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marguerite-marie - Page 2

  • Méditation : le Sacré-Coeur de Jésus

    « Le Sacré-Cœur est l'asile de la miséricorde et du pardon : « Les pécheurs, dit Notre-Seigneur, trouveront dans mon Cœur l'océan infini de la miséricorde. » - « Que pouvez-vous craindre d'y aller, dit Marguerite-Marie, puisqu'il vous invite à y aller ? N'est-il pas le trône de la miséricorde où les misérables sont les mieux reçus, pourvu que l'amour les présente dans l'abîme de leur misère ? » - « Le Père éternel, par un excès de miséricorde, a fait de cet or précieux une monnaie inappréciable, marquée au coin de sa divinité, afin que les hommes en puissent payer leurs dettes et négocier la grande affaire de leur salut éternel. » - « Vous demeurerez dans le Sacré-Cœur de Jésus comme un criminel qui, par les regrets et la douleur de ses fautes, désire apaiser son juge en se renfermant dans cette prison d'amour. » - « Il m'a donné à connaître que son Sacré-Cœur est le Saint des Saints, qu'il voulait qu'il fût connu à présent pour être le médiateur entre Dieu et les hommes, car il est tout puissant pour faire leur paix et pour obtenir miséricorde. »

    « Choisissez le Cœur de Notre-Seigneur, nous dit Marguerite-Marie, pour votre oratoire sacré. Entrez-y pour y faire vos prières et oraisons, afin qu'elles soient agréables à Dieu. Vous y trouverez de quoi lui rendre ce que vous lui devez. » - [...] « Ce divin Cœur est une source intarissable où il y a trois canaux qui coulent sans cesse : premièrement de miséricorde pour les pécheurs d'où découle l'esprit de contrition et de pénitence ; le second, de charité pour tous les besoins, et particulièrement pour ceux qui tendent à la perfection, qui y trouveront de quoi vaincre les obstacles ; du troisième, découlent l'amour et la lumière pour ceux qu'il veut unir à lui pour leur communiquer sa science et ses lumières. Cherchons dans ce divin Cœur tout ce dont nous aurons besoin ; ayons recours à lui en tout temps et en tout lieu. C'est un trésor caché et infini qui ne demande qu'à s'ouvrir à nous. »

    Résolutions. - Le divin Cœur est donc une douce retraite, j'y veux demeurer toujours ; c'est un asile, un refuge où je trouverai le pardon de mes fautes et la protection dans tous les périls ; c'est l'oratoire sacré où je prierai pour être toujours exaucé. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (20 juin), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909)

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Aimer avec la douceur du Cœur de Jésus
     
    « Dans notre monde marqué par la brutalité, associer l'amour et la douceur peut paraître décalé. Jésus, lui, est l'amour même, et il est irrésistiblement attiré par toute âme douce. Du disciple bien-aimé, Théophylacte (+ 1108) écrit : « Jean était le plus innocent, le plus simple, le plus doux de tous, c'est pourquoi il est aimé. Sois tel, et le Seigneur daignera te laisser reposer sur sa poitrine [...], car c'est dans le cœur que la théologie comprend les paroles mystérieuses du Seigneur qui sont voilées par l’Écriture (1). » Cela encourageait Marguerite-Marie à dire à ses sœurs : « Soyez douce, si vous voulez plaire au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui ne se plaît qu'avec les doux et humbles de cœur (2). » Si une âme douce exerce un irrésistible attrait sur le Cœur de Dieu, c'est que cette vertu est en quelque sorte la moelle de la charité : « La douceur envers le prochain vous rendra supportante et condescendante à son égard, charitable [...]. Et c'est ainsi que vous gagnerez le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ (3). » A l'inverse, une dureté entretenue éloigne Jésus. D'ailleurs, à propos d'une personne endurcie, la sainte de Paray écrivait : « Je pense que la dureté de son cœur envers cette autre rendra tellement insensible le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur à son égard que non seulement il lui refusera les grâces qu'il avait dessein de lui donner pour l'unir à lui en la perfectionnant ; mais de plus il retirera même celles qui sont les plus propres à son salut éternel, en l'abandonnant à elle-même. (4) » »

    1. Théophylacte, Sur Jean 13, 23, PG 124, p. 162. Cité par Martin Pradère, Jésus doux et humble de Cœur. - 2. Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie Alacoque, éd. Saint-Paul, 1990-1991, « Avis particuliers » n° 16, tome II, p. 557. - 3. Ibid., « Avis particuliers » n° 31, tome II, p. 579. - 4. Ibid., « Lettres » n° 104 à Mère de Saumaise, tome II, p. 345.

    Joël Guibert, Rendre amour pour amour - Une spiritualité du Cœur de Jésus, Pierre Téqui éditeur, Paris, 2015.

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  • Méditation : Que signifie le "Sacré-Coeur" ?

    « Dans le langage pieux, le Sacré-Cœur s'entend de tout l'intérieur de Jésus. - Notre-Seigneur lui-même nous y a autorisé. N'a-t-il pas dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » ? Il ne s'agit pas là de son cœur proprement dit, mais de son âme, de son intérieur, de ses vertus.
    C'est le langage de Marguerite-Marie et de ses interprètes, les Pères de la Colombière et de Gallifet. Sous le nom de Sacré-Cœur, Marguerite-Marie nous présente toutes les vertus de Notre-Seigneur, tous les actes de sa vie intérieure.
    « Plusieurs s'y trompent, dit le P. de Gallifet (liv. 1, ch. 4). En entendant ce nom sacré, le Cœur de Jésus, ils bornent leur pensée au cœur matériel de Jésus-Christ. Mais que l'idée qu'on en doit avoir est différente et bien autrement magnifique ! Il faut qu'on le considère comme uni intimement à l'âme et à la personne de Jésus-Christ, plein de vie, de sentiment, d'intelligence ; comme le plus noble et le principal organe des affections sensibles de Jésus-Christ, de son amour, de son zèle, de son obéissance, de ses désirs, de ses douleurs, de ses joies, de ses tristesses ; comme le principe et le siège de ces mêmes affections et de toutes les vertus de l'Homme-Dieu... » - « L'offrande au Sacré-Cœur, dit le P. de la Colombière, se fait pour honorer son divin Cœur, le siège de toutes les vertus, la source de toutes les bénédictions et la retraite de toutes les âmes saintes... »
    Les litanies du Sacré-Coeur énumèrent aussi toutes les richesses cachées dans l'humanité sainte de Notre-Seigneur, dans sa vie terrestre, dans sa Passion, dans son Eucharistie et au ciel même.

    Par extension, le Sacré-Cœur c'est encore toute la personne de Jésus. - Dans le langage courant, le mot cœur est souvent employé pour désigner la personne. On dit : c'est un grand cœur, c'est un bon cœur.
    Cela s'est fait tout naturellement dans la dévotion au Sacré-Cœur, Marguerite-Marie dit : Ce Sacré-Cœur, comme elle disait : Jésus. Cet usage est devenu courant. Il faut remarquer toutefois que l'on considère alors spécialement la personne de Jésus dans sa vie affective, dans son intime, dans ses principes de conduite.
    Ainsi entendu, le Sacré-Cœur de Jésus me rappelle Jésus dans toute sa vie affective et morale, Jésus intime, Jésus tout aimant et tout aimable, Jésus modèle de toutes les vertus. Toute la vie de Notre-Seigneur peut ainsi se concentrer dans son Cœur.
    Dans le même sens, une statue du Sacré-Cœur c'est une statue où Jésus, nous montrant son cœur essaie de traduire à nos regards toute sa vie intime, son amour surtout et ses amabilités.
    Grâce à cette extension, nous pouvons décrire la dévotion au Sacré-Cœur comme la dévotion à Jésus se montrant à nous et nous montrant son cœur, dans sa vie intime et ses sentiments les plus personnels, lesquels ne disent d'ailleurs qu'amour et amabilité. C'est Jésus nous révélant le fond de lui-même en nous disant : « Voilà ce Cœur ». (P. Bainvel). »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (p.602), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

  • Méditation : Dimanche des Rameaux et de la Passion

    « Jésus était à la veille de sa passion, les démonstrations des Juifs ne le trompaient pas. Son Cœur était ulcéré. En approchant de la ville, il s'arrêta un instant et se prit à pleurer : « O Jérusalem, dit-il, si tu comprenais tout le bien que je te veux ! Si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! Mais non, tu vas bientôt m'obliger à te frapper et à punir ton ingratitude ! »
    Ces paroles m'émotionnent profondément. Notre-Seigneur ne pensait pas seulement à Jérusalem, mais à toutes les âmes ingrates, à la mienne même. « Si tu comprenais tout le bien que je te veux ! me disait-il ; si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! »
    Mais hélas ! je ne comprends pas toujours, je ne comprends pas souvent. Notre-Seigneur m'apporte la paix, mais je garde le trouble parce que je n'ai pas le courage de me vaincre et de briser entièrement avec mes inclinations mauvaises.
    Notre-Seigneur me répète ses avertissements de bien des manières, par les impressions de sa grâce, par mes oraisons, mes retraites, par maintes lectures et réflexions, par des épreuves aussi et des châtiments.
    Vais-je enfin comprendre son amour ?
    Ses larmes vont-elles me toucher ? Si j'avais la foi de Marguerite-Marie, je verrais les larmes du Bon Maître ! Je puis me les représenter. Je sais qu'il est impassible au ciel, mais il pleurerait encore à mon sujet, s'il pouvait pleurer.

    Résolutions - Deux pensées me saisissent aujourd'hui. Je dois recevoir plus dignement Notre-Seigneur dans la sainte communion. Je dois le louer de tout cœur, l'honorer et mettre à ses pieds le manteau de mes habitudes défectueuses. En second lieu, je sens le besoin de pleurer avec Notre-Seigneur, de compatir à la tristesse de son Cœur, et aux larmes qu'il verse sur mon ingratitude. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Lundi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

    NB : Nous vivrons cette Semaine Sainte avec les méditations appropriées du vénérable P. Dehon, et le divin Cœur de notre Sauveur.

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  • Méditation : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (7)

    « Un grand nombre de saints ont eu la dévotion de prier pour les âmes les plus abandonnées, celles pour qui personne ne prie ; c'était la pratique favorite de saint Vincent de Paul, ce grand bienfaiteur de tous les abandonnés. C'est là une excellente pensée et bien pratique, à notre époque surtout. Que de pauvres défunts appartiennent à des familles irréligieuses, indifférentes ou sceptiques ; une fois la cérémonie des funérailles accomplie, l'oubli le plus complet recouvre leur tombe, et plus une prière, plus un seul suffrage ne vient leur apporter le soulagement dans leurs maux.

    Une pensée toute différente, mais qui n'en est pas moins touchante, porte d'autres pieuses âmes à prier pour ceux qui sont arrivés à la fin de leur expiation, et à qui il ne manque plus qu'un dernier suffrage pour entrer en possession de la gloire ; de la sorte on est sûr de se procurer immédiatement un grand nombre de protecteurs au Ciel, de glorifier Dieu sans retard, et de délivrer, sans grand'peine, beaucoup de ces pauvres âmes. Notre-Seigneur révéla à la Mère Françoise du Saint-Sacrement que le jour de la commémoration des morts, il délivre chaque année un grand nombre d'âmes, et plus particulièrement celles de cette catégorie.

    D'autres ont la dévotion de s'intéresser plus spécialement à telle ou telle classe de personnes. il en est qui prient spécialement pour les pauvres, ces amis de Dieu, qui par suite de la misère de leur famille, sont bien exposés à manquer de suffrages après leur mort, comme ils ont manqué de pain pendant leur vie. La sœur Marie Denize, visitandine, qui dans le monde s'était appelée Mlle de Martignat, et qui appartenait aux premières familles de la noblesse, avait la dévotion contraire. Elle priait surtout pour les riches et les grands de la terre, à cause de l'effroyable accumulation de dettes spirituelles qu'ils sont exposés à contracter dans une vie, où tout est ménagé pour flatter les sens et développer la triple concupiscence. D'autres se sentent attirés à prier pour les prêtres, pour les religieux et religieuses, pour ceux qui ont vécu dans le mêe état de vie où ils se trouvent eux-mêmes.

    Il en est qui réservent leurs suffrages pour les âmes du Purgatoire qui ont pratiqué leurs dévotions particulières. Sainte Madeleine de Pazzi priait particulièrement pour les dévots du très saint Sacrement. La bienheureuse Marguerite-Marie pour les dévots du Sacré Cœur. Un grand nombre de saintes âmes ont un attrait spécial vers les dévots de la B. V. Marie, et pensent ainsi témoigner eux-mêmes leur dévotion à la très sainte Vierge, en s'intéressant à ses enfants de prédilection. On peut aussi se sentir attiré à soulager spécialement les amis de saint Joseph, ou encore ceux qui, portant le même nom que nous, ont eu le même protecteur au Ciel, ou bien encore ceux qui ont particulièrement honoré les saints Anges. Par là on secourt les âmes du Purgatoire, et en même temps, on satisfait l'attrait de sa dévotion spéciale.

    Enfin j'ai trouvé dans la vie d'un saint personnage une autre dévotion qui m'a paru très pratique pour notre propre amendement, c'est de prier spécialement pour les âmes du Purgatoire qui souffrent en expiation des fautes et des défauts qui sont les nôtres. Chacun peut examiner ici son défaut dominant, l'orgueil, la paresse, la colère et prier pour la délivrance des âmes qui sont punies pour avoir commis ces mêmes fautes. Rien ne me paraît plus propre à produire en nous-mêmes un sérieux amendement.

    Toutes ces dévotions sont bonnes, chacun peut choisir celle qui répond le mieux à son attrait. L'essentiel est de faire quelque chose, de ne pas s'engourdir dans la tiédeur et la négligence, de songer que Dieu et sa gloire ont dans ce monde invisible de graves intérêts, et que si la justice nous fait une loi stricte de nous intéresser à quelques âmes, la charité fraternelle, les liens de la communion des saints qui nous réunissent tous en une seule famille, nous font une obligation non moins sérieuse de ne rester indifférents aux souffrances d'aucune de ces âmes. Puissions-nous ne jamais l'oublier dans la pratique ! »

    Abbé Louvet, Le Purgatoire d'après les révélations des saints (ch. XV), Paris, Société Générale de Librairie Catholique (Bruxelles, Albanel et Genève, Henri Tremblay), deuxième édition, 1883.

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  • Méditation : la sainte image du sacré Coeur de Jésus (2)

    « ... Un jour de saint Jean l’Évangéliste, qu’après m’avoir fait reposer plusieurs heures sur cette sacrée poitrine, je reçus de cet aimable Cœur des grâces dont le souvenir me met hors de moi-même ; et je ne crois pas être nécessaire de les spécifier, quoique le souvenir et l'impression m'en restera toute ma vie.
    Après cela, ce divin Cœur me fut présenté comme dans un trône de flammes, plus rayonnant qu’un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d’une couronne d’épines, qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient, et une croix au-dessus qui signifiait que, dès les premiers instants de son Incarnation, c’est-à-dire que dès lors que ce sacré Cœur fut formé, la Croix y fut plantée, et il fut rempli, dès ces premiers instants, de toutes les amertumes que lui devaient causer les humiliations, pauvreté, douleurs et mépris que la sacrée humanité devait souffrir, pendant tout le cours de sa vie et en sa sainte Passion.
    Et il me fit voir que l'ardent désir qu'il avait d'être aimé des hommes et de les retirer de la voie de perdition, où Satan les précipite en foule, lui avait fait former ce dessein de manifester son Cœur aux hommes, avec tous les trésors d'amour, de miséricorde, de grâce, de sanctification et de salut qu'il contenait, afin que tous ceux qui voudraient lui rendre et procurer tout l'honneur, l'amour et la gloire qui serait en leur pouvoir, il les enrichit avec abondance et profusion de ces divins trésors du Cœur de Dieu, qui en était la source, lequel il fallait honorer sous la figure de ce Cœur de chair [...]. Et que partout où cette sainte image serait exposée, pour y être honorée, il y répandrait ses grâces et ses bénédictions. Et que cette dévotion était comme un dernier effort de son amour qui voulait favoriser les hommes, en ces derniers siècles de cette rédemption amoureuse, pour les retirer de l'empire de Satan, lequel il prétendait ruiner, pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour, lequel il voulait rétablir dans les cœurs de tous ceux qui voudraient embrasser cette dévotion. »

    Ste Marguerite-Marie, extrait de la Lettre CXXXIII au R.P. Croiset, 3 novembre 1689 (4e du Manuscrit d'Avignon), in "Vie et Œuvres de la Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque", Tome deuxième, Troisième édition (Monseigneur Gauthey), Paris, Ancienne Librairie Poussielgue, 1915.

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  • Méditation : la sainte image du sacré Coeur de Jésus

    « Je vous avoue, ma toute chère Mère, que l'état de souffrance où je me vois comme accablée et anéantie me rend méconnaissable à moi-même et impuissante à tout bien. Toute la liberté qui me reste, c'est de parler du sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, duquel cette indigne créature vous dira un petit mot, touchant quelques grâces particulières qu'elle croit en avoir reçues. Il lui a donc fait connaître derechef le grand plaisir qu'il prend d'être honoré de ses créatures, et il lui semble qu'alors il lui promit « que tous ceux qui seraient dévoués à ce sacré Cœur ne périraient jamais, et que, comme il est la source de toutes les bénédictions, il les répandraient avec abondance dans tous les lieux où serait posée l'image de cet aimable Cœur, pour y être aimé et honoré ; que par ce moyen il réunirait les familles divisées, et assisterait et protégerait celles qui seraient en quelque nécessité ; qu'il répandrait la suave onction de son ardente charité dans toutes les Communautés où serait honorée cette divine image ; qu'il en détournerait les coups de la juste colère de Dieu, en les remettant en sa grâce lorsque par le péché elles en seraient déchues ; et qu'il donnerait une grâce spéciale de sanctification et de salut à la première personne qui lui ferait ce plaisir de faire faire cette sainte image. »
    [...]
    Voilà, ma chère Mère, un petit mot que mon cœur qui vous aime tendrement jette dans le secret du vôtre en passant. Et je vous dirai simplement qu'il me semble que vous feriez une chose bien agréable à Dieu de vous consacrer et sacrifier à ce sacré Cœur, si vous ne l'avez déjà fait. Il faut communier, un premier vendredi du mois, et, après la sainte communion, lui faire le sacrifice de vous-même, en lui consacrant tout votre être pour vous employer à son service et lui procurer toute la gloire, l'amour et la louange qui sera en votre pouvoir. Voilà, ma bonne Mère, une chose que je pense que le divin Cœur demande pour perfectionner et consommer l’œuvre de votre sanctification... »

    Ste Marguerite-Marie, extraits de la Lettre XXXVI à la Mère de Saumaise, à Dijon, 24 août 1685, in "Vie et Œuvres de la Bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque", Tome deuxième, Troisième édition (Monseigneur Gauthey), Paris, Ancienne Librairie Poussielgue, 1915.

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  • Heure Sainte et rendez-vous à Paray-le-Monial

    L'Heure Sainte
    des Sanctuaires de Paray-le-Monial

    L'Heure Sainte du 31 juillet avec Edith Stein
    (Ste Thérèse Bénédicte de la Croix, 1891‐1942)

    Télécharger l'Heure Sainte
    Prochainement à Paray-le-Monial

    Session des retraités du 6 au 10 octobre
    "Pour que soit parfaite ma joie" Jean 15, 11

    Télécharger le tract

     

    Fêtes de Marguerite-Marie du 16 au 19 octobre

    Tous les événements 2014 - 2015 des Sanctuaires de Paray-le-Monial
    sont dans l'Agenda des Sanctuaires (pdf)

    Télécharger l'Agenda des Sanctuaires
  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « N'ayez pas l'ambition d'être saints d'un seul coup, mais petit à petit... Il n'y a rien de petit quand l'amour est grand. La vertu est une croissance, et la grâce, comme la nature, ne procède pas par bonds violents.
    Cependant comme à l'heure de la marée le flot monte, monte toujours, de même en ces heures de recueillement, si vous êtes fidèles, l'amour en vous doit monter : laissez-le tout envahir et tout submerger.
    Soyez puissants dans une seule idée.
    Quittez tout, oubliez tout : ayez l'obsession de Jésus, la folie du Christ :
    "Vous, rien que vous, Seigneur... votre Cœur... votre gloire... la soif des âmes ! Vous aimer, travailler pour vous, vous, vous seul... Ma vie c'est votre vie.
    - Et la récompense ?
    - Nulle autre que vous aimer et vous faire aimer, Seigneur. (1)
    - A l'agonie, à l'heure de la justice ?
    - Vous aimer et me confier en votre miséricorde.
    - Et au ciel ?
    - Votre Cœur encore, Jésus : une petite place dans votre Cœur, près de saint Jean, de Marguerite-Marie... Vous aimer aussi, là-Haut, et voir votre Règne !"
    Apôtres du Sacré-Cœur, vivez en aimant, vivez en chantant l'amour.
    Amour pour amour !
                Folie pour folie !
                            Cœur pour Cœur ! »

    (1) : "Pourvu que le Cœur de mon aimable Jésus soit connu et aimé et qu'il règne, cela me suffit." Sainte Marguerite-Marie (Vie et Œuvres, II, 579).

    R.P. Mateo Crawley-Boevey, Vers le Roi d'Amour (Paray, Fribourg, Sept-Fons, Notes manuscrites), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1920.

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    Mosaïque du chœur, chapelle La Colombière, Paray-le-Monial

  • Méditation : "Tout faire par son Sacré Coeur"

    « "Par le Sacré Cœur" désormais je veux animer toute ma vie. Il me le demande :
    "Tout faire par son Sacré Cœur ;"
    "Suppléer à ce qui nous manque et à ce qui manque aux autres par les mérites de son Sacré Cœur ;"
    "Apaiser la justice du Père et Lui rendre une gloire infinie, par l'offrande du Sacré Cœur..."
    Voilà ce qu'Il a chargé la Bse Marguerite-Marie de me répéter.
    Ma vie ne pourra qu'y gagner immensément. Ma tiédeur, en passant par les flammes du Sacré Cœur, se changera en ferveur.
    Mes lâchetés, ma faiblesse en face du sacrifice se convertiront en force et en courage, si je les fais toucher aux plaies, aux épines et à la croix, que je trouve associées au Sacré Cœur.
    Ma jalousie, mes étroitesses et mon peu de générosité devront céder devant l'universalité et le rayonnement de son infini amour.

    "Par Lui" j'offrirai toutes mes actions ; mes prières, mon travail, mes efforts. Lui demandant de suppléer par ses mérites infinis à toutes les imperfections de ma vie.
    "Par Lui" surtout, je sanctifierai mes souffrances et mes larmes, en les unissant à son sang divin pour l'expiation de mes péchés et de ceux de tous les hommes.
    "Par Lui" par ses sentiments si parfaits, je vivifierai toutes mes dévotions de Règle : ma dévotion à Marie, à St Joseph, aux Sts Anges, à mes Saints Patrons, aux Âmes du purgatoire.
    De la sorte, la dévotion au Sacré Cœur, loin de diminuer mes autres dévotions, deviendra leur lumière et leur stimulant. »

    Vénérable Marie-Clément (Joseph Staub, 1876-1936, fête ce jour), Vie d'union avec le Sacré Cœur, Centre américain de l'Archiconfrérie de Prière et de Pénitence, Collège de l'Assomption, Worcester, MA, U.S.A., 1917 (2e éd.).
    Prêtre et religieux français des Augustins de l'Assomption, Apôtre du Sacré-Cœur, fondateur des Sœurs de Ste Jeanne d'Arc, déclaré vénérable le 3 avril 2014.

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  • Méditation : l'union à Jésus

    « Nous unir à Jésus, Lui demander de travailler en nous, de souffrir en nous, de prier en nous, nous considérer comme un membre du Christ, comme un instrument qu'Il doit Lui-même mettre en œuvre, comme un organe qu'Il doit animer, quelle pratique consolante et fortifiante ! Quand nous agissons, quand nous accomplissons nos devoirs d'état, nous sentons vivement notre impuissance ; quand nous souffrons, nous constatons avec peine que nous ne savons guère bien souffrir ; quand nous prions, nous nous trouvons fort indignes et nous avons conscience que nos prières ne peuvent guère glorifier notre Dieu. Donc unissons-nous à Jésus, demandons-Lui de remplir Lui-même en nous toutes ces saintes fonctions ; puis consolons-nous : Jésus, que nous avons appelé, est venu ; Il veut bien travailler, souffrir, prier en nous et donner à toutes nos œuvres une dignité, un mérite, une efficacité qu'elles n'auraient pas sans Lui. "Il nous faut toutes consommer, écrivait à une visitandine de Moulins sainte Marguerite-Marie, dans cette ardente fournaise du Sacré-Cœur de notre adorable Maître... et après avoir perdu notre cœur de corruption dans ces divines flammes du pur amour, il nous y en faut prendre un tout nouveau, qui nous fasse désormais vivre d'une vie toute renouvelée... il faut que ce divin Cœur de Jésus soit tellement substitué à la place du nôtre que lui seul vive et agisse en nous et pour nous, que sa volonté tienne tellement la nôtre anéantie qu'elle puisse agir absolument sans résistance de notre part ; enfin que ses affections, ses pensées et ses désirs soient en la place des nôtres, mais surtout son amour, qui s'aimera lui-même en nous et pour nous." (Œuvres, t.II, p.468.)

    On connaît bien la belle prière de M. Olier : "Ô Jésus vivant en Marie, venez et vivez en nous dans votre esprit de sainteté, dans la plénitude de votre puissance, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos divins mystères ; dominez en nous sur toutes les puissances ennemies, dans la vertu de votre Esprit et pour la gloire de votre Père."

    Ainsi, que Jésus reproduise en nous ses vertus, nous communiquant les dispositions qu'Il avait dans les mystères de sa vie mortelle, l'humilité de son incarnation, la pauvreté de sa naissance, le recueillement de sa vie cachée, le zèle de sa vie publique, la ferveur de ses oraisons, la générosité de son immolation, si bien que Dieu voie en chacun de nous, non plus la créature avec ses misères, mais l'image fidèle, la photographie de son divin Fils, en qui Il a mis toutes ses complaisances ; on peut même dire : qu'Il voie en nous Jésus lui-même nous couvrant, nous enveloppant, nous cachant en Lui, Jésus nous animant, nous mouvant, agissant en nous et par nous. »

    Abbé Auguste Saudreau (1859-1946), L'idéal de l'âme fervente (ch.V : Jésus vivant en nous), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.

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  • Méditation avec Ste Marguerite-Marie (suite : l'Heure Sainte)

    « Le Rédempteur se plaint de l'ingratitude avec laquelle les hommes méconnaissent l'"excès" de l'amour qu'il leur a jadis témoigné comme aussi bien ses "empressements" d'aujourd'hui à leur faire du bien. Et, s'adressant à la jeune religieuse :

    "Du moins, lui dit-il, donne-moi ce plaisir
    de suppléer à leurs ingratitudes
    autant que tu pourras en être capable."

    [...]
    Puis il lui prescrit ce qui constituera pour elle, comme ce l'avait été un temps pour Thérèse d'Avila, son sujet d'oraison privilégié :

    "Toutes les nuits du jeudi au vendredi,
    je te ferai participer à cette mortelle tristesse
    que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives,
    et laquelle tristesse te réduira,
    sans que tu la puisses comprendre,
    à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort.
    Et, pour m'accompagner dans cette humble prière
    que je présenterai alors à mon Père
    parmi toutes mes angoisses,
    tu te lèveras entre onze heures et minuit,
    pour te prosterner pendant une heure avec moi,
    la face contre terre,
    tant pour apaiser la divine colère,
    en demandant miséricorde pour les pécheurs,
    que pour adoucir en quelque façon
    l'amertume que je sentais
    de l'abandon de mes apôtres,
    qui m'obligea à leur reprocher
    qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec moi."

    Ce que, depuis plus de cent cinquante ans, l'on nomme l'Heure sainte, ce n'est donc pas une quelconque adoration du Corps du Christ, mais plutôt, en présence ou non du Saint Sacrement, "un exercice d'oraison mentale ou de prières vocales qui a pour objet l'agonie de Notre-Seigneur au jardin des Oliviers en vue [...] de demander miséricorde pour les pécheurs et de consoler le Sauveur pendant une heure." (1) »

    (1) : VO3, 2, 203-204 ; VO4, 3, 237.

    P. Édouard Glotin, La Bible du Cœur de Jésus (ch. VI), Presses de la Renaissance, Paris, 2007.

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  • Méditation avec Ste Marguerite-Marie

    « Lorsqu'un jour de la Saint-Jean, Marguerite-Marie avait, comme Gertrude, reposé sur le Cœur de Jésus, ce cœur lui était bien apparu comme embrasé d'amour pour chacun d'entre nous. Dans ce moment d'extase où elle s'abandonnait à la force de son amour, Jésus lui avait dit ces mots qui sonnent comme une véritable "déclaration" de Dieu à l'humanité et à chacun d'entre nous :

    "Mon Cœur est passionné d'amour pour les hommes
    et pour toi en particulier."

    [...]
    Pourquoi Jésus manifestait-il ainsi son Cœur aux hommes ? Parce que, les voyant si pauvres d'amour, il voulait les enrichir des "trésors du CŒUR DE DIEU, qui en était la source, lequel il fallait honorer SOUS LA FIGURE DE CE CŒUR DE CHAIR" (1).
    "Il me fit voir, poursuit la sainte,

    Que partout où cette sainte image serait exposée, pour y être honorée,
    il y répandrait ses grâces et bénédictions.
    Et que cette dévotion était comme un dernier effort de son amour
    qui voulait favoriser les hommes, en ces derniers siècles,
    de cette rédemption amoureuse [...]
    pour nous mettre sous la douce liberté de l'empire de son amour,
    lequel il voulait rétablir dans les cœurs
    de tous ceux qui voudraient embrasser cette
    dévotion." (2)


    L'acte de naissance de la fameuse "dévotion au Sacré-Cœur" comporte donc essentiellement le don que Dieu fait à son peuple d'une "sainte image", à laquelle il attache une grâce et une bénédiction toutes spéciales. Cette image, bientôt accueillie dans les églises les plus reculées du monde, deviendra, au fil des ans, le trésor le plus précieux des pauvres. »

    (1) : VO3, 2, 568 ; VO4, 2, 572-573 ; VO5, 2, 478. L, 133.
    (2) : VO3, 2, 568-569 ; VO4, 2, 572-573 ; VO5, 2, 479.

    P. Édouard Glotin, La Bible du Cœur de Jésus (ch. VI), Presses de la Renaissance, Paris, 2007.

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    Premier dessin du Sacré-Cœur : "crayon" de 1685 réalisé par Ste Marguerite-Marie

    Histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus

  • Mercredi 16 octobre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois du Rosaire

  • Méditation : Révélation de Notre Seigneur sur cette fête demandée par Lui à Ste Marguerite-Marie

    « Etant une fois devant le Saint Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. Et il me dit : "Tu ne peux m'en rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »

    Notre-Seigneur à Ste Marguerite-Marie, Récit de la quatrième révélation (la "grande apparition"), entre le 13 et le 20 juin 1675, in Vie écrite par elle-même, Vie et Œuvres, Paris, Poussielgue, 1867, T.II, p.355.
    Texte complet ICI.

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    Eglise Saint-Pierre de Nancy - Autel du Sacré-Cœur

  • 17 octobre : Méditation

    « Jésus nous crie : "J'ai soif, je brûle du bonheur d'être aimé ; je veux convertir les âmes à mon amour." Que répondrons-nous ? On ne va pas jusqu'au bout de la dévotion au Sacré-Coeur si on n'y apprend pas à aimer Dieu, si, de fait, on ne l'aime pas davantage. A vrai dire, là est l'essentiel : maudite la science, ici surtout, qui ne se tournerait pas à aimer.
    La réponse sera diverse selon la générosité des âmes et les appels de la grâce. Les saints feront comme Marguerite-Marie. "Il faut nous consommer sans exception ni rémission dans cette adorable fournaise du Sacré Coeur de notre adorable Maître dont il ne faut jamais sortir. Et, après y avoir perdu notre coeur de corruption dans ces divines flammes du pur amour, il nous y en faut prendre un tout nouveau qui nous fasse vivre d'une vie toute renouvelée, avec un coeur tout nouveau ; c'est-à-dire qu'il ne faut plus rien de nous-même, mais qu'il faut que ce divin Coeur soit tellement substitué en la place des nôtres que lui seul vive et agisse en nous et pour nous, que sa volonté tienne la nôtre anéantie, qu'elle puisse agir absolument sans résistance de notre part ; et, enfin, que ses affections, ses pensées et ses désirs soient en la place des nôtres, mais surtout son amour qui s'aimera lui-même en nous et pour nous."
    On ne peut mieux dire. Voilà l'idéal de la dévotion au Sacré Coeur pour la part qui nous regarde : à l'amour insensé de Jésus telle que cette dévotion nous le montre, répondre par un amour total qui s'abandonne à lui...
    O le beau rêve que nous travaillerons à réaliser en pratiquant la dévotion au Coeur de Jésus et en la répandant autour de nous ! »

    P. Charles Parra s.j., in Messager du Sacré-Coeur de Jésus, juin 1922.

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    Notre dossier sur l'histoire de la dévotion au Sacré Coeur de Jésus

  • 17 octobre : Sanctoral

    St Ignace d'Antioche, Evêque et martyr († v.113)
    (le 1er février au calendrier traditionnel)

    Catéchèse de Benoît XVI sur St Ignace (Audience du 14 mars 2007)

    Au calendrier traditionnel : Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge

  • A propos du Sacré Coeur de Jésus

     

     

    Le Coeur de Jésus
    Source de l'Amour

    Revue éditée par
    le Secrétariat des Oeuvres du Sacré-Coeur


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    Jésus nous attend pour faire connaître son Amour
    Là où nous sommes, soyons Missionnaires
    Ensemble, cherchons tous les moyens
    pour annoncer au plus grand nombre
    qu'ils sont tous aimés de Dieu !
  • 16 octobre : Méditation

    « "Voici une chose que cet adorable Coeur demande de ses amis : c'est la pureté dans l'intention, l'humilité dans l'opération et l'unité dans la prétention."
    Sainte Marguerite-Marie (Mgr Gauthey, Vie et Oeuvres Tome II, 476, 1915)

    Quelle sève de vie surnaturelle ces simples mots ne renferment-ils pas ? Aussi bien, une âme d'apôtre qui se mettrait en campagne sans autre bagage spirituel que cette seule parole, cette âme-là aurait tout ce qu'il lui faut, non point seulement pour ne pas faire fausse route, mais encore pour exercer l'apostolat de la façon la plus féconde et la plus évangélique.
    En effet, la pureté dans l'intention fera qu'en toutes ses entreprises elle n'aura qu'un but : travailler à la gloire du Sacré Coeur par le salut des âmes.
    L'humilité dans l'opération fera que, dans toutes les branches de zèle, tout en étant toujours prête à payer de sa personne et à se donner de la peine, elle sera toujours prête aussi à s'effacer, trouvant tout naturel que, dans les oeuvres de Dieu, tel instrument soit plus ou moins employé, selon que le bien général le requiert. Qu'on se serve d'elle pour agir dans un rôle prépondérant, si Dieu le veut, très bien ! Qu'on se serve d'elle comme d'un rouage caché, très bien encore ! Elle est toujours contente, parce qu'elle est toujours humble, et c'est un plaisir de collaborer avec une telle âme.
    Enfin, l'unité dans la prétention la rendra, pour ainsi dire, indifférente à tout succès et à tout échec. Une seule chose lui praît et lui paraîtra toujours nécessaire, c'est de tendre perpétuellement à mieux aimer et faire aimer le Sacré Coeur. Qu'importe le reste ? Elle a vraiment pris pour devise cette parole de la Bienheureuse : "Mon désir n'est plus que de procurer de la gloire à ce Sacré Coeur." (T.II, 302)

    Bossuet disait de saint Joseph : "Il n'a rien fait pour les yeux des hommes, parce qu'il a tout fait pour les yeux de Dieu." (Premier panégyrique de saint Joseph) Il faudrait pouvoir en dire autant de l'apôtre, qui se forme, s'instruit et se sanctifie à l'école de la confidente du Coeur de Jésus, la Bienheureuse Marguerite-Marie. »

    L'Apostolat et la Bienheureuse Marguerite-Marie, Visitation de Paray-le-Monial, Imprimerie N.-D. des Anges, Autun, 1919.

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  • 16 octobre : Sanctoral

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge († 1690)
    Confidente du Sacré-Coeur
    (fêtée demain au calendrier traditionnel)

    « Ô très amoureux Cœur de mon unique amour Jésus, ne pouvant vous aimer, honorer et glorifier selon l'étendue du désir que vous m'en donnez, j'invite le ciel et la terre de le faire pour moi ; et je m'unis à ces ardents séraphins pour vous aimer… »
    Prière extraite de Vie et Œuvres, Paris, De Gigord, 1920 (4° éd.)


    St Gérard Majella, Rédemptoriste († 1755)

    Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve (1701-1771)

    Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité

    Au calendrier traditionnel : Ste Hedwige, veuve († 1243)