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  • Reprise des audiences générales du Pape mercredi place Saint-Pierre

    Après la pause du mois de juillet, les audiences générales reprennent ce mercredi au Vatican. Pendant le mois d’août, le Pape François tiendra trois audiences générales : le 6, le 20 et le 27. Il n'y aura pas d’audience le mercredi 13, le Saint-Père étant sur le départ pour son voyage apostolique en Corée.

    Audience générale de ce jour mise en ligne dès que disponible

  • Kontakion de la Transfiguration (liturgie slavonne)

  • Méditation - Prière : La Transfiguration

    « Le ciel parlait, oui ; c'était le Père de ce ciel, le Père de Celui qui était là, transfiguré, le Visage brillant comme le soleil, avec des vêtements blancs comme neige.

    Cette Face du Fils de Dieu, volontairement voilée, si l'on peut dire, depuis plus de trente ans, une fois se découvrait, enfin, et laissait voir ce qu'elle est, ce que nous la verrons, un jour, dans les splendeurs de la gloire, lorsque cette gloire nous la révélera. A cette apparition, nous serons rassasiés.

    Pierre, Jacques et Jean, symboles de la foi, de l'espérance et de l'amour par lesquels on découvre le Visage de Jésus, ne pouvaient descendre de la montagne ; il y étaient si bien. Ils goûtaient l'ivresse d'une extase, qu'ils eussent voulue ainsi, éternelle. Ils ne voyaient plus que Jésus-Christ.

    Heureuse l'âme qui ne voit plus que Jésus-Christ ! Heureuse l'âme chez qui le détachement total est achevé, l'âme qui a dépassé la terre, qui s'est élevée vers Dieu, en se laissant elle-même ; l'âme qui ne voit plus, qui ne goûte plus en personne, en rien que Lui, Jésus, le suprême Amour, le Faîte de la vie !

    Seigneur Jésus, je le sais, pour être transfiguré, pour être transformé en vous, il faut que je reste sur cette montagne, au-dessus de tout, au-dessus de moi-même. Quand sera-ce que je ne verrai plus que Vous ? Quand sera-ce que mes yeux se perdront dans les vôtres et s'abîmeront en votre Lumière, Lumière de lumière, Splendeur de gloire, Candeur de la Lumière éternelle ?

    Seigneur, arrachez-moi à la terre, arrachez-moi à moi-même. Tournez, pour moi, en amertume toutes les choses de la vie, et faites-moi vivre de Vous seul. Que tout est vain sans Vous, hors de Vous ! Seigneur, Jésus-Amour, ravissez-moi ! »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte I (Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ), Éditions de Maredsous, Belgique, 1950.

    transfiguration

    Alexander Andreyevich Ivanov (1806-1858)

  • Mercredi 06 août 2014

    Transfiguration de Notre-Seigneur

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    Monastère Sainte Catherine, Sinaï en Égypte (XIIe siècle)
    (Source et crédit photo)

  • 50.000 enfants de chœur sur la place Saint Pierre ce mardi soir

    Climat de fête, mais sans exubérance, mardi soir sur la place Saint-Pierre. Le Pape François a rencontré quelque 50.000 enfants de chœur, âgés de 13 à 27 ans, venus principalement d’Allemagne (*), mais aussi d’Autriche et de Lettonie. Sur le parvis, les chants invitaient au recueillement tandis que le Saint-Père parcourait la place au milieu de la foule joyeuse et disciplinée, brandissant des drapeaux et des casquettes colorées. Le Pape François les a bénis avec enthousiasme. Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la Conférence épiscopale, lui a offert un maillot noir et rouge de l’équipe de football allemande, avec le numéro un dans le dos et son nom floqué en allemand Franziskus.

    Libres, parce qu’il est licite de faire le bien : c’est la devise de ce pèlerinage annuel qui se poursuivra jusqu’au 8 août. L’évêque de Rome a présidé la célébration des Vêpres, avant de répondre aux questions des jeunes servants de messe. Et c’est sur la liberté que le Pape François a insisté dans une brève homélie prononcée pour la première fois en allemand. Dieu veut des personnes humaines libres, qui se sentent toujours protégées par un bon Père. Pour accomplir son dessein, l’incarnation, il a eu besoin d’une femme, d’une mère. La Vierge Marie fut totalement libre. C’est dans sa liberté qu’elle a dit oui. Le Pape François a exhorté les jeunes à suivre l’exemple de Marie qui a toujours fait le bien au service de Dieu et de l’humanité. L’homélie a été suivie du Magnificat en latin et en allemand.

    Faire un bon usage de la liberté

    Et lorsqu’après les Vêpres, il a répondu aux questions des jeunes, le Souverain Pontife leur a tout d’abord confié une mission : parler de Jésus aux jeunes de leur âge, surtout en dehors de leur communauté paroissiale et de leur association. Avec votre courage, votre enthousiasme, votre spontanéité, vous pouvez atteindre facilement ceux qui se sont éloignés de Dieu, leur a-t-il dit, en soulignant que tant de jeunes ont besoin que quelqu’un leur dise par sa vie que Jésus les connaît, qu’Il les aime, qu’Il leur pardonne, qu’Il partage leurs problèmes et les soutient de sa grâce.

    Mais pour parler de Jésus, il faut le connaître et l’aimer. Le Pape François donne alors un conseil à ses interlocuteurs : relire personnellement, en silence, l’Évangile qu’ils ont entendu pendant la liturgie et l’appliquer à leur vie, grâce à l’amour du Christ, reçu dans l’Eucharistie. Autre conseil du Saint-Père en réponse à une autre question : le temps est un don de Dieu, il faut savoir s’en servir et donc éviter de perdre du temps dans des activités futiles, comme chatter sur internet, jouer avec son portable, voir des séries télévisées. Les produits du progrès technologique, qui devraient simplifier et améliorer la qualité de la vie, avertit le Pape François, détournent parfois notre attention de ce qui est réellement important.

    Enfin, dernière recommandation : faire un bon usage de la liberté, faute de quoi elle peut se transformer en esclavage, l’esclavage du péché. Des orientations, des indications et même des règles sont nécessaires, dans la société comme dans l’Église. Et l’évêque de Rome a exhorté les jeunes à ne pas gaspiller, par un usage erroné de la liberté, la grande dignité de fils de Dieu qui leur a été donnée.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : L’Allemagne compte plus de 430.000 servants de messe, enfants, adolescents et jeunes adultes. Ils représentent une catégorie importante dans le domaine de la pastorale des jeunes. L’année prochaine, du 3 au 5 août 2015, la capitale italienne accueillera un pèlerinage international organisé tous les 5 ans par l'association mondiale des servants de messe.

    Vidéo et texte intégral (allemand et italien) sur le site internet du Vatican.

  • Graduel "Benedicta et Venerabilis Es"

    (CantArte Regensburg)

    IN DEDICATIONE S. MARIAE AD NIVES
    Missa Salve, de Communi festorum B. Mariæ Virg.


    Graduale.
    Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris.
    Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.

    V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo.
    V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
  • Méditation - Sainte-Marie-Majeure (Notre-Dame des Neiges)

    « Il y a à Rome trois églises patriarcales où le pape officie à certaines fêtes, et auprès de l'une desquelles il réside toujours quand il est dans la ville. Ce sont les basiliques de Saint-Jean de Latran, de Saint-Pierre du Vatican et de Sainte-Marie-Majeure. Cette dernière est ainsi appelée, parce qu'elle est, tant pour sa dignité que pour son antiquité, la première des églises dédiées à Rome sous l'invocation de la sainte Vierge. On lui donna le nom de Basilique Libérienne, parce qu'elle fut fondée, sous le pontificat du pape Liber, dans le quatrième siècle. Sixte III la consacra vers l'an 435, sous le titre de la Vierge Marie. Elle est encore appelée Notre-Dame des Neiges, d'une tradition populaire, qui porte qu'elle fut fondée et dotée sous le pontificat de Liber, par le patrice Jean, qui avait eu une vision où la Mère de Dieu lui était apparue, et auquel le Ciel avait désigné le lieu où il fallait la bâtir, en permettant qu'il se trouvât miraculeusement couvert de neige le 5 août.

    La même basilique a été aussi nommée quelquefois Sainte-Marie ad praesepe, à cause de la crèche ou berceau de Jésus-Christ, qu'on dit y avoir été apporté. Ce berceau se garde encore dans une châsse d'argent, et renferme une figure du même métal, qui représente un petit enfant. On l'expose à la vénération publique le jour de Noël. Le reste de l'année, il est déposé dans une magnifique chapelle souterraine. Le berceau du Sauveur se garda longtemps à Bethléem, et l'on sait que saint Jérôme, saint Paul, etc., avaient beaucoup de vénération pour cette relique.

    L'église dont nous parlons est du moins, après celle de Lorette, le lieu du monde le plus célèbre par la dévotion des fidèles. On y vient de toutes les parties de la chrétienté pour implorer le secours de la sainte Vierge, et l'on y a souvent obtenu de Dieu des grâces signalées. Cette dernière circonstance suffit seule pour la rendre singulièrement vénérable à tous les fidèles.

    Dès les premiers temps du christianisme, l’Église n'a jamais cessé d'exhorter ses enfants à réclamer la protection de la sainte Vierge, et de leur représenter cette dévotion comme un des plus efficaces moyens d'opérer leur salut. Elle veut qu'ils conjurent le Seigneur d'écouter les prières qu'elle lui adresse pour nous, puisque c'est par elle qu'il s'est lui-même donné à nous ; que c'est par amour pour nous qu'il a daigné naître d'elle, en lui conservant toujours sa virginité. Elle nous invite à l'appeler Mère de grâce et de compassion, et à mettre en elle notre confiance, afin qu'aidés de ses mérites, nous obtenions plus facilement de son Fils les secours qui nous sont nécessaires. Un chrétien est bien ennemi de lui-même, lorsqu'il n'a point de dévotion pour la sainte Vierge, et qu'il néglige de l'invoquer dans ses peines et ses besoins. Mais pour donner plus d'efficacité à nos prières, nous devons nous unir en esprit aux âmes pénitentes, quand nous invoquons cette avocate des pécheurs, et nous humilier de ne pas montrer une ferveur proportionnée à nos misères. »

    La Dédicace de Notre-Dame des Neiges - Extrait des Vies des Pères, des Martyrs, et des autres principaux Saints, Traduction libre de l'anglais d'Alban Butler, par l'Abbé Godescard, Mois d'Août, Lyon, Périsse Frères, 1834.

    histoire,Sainte-Marie-Majeure,

    Le miracle de la neige, par Masolino da Panicale (1383-1440)

    A lire pour approfondir : La Basilique Papale Sainte Marie Majeure (site internet du Vatican).

    Et sur les 4 Basiliques Majeures, le simple mais bien complet article de Wikipédia.

  • Mardi 05 août 2014

    Dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure

    (Ste Marie aux Neiges)

     salus_populi_romani_1a.jpg

    Icône "Salus Populi Romani", d'après la sainte image vénérée à Sainte Marie Majeure
    (Source et crédit photo)

  • A propos de l'abandon de l'enfant trisomique en Australie : tribune de Jean-Marie Le Méné

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    Gammy, l'enfant atteint de trisomie 21 et sa mère. Crédits photos : Damir Sagolj Reuters

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'abandon d'un enfant trisomique à l'issue d'un contrat de mère porteuse a suscité l'émoi du monde entier. Pour Jean-Marie Le Méné le rejet de cet enfant handicapé fait voler en éclats le mythe d'une GPA éthique.

    Comment la naissance d'un enfant trisomique ruine la GPA

    L'affaire de la GPA, dans laquelle un couple australien s'est emparé de l'enfant sain et a rejeté son jumeau trisomique qu'il a abandonné à la mère porteuse thaïlandaise, suscite des commentaires plutôt embarrassés. On comprend pourquoi. 

    Le mythe de la GPA vient d'être pulvérisé en plein vol.

    D'un coup de baguette magique, la GPA quitte les strass et les paillettes qui la présentaient en bonne fée pourvoyeuse de Bébés-Cadum pour gentils couples en mal d'enfants.

    Voilà que «le-couple-à-qui-nul-ne-saurait-imposer-une-souffrance» se transforme en client-roi parfaitement odieux qui bouffe ce qui lui plait et laisse le reste sur le bord de l'assiette.

    Voilà que le refus par la mère porteuse de l'avortement du jumeau handicapé devient un acte de résistance.

    Voilà que l'enfant trisomique devient une victime symbolique qui déclenche un élan international de générosité et le rend bénéficiaire - pour l'aider à vivre - d'une somme dix fois supérieure à celle promise à sa mère infortunée.

    Bref, c'est l'horreur pour les promoteurs de la GPA qui sont pris à contre-pied. Les stéréotypes se retournent, la logique de la GPA s'inverse, Pierre Bergé peut se remettre à la couture.

    Pourtant, rien ne devait poser de problème. Le couple était bien comme il faut, à l'ancienne, composé d'un homme et d'une femme, et frappé d'infertilité. Il s'agissait donc d'une indication quasiment médicale pour laquelle certaines bonnes âmes seraient tentées d'être accommodantes (le fameux «cas où» la GPA serait acceptable). La mère porteuse avait plus qu'honoré son contrat puisqu'elle avait donné naissance non pas à un, mais à deux enfants. N'était-ce pas une bonne nouvelle, pour tout couple en mal d'enfants, que d'être comblés par une surabondance imprévue?

    Nul complot n'a été ourdi pour faire dérailler ce train d'une transgression si bien partie. Mais la nature humaine (qui, rappelons-le, ne devrait plus exister) a subrepticement repris ses droits. La réalité de la GPA a montré son vrai visage, à savoir qu'il s'agit d'une vraie grossesse dans le ventre d'une vraie femme.

    D'abord, la biologie nous enseigne que la procréation assistée occasionne davantage de grossesses gémellaires. Ce genre de situation risque donc d'être fréquent. Ainsi, on rencontrera des couples qui, sans même que l'un de leurs jumeaux soit malade, refuseront tout simplement d'avoir deux enfants parce qu'ils n'en avaient commandé qu'un seul auprès de la mère porteuse. Qu'à cela ne tienne, nous dira-t-on, il y a l'avortement sélectif portant sur l'un des jumeaux, comme cela a été proposé à la jeune Thaïlandaise? Ce n'est pas si simple. L'acte consiste en une injection létale sur l'un des fœtus qui, une fois mort, restera in utero jusqu'au terme du développement de l'autre fœtus. Et la mère accouche à la fois d'un bébé vivant et d'un bébé mort. Faut-il préciser qu'il s'agit d'une pratique extrêmement contestée …

    Ensuite, la mère porteuse reste une femme. Et l'appartenance à la nature humaine, qu'on le veuille ou non, se caractérise par la liberté. En l'occurrence, la parturiente s'est vue immédiatement proposer l'avortement du jumeau atteint dès que le diagnostic prénatal de la trisomie a été posé. Mais manque de «chance» pour ses clients, cette jeune maman de 21 ans, qui avait déjà deux enfants, a refusé d'avorter, fût-ce sélectivement, assumant les risques qui en découleraient pour elle et sa famille.

    L'industrie de la GPA se retrouve bien mal en point. Si elle devait se développer, il lui faudrait trouver des parades à ces retours intempestifs de la nature.

    D'une part, il conviendrait de renforcer encore l'eugénisme des procréations assistées pour être certain que l'embryon transféré sera exempt de toute maladie, donc lui faire subir toute la batterie des tests génétiques du diagnostic préimplantatoire. D'autre part, il faudra se résoudre à pratiquer des réductions embryonnaires pour ne laisser subsister qu'un seul embryon. Ces exigences d'eugénisme sécuritaire ne seront pas gratuites.

    Mais surtout, il sera indispensable de prévoir au contrat que la mère porteuse devra avorter en cas de surproduction, de malfaçon ou défectuosité du bébé produit, ou qu'elle rembourse l'acheteur si celui-ci n'est pas satisfait, ou qu'elle reprenne l'achat si le produit lui est retourné.

    Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour imaginer qu'il sera difficile, dans le contrat de GPA qui la lie à ses clients, d'obliger une femme à avorter (ou à ne pas avorter d'ailleurs) sauf à ce que le contrat soit nul.

    Au final, on peut se demander si la naissance providentielle de cet enfant trisomique qui suscite un émoi dans le monde entier, n'est pas de nature à nous sauver, au moins pour un temps, de toute précipitation dans la légalisation de la GPA.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune

    Source : Fondation Jérôme Lejeune.

  • Rappel de l'annonce du 1er juillet : plus que jamais d'actualité...

    A consulter ICI

    Avec toute ma gratitude pour chacune et chacun d'entre vous...

  • Luke Mayernik : Tropaire "Mandatum Novum"

    "Mandatum novum do vobis: ut diligatis invicem, sicut dilexi vos", dicit Dominus.
    (Cf. méditation ci-dessous)

  • Méditation : "Je vous donne un commandement nouveau"

    « Il faut nous aimer, du moins essayer constamment de nous aimer comme Jésus nous a aimés lui-même, avec le même désintéressement, la même spontanéité toute gratuite, avec la même profondeur et sincérité de sentiments, avec une véritable affection, avec le même dévouement sans limites, usque ad mortem (1), avec la même condescendance à l'égard de chacun, avec la même délicatesse, sicut dilexi vos (2) ! Les perspectives sont infinies, les progrès sont toujours possibles. Ne nous contentons pas d'une bonne petite vie familiale où l'on se supporte à peu près les uns les autres. Cherchons à nous aimer avec toujours plus de vérité, de profondeur. Soyons bons, très bons et bienveillants les uns à l'égard des autres. Ne supportons pas la moindre parole ni la moindre pensée contraire à la charité. La personne de notre prochain, quel qu'il soit, est sacrée ; il n'y faut toucher qu'avec un souverain respect. Et puis aimons-nous tous les uns les autres ; pas d'excommunication, pas d'exclusion sous aucun prétexte. Ayons une charité vraiment catholique... »

    (1) : par ex. Mt XXVI, 38 : "jusqu'à la mort"
    (2) : Jn XIII, 34 : "Mandatum novum do vobis: ut diligatis invicem sicut dilexi vos..." - "Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés..."


    Dom Placide de Roton, Jésus c'est tout (Aimer Jésus dans nos frères, Août 1952), Éditions Sainte-Madeleine, 2004.

    jesus_enfants_da.jpg

    Jésus-Christ bénissant les enfants, par Jean-Joseph Ansiaux (1764-1840)
    Musée du château de Versailles - (Source et crédit photo)

  • Lundi 04 août 2014

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 03 août 2014

    Compassion, partage, Eucharistie, c’est le chemin que nous indique Jésus. Le Pape François l’a rappelé ce dimanche lors de la prière de l’Angélus en commentant l’Évangile du jour qui relate le miracle de la multiplication des pains et des poissons par Jésus afin de nourrir la foule. (Mt 14,13-21). Le Saint-Père s’attarde sur le sens de ce geste qui nous livre trois messages.

    Le premier est la compassion. « Face à la foule qui le suit, Jésus ne réagit pas avec irritation, mais il éprouve de la compassion, parce qu'il sait que la foule ne le cherche pas par curiosité, mais par nécessité. Et le signe de cette compassion sont les nombreuses guérisons opérées par Jésus. Le Christ nous apprend à faire passer les besoins des pauvres avant les nôtres. Nos besoins, même s’ils sont légitimes, précise le Saint-Père, ne seront jamais aussi urgent que ceux des pauvres, qui n'ont pas le minimum indispensable pour vivre ».

    Le deuxième message de Jésus est le partage. Et le Pape invite à comparer la réaction des disciples face à la foule fatiguée et affamée, à celle de Jésus. « Les disciples pensent qu’il convient de congédier la foule afin qu'elle puisse aller chercher de la nourriture. Jésus lui, les invite à lui donner à manger ». Deux réactions différentes qui, souligne le Pape, « reflètent deux logiques opposées ».

    « Les disciples raisonnent selon le monde, où chacun doit penser à soi-même, Jésus, en revanche, pense selon la logique de Dieu, qui est celle du partage ». Combien de fois, déclare le Pape François, avons-nous détourné le regard pour congédier les pauvres. C’est une façon éduquée de dire « débouillez-vous tout seul. C’est de l’égoïsme ».

    Le miracle des pains annonce l'Eucharistie. C’est le troisième message de Jésus. « Il est visible dans le geste du Christ qui “récite la bénédiction” avant de rompre le pain et de le distribuer à la foule. C'est le même geste que fera Jésus lors de la dernière Cène. Dans l'Eucharistie, Jésus ne donne pas de pain, mais le pain de la vie éternelle, Il se donne lui-même, en s’offrant au Père par amour pour nous ».

    « Celui qui reçoit l’Eucharistie, sans éprouver de compassion et le sens du partage, précise le Pape, ne chemine pas sur les traces de Jésus ». Et le Saint-Père conclut en affirmant que la compassion, le partage et l’Eucharistie sont le chemin que Jésus nous indique dans l’Évangile. « Un chemin qui nous conduit à affronter avec fraternité les besoins de ce monde, mais qui nous mène au-delà de ce monde, parce qu'il provient de Dieu le Père et retourne à Lui ».

    Source : Radio Vatican.

    « Rappelez-vous, la compassion, le partage, l'Eucharistie... Et s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi ! »

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage en Irak de la délégation de l'Eglise catholique de France

    https://storify.com/dioceselyon/voyage-du-cardinal-barbarin-en-irak

    Du lundi 28 juillet au vendredi 1er août 2014, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, Mgr Michel Dubost, président du conseil pour les relations interreligieuses, et Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Oeuvre d’Orient, étaient en Irak pour soutenir la population chrétienne. #CEFIrak

    Pour (re)vivre pas à pas ce voyage... A lire, à voir, et surtout à prier... Bouleversant.

  • Claude Lejeune (v.1530-1600) : Motet "Benedicite"

    Ensemble Jacques Moderne - Dir. Jean-Pierre Ouvrard (+ 1992)

  • Méditation : communion au Christ, union à son Corps

    « Pensez-vous que votre communion doit vous "unir" aux autres ? D'abord à ceux et à celles avec lesquels vous vivez, spécialement dans votre famille, dans votre milieu de travail. Vous unir à ceux qui communient souvent et aussi à ceux qui ne communient jamais.

    Et alors, que de grâces à demander au Christ qui vit en vous, pour que cette "union" fraternelle ne reste pas un mot, mais devienne une réalité !

    Grâces pour lutter constamment contre les manques de charité fraternelle, vos susceptibilités, contre les froissements d'amour-propre, contre votre orgueil qui empêchent cette union.
    Grâces pour être souriant, aimable, dévoué, pour comprendre les autres, leur rendre service, être constamment disponible.
    Grâces pour réagir contre les clans, pour semer par votre vie un peu d'union et de fraternité chrétiennes.

    Et l'union dans votre famille ?...
    Et l'union dans votre Paroisse, dans le mouvement chrétien auquel vous appartenez ?...
    Et l'union entre les hommes dans la société ?...
    Et l'union entre les peuples ?...

    Que de grâces à demander !...

    ...

    « Il me semble, ô Jésus, Vous entendre me répéter la prière que Vous faisiez à votre Père au soir du Jeudi Saint, en me demandant de la réaliser par ma vie : Je Vous prie afin que tous soient un, comme Vous mon Père, Vous êtes en Moi et Moi en Vous. » (Jn XVII, 21) »

    Abbé Gaston Dutil, Votre Religion dans Votre Vie (VII. La Communion et Votre Vie), Secrétariat National de la J.E.C.F., Paris, 1952.

    Cene_fresque_Rillieux_a.jpg

    La Cène, fresque peinte par Georges Avril en 1994
    en l'église Saint Pierre Chanel, à Rillieux-la-Pape (69140)

  • Dimanche 03 août 2014

    18e Dimanche du Temps ordinaire

    (Calendrier traditionnel : 8ème Dimanche après la Pentecôte)

    Calendrier liturgique

  • Dietrich Buxtehude (v.1637-1707) : Magnificat primi toni

    Ab Weegenaar, orgue (église supérieure de Camps, Pays-Bas)

  • Méditation - Prière : Marie, Reine et Mère de miséricorde

    « Ô Reine et Mère de miséricorde, qui dispensez les grâces à tous ceux qui recourent à vous, avec la libéralité d'une Reine, et l'amour de la plus tendre mère ; je me recommande à vous, dénué que je suis de mérites et de vertus, et insolvable envers la justice divine. Ô Marie, vous tenez la clé des célestes miséricordes ; ne vous souvenez pas de mes péchés, et ne me laissez pas dans cet affreux dénuement. Vous êtes si libérale avec tous, accordant toujours plus qu'on ne vous demande, montrez-vous de même à mon égard. Ma souveraine, protégez-moi ; là se bornent mes vœux. Je ne crains pas les démons, car vous êtes plus puissante que l'enfer ; je ne redoute point mes péchés, car un mot que vous adresserez à Dieu suffira pour m'obtenir un pardon général ; je ne tremble pas devant l'indignation du Seigneur, que j'ai offensé, car il s'apaise à une seule de vos prières. En un mot, si vous me protégez, j'espère tout, parce que vous pouvez tout. Ô Mère de miséricorde, je sais que vous trouvez du plaisir et de la gloire à soulager les plus misérables, et que, dès qu'ils ne s'obstinent pas dans le mal, vous pouvez les secourir. Je suis pécheur, mais, loin de m'obstiner, je veux changer de vie ; ainsi vous pouvez venir à mon aide : secourez-moi et sauvez-moi. Je me remets aujourd'hui entièrement dans vos mains. Dites-moi ce que je dois faire pour plaire à Dieu, et je le ferai ; j'espère le faire avec votre secours, ô Marie, ma Mère, ma lumière, ma consolation, mon refuge, mon espérance. Ainsi soit-il, ainsi soit-il, ainsi soit-il. »

    St Alphonse-Marie de Liguori, Les gloires de Marie (ch. V, II, Prière), Traduction nouvelle, Tome I, Paris, Gaume Frères, 1852.

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