieuses l'Œuvre des Plaies, association de dames vouées aux soins des malades."

    (Extrait de sa biographie présentée dans la revue Esprit & Vie).

    Fête du nouveau Vénérable : le 27 septembre.

    vénérable,serviteur de Dieu,père,chanoine,Maurice,Garrigou,Toulouse

  • Tota pulchra es, Maria

    Tota pulchra es, Maria!
    Tota pulchra es, Maria!
    Et macula originalis non est in te!
    Et macula originalis non est in te!
    Tu, gloria Ierusalem!
    Tu, laetitia Israel!
    Tu, honorificentia populi nostri!
    Tu, advocata peccatorum!
    O Maria!
    O Maria!
    Virgo prudentissima!
    Mater clementissim!
    Ora pro nobis,
    Intercede pro nobis ad Dominum Iesum Christum.

    Tu es toute belle, Marie !
    Et la faute originelle n'est point en toi !
    Toi, la gloire de Jérusalem !
    Toi, la joie d'Israël !
    Toi, l'honneur de notre peuple !
    Toi, l'avocate des pécheurs !
    Ô Marie !
    Vierge très prudente !
    Mère très clémente !
    Prie pour nous,
    Intercède pour nous auprès du Seigneur Jésus Christ.