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  • Vendredi 27 juin 2014

    Fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    « ...Et me découvrant son divin Cœur : Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plus grande partie que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'amour. Mais ce qui est encore plus rebutant, c'est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés. C'est pour cela que je te demande que le premier vendredi après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur. »

    (Source)

    Calendrier liturgique

  • "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation" - Instrumentum Laboris

    Comme prévu, le document de travail du futur Synode sur la famille a été rendu public ce jeudi 26 juin.

    Il peut être consulté en intégralité sur le site internet du Vatican.

    Présentation de l'Instrumentum Laboris par le Cardinal Baldisseri, Secrétaire général du Synode

    Ce matin a été présenté près la Salle de Presse l'Instrumentum Laboris de la III assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques (5-19 octobre : Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation) par le Cardinal Baldisseri, Secrétaire général du Synode, le Cardinal Erdö, Rapporteur général, le Cardinal Vingt-Trois, Président délégué, Mgr Forte, Secrétaire spécial.

    Ce document de travail, a précisé le Cardinal Baldisseri, suit les thèmes dégagés par le document préparatoire.

    Consacrée à l’Évangile de la famille, sa première partie aborde le projet de Dieu, de la connaissance biblique et de la connaissance du magistère, de leur perception, de la loi naturelle et de la vocation personnelle dans le Christ.

    "Les difficultés découlant de la loi naturelle pourront être surmontées par un recours attentif au monde biblique et à sa forme narrative, de manière à traduire le concept d'ordre de la création et mieux relire en clef existentielle celui de loi naturelle. La famille comme cellule base de la société, où on apprend à vivre ensemble et à partager,...est également un espace privilégié de partage de valeurs comme la fraternité et l'amour, le respect et la solidarité inter-générationnelle et de la dignité des personnes, en dépassant l'individualisme et en participant au bien commun".

    La seconde partie de l'Instrumentum parle des enjeux pastoraux relatifs à la famille, de ses difficultés internes comme externes, de la crise de la foi. Les pasteurs ont la responsabilité plus que jamais de préparer au mariage...afin que les futurs époux complètent leur adhésion au Seigneur pour bâtir leur famille sur du solide... Il est ensuite question des situations pastorales délicates, les cohabitations et unions libres, les séparés et divorcés, les divorcés remariés, les enfants, les filles mères, les irrégularités canoniques et les mariés qui ne sont ni croyants ni pratiquants... Le nombre des couples et des familles de fait s'accroît sous l'effet de causes socio-économiques et culturelles...et l’Église a le devoir d'accompagner ces couples dans le choix d'une responsabilité matrimoniale qui les dépasse. La question des divorcés remariés vivant difficilement une situation irrégulière pour l’Église pousse celle-ci à trouver des solutions compatibles avec son enseignement... Il apparaît notamment nécessaire de simplifier les procédures de nullité... Quant aux unions homosexuelles, il faut tenir compte de la variété de situations législatives civiles plus ou moins favorables. Une approche ecclésiale locale est à voir, y compris en ce qui concerne la présence d'enfants.

    La troisième partie du document traite de l'ouverture à la vie, des difficultés d'acceptation du magistère, des suggestions pastorales, de la pratique sacramentelle... Dans leur responsabilité d'éducation les parents ont souvent du mal à transmettre la foi aux enfants, et plus généralement à leur assurer une formation chrétienne et la pratique des sacrements.

    Les thèmes qui ne figurent pas dans l'Instrumentum" seront abordés lors de l'assemblée ordinaire de 2015, troisième étape de la réflexion entamée lors du consistoire du 20 février dernier.

    Le présent document de travail fournit en somme, a conclu le Cardinal, une vision de la réalité familiale qui servira de base à une profonde réflexion synodale, qui débouchera sur un document final destiné au Saint-Père. Vu l'importance de ce parcours synodal, il a fixé au 28 septembre une Journée de prière pour le Synode et une adoration eucharistique permanente tout au long des travaux en la chapelle Salus Populi Romani de Ste Marie Majeure. Il invite dès maintenant les fidèles et les contemplatifs à prier pour les pères synodaux.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.6.14)

  • Tous en prière pour la famille

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     Consécration au Coeur de Jésus

  • Premières Vêpres de la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus

    A la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre ce soir :

    Jeudi 26 juin :
    • 18h : Premières Vêpres de la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus
    • 18h30 et 22h : Messes anticipées du Sacré-Coeur
    Vendredi 27 juin :
      • 8h : Laudes du Sacré-Coeur
      • 11h15 : Messe du Sacré-Coeur
    • 15h : Messe solennelle du Sacré-Coeur
    • Procession eucharistique
    • Chapelet de la divine Miséricorde en présence des reliques de Saint Jean-Paul II
    • 18h : Vêpres du Sacré-Coeur
    • 18h30 : Buffet (ou Messe du Sacré-Coeur)
    • 20h : Visite virtuelle panoramique de la Basilique (Salle Saint Irénée)
    • 21h : Veillée de prière au Sacré-Coeur

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  • Edward Elgar (1857–1934) : Sospiri, Op.70 (1914)

    Bournemouth Sinfonietta - Dir. George Hurst (1926-2012)

  • Méditation : des "distractions"...

    « Te distraire. - Tu as besoin de te distraire !... En ouvrant les yeux tout grands pour qu'y pénètrent bien les images des choses, ou bien en les tenant presque fermés, à cause de ta myopie...
    Ferme-les tout à fait ! Aie donc une vie intérieure ; tu verras alors, sous des couleurs et dans un relief insoupçonnés, les merveilles d'un monde meilleur, d'un monde nouveau ; tu traiteras avec Dieu..., tu connaîtras ta misère..., et tu te raviras en Lui, d'un ravissement qui, te rapprochant de ton Père, te fera davantage le frère de tes frères, les hommes. »

    St Josemaría Escrivá de Balaguer (1902-1975), fêté ce jour, Chemin, S.E.P.A.L., Paris, 1957-66.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-sixième Jour

    Vingt-sixième Jour
     
    Prions pour celui à qui Dieu a confié le soin de notre âme.

    Parmi les consolateurs du Cœur de Jésus, il y a d’abord les prêtres zélés et les saints religieux et religieuses.

    C’est l’armée visible de Jésus, ce sont ses Anges sur la terre. Leur but est la gloire de Dieu, - l’honneur de Marie, - le salut des âmes, - le triomphe de l’Église, - tous les intérêts en un mot de Jésus-Christ – Chaque matin, à l’oraison, ils reçoivent le mot d’ordre de leur maître ; chaque soir, ils rendent compte de leur journée…
    Oh ! demandez à Jésus que cette armée s’augmente de plus en plus ; offrez-vous quelquefois pour être enrôlée, vous aussi, au service d’un si bon maître. – Oh ! si vous saviez comme on y est bien ! comme on y vit heureux ! comme on y meurt plein de confiance !

    Priez, aujourd’hui, pour les prêtres et les religieux : et lisez dans votre livre ce qui a rapport à la vocation.
  • Jeudi 26 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Euthanasie/procès Bonnemaison : bienvenue dans le meilleur des mondes !

    Avec l’acquittement de Nicolas Bonnemaison, jugé à Pau pour 7 empoisonnements, les partisans de l’euthanasie ont fait sauter le verrou qui nous retenait au bord de l’univers d'Aldous Huxley ou de George Orwell.

    Tuer en série par compassion, puis être acquitté par compassion. Applaudi, même ! Un « tonnerre d’applaudissements » alors que les faits - sept meurtres - étaient passibles de la réclusion criminelle à perpétuité ! C’est ce qui vient de se passer chez nous, en France, à Pau, devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, ce 25 juin 2014. Et cela, quelques heures après qu’un jeune homme tétraplégique a été condamné, lui, à une mort lente, par la plus haute juridiction française. Coïncidence ou pas, la conjonction de l’affaire Lambert et du procès Bonnemaison aura vu la plus formidable mobilisation politique, judiciaire et médiatique, bref des trois pouvoirs, en faveur de l’euthanasie.   

    Les conséquences de cette transgression fondamentale sont bel et bien un « changement de civilisation » comme disait Christiane Taubira à propos du « mariage pour tous », la négation cette fois d’un des premiers commandements du décalogue : « Tu ne tueras point ».

    Bien entendu, dans cette tragédie, comme depuis quarante ans dans celle de l’avortement, ce sont les défenseurs de la vie qui sont pointés du doigt comme des « extrémistes », la modération consistant à disposer de la vie d’autrui comme on l’entend. Pour ce faire, on commence toujours par piper les mots : de même que l’avortement était devenu l'« ivg » en 1975, le docteur Bonnemaison n’a pas « tué », il a « abrégé la vie » (cf. Le Figaro). Le voilà donc acquitté « de la totalité des faits » et libre de recommencer dès qu’il en aura l’occasion, avec le sourire, et sous les applaudissements des gens compatissants. «J'ai agi en médecin, jusqu'au bout» a-t-il assuré. Cette médecine-là est juste le contraire de celle d’Hippocrate (ce n’est donc pas le « judéo-christianisme » qui aurait inventé cet interdit).

    Maintenant, il s’agit de foncer, a déclaré son avocat, Me Ducos-Ader : « C'est une décision énorme qui va obliger les politiques à aller plus vite ». Toujours plus vite (pas comme sur nos routes). Le gouvernement est naturellement tout disposé à « faire évoluer notre cadre législatif », s’est empressé de déclarer son porte-parole, Sébastien Le Foll. Toujours plus de compassion....et beaucoup d'économies, car ça coûte cher, la vieillesse et la fin de vie ! Quand on nous proposera à l’hôpital, pour nous ou pour nos proches, une “sédation en phase terminale”, nous saurons qu’il s’agira en réalité d’une “sédation terminale”…Mais je rêve : on ne nous la proposera pas, on nous l'imposera, comme aux victimes du bon docteur Bonnemaison. Allez, une petite sédation... Vive la crise cardiaque ou l’accident mortel !

    Donc la guerre entre la « culture de vie » contre la « culture de mort » ou du « déchet » va se poursuivre. Elle est devenue totale, des premiers instants de la vie à sa fin naturelle (ou pas...), et mondiale. Nous la mènerons avec d’autant plus de détermination que ce sera sans crispation et avec cette certitude : la vie triomphera parce qu’elle a déjà triomphé. Mais pas sur un lit de roses…
    Philippe Oswald - Source : Aleteia

    Acquittement du dr Bonnemaison : Un verdict effrayant et révélateur

    Alliance VITA estime effrayant et révélateur l’acquittement du docteur Bonnemaison par la Cour d’assises de Pau, et demande qu’il soit fait appel de ce verdict absurde.

    Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator 2012) :

    « Le docteur Bonnemaison a injecté de son propre chef des produits mortels à sept patients qui n’avaient rien demandé. Il est à l’évidence absurde que ce médecin soit acquitté, alors qu’il a agi non seulement en dehors du cadre légal français, mais également au-delà de toutes les revendications législatives pro-euthanasie et aussi des rares lois euthanasiques votées à l’étranger. La question est donc : comment en est-on arrivé là ?

    Cet acquittement par les jurés s’explique sans doute par l’orchestration de l’émotion provoquée par une avalanche de témoins militants venus de France et de Belgique, avec des positions aussi radicales qu’irresponsables. Il s’explique sans doute aussi par la personnalité apparemment compassionnelle du docteur Bonnemaison, dont la fragilité psychique a pu jouer le rôle de circonstance atténuante. Mais voilà la France piégée dans un processus de dépénalisation jurisprudentielle de la forme la plus brutale d’euthanasie décidée par un homme seul, sans demande des victimes.

    C’est un message dramatique pour tous les usagers du système de santé français et pour tous les médecins ou infirmiers qui pourraient être tentés de suivre l’exemple du docteur Bonnemaison. Quelle tristesse de devoir dire à nos proches, particulièrement aux personnes âgées fragiles se rendant aux urgences : prudence et méfiance ! Nous pensons à l’immense majorité des soignants qui ressentent ce malaise : ils savent parfaitement que le docteur Bonnemaison a franchi une ligne rouge et qu’une sanction pénale, même symbolique, était absolument nécessaire pour le signifier. Depuis la médiatisation de cette affaire, notre service d’écoute SOS Fin de vie reçoit de plus en plus de messages de personnes âgées qui ont peur des perfusions mortelles.

    Ce procès aura au moins eu le mérite de mesurer l’outrance des partisans français de l’euthanasie : ils prétendent qu’elle serait effectuée à la demande des patients, mais se réjouissent de l’acquittement d’un médecin qui a agi sans les consulter. En Belgique, les injections létales clandestines se sont multipliées en même temps que les euthanasies déclarées…

    C’est pourquoi Alliance VITA demande solennellement au Ministère public de faire appel de ce verdict. Il avait choisi de proposer dans son réquisitoire la peine symbolique de 5 ans avec sursis, ce qui constituait un avertissement minimal. Sans aucune sanction, c’est tout notre système de santé qui s’avoue incapable de protéger les personnes fragiles. Comme en 2008 dans le cas de Lydie Debaine que je décris dans mon livre, un second procès d’assises est impératif pour permettre de revenir sur un verdict aussi dangereux qu’insensé. »

    Alliance VITA a organisé mardi 24 juin 2014 une scénographie spectaculaire sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadero à Paris, pour manifester l’urgence d’être solidaires des personnes âgées plutôt que de basculer dans une culture d’euthanasie et d’exclusion. Elle se dit prête à s’impliquer dans un grand mouvement social contre l’euthanasie et pour la solidarité vis-à-vis des plus fragiles.

    Source : Alliance VITA.

  • Audience générale de ce mercredi 25 juin 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur l'Église, soulignant l'importance pour le chrétien d'appartenir à ce peuple de Dieu :

    "On est pas chrétien à titre individuel, pour son compte propre. Nous sommes chrétiens par notre appartenance à l'Église. Notre identité est appartenance, à l'instar du nom et prénom. Notre nom est 'J'appartiens à l'Église', notre prénom 'Je suis chrétien'... Personne ne devient chrétien par soi-même. Croyant et priant, connaissant le Seigneur et écoutant sa Parole, nous le sentons proche et présent dans nos frères, et ce parce que d'autres ont vécu la foi, l'ont transmise et nous l'ont enseignée".

    Vivre en croyants et disciples du Seigneur au sein de la grande famille de l'Église "n'est possible qu'avec les autres, ensemble, et pas seulement grâce à d'autres. Dans l'Église il n'y pas d'existence à part. Tant de fois Benoît XVI a décrit l'Église comme un 'nous' ecclésial. Certains disent croire en Dieu et en Jésus mais ne pas être intéressés par l'Église. Certains estiment pouvoir avoir un lien direct avec le Christ en dehors de la communion et de la médiation de l'Église. Il s'agit de tentations dangereuses, d'une dichotomie absurde... Le Seigneur a confié son message de salut à des témoins, à nous tous, et c'est à travers nos frères et sœurs, leurs qualités et leurs défauts, qu'il se manifeste à nous. C'est cela appartenir à l'Église. Ne l'oublions jamais : Être chrétien signifie appartenir à l'Église !

    Demandons au Seigneur par l'intercession de Marie, Mère de l'Église, la grâce de ne pas tomber dans la tentation de nous passer des autres, de nous passer de l'Église, de nous sauver par nous-mêmes, comme si nous étions de simples chrétiens de laboratoire. On ne peut aimer Dieu sans aimer les autres. On ne peut l'aimer hors de l'Église. On ne peut être en communion avec Lui sans l'être avec l’Église. On ne peut être bons chrétiens sans tous ceux qui s'efforcent de suivre le Seigneur, en étant un seul corps, un seul peuple".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué une délégation de la Bethlehem University, la première université des Frères des Écoles chrétiennes dans la Bande de Gaza, fondée il y a quarante ans, les remerciant du service qu'elle offre au peuple palestinien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.6.14)

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous ne sommes pas chrétiens à titre individuel, nous appartenons à l’Église, par laquelle nous entrons dans une alliance qui nous précède, une alliance entre Dieu et les hommes. Nous devons être reconnaissants envers tous ceux qui nous ont précédés et accueillis dans l’Église, car on ne devient pas chrétien par soi-même. Ils ont vécu la foi et nous l’ont transmise, et sans eux nous ne connaîtrions pas le Seigneur. Par ailleurs, rencontrer le Christ directement est impossible en dehors de la communion et de la médiation de l’Église. Nous ne pouvons grandir comme chrétien qu’avec et grâce à d’autres personnes, en compagnie desquelles nous cheminons, même si cela est parfois difficile en raison de leurs faiblesses et de leurs limites. C’est par eux que Jésus vient à notre rencontre et se fait reconnaître. »

    « Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française, en particulier les personnes engagées dans la société civile, accompagnées de Monseigneur Dominique Rey. Je vous souhaite un bon pèlerinage à Rome, et je vous invite à découvrir combien l’Église est une grande famille, dans laquelle, avec nos frères, nous rencontrons le Christ.

    Que Dieu vous bénisse ! »

    Texte intégral italien : Site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français : Zenit.org.

  • J.S. Bach : Motet BWV 226 "Der Geist hilft unser Schwachheit auf" (1729)

    (L'Esprit vient au secours de notre faiblesse)
    Vocalconsort Berlin - Dir. Daniel Reuss (janvier 2012)

    1. Chœur I/II [S, A, T, B]

    Der Geist hilft unser Schwachheit auf,
    L'Esprit vient au secours de notre faiblesse,
    denn wir wissen nicht,
    car nous ne savons pas
    was wir beten sollen,
    pourquoi nous devons prier,
    wie sich's gebühret;
    ce qu'il faut;
    sondern der Geist selbst vertritt
    mais l'Esprit lui-même intercède
    uns aufs beste mit unaussprechlichem Seufzen.
    pour nous de la meilleure manière dans des gémissements ineffables.
    Der aber die Herzen forschet, der weiß,
    Mais celui qui sonde les cœurs, il sait
    was des Geistes Sinn sei;
    ce qu'est le désir de l'Esprit :
    denn er vertritt die Heiligen nach dem,
    puisqu'il intercède pour les saints
    das Gott gefället.
    suivant ce qui plaît à Dieu.

    2. Choral [Chœur I/II : S, A, T, B]

    Du heilige Brunst, süßer Trost
    Toi feu sacré, doux réconfort,
    Nun hilf uns, fröhlich und getrost
    maintenant aide-nous joyeusement
    In deinem Dienst beständig bleiben,
    à rester constamment à ton service,
    Die Trübsal uns nicht abtreiben.
    bien que l'affliction ne nous ai pas quittés.
    O Herr, durch dein Kraft uns bereit
    Ô Seigneur, par ta force prépare-nous
    Und stärk des Fleisches Blödigkeit,
    et renforce la faiblesse de la chair,
    Dass wir hie ritterlich ringen,
    pour que nous puissions combattre ici noblement,
    Durch Tod und Leben zu dir dringen.
    nous pressant contre toi à travers la mort et la vie.
    Halleluja, halleluja.
    Alléluia, alléluia.

    Source : Bach Cantates Website.

  • Méditation : misère humaine et grâces de Dieu

    « Combien les prédicateurs, les livres de dévotion, sont-ils fatigants, avec des affirmations du genre de celles-ci :
    "Si nous ne sommes pas davantage saints, c'est parce que nous ne savons pas faire telle ou telle chose"... (nous renoncer, etc.)
    "Si nous ne progressons pas dans l'amour de Dieu, c'est parce que nous ne sommes pas assez fervents, généreux."...
    Pourquoi toujours mettre en cause nos déficiences, comme si elles étaient la raison unique et suprême de notre "médiocrité" ? Pourquoi ne pas avouer que cette "médiocrité" est voulue de Dieu pour la plupart d'entre nous ?
    On prend toujours comme référence un saint Paul, un Curé d'Ars, une Thérèse de l'Enfant-Jésus (quand ce n'est pas la Sainte Vierge ou Notre-Seigneur lui-même !) et l'on affirme : "Si nous ne sommes pas comme eux, c'est notre faute, car Dieu veut, voudrait (!?) nous faire saints comme eux !"

    C'est ignorer l'anti-égalitarisme dont Dieu fait preuve toujours (cf. l'Ancien Testament).
    C'est ignorer que union à Dieu, sainteté, et toutes choses du même genre, relèvent, en grande partie sinon en totalité, du domaine de l'infus. C'est Dieu qui donne ou qui ne donne pas.

    Le propos de Dieu est de faire, de la plupart d'entre nous, non des géants dans l'ordre de la grâce, mais des pygmées. Voilà ce qui, tout autant que nos déficiences ou défaillances, rend notre vie si lourde. Dieu peut, pourrait, nous donner sa grâce à grands flots ; or il nous la donne au compte-goutte ; il nous mène par le chemin du minimum, de la misère spirituelle. Voilà la seule explication vraie. Nous sommes les "petites gens" dont parle Isaïe (1).

    Accepter cette volonté divine, ne pas se scandaliser, patience ; c'est toujours là qu'il faut en revenir. Et n'est-ce pas une attitude plus saine, au point de vue affectif, et plus juste au point de vue théologique, que de se répéter : "Si je ne suis pas plus avancé, c'est parce que je ne sais pas faire ceci ou cela."
    Ne pas arracher à Dieu plus qu'il ne veut donner, c'est le principe numéro un de la vie d'intimité !
    Ne pas avancer la main.
    Quand Dieu t'offrira quelque chose, attend qu'il réitère deux ou trois fois !

    Mon Dieu, il faudra que les dons que vous voudrez me faire m'arrivent sans que je sois obligé d'avancer la main. Car moi, je ne l'avancerai pas ! Je sais trop ce qu'il en coûte de vouloir saisir des appâts que Dieu fait passer à votre portée, mais qu'il ne vous destine pas.

    N'ayons pas peur ! Quand Dieu veut vraiment donner, il sait donner ! »

    (1) : Is 29,19

    Père Jérôme (1907-1985), L'Appel se poursuit, théologie spirituelle - II (Deuxième thèse - Dieu, amour toujours premier), Parole et Silence, 2001.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-cinquième Jour

    Vingt-cinquième Jour
     
    Prions, afin que le Cœur de Jésus nous inspire le goût de la Communion fréquente.

    La 6ème épine dans le Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui s’éloignent de la sainte Communion.

    S’éloigner volontairement de la sainte Communion quand elle nous est permise, c’est dire à Jésus-Christ : « Je ne veux pas de vous… » Ne pas se mettre à même de communier fréquemment, au moins tous les huit jours, c’est dire à Jésus-Christ : « Je ne veux pas me gêner. »
    C’est, en effet, parce qu’on ne veut pas se gêner qu’on ne communie pas tous les huit jours ; - ce n’est pas à vous, sans doute, à régler vos communions, mais c’est à vous de vous y préparer : retranchez les sentiments de vanité, les amitiés trop affectueuses, les médisances, les pertes de temps…, vous verrez comme vous aimerez la sainte Communion et comme on vous la permettra volontiers.

    Je vais, dès aujourd’hui, me préparer à la Communion pour le dimanche qui suivra.
  • Mercredi 25 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • J.-S. Bach : Cantate BWV 30 "Freue dich, erlöste Schar" (Pour la Nativité de St Jean-Baptiste)

    Munchener Bach Chœur et Orchestre - Dir. Karl Richter (1974-75)
    Edith Mathis, Anna Reynolds, Peter Schreier, Dietrich Fischer-Dieskau

  • Méditation : Nativité de saint Jean-Baptiste

    « Toute la vie du « plus grand parmi tous les enfants des femmes » est le miracle des miracles. En plus de la vie entière de Jean, prophète dès avant sa naissance et le plus grand des prophètes, c'est aussi tout ce qui arrive avant sa naissance et après sa mort qui surpasse tous les miracles. En effet, les prédictions des prophètes inspirés par Dieu à son sujet le décrivent non comme un homme mais comme un ange, comme un flambeau étincelant, comme l'étoile du matin diffusant la lumière divine – car il précède le Soleil de justice – et comme la voix du Verbe de Dieu lui-même. Or qu'y a-t-il de plus proche du Verbe de Dieu...que la voix de Dieu ?

    Lorsque le moment de sa conception approche, ce n'est pas un homme mais un ange qui descend du ciel pour mettre fin à la stérilité de Zacharie et d'Élisabeth... Il prédit que la naissance de cet enfant sera la cause d'une grande joie, car elle annoncera le salut de tous les hommes : « Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance. Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera avec l'esprit et la puissance d'Élie ». Jean, en effet, sera vierge comme Élie, surtout parce qu'il sera le précurseur de Dieu « car, est-il dit, il marchera devant le Seigneur »...

    Il vivait pour Dieu seul, attentif à Dieu seul, trouvant sa joie en Dieu. Il vivait donc en un endroit isolé, comme il est dit : « Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël »... De même donc qu'en ce temps-là, le Seigneur, poussé par son immense amour pour nous, est descendu du ciel pour nous qui étions tous pécheurs, de même en ce même temps Jean est sorti du désert pour nous, afin d'aider à la réalisation de ce dessein d'amour. Car, pour servir le Dieu de bonté dans son abaissement extraordinaire envers les hommes qui étaient alors plongés dans l'abîme du mal, il fallait un homme d'une vertu inégalable comme Jean. »

    (Références bibliques : Mt 11,11 ; Lc 1,44 ; Mt 11,9 ; Ml 3,1 Hébr ; Nb 24,17 ; Za 3,8 LXX ; Ml 3,20 ; Is 40,3 ; 1R 18,18 ; 21,20 ; Mc 6,18)

    St Grégoire Palamas (1296-1359), Homélie 40 ; PG 151, 496 (Trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991, p. 490 rev.)

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    Fra Angelico : Zacharie nomme "Jean" (1334-1335)
    Fresque du Couvent San Marco, Florence. Italie

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-quatrième Jour

    Vingt-quatrième Jour
     
    Prions pour tous nos parents et tous nos amis, afin que Dieu les récompense de leur dévouement pour nous.

    La 5ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les corrupteurs de l’enfance.

    C’est là une autre espèce de sacrilège non moins douloureux au Cœur de Jésus, plus douloureux peut-être que la profanation de son corps… Chères âmes d’enfants que Jésus aime tant, âmes innocentes et pures, est-il possible qu’il y ait des êtres assez pervers pour vous apprendre le mal, pour vous faire commettre le mal ! – Ah ! quel trésor de colère s’amasse contre eux dans le Ciel ! Sans doute tout péché peut obtenir son pardon, mais pour obtenir le pardon d’avoir appris le mal à une âme innocente, surtout si cette pauvre enfant est morte, morte avec son péché, que de pénitences, que d’expiations, que de tourments seront nécessaires !...

    Aujourd’hui je prierai bien pour les âmes innocentes.
  • Mardi 24 juin 2014

    Nativité de Saint Jean Baptiste

    Graduel de la Messe de la Nativité de St Jean-Baptiste

     
     Cappella Altoliventina - Dir. Sandro Bergamo
     
    Graduale. Ier. 1, 5 et 9.

    Priusquam te formárem in útero, novi te : et ántequam exíres de ventre, santificávi te.
    Avant que je t’eusse formé dans les entrailles de ta mère, je t’ai connu : avant que tu fusses sorti de son sein, je t’ai sanctifié.

    V/. Misit Dóminus manum suam, et tétigit os meum, et dixit mihi.
    V/. Alors le Seigneur étendit sa main et toucha ma bouche et me dit.
     
  • Le piège de l’exposition du Musée Fesch (Ajaccio)

    PNG - 62.3 ko Quelle réaction doivent avoir les Corses devant une exposition dont l’ambition est de choquer leur foi et ses symboles ? Pour l’Évêque d’Ajaccio, c’est la consternation et l’indignation qui dominent, bien au-delà d’une éventuelle qualité artistique à déceler. Blesser les visiteurs du musée Fech et de la Corse témoigne d’une volonté de provocation et insulte ce qui fondamental pour nous. Un piège...

    Apprenant le choix fait par le Musée Fesch d’Ajaccio d’accueillir une exposition temporaire consacrée à M. Andres Serrano comprenant, selon les mots mêmes du descriptif, « l’œuvre la plus irrévérencieuse et la plus symbolique de son époque » – en l’occurrence la photographie d’un crucifix plongé dans l’urine – je tiens à exprimer ma consternation et mon indignation.

    Chapelet sur le sexe d’un homme mort...

    Certains soutiennent que l’auteur de ces photographies – l’une d’entre elle par exemple montre, dans la collection Serrano, un chapelet posé sur le sexe d’un homme mort – est un « digne héritier de l’histoire de l’art ». Je n’entrerai pas dans ce débat ; la postérité répondra d’elle-même. J’invite en revanche tous ceux qui se sentent concernés par cette exposition à s’interroger :

    * Doit-on tenir pour négligeable, tout particulièrement ici en Corse, le fait que de très nombreuses personnes, pour qui la représentation du Christ en Croix symbolise ce qu’il y a de plus précieux, vont être choquées et profondément blessées par ces images ?

    * Doit-on faire le jeu de ceux qui pensent que la polémique et la provocation sont aujourd’hui les meilleurs moyens de se faire connaitre ?

    Une paix sans respecter le sacré ?

    * La paix entre nous est-elle possible si nous ne respectons pas ce qui est sacré pour les autres ?

    J’appelle par ailleurs les fidèles catholiques à ne pas tomber dans le piège de la provocation. Toute action violente ou insultante vis-à-vis de cette exposition serait contraire au message du Christ en Croix, « Lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte » (1 P2,23).

    Et si le musée Fesch élevait vers le beau ?

    Je formule enfin le souhait que le Musée Fesch – qui doit son existence au cardinal du même nom, et qui d’ordinaire organise des expositions dignes d’intérêt – puisse à l’avenir nous élever vers le beau.

    + Olivier de Germay, Évêque d’Ajaccio

    Source : Diocèse d'Ajaccio.

  • ACHAT D'UN NOUVEL ORDINATEUR - URGENT

    La demande de soutien financier que j'ai insérée sur ce blog n'a trouvé que de très (très) rares échos. Les doigts d'une main suffisent largement pour les nommer...
    Et pourtant... statistiques du mois de mai : près de 100.000 pages vues par 7800 visiteurs différents, entre 770 et 1000 visites par jour...

    Il y a désormais grande urgence : l'ordinateur - acquis il y a plusieurs années déjà - qui me permet d'assurer la gestion de ce blog et du site internet qui lui est lié, fonctionnant plus de 12 heures par jour, rencontre de graves problèmes techniques, et cessera bientôt de fonctionner. Compte tenu de ma situation financière (petite pension d'invalidité et dettes importantes), je n'ai pas le premier euro pour en acquérir un autre.

    Il me faut donc, pour poursuivre cette gestion quotidienne, rassembler rapidement la somme nécessaire à cette acquisition, soit environ 800 euros.

    Je sais les difficultés financières que vous êtes nombreux à connaître aussi, et je ne fais donc appel qu'à celles et ceux qui peuvent m'apporter un soutien dans ce domaine. Il y a vraiment urgence. Si par malheur je ne pouvais réunir cette somme, ce blog ne sera plus mis à jour, et faute de pouvoir régler les frais d'hébergement, de gestion de noms de domaine, etc., en plus du renouvellement de ce matériel informatique, il disparaîtra du web.

    Si vous pensez que c'est sans importance, oubliez les lignes que vous venez de lire.
    S'il vous semble important que des sites catholiques soient présents sur internet (aussi modestes soient-ils), alors je vous remercie de tout cœur pour votre soutien.

    Quelle que soit votre décision, soyez béni(e)s, et je vous assure de mon union dans la prière.
    Jean-Claude

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en Vous.

    Dons reçus depuis le 23 juin : 700 € (total mise à jour le 20 août 2014)