Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Rappel du Message de Carême du Pape François

    "Il s'est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (cf. 2 Cor 8,9)

    A consulter en intégralité sur le site internet du Vatican
  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par l'affection qui vous a uni avec la Vierge Immaculée, Mère de Dieu ; par l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant-Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l'héritage que Jésus-Christ a conquis de son sang et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.

    Protégez, ô très sage gardien de la divine Famille, la race élue de Jésus-Christ, préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure, d'erreur et de corruption ; soyez-nous propice et assistez-nous du haut du Ciel, ô notre très puissant libérateur, dans ce combat que nous livrons à la puissance des ténèbres ; et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril imminent de la mort, défendez aujourd'hui la sainte Église de Dieu contre les embûches de l'ennemi et gardez-la de toute adversité. Accordez à chacun d'entre nous votre perpétuelle protection afin que, à votre exemple et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, mourir pieusement et obtenir la béatitude éternelle dans le Ciel. Ainsi soit-il. »

    Pape Léon XIII
    Indulgence de 7 ans et de 7 quarantaines, après le chapelet ; et de 300 jours en d'autres circonstances.

    mars,mois de saint joseph,prière,joseph,st joseph,ste thérèse d'avila,Pape,Léon XIII

  • Mercredi 05 mars 2014

    Mercredi des Cendres

    (jeûne et abstinence)

    Calendrier liturgique

  • Prions et œuvrons pour l'unité !

    De tous côtés, et spécialement sur les blogs et réseaux sociaux, les "maîtres à penser", "petits chefs" et autres "guides spirituels" se multiplient, chacun tirant la couverture de la "véritable Église" à soi, et semant divisions et querelles de clochers autour d'eux comme l'on sèmerait - sous le prétexte fallacieux et ô combien triste et scandaleux d'une Vérité à défendre - le grain de la zizanie au sein d'une Église dont on se demande pourquoi ils s'en réclament encore...

    Profondément peiné par cet état de fait, je reproduis ci-dessous un article lu ce jour, qui montre que cette tendance à l'orgueil spirituel qui amène à penser que l'on a plus et meilleure raison que son voisin, et à chuter dans un individualisme en lequel la charité finit par mourir étouffée, ne date pas d'hier.

    Et je vous invite, en ce début de Carême, à prier aussi avec un redoublement de ferveur pour l'unité de l’Église, qui en a fort besoin.

    « Il y a le Paris catholique intellectuel, mais les chefs de ce mouvement sont divisés ; ils sont fractionnés en cercles, les cercles en coteries ; c’est le plus triste éparpillement de forces qu’il soit donné à l’homme de voir. Puis, au lieu de chercher à s’unir en face de l’ennemi, ces coteries dépensent leur temps à s’excommunier, leur poudre à se faire feu dessus. L’anarchie est complète, et nulle main, nulle raison assez forte pour rallier toutes ces puissances qui s’individualisent et s’affaiblissent. Il y a bien à la rigueur in necessariis unitas ; il y a trop in dubiis libertas ; il n’y a pas toujours in omnibus caritas. »

    Cardinal Gaspard Mermillod (1824-1892), le 9 mars 1852. (Source)

    eglise,uinité,divisions

  • Josquin des Prez (v.1450-1521) : In te Domine speravi (per trovar pietà)

    Hilliard Ensemble

    In te Domine speravi
    Per trovar pietà in eterno.
    Ma in un tristo e obscuro inferno
    Fui et frustra laboravi.

    Rotto e al vento ogni speranza
    Veggio il ciel voltarmi in pianto.
    Suspir lacrime m'avanza
    Del mio tristo sperar tanto.

    Fui ferito, se non quanto
    Tribulando ad te clamavi.
    In te Domine speravi.

  • Méditation : grâce de Dieu et perfection humaine

    « La perfection consommée "n'est au pouvoir ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde" (Rm 9,13). C'est lui qui nous rend victorieux des vices, sans que le mérite de nos travaux ou de notre course soit de pair avec un tel résultat ; lui qui nous donne de subjuguer notre chair et de gravir la cime escarpée de l'intégrité, alors que l'effort de notre volonté n'y peut justement prétendre. Nulle affliction corporelle, nulle contrition de cœur n'est digne de conquérir la chasteté de l'homme intérieur, ni ne saurait, par le seul labeur humain et sans le secours divin, obtenir cette si grande vertu de la pureté, naturelle aux anges seuls et habitants des cieux. L'accomplissement de tout bien dérive de la grâce de Dieu, qui, dans son infinie libéralité, accorde la pérennité de la béatitude et une immensité de gloire à l'effort chétif de notre volonté, à une course aussi brève et insignifiante que la nôtre.
    [...]
    Disant cela, je ne cherche pas à supprimer les efforts humains, ni à détourner quiconque d'être attentif à son travail et de se donner du mal, mais je déclare ceci : bien que la perfection ne puisse pas être atteinte sans ces moyens humains, pourtant personne ne peut par ces seuls moyens et sans la grâce de Dieu la réaliser dans sa plénitude. »

    St Jean Cassien (360-435), Institutions cénobitiques, L. XII, chap. 11-14 (extraits).

    marche-montagne-2a.jpg

    Photo Guillaume Pépy© (Source)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    « Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l'Enfant divin de votre virginale Épouse, est béni.

    Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Amen. »

    Imprimatur : Fribourg (Suisse), le 15 mars 1957
    François Charrière, évêque

    mars,mois de saint joseph,prière,joseph,st joseph,ste thérèse d'avila,

  • Mardi 04 mars 2014

    St Casimir, confesseur

     Saint,Casimir,prince,confesseur,patron,Lituanie,Vilna,Lithuanie,Lucius Ier,Pape,martyr,Rome,voie Apienne,Adrien,compagnons,martyrs,Nicomédie,Saints,Basile,Eugène,Agathodore,Elpide,Ethère,Capiton,Ephrem,Nestor,Arcade,évêques,apôtres,Crimée,Cherson,Caïus,Archelaüs,Cyrille,Quirin,Photius,Roméo,pèlerin,confesseur,Lucques,Toscane,Sainte,Julienne,Paul,Codrat,Acace,Stratonique,Léonard,Léodowald,évêque,Avranches,Basin,Trèves,Rhénanie,Appien,ermite,Comacchio,Flaminie,Adrien,fondateur,monastère,île,May,Ecosse,Daniel de Moscou,Danilov,Félix de Rhuys,moine,abbaye,Rhuys,Morbihan,Pierre Ier,Policastro,Cluny,Cava,Campanie,Bienheureux,Humbert,Umberto,III,comte,avoie,Chambéry,Christophe Bales,prêtre,Alexandre Blake,Nicolas Horner,Londres,Anne de Jésus,religieuse,fondatrice,monastères,Bruxelles,Bienheureuse,Marie Louise Elisabeth de Lamoignon,Mère Saint-Louis,Morbihan,Placide,Eulalie Viel,vierge,supérieure,Saint-Sauveur,Saint-Sauveur-le-Vicomte,Normandie,Jean Antoine,Giovanni Antonio,Farina,Vicence,Vénétie,Miecislas Bohatkiewicz,Ladislas Mackowiak,Stanislas Pyrtek,Berezwecz,Pologne,Zoltan Ludvik,Lajos,Meszlenyi,Hongrie

    St Casimir, patron de la Lituanie

    Dévot à la sainte Vierge et inviolablement attaché à la chasteté, le prince Casimir domptait ses passions par une vie d'austères mortifications. Atteint de tuberculose pulmonaire, il mourut, à Grodno, le 4 mars 1484. Lorsqu'en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l'église que Sigismond III venait d'élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :

    « Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
    Solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
    Contemple et admire son élévation ;
    Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
    Honore-là afin qu'elle te délivre du poids de tes péchés ;
    Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
    Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
    Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
    Tous les hommes doivent l'exalter et l'aimer spécialement,
    Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
    O Marie, l'honneur et la gloire de toutes les femmes,
    Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
    O Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
    Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
    Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
    Vous que les ruses de l'ancien serpent n'ont jamais séduite ;
    Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
    Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
    Demandez pour moi que je jouisse d'une paix éternelle,
    Et que je n'aie pas le malheur d'être en proie aux flammes de l'étang de feu ;
    Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
    Obtenez-moi la mansuétude et l'amour de la concorde et de la pureté ;
    Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. »

    Calendrier liturgique

  • Pape François : Discours aux évêques de la Conférence épiscopale espagnole

    Ce matin, le Pape François a reçu en audience les évêques de la Conférence épiscopale espagnole au terme de leur visite Ad Limina. Dans son discours, il a loué leur intention de "servir fidèlement le peuple de Dieu qui pérégrine en Espagne, où s'enracine très tôt la Parole de Dieu qui a donné des fruits de concorde, de culture et de sainteté", un fait que mettra en lumière de façon particulière la célébration du cinquième centenaire de la naissance de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, première femme Docteur de l’Église. "Alors que vous vivez la dure expérience de l'indifférence de nombreux baptisés et que vous faites face à une culture mondaine qui relègue Dieu à la vie privée et l'exclut du milieu public, il ne faut pas oublier votre histoire... Ayons toujours confiance en Lui et de tout ce qu'il sème dans les cœurs de ceux qui sont confiés à nos soins pastoraux", écrit le Saint-Père.

    "Je confie aux évêques - poursuit-il - la tâche de faire germer ces semences par l'annonce courageuse et vraie de l’Évangile, de veiller avec soin sur sa croissance par l'exemple, l'éducation et la proximité, de les harmoniser dans l'ensemble de la vigne du Seigneur de laquelle personne ne peut être exclu... C'est pourquoi, chers frères, ne ménagez pas vos efforts pour ouvrir de nouveaux chemins à l’Évangile qui atteignent tous les cœurs afin qu'ils découvrent leur désir profond : le Christ comme ami et frère. Il ne sera pas difficile de trouver ces chemins, si nous suivons les traces du Seigneur qui n'est pas venu pour se faire servir mais pour servir, qui sachent respecter avec humilité les temps de Dieu et, avec patience, le processus de maturité de chaque personne, sans avoir peur de faire le premier pas pour aller à leur rencontre. Il nous enseigne à écouter tout le monde cœur à cœur, avec tendresse et miséricorde, et à chercher ce qui unit vraiment et sert à une construction mutuelle".

    Dans cette recherche, "il est important que l'évêque ne se sente pas seul, ou pense être seul, qu'il soit conscient que le troupeau qui lui a été confié a aussi du flair pour les choses de Dieu... De même, l'époque actuelle, où les intermédiaires de la foi se font chaque fois plus rares et où les difficultés ne manquent pas pour sa transmission, exige de mettre vos Églises dans un véritable état de mission permanent pour appeler ceux qui se sont éloignés et fortifier leur foi, spécialement chez les enfants... La foi n'est pas un simple héritage culturel, mais un cadeau, un don qui naît de la rencontre personnelle avec Jésus et de l'acceptation libre et joyeuse de la nouvelle vie qu'il nous offre... Réveiller et raviver une foi sincère, favorise la préparation au mariage et l'accompagnement des familles, dont la vocation est d'être le lieu natif de la coexistence dans l'amour, cellule originelle de la société, transmetteur de vie et église domestique où se forge et se vit la foi. Une famille évangélisatrice est un agent d'évangélisation de grande valeur".

    Le Pape François a aussi rappelé la publication, l'an passé, du document Vocations sacerdotales pour le XXIe siècle, comme signe d'intérêt des Églises particulières dans la pastorale des vocations. "C'est un aspect - a-t-il ajouté - que tout évêque doit mettre dans son cœur comme priorité absolue, le portant dans la prière, insistant sur la sélection des candidats et préparant des équipes de bons formateurs et de professeurs compétents. L'amour et le service des pauvres - a-t-il souligné - est le signe du Royaume de Dieu que Jésus est venu apporter. Je sais bien que, ces dernières années, votre Caritas, ainsi que d'autres œuvres charitables de l’Église, ont mérité une grande reconnaissance des croyants et non croyants. Je me réjouis beaucoup et demande au Seigneur que cela soit un motif de rapprochement à la source de la charité, au Christ qui est venu faire le bien et soigner tous les opprimés, et aussi à votre Église qui est mère et ne peut jamais oublier ses enfants les plus nécessiteux". Le Pape a conclu en encourageant les évêques "à faire face au renouveau spirituel et missionnaire de ses Églises particulières, "comme des frères et pasteurs" de leurs fidèles, et "aussi de ceux qui ne le sont pas ou l'ont oublié. C'est pourquoi...une collaboration franche et fraternelle au sein de la Conférence épiscopale sera d'une grande aide, ainsi que le soutien réciproque et plein d'attentions dans la recherche des formes d'action les plus appropriées".

    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.3.14)

  • Dietrich Buxtehude (1637-1707) : "Jubilate Domino" (BuxWV 64)

    Concerto di Viole, Basel Consort
    Andreas Scholl, contreténor

    Jubilate Domino omnis terra
    cantate et exultate et
    exultate et psallite
    Psallite Domino chitara et voca psalmi
    Psallite Domino in chitara
    in buccinis et voce tubae
    jubilate in conspectu regis Domini.

  • Méditation : de la patience en la sanctification

    « Nous devons non seulement vérifier que les choses que nous voulons soient bonnes en elles-mêmes, mais aussi que notre manière de les vouloir, la disposition du cœur dans laquelle nous la désirons soient bonnes. C'est-à-dire que notre vouloir doit toujours rester doux, paisible, patient, détaché, abandonné à Dieu. Et ne doit pas être un vouloir impatient, trop empressé, inquiet, irrité, etc. Dans la vie spirituelle, c'est souvent là que notre attitude est défectueuse : nous ne sommes plus certes de ceux qui voulaient des choses mauvaises, contraires à Dieu ; nous voulons désormais des choses qui sont bonnes, en conformité avec la volonté de Dieu. Mais nous les voulons d'une manière qui n'est pas encore la "manière de Dieu", c'est-à-dire celle de l'Esprit-Saint, esprit qui est doux, paisible, patient, mais à la manière humaine, tendue, empressée, découragée si elle n'arrive pas tout de suite à ce vers quoi elle tend.
    Tous les saints insistent pour nous dire que nous devons modérer nos désirs, même les meilleurs. Car si nous désirons à la manière humaine que nous avons décrite, cela trouble l'âme, l'inquiète, lui enlève sa paix et donc gêne les opérations de Dieu en elle et dans le prochain.
    Cela s'applique à tout, même à notre propre sanctification. Combien de fois nous perdons la paix parce que nous trouvons que notre sanctification ne progresse pas assez vite, que nous avons encore trop de défauts. Mais cela ne fait que retarder les choses ! Saint François de Sales va jusqu'à dire que "rien ne retarde tant le progrès dans une vertu que de vouloir l'acquérir avec trop d'empressement !"
    [...]
    Un désir qui fait perdre la paix, même si la chose désirée est excellente en soi, n'est pas de Dieu. Il faut vouloir et désirer, mais de manière libre et détachée, en abandonnant à Dieu la réalisation de ces désirs comme il le voudra et quand il le voudra. Éduquer son propre cœur dans ce sens est d'une très grande importance pour le progrès spirituel. C'est Dieu qui fait grandir (cf. 1Co 3,7), qui convertit, et non pas notre agitation, notre précipitation et notre inquiétude. »

    P. Jacques Philippe, Recherche la Paix et poursuis-la (2ème partie, 11), Éditions des Béatitudes, 1991.

    rose_bud_a.jpg

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
     
    « Grand Saint Joseph,
    élu de Dieu dans le décret de l'Incarnation,
    choisi pour partager la vie de la Vierge Immaculée,
    élevé à la dignité de père légal de Jésus,
    vous fûtes le voile discret où s'abrita
           le mystère de la Vierge Mère !
    vous fûtes l'ombre sainte où se cacha
           la majesté du Dieu fait chair !

    Ô vous que Marie aimait comme un époux,
    ô vous que Jésus aimait comme un père,
    introduisez-nous dans le divin sanctuaire
           de leur intimité !

    Couvrez-nous de votre voile
           d'humilité et de pureté ;
    obtenez-nous cette entière oblation de nous-mêmes,
    fruit d'une immolation généreuse et ignorée !

    Faites-nous pénétrer dans l'ombre sainte
           de votre effacement ;
    obtenez-nous cet impérieux attrait du silence,
    fruit de l'adoration et du véritable amour !

    Ô grand Saint ! image du Père des Cieux,
    à qui Jésus et Marie étaient soumis,
           nous nous soumettons tout à vous,
           guidez notre vie intérieure,
           conduisez-nous à Jésus et à Marie !
           donnez-nous Jésus et Marie ! »

    Abbaye de Sept-Fons
    100 j. d'indulg. Molini 24 feb. 1950 + Georgius Ep. Mol.

    mars,mois de saint joseph,prière,joseph,st joseph,ste thérèse d'avila,

  • Lundi 03 mars 2014

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 02 mars 2014

    « Au centre de la liturgie de ce dimanche nous trouvons l'un des vérités les plus réconfortantes : la Providence divine. Le prophète Isaïe le présente comme l'image de l'amour maternel plein de tendresse, et dit ainsi : « Une femme peut-elle oublier son enfant, être sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si une femme l'oublie, moi je ne t'oublierai pas » (49,15). Que c'est beau cela ! Dieu ne nous oublie pas, il n'oublie aucun de nous ! Chacun de nous avec son nom et son prénom. Il nous aime et ne nous oublie pas. Quelle belle pensée... Cette invitation à la confiance en Dieu trouve un parallèle dans l'évangile de Matthieu : « Regardez les oiseaux du ciel - dit Jésus - ils ne sèment ni ne moissonnent, ni n'amassent dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. ... Observez comment grandissent les lys des champs : ils ne travaillent ni ne filent. Pourtant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux » (Mt 6,26.28-29).

    Mais en pensant à tant de personnes qui vivent dans des conditions précaires, ou même dans la pauvreté qui offense leur dignité, ces paroles de Jésus peuvent sembler abstraites, voire illusoires. Mais en réalité, elles sont plus que jamais d'actualité ! Elles nous rappellent que nous ne pouvons pas servir deux maîtres : Dieu et la richesse. Tant que tout le monde essaie d'accumuler pour soi-même, il n'y aura jamais de justice. Nous devons bien avoir conscience de cela ! Tant que tout le monde essaie d'accumuler pour soi-même, il n'y aura jamais de justice. Si toutefois, en se confiant dans la Providence de Dieu, nous cherchons ensemble son Royaume, alors personne ne ne manquera du nécessaire pour vivre dignement.

    Un cœur occupé par le désir de posséder est un cœur plein de cette soif d'avoir, mais il est vide de Dieu. C'est pourquoi Jésus a averti à plusieurs reprises les riches, parce que le risque est fort pour eux de placer leur propre sécurité dans les biens de ce monde, et la sécurité, la sécurité ultime, elle est en Dieu. Dans un cœur possédé par la richesse, il n'y a plus beaucoup de place pour la foi : tout est occupé par la richesse, il n'y a pas de place pour la foi. Si vous laissez à Dieu à la place qui lui revient, c'est à dire la première, alors son amour conduit à partager aussi la richesse, pour la mettre au service de projets de charité et le développement, comme en témoignent tant d'exemples, dont certains récemment, dans l'histoire de l’Église. Et ainsi la Providence de Dieu passe par notre service aux autres, par notre partage avec les autres. Si chacun de nous n'accumule pas la richesse seulement pour lui-même mais la met au service des autres, dans ce cas la Providence de Dieu se rend visible dans ce geste de solidarité. Si quelqu'un n'accumule que pour lui-même, que se passera-t-il quand il sera appelé par Dieu ? Il ne pourra pas apporter la richesse avec lui, parce que - vous le savez - le linceul n'a pas de poches ! Il est préférable de partager, parce que nous n'apportons dans le Ciel que ce que nous avons partagé avec les autres.

    Le chemin que Jésus nous indique peut sembler irréaliste par rapport à la mentalité commune et aux problèmes de la crise économique ; mais si vous y pensez bien, cela nous ramène à la juste échelle de valeurs. Il dit : « La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ?" (Mt 6,25). Pour s'assurer que personne ne manque de pain, d'eau, de vêtements, de logement, de travail, de santé, nous devons tous reconnaître que nous sommes enfants du Père qui est dans les cieux, et donc des frères entre nous, et nous devons agir en conséquence. Je me souviens dans mon Message pour la Paix du 1er janvier : le chemin vers la paix est la fraternité : nous devons marcher ensemble, partager des choses ensemble.

    À la lumière de la Parole de Dieu de ce dimanche, invoquons la Vierge Marie comme la Mère de la Divine Providence. Nous lui confions nos vies, le chemin de l’Église et de l'humanité. En particulier, nous invoquons son intercession, afin que tous nous nous efforcions de vivre simplement et sobrement, avec un regard attentif aux besoins de nos frères et sœurs plus démunis. »


    « Je vous demande de prier à nouveau pour l'Ukraine, qui connaît une situation délicate. Je souhaite que toutes les parties du pays travaillent à surmonter les malentendus, et à construire ensemble l'avenir de la Nation. Je lance à la communauté internationale un vibrant appel afin qu'elle soutienne toute initiative en faveur du dialogue et de la concorde.

    « Cette semaine, nous commençons le Carême, qui est le chemin du Peuple de Dieu vers Pâques, un chemin de conversion, de lutte contre le mal avec les armes de la prière, du jeûne, de la miséricorde. L'humanité a besoin de justice, de réconciliation, de paix, et elle ne pourra les avoir qu'en retournant de tout son cœur à Dieu, qui est sa source. Bien que tous nous avons besoin du pardon de Dieu. Nous entrons dans le Carême dans un esprit d'adoration de Dieu, et de solidarité fraternelle avec ceux qui, en ces temps, sont les plus éprouvés par la pauvreté et les conflits violents. »

    Texte intégral italien sur le site internet du Vatican.

  • Waclaw z Szamotul (v.1526-v.1560) : In te Domine speravi

    (Psaume 30 de l'Introit du Dimanche de la Quinquagésime)
    Choeur : Poznan State Philharmony - Dir. Stefan Stuligrosz

  • Méditation : la demeure de Dieu...

    « Il y a deux endroits où Dieu demeure comme en son propre domicile, et qui sont destinés et choisis pour être ses deux habitations principales. L'un est le ciel, l'autre, sur la terre, est la maison des prédestinés et des humbles, où il est présent par sa grâce, et par les opérations les plus divines de son Esprit, qui rétablit l'ancien Paradis dans leurs déserts. En un mot, il est chez vous, âme dévote, l'inséparable et l'unique fidèle entre les amis.
    Les autres amis ont des heures de séparation ; il n'y en a point pour lui : tous les temps sont propres à son saint amour. Quand le soleil se retire, il ne se retire pas, dit Salomon. Il se trouve les soirs à votre chevet, pour vous entretenir durant le silence de la nuit par de secrètes inspirations, et pour vous aider à vous endormir saintement parmi les douceurs et les plaisirs célestes de cette conversation intérieure.
    Il s'y trouve aussi les matins, pour entendre de votre bouche quelque mot de confiance, et pour être le dépositaire de vos premiers soins de chaque jour.
    Non assurément, âme dévote, il n'est pas loin : il est où vous êtes ; et il n'y a rien au monde qui soit si près de vous que l'est cet Amant inséparable. Mais au moins n'oubliez pas qu'il y est, comme la plupart des hommes l'oublient, et ne laissez point passer les heures et les jours sans le regarder, et sans penser à lui, ou sans lui dire aucun mot. »

    Michel Boutault s.j. (1604-1689), Méthode pour converser avec Dieu (extraits II-IV), Nouvelle éd., Paris, Ch. Amat, 1899.
    (Texte intégral)

    ciel-etoile-1a.jpg

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)

    « Votre nom, ô Joseph ! est pour nous une source inépuisable de grâces ; désormais il passera plus souvent de nos cœurs sur nos lèvres qui le prononceront avec plus de respect. Dans nos épreuves nous l'invoquerons comme un ange consolateur ; dans nos souffrances comme un dictame salutaire qui calmera toutes nos douleurs ; dans nos combats comme un puissant rempart qui nous défendra des traits de nos ennemis. Et quand arrivera pour nous ce moment suprême où l'âme passe de cette demeure de boue aux demeures éternelles ; si à cette heure terrible, notre langue est impuissante à le redire, puisse votre nom, ô Joseph ! s'exhaler de notre cœur avec notre dernier soupir ! Amen. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Deuxième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

    St_Joseph_le_puy_a.jpg

  • Dimanche 02 mars 2014

    8ème dimanche du Temps Ordinaire

    Dimanche de la Quinquagésime

     Introït du Dimanche de la Quinquagésime

     Moniales Bénédictines de Notre-Dame de l'Annonciation, Le Barroux

    Ant. ad Introitum. Ps. 30, 3-4.
    Esto mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias : quóniam firmaméntum meum et refúgium meum es tu : et propter nomen tuum dux mihi eris, et enútries me.
    Soyez-moi un Dieu protecteur et une maison de refuge, afin que vous me sauviez. Car vous êtes ma force et mon refuge, et à cause de votre nom, vous serez mon guide et vous me nourrirez.

    Ps. 30, 2.
    In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum : in iustítia tua líbera me et éripe me.
    J’ai espéré en vous, Seigneur : que je ne sois jamais confondu, dans votre justice, délivrez-moi et sauvez-moi.

    V/. Glória Patri.

    Calendrier liturgique

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (v.1526-1594) : Alma Redemptoris Mater

    Monteverdi Choir - Julian Podger

  • Méditation : un sourire pour conquérir des âmes...

    « Nous oublions peut-être trop souvent que le sourire est une vertu, et que nous ne devons pas omettre dans nos examens de conscience de nous interroger à ce sujet. Il faut chanter intérieurement quand des larmes se montrent et que l'angoisse ou la tristesse se font sentir durement. Il faut à travers tout garder la paix dans notre cœur peut-être blessé plus ou moins. Chantons avec amour quand une déception trahit la confiance. Oui, chantons humblement en silence quand le jour commence, et quand la nuit arrive, en remerciant le Seigneur de cette réelle richesse qu'Il nous offre par ces croix douloureuses qui seront ainsi moins lourdes à porter et plus douces à savourer. Chantons la joie, et notre vie en sera fortifiée, et un jour notre mort sera plus illuminée. Notre vie sur terre est faite pour faire une belle musique à ne pas fausser. Or sourire fait du bien, cela nous aide à mieux vivre. La lumière est allumée et devient réalité, et tout se renouvelle dans l'espérance, et non dans l'inquiétude ou la crainte. Oui, sourire silencieusement, est l'instrument qu'il faut pour conquérir des âmes. Car la grâce sanctifiante, étant dans notre âme, donnera à notre humble sourire quelque chose de très particulier à apporter aux cœurs délaissés, attristés ou même timides, malades. Nous ne saurons jamais, ce qu'un sourire peut apporter aux âmes en une journée offerte à Dieu. Combien de fois ne pouvons-nous pas faire grandir la paix, l'encouragement et la confiance dans les cœurs de ceux qui nous approchent. Ces bonnes dispositions donnent toujours naissance à des actes plus surnaturels et plus désintéressés. Et cela peut être aussi un point de départ pour des conversions à la foi en Dieu. L'influence de notre bonté souriante s'étend à plus loin sans même le savoir. Un sourire peut se frayer la voie pour le retour d'un pécheur allant vers Dieu. Il faut de la bonté, une volonté souriante pour ceux qui ne savent pas sourire. [...] Le sourire est un bel acte de charité fraternelle. Combien vivent dans la crainte et l'inquiétude et la peur. Renouvelons-nous, dans l'abandon à la volonté de Dieu. Ne broyons donc pas toujours du noir. Sortons de nous-mêmes, il faut oser aller à la rencontre du Seigneur. Commençons courageusement. Mettons le soc à la charrue, dit le Seigneur, et agissons, travaillons avec amour. [...] Laissons-nous guider de plus en plus avec Marie avec cette docilité d'enfant qui recherche une vraie intimité avec le Seigneur. Marchons dans l'humilité, en nous donnant totalement avec l'amour et la simplicité de Marie. »

    Mère Marie de la Croix (1901-0999), Entretiens spirituels B 17, in "Textes choisis - Avec Marie - S'unir au Christ Rédempteur", Éditions de la Morinaie, Saint Aignan sur Roë, 2008.

    arbres_lumiere_9a.jpg