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  • Message du Pape François pour la prochaine Journée missionnaire mondiale (octobre 2014)

    Le message du Pape pour la prochaine journée missionnaire mondiale a été publié ce samedi. Cette journée, la 88ème, sera célébrée le 18 octobre prochain et est l’occasion de se pencher sur l’activité missionnaire de l’Église universelle. Dans son message. le Saint-Père invite les croyants à retrouver une ferveur apostolique contagieuse, enracinée dans la joie de l’Évangile.

    Texte intégral du message du Pape François :

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui encore, très nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ. C’est pourquoi la mission ad gentes demeure une grande urgence, à laquelle tous les membres de l’Église sont appelés à participer, parce que l’Église est, de par sa nature même, missionnaire : l’Église est née « en sortie ». La Journée missionnaire mondiale est un moment privilégié durant lequel les fidèles des différents continents s’engagent par la prière et par des gestes concrets de solidarité à soutenir les jeunes Églises des territoires de mission. Il s’agit d’une célébration de grâce et de joie. De grâce, parce que le Saint Esprit, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui sont dociles à son action. De joie, parce que Jésus Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne notre œuvre missionnaire. C’est justement sur la joie de Jésus et des disciples missionnaires que je voudrais offrir une icône biblique, que nous trouvons dans l’Évangile de Luc (cf. 10, 21-23).

    1. L’Évangéliste raconte que le Seigneur envoya les soixante-douze disciples deux par deux, dans les villes et les villages pour annoncer que le Royaume de Dieu s’était fait proche et pour préparer les personnes à la rencontre avec Jésus. Après avoir accompli cette mission d’annonce, les disciples revinrent pleins de joie : la joie est un thème dominant de cette première et inoubliable expérience missionnaire. Le Divin Maître leur dit : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. A cette heure même, il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et il dit : “Je te bénis, Père” (…) Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : “Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !” » (Lc 10,20-21.23).

    Ce sont les trois scènes présentées par Luc. D’abord, Jésus parla aux disciples, puis il s’adressa au Père avant de recommencer à parler avec eux. Jésus voulut faire participer les disciples à sa joie, qui était différente et supérieure à celle dont ils avaient fait l’expérience.

    2. Les disciples étaient pleins de joie, enthousiastes du pouvoir de libérer les personnes des démons. Toutefois, Jésus les avertit de ne pas se réjouir tant pour le pouvoir reçu que pour l’amour reçu : « parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux » (Lc 10, 20). En effet, l’expérience de l’amour de Dieu leur a été donnée ainsi que la possibilité de le partager. Et cette expérience des disciples est un motif de gratitude joyeuse pour le Cœur de Jésus. Luc a saisi cette jubilation dans une perspective de communion trinitaire : « Jésus tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint », s’adressant au Père et lui rendant gloire. Ce moment de joie intime jaillit de l’amour profond de Jésus en tant que Fils envers Son Père, Seigneur du ciel et de la terre qui a caché ces choses aux sages et aux intelligents mais qui les a révélées aux tout-petits (cf. Lc 10, 21). Dieu a caché et révélé et, dans cette prière de louange, ressort surtout le fait de révéler. Qu’est-ce que Dieu a révélé et caché ? Les mystères de son Royaume, l’affirmation de la seigneurie divine en Jésus et la victoire sur Satan.

    Dieu a caché tout cela à ceux qui sont trop pleins d’eux-mêmes et prétendent déjà tout savoir. Ils sont comme aveuglés par leur présomption et ne laissent pas de place à Dieu. Il est facile de penser à certains contemporains de Jésus qu’il a avertis à plusieurs reprises mais il s’agit d’un danger qui existe toujours et qui nous concerne nous aussi. En revanche, les “petits” sont les humbles, les simples, les pauvres, les marginalisés, ceux qui sont sans voix, fatigués et opprimés, que Jésus a déclarés “bienheureux”. Il est facile de penser à Marie, à Joseph, aux pêcheurs de Galilée et aux disciples appelés le long du chemin, au cours de sa prédication.

    3. « Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir » (Lc 10, 21). L’expression de Jésus doit être comprise en référence à son exultation intérieure, où le bon plaisir indique un plan salvifique et bienveillant de la part du Père envers les hommes. Dans le contexte de cette bonté divine, Jésus a exulté parce que le Père a décidé d’aimer les hommes avec le même amour qu’Il a pour le Fils. En outre, Luc nous renvoie à l’exultation similaire de Marie : « mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur » (Lc 1, 47). Il s’agit de la Bonne Nouvelle qui conduit au salut. Marie, en portant en son sein Jésus, l’Évangélisateur par excellence, rencontra Élisabeth et exulta de joie dans l’Esprit Saint, en chantant le Magnificat. Jésus, en voyant la réussite de la mission de ses disciples et, ensuite, leur joie, exulta dans l’Esprit Saint et s’adressa à son Père en priant. Dans les deux cas, il s’agit d’une joie pour le salut en acte, parce que l’amour avec lequel le Père aime le Fils arrive jusqu’à nous et, par l’action de l’Esprit Saint, nous enveloppe, nous fait entrer dans la vie trinitaire.

    Le Père est la source de la joie. Le Fils en est la manifestation et l’Esprit Saint l’animateur. Immédiatement après avoir loué le Père, comme le dit l’Évangéliste Matthieu, Jésus nous invite : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » (11, 28-30). « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n.1).

    De cette rencontre avec Jésus, la Vierge Marie a eu une expérience toute particulière et elle est devenue « causa nostrae laetitiae ». Les disciples par contre ont reçu l’appel à demeurer avec Jésus et à être envoyés par lui pour évangéliser (cf. Mc 3, 14) et ils sont ainsi comblés de joie. Pourquoi n’entrons-nous pas nous aussi dans ce fleuve de joie ?

    4. « Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 2). C’est pourquoi l’humanité a un grand besoin de puiser au salut apporté par le Christ. Les disciples sont ceux qui se laissent saisir toujours plus par l’amour de Jésus et marquer au feu de la passion pour le Royaume de Dieu, afin d’être porteurs de la joie de l’Évangile. Tous les disciples du Seigneur sont appelés à alimenter la joie de l’Évangélisation. Les Évêques, en tant que premiers responsables de l’annonce, ont le devoir de favoriser l’unité de l’Église locale dans l’engagement missionnaire, en tenant compte du fait que la joie de communiquer Jésus Christ s’exprime autant dans la préoccupation de l’annoncer dans les lieux les plus lointains que dans une constante sortie en direction des périphéries de leur propre territoire, où se trouve le plus grand nombre de personnes pauvres dans l’attente.

    Dans de nombreuses régions, les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée commencent à manquer. Souvent, cela est dû à l’absence d’une ferveur apostolique contagieuse au sein des communautés, absence qui les rend pauvres en enthousiasme et fait qu’elles ne sont pas attirantes. La joie de l’Évangile provient de la rencontre avec le Christ et du partage avec les pauvres. J’encourage donc les communautés paroissiales, les associations et les groupes à vivre une vie fraternelle intense, fondée sur l’amour de Jésus et attentive aux besoins des plus défavorisés. Là où il y a la joie, la ferveur, le désir de porter le Christ aux autres, jaillissent d’authentiques vocations. Parmi celles-ci, les vocations laïques à la mission ne doivent pas être oubliées. Désormais, la conscience de l’identité et de la mission des fidèles laïcs dans l’Église s’est accrue, tout comme la conscience qu’ils sont appelés à jouer un rôle toujours plus important dans la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi il est important qu’ils soient formés de manière adéquate, en vue d’une action apostolique efficace.

    5. « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7). La Journée missionnaire mondiale est également un moment pour raviver le désir et le devoir moral de participer joyeusement à la mission ad gentes. La contribution économique personnelle est le signe d’une oblation de soi-même, d’abord au Seigneur puis à nos frères, afin que l’offrande matérielle devienne un instrument d’évangélisation d’une humanité qui se construit sur l’amour.

    Chers frères et sœurs, en cette Journée missionnaire mondiale, ma pensée se tourne vers toutes les Églises locales. Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation ! Je vous invite à vous immerger dans la joie de l’Évangile et à alimenter un amour capable d’illuminer votre vocation et votre mission. Je vous exhorte à faire mémoire, comme dans un pèlerinage intérieur, du « premier amour » avec lequel le Seigneur Jésus Christ a réchauffé le cœur de chacun, non pas pour en concevoir un sentiment de nostalgie mais pour persévérer dans la joie. Le disciple du Seigneur persévère dans la joie lorsqu’il demeure avec lui, lorsqu’il fait sa volonté, lorsqu’il partage la foi, l’espérance et la charité évangélique.

    À Marie, modèle d’évangélisation humble et joyeuse, adressons notre prière, afin que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples et qu’elle rende possible la naissance d’un monde nouveau.

    Du Vatican, le 8 juin 2014, Solennité de la Pentecôte.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : ouvrons-nous à la lumière de l'Esprit-Saint !

    « C'est une lumière de vraie connaissance que de discerner sans erreur le bien du mal... En effet, ceux qui combattent doivent garder sans cesse le calme de la pensée ; ainsi l'esprit pourra discerner les suggestions qui la traversent et il déposera celles qui sont bonnes et viennent de Dieu dans le trésor de la mémoire, tandis qu'il rejettera celles qui sont mauvaises et diaboliques. Lorsque la mer est calme, les pêcheurs aperçoivent le mouvement de ses profondeurs à tel point que presque aucun des êtres qui en parcourent les sentiers ne leur échappe ; mais quand elle est agitée par les vents, elle cache dans sa sombre agitation ce qu'elle montre volontiers dans sa tranquillité...
    C'est seulement au Saint Esprit qu'il appartient de purifier l'esprit, car à moins qu'un plus fort n'entre pour dépouiller le voleur, le butin ne sera pas du tout repris. Il faut donc par tous les moyens, et spécialement par la paix de l'âme, offrir un gîte au Saint Esprit, afin d'avoir la lampe de la connaissance toujours brillante en nous. Car si elle rayonne sans cesse dans les replis de l'âme, non seulement toutes les insinuations dures et sombres des démons deviennent évidentes, mais encore elles s'affaiblissent considérablement, déjouées par cette sainte et glorieuse lumière. C'est pourquoi l'apôtre Paul dit : « N'éteignez pas l'Esprit » (1Th 5,19). »

    Diadoque de Photicé (Ve siècle), Cent chapitres sur la perfection spirituelle, 26 sq. ; PG 65, 1169s (Trad. Orval) - Cf. SC n°5bis, 26-28, Trad. Édouard des Places s.j., Le Cerf, 1943.

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    « C'est dans l'acquisition de l’Esprit de Dieu que consiste le vrai but de notre vie chrétienne ; la prière, les veilles, le jeûne, l'aumône et les autres actions vertueuses faites au nom du Christ ne sont que des moyens pour l'acquérir… Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent ? Pour le Saint Esprit, c'est pareil.
    Pour les gens du commun, le but de la vie consiste dans l'acquisition d'argent, dans le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et d'autres récompenses accordées pour des services rendus à l’État. L'acquisition du Saint Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, source de grâces, semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre Seigneur Jésus Christ, l’homme-Dieu, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je vienne », et Saint Paul écrit : « Tirez bon parti de la période présente car nos jours sont incertains » (Ep 5,16). Autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint Esprit. »

    St Séraphim de Sarov (1759-1833), Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979, 1995, p. 157).

  • Mois du Sacré-Coeur - Quatorzième Jour

    Quatorzième Jour
     
    Prions pour les pauvres pécheurs endurcis.

    Jésus et le bon larron.

    Toute la vie mortelle de Jésus peut se résumer en un seul mot, « miséricorde ». – N’est-ce pas aussi ce qui résume sa vie eucharistique ? Il n’a jamais repoussé personne. – Il a été toujours au-devant des malheureux et des coupables. – Il a toujours intercédé pour ceux mêmes qui le repoussaient ; et dès qu’il voyait dans une âme la plus petite volonté de revenir au bien, il avait pour elle des prévenances qui, dit un Saint, donnent presque envie d’être coupable. – Le voleur attaché en croix reconnaît sa faute, et lui, qui n’a plus que quelques instants à vivre, il entend ces consolantes paroles : « Vous serez avec moi dans le Paradis. » Oh ! dites-les-moi ces paroles, ô Jésus !

    Je me confesserai avec plus de soin.
  • Samedi 14 juin 2014

    Calendrier liturgique

    (Au calendrier traditionnel : Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte)

  • Irak : l’Etat islamique s’avance dans l’indifférence

    Un nouvel État islamique est en train de se créer de facto, à cheval sur l'Irak et la Syrie. Pour les chrétiens vivant là depuis 2.000 ans, une seule issue : l’exode !

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    Entre la Syrie et l’Irak se joue à la fois un fait historique et un drame humain : un nouvel État est en train de naitre et cet État pousse devant lui des centaines de milliers de réfugiés terrorisés. La victoire remportée en Syrie par Bachar el-Assad a dirigé les islamistes vers la frontière avec l’Irak ; dans ces vastes étendues désertiques, les djihadistes ont fait leur royaume. Et les minorités n’y sont pas tolérées.

    Imaginez cet Exode des temps modernes : des populations appauvries par trois ans des guerre doivent traverser des déserts sous une température de 35 à 40 degrés. Les routes vers le nord étant quasiment coupées, c’est vers Bagdad que doivent fuir ces malheureux. Les drones américains peuvent suivre chacun de ces éclopés à la trace… mais aucune intervention n’est envisagée. Quelque 500.000 personnes ont fui la seule ville de Mossoul en deux jours. Un millier d’autres arrive à Bagdad tous les jours.

    Un Etat dans l’Etat

    De groupement hétéroclite de divers groupes islamistes (parmi lesquels se trouvent des Européens partis faire la guerre au nom d’Allah), l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) est devenu une véritable armée capable de mettre en échec les autorités de Bagdad. Faiblesse de l’armée irakienne et tensions entre minorités ethniques (Kurdes, Turcomans, Arabes du sud, etc.) ont ouvert un véritable boulevard à EIIL, aguerrie par plusieurs mois de durs combats en Syrie.

    On n’hésite pas à parler « d’État » car, non content de faire la guerre contre un régime qu’ils considèrent comme impie, les djihadistes imposent la loi d’Allah dans les territoires qu’ils ont conquis. Les rebelles d’autres groupes, qui avaient noué des alliances provisoires avec l’EIIL ont rapidement dû se soumettre sans rechigner à la loi de leurs nouveaux maitres. Les tribus sunnites, qui avaient été ostracisées sous le régime imposé par les Américains, ont décidé de prendre leur revanche envers les autres groupes constituant la mosaïque irakienne : Kurdes, Turcomans… et surtout chrétiens.

    Or les chrétiens sont présents dans la région depuis les premières années de l’ère chrétienne. Certains endroits sont même réputés avoir été évangélisés par les apôtres eux-mêmes. L’Islam n’est arrivé que plus tard, vers le VIIe siècle. La cohabitation ne fut pas toujours aisée, mais la tolérance a existé. Mais là où l’EIIL passe, l’Histoire trépasse.

    Les chrétiens éradiqués dans l’indifférence

    Il y a dix ans, on comptait encore quelque  35.000 chrétiens à Mossoul. Aujourd’hui, il n’y en a plus aucun. Ce n’est pas la tristesse impuissante du Vatican ou le silence indifférent des chancelleries occidentales qui va y changer quelque chose : la carte du Moyen-Orient a été nettoyée de ses chrétiens.

    Il serait faux de dire que l’Église d’Occident a laissé son poumon oriental mourir sans s’en préoccuper. Le Saint-Siège a exprimé sa « vive préoccupation » et la Congrégation pour les Églises Orientales a assuré ses frères d’Irak de la prière de toute l’Eglise.

    Au moment où l’on se distrait par la Coupe du Monde de football, un drame humain se joue à grande échelle. Il y a une cause humanitaire à défendre.

    MB

    Source : InfoCatho.be

  • Promulgation de Décrets

    A la suite de l'audience accordée hier au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    au MIRACLE attribué

    au vénérable Louis-Edouard Cestac (1801-1868), prêtre diocésain français, fondateur de Notre-Dame du Refuge et de l'Institut des Servantes de Marie (fête le 27 mars).

    à la vénérable Irene Stefani (Aurelia Giacomina Mercedes, 1891-1930), religieuse italienne, des Missionnaires de la Consolata.

    aux VERTUS HÉROÏQUES

    du serviteur de Dieu Luigi Savarè (1878-1949), prêtre diocésain italien.

    du serviteur de Dieu Eugenio Reffo (1843-1925), religieux prêtre italien, co-fondateur de la Congrégation de St Joseph.

    de la servante de Dieu Magdalen du Sacré Coeur (Frances Margaret Taylor, 1832-1900), religieuse anglaise, fondatrice des Pauvres Servantes de la Mère de Dieu.

    de la servante de Dieu Maria Giuseppa Scandola (1849-1903), religieuse italienne, des Missionnaires della Nigrizia.

    de la servante de Dieu Itala Mela (1904-1957), oblate bénédictine italienne de St Paul Hors-les-Murs.

    du serviteur de Dieu Uberto Mori (1926-1989), père de famille italien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.6.14).

  • L'Esprit de Dieu repose sur moi

    Paroles et musique : Lucien Deiss, CSSp (1921-2007)

    Refrain :
    L'Esprit de Dieu repose sur moi,
    L'Esprit de Dieu m'a consacré,
    L'Esprit de Dieu m'a envoyé proclamer sa paix, sa joie.

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour proclamer la Bonne Nouvelle à ses pauvres.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour consoler les cœurs accablés de souffrance.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour accueillir le Pauvre qui pleure et qui peine.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le Règne du Christ parmi les nations,
    Pour annoncer la grâce de la délivrance.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

    L'Esprit de Dieu m'a choisi
    Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
    Pour célébrer sa gloire parmi tous les peuples.
    J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! (Refrain)

  • Méditation - Prière à l'Esprit-Saint

    « Ô Toi, qui procèdes du Père et du Fils, divin Paraclet, par ta flamme féconde viens rendre éloquent notre organe, et embraser nos cœurs de tes feux.

    Amour du Père et du Fils, l'égal des deux et leur semblable en essence, tu remplis tout, tu donnes la vie à tout ; dans ton repos, tu conduis les astres, tu règles le mouvement des cieux.

    Lumière éblouissante et chérie, tu dissipes nos ténèbres intérieures ; ceux qui sont purs, tu les rends plus purs encore ; c'est toi qui fais disparaître le péché et la rouille qu'il apporte avec lui.

    Tu manifestes la vérité, tu montres la voie de la paix et celle de la justice ; tu fuis les cœurs pervers, et tu combles des trésors de ta science ceux qui sont droits.

    Si tu enseignes, rien ne demeure obscur ; si tu es présent à l'âme, rien ne reste impur en elle ; tu lui apportes la joie et l'allégresse, et la conscience que tu as purifiée goûte enfin le bonheur. [...]

    Secours des opprimés, consolation des malheureux, refuge des pauvres, donne-nous de mépriser les objets terrestres ; entraîne notre désir à l'amour des choses célestes.

    Tu consoles et tu affermis les cœurs humbles ; tu les habites et tu les aimes ; expulse tout mal, efface toute souillure, rétablis la concorde entre ceux qui sont divisés, et apporte-nous ton secours.

    Tu visitas un jour les disciples timides ; par toi ils furent instruits et fortifiés ; daigne nous visiter aussi et répandre ta consolation sur nous et sur le peuple fidèle. [...]

    [...] Viens donc à nous, auguste Consolateur ! gouverne nos langues, apaise nos cœurs : ni fiel ni venin n'est compatible avec ta présence. Sans ta grâce, il n'est ni délice, ni salut, ni sérénité, ni douceur, ni plénitude. [...] »

    Adam de Saint-Victor (XIIe siècle), Séquences, In "L'année liturgique" de Dom Guéranger, Tours, Mame et Fils, 1920, Tome III.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Treizième Jour

    Treizième Jour
     
    Prions, afin d’obtenir beaucoup de dévotion pour la Ste Vierge.

    Jésus et S. Pierre qui l’a renié.

    Pauvre Apôtre, quel remords dans son âme coupable et quelle frayeur à la pensée de revoir Jésus ! Peut-être honteux et tremblant, cherchait-il à voir, sans être aperçu, ce bon Maître qu’il a renié… Son Maître aussi le cherchait… Qu’y eut il donc, ô Jésus, dans votre regard ? Oh ! ce n’était pas « la colère », ce n’était pas « la plainte », ce n’était pas « le reproche » ; colère, plainte, reproche auraient tué l’Apôtre… Il ne devait y avoir là que « l’amour » !... Que vous êtes bon, ô Jésus ! Aussi, quelles sur soient mes fautes, je ne vous fuirai jamais !

    Je réciterai, aujourd’hui, un acte d’espérance du fond du cœur.
  • Vendredi 13 juin 2014

    St Antoine de Padoue, prêtre, confesseur et docteur de l'Eglise

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    Du 13 au 15 juin, la paroisse de Cuges-les-Pins (13780) fête son saint patron avec un pèlerinage. Au programme le 15 juin, à 10h00, sera célébrée la Grand Messe solennelle avec trompette et orgue, suivie de la procession dans le village avec la relique de St Antoine ; l'après-midi à 15h00 célébration des Vêpres, procession vers la chapelle de Saint Antoine et bénédiction des pèlerins et du village avec le Saint-Sacrement.
     
  • Message vidéo du Pape François pour le Mondial de football

    Le Saint-Père a réalisé un message vidéo à l'occasion du Mondial de football qui débute aujourd'hui au Brésil, diffusé hier soir sur une télévision publique :

    "Fête de la solidarité entre les peuples, toute compétition de football, au-delà du jeu, est une occasion de dialogue, de compréhension et d'enrichissement... Le sport n'est pas que divertissement. C'est un moyen de favoriser le bien-être des gens, de promouvoir les valeurs en contribuant à bâtir une société plus pacifique et fraternelle. Les valeurs que véhicule le football, comme la loyauté, l'entraînement ou la persévérance, sont utiles dans la vie. C'est une école de paix, puisqu'on y apprend également le fair-play et le respect de l'autre... Le sport est une métaphore de la vie, durant laquelle il faut s'entraîner en vue d'obtenir des résultats, l'image des sacrifices nécessaires à la construction de la personne... Pour rechercher et trouver la paix entre les peuples comme entre les individus, un entraînement est nécessaire... Le football peut et doit être une école de la culture de la rencontre, qui rend possible l'harmonie... Pour jouer dans une équipe, il faut dépasser l'individualisme, l'égoïsme et toute forme de racisme, d'intolérance et de manipulation... Dans le football comme dans la vie, jouer pour soi se fait au détriment de l'équipe. Dans la vie en général, il en va de même... Dans la vie comme dans le sport, respecter le compagnon signifie faire gagner l'équipe. Personne ne vainc seul, et personne ne doit donc rester exclu. Il faut dire non à la ségrégation et au racisme. Je suis certain qu'à la conclusion de ce Mondial, même s'il n'y aura qu'une équipe à emporter la coupe, toutes seront gagnantes par le renforcement de leurs liens".

    En conclusion, le Pape François a salué la Présidente Roussef et assuré les sportifs de ses prières, certain que la compétition se déroulera sereinement, dans le respect, la solidarité et la fraternité de la grande famille humaine.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.6.14).

  • Canonisations fixées au 23 novembre 2014

    Ce matin, au cours d'un consistoire ordinaire public, le Saint-Père a fixé au 23 novembre prochain, fête du Christ Roi, la canonisation de :

    Giovanni Antonio (Jean Antoine) Farina (1803-1888), évêque de Vicenza (« l’évêque des pauvres »), fondateur des Sœurs enseignantes de Sainte Dorothée (Suore maestre di Santa Dorotea, figlie dei Sacri Cuori).

    Kuriakose Elias Chavara della Sacra Famiglia (Cyriaque Elie de la Sainte Famille, 1805-1871), prêtre et carme indien de rite syro-malabar, fondateur de deux Congrégations religieuses : les Carmes de Marie-Immaculée et la Congrégation de la Mère du Carmel (Carmélites).

    Ludovico (Ludovic) da Casoria (Arcangelo Palmentieri, 1814-1885), prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs à Naples, fondateur des Cordeliers (Frati Bigi) et des Franciscaines Elisabethaines (Suore elisabettine), dites "Sœurs grises".

    Nicola (Nicolas Saggio) da Longobardi (Giovanni Battista Saggio, 1650-1709), oblat calabrais de l'Ordre des Minimes.

    Eufrasia Eluvathingal del Sacro Cuore (Euphrasie du Sacré-Cœur, 1877-1952), religieuse indienne de la Congrégation des sœurs de la Mère du Carmel (cf. plus haut).

    Amato (Aimé) Ronconi (v.1238-v.1292), laïc italien du tiers-ordre franciscain, ermite, pèlerin, infirmier, fondateur à Saludecio (Rimini, dans les Marches) de l’hospice de Santa Maria di Monte Orciale pour les pèlerins se rendant à Rome, actuelle maison de repos "Opera Pia Beato Amato Ronconi".

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.6.14) et Radio Vatican.

  • IRAK : « il ne reste probablement plus aucun chrétien à Mossoul »

    « Nous n’avons jamais rien vu de tel. Une grande ville comme Mossoul en proie au chaos et aux attaques par des groupes ! ». C’est par ces mots que s’exclame Mgr Amel Shimon Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, contacté ce mercredi après-midi 11 juin par l’AED. Il témoigne du sort de Mossoul, deuxième ville de l’Irak, assiégée depuis près de deux jours.

    Fuite des chrétiens vers la plaine de Ninive

    Les affrontements, déclare l’évêque, ont débuté jeudi 5 juin, mais étaient dans un premier temps limités à certaines zones de la partie ouest de la ville. « L’armée a commencé à bombarder les zones ciblées, mais plus tard dans la nuit, entre lundi et hier, tout à coup les forces armées et la police ont abandonné Mossoul, la laissant à la merci des assaillants. » Plus de la moitié des habitants et l’ensemble de la communauté chrétienne se sont immédiatement enfuis vers la plaine voisine de Ninive. « Jusqu’à 5 heures hier matin, nous avons accueilli les familles en fuite et nous avons essayé de leur trouver un hébergement dans les écoles, dans les salles de classe de catéchisme, dans des maisons abandonnées » explique Mgr Nona. L’archevêque se trouve maintenant à Tall Kayf, un village situé à environ trois kilomètres de Mossoul.

    L’attaque serait opérée par l’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL), l’organisation terroriste liée à Al-Qaïda connue pour ses violentes attaques anti-chrétiennes commises en Syrie. Mgr Nona estime, cependant, que  d’autres groupes peuvent également être impliqués. « Nous ne savons pas encore de quels groupes il s’agit, certains parlent d’EIIL, d’autres pensent qu’il y a diverses appartenances. Nous devons attendre pour mieux comprendre la situation réelle. Ce qui est certain, c’est que les extrémistes sont là, beaucoup les ont vu patrouillant dans les rues. »

    35.000 chrétiens en 2003, plus aucun aujourd’hui

    La présence djihadiste reste une source de  grande préoccupation pour les chrétiens et en ce moment, se diffuse déjà la nouvelle à propos d’une autre attaque par l’EIIL de quatre églises et d’un monastère. « Nous n’avons pas reçu de menaces – explique Mgr Nona – parce que désormais, tous les fidèles ont fui la ville. Qui sait s’ils pourront jamais revenir un jour ». En 2003, la communauté chrétienne de Mossoul comptait environ 35 000 fidèles. Dans les onze années qui ont suivi le début de la guerre, ce nombre est tragiquement tombé à environ 3 000. « Maintenant, il n’en reste probablement plus aucun » déplore l’archevêque.

    « Nous continuons de prier pour que notre pays puisse enfin trouver la paix » affirme Mgr Nona qui dans ces derniers terribles jours a du exhorter une fois encore ses fidèles à ne pas perdre espoir. « C’est difficile après tant d’années de souffrance, mais nous, chrétiens irakiens,  nous sommes attachés à notre foi, et nous devons garder espoir, même dans la persécution. C’est un énorme défi, surtout après ce qui s’est passé ces derniers jours ».

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse).

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : "Conserva me, Domine" (H 230) (Ps. 15)

    Choir of New College, Oxford - Edward Higgenbottom

  • Méditation - Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les cœurs des apôtres, daignez aussi embraser mon cœur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des mœurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), In "Œuvres ascétiques", P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

    Autres textes et prières sur notre site : Les plus belles pages sur le Saint-Esprit.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Douzième Jour

    Douzième Jour
     
    Prions pour les membres de notre famille.

    Jésus et saint Jean reposant sur la poitrine du Sauveur.

    Quelle aimable familiarité ! Elle me paraît à peine concevable, et cependant, mon Dieu, ce bonheur de S. Jean ne l’ai-je pas chaque fois que je fais la sainte Communion ? Si j’étais pure comme il est pur, si j’aimais Jésus comme il l’aimait, oh ! les doux moments que je passerais aux pieds de l’autel, gardant Jésus avec moi et dans moi ! Je comprends ce mot d’une enfant : Le ciel est une première Communion continuelle. Ne suis-je pas au ciel après la Communion ? L’Évangile ne dit pas que S. Jean parla beaucoup à Jésus, mais il dit que ce fut le seul apôtre qui se trouva sur le calvaire… Oh ! moi aussi, vous m’y trouverez, Jésus ! Rien, rien ne me séparera de vous.

    Je ferai, aujourd’hui, un acte d’amende honorable à Jésus au Saint-Sacrement.
  • Jeudi 12 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 11 juin 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a commenté un autre don de l'Esprit, la crainte de Dieu, qui ne signifie pas avoir peur de lui. Il est notre Père "qui nous aime et veut notre salut, nous pardonne toujours. Il n'y aurait donc aucune raison d'en avoir peur. La crainte est au contraire un don de l'Esprit, qui nous rappelle combien nous sommes petits face à Dieu et à son amour. Cet amour, qui est notre bien, nous permet de nous abandonner avec humilité, respect et confiance à sa bonté du Père. Lorsque l'Esprit est en nous, il nous réconforte et nous met en paix... C'est ainsi que nous comprenons que la crainte de Dieu signifie docilité, reconnaissance et louange... Souvent nous ne parvenons pas à comprendre son dessein alors que nous sommes incapables de nous assurer seuls bonheur et vie éternelle. C'est donc dans l'expérience de nos limites et de notre pauvreté que la crainte de Dieu se traduit, et qu'elle remplit nos cœurs d'espérance. L'Esprit nous réconforte et nous fait comprendre que la seule chose importante est de se laisser guider par Jésus, dans les bras du Père. Voici pourquoi nous avons tant besoin de ce don de l'Esprit. La crainte de Dieu nous dit que tout vient de la Grâce, et que la véritable force vient de suivre Jésus-Christ et de s'abandonner à la bonté et miséricorde du Père... La crainte de Dieu ne peut faire de nous des chrétiens timides ou soumis, mais forts et courageux, des chrétiens convaincus et enthousiastes qui ne restent pas soumis par peur du Seigneur mais conquis par son amour... Mais attention, parce que ce don est aussi un avertissement face à la permanence du péché. Attention à ne pas placer notre espérance dans la richesse, l'argent, l'attrait du pouvoir ou la vanité. Tout cela ne porte à rien de bon ! Peut-on croire qu'un corrompu sera heureux dans l'au-delà ? Non, car le fruit de la corruption qui a corrompu son cœur le conduira difficilement au Seigneur. Je pense aux personnes qui vivent de la traite d'êtres humains et de l'esclavagisme, et qui ne connaissent pas l'amour de Dieu. Il ne peuvent jouir du bonheur car ils ignorent la crainte de Dieu. Et a celui qui fabrique des armes et fomente la guerre... Ces gens n'écoutent pas la Parole, mais fabriquent la mort. Ce sont des marchands de mort qui font commerce de la mort. Puisse la crainte de Dieu leur faire comprendre qu'il y a une fin et qu'ils devront rendre les comptes à Dieu". Reprenant le Psaume 34 et l'image du pauvre qui ayant supplié le Seigneur de l'écouter, est libéré de ses angoisses, 'L'ange du Seigneur se pose près de qui le craint, et il le libère' : "Demandons au Seigneur la grâce de recevoir le don de la crainte de Dieu, de pouvoir le reconnaître et d'être remplis de la miséricorde et de son amour. Le Père est notre papa".

    A cause de la grande chaleur, le Pape a salué les malades Salle Paul VI avant l'audience générale Place St Pierre, qu'ils ont pu suivre au frais sur écran géant. Après la catéchèse il s'est adressé aux pèlerins polonais, auxquels il a rappelé que c'est la saint Barnabé, qui diffusa l’Évangile parmi les païens et dont on peut s'inspirer pour apprendre la crainte de Dieu et la persévérance dans la foi. S'adressant ensuite aux participants au Congrès Éthique et Finance, organisé par le Conseil pontifical pour la famille, le Saint-Père a affirmé qu'aujourd'hui plus que jamais la finance a besoin d'éthique. A un pèlerinage en provenance de sa ville natale, il a dit que le Cardinal Agostino Casaroli, qui fut Secrétaire d’État de 1979 à 1990 avait été une personne remarquable. Il a ensuite salué les ouvriers d'une usine Fiat, venus lui offrir une voiture semblable à celle utilisée lors de sa visite à Assise d'octobre dernier. Rappelant enfin qu'en juin la liturgie invite à prier le Sacré Cœur, il a encouragé l'assemblée à pratiquer cette dévotion, en particulier les jeunes, les fiancés et les malades. Elle rend forts les faibles et leur permet de mieux porter le fardeau de leur croix ou de fonder une famille sur la fidélité et la crainte de Dieu.

    Après sa catéchèse, en référence à la Journée mondiale contre le travail infantile (12 juin), le Saint-Père a lancé un appel en faveur des millions d'enfants qui, de par le monde, "sont contraints de travailler dans des conditions dégradantes, exploités et même esclavagisés, victimes d'abus, de mauvais traitements et de discriminations" (Cf. notre info plus bas "Amérique latine : 13 millions d’enfants mis au travail"). Il a demandé à la communauté internationale d'accroître la protection sociale des mineurs en vue de déraciner cette plaie. Tous, et les familles en particulier, devons redoubler nos efforts afin de garantir à tout enfant le respect de sa dignité et la possibilité de grandir normalement. Seule une enfance sereine permet à l'individu d'envisager son avenir avec confiance". Après quoi, il a proposé à l'assemblée de réciter un Ave Maria pour tous ces enfants.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.6.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la crainte de Dieu ne signifie pas avoir peur de Dieu, puisque nous savons bien qu’il est un Père qui nous aime et veut notre salut. La crainte est un don du Saint Esprit qui nous rappelle que nous sommes petits devant Dieu, incapables d’obtenir par nous-mêmes la vie éternelle. L’Esprit Saint nous fait prendre conscience que tout vient de la grâce et que nous n’avons d’autre recours que de nous laisser conduire au Père par Jésus, avec confiance, reconnaissance et dans l’espérance. Mais le don de crainte est aussi une « alarme » devant l’obstination du péché. S’il nous arrive de persévérer dans le mal, alors la crainte de Dieu nous met en alerte : Attention ! Tu ne seras pas heureux de cette manière, tu finiras mal ! Au contraire nous sommes invités à suivre le Seigneur avec humilité, docilité et obéissance. Et il nous remplira de courage et de force. »

    « Je vous salue cordialement chers amis francophones, en particulier les pèlerins des diocèses de Lille et de Montpellier. Demandons à l’Esprit de Pentecôte de nous faire le don de la crainte de Dieu ! Qu’il nous donne de nous en remettre avec confiance et humilité entre les mains du Père. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Hildegarde de Bingen : Spiritus Sanctus

    (Seconde Antienne et Psaume 110/111 des Vêpres de Hildegard von Bingen)