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  • Méditation - Hymne à l'Esprit-Saint - Prière à Notre-Dame

    « Feu et Lumière qui resplendis sur la face du Christ, Feu dont la venue est parole, Feu dont le silence est lumière, Feu qui établis les cœurs dans l’action de grâce, nous te magnifions. Toi qui reposes en Christ, Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de crainte, nous te magnifions. Toi qui scrutes les profondeurs, Toi qui illumines les yeux de notre cœur, Toi qui te joins à notre esprit, Toi par qui nous réfléchissons la gloire du Seigneur, nous te magnifions. Amen. »

    « Très sainte Dame, Mère de Dieu, seule très pure d'âme et de corps, seule au-delà de toute pureté, de toute chasteté, de toute virginité ; seule demeure de toute la grâce de l'Esprit-Saint ; par là surpassant incomparablement même les puissances spirituelles, en pureté, en sainteté d'âme et de corps, jetez les yeux sur moi, coupable, impur, souillé dans mon âme et dans mon corps des tares de ma vie passionnée et voluptueuse ; purifiez mon esprit de ses passions ; sanctifiez, redressez mes pensées errantes et aveugles ; réglez et dirigez mes sens ; délivrez-moi de la détestable et infâme tyrannie des inclinations et passions impures ; abolissez en moi l'empire du péché, donnez la sagesse et le discernement à mon esprit enténébré, misérable, pour la correction de mes fautes et de mes chutes, afin que, délivré des ténèbres du péché, je sois trouvé digne de vous glorifier, de vous chanter librement, seule vraie Mère de la vraie lumière, le Christ notre Dieu ; car seul avec lui et par lui, vous êtes bénie et glorifiée par toute créature invisible et visible, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. »

    St Ephrem le Syrien (306-373, fêté ce jour), diacre et Docteur de l’Église, appelé par les Orientaux "la lyre de l'Esprit-Saint".
    Catéchèse de Benoît XVI sur St Ephrem, Audience générale du 28 novembre 2007.

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  • Méditation : soyons patients envers nous-mêmes

    « Être patient envers soi-même est une grâce dont on ne peut assez apprécier les fruits. C'est le plus court chemin qui mène à l'amélioration, c'est le moyen le plus prompt de former en nous un esprit intérieur, après ces transformations immédiates que la main de Dieu opère tout d'un coup dans les âmes. La patience envers nous-mêmes nous porte à nous montrer doux et indulgents envers les autres, et nous détourne de l'esprit de critique, en nous rappelant sans cesse le souvenir de nos imperfections. Elle ravive en nous le sentiment de la complète dépendance où nous sommes par rapport à Dieu et à la grâce, et produit en même temps une grande sérénité et une parfaite égalité d'humeur, parce qu'elle est un effort, mais aussi un effort tranquille et soutenu. Elle est la source constante de mille actes de la plus véritable humilité. En un mot, à l'aide de cette vertu, nous exerçons sur nous-mêmes une action qui semble venir du dehors, comme si nous n'étions plus nous-mêmes, mais les maîtres ou les anges gardiens de nous-mêmes. Et quand on a obtenu de pareils résultats dans la vie extérieure comme dans la vie intérieure, que reste-t-il pour arriver à la perfection ?... »

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Progrès de l'âme dans la vie spirituelle (ch. IX), Trad. M. F. de Bernhardt, Paris, Pierre Téqui, 1928 (Nouvelle édition).

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  • Méditation : silence et présence de Dieu

    « Vous devez être une âme de silence. Si vous voulez progresser, c'est un point capital. Pour creuser en profondeur, il n'y a pas d'autre moyen. Il faut que votre fond soit toujours paisible, que vous demeuriez là, seul,occupé de Lui. Il faut qu'Il puisse venir en vous souvent, toutes les fois qu'Il le désire. Pour cela, il faut qu'Il vous trouve toujours recueilli et prêt à Le recevoir. Il a hâte de venir à vous, d'y prendre son repos, d'y trouver ses délices. N'y mettez pas d'obstacles en n'étant pas chez vous. Donc silence intérieur et extérieur. Parlez peu. Faites plutôt parler les autres.

    Désirez sans cesse humblement l'union intime et parfaite avec le Bon Dieu. Préparez-vous à cette union par la solitude de l'esprit et du cœur. Détachez-vous donc intérieurement de tout ce qui n'est pas le Bon Dieu. Ne redoutez pas ce vide absolu. Il est la condition nécessaire de l'action divine dans votre âme.

    Seul, vous ne parviendrez pas à vous y établir. Mais le Bon Dieu bénira vos efforts. Il achèvera ce que vous aurez commencé avec sa grâce : vos multiples occupations n'y feront pas obstacle si vous ne vous y attachez pas. Ce qu'il faut le plus redouter, ce sont les distractions qui viennent du cœur. Les autres gênent un peu l'union consciente, elles ne l'empêchent pas. Persévérez et demandez la grâce de cette persévérance.

    Plus vous serez seul au dedans, détaché de tout, simplement occupé à aimer le Bon Dieu et plus vous serez heureux. Réalisez de votre mieux ce petit programme, sans vous lasser à cause de vos négligences inévitables. Jésus vous récompensera comme Il sait le faire. Humble et confiante persévérance ! »

    Robert de Langeac (Père Augustin Delage P.S.S., 1877-1947), "Vous... mes amis" (IIe Part. ch. III), P. Lethielleux, Paris, 1952.

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  • Mois de Marie - Trentième et unième jour

    Trentième et unième jour

    Reine des confesseurs, Reine des vierges, priez pour nous.
     
    Reine des confesseurs, Reine des vierges, de ces âmes qui n’ont pas rougi d’avouer et de confesser, à la face du monde, par leurs paroles et par leurs œuvres, qu’ils appartenaient à Jésus, qu’ils se sont fait gloire de suivre ses conseils évangéliques, par la pratique du détachement des biens, des honneurs, des plaisirs de la vie. Vous les avez surpassés en tout cela ; vous avez marché à leur tête, et vous les avez encouragés par votre exemple ; obtenez-nous la grâce de vaincre le respect humain, et l’amour funeste des plaisirs.

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    Reine de tous les saints, Reine conçue sans péché, priez pour nous.
     
    Reine de tous les saints, votre trône est élevé au-dessus de tous les leurs ; votre pouvoir est plus grand que celui de tous ensemble, et vos délices surpassent toutes les leurs. Vous tenez un rang particulier tout au-dessous de Dieu, et au-dessus de tout le reste. Tous se reconnaissent redevables à vous de leurs couronnes. Ô Reine du ciel ! priez pour nous, obtenez-nous la grâce d’être un jour du nombre des saints par une vie sainte et par la persévérance dans la sainteté. Ainsi soit-il.
  • Mois de Marie - Trentième jour

    Trentième jour

    Reine des apôtres, Reine des martyrs, priez pour nous.
     
    Reine des apôtres, Reine des martyrs, qui ont sacrifié leurs travaux et leur vie pour Jésus-Christ, vous avez fait plus qu’eux tous pour sa gloire, vous avez, par votre exemple, édifié, encouragé, consolé les apôtres ; vous avez souffert d’une manière supérieure à tous les martyrs, soit qu’on considère la cause ou la grandeur, ou la durée de vos peines. Obtenez-nous la grâce de bien comprendre enfin quel bonheur c’est de souffrir pour Jésus, et la grâce de souffrir d’une manière digne de lui.

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  • Mois de Marie - Vingt-sixième jour

    Vingt-sixième jour

    Refuge des pécheurs, priez pour nous.
     
    Refuge des pécheurs, asile toujours ouvert aux plus désespérés, dès qu’ils ont recours à vous, vous êtes leur sauvegarde contre les coups de la justice divine, contre la fureur de leurs ennemis, contre les remords désespérants. Oh ! combien vous en avez arrachés aux portes de l’enfer ! combien vous en avez retirés de l’abîme du désordre ! ayez la même compassion pour nous, nous gémissons devant vous de nos péchés. Obtenez-nous-en le pardon et la grâce de n’y jamais retomber.

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  • Mois de Marie - Vingt et unième jour

    Vingt et unième jour

    Maison d’or, priez pour nous.
     
    Maison d’or : oui, vous fûtes, Vierge sainte, la maison que le Seigneur prépara pour être, durant neuf mois, la demeure de son Fils, Dieu fait homme. Il fallait donc que ce fût une maison d’or par la charité, la plus précieuse des vertus, charité toujours pure, toujours ardente, toujours efficace dont vous fûtes animée. Obtenez-nous la grâce de préparer en nous une demeure agréable au Seigneur, par une charité conforme à la vôtre.

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  • Mois de Marie - Dix-septième jour

    Dix-septième jour

    Vase spirituel, vase honorable, priez pour nous.
     
    Vase spirituel, vase d’honneur, ce nom vous convient spécialement, parce que le Seigneur a rempli votre âme des dons les plus précieux de son esprit ; vos pensées n’ont rien eu que de grand, vos affections rien que de saint, vos intentions rien que Dieu seul pour objet. Vous avez été comblée des dons les plus magnifiques de la nature, de la grâce et de la gloire. Mais nous, hélas ! nous ne sommes que des vases pleins de misères et de corruption ; obtenez-nous la grâce de nous remplir enfin de Dieu seul.

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  • Méditation : pas de hasard ni de chance pour qui croit en Dieu...

    « Je l’ai vu en vérité : Dieu fait toute chose, si petite soit-elle. Rien n’arrive par chance ou hasard, mais tout est ordonné par la sagesse prévoyante de Dieu. Si l’homme y voit la chance ou le hasard, c’est à cause de notre aveuglement ou vue courte. Ces choses que Dieu, en sa sagesse, a prévues de toute éternité et qu’il conduit sans cesse parfaitement et glorieusement jusqu’à leur fin la meilleure, surviennent pour nous à l’improviste, et nous disons dans notre aveuglement ou avec notre courte vue qu’il y a là hasard ou accident. Mais il n’en est pas ainsi aux yeux du Seigneur Dieu. Nous devons donc reconnaître que tout ce qui est fait est bien fait, puisque c’est Dieu qui fait tout… Plus tard, Dieu m’a montré le péché dans sa nudité, ainsi que la façon dont il met à l’œuvre sa miséricorde et sa grâce [...].

    J’ai vu parfaitement que Dieu ne change jamais ses desseins en quoi que ce soit et qu’il ne les changera jamais durant toute l’éternité. Il n’y a rien que, dans sa disposition parfaite des choses, il ne connaisse de toute éternité… Rien ne fera défaut à cet égard, car c’est dans la plénitude de sa bonté qu’il a créé toutes choses. C’est pourquoi la sainte Trinité est à jamais pleinement satisfaite de ses œuvres. Dieu me l’a montré pour mon plus grand bonheur :

    Vois ! Je suis Dieu. Vois ! Je suis en toute chose. Vois ! Je fais toute chose ! Vois ! Je ne retire jamais ma main de mes œuvres, et jamais je ne la retirerai dans les siècles des siècles. Vois ! Je conduis toute chose à la fin que je lui ai assignée de toute éternité, avec la même puissance, la même sagesse, le même amour que lorsque je t’ai créée. Qu’est-ce qui pourrait tourner mal ? »

    Ste Julienne de Norwich (1342-1416, fête ce jour), Les Révélations (ch. 11), Alfred Mame et Fils, 1925.
    Télécharger les 16 visions (Abrégé par les Recluses Missionnaires des Révélations de l'Amour Divin)
    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Julienne de Norwich (Audience générale du mercredi 1er décembre 2010).

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  • Mois de Marie - Onzième jour

    Onzième jour

    Vierge puissante, priez pour nous.
     
    Vierge puissante, oui, vraiment puissante au ciel, sur la terre et dans les enfers ; puisque Jésus ne peut rien vous refuser ; puisqu’il veut bien, en quelque sorte, vous faire partager sa toute-puissance, tous les éléments ont senti votre pouvoir en faveur de vos serviteurs ; vous avez triomphé de toutes les hérésies, vous avez écrasé la tête du serpent infernal ; vous lui avez arraché les proies dont il se tenait le plus assuré. Ah ! faites-nous vaincre tous ses efforts, en nous obtenant la grâce du salut.

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  • Méditation : porter sa propre croix...

    « Il n'y a pas de journée - et même pas d'heure à certaines périodes de la vie - qui n'apporte au chrétien quelque croix à porter...
    Croix du corps et croix de l'âme : maladies, craintes, dégoût, insuccès.
    Croix de l'emploi et croix des événements.
    Croix imposées par nos proches, et croix que nous trouvons en nous-mêmes, dans la constatation humiliante de nos lâchetés et de notre médiocrité.
    Croix personnelles, et croix de nos amis que la sympathie nous fait partager.
    Croix venant du ciel qui se ferme obstinément, et de la terre, où nous ne trouvons plus de vrai bonheur s'il nous est arrivé de goûter les joies de l'amour divin...

    Chacun a "sa" croix propre, spéciale, qui parfois ne lui est commune avec personne de son entourage, et qui par conséquent ne peut être comprise. c'est celle-là qu'il doit porter et pas une autre, celle-là qu'il doit baiser (1) au lieu de la rejeter avec impatience en rêvant de croix plus glorieuses et - apparemment du moins - plus supportables.
    "Sa" croix, pour chaque chrétien, c'est celle que le Père céleste lui destine, celle qu'il lui a préparée de toute éternité, qu'il adapte à ses besoins et à sa croissance surnaturelle, "ne permettant pas qu'il soit tenté au delà de ses forces" (I Cor. X, 13) ; car Dieu lui offre, en lui permettant de prier et en l'y invitant, de quoi hausser ses forces au niveau de toutes les difficultés.

    Ô mon Dieu et mon Père céleste, "même quand je ne vois pas, quand je ne comprends pas, quand je ne sens pas, je crois que l'état où je me trouve et tout ce qui m'arrive est l’œuvre de votre amour ; et de toute ma volonté je le préfère à tout autre état qui me serait plus agréable, mais qui me viendrait moins de vous" (Extrait d'une prière indulgenciée par Benoît XV, décembre 1915). »

    (1) : "Chers frères et sœurs, cette semaine, cela nous fera du bien de prendre le crucifix dans nos mains et de beaucoup l’embrasser, beaucoup, en disant : merci Jésus, merci Seigneur." (Pape François, catéchèse du 16 avril 2014).

    P. J.-B. Gosselin, Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année (La Croix de chaque jour), Tome III (2e édition), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.
    (Cf. Imitation de Jésus-Christ, Livre II, ch. 12, 3-6.)

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  • Méditation : "mon coeur a soif de Vous, Seigneur..."

    « C'est une grâce du ciel, une des plus grandes grâces, que de ressentir le désir de Dieu. Il y a tant d'âmes qui ne l'éprouvent jamais ou qui l'éprouvent peu. C'est une "grâce" au sens propre du mot, c'est-à-dire une gracieuseté que nous ne méritions pas, une faveur que nous n'avions même pas songé à demander.
    En matière de salut et de perfection comme en toutes choses, c'est toujours Dieu qui a l'initiative : "Personne ne vient à moi, a dit Jésus, si mon Père n'a commencé par l'attirer." Et comment l'attire-t-il au Christ ? Par le désir. En lui communiquant un besoin intense de vérité, de beauté, d'amour, de pureté, et en lui montrant que le Christ est tout cela.

    Ô Jésus, je crois que c'est une grande faveur et un grand bonheur que d'avoir soif de vous, soif de votre vie, soif de votre amour. Cette soif, c'est votre grâce, c'est votre appel au fond de mon cœur... Quand il n'y a pas de désir, on ne cherche pas ; quand il n'y a pas d'appel, on ne s'approche pas... Complétez donc, Seigneur, l’œuvre que vous avez commencée en mon âme, afin que je me désaltère pleinement auprès de vous et que "de mon sein coulent les fleuves d'eau vive" promis par vous... »

    Bx Charles de Foucauld, in "Écrits spirituels", de Gigord, 1933.

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  • Mois de Marie - Huitième jour

    Huitième jour

    Mère du Créateur, Mère du Sauveur, priez pour nous.
     
    Mère du Créateur, Mère du Sauveur, de ce grand Dieu qui a fait le ciel et la terre ; qui, de toute éternité, vous avait prédestinée pour être sa Mère dans le temps, lorsqu’il voudrait bien se faire homme ; Mère de ce Dieu de bonté, qui a daigné verser tout son sang pour nous sauver de la mort éternelle ; à qui nous sommes redevables de la vie de la nature et de celle de la grâce ! Ah ! puisqu’il a bien voulu vous associer à l’ouvrage de notre rédemption, priez-le de créer en nous des cœurs nouveaux, tout remplis et embrasés de l’amour de notre divin Sauveur.

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  • Mois de Marie - Cinquième jour

    Cinquième jour

    Mère de la divine grâce, priez pour nous.
     
    Mère de la divine grâce, c’est par vous qu’un Dieu, l’auteur de toutes les grâces, est venu jusqu’à nous ; vous êtes remplie de l’abondance de la grâce, vous en fûtes prévenue dès le moment de votre conception immaculée ; vous êtes le canal heureux par lequel Dieu veut nous communiquer ses grâces. Ah ! voyez comme nous en sommes dénués par le péché ; ayez pitié de notre misère, obtenez-nous toutes les grâces dont nous avons un si grand besoin !

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  • Méditation : la Miséricorde divine

    « La miséricorde, en tant que perfection du Dieu infini, est elle-même infinie. Infinie donc, et inépuisable, est la promptitude du Père à accueillir les fils prodigues qui reviennent à sa maison. Infinies sont aussi la promptitude et l'intensité du pardon qui jaillit continuellement de l'admirable valeur du sacrifice du Fils. Aucun péché de l'homme ne peut prévaloir sur cette force ni la limiter. Du côté de l'homme, seul peut la limiter le manque de bonne volonté, le manque de promptitude dans la conversion et la pénitence, c'est-à-dire l'obstination continuelle qui s'oppose à la grâce et à la vérité, spécialement face au témoignage de la croix et de la résurrection du Christ.

    C'est pourquoi l’Église annonce la conversion et y appelle. La conversion à Dieu consiste toujours dans la découverte de sa miséricorde, c'est-à-dire de cet amour patient et doux comme l'est Dieu Créateur et Père : l'amour, auquel « le Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ » est fidèle jusqu'à ses conséquences extrêmes dans l'histoire de l'alliance avec l'homme, jusqu'à la croix, à la mort et à la résurrection de son Fils. La conversion à Dieu est toujours le fruit du retour au Père riche en miséricorde.

    La connaissance authentique du Dieu de la miséricorde, Dieu de l'amour bienveillant, est une force de conversion constante et inépuisable, non seulement comme acte intérieur d'un instant, mais aussi comme disposition permanente, comme état d'âme. Ceux qui arrivent à connaître Dieu ainsi, ceux qui le « voient » ainsi, ne peuvent pas vivre autrement qu'en se convertissant à lui continuellement. Ils vivent donc in statu conversionis, en état de conversion ; et c'est cet état qui constitue la composante la plus profonde du pèlerinage de tout homme sur la terre in statu viatoris, en état de cheminement. Il est évident que l’Église professe la miséricorde de Dieu révélée dans le Christ crucifié et ressuscité non seulement par les paroles de son enseignement, mais surtout par la pulsation la plus intense de la vie de tout le peuple de Dieu. Grâce à ce témoignage de vie, l’Église accomplit sa mission propre de peuple de Dieu, mission qui participe à la mission messianique du Christ lui-même et qui, en un certain sens, la continue. »

    Jean-Paul II, extraits de l'Encyclique Dives in Misericordia (13), 30 novembre 1980.
    (Texte intégral)

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    Gravure d'Eugène Burnand

  • Méditation : Institution de la Sainte Eucharistie et du Sacerdoce

    « Mes bien-aimés, aujourd'hui nous rappelons pieusement la veille de la Passion du Seigneur, le jour sacré où il voulut faire un repas avec ses disciples, et, dans sa bonté, accepta d'endurer tout ce qui avait été écrit et annoncé touchant ses souffrances et sa mort, en vue de nous libérer tous. Nous devons donc célébrer dignement de si grands mystères de manière que, par notre participation volontaire à sa Passion, nous méritions d'avoir part à sa résurrection. Car tous les rites sacrés de l'Ancien Testament sont parvenus à leur plein achèvement dans le Christ, lorsqu'il confia à ses disciples le pain qui est son corps et le vin qui est son sang pour qu'ils en fassent l'offrande dans les mystères éternels, et lorsqu'il les donna en nourriture à tous les fidèles pour le pardon de toutes leurs fautes.

    Cette Passion qu'il a endurée dans son corps, par amour pour nous, afin de nous délivrer de la mort éternelle et de nous préparer le chemin du Royaume céleste, il nous a montré qu'il voulait la souffrir journellement chaque fois que nous célébrerions ce même mystère dans le sacrifice du saint autel, en vue de nous emmener avec lui dans la vie éternelle.

    Voilà pourquoi il a dit à ses disciples : "Prenez-en tous, car ceci est mon corps, et ceci est la coupe de mon sang qui sera répandu pour la multitude en rémission de tous les péchés" (cf. Mt XXVI 26-28). "Ainsi, chaque fois que vous en prendrez, vous le ferez en mémoire de moi" (cf. I Co XI 24.26) [...]

    Le Christ est donc présent sur l’autel ; le Christ est mis à mort et sacrifié ; le corps et le sang du Christ sont reçus. Lui qui, en ce jour, a donné le pain et la coupe aux disciples, les consacre lui-même aujourd'hui. Non, vraiment, ce n'est pas un homme qui peut consacrer le corps et le sang du Christ posés sur l’autel, mais le Christ en personne, lui qui a été crucifié pour nous. Les paroles sont prononcées par la bouche du prêtre ; le corps et le sang sont consacrés par la puissance et la grâce de Dieu.

    Aussi garderons-nous purs en toutes choses notre esprit et notre pensée, puisque nous avons un sacrifice pur et saint. Voilà pourquoi nous devons également nous employer à sanctifier nos âmes. [...] Dès lors, nous célébrerons en toute simplicité ces mystères, en faisant attention à ces recommandations, et nous nous approcherons de la table du Christ avec les dispositions qui conviennent, afin de partager éternellement la vie du Christ, lui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen. »

    Sermon pour le Jeudi-Saint attribué à St Augustin, MAI, 143, I.III ; PLS 2, 1238-1239.

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    La dernière Cène, Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) (Source et crédit photo)

  • Méditation : la sainteté, transparence de Dieu

    « La sainteté n'est pas autre chose que la vie de Jésus-Christ dans l'homme, qu'elle transforme et divinise, pour ainsi dire, par avance, le faisant paraître ce qu'il sera un jour, alors que le Sauveur viendra dans sa gloire, et que, le voyant tel qu'il est, sans nuage et sans ombre, nous serons transformés en sa ressemblance, de clarté en clarté, comme par l'Esprit de Dieu (2 Cor III).
    Le saint porte Jésus-Christ en lui, non seulement dans son âme, mais dans son corps. Jésus-Christ respire dans ses pensées, dans ses sentiments, dans ses actes, et jusque dans l'air de son visage, qui reproduit, autant qu'il est possible à la physionomie humaine, la dignité, la grâce et l'amabilité du Sauveur ; en sorte que la personne tout entière du saint devient comme un cristal bien net et bien pur, derrière lequel on voit transparaître la grande et divine figure du Christ, notre Seigneur bien-aimé... C'est le rayonnement de la grâce ; c'est la fusion intime de l'ordre surnaturel et de l'ordre naturel ; c'est la transparence de la divinité, se faisant jour à travers les voiles du corps... En voyant le saint, c'est-à-dire le vrai disciple du Christ, qui s'est laissé revêtir de Jésus, on se rappelle cet éloge que M. Olier a fait du P. de Condren : "Il n'était qu'une apparence, une écorce de ce qu'il paraissait être. Il était comme une hostie de nos autels ; au dehors, on voit les accidents et les apparences du pain ; mais au-dedans, c'est Jésus-Christ. »

    Mgr de Ségur (1820-1881), La piété et la vie intérieure, Ve Traité : Nos grandeurs en Jésus, Paris, Librairie Saint-Joseph, Tolra Libraire-Éditeur, 1899.

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    Vitrail de l'église de Lignairolles (Aude) - (Source et crédit photo)

  • Méditation : la vulnérabilité et la grâce

    « Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée. C'est d'avoir une pensée toute faite.
    Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise âme ; et même de se faire une mauvaise âme. C'est d'avoir une âme toute faite.
    Il y a quelque chose de pire que d'avoir une âme perverse. C'est d'avoir une âme habituée.
    On a vu les jeux incroyables de la grâce et les grâces incroyables de la grâce pénétrer une mauvaise âme et même une âme perverse, et on a vu sauver ce qui paraissait perdu. Mais on n'a pas vu mouiller ce qui était verni, on n'a pas vu traverser ce qui était imperméable, on n'a pas vu tremper ce qui était habitué.
    De là viennent tant de manques (car les manques eux-mêmes sont causés et viennent), de là viennent tant de manques que nous constatons dans l'efficacité de la grâce, et que, remportant des victoires inespérées dans l'âme des plus grands pécheurs elle reste souvent inopérante auprès des plus honnêtes gens. C'est que précisément les plus honnêtes gens, ou simplement les honnêtes gens, ou enfin ceux qu'on nomme tels, et qui aiment à se nommer tels, n'ont pas de défauts eux-mêmes dans l'armure. Ils ne sont pas blessés. Leur peau de morale constamment intacte leur fait un cuir et une cuirasse sans faute. Ils ne présentent point cette ouverture que fait une affreuse blessure, une inoubliable détresse, un regard, un point de suture éternellement mal joint, une mortelle inquiétude, une invisible arrière-pensée, une amertume secrète, un effondrement perpétuellement masqué, une cicatrice éternellement mal fermée.
    Ils ne présentent point cette entrée à la grâce qu'est essentiellement le péché. Parce qu'ils ne sont pas blessés, ils ne sont plus vulnérables.
    Parce qu'ils ne manquent de rien, on ne leur apporte rien. Parce qu'ils ne manquent de rien, on ne leur apporte pas ce qui est tout. La charité même de Dieu ne panse point ce qui n'a pas de plaies (*). C'est parce qu'un homme était par terre que le Samaritain le ramassa. C'est parce que la face de Jésus était sale que Véronique l'essuya d'un mouchoir. Or celui qui n'est pas tombé ne sera jamais ramassé, et celui qui n'est pas sale ne sera jamais essuyé.
    Les honnêtes gens ne "mouillent" pas à la grâce. »

    (*) : NdR « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades... En effet, je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. » (Mt 9, 12-13, Mc 2, 17 & Lc 5, 31)

    Charles Péguy, Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne, Gallimard, 1935.

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    Tableau de George Frederic Watts RA (1817-1904), City Art Gallery, Manchester.
    (Source et crédits : Project Gutenberg / Victorian Web)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « "Quand Jésus, dit Bossuet, paraîtra en sa majesté, vous découvrirez les merveilles de la vie cachée de Joseph ; vous saurez ce qu'il a fait durant tant d'années, et combien il est glorieux de se cacher avec Jésus-Christ ! Sans doute il n'est pas de ceux qui ont reçu leur récompense en ce monde ; c'est pourquoi il paraîtra alors parce qu'il n'a pas encore paru ; il éclatera, parce qu'il n'a point éclaté. Dieu réparera l'obscurité de sa vie, et sa gloire sera d'autant plus grande qu'elle est réservée pour la vie future."

    Puissions-nous, ô bienheureux Joseph ! avoir part à tous ces biens qui couronnent vos mérites, et aux joies surabondantes qui remplissent votre cœur, après que nous aurons contribué de toutes nos forces à la gloire que Dieu vous a destinée, et que nous sommes obligés de vous rendre.

    Maintenant que, dans le Ciel, vous êtes au comble du bonheur, assis sur un trône élevé, auprès de votre bien-aimé Jésus, qui vous fut soumis sur la terre, saint Joseph, ayez pitié de moi. Vous voyez que je vis au milieu d'innombrables ennemis, de démons, de passions mauvaises qui viennent m'assaillir continuellement pour me faire perdre la grâce de Dieu. Ah ! je vous en supplie, au nom de la faveur qui vous fut accordée de pouvoir sur la terre jouir continuellement de la compagnie de Jésus et de Marie, obtenez-moi la grâce de vivre le reste de mes jours toujours uni à Dieu, de résister à tous les assauts de l'enfer, et de mourir ensuite en aimant Jésus et Marie ; afin que je puisse un jour être admis à jouir avec vous de leur compagnie dans le royaume des Bienheureux. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Trente-unième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « La sainte Église, dans l'hymne où elle célèbre l'heureux passage de Joseph à une meilleure vie, nous engage à lui demander souvent la grâce d'une bonne mort, cette grâce si précieuse, la consommation des miséricordes de Dieu, la plus grande preuve de son amour et le dernier gage de son élection. Docile enfant de cette sainte Mère, je me conforme avec joie à ses intentions ; et, dès à présent, ô grand Saint ! je vous adresse cette humble prière :
    Bienheureux Joseph, le modèle, le patron et le consolateur des mourants, faites, je vous en conjure, faites que je meure de la mort des Justes. Mais afin que je puisse espérer une si grande grâce, obtenez-moi de vivre comme vous, en la présence de Jésus et de Marie, afin de mériter ainsi le bonheur d'en être assisté à la mort.

    Adorable Jésus, mon aimable Sauveur, vous avez voulu récompenser, dès ce monde, cet homme juste qui vous avait servi de père sur la terre ; comme un fils tendre et respectueux, vous lui avez rendu les derniers devoirs avec votre très-sainte Mère ; vous lui avez fermé les yeux de cette main divine qui a placé les astres au firmament. Ô Dieu de bonté ! ne me refusez pas la grâce que je vous demande humblement, au nom et par les mérites de ce bienheureux Saint. Faites que j'expire dans votre amour entre les bras de Marie et de Joseph. Amen. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Vingt-neuvième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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