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Ludwig Senfl (1486-1543) : "Ave Maria"
Ensemble vocal SolaVoce
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Méditation : "Refuser la croix, c'est refuser le ciel"
« N'oublions pas que nous devons travailler ici-bas à acquérir deux choses : la vertu pour nous et le bonheur des autres ; être bon et saint, et rendre heureux autour de nous.
Recevoir la croix, c'est recevoir Jésus Notre-Seigneur, qui ne donne jamais sa croix sans donner son amour. Refuser la croix, c'est refuser le ciel. La douleur fut le pain quotidien de la vie mortelle de Jésus et de Marie. C'est de vous, ô ma Mère, comme de votre divin Fils, que j'ai appris l'art divin de souffrir. Faites, Jésus, que tout en moi exhale le divin parfum de la piété, de la bonté, de la charité dans votre amour.
Ah ! si les malheureux savaient mieux souffrir ! Si les heureux savaient mieux aimer, une aurore de bonté et d'union régnerait dans le monde, et la paix promise aux âmes de bonne volonté rayonnerait dans toutes les âmes.
O Père ! notre Père ! vous qui êtes le Bon Dieu, que nous sommes loin de cette vérité !
Dans toute condition, dans chaque état, pour tous, il y a chaque jour une croix à porter, au moins une ; mais un jour sans croix serait un jour sans mérite, un jour sans croix serait un jour qui ne serait pas pour le ciel.
Chaque matin, baisons avec amour notre crucifix en promettant à Jésus de porter patiemment, généreusement ce jour, la croix de ce jour.
Seigneur, ayez pitié de nous, de moi aussi, pauvre pécheresse, ayez pitié, mon Dieu ! »
Marthe Robin, in "Journal - Décembre 1929 Novembre 1932", 2ème Cahier, 3 janvier 1931, Éditions Foyers de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2012. -
Mardi 26 août 2014
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Rappel : année saint Louis à Saint-Louis d'Antin, à Paris
En cette année de l'anniversaire de la naissance de saint Louis, le Pape accorde aux fidèles de Saint-Louis d'Antin de recevoir l'indulgence plénière. Cette mesure est effective dès le mercredi des Cendres et jusqu'au 31 décembre 2014.
Confession et Indulgence plénière
L'indulgence plénière
Recevoir l'indulgence plénière c'est recevoir le pardon de ses fautes, et la peine qui s'y attache. Cette indulgence, fruit de la miséricorde de Dieu, nous est accordée par les mérites et la prière de tous les saints.Pour recevoir l'indulgence plénière,
(pour soi-même ou pour les âmes du purgatoire) - on devra se rendre en pèlerinage à la paroisse Saint-Louis d'Antin pour
• y recevoir le sacrement de la confession,
• participer à l'eucharistie,
• prier à l'intercession de saint Louis, aux intentions du Pape et pour la France.Les actes principaux de la confession
• la contrition (souffrance du cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père).
• l’aveu de ses fautes : précis, sincère et complète, sans « se raconter », suivie de l’acte de contrition.
• l’absolution, donnée par le prêtre.
• l’accomplissement de la pénitence donnée par le prêtre : prière, jeûne, aumône, petit sacrifice ou effort…Prière à saint Louis pour obtenir les indulgences
Dieu notre Père,
nous te rendons grâce pour les merveilles que tu as accomplies en saint Louis, à qui nous demandons d'intercéder pour nous et pour la France.Saint Louis,
toi qui considérais ton baptême comme le plus grand don reçu,
ravive en nous le désir de vivre en enfants de Dieu.Toi qui méditais chaque jour la Parole de Dieu,
aide-nous à retenir les enseignements de la Passion de Jésus et à offrir notre vie par amour.Toi qui compris en ta jeunesse l'horreur du péché,
aide les jeunes à grandir dans la droiture et la fidélité.Toi qui fus un époux et un père très aimant,
aide nos familles à être ferment d'unité pour notre monde.Toi qui servis les pauvres, qui cherchas à la justice et la paix,
ouvre nos cœurs aux petits et viens en aide à nos dirigeants.Seigneur,
à l'exemple et à l'intercession de saint Louis, accorde nous de prendre en pèlerin chacune de nos décisions de la terre, en ayant en vue la vie du ciel.Amen.
Indulgence plénière accordée à ceux qui réciteront cette prière aux intentions du Pape et pour la France,
après s’être confessé, et qui participeront à la messe.Source, détails et riche iconographie sur le site internet de la paroisse Saint-Louis d'Antin.
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Communiqué : Pour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis
Communiqué du Secrétariat Particulier de Monseigneur le duc d'Anjou
Pour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis25 août fête de Saint Louis. En cette année de commémoration de la naissance du grand roi né en 1214, elle ne peut passer inaperçue ni nous laisser indifférent car l'image du roi nous ramène immanquablement à la Terre Sainte qui a tenu une grande place dans sa vie de souverain, de souverain chrétien. Or huit siècles après, cette terre se trouve toujours en guerre avec son lot de victimes et de drames vécus au quotidien par une des plus vieilles populations chrétiennes de la terre. Nous assistons à une véritable persécution qu'il faut dénoncer comme crime contre l'humanité. Les Chrétiens d'Irak qui étaient 1,5 millions il y a une trentaine d'années sont moins de 400 000. Le combat est celui, une nouvelle fois de David contre Goliath, des petits contre les géants. Mais les géants de nos jours sont armés puissamment et non moins puissamment fanatisés. Les moyens de résister sont faibles. Pourtant ne faut-il pas tout faire pour que ces Chrétiens demeurent sur leur terre ? Ils y vivent depuis toujours, depuis le début de l'ère chrétienne, c'est-à-dire bien avant que l'Islam n'y soit venu.
Saint Louis le saint de la justice, du bien commun et de la famille, est aussi celui d'un dialogue méditerranéen. S'il est plus que connu en France où les cérémonies organisées à l'occasion du 8ème centenaire de sa naissance et de son baptême sont nombreuses, il l'est aussi de la Tunisie à l'Egypte en passant par Chypre et il est encore largement honoré au Liban.
Saint Louis, le premier, accorda la protection de la France aux peuples chrétiens d'Orient. Depuis, de François 1er à Napoléon III tous les souverains honorèrent cette promesse. La République n'y fut pas insensible même si parfois sa position manque de vigueur. Toutefois la voix de la France n'est plus aussi forte qu'auparavant et beaucoup de « bruits de fond » empêchent qu'elle soit bien audible. Ces peuples martyrs manquent de protecteurs.
Pourtant la situation des Chrétiens d'Orient demande à ce que l'on parle en leur nom. Le Pape François l'a fait fermement et courageusement il y a quelques jours. Plusieurs évêques et cardinaux français sont partis sur le terrain et ont montré par l'exemple et la prière que les chrétiens d'occident, que les fils de Saint Louis étaient à leur côté. Mais cette présence, ces prières doivent être soutenues et amplifiées. C'est à nous, nations chrétiennes dans un monde plus ou moins préservé, de rappeler qu'il y a des valeurs essentielles avec lesquelles les politiques ne peuvent transiger. Celles de la vie tout d'abord, de la vie respectée de la conception à la mort ; celles, ensuite, d'une société sachant s'élever au-dessus des seuls matérialismes et hédonismes comme vient encore de la rappeler le Pape François à Séoul ; celles, enfin, du respect mutuel entre croyants.
Le message chrétien dont la France a longtemps été le porte-parole est celui de la primauté du droit sur la force. La force du conquérant ne peut rien contre les droits de ceux qui ont toujours été là et qui se sont toujours reconnus comme chrétiens.
Cette présence chrétienne dans le cœur du Moyen-Orient, dans le berceau de la civilisation née en Mésopotamie, est une richesse pour toute l'humanité. Que serait celle-ci si l'uniformité régnait, si l'uniformité de la brutalité régnait ? Le message de Saint-Louis encourage à préserver cette richesse. Lui qui savait pardonner à ses ennemis, et a toujours mis toute son énergie en avant pour que la chrétienté puisse vivre sur la Terre Sainte. C'est la vigueur de sa foi et de ses vertus de chrétien qui ont fait que même prisonnier, ses ennemis l'ont estimé. C'est ainsi qu'il est saint et que huit siècles après il est toujours honoré.
Aîné des descendants de Saint Louis, je lance donc un appel en faveur des chrétiens du Moyen-Orient afin que la paix leur soit donnée, afin qu'ils puissent vivre sur leur terre et continuer à témoigner qu'au-delà de la violence des hommes, il y a place pour la charité, la justice, le droit. C'est cela la paix de Dieu. Le message malgré les siècles demeure. Le Pape François le prêche partout dans le monde. Il appartient à tous les hommes de bonne volonté de le diffuser et de faire vivre ces valeurs en redonnant du sens à leur vie. Pour les Chrétiens d'Orient, face aux persécutions et à l'exil forcé, il y a urgence. Telle est la prière que nous pouvons adresser à Dieu, par l'intercession de Saint-Louis en sa fête le 25 aout.
Louis, duc d'Anjou
Aout 2014Source : Institut Duc d'Anjou.
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Albert Alain (1880-1971) : Messe en l’honneur de Saint Louis
Ensemble vocal de Lausanne - Dir. Michel Corboz
Marie-Claire Alain (1926-2013), André Luy (1927-2005), orgue1. Kyrie
2. Gloria
3. Sanctus
4. Ave, verum corpus
5. Agnus Dei -
Méditation : Saint Louis, Roi de France
La reine Blanche, mère de saint Louis, avait coutume de lui dire : « Mon fils, je vous aime tendrement, et plus qu'aucune créature au monde ; et cependant j'aimerais mieux mille fois vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel ». Ces paroles firent une impression si profonde sur le cœur de ce jeune prince, qu'il les eut toute sa vie présentes à l'esprit.
« Fidèle aux leçons de la reine Blanche, sa mère, qui lui avait dit : "Mon fils, j'aimerais mieux vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel", saint Louis ne se laissa ni amollir par les délices de la cour, ni séduire par les amorces de la volupté. Dieu seul était tout pour lui ; il ne respirait que son service et sa gloire, la défense de la foi, l'abolition du vice, le triomphe de la vertu, le salut de son peuple ; et, pour atteindre ce but, il priait le jour, il priait la nuit, récitant le bréviaire et entendant deux messes chaque jour avec la ferveur du plus parfait religieux. Il était mortifié comme un anachorète ; jeûnait tous les vendredis, portait habituellement le cilice, se meurtrissait le corps avec une discipline de fer. Il était zélé comme un apôtre, prenait tous les moyens de convertir les pécheurs, chassait les comédiens, menaçait de peines sévères les blasphémateurs, encourageait tous les ordres religieux voués à la prédication de l’Évangile, ne négligeait aucun moyen de faire connaître, aimer et servir Dieu ; et travaillait tous les jours à s'avancer lui-même dans la vie parfaite, recueilli au milieu de la dissipation du monde, mortifié parmi les délices, humble au faîte des grandeurs. Se peut-il un plus beau modèle ? Attachons-nous dès aujourd'hui à nous en approcher par le recueillement, la mortification et l'humilité. »
Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, 25 août, Saint Louis, Roi de France), Paris, Victor Lecoffre, 1886.Saint Louis, roi de France, remettant la régence à sa mère Blanche de Castille
par Joseph-Marie Vien (1716-1809)
(Source et crédit photo) -
Lundi 25 août 2014
St Louis, roi, confesseur
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Angélus de ce dimanche 24 août 2014
Lors de son Angélus de ce dimanche, le Pape a commenté comme d'habitude l'Évangile du jour, « le célèbre passage dans le récit de Saint-Matthieu dans lequel Simon, au nom des Douze, professe sa foi en Jésus comme le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus appelle Simon bienheureux pour sa foi, reconnaissant en elle un don spécial du Père, et Il dit : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »
Il a insisté sur le sens de ce mot : « Pierre, qui dans la langue de Jésus se dit « Képhas », est une parole qui signifie « roc ». Dans la Bible, ce terme, « roc », se réfère à Dieu. Jésus l’attribue à Simon pas pour ses qualités ou ses mérites humains, mais sa foi sincère et ferme, qui lui vient d’en haut. Jésus sent dans son cœur une grande joie, parce qu’Il reconnait en Simon la main du Père, l’action de l’Esprit Saint. Il reconnait que Dieu le Père a donné à Simon une foi digne de confiance, sur laquelle Lui, Jésus, pourra construire son Église, c’est-à-dire sa communauté, c’est-à-dire nous tous ! »
Le Saint-Père a insisté sur la nouveauté introduite par la foi chrétienne, qui ne se base plus sur la généalogie, comme dans la tradition juive, mais sur une adhésion personnelle au Christ : « Jésus a dans son esprit la volonté de donner vie à son Église, un peuple fondé non plus sur la descendance, mais sur la foi, c’est-à-dire sur le rapport avec Lui-même, un rapport d’amour et de confiance. Notre rapport avec Jésus construit l’Église. Et donc pour commencer son Église Jésus a au besoin de trouver dans les disciples une foi solide, digne de confiance. »
Jésus nous appelle tous à construire l'Église, malgré nos imperfections
Et le Pape renvoie donc à notre position actuelle dans la construction de l'Église : « Si le Seigneur trouve dans notre cœur une foi, je ne dis pas "parfaite", mais "sincère", alors Il voit aussi en nous les pierres vivantes avec lesquelles construire sa communauté. De cette communauté, la pierre fondamentale est le Christ, pierre angulaire et unique. (...) Chaque baptisé est appelé à offrir à Jésus sa propre foi, pauvre mais sincère, pour qu’Il puisse continuer à construire son Église, aujourd’hui, dans toutes les parties du monde. »
« À notre époque les gens pensent que Jésus est un grand prophète, un maitre de sagesse, un modèle de justice. Et aussi aujourd’hui, Jésus demande à ses disciples, à nous tous : "Mais vous, qui dites-vous que je suis ?" Qu’est-ce que nous répondons ? Pensons-y. Mais surtout prions Dieu le Père, pour qu’Il nous donne la réponse. Et par l’intercession de la Vierge Marie, prions-le pour qu’Il nous donne la grâce de répondre, avec un cœur sincère, "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !" C’est le vrai Credo ! Répétons-le tous ensemble ! », a conclu le Pape, invitant la foule à répéter cette parole avec lui.
Appel pour l'Ukraine
À l'issue de l'Angélus, le Pape a délivré un message pour l'Ukraine, qui célèbre les 23 ans de son indépendance dans un contexte de guerre civile. « Aujourd'hui mes pensées se dirigent particulièrement vers la terre aimée d'Ukraine, qui célèbre aujourd'hui sa fête nationale, à tous ses fils et filles, à leur soif de paix et de sérénité, menacés par une situation de tensions et de conflit qui ne s'apaise pas, générant tant de souffrance dans la population civile. Nous confions au Seigneur Jésus et à la Madonne cette entière Nation et nous prions ensemble surtout pour les victimes, leurs familles et tant qui souffrent. J'ai reçu une lettre d'un évêque, qui raconte toute cette douleur. Prions ensemble pour cette terre aimée, en ce jour de la fête nationale ! » Et le Saint-Père a récité, avec les fidèles rassemblés place Saint-Pierre, un "Je vous salue Marie" pour la paix en Ukraine.
Source : Radio Vatican. -
Michel-Richard Delalande (1657-1726) : Motet "Sacris solemnis" (S 74)
Orchestre de Chambre Jean-François Paillard - Chorale Stéphane Caillat
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Méditation : pour bien communier...
« Commencez le soir précédent à vous préparer à la sainte Communion par plusieurs aspirations et élancements d'amour, vous retirant un peu de meilleure heure afin de pouvoir aussi lever plus matin. Que si la nuit vous vous réveillez, remplissez soudain votre cœur et votre bouche de quelques paroles odorantes, par le moyen desquelles votre âme soit parfumée pour recevoir l’Époux, lequel, veillant pendant que vous dormez, se prépare à vous apporter mille grâces et faveurs, si de votre part vous êtes disposée à les recevoir. Le matin levez-vous avec grande joie, pour le bonheur que vous espérez, et vous étant confessée, allez avec grande confiance, mais aussi avec grande humilité, prendre cette viande céleste qui vous nourrit à l'immortalité. Et après que vous aurez dit les paroles sacrées : Seigneur, je ne suis pas digne (*), ne remuez plus votre tête ni vos lèvres, soit pour prier soit pour soupirer, mais ouvrant doucement et médiocrement votre bouche, et élevant votre tête autant qu'il faut pour donner commodité au prêtre de voir ce qu'il fait, recevez pleine de foi, d'espérance et de charité Celui lequel, auquel, par lequel et pour lequel vous croyez, espérez et aimez. Ô Philothée, imaginez-vous que comme l'abeille ayant recueilli sur les fleurs la rosée du ciel et le suc plus exquis de la terre, et l'ayant réduit en miel, le porte dans sa ruche, ainsi le prêtre ayant pris sur l'autel le Sauveur du monde, vrai Fils de Dieu, qui comme une rosée est descendu du Ciel, et vrai Fils de la Vierge, qui comme fleur est sorti de la terre de notre humanité, il le met en viande de suavité dedans votre bouche et dedans votre corps. L'ayant reçu, excitez votre cœur à venir faire hommage à ce Roi de salut ; traitez avec lui de vos affaires intérieures, considérez-le dedans vous, où il s'est mis pour votre bonheur ; enfin, faites-lui tout l'accueil qu'il vous sera possible, et comportez-vous en sorte que l'on connaisse en toutes vos actions que Dieu est avec vous. »
(*) Mt VIII, 8.
St François de Sales, Introduction à la vie dévote (Seconde partie, ch. XXI), in "Œuvres", nrf-Gallimard, 1969.Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-1588) : Jésus et le centurion
(Musée National du Prado, Madrid) -
Dimanche 24 août 2014
21e Dimanche du Temps ordinaire
(Calendrier traditionnel : 11ème Dimanche après la Pentecôte)
Calendrier liturgique -
Vidéo - Irak : le chemin de croix de l'archevêque de Mossoul
"Nous supplions le monde de se presser !"
Des centaines de chrétiens se sont réfugiés dans le village de Soran au Kurdistan irakien pour échapper aux massacres des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'évêque de Mossoul Mgr Mouche, lui aussi contraint de fuir, en appelle à la communauté internationale.
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Antiphona : Salve Regina
Ensemble Organum - Dir. Marcel Peres
(Album : "Le chant des Templiers") -
Méditation : "Supportez-vous les uns les autres" (Ga 6,2 ; Col 3,13)
« Dieu vous ordonne d'aimer le prochain tel qu'il est, et avec toutes ses faiblesses : et ce sont les faiblesses mêmes du prochain qui doivent être la matière de votre charité. Si les gens étaient sans défaut, qu'aurions-nous à en souffrir ? Et n'ayant rien à souffrir de personne, comment accomplirions-nous cette divine leçon de saint Paul : Supportez-vous les uns les autres (Ga 6,2 ; Col 3,13) ? Mais que cet homme ne se corrige-t-il pas ? De se corriger, c'est son affaire ; mais de le supporter, quoiqu'il ne se corrige pas, c'est la vôtre. Faites ce qui est pour vous du devoir de la charité, et du reste n'examinez point si les autres font ce qu'ils doivent, ou s'ils ne le font pas, puisque vous n'aurez point à en rendre compte. »
Louis Bourdaloue s.j. (1632-1704), Pensées diverses sur la charité du prochain, in "Œuvres de Bourdaloue" Tome V (Pensées - De la charité chrétienne et des amitiés humaines), Paris, Lefevre - Pourrat Frères, 1888. -
Samedi 23 août 2014
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Cristóbal de Morales (1500-1553) : Missa Benedicta est Regina caelorum - Sanctus
Orchestre de la Renaissance - Dir. Richard Cheetham
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Méditation - Prière : Consécration de la Famille au Coeur Immaculé de Marie
« Ô très sainte Vierge, Reine du Ciel et de la terre, Reine et Mère de la famille que Dieu s'est choisie sur la terre pour naître et habiter parmi nous, aimable Maîtresse de la Maison de Nazareth, soyez aussi la Reine et la Mère de cette famille et de chacun de ses membres présents et absents, actuels et futurs ! Soyez à jamais la Maîtresse de cette maison et de tous ses habitants !
Tous, nous vous proclamons notre Souveraine et notre Mère pour le temps et l'éternité ! Régnez pour faire régner sur nous l'adorable Cœur de Jésus ! De nouveau, nous nous donnons et consacrons à votre Cœur maternel, auquel nous remettons et abandonnons la direction de cette maison, le soin de nos âmes et de nos corps, la conduite de notre vie et de toutes nos affaires spirituelles et temporelles. Dirigez-nous, ô Vierge fidèle, dans la voie immaculée, dans la voie d'amour qui mène au Cœur divin ! Faites-nous demeurer avec vous dans son amour et dans son intimité ! Veillez à tout, dans votre infaillible sagesse ! Pourvoyez à tout, dans votre maternelle bonté et dans votre royale libéralité ! Remédiez à tous nos maux et à toutes nos fautes, dans votre grande miséricorde ! Redressez-nous dans nos écarts ! Soutenez-nous dans nos défaillances ! Fortifiez-nous dans nos faiblesses ! Consolez-nous dans nos peines ! Et faites qu'à l'heure de notre mort, votre tendre Cœur de bonne Mère, votre Cœur Immaculé, soit vraiment, pour nous, la porte du Ciel, du Ciel d'amour qu'est le Cœur de Jésus ! Nous vous en supplions par votre divine tendresse pour ce Cœur sacré et par l'amour dont il brûle pour vous ! Ainsi soit-il. »
+ Louis, Archevêque de Besançon, in "Allons à Marie - Manuel de la Garde d'Honneur du Cœur de Marie", Besançon, 1938.Source et crédit photo : Bannière de Notre-Dame des Victoires
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Vendredi 22 août 2014
Vierge Marie Reine
Cœur Immaculé de la Bse Vierge Marie
Calendrier liturgique