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  • Rencontre du Pape François avec les évêques de Corée

    Vidéo KTO mise en ligne dès que disponible

    Après s’être adressé aux autorités coréennes, dont la présidente Park Geun-hye, le Pape François a rencontré les évêques coréens au siège de la conférence épiscopale du pays à Séoul. Ce fut l’occasion pour le Pape de s’entretenir avec une des Églises les plus dynamiques en Asie et dans le monde. Dans son discours, François a salué évidemment cette « vitalité » mais n’a pas hésité à mettre en garde l’épiscopat face à la « mondanité spirituelle et pastorale qui étouffe l’esprit, remplace la conversion par la complaisance et finit par dissiper toute ferveur missionnaire ». Le Pape, qui s’est présenté comme « frère dans l’épiscopat », a donc voulu lancer un avertissement bienveillant à une Église qui doit se prémunir d’un trop grand succès. Il a livré une réflexion sur « deux aspects centraux de la garde du peuple de Dieu en ce pays : être gardiens de la mémoire et gardiens de l’espérance ».

    Gardiens de la mémoire

    Le Pape François a salué un épiscopat qui est l’héritier « d’une impressionnante tradition qui a commencé et a largement grandi, grâce à la fidélité, à la persévérance et au travail de générations de laïcs ». Ce travail a porté ses fruits et maintenant, « l’Église en Corée est estimée pour son rôle dans la vie spirituelle et culturelle de la nation et pour sa forte impulsion missionnaire. De terre de mission, la Corée est devenue désormais une terre de missionnaires. »

    Ce rôle salué par le Pape n’est pas cependant pas l’alpha et l’oméga. « La vie et la mission de l’Église en Corée ne se mesurent pas, en dernier ressort, en termes extérieurs, quantitatifs et institutionnels ; elles doivent être jugées à la claire lumière de l’Évangile et de son appel à une conversion à la personne de Jésus Christ. » Critique en creux d’une Église qui ne doit pas perdre de vue la dimension spirituelle de sa mission. Critique également d’une Église qui ne doit pas s’endormir sur ses lauriers et se fonder uniquement sur le souvenir de ses martyrs. « Regarder vers le passé sans écouter l’appel de Dieu à la conversion dans le présent ne nous aidera pas à poursuivre le chemin ; au contraire, cela nous freinera et même arrêtera notre progrès spirituel. »

    Gardiens de l’espérance

    Second thème de ce discours aux évêques coréens : les gardiens de l’espérance. Dans un pays perçu comme un des plus avancés technologiquement, les évêques doivent aider la société à « chercher quelque chose de plus grand, d’authentique et d’épanouissant ». L’épiscopat garde vivante cette « flamme de la sainteté, de la charité fraternelle et du zèle missionnaire dans la communion ecclésiale ». Dans cette optique, les évêques doivent rester proches de leurs prêtres.

    Thème cher au cœur du Pape François, l’Église missionnaire, « une Église constamment en sortie vers le monde, et spécialement vers les périphéries de la société contemporaine. » Le Pape conseille donc aux évêques de garder « une sollicitude particulière » envers les enfants et les plus âgés. Et d’insister concernant l’éducation des jeunes, « en soutenant dans leur mission indispensable non seulement les universités mais aussi les écoles catholiques de tout niveau, en commençant par les écoles élémentaires où les jeunes esprits et les cœurs sont formés à l’amour de Dieu et de son Église, au bien, au vrai et au beau, à être de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens ». Autre cible qui doit être privilégiée : les réfugiés et les migrants ainsi que les personnes qui vivent aux marges de la société.

    Mais là aussi, si l’Église coréenne est unanimement saluée pour son action sociale, le risque est grand, selon le Pape, de « réduire notre engagement au service des nécessiteux à sa seule dimension d’assistance, oubliant le besoin de chaque individu de croître comme personne et de pouvoir exprimer d’une manière digne sa personnalité, sa créativité et sa culture. » « L’idéal apostolique d’une Église de pauvres pour les pauvres trouve une éloquente expression dans les premières communautés chrétiennes de votre nation », rappelle le Pape. Et cet idéal, si cher au Pape, doit continuer de « façonner le chemin de l’Église en Corée dans son pèlerinage vers l’avenir. »

    La critique la plus dure vient à la fin de ce discours. Le Pape François reconnait que l’Église en Corée « vit et agit dans une société prospère, mais toujours plus sécularisée et matérialiste. » Mais « en de telles circonstances, les agents pastoraux sont tentés d’adopter non seulement des modèles  efficaces de gestion, de programmation et d’organisation issus du monde des affaires, mais aussi un style de vie et une mentalité guidés plus par des critères mondains de succès, voire de pouvoir, que par les critères énoncés par Jésus dans l’Évangile. » D’où cette exhortation adressée à tous les évêques : « puissions-nous être sauvés de cette mondanité spirituelle et pastorale, qui étouffe l’esprit, remplace la conversion par la complaisance, et finit par dissiper toute ferveur missionnaire. »

    Le Pape n’a pas hésité à se montrer sévère avec l’épiscopat coréen. S’il lui reconnait tous les mérites dont la société le pare, il lui a rappelé l’essence même de sa mission née du sang des martyrs de cette Église, modèle d’organisation.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre du Pape François avec les autorités de Corée

    Rencontre du Pape avec les autorités de Corée, dans le salon Chungmu de la Maison Bleue de Séoul.

    La cérémonie de bienvenue du Pape en Corée s'est tenue à la Blue House, le palais présidentiel sud-coréen. Après un accueil dans ce qui est aussi la résidence privée de la présidente sud-coréenne, François et Park Geun-hye se sont entretenus en privé dans le Salon d’honneur. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le nonce apostolique, ainsi que deux ministres sud-coréens étaient également présents.

    « C’est une grande joie pour moi de venir en Corée, “la terre du matin calme” », a ensuite affirmé le Souverain Pontife lors de la rencontre avec les autorités qui a suivi, dans un salon qui peut accueillir près de 200 personnes.

    La paix et l’importance accordée aux nouvelles générations étaient au cœur de son intervention face aux politiques et aux diplomates. « La Corée est une terre qui a souffert du manque de paix », a-t-il affirmé. Il a encouragé les autorités dans leurs efforts faits en faveur de la réconciliation et de la stabilité de la péninsule. C’est pour lui « l’unique chemin pour une paix durable ». Et la quête de cette paix « concerne la stabilité de toute la région et du monde entier fatigué de la guerre ».

    Le Pape en est conscient, cette « quête de paix est un perpétuel défi » pour tous, car il faut « abattre les murs de la méfiance et de la haine, en promouvant une culture de réconciliation et de solidarité ». Et cela doit passer, pour le Saint-Père, par « l’écoute et le dialogue sereins ». « La paix n’est pas simplement l’absence de guerre, mais “l’œuvre de la justice” ». La paix enfin, « demande que nous n’oubliions pas les injustices du passé, mais que nous les surpassions par le pardon, la tolérance et la coopération ».

    La paix pour les générations suivantes

    Chérir aussi ses jeunes, c’est l’invitation du Souverain Pontife aux autorités coréennes. Il faut chercher « à leur transmettre l’héritage du passé et à les confronter aux défis du présent ». Il les aussi invités à se demander si « nous transmettons bien nos valeurs à la génération suivante », à qui il faut faire « le don de la paix ».

    Au Souverain Pontife alors de lancer : « combien il est important que la voix de chaque membre de la société soit entendue, et qu’un esprit de communication ouverte, de dialogue et de coopération soit encouragé ». Car, en plus de la jeunesse, l’attention doit aussi être portée « aux pauvres, aux personnes vulnérables et aux sans-voix, en satisfaisant leurs besoins immédiats mais aussi en les assistant dans leurs progrès humains et culturels ».

    Le Pape a ensuite interpellé directement les autorités politiques : « J’ai espoir que la démocratie coréenne continuera à être renforcée, et que cette nation sera un leader aussi dans la mondialisation de la solidarité qui est si nécessaire aujourd’hui : un leader qui recherche le développement intégral de chaque membre de notre famille humaine ».

    La Corée du Sud est confrontée à d’importantes questions sociales, a-t-il commenté, « à des divisions politiques, à des inégalités économiques et à des préoccupations concernant la gestion responsable de l’environnement naturel ». Ce tableau parfois sombre a été complété de touches d’espoir par le Pape. Malgré les épreuves - l’héritage du pays ayant été éprouvé au long des années « par la violence, la persécution et la guerre » -, « la chaleur du jour et l’obscurité de la nuit ont toujours fait place au calme du matin, c’est-à-dire à une ferme espérance de justice, de paix et d’unité ».

    Référence faite pour conclure à St Jean-Paul II qui, il y a 25 ans sur la péninsule coréenne, affirmait sa « conviction que “l’avenir de la Corée dépendra de la présence au sein de son peuple de beaucoup d’hommes et de femmes sages, vertueux et profondément spirituels” ». Le Pape François s’en est fait l’écho : « l’Église souhaite contribuer à l’éducation de la jeunesse, à la promotion d’un esprit de solidarité avec les personnes pauvres et désavantagées et à la formation de nouvelles générations de citoyens prêts à apporter la sagesse et la vision héritées de leurs ancêtres et nées de leur foi, face aux grandes questions politiques et sociales auxquelles la nation est confrontée ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape en Corée - Arrivée à Séoul

    Le Pape François est arrivé à Séoul à 10h15 avec un quart d’avance sur l’horaire prévu. Son avion a atterri sur la base aérienne de Séoul devant le pavillon présidentiel. Le Pape a été salué à son arrivée par la présidente du pays, Park Geun-hye et par une salve de vingt-et-un coups de canon. Deux enfants en costume traditionnel lui ont offert un bouquet de fleurs tandis qu’un groupe de fidèles et d’évêques a prolongé la haie d’honneur des soldats sud-coréens.

    Après cette courte cérémonie de bienvenue, le Pape se rend à la nonciature apostolique de Séoul pour un temps de repos et pour célébrer la Messe quotidienne. Il ne doit se rendre auprès de la présidente de la République que dans l’après-midi pour assister à la cérémonie officielle de bienvenue, et pour rencontrer les autorités du pays ainsi que le corps diplomatique accrédité près la République de Corée.

    Il doit ensuite rencontrer en fin d’après-midi, au siège de la CBCK, les évêques coréens, à qui il s’adressera.

    C’est vendredi, jour de l’Assomption et fête nationale en Corée du Sud, que le Pape rencontrera pour la première fois les catholiques lors d’une grande Messe qui sera célébrée dans le stade de football de Daejon qui a accueilli des matchs de la Coupe du Monde 2002.

    Source : Radio Vatican.

  • Vietnam : Congrès marial au sanctuaire de La Vang du 13 au 15 août 2014

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    Il s’agit là d’un congrès national qui a lieu tous les trois ans. Des représentants de l’ensemble de l’Église au Vietnam y participent, ainsi qu’un certain nombre de fidèles venus du monde entier.

    Cette manifestation se déroule dans un lieu considéré par les catholiques du Vietnam comme le plus sacré de leur pays, et le sanctuaire de La Vang est l’un des plus connus et fréquentés de tout le continent asiatique. Selon une tradition qui remonte à la fin du XVIIIe siècle, la Vierge Marie y est apparue au mois d’août 1798. À cette époque, le roi Can Thinh, de la dynastie issue de la révolte des Tay Son, avait publié un décret ordonnant la persécution des catholiques du royaume. Beaucoup d’entre eux s’étaient enfuis dans la forêt. C’est là que la Vierge Marie leur était apparue alors qu’ils imploraient sa protection.

    Lorsque le pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de La Vang coïncide avec un ce congrès triennal, comme c’est le cas cette année, le nombre de pèlerins est particulièrement élevé. Généralement, on en compte un demi-million...

    Le congrès, centré sur l’évangélisation de la famille, sera marqué par des témoignages de familles venues de plusieurs provinces et issues de milieux sociaux différents. Le 15 août, on priera pour l’Église catholique et pour le Vietnam. Des lectures bibliques et des sessions de prière ont été organisées pour préparer ce rendez-vous. L’Église veut relancer la participation à la Messe dominicale et la pratique de la confession qui ont baissé avec l’urbanisation et le développement.

    Historique

    Notre Dame de La Vang fut déclarée protectrice des catholiques du Vietnam en 1901. Une église remplaça cette année-là la petite chapelle construite en 1886 sur le lieu de l’apparition. En 1928, l'église fut agrandie et un pèlerinage national s’y déroule depuis tous les trois ans.

    L’église fut élevée au rang de basilique mineure en 1962 par Jean XXIII, mais ce lieu de culte fut détruit pendant la guerre du Vietnam.

    Lorsque le 19 juin 1988, St Jean Paul II canonisa 117 martyrs vietnamiens, il souhaita la reconstruction du sanctuaire « dans un climat de liberté et de paix, et de gratitude envers celle que toutes les générations disent bienheureuse », de sorte que ce sanctuaire puisse favoriser l’unité nationale et le progrès civil et moral du pays. Et le sanctuaire fut reconstruit. Le 15 août 1998, quelque 70.000 fidèles ont prié ensemble à Notre-Dame de La Vang pour le bicentenaire des apparitions.

    Sources : Radio Vatican et EDA (Eglises d'Asie)

  • 1er jour du voyage du Pape François en Corée - A suivre sur ce blog au jour le jour

    Comme lors de tous les déplacements du Saint-Père, vous trouverez chaque jour sur ce blog les textes essentiels transmis par l'Agence de Presse du Vatican (homélies, discours...), ainsi que les vidéos enregistrées par KTO, dès leur mise à disposition par ces médias.

  • Jean Lhéritier (v.1480-v.1552) : "Alma redemptoris mater"

    Vox Lucens

  • Méditation : Marie Immaculée vous aime !

    « Dans les difficultés, dans les ténèbres, dans les infirmités, dans les découragements, souvenons-nous que le Ciel... le Ciel s'approche. De jour en jour plus proche. Alors, courage ! Elle nous attend là-bas pour nous serrer sur son Cœur. Et ne croyez pas le diable, lorsqu'il voudrait vous convaincre que le Ciel existe mais qu'il n'est pas pour vous. Car même si vous commettiez tous les péchés possibles, un acte d'amour parfait lave tout cela, ne laissant aucune trace.

    Comme je voudrais vous dire et vous répéter sans cesse comme l'Immaculée est bonne pour éloigner de vos cœurs la tristesse, la chute de l'âme ou le découragement. Un « Marie » dit même par une âme plongée dans les ténèbres, dans les sécheresses, dans le malheur du péché, quel écho provoque-t-il dans son Cœur si aimant ! Et plus l'âme est malheureuse, plus elle est plongée dans la faute, plus elle entoure de sa protection pleine d'attention cet élan venu de nous, pauvres pécheurs. Et ne vous inquiétez pas si vous ne sentez pas cet amour. Si vous voulez aimer, c'est un signe certain que vous aimez, et il s'agit seulement de vouloir aimer. Le sentiment extérieur est aussi le fruit de la grâce, mais ne suit pas toujours la volonté. Parfois, il vous arrivera une pensée triste et comme nostalgique, une prière, une imploration... : « Est-ce que l'Immaculée m'aime encore ? » Je vous dis à tous et à chacun en particulier, en son nom, faites attention, en son nom. Elle vous aime, chacun de vous. Elle vous aime beaucoup. Elle vous aime en tout moment, sans aucune exception. C'est cela que je vous répète en son nom. »

    St Maximilien-Marie Kolbe, 13-04-1933 : L. Nagasaki, in "Entretiens spirituels inédits", Paris, Éditions P. Lethielleux, Dessain et Tolra, 1974.

    Coeur_Immacule_de_Marie-18a.jpg

  • Jeudi 14 août 2014

    Vigile de l’Assomption

    St Maximilien-Marie Kolbe, martyr

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    Calendrier liturgique

  • Claude Lejeune (v.1530-1600) : Motet "Tristitia obsedit me"

    Ensemble Jacques Moderne - Dir. Jean-Pierre Ouvrard

  • Méditation : Marie consolatrice

    « L'Esprit Saint veut nous conduire à la liberté spirituelle des enfants de Dieu. Car "là où est l'Esprit, là est la liberté" (2 Co 3,17). Il nous faut donc sortir de nos mensonges, car seule la Vérité peut nous rendre libre. Mais toute vérité n'est pas supportable à tout moment. La délicatesse maternelle de Marie joue un rôle irremplaçable à cet égard. Toute mère pour son enfant a l'expérience du psychologue le plus expérimenté, parce qu'elle l'aime. Que dire de Marie dans la manière dont elle nous aide à reconnaître les blessures qui sont en nous ? Car il ne suffit pas de faire venir à la lumière. Une blessure est enveloppée la plupart du temps dans un bandage d'amertume, de peur, de rancune, voire de colère rentrée, de refus de pardon, qui alimentent une souffrance latente, mais qui devient très vive si on y touche maladroitement. Dans ces circonstances, Marie suggère les situations cachées, secrètes, parfois très anciennes dans le temps, en les oignant de sa douceur et de sa miséricorde. Sa main qui soigne la blessure, l'effleure à peine. Elle est la consolatrice qui nous obtient la Consolation de l'Esprit Saint et rend possible l'accueil de la vérité. Elle nous fait comprendre aussi que cette blessure inavouable peut devenir notre richesse. Le Seigneur la transforme en une blessure d'Amour qui est un trait de notre visage et nous ouvre à la miséricorde envers les autres. Avec Marie, nous découvrons que nos difficultés, nos blessures et nos infirmités sont des chances données par Dieu pour accomplir notre vocation de fils et de filles de Dieu et nous rendre plus humble dans la mission apostolique. »

    Père Raymond Halter (1925-1998), Le disciple la prit chez lui (extrait de la Postface), F.X. de Guibert (O.E.I.L.), Paris, 1992.

    Vierge_consolatrice.JPG

    La Vierge consolatrice, de Sébastien Cornu (1859)
    Église Saint-Roch, Chapelle de la Compassion (Paris)

    (Source et crédit photo)

  • Mercredi 13 août 2014

    Calendrier liturgique

  • Proche-Orient, appel à la prière et à la générosité

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    Conflits au Proche-Orient : La Conférence des Évêques de France, le Secours Catholique Caritas-France et l’Œuvre d’Orient lancent un appel à la prière et à la générosité à l’occasion des célébrations du 15 août.

    A la suite du Pape François qui a demandé lors de l’Angélus dominical « une solution politique efficace pour rétablir le droit en Irak », la Conférence des Évêques de France, le Secours Catholique et l’Œuvre d’Orient réitèrent leur demande d’un arrêt des violences et l’établissement d’une paix durable et juste dans les conflits qui secouent le Proche-Orient : en Irak, dans le conflit Israël – Palestine et en Syrie.

    Dans l’immédiat, et pour permettre au Secours Catholique et à l’Œuvre d’Orient de continuer à faire face à l’urgence humanitaire dans la région, les deux organisations, appuyées par la Conférence des Évêques de France, lancent un appel aux dons qui sera relayé dans toutes les paroisses à l’occasion des célébrations du 15 août. Grâce au réseau des Caritas et des églises locales, le Secours Catholique et l’Œuvre d’Orient ont déjà financé de nombreuses actions concrètes auprès des chrétiens et plus largement des populations sinistrées, sans distinction politique ou religieuse.

    Les communautés qui se réuniront le 15 août sont aussi invitées à prier l’intercession de la Vierge Marie en utilisant le texte spécialement préparé à cette occasion (cf. ci-dessous).

    Source : Église catholique en France.

    Signalons également que le 14 août à 21h00, la procession mariale aux flambeaux qui aura lieu à Lourdes sera consacrée aux chrétiens martyrs et en exode. Une partie de la prière sera prononcée en arabe par l'évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Nicolas Brouwet. A ses côtés, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, le père Horacio Brito, recteur du Sanctuaire, le père Fabien Lejeusne, directeur du Pèlerinage National des Assomptionnistes, et un groupe de chrétiens d'Orient.

    Prière à la Vierge Marie pour le 15 août 2014

    Marie, notre Mère,
    nous nous adressons à toi
    en cette fête qui nous rappelle que tu es auprès du Père dans la gloire de la Résurrection.
    Toi qui étais debout près de la croix de ton Fils,
    tu peux, mieux que quiconque, comprendre nos sœurs et nos frères humains qui souffrent
    et intercéder pour eux.
    Nous voulons te confier aujourd’hui les chrétiens d’Irak et les autres communautés de ce pays, qui vivent un chemin de croix et qui implorent notre aide.
    Nous te confions aussi les chrétiens et les autres communautés de Terre Sainte, de Syrie et de tout le Proche Orient.
    Prends-les sous ta protection,
    Qu’ils puissent découvrir la présence de ton Fils auprès d’eux dans leur détresse.
    Intercède pour nous aussi :
    Que l’Esprit Saint nous aide à trouver les moyens de leur venir en aide
    Et que nous vivions plus intensément la solidarité avec eux dans la prière.
    Amen.

    Sources : Conférence des évêques de France, Sanctuaire de Lourdes.

  • Corée du Sud : Une Eglise en pleine croissance

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    Du 14 au 18 août prochain, le Pape François ira à la rencontre des catholiques de Corée du Sud. Une communauté non seulement jeune et dynamique, mais aussi respectée pour ses prises de position engagées et son combat contre les injustices.

    La Corée du Sud est un pays riche, dont le développement rapide est incarné par celui de groupes internationaux tels que Samsung, LG ou Hyundai/KIA. Ce que l’on sait moins, par contre, c’est qu’elle affiche une vitalité tout aussi impressionnante dans le domaine religieux. L’Église catholique, notamment, connaît un essor remarquable. Entre 2000 et 2010, le nombre de ses membres a augmenté de près de 75%, si bien que ces derniers représentent aujourd’hui plus de 10% de la population, soit 5,3 millions de personnes. Ce qui est beaucoup pour un pays d’Asie, où le nombre de chrétiens ne dépasse généralement pas les 2%, à l’exception des Philippines.

    Des missionnaires dans le monde entier

    L’Église catholique de Corée du Sud n’est donc en rien une Église naissante qui aurait besoin d’être soutenue de l’extérieur. Au contraire, elle compte 4.500 prêtres, environ 1.400 séminaristes, et envoie des missionnaires dans le monde entier. Prés d’un millier, d’après les dernières statistiques. L’Église coréenne affiche également un visage jeune: en dix ans, le nombre de fidèles âgés de 20 à 30 ans a augmenté de 89%. Un succès qu’elle doit en grande partie à l’image très positive dont elle bénéficie dans ce pays. Elle n’hésite effectivement pas à monter au créneau lorsque sont en jeu des questions de justice sociale ou le bien commun de la nation. Tous les Sud-Coréens ont encore en mémoire les prises de position courageuses du cardinal Kim Su-han (1922-2009), en faveur de la démocratie, lorsque le pays était encore sous la dictature militaire, entre 1961 et 1987.

    Si l’Église bénéficie d’une excellente image, c’est aussi parce qu’elle ne ménage pas ses efforts pour apporter des réponses concrètes aux problèmes que rencontre la société coréenne, en particulier dans les domaines sociaux et caritatifs. Elle a également construit et gère une grande quantité d’établissements scolaires et une douzaine d’universités, qui comptent parmi les meilleurs du pays.

    Une Église fondée par des laïcs

    Enfin, l’une des originalités de cette Église tient au fait qu’elle a été fondée par des laïcs. A la fin du XVIIIe siècle, des lettrés confucéens de Corée, bousculés par la lecture d’un ouvrage du missionnaire jésuite Matteo Ricci, chargent un jeune homme de se rendre en Chine afin d’en apprendre davantage au sujet du catholicisme. Accueilli par l’évêque de Pékin, catéchisé, puis baptisé, celui-ci reviendra quelques années plus tard, avec une Bible dans ses bagages, bien décidé à partager avec ses compatriotes ce qu’il a découvert là-bas. Très vite, et de leur propre initiative, ces premiers chrétiens feront appel aux Missions étrangères de Paris, leur demandant d’envoyer des prêtres.

    De cette origine très particulière, l’église coréenne conserve une trace profonde. Les laïcs y ont gardé une grande place. Leur rôle sera d’ailleurs souligné par le Pape François, lors de la Messe de béatification de Paolo Yun Ji-chung et de ses 123 compagnons martyrs, tués « en haine de la foi », entre 1791 et 1888.

    Six mois de formation

    D’après le père Vincent Ri, préfet des études de la Faculté de théologie du grand séminaire de Kwangju, les Coréens sont des êtres fondamentalement religieux. « Même chez les étudiants, les intellectuels et les personnes cultivées, l’esprit antireligieux ou athée, que l’on trouve communément en Europe, n’existe pas », explique-t-il. « Le fait religieux est au centre de la vie de notre peuple et il s’agit là d’une tradition ancienne que le développement économique et technique n’a pas abolie : il contribue même plutôt à la renforcer. »

    Le père Michel Roncin, prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris, en Corée depuis plus de 30 ans, signale toutefois que bon nombre de nouveaux convertis décrochent après leur baptême. En effet, parce que les habitants de ce pays sont soumis à des horaires professionnels ou scolaires très lourds, la préparation des catéchumènes est étonnamment courte et intensive : deux heures de cours par semaine pendant six mois. Le problème, explique le religieux, c’est qu’en si peu de temps, il n’est pas vraiment possible d’intérioriser, « surtout si on vient d’une tradition complètement différente, comme le bouddhisme ».

    C’est donc une Église jeune et dynamique, mais aussi confrontée à des questions pratiques liées à son incroyable expansion, que le Pape François rencontrera du 14 au 18 août.

    Pascal ANDRÉ

     

    Le programme du Pape François

    Le premier voyage du Pape François en Asie a été placé sous le signe de la jeunesse, du martyre et de la réconciliation.

     • Jeudi 14 août : Cérémonie de bienvenue dans le jardin de la Blue House, la résidence présidentielle, à Séoul, rencontre avec les autorités et ensuite avec les évêques coréens.

    • Vendredi 15 août, fête de l’Assomption : Messe dans le stade de football de Daejeon, deuxième ville du pays, prière de l’Angélus, puis déjeuner avec des jeunes. Visite au sanctuaire de Solmoe, où le Pape participera à la 6e Journée de la Jeunesse asiatique.

    • Samedi 16 août : Béatification de Paul Yun Ji-Chung et de ses 123 compagnons martyrs de Seo So mun, au cours d’une Messe à Séoul, puis rencontre avec des handicapés, les communautés religieuses présentes en Corée et les chefs de l’apostolat laïcs.

    • Dimanche 17 août : rencontre et déjeuner avec les évêques d’Asie au sanctuaire de Haemi, et Messe de clôture de la 6e Journée de la Jeunesse asiatique.

    • Lundi 18 août : rencontre avec les chefs religieux de Corée, Messe pour la réconciliation à Séoul, et départ pour Rome.

    Source : InfoCatho.be

  • J.-S. Bach : Concerto pour 2 violons en ré mineur BWV 1043 - III. Allegro

    The English Concert - Dir. Trevor Pinnock
    Simon Standage, Elizabeth Wilcock, violons

  • Méditation : la Bienheureuse Vierge Marie dans notre vie

    « Plus on réfléchit dans le sens de l’Église, plus l'action de Marie apparaît comme décisive. Il nous faut donc y correspondre. Il faut que, pour de bon, selon la doctrine du Bx Grignion de Montfort, nous agissions avec Marie, en Marie, par Marie, pour Marie. Il ne suffit pas de lui garder, pauvres pécheurs, un petit coin de nos âmes où gémisse la nostalgie de sa miséricorde, de sa tendresse, de sa pureté ; il faut que, virilement, nous lui consacrions notre vouloir. Si nous la consultons et si nous suivons ses inspirations en nos actes conscients, elle exercera plus profond que notre conscience ses charmes. Si nous imitons ses vertus, elle nous identifiera mystiquement à son Fils. Celle qui pleure sur nos péchés et sur nos maux nous apprendra le repentir et nous guidera vers le salut. La Reine de la France relèvera son peuple. La Mère de la foi suscitera des apôtres... Oh ! si nos âmes consentaient à son humilité, à sa douceur, ne seraient-elles pas plus fortes que les puissances maléfiques ? Nous avons toujours besoin de notre Mère du ciel pour nous engendrer à la vie du paradis. Mais nous le comprenons d'une manière plus angoissée que jamais en un temps où nous n'avons plus de recours humains pour l'existence la plus ordinaire. Quand on retire le lait aux enfants pour en faire des explosifs, mettez-vous encore quelque espoir en l'homme ? L'espoir renaîtra si les chrétiens redeviennent enfants, réveillent la soif du lait de la Sagesse et se blottissent tendrement sous ce manteau bleu. »

    P. Paul Doncoeur s.j., La Sainte Vierge dans notre vie d'hommes, Ed. de l'Orante, 1940 (Cf. revue Études du 5 décembre 1935).

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    Maesta : fresque de Simone Martini réalisée en 1315 (Palazzo Pubblico, Sienne, Italie)

  • Mardi 12 août 2014

    Calendrier liturgique

  • Pour le Vatican, une intervention militaire est « nécessaire » en Irak

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    Habituellement, le Vatican est plutôt opposé au recours à la force armée dans la résolution de conflits. Mais ce que vivent en ce moment les minorités religieuses d’Irak est tellement révoltant qu’une intervention militaire lui paraît de plus en plus difficile à éviter.

    « Il faut intervenir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Mgr Silvano Tomasi (photo), observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies, le 9 août dernier. « Peut-être que l’action militaire est nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes », a-t-il ajouté, alors que les Américains avaient commencé à larguer de l’aide humanitaire dans le nord du pays et à frapper de façon ciblée les positions de l’État islamique (EI).

    Mgr Tomasi a également estimé urgent de faire en sorte que ceux qui fournissent des armes et de l’argent aux fondamentalistes, les pays qui les appuient tacitement, soient découverts et cessent ce type de soutien, qui ne fait finalement de bien ni aux chrétiens, ni aux musulmans. A ce sujet, le représentant du Saint-Siège salut les musulmans qui se sont exprimé « avec des mots plus forts pour condamner cette persécution de chrétiens innocents et pour défendre leurs droits ».

    Une condamnation plus ferme de la part des musulmans

    Pour les patriarches des Églises orientales catholiques et orthodoxes, cela reste toutefois insuffisant. Réunis au Liban le 7 août dernier, une dizaine d’entre eux ont lancé un appel urgent dans lequel ils exhortent « tous les Parlements du monde arabe et islamique » à édicter des lois et des fatwas qui sanctionnent toute forme d’exclusion et de discrimination à l’égard des minorités religieuses. Les patriarches demandent aussi l’intervention des Nations-Unies, mais sans réclamer directement un déploiement de forces internationales, même si celui-ci est suggéré par la demande exprimée au Conseil de sécurité d’adopter une résolution claire ordonnant la restitution des maisons et des biens spoliés « par tous les moyens possibles ».

    « Il faut employer la force »

    Mgr Dominique Lebrun, à Erbil depuis le 9 août, pense également qu’il sera difficile d’éviter le recours à la force. « On a en face de nous des terroristes qui sont sans foi ni loi et, en même temps, qui peuvent être arrêtés », a expliqué l’évêque de Saint-Etienne (France) dans un entretien téléphonique avec l’AFP. « Il faut que la communauté internationale, qui a l’air unanime, détermine qui aide ces gens-là. Il y a une action diplomatique à avoir, une action humanitaire et aussi une action, je suis désolé de le dire en tant qu’évêque, militaire. Il faut employer la force, comme les Américains ont commencé à le faire, mais avec une analyse précise de la situation… Il faut que ce soi-disant État, cette soi-disant armée soit arrêtée. »

    Président du Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE), le cardinal Peter Erdö a également lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle fasse davantage pour arrêter cette tragédie. « Nous ne pouvons pas cesser d’espérer que les armes se taisent au plus vite, afin que l’ordre soit rétabli et que l’espérance revienne », écrit-il dans un communiqué rendu public le 9 août dernier.

    Outre ces différents appels, la mobilisation pour les chrétiens d’Irak continue de s’internationaliser. Les évêques américains ont notamment invité leurs diocésains à prier pour la paix en Irak le dimanche 17 août.

    P. A. (avec La Croix et Radio Vatican)

    Source : InfoCatho.be

  • Le Pape invite les Coréens à prier pour son voyage apostolique

    A quelques jours de son déplacement en Corée du sud, du 13 au 18 août prochain, le Pape François a fait parvenir ce lundi un message vidéo aux Coréens pour les remercier d’avance de leur accueil. Il les a invités à prier avec lui pour que ce voyage apostolique « porte ses bons fruits pour l’Église et pour la société coréenne ».

    « Le Seigneur vous invite à accueillir dans votre cœur Sa lumière pour qu’elle se reflète dans une vie pleine de foi, d’espoir et d’amour, pleine de joie de l’Évangile », a écrit le Souverain Pontife.  

    Le Pape a surtout rappelé aux jeunes Coréens qu’il se rendait sur la péninsule à l’occasion également de la 6ème journée asiatique de la jeunesse. A eux en particulier, il leur portera l’appel du Seigneur : « Jeunesse d’Asie, réveille-toi ! La gloire des martyrs brille sur toi. » « La lumière du Christ ressuscité brille comme un miroir dans le témoignage de Paul Yun Ji-chung et de 123 martyrs de la foi, que je proclamerai bienheureux le 16 août prochain », a ajouté le Saint-Père.

    Pour le Pape, « les jeunes sont porteurs d’espoir et d’énergie pour le futur ». Mais ce sont aussi les « victimes de la crise morale et spirituelle de notre temps ». Pour cette raison, François veut leur annoncer « l’unique nom dans lequel nous pouvons être sauvés : Jésus, le Seigneur ».

    « La foi dans le Christ a planté profondément ses racines dans votre terre et y a apporté des fruits abondants, a conclu le Pape. Les plus âgés sont les gardiens de cet héritage : sans eux, les jeunes seraient privés de mémoire. La rencontre entre les plus âgés et les plus jeunes est la garantie du cheminement du peuple. Et l’Église est la grande famille dans laquelle nous sommes tous frères. Au nom de Jésus, je viens à vous dans la joie de partager l’Évangile de l’amour et de l’espoir. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Missel pour le Voyage apostolique en République de Corée

  • Mgr Jean-Joseph Ferréol (1808–1853), évêque fondateur de l’Eglise de Corée

    Le Pape François sera en Corée du Sud du 13 au 18 août prochain.
    Les dates du voyage correspondent à la tenue de la sixième Journée de la jeunesse asiatique programmée dans le diocèse de Daejeon du 10 au 17 août 2014.
    Dans le sillage de St Jean-Paul II, le Pape François béatifiera plus de 120 martyrs du pays.

    Comment ce pays – où l’Église catholique est si vivante qu'il a été appelé le « Tigre asiatique catholique » – a-t-il été évangélisé ?
    C'est ce que nous invite à découvrir ce livre inédit :

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    L'Aventurier de la foi - Mgr Jean-Joseph Ferréol (1808–1853) évêque fondateur de l’Église de Corée, de René Volot
    Préfacé par le P. Olivier Tellier, prêtre des Missions étrangères de Paris

    Originaire de Cucuron dans le Vaucluse, Mgr Férréol verra sa mission honorée par le baptême d'une place à son nom dans son village de naissance, le 18 septembre prochain.

    140 pages, 14 pages d'illustration, 12,5 x 21 cm, 18 €
    Éditions Saint-Léger.

    Catalogue des éditions et productions Saint-Léger.

  • Irak : pour Mgr Sako, la position américaine est décevante

    Irak,lettre ouverte,Mgr Sako,patriarche,chaldéens,Babylone,intervention,position,américaine,déceptionPublication d'une lettre ouverte dimanche 10 août par Mgr Louis Raphaël Sako. Le Patriarche de Babylone des chaldéens fait le point sur la « terrible » situation humanitaire des chrétiens. Il se désole du fait que les Américains se contentent de protéger Erbil.

    70.000 déplacés chrétiens, ainsi que des membres d’autres minorités se sont réfugiés à Ankawa qui compte 25.000 chrétiens. « Les familles qui ont trouvé abris dans les églises ou les écoles sont dans des conditions plutôt bonnes, mais celles qui dorment dans la rue ou dans des parcs sont dans des conditions déplorables ». A Dohuk, le nombre de chrétiens a atteint plus de 60.000 personnes et la situation est « pire » qu’à Erbil.

    Il y a aussi des familles qui ont trouvé refuge à Kirkouk et Sulaymaniyah, certaines sont même arrivées aussi loin que Bagdad.

    Manque de coordination humanitaire

    Dans sa lettre ouverte publiée sur le site du patriarcat, Mgr Louis Raphaël Sako commence par faire le point sur la situation humanitaire de ses fidèles. Tandis que les militants de l’État islamique avance, l’aide humanitaire vient à manquer. « La mort et la maladie frappent les enfants et les personnes âgées parmi les milliers de familles qui se sont réfugiés partout dans la région du Kurdistan ».

    Les besoins humanitaires vont croissants : maisons, nourriture, eau, médecine et argent. Selon le patriarche, « le manque de coordination internationale ralentit et limite la mise en œuvre d’une assistance efficace à ces milliers de gens qui attendent un soutien immédiat ». Les églises, dit-il, offrent tout ce qu’elles peuvent.

    Dans les villages chrétiens situés entre Mossoul et la région du Kurdistan, les églises sont « vides et désacralisées ». Cinq évêques sont hors de leur évêché, rapporte Mgr Sako, les prêtres et religieuses ont quitté leur missions et les institutions ont tout laisser derrière elles, les familles ont fui avec leur enfants, mais abandonnant tout le reste. « Le niveau du désastre est extrême ».

    Pour Mgr Sako, protéger Erbil n’est pas suffisant

     « La position du président américain Obama de n'apporter une assistance militaire que pour protéger Erbil est décevante ». Les discussions sur une partition de l’Irak sont « terrifiantes ». Les Américains « ne vont pas attaquer les positions de l’état islamique à Mossoul et dans la plaine de Ninive », poursuit le patriarche. Ils « n’envisagent pas une solution rapide pour donner de l’espoir ». Attendre que les forces de sécurités irakiennes combattent avec les Peshmergas contre les militants de l’État islamique est « déprimante ». Le président de la région du Kurdistan a dit que les troupes kurdes combattent avec « un état terroriste, pas des groupes mineurs » ! Alors que le pays est à feu et à sang, les politiciens à Bagdad se battent pour le pouvoir.

    A la fin, peut-être, Mossoul ne sera pas libérée ni les villages de la plaine de Ninive.

    Le patriarche chaldéen se désole du fait qu’il n’y ait en outre aucune « stratégie pour assécher la source de pouvoir et de ressources de ces terroristes islamiques ». Aujourd’hui, rappelle-t-il, l’État islamique contrôle la ville pétrolière de Zumar, les champs pétroliers de Ain Zalah et Batma, et en Syrie, d’Al-Raqqa et Deir ez-Zor. Ils ont en outre été rejoints par des combattants extrémistes islamiques venant de plusieurs pays du monde.

    Quel choix ont ces réfugiés, s'interroge Mgr Sako

    La migration : où ? Ont-ils assez de documents et d’argent ?
    Rester : dans les écoles ou dans les camps de réfugiés, en attendant que l’été s’achève et que l’hiver arrive ? Les écoles rouvriront-elles ? Leurs enfants iront-ils à l’école élémentaire, primaire, au collège ou à l’université ? Seront-ils les bienvenus dans les écoles d’Erbil de Duhok et de Sulaymaniyah ? Quel futur pour les propriétés, les biens ou le travail des ces milliers de personnes innocentes qui ont dû fuir dans la nuit, par la force, leurs chers villages ?

    « Ce sont des questions qui doivent affliger de la peine dans les consciences de chacun et de chaque organisation, afin que quelque chose soit fait pour sauver ces personnes qui ont leur histoire sur cette terre depuis leurs origines. »

    Source : Radio Vatican.