Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

misericorde - Page 3

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Vous aimez saint Augustin, sainte Madeleine, ces âmes auxquelles « Beaucoup de péchés ont été remis parce qu'elles ont beaucoup aimé ». Moi aussi je les aime, j'aime leur repentir, et surtout… leur amoureuse audace ! Lorsque je vois Madeleine s'avancer devant les nombreux convives, arroser de ses larmes les pieds de son Maître adoré, qu'elle touche pour la première fois, je sens que son cœur a compris les abîmes d'amour et de miséricorde du Cœur de Jésus, et que toute pécheresse qu'elle est, ce Cœur d'amour est non seulement disposé à lui pardonner, mais encore à lui prodiguer les bienfaits de son intimité divine, à l'élever jusqu'aux plus hauts sommets de la contemplation.
    Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu'il m'a été donné de comprendre aussi l'amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu'il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m'humilie, me porte à ne jamais m'appuyer sur ma force qui n'est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d'amour.
    Comment lorsqu'on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l'Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? »

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait d'une Lettre à l'Abbé Bellière, 21 juin 1897 (LT 247), in "Œuvres complètes", Cerf - DDB, Paris, 1992.
    Citation extraite du recueil "Le Sacré-Coeur de Jésus, 2000 ans de miséricorde", Éditions Téqui, 2008.

    Jesus_misericordieux_enfant_3a.jpg

  • 10h30, place Saint-Pierre : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    à l’occasion de la « rencontre des Missionnaires de la Miséricorde »
     
     
     
    Devant des milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre ensoleillée, le Pape a présidé la cérémonie, accompagné des 550 missionnaires de la miséricorde, venus du monde entier, présents à Rome à cette occasion. Dans son homélie, le Saint-Père est revenu sur l’Évangile de Saint Jean qui relate l'incrédulité de Thomas.

    Compte rendu sur Vatican.News.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.
     
    A l'issue de la Messe, le Pape François a lancé un nouvel appel à la paix en Syrie :

    « De terribles nouvelles de bombardements nous viennent de Syrie avec des dizaines de victimes, dont beaucoup sont des femmes et des enfants. Nouvelles de tant de personnes touchées par les effets des substances chimiques contenues dans les bombes. Nous prions pour tous les morts, pour les blessés, pour les familles qui souffrent. Il n'y a pas de bonne et de mauvaise guerre, et rien, rien ne peut justifier l'utilisation de tels instruments d'extermination contre des personnes et des populations sans défense. Nous prions pour que les dirigeants politiques et militaires choisissent l'autre voie, celle de la négociation, la seule qui puisse conduire à une paix qui ne soit pas celle de la mort et de la destruction. »

    Texte original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - de saines lectures

    « Pour le sujet de vos oraisons, prenez les endroits de l’Évangile ou de l'Imitation de Jésus-Christ qui vous touchent le plus. Lisez lentement ; et à mesure que quelque parole vous touche, faites-en ce qu'on fait d'une conserve, qu'on laisse longtemps dans sa bouche pour l'y laisser fondre. Laissez cette vérité couler peu à peu dans votre cœur. Ne passez à une autre que quand vous sentirez que celle-là a achevé toute son impression. Insensiblement vous passerez un gros quart d'heure en oraison. Si vous ménagez votre temps de sorte que vous puissiez la faire deux fois le jour, ce sera à deux reprises une demi-heure d’oraison par jour. Vous la ferez avec facilité, pourvu que vous ne vouliez point y trop faire, ni trop voir votre ouvrage fait. Soyez-y simplement avec Dieu dans une confiance d'enfant qui lui dit tout ce qui lui vient au cœur. Il n'est question que d'élargir le cœur avec Dieu, que de l'accoutumer à lui, et que de nourrir l'amour. L'amour nourri éclaire, redresse, encourage, corrige.

    Pour les lectures de pure curiosité, qui ne vont à rien qu'à contenter l'esprit, je les retrancherais dès qu'elles iraient insensiblement jusqu'à vous passionner. [...] Je n'admettrais tout au plus ces amusements, auxquels on fait trop d'honneur en leur donnant le nom d'étude, que comme on joue après dîner une ou deux parties aux échecs.

    Le capital est de cultiver dans votre cœur ce germe de grâce. Écartez tout ce qui peut l'affaiblir ; rassemblez tout ce qui peut le nourrir. Travaillez à force dans les commencements. "Regnum Dei vim patitur, et violenti rapiunt illud (1). Occupez-vous des miséricordes de Dieu, et de sa patience en votre faveur. An ignoras quoniam benignitas Dei ad poenitentiam te adducit (2). Je ne cesse, monsieur, aucun jour de le prier pour vous... »

    1. Mat. XI, 12 : "Le Royaume de Dieu souffre violence, et des violents s'en emparent". - 2. Rom. II, 4 : "Ignorez-vous que la bonté de Dieu vous invite à la pénitence".

    Fénelon (1651-1715), Lettre 167 (Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 31 mai 1707, in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.

    Fénelon,lecture,prière,oraison,confiance,amour,grâce,miséricorde,patience

  • Miséricorde - Espérance pour le monde

    Ce film-reportage nous montre de façon étonnante comment le message de la Miséricorde transmis par Sainte Faustine se fraye un chemin dans le monde contemporain. A noter surtout les témoignages des jeunes gens frappés par l'importance de la mission prophétique de Sainte Faustine qui est vraiment le don de Dieu pour notre temps. Le film a été réalisé en collaboration avec les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde et les Sœurs de la Congrégation de Jésus Miséricordieux. Très bon reportage, apprécié du public, avant tout des jeunes, il était présenté aux Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Sydney en 2008. Ce film existe en version anglaise, française, allemande, italienne, espagnole, slovaque et russe.

    Miséricorde - Espérance pour le monde - 1ère partie


    Miséricorde - Espérance pour le monde - 2ème partie

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Au cours des siècles, J'ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes : Je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Cœur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd'hui le moyen dont se servent, pour toucher les cœurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne.
    Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l'amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n'est pas le seul retour que Je désire des âmes : Je désire qu'elles croient en ma Miséricorde, qu'elles attendent tout de ma Bonté, qu'elles ne doutent jamais de mon Pardon.
    Je suis Dieu, mais Dieu d'Amour ! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie.
    [...]
    Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J'enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Cœur est inépuisable ; aux âmes froides et indifférentes, que mon Cœur est un Feu qui veut les embraser, parce qu'Il les aime ; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Cœur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes Âmes choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu'elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu'elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde ! Il est si facile d'attendre tout de mon Cœur. »
    (lundi 11 juin 1923)

    Notre-Seigneur à Sœur Josefa Menéndez, "Un appel à l'Amour", Toulouse, Apostolat de la Prière, 1944.

    Sacre_Coeur_11a.jpg

  • Prière à la Vierge Marie

    « Étoile resplendissante du matin, Vierge Marie, ta lumière se lève avant le jour, car ta venue précède celle de Jésus-Christ, ton Fils béni, lui qui est lumière et jour. Et si la lune et les étoiles disparaissent lorsqu'arrive la lumière du soleil, toi qui brillais au matin, tu brilles encore avec le Soleil, et sa lumière ne te fait pas perdre ta clarté : toi qui as enfanté le Soleil, tu brilles avec lui, ton Fils béni. Et plus éclatante est sa dignité, plus splendide est la tienne, toi qui es sa Mère ; et parce que l'honneur du fils est l'honneur de la mère, dans l'excellence de ton Fils béni la tienne resplendit, car tu es la Mère qui a mérité d'engendrer un tel Fils.

    Etoile du matin, attire-moi, moi qui suis soumis à la corruption, jusqu'à toi qui es l'incorrompue ; moi qui suis vide de toute grâce, jusqu'à toi qui es pleine de grâce ; moi qui suis imparfait, jusqu'à toi qui es parfaite ; moi qui suis petit, jusqu'à toi qui es grande ; moi qui suis faible, jusqu'à toi qui es forte. Ainsi, lorsque je tomberai, je ne me briserai pas, car toi, Mère de la divine Miséricorde, tu me protègeras de ta main, maintenant et pour l'éternité. »

    Raymond Jordan (*), Les Contemplations faites à l'honneur et louange de la très sacrée Vierge Marie, XI, XVI.
    * Prévôt du chapitre d'Uzès (Gard) à la fin du XIVe siècle, puis abbé de Celles-en-Berry (Cher). Son œuvre fut publiée sous le pseudonyme de savant idiot.

    Vierge-Marie_enfants_1a.jpg

  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    « Je Te salue, très miséricordieux Cœur de Jésus,
    Source vivante de toutes les grâces,
    Unique abri et notre refuge,
    En Toi je trouve l'éclat de l'espérance.

    Je Te salue, très compatissant Cœur de mon Dieu,
    Insondable, vivante source d'amour,
    D'où jaillit la vie pour l'homme pécheur,
    Ainsi que la source de toute douceur.

    Je Te salue, plaie ouverte du Très Saint Cœur,
    D'où sont sortis les rayons de miséricorde,
    Et d'où il nous est donné de puiser la vie,
    Uniquement avec le vase de la confiance.

    Je Te salue, bonté de Dieu, inconcevable,
    Jamais mesurée, ni approfondie,
    Pleine d'amour et de miséricorde, mais toujours sainte,
    Et cependant Tu es comme une bonne mère qui se penche sur nous.

    Je Te salue, trône de la miséricorde, Agneau de Dieu,
    Toi qui offris Ta vie en sacrifice pour moi,
    Toi devant qui chaque jour mon âme s'abaisse,
    Vivant en une foi profonde. »

    Ste Faustine, Petit Journal, Octobre 1937 (1321),
    Parole et Dialogue, Paris, 2002.

    bandeau-misericorde_600a.jpg

  • Méditation - La Miséricorde Divine

    « Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres, à la confiance en l’abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur ma miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s’adressent à ma miséricorde me réjouissent. A de telles âmes, j’accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s’il invoque ma pitié, mais je l’excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Écris : Avant de venir comme Juge équitable, j’ouvre d’abord toutes grandes les portes de ma miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice… »

    « Écris, parle de ma miséricorde. Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c’est au tribunal de la miséricorde (1) ; c’est là qu’ont lieu les plus grands miracles qui se renouvellent sans cesse. Point n’est besoin, pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages, ni de faire étalage d’un quelconque cérémonial, mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère et le miracle de la miséricorde divine se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était en décomposition comme un cadavre, et même si humainement parlant il n’y avait plus aucun espoir de retour à la vie, et que tout semblait perdu – il n’en est pas ainsi selon Dieu, le miracle de la miséricorde divine redonnera vie à cette âme dans toute sa plénitude. Ô malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine ; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard. »

    (1) : Cela veut dire dans le sacrement de pénitence.

    Ste Faustine, Petit Journal (1146 & 1448, juin et décembre 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

    Ste Faustine,Miséricorde,Divine,Jésus,pécheur,pitié,consolation,sacrement,pénitence,âme,juge

    Eugène Burnand (1850-1921), Le retour de l'enfant prodigue

  • Méditation - De la tristesse spirituelle

    « Il y a, sans doute, une tristesse spirituelle qui vient du Saint-Esprit et qui remplit nos cœurs de contrition, d'humilité, de crainte de Dieu. Mais celle-là est accompagnée de confiance et conduit promptement à la joie. Elle nous donne des forces pour faire pénitence, après quoi, elle nous relève par le sentiment des miséricordes divines. Quand, au contraire, la tristesse vient de nous, de nos propres pensées, elle nous pousse vers le désespoir et nous expose à nous perdre pour l'éternité. Saint Paul a très bien distingué ces deux tristesses : « Celle, dit-il, qui est selon Dieu, produit pour le salut une pénitence stable ; au lieu que la tristesse de ce monde produit la mort » (II Cor. VII, 10).

    La tentation de tristesse spirituelle est une des plus dangereuses, parce qu'elle se présente à nous d'une manière perfide en mettant sous nos yeux des faits réels dont nous sommes forcés de constater l'existence et la gravité. Ce sont des morts, des maladies, des revers de fortune, des calomnies, des persécutions ; ce sont surtout les péchés dont nous nous sommes rendus coupables. On ne peut pas nier l'évidence et alors comment éviter la tristesse ?... On l'évite en détournant l'attention de l'esprit de ces pénibles sujets et en s'efforçant de les oublier pour penser à autre chose. Quand saint Augustin sentait son âme trop brisée de douleur au souvenir de ses péchés, il lui tenait ce langage : « Allons, mon âme, détournez vos regards du spectacle de vos iniquités, de peur que vous ne tombiez dans l'abîme du désespoir. Portez-les sur la miséricorde infinie du Seigneur, afin de retrouver la joie et l'espérance et la force de le servir avec plus d'amour. » »

    P. Ludovic de Besse (1831-1910), La science du Pater (chap. XI, IV), Nouvelle édition, Coll. « Il Poverello » 1ère série XLIII, Société et Librairie S. François d'Assise, Paris - Librairie J. Duculot, Éditeur, Gembloux (Belgique), 1929.

    fils-prodigue_Pompeo-Batoni_1a.jpg

    Pompeo Batoni (1708-1787), Le retour de l'enfant prodigue
    Kunsthistorisches Museum, Vienne

    (Crédit photo)

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Prière enseignée à Sr Josefa Menendez (1890-1923) par la Très Sainte Vierge

    « Ô Très Doux et Très Aimé Jésus, si Vous n’étiez pas mon Sauveur, je n’oserais venir à Vous ! Mais Vous êtes mon Sauveur et mon Époux, et votre Cœur m’aime de l’amour le plus tendre et le plus ardent, comme aucun autre cœur n’est capable d’aimer.
    Je voudrais correspondre à cet amour que Vous avez pour moi, je voudrais avoir pour Vous qui êtes mon unique Amour, toute l’ardeur des séraphins, la pureté des anges et des vierges, la sainteté des bienheureux qui Vous possèdent et qui Vous glorifient dans le ciel. Si je pouvais Vous offrir tout cela, ce serait encore trop peu pour louer votre Bonté et votre Miséricorde. C’est pourquoi, je Vous présente mon pauvre cœur tel qu’il est, avec toutes ses misères, ses faiblesses et ses bons désirs. Daignez le purifier dans le sang de votre Cœur, le transformer et l’embraser Vous-même d’un amour pur et ardent. Ainsi cette pauvre créature que je suis, incapable de tout bien et capable de tout mal, Vous aimera et Vous glorifiera comme les séraphins les plus embrasés du ciel. Je Vous demande, enfin, ô mon Très Doux Jésus, de donner à mon âme la sainteté même de votre Cœur, ou plutôt de la plonger dans votre Cœur divin, afin qu’en Lui je Vous aime, je Vous serve, je Vous glorifie, et qu’en Lui je me perde pendant toute l’éternité !
    Je Vous demande cette grâce pour toutes les personnes que j’aime. Puissent-elles Vous rendre pour moi la gloire et l’honneur dont mes offenses Vous ont privé !... »

    Un Appel à l'Amour. Le Message du Cœur de Jésus au monde et sa Messagère Sœur Josefa Menendez. Religieuse coadjutrice de la Société du Sacré-Cœur de Jésus (16 mars 1923), Éditions de l'Apostolat de la Prière, Toulouse, 1944.

    vitrail-Lucon_eglise-saint-gervais_1a.jpg

    Vitrail de l'église Saint-Gervais à Luçon (Vendée)
    (Source photo : diocèse de Luçon)

  • Intention de prière pour le mois de juillet 2017

    Les personnes éloignées de la foi chrétienne
    « Pour nos frères qui se sont éloignés de la foi afin qu’ils redécouvrent, par notre prière et notre témoignage évangélique, la présence du Seigneur riche en miséricorde et la beauté de la vie chrétienne. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Prière à Marie-Reine

    « Du fond de cette terre de larmes, où l'humanité souffrante se traîne péniblement, dans les remous d'une mer sans cesse agitée par le vent des passions, nous levons les yeux vers vous, ô Marie, Mère très aimée, pour puiser du réconfort dans la contemplation de votre gloire et pour vous saluer Reine et Maîtresse des cieux et de la terre, Notre Reine et Notre Dame.
    Votre royauté, nous voulons l'exalter avec une légitime fierté de fils et la reconnaître comme due à la suprême excellence de tout votre être, ô très douce et vraie Mère de Celui qui est Roi par droit propre, par héritage, par conquête.
    Régnez, ô Notre Reine et Notre Dame, nous montrant le chemin de la sainteté, nous dirigeant et nous assistant, afin que nous ne nous en éloignions jamais.
    [...]
    Accueillez la prière de ceux qui savent que votre royaume est un royaume de miséricorde, où toute supplication est entendue, toute douleur réconfortée, toute infortune soulagée, toute infirmité guérie et où, comme sur un signe de vos très douces mains, la vie renaît souriante de la mort elle-même.
    Accordez-nous que ceux qui maintenant, dans toutes les parties du monde, vous acclament et vous reconnaissent Reine et Maîtresse puissent jouir un jour au Ciel de la plénitude de votre royaume, dans la vision de votre divin Fils, qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles.
    Amen. »

    Pie XII, extrait de la Prière à Marie-Reine, 1er nov. 1954 (AAS. 46, 662 ; DC. 51, 1423), in "Les Enseignements Pontificaux", Notre-Dame I, Desclée, 1957.

    fête,Marie,Reine,prière,Pie XII,royauté,royaume,miséricorde,sainteté,réconfort,supplication,guérison

    Raul Berzosa, Le Couronnement de la Vierge
    Plafond de l'Oratoire de la Confrérie de Notre-Dame des Douleurs, Málaga (Espagne)

    (Crédit photo)

  • Méditation - Prière au Père des miséricordes

    « Dieu tout-puissant, Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Vous qui êtes clément, usez envers moi de miséricorde, car je Vous offre pieusement ce que je pourrais trouver de plus précieux ; tout ce qu'il me fut donné de trouver de plus cher pour Vous, je Vous le présente en suppliant. Il ne me reste rien que je n'aie offert à votre Majesté ; il ne me reste rien, désormais, à ajouter, puisque je Vous ai envoyé mon espérance, mon avocat, votre Fils bien-aimé. J'ai envoyé votre glorieux Fils comme Médiateur entre Vous et moi, je Vous L'ai envoyé comme intercesseur par lequel j'espère obtenir le pardon. Je Vous ai envoyé ce Verbe que Vous avez donné pour réparer mes fautes, et je Vous expose la Passion que votre très saint Fils a endurée pour moi. Telle est la sainte victime que je Vous offre pour Vous apaiser, afin que Vous me soyez propice. Mon injustice est grande, en vérité, mais bien plus grande est la justice de mon Sauveur. Autant Dieu est supérieur à l'homme, autant ma malice est inférieure à sa bonté, tant en qualité qu'en quantité.

    Quelle faute l'homme pourrait-il avoir commise qui n'ait été expiée par le Fils de Dieu fait Homme ? Quel est l'orgueil qui puisse se gonfler assez démesurément, pour n'être pas abattu par tant d'humilité ? En vérité, ô mon Dieu, si l'on pesait les délits de l'homme pécheur, et la grâce du Dieu Rédempteur, on trouverait que la différence égale non seulement la distance de l'orient à l'occident, mais celle qui sépare l'enfer du plus haut des cieux. Créateur excellent de la lumière, ah ! par les douleurs immenses de votre Fils bien-aimé, pardonnez-moi mes péchés ! Faites, ô Seigneur, que sa piété vainque mon impiété ; que sa modestie paye pour ma perversité ; que mon irascibilité soit dominée par sa mansuétude. Puisse son humilité détruire mon orgueil, sa patience, mon impatience, sa bénignité, ma dureté, son obéissance, ma désobéissance, sa tranquillité, mon inquiétude, sa douceur, mon amertume ! Que sa charité efface ma cruauté ! (St Augustin) »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (5e Dimanche après Pâques, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

    prière,Dieu,Père,créateur,clémence,miséricorde,miséricordieux,fils,médiateur,rédempteur,pardon,fautes,passion,victime,justice,piété,impiété,modestie,perversité,irascibilité,mansuétude,humilité,orgueil,patience,impatience,bénignité,dureté,obéissance,désobéissance,tranquillité,inquiétude,douceur,amertume,charité,cruauté

  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Acte de consécration

    « Seigneur Jésus, vous qui, par charité pour les hommes, demeurez nuit et jour dans le Tabernacle, plein de miséricorde et d'amour, attendant, appelant et accueillant tous ceux qui viennent vous visiter, je vous adore et vous rends grâce.
    Cœur de Jésus, je vous aime de tout mon cœur ; je me repens d'avoir par le passé tant de fois déplu à votre bonté infinie. Je prends la résolution, moyennant votre grâce, de ne plus vous contrister à l'avenir ; et, tout misérable que je suis, je me consacre en ce moment à vous. Je vous donne, avec un entier renoncement, toute ma volonté, toutes mes affections, tous mes désirs, et tout ce qui m'appartient. Désormais, faites de moi et de ce qui est à moi tout ce qu'il vous plaît. Je ne vous demande et ne veux que votre saint amour, la persévérance finale et l'accomplissement parfait de votre volonté. Enfin, j'unis, ô mon Sauveur, toutes mes affections aux affections de votre Cœur plein de tendresse ; et ainsi unies, je les offre à votre Père éternel, le priant en votre nom de les accepter et de les exaucer pour l'amour de vous. »

    Protestation d'amour au Sacré-Cœur, in "Manuel des Associations du Sacré-Cœur à l'usage de la jeunesse. Guide pratique de la dévotion au Cœur de Jésus", Maison Saint-Joseph, Lille - Œuvre de St Charles, Grammont (Belgique), 1902.

    sacre_coeur_46a.jpg

  • Regina Caeli de ce dimanche 23 avril 2017

    Le Pape François a récité ce dimanche 23 avril la prière du Regina Caeli depuis la fenêtre du palais apostolique. Un dimanche au cours duquel l’Église célèbre la Divine Miséricorde, une fête voulue par le pape Saint Jean-Paul II le dimanche qui suit Pâques. « En cette période après Pâques, a rappelé le Souverain Pontife, le dimanche a une signification encore plus lumineuse, car dans la tradition de l’Église, on l’appelle "in albis", en souvenir du rite du baptême, où chaque baptisé endossait un vêtement blanc pour indiquer leur dignité d’enfant de Dieu. »

    Le Pape a rendu hommage à l’intuition de son prédécesseur polonais d’avoir institué cette fête de la Divine Miséricorde. « Nous avons conclu il y a peu le jubilé extraordinaire de la miséricorde, a-t-il rappelé, et ce dimanche nous invite à reprendre avec force la grâce qui provient de la miséricorde de Dieu ». Le Saint-Père a repris la lecture de l’Évangile de Jean où Jésus apparait à ses disciples au Cénacle en leur disant : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie », avant de leur envoyer l’Esprit Saint. « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »  Tel est le sens de la miséricorde a expliqué le Pape, celui de Jésus ressuscité qui pardonne les péchés. Ainsi, le Christ ressuscité a transmis comme première mission à son Église de porter à tous l’annonce concrète du pardon.

    Cette miséricorde, vécue à la lumière de Pâques, se laisse comprendre comme une forme véritable de connaissance du mystère que nous vivons a poursuivi le Saint-Père. « Elle ouvre la porte de l’esprit pour mieux comprendre le mystère de Dieu et de notre existence personnelle. Elle nous fait comprendre que la violence, la rancœur, la vengeance n’ont aucun sens, et que la première victime est celui qui est animé par ces sentiments. La miséricorde ouvre aussi la porte du cœur et permet d’exprimer sa proximité surtout envers ceux qui sont seuls et marginaux, parce qu’elle les fait se sentir frères et fils d’un seul Père. »

    « Cette miséricorde, en somme, nous invite tous à être des instruments de justice, de réconciliation et de paix, a conclu le Pape, n’oublions jamais qu’elle est la clé de voute de la foi et la forme concrète par laquelle nous rendons visible la résurrection de Jésus ». A l'issue de la prière, le Pape a remercié les fidèles pour les nombreux messages d'affection qu'il a reçus pour la fête de Pâques.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Béatification à Oviedo (Espagne) de Luis Antonio Rosa Ormières (1809-1890)
    prêtre français, fondateur des Sœurs de l’Ange gardien

    regina caeli,pape,françois,dimanche,23 avril 2017,misericorde

    Au lendemain de la béatification du P. Louis Antoine Ormières (1809-1890), le Pape François a salué sa mémoire, comme exemple pour le monde de l’éducation :

    « Il a dépensé ses nombreuses qualités humaines et spirituelles au service de l’éducation, et pour cela fonda la Congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien. Que son exemple et son intercession aident en particulier ceux qui travaillent dans les écoles et dans le domaine éducatif ».

    Biographie du P. Louis Antoine Ormières sur Nominis et Zenit.org.

  • Prière - « Ô Christ, Lumière véritable ! »

    « Ô Vérité, lumière de mon âme, ne permettez pas que règnent sur moi les ténèbres. Vous avez permis que je m'y enfonce, et je me suis trouvé dans l'obscurité. Mais même de là, oh ! oui, même de là je Vous ai aimé. J'ai erré et je me suis souvenu de Vous. J'ai entendu votre voix, derrière moi, qui m'invitait à revenir, je l'ai entendue à grand'peine à cause du fracas soulevé par mes passions rebelles. Et voici que je reviens, brûlant et haletant à votre source. Que rien ne me retienne désormais ! Puissé-je m'y abreuver et vivre...
    Comme le cerf aspire à la fontaine, ainsi mon âme soupire vers Vous, Seigneur ! Mon âme a soif de Vous ô Dieu, source vive ; quand viendrai-je et comparaîtrai-je en votre présence ? ô source de vie, veine d'eau des vivants, quand parviendrai-je aux eaux de votre mansuétude, en cette terre déserte, escarpée et aride, afin que je voie votre puissance et votre gloire, et que ma soif s'apaise aux eaux de votre miséricorde ? J'ai soif, ô Seigneur, j'ai soif de Vous, source vive...
    Ô feu qui brûlez toujours et ne vous consumez jamais, embrasez-moi ! Ô Lumière qui resplendissez toujours et ne vous voilez jamais, illuminez-moi ! Oh ! s'il m'était donné de brûler de votre flamme, ô feu sacré ? Avec quelle douceur Vous Vous consumez, combien secrètement Vous resplendissez, qu'il est désirable d'être embrasé par Vous ! Malheur à ceux qui ne brûlent pas de votre amour ! Malheur à ceux qui ne sont pas illuminés par Vous, ô Lumière véritable, qui éclairez tout homme, ô Lumière qui remplissez le monde de vos clartés !
    Grâces Vous soient rendues, à Vous qui m'illuminez et me libérez, car Vous m'avez éclairé et je Vous ai connu. Tard je Vous ai connue, ô Vérité ancienne, tard je Vous ai connue, ô Vérité éternelle ; Vous étiez dans la lumière, et moi dans les ténèbres, et je ne Vous connaissais pas, car je ne pouvais être illuminé sans Vous ; et sans Vous, il n'existe pas de lumière ! » (Saint Augustin)

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Mercredi de Pâques, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

    soleil_levant_22a.jpg

  • Méditation - Présence du Christ, du Jeudi Saint au Saint Sacrement

    « Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme pour que Vous y entriez ! Elargissez-la Vous-même. Elle est tout en ruine : réparez-la. Je sais et confesse qu'il s'y trouve des choses qui offensent vos yeux. Mais qui la purifiera ? Ou à qui, hormis Vous, crierais-je : purifiez-moi, Seigneur, des péchés cachés à mes yeux ? » (St Augustin)

    « Ô bon Jésus, pour soutenir notre faiblesse, nous exciter à Vous aimer, Vous avez pris le parti de demeurer toujours au milieu de nous. Vous connaissiez cependant le sort que les hommes Vous auraient infligé, les déshonneurs, les outrages que Vous auriez à subir. Ô Père éternel, comment pouvez-Vous supporter que votre Fils demeure encore parmi nous pour souffrir chaque jour de nouvelles injures ? Ô mon Dieu ! quel excès d'amour en ce Fils ! et aussi, quel amour immense en ce Père !
    Hélas ! ô Père Saint qui êtes aux cieux, ne pouvant nous refuser une faveur qui nous est d'une si grande utilité, Vous avez permis que votre Fils reste avec nous sur la terre ; ne permettez donc pas qu'Il s'y trouve encore exposé à tant de mauvais traitements. Oh ! que d'outrages n'inflige-t-on pas aujourd'hui au Très Saint Sacrement ! En combien de mains ennemies ne devez-Vous pas Le voir, Père !
    Ne suffisait-il pas qu'Il ait été livré une fois ? La flagellation, les mauvais traitements et les douloureuses souffrances endurées durant toute sa vie terrestre ne suffisaient-ils pas ? Que faire encore pour Vous contenter ? N'a-t-Il pas tout accompli avec perfection ? N'a-t-Il pas suffisamment payé la rançon du péché d'Adam ?...
    ô Père Éternel, votre divin Fils n'a rien omis pour nous donner à nous, pauvres pécheurs, un bienfait aussi grand que l'Eucharistie. Ah ! Ne permettez pas, dans votre miséricorde, qu'Il soit si indignement outragé. Il est resté parmi nous d'une manière si admirable, afin que nous puissions Vous L'offrir en sacrifice, aussi souvent que nous le voulons. Puisse une offrande d'un tel prix arrêter enfin la marée des péchés et des irrévérences commises dans les lieux où réside ce Très Saint Sacrement ! (cf. Thérèse de Jésus, Château de l'âme, chap. XXXV et XXXVII). »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Jeudi Saint, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

    Jeudi Saint,Jésus,saint sacrement,eucharistie,outrages,injures,sacrifice,offrande,péchés,miséricorde

  • Prière de confiance

    « Vous soutiendrez, ô mon Dieu, l’œuvre de votre miséricorde. Vous n'avez cessé de m'avertir par de pieuses inspirations, et, lorsque je vous fuyais, vous m'avez poursuivi avec une ineffable bonté ; m'abandonneriez-vous, Seigneur, lorsque je suis revenu à vous ? Ma coupable persévérance dans le péché n'a pu suspendre le cours de vos miséricordes, mon repentir et mes larmes m'en rendraient-elles indigne ? Vous ne m'avez pas rejeté, lorsque, prosterné aux pieds de Bélial, je ne voulais pas de vous ; ne voudriez-vous plus de moi aujourd'hui où je veux être tout à vous, en vous choisissant pour mon unique partage ? Si je ne consultais que ma faiblesse et l'inconstance de mes résolutions, j'aurais sans doute tout à craindre de mon propre cœur ; mais qu'aurais-je donc à redouter en combattant avec vous et sous vos yeux ?

    Les passions ont longtemps exercé sur moi leur détestable empire, je sentirai encore s'éveiller en moi le germe fatal de la concupiscence, j'aurai à soutenir de rudes assauts ; mais, Seigneur, vous connaissez mes besoins et toute l'étendue de ma misère, et si la voie nouvelle où vous me faites entrer offre d'immenses difficultés à ma faiblesse, vous me soulèverez sur les ailes de votre amour ; comme le bon Pasteur, vous me porterez sur vos épaules et vous ne vous éloignerez jamais de moi. J'ai placé toute ma confiance en vous, ô mon Dieu, et elle ne sera pas déçue. L'esprit tentateur pourra bien attaquer ma foi ; mais avec le secours de vos lumières, je ne m'en départirai jamais. Il cherchera à ébranler ma confiance, mais, soutenu par votre grâce, je me serrerai plus près contre vous ; et s'il voulait éteindre en moi le feu de la céleste charité, ah ! Seigneur Jésus, j'accourrais aussitôt la raviver au foyer divin de l'adorable Eucharistie. Vous confondrez mes ennemis, au jour de votre miséricorde, et après m'avoir laissé dans le feu de la tentation, assez longtemps pour me convaincre de mon néant, vous me ferez remporter sur eux une glorieuse et décisive victoire. »

    R.P. Ambroise de Bergerac (Pierre-Paul Guines, 1802-1871), Le Livre de la vie intérieure (Élévations & sentiments de l'âme intérieure, Psaume XII), Périgueux, Chez J. Bounet, 1808.

    Ambroise de Bergerac,Pierre-Paul Guines,prière,confiance,miséricorde,bonté,Dieu,péché,tentation,repentir,larmes,résolutions,faiblesse,eucharistie,victoire

  • Angélus de ce 6 janvier 2016 (Epiphanie)

    « Comme les rois mages, mettons-nous en route, revêtons-nous de lumière et marchons vers l’Étoile de Jésus » : c’est l’appel lancé par le Pape François, ce mardi 6 janvier 2017. En cette Solennité de l’Épiphanie, le Saint-Père a récité la prière de l’Angélus, devant des milliers de fidèles et pèlerins rassemblés sous les fenêtres du palais apostolique.

    « Dans notre vie, plusieurs lumières brillent et nous orientent. Il tient à nous de savoir lesquelles suivre ». On trouve des lumières « intermittentes qui vont et viennent comme les petites satisfactions de la vie ». Mais « même si elles sont bonnes, elles ne suffisent pas, car elles durent peu », prévient le Pape. Il y a également les lumières éblouissantes des projecteurs, de l’argent et du succès. « Elles promettent tout et tout de suite. Elles sont séduisantes, mais avec leur force aveuglante, elles nous font passer des rêves de gloire à l'obscurité la plus épaisse ». Ce n’est pas cette lumière que les mages ont décidé de suivre. Ils ont suivi une lumière stable et douce « qui ne s’éteint pas, parce qu’elle n’est pas de ce monde : elle vient du ciel et resplendit dans le cœur ». Parmi les nombreuses étoiles filantes de ce monde, c’est l’étoile de Jésus qu'ont choisi les mages.

    « Cette vraie lumière est la lumière du Seigneur, ou mieux, c’est le Seigneur », affirme le Pape. Une lumière pour tous et qui appelle chacun. Une lumière qui nous accompagne et nous donne une joie unique. Le Pape invite chacun à ne pas craindre cette lumière, et à s’ouvrir au Seigneur. Il encourage celui qui a perdu la force de la chercher, parce qu’il est accablé par l’obscurité de la vie. À l’instar des mages, « celui qui a rencontré Jésus, a expérimenté le miracle de la lumière qui éclaire les ténèbres ».

    Comment trouver cette lumière divine ? Pas en restant enfermé chez soi, mais en mettant sa vie en jeu. La vie chrétienne est un « perpétuel chemin », fait d’espérance et de recherche que l’on poursuit même quand l’étoile disparait temporairement du champ de vision. Le Pape invite à éviter les pièges qui se présentent sur ce chemin : les bavardages superficiels et mondains qui nous ralentissent, les caprices paralysants de l’égoïsme, les trappes du pessimisme qui piègent l’espérance.

    Lorsqu’ils ont trouvé l’Enfant Jésus, les mages ne se contentèrent pas de le regarder, ils l’adorèrent : « Ils entrèrent en communion personnelle d’amour avec Jésus », puis ils lui donnèrent leurs biens les plus précieux. Le Pape encourage ainsi les fidèles à ne pas se contenter de donner des oripeaux de temps et quelques pensées par-ci par-là à Jésus, mais tout leur être.

    icone-de-misericordia.jpg

    Au terme de l’Angélus, un livre de poche, « Icone da Misericordia » (Icône de miséricorde), a été offert aux fidèles par le Pape François. Un communiqué de l’aumônerie pontificale présente cet opuscule comme « un des petits fruits du Jubilé extraordinaire qui vient de s’achever », et qui entend offrir des points de réflexion et de prière sur la Miséricorde de Dieu. La figure de Jésus miséricordieux est présentée au travers de 6 épisodes évangéliques : la pècheresse pardonnée, Zachée le collecteur d’impôt, Matthieu le publicain, la samaritaine, le bon larron, et l’apôtre Pierre. 50 000 exemplaires du petit livret ont été distribués aux fidèles par des sans-abris et des réfugiés, ainsi que de nombreux volontaires.

    Source : Radio Vatican (MD-MA).

  • Méditation - Faisons fructifier notre temps

    « Seigneur, si je parcours du regard cette année écoulée, année que votre divine providence m'avait accordée pour augmenter en moi votre amour, je ne puis que me lamenter quand je constate une nouvelle fois combien je Vous ai peu aimé, ô mon Dieu ! Comme j'ai mal employé mon temps !

    Ô comme mes désirs ont tardé à s'enflammer, et comme Vous avez commencé de bonne heure, ô Seigneur, à m'amener à Vous et à m'appeler, pour que je me consacre à Vous tout entière ! Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, vous abandonneriez le misérable, ou bien éloigneriez-Vous le pauvre mendiant quand il veut se rapprocher de Vous ? Est-ce que, par hasard, ô Seigneur, il y aurait des limites à vos grandeurs et à la magnificence de vos œuvres ? Ô mon Dieu et ma Miséricorde, comme il Vous serait facile de manifester aujourd'hui en votre servante les trésors de votre amour ! Vous êtes tout-puissant, ô grand Dieu ! Montrez donc maintenant si mon âme se comprend bien, quand elle considère le temps qu'elle a perdu, et affirme que vous pouvez en un instant le lui faire regagner. Mais il semble que je déraisonne, car le temps perdu ne saurait, dit-on, se recouvrer.

    Mais béni soit mon Dieu ! ô Seigneur, je confesse votre grand pouvoir. Si Vous êtes tout-puissant et Vous l'êtes certainement, qu'y a-t-il d'impossible à Celui qui peut tout ?

    « Vous le savez bien, ô mon Dieu, malgré toutes mes misères, je n'ai jamais cessé de reconnaître la grandeur de votre pouvoir et de votre miséricorde. En cela, je ne Vous ai point offensé ; ô Seigneur, que ce me soit un titre auprès de Votre bonté ! Réparez donc, mon Dieu, le temps que j'ai perdu, donnez-moi votre grâce pour le présent et pour l'avenir, afin que je paraisse devant Vous revêtue de la robe nuptiale. Si Vous le voulez, Vous le pouvez » (Thérèse de Jésus, Exclamations IV). »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (31 décembre, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

    sablier_5a.jpg