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foi - Page 4

  • Méditation : épreuves, souffrances, et... joie

    « Celui qui va son chemin avec des larmes intérieures selon Dieu, il ne cesse pas d'être en fête. »
    Saint Jean Climaque, l'Echelle sainte, 7e degré, 38 (41)
     
    « Certes, la terre restera toujours la vallée des larmes, le lieu du combat. La joie, même celle qui vient de l'amour de Dieu, n'y est jamais parfaite et sans mélange. D'ailleurs Jésus n'a pas condamné les larmes (1).
    Mais ne l'oublie pas, mon frère, la souffrance elle même n'est pas exempte de joie ; la joie de l'espérance peut demeurer au milieu des larmes et de la douleur.
    Sache supporter avec endurance les difficultés, et tu obtiendras la victoire dans la paix.
    Le détachement de ceux en qui règne sans conteste la charité qui fait posséder Dieu leur permet de vivre dans la joie au milieu de toutes les dérélictions, de toutes les épreuves. La souffrance devient une occasion d'aimer davantage.
    Le monde extérieur n'accable que celui qui n'a pas la vraie vie intérieure.
    Cependant il est nécessaire de lutter contre la tristesse ; celle ci s'insinue parfois traîtreusement dans le cœur et revêt tant de formes variées.
    Si tu t'y abandonnes, tu deviens incapable de supporter avec vaillance les difficultés de la vie. Sois convaincu que la tristesse est une mauvaise passion qu'il faut bannir coûte que coûte. La joie est nécessaire à la santé morale, elle est un facteur de vie, une exigence de la vie.
    Tâche de prévenir les pensées et les impressions tristes.
    Si parfois la colère, la crainte, la tristesse te surprennent à l'improviste, que le trouble ne dure guère ! Que la lumière du cœur t'oriente vers Dieu, détaché de toi même !
    Dans la souffrance, prie l'Homme des douleurs qui a vaincu la mort et introduit la joie dans le monde par la croix. Ne seras tu pas heureux de Lui ressembler un peu et d'achever en ton âme ce qui manque à ses souffrances pour que sa rédemption te soit pleinement appliquée ? Aie recours à la mère de Jésus, la Vierge bénie, ta mère qui dans le froid et les ténèbres veille sur toi. Dans la nuit noire on croit difficilement que, hors des espaces obscurs, il puisse régner en ce moment une clarté radieuse. Et, cependant, il en est ainsi ; en pleine nuit, le soleil darde dans le ciel, là où tu ne vois rien, des rayons qui vivifient d'autres parties de la terre. Ainsi, pendant que ton âme se trouve dans la nuit obscure, d'autres âmes sont plongées dans un océan de lumière. Patience ; tu auras ton tour, tu ne seras pas toujours dans l'ombre ni le demi jour. Sache attendre et profiter de l'obscurité qui t'entoure pour purifier tes intentions, vivre dans l'espérance de la clarté et de la chaleur du jour, et te concentrer davantage en Dieu, source de la vraie lumière et de la vraie joie.
    […]
    Je le dis et le redis encore : Sers Dieu non dans la dépression, l'abattement, l'âpreté ou le scrupule ; mais dans la joie et l'épanouissement de l'âme (2).
    Si tu t'habitues à écouter toutes les voix joyeuses, à voir tout ce qui t'invite à la joie, tu ne tarderas pas à être joyeux du matin à ton réveil au soir à ton coucher. Alors tu auras trouvé l'atmosphère qui convient à ton âme, l'atmosphère sereine dans laquelle doit s'étendre toute ton existence.
    Heureux l'homme qui se complaît dans la vie intérieure, dans ce monde de pensées élevées, de sentiments généreux et nobles, de vouloirs énergiques !
    Ces réalités transfigurent sa conduite, resplendissent dans sa vie courante.
    Heureux surtout l'homme qui se délecte dans les pensées de foi, trouve sa joie dans l'amour de son Dieu, du Christ, dans la charité, et conforme sa conduite à la loi de Dieu, aux préceptes de l’Église !
    Oh ! Bienheureux est il s'il est prêt à sacrifier toute chose pour cet idéal qui dépasse infiniment tout autre idéal ! »

    (1) : « Mieux vaut au cœur humain pleurer et se consoler que de cesser en ne pleurant pas, d'être un vrai cœur humain », dit saint Augustin. (Sermon 179).
    (2) : « Ce n'est pas bien faire que de faire le bien à contrecœur. » (Saint Augustin, Confessions, L, I, c. 12.)

    Dom Idesbald Van Houtryve, o.s.b., Dans l'Esprit du Christ (Introduction à "La Vie dans la Paix"), Abbaye du Mont César – Louvain, L’Édition Universelle, S.A., Bruxelles, 1939.

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  • Méditation : l'esprit de douceur

    « Dès que l'on sort de l'esprit de douceur, on perd le calme et le sang-froid de la raison ; on ne parle plus le langage du devoir, mais le langage de l'humeur et de la passion ; l'âme est troublée, ne se possède plus, ne mesure ni ce qu'elle fait ni ce qu'elle dit ; et, dans cet état, on fait et on dit toujours des choses regrettables. L'âme sortie des voies de la douceur n'a ni sagesse pour se conduire, ni vigilance pour observer ses paroles, ni attention sur elle-même pour régler les mouvements de son coeur. L'homme doux, au contraire, se possède invariablement, et peut dire comme le saint roi : Je tiens toujours mon âme entre mes mains (Ps CXVIII, 109). Son intérieur est comme un beau ciel où luit toujours un soleil pur que n'obscurcit aucun nuage, que ne trouble aucun vent, et où tout se fait dans la lumière de la raison et de la foi. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, vingt et unième vendredi après la Pentecôte), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Audience générale de ce mercredi 5 novembre 2014

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a développé sa catéchèse sur l'Eglise en déclarant que "la présence et le ministère des évêques, des prêtres et des diacres permet de reconnaître le vrai visage de l'Eglise. C'est la sainte Mère Eglise hiérarchique. Dans ces frères choisis par le Seigneur et consacrés par l'ordre, l'Eglise exerce sa maternité". Mais "l'épiscopat n'est pas une distinction honorifique mais un service, selon la volonté de Jésus... Etre évêque veut dire suivre en permanence l'exemple de Jésus...venu pour servir et non pour être servi... Lorsqu'il choisit ses apôtres, il les a vu unis à lui comme une famille". De même les évêques forment-ils un collège rassemblé autour du Pape, qui en est le gardien et le garant". Et peu importe s'ils vivent très loin les uns des autres, dans des cultures très variées, car "ils se savent unis les uns aux autres, et constituer une image de leur lien commun avec le Christ... Il ne peut y avoir d'Eglise saine si les fidèles, les diacres et les prêtres ne sont pas unis à leur évêque. Une Eglise non unie à son évêque est malade. C'est Jésus qui veut cette union de tous les fidèles avec l'évêque, laïcs, prêtres et diacres. Ils doivent être conscients de ce que l'évêque rend visible le lien de chacun avec l'Eglise, de l'Eglise avec les apôtres et les autres communautés, elles aussi unies à leurs évêques et au Pape dans l'unique Eglise du Seigneur, notre sainte Mère Eglise hiérarchique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.11.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Christ suscite dans son Église des ministres, les Évêques, les prêtres et les diacres, qui forment la hiérarchie. C’est par elle que l’Église exerce sa maternité : elle nous engendre par le baptême et nous fait grandir dans la foi. Elle nous nourrit par l’Eucharistie, nous conduit au Père pour recevoir son pardon, et elle nous accompagne durant notre vie, spécialement dans les moment difficiles et à l’heure de la mort. L’Évêque, à la tête de la communauté chrétienne, est le garant de la foi et le signe vivant de la présence du Seigneur. Il est à l’image du Bon Pasteur, venu non pour être servi mais pour servir, et qui donne sa vie pour ses brebis. Les Évêques sont les successeurs des Apôtres ; ils forment un unique collège, en communion avec le Pape, même lorsqu’ils sont dispersés partout dans le monde et vivent en des lieux et des cultures différents. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres de Namur avec leur Évêque Monseigneur Vancottem, et les jeunes du collège Fénelon-Sainte-Marie de Paris.
    Je vous invite, chacun, à vivre une sincère et profonde communion avec l’Évêque que le Seigneur vous donne comme pasteur, pour recevoir de lui tous les biens que l’Eglise, comme une mère, vous transmet.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : une promesse pour l'éternité

    « Regardant la promesse de Dieu et laissant de côté toute vue humaine, sachant que Dieu est capable d’œuvres dépassant la nature, Abraham a fait confiance aux paroles qui lui avaient été adressées, n'a laissé aucun doute en son esprit et n'a pas hésité sur le sens à donner aux paroles de Dieu. Car c'est le propre de la foi de faire confiance à la puissance de celui qui nous a fait une promesse... Dieu avait promis à Abraham qu'une postérité innombrable naîtrait de lui. Cette promesse dépassait les possibilités de la nature et les vues purement humaines ; c'est pour cela que la foi qu'il avait envers Dieu « lui a été comptée comme justice » (Gn 15,6 ; Ga 3,6).

    Eh bien, si nous sommes vigilants, des promesses encore plus merveilleuses nous ont été faites et nous serons comblés beaucoup plus que ne le peut rêver une pensée humaine. Et pour cela, nous avons uniquement à faire confiance à la puissance de celui qui nous a fait ces promesses, afin de mériter la justification qui vient de la foi et d'obtenir les biens promis. Car tous ces biens que nous espérons dépassent toute conception humaine et toute pensée, tant est magnifique ce qui nous a été promis !

    En effet, ces promesses ne concernent pas seulement le présent, l'épanouissement de notre vie et la jouissance des biens visibles, mais elles concernent encore le temps où nous aurons quitté cette terre, lorsque nos corps auront été sujets à la corruption, quand nos restes auront été réduits en poussière. Alors Dieu nous promet qu'il les ressuscitera et les établira dans une gloire magnifique ; « car il faut, nous assure le bienheureux Paul, que notre être corruptible revête l'incorruptibilité, que notre être mortel revête l'immortalité » (1Co 15,53). De plus, après la résurrection de nos corps, nous avons reçu la promesse de jouir du Royaume et de bénéficier durant des siècles sans fin, en compagnie des saints, de ces biens ineffables que « l’œil de l'homme n'a pas vu, que son oreille n'a pas entendu et que son cœur est incapable de sonder » (1Co 2,9). Vois-tu la surabondance des promesses ? Vois-tu la grandeur de ces dons ? »

    St Jean Chrysostome (v.345-407), 36ème Homélie sur la Genèse (PG 53, 339), Trad. F. Luc Brésard OCSO, 2000 ans d'homélie Année A, Socéval, Perpignan, 2000 (p. 172).

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     Le paradis, gravure de Gustave Doré

  • Audience générale de ce mercredi 29 octobre 2014

    Dimensions visible et spirituelle de l’Église

    Durant l'Audience générale tenue place St Pierre, le Pape a poursuivi sa catéchèse sur l’Église, évoquant sa dimension visible et sa dimension spirituelle, qui se rejoignent dans le Christ.

    Comment percevoir ces deux réalités ? a-t-il demandé  "La réalité de l’Église est faite de la multitude des baptisés. On entend souvent dire, l’Église dit ceci, fait ceci et non cela. Alors, qui est l’Église ? Le Pape, les évêques et les prêtres. Non, tous ensemble sommes l’Église... Ainsi peut-on comprendre que la réalité visible de l’Église ne peut se mesurer ni être exactement connue... De fait, comment pourrait-on connaître toutes les merveilles qu'à travers nous le Christ opère ? Cette réalité nous dépasse. Elle est hors contrôle, dépasse nos forces. C'est un mystère puisqu'elle vient de Dieu."

    "Pour comprendre dans l’Église le rapport entre réalité visible et réalité spirituelle, il faut se tourner vers le Christ dont elle est le Corps. C'est le Christ qui la génère perpétuellement en acte d'amour infini. En raison de l'Incarnation le Christ possède une nature humaine et divine unies de manière indissoluble dans sa personne. Il en va de même pour l’Église...qui est elle aussi un mystère en qui l'invisible est supérieur à ce qui ne se voit qu'avec les yeux de la foi" ... (cf. Const. dogm. sur l’Église Lumen gentium, 8).

    "Mais comment la réalité visible peut-elle se placer au service de la réalité spirituelle ?... Dans les sacrements et le témoignage des fidèles l’Église est chaque jour proche de tout homme, à commencer par le plus pauvre, celui qui souffre ou est marginalisé. Ainsi manifeste-t-elle la compassion et la miséricorde de Jésus".

    En conclusion, le Saint-Père a recommandé à l'assemblée de prier pour obtenir le don de la foi, "afin de comprendre comment, malgré nos limites et notre pauvreté, le Seigneur fait de nous des instruments de sa grâce et des signes de son amour pour l'humanité. Certes, nous pouvons être cause de scandale, mais nous devons être des témoins qui expriment par leur vie ce que le Seigneur attend de nous".

    Après la catéchèse, le Pape a lancé un nouvel appel en faveur des africains touchés par l'épidémie d'Ebola : Face à l'aggravation de la situation et l'extension d'une terrible maladie qui frappe les plus pauvres, il a assuré les victimes de sa solidarité et de sa prière, qu'il étend au corps médical, aux volontaires, instituts religieux et associations qui assistent de façon admirable nos frères et soeurs malades : "Je renouvelle mon appel à la communauté internationale afin qu'elle fasse tout ce qui est possible pour faire cesser cette épidémie tout en portant assistance aux patients. Prions donc pour toutes ces personnes durement éprouvées et pour les défunts."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.10.14).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’Église est à la fois visible et spirituelle. La réalité visible est constituée non seulement par les Évêques, les prêtres et les religieux, mais aussi par tous les baptisés qui, dans le monde, suivent le Christ. Cette réalité ne peut être mesurée ; tout le bien que Dieu opère à travers nous et dans les cœurs, va au-delà de notre contrôle et de ce qui peut être connu. De même que dans le Christ la nature humaine et la nature divine sont réunies dans l’unité d’une seule personne, de même Dieu agit par la réalité visible de l’Église pour réaliser son dessein de rédemption et de salut. L’Église est habitée par l’Esprit Saint, elle est un mystère de foi, dans lequel ce qui ne se voit pas est plus important que ce qui se voit. Par son témoignage et par les sacrements, elle se fait proche de chacun pour lui faire sentir la miséricorde de Jésus. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le pèlerinage de la province de Lyon, avec le Cardinal Philippe Barbarin, et celui du diocèse de Luxembourg avec son Archevêque, Mgr Jean-Claude Hollerich.
    Demandons à Dieu le don de la foi, pour que nous puissions comprendre comment, malgré notre faiblesse et notre pauvreté, nous sommes appelés à être les signes visibles de l’amour de Dieu pour toute l’humanité. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François s'adresse à l'Académie Pontificale des Sciences

    Ce matin, le Saint-Père s'est rendu à l'Académie Pontificale des Sciences, à l'occasion de son assemblée plénière et de l'inauguration d'un buste de Benoît XVI, qu'il a défini "un grand Pape. Grand par la force et la pénétration de son intelligence, grand par son importante contribution à la théologie, à son grand amour pour l’Église et les hommes, grand par sa vertu et sa religiosité". Le Pape François a aussi rappelé que Benoît XVI avait été le premier à inviter un président de cette Académie à participer au Synode sur la nouvelle évangélisation, "conscient de l'importance de la science dans la culture moderne".

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  • Méditation : Jésus-Christ, vrai Dieu né du vrai Dieu - "Deum verum de Deo vero"

    « Nous devons, si nous ne l'avons jamais fait, nous mettre aux pieds du Christ et lui dire : « Seigneur Jésus, Verbe incarné, je crois que vous êtes Dieu ; vrai Dieu engendré de vrai Dieu : Deum verum de Deo vero ; je ne vois pas votre divinité, mais parce que votre Père m'a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé », je le crois, et parce que je le crois, je veux me soumettre à vous, tout entier, corps, âme, jugement, volonté, cœur, sensibilité, imagination, toutes mes énergies ; je veux que se réalise en moi la parole de votre psalmiste : « Que toutes choses soient jetées à vos pieds à titre d'hommage » (1) ; je veux que vous soyez mon chef, que votre Évangile soit ma lumière, que votre volonté soit mon guide ; je ne veux ni penser autrement que vous parce que vous êtes la vérité infaillible, ni agir en dehors de vous parce que vous êtes la voie unique pour aller au Père, ni chercher ma joie en dehors de votre volonté parce que vous êtes la source même de la vie. Possédez-moi tout entier, par votre Esprit, pour la gloire de votre Père » ! - Par cet acte de foi, nous posons le fondement même de notre vie spirituelle : Fundamentum aliud nemo potest ponere, praeter id quod positum est, quod est Christus Jesus (2).
    Et si cet acte est renouvelé fréquemment, alors le Christ, comme dit S. Paul, « habite dans nos cœurs » : Christus habitare per fidem in cordibus nostris (3), c'est-à-dire qu'il règne d'une façon stable, en maître, en roi, dans nos âmes, et qu'il devient en nous, par son Esprit, le principe de la vie divine.
    Renouvelons donc souvent cet acte de foi en la divinité de Jésus, parce que, chaque fois que nous le faisons, nous assurons, nous consolidons le fondement de notre vie spirituelle, et le rendons peu à peu inébranlable. »

    1. Ps VIII, 8. Voir dans l’Épitre aux Hébreux II, 8, l'application qui en est faite au Christ. - 2. I Co III, 11 ; cf. Col II, 6. - 3. Ep III, 17.

    ... A suivre demain ...


    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ Vie de l’Âme (II, IV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer, Paris, 1929.

    L'Adoration de la Sainte Trinité (Autel Landauer), Albrecht Dürer (1511)
    Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche

  • Méditation : "C'est par le coeur que l'on croit"

    « L'Archiconfrérie de Notre-Dame du Sacré-Cœur nous montre Marie, la Mère de miséricorde, la très douce et très clémente Reine de la terre et des cieux, qui se charge de rapprocher et d'unir deux cœurs si dissemblables, le Cœur de Jésus tout brûlant des flammes de la charité la plus ardente et le cœur du chrétien qui souvent est le cœur glacé d'un pécheur.
    « Je suis maîtresse du Cœur de Jésus, nous dit-elle, car volontairement il s'est donné à moi, oubliant pour ainsi dire qu'il est le Cœur de mon Créateur et de mon Seigneur pour se souvenir seulement qu'il est le Cœur de mon Fils. »
    « Pauvre pécheur, donne-moi le tien ; dis-moi quels sont ses désirs ; raconte-moi ses peines, ses ennuis, ses appréhensions, ses remords. Confie-moi ce cœur qu'une prospérité passagère enivre ou que l'épreuve brise. Moi-même, avec toutes les sollicitudes de la mère la plus aimante, je le rapprocherai du Cœur de Jésus, je le réchaufferai à sa flamme ; je le laverai dans le sang qui en a jailli, je l'abriterai dans sa plaie profonde ; je le façonnerai à battre d'un même battement avec ce Cœur adorable ; ce sera la sainteté et ce sera le bonheur. »
    Tout catholique qui prêtera l'oreille à cette tendre invitation sentira se ranimer et grandir la foi dans son cœur. « C'est par le cœur que l'on croit, dit l'apôtre. Corde creditur. » Grande et profonde parole ! La Révélation s'adresse à l'intelligence assurément, mais si la conviction de la vérité divine est dans l'esprit du chrétien, l'amour de la vérité divine, le dévouement à la vérité divine, c'est dans son cœur qu'on les trouve. Une petite bergère, un simple ouvrier, peuvent ainsi avoir une plus grande foi que de très doctes théologiens. Cette foi ardente, passionnée, enthousiaste, cette foi qui marche dans la lumière de l’Évangile et des enseignements de l’Église, en foulant aux pieds la fausse sagesse, les préjugés du jour, les idées modernes, c'est le salut.
    Elle inspire aux individus, elle inspire aux peuples les viriles résolutions que Dieu bénit ; elle les protège contre les enchantements et les séductions de cette opinion publique, qui s'élabore dans les antres des sociétés secrètes et verse l'erreur à plein bords par les mille canaux de la presse quotidienne.
    Elle forme ces catholiques de toutes pièces, qu'on croit railler en les appelant intransigeants, et qui, en effet, ne transigent jamais, quand il s'agit de l'honneur de Dieu ou des droits de la conscience chrétienne ; exagération, disent les esprits légers et les cœurs pusillanimes, comme s'il pouvait y avoir de l'exagération dans la soumission filiale à l'autorité du Tout-Puissant ! »

    A. Delaporte, Miss. du Sacré-Cœur, Annales de N.-D. du S.-C., Mars 1886.

    Ushaw College, St. Cuthbert's chapel, Durham, Scotland
    (Source et crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 08 octobre 2014

    "Les divisions entre chrétiens blessent l’Église"

    Ce mercredi matin, sur une Place Saint-Pierre baignée par un doux soleil d’automne, le Pape François a retrouvé la foule pour l’audience générale. Après avoir ces dernières semaines cherché à mettre en lumière la nature et la beauté de l’Église, et comprendre ce que veut dire pour chacun d’entre nous “faire partie de ce peuple”, le Pape a voulu attirer l’attention sur “tous ces frères qui ne partagent pas avec nous la foi en Jésus-Christ, mais appartiennent à d’autres confessions ou traditions différentes de la nôtre ».

    « Sommes-nous résignés devant cette situation, s’est interrogé le Pape, ou bien croyons-nous qu’il est possible de marcher vers un retour à la pleine communion ? Les divisions entre chrétiens blessent l’Église, et Jésus lui-même qui en est la tête. Car il a voulu que ses disciples soient un dans l’amour, et il nous a fait comprendre que notre témoignage sera d’autant plus crédible que nous serons capables de vivre dans la communion. »

    « Durant son cheminement dans l’histoire, l’Église a été tentée par le Malin qui cherche à la diviser ». Et le Pape d’ajouter : « Cette oeuvre de division du Diable a souvent réussi, parce que la vie de l’Église a été marquée par des séparations graves et douloureuses ». « Et d’une manière ou d’une autre, ajoutait-il, derrière ces lacérations nous trouvons toujours l’orgueil et l’égoïsme, qui sont à l’origine des désaccords et rendent intolérants, incapables d’écouter et d’accepter celui qui a une vision ou une position différente de la nôtre ».

    Le Pape François rappelait alors qu’ « il reste difficile de trouver des solutions aux divisions anciennes qui se sont transmises jusqu’à nous ; mais que nous ne devons pas cesser de prier, et, restant ouverts au dialogue et à la rencontre, prêter davantage attention à ce qui nous unit qu’à ce qui nous divise, mieux connaître et aimer Jésus pour partager la richesse de son amour. »

    Le Pape demande ainsi aux catholiques « une nouvelle ouverture » pour construire l’unité de toutes les églises et traditions chrétiennes. Il rappelle que les théologiens des différentes confessions font le « travail qu’ils doivent », mais en attendant, les églises doivent « marcher ensemble », dans la prière, la charité, et dans l’écoute et le respect réciproque.

    Le Pape a notamment salué très cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France, de Suisse et du Canada: « Je vous invite à porter dans votre prière les travaux du Synode sur la famille qui s’est ouvert dimanche », a-t-il déclaré. « C’est un moment important de la vie de l’Église, ainsi que pour le soutien de nos familles souvent blessées et éprouvées de multiples manières. »

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous ne devons pas oublier qu’il y a beaucoup de frères qui partagent notre foi dans le Christ, mais qui appartiennent à d’autres confessions religieuses. Sommes-nous résignés devant cette situation ou bien croyons-nous qu’il est possible de marcher vers un retour à la pleine communion ? Les divisions entre chrétiens blessent l’Église, et Jésus lui-même qui en est la tête. Car il a voulu que ses disciples soient un dans l’amour, et il nous a fait comprendre que notre témoignage sera d’autant plus crédible que nous serons capables de vivre dans la communion. Il est difficile de trouver des solutions aux divisions anciennes qui se sont transmises jusqu’à nous ; mais nous ne devons pas cesser de prier, et, restant ouverts au dialogue et à la rencontre, prêter davantage attention à ce qui nous unit qu’à ce qui nous divise, mieux connaître et aimer Jésus pour partager la richesse de son amour.

    « Je vous salue bien cordialement, chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venant de France, de Suisse et du Canada.
    Je vous invite à porter dans votre prière les travaux du Synode sur la famille qui s’est ouvert dimanche. C’est un moment important de la vie de l’Église, ainsi que pour le soutien de nos familles souvent blessées et éprouvées de multiples manières.
    Que Dieu vous bénisse, et qu’il bénisse vos familles ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Lundi 06 octobre 2014

    St Bruno, confesseur et fondateur

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    Calendrier liturgique

  • Méditation : l'Eucharistie, Mystère ineffable

    « Le caractère eschatologique de nos sacrements culmine dans l'Eucharistie : elle contient le corps du Ressuscité, qui a promis de nous ressusciter au dernier jour (Jean VI, 39, 40, 54). Dans la présence eucharistique du Christ glorieux, les premiers chrétiens voyaient spontanément une anticipation de son apparition à la fin des temps.

    Manger ce pain et boire la coupe, c'est manger et boire soi-même, avec le corps et le sang du Sauveur, son grand désir de sauver le monde : « J'ai désiré d'un grand désir manger avec vous cette Pâque avant de souffrir » (Luc XXII, 14).

    On peut deviner que c'est dans les grandes âmes, ouvertes aux choses du ciel et où plus rien, dans le conscient ni dans l'inconscient, ne crée d'entrave à l'influx divin, que se découvriront pleinement les effets des sacrements et que se manifestera la nature des grâces sacramentelles, christotransformantes, versées au monde pour y constituer le corps mystique du Christ. Et cela se produira plus qu'en tout autre rencontre sacramentelle, en la rencontre de la communion eucharistique s'il est vrai qu'elle est par excellence le sacrement de la consommation de la vie spirituelle, de l'unité et du rassemblement de l’Église autour du sacrifice rédempteur.

    [...]

    Les chrétiens qui s'approchent de l'Eucharistie savent qu'elle est un mystère ineffable, que l'image qu'ils se forment de leurs communions, même dans les meilleurs des cas, est misérable, comparée à ce qu'elle laisse inexprimé ; qu'ils doivent se rappeler qu'on ne connaît ici-bas les choses divines qu'en voyant qu'elles sont toujours à découvrir et qu'il faut tenter sans cesse de passer outre : « Cherche à te contenter non de ce que tu comprends de Dieu, disait Jean de la Croix, mais de ce qu'en lui tu ne comprends pas ; ne t'arrête pas à mettre ton amour et tes délices dans ce que tu entends ou sens de lui, mets-les plutôt en ce que de lui tu ne peux ni entendre ni sentir : voilà ce qu'on appelle chercher Dieu dans la foi. » On connaît le poème sur la Source cachée qu'il composa dans son cachot de Tolède :

    Cette source éternelle bien est blottie
    Au pain vivant afin de nous donner vie
           Mais c'est de nuit

    Elle est là criant vers toute créature
    Qui de cette eau s'abreuve mais à l'obscur
           Car c'est de nuit

    Cette source vive à qui tant me convie
    Mon désir, je la vois en ce pain de vie
           Mais c'est de nuit (*) »

    (*) : Trad. Lucien Marie de Saint-Joseph.

    Charles Journet, La Messe, présence du Sacrifice de la Croix (ch. VIII : La Communion, 5), Desclée de Brouwer, Paris, 1958 (2e édition, revue et augmentée).

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    Raphaël, La Dispute du Saint-Sacrement, musée du Vatican
    (Source et crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 1er octobre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre en présence de 35.000 personnes, le Pape François a abordé la question des charismes qui font et fécondent l'Eglise : Dès ses origines, a-t-il dit, "le Seigneur a comblé l’Église des dons de son Esprit, la rendant toujours vive et féconde... Cependant, dans la perspective chrétienne, le charisme est bien plus qu'une qualité personnelle ou une prédisposition, mais une grâce venue du Père par l'action de l'Esprit... Sa gratuité et l'amour qu'il représente mettent chaque charisme au service de la communauté... C'est au sein de la communauté que les charismes se manifestent et fleurissent...et c'est dans la communauté qu'on apprend à reconnaître ces signes de l'amour de Dieu pour tous ses enfants. Donc, chacun de nous doit se demander quel est le charisme que le Seigneur a placé en moi... Mes frères et sœurs l'ont-ils reconnu et encouragé ? Comme me comporter vis à vis de ce don, comment le vivre et le mettre au service des autres, au risque de le négliger et de le perdre finalement, ou pire qu'il devienne un source de vantardise...et me pousse à prétendre que la communauté se conforme à mon vœu. Qu'il est beau de découvrir combien de charismes le Père a doté l’Église. Cette richesse ne doit cependant pas porter à la confusion et au malaise. Elle est faite pour faire grandir la communauté dans la foi et dans l'amour comme corps du Christ. Octroyant une diversité de charismes, l'Esprit bâtit l'unité de l’Église... Donc, malheur si ces dons deviennent une source d'envie, de division et de jalousie, comme avertissait Paul dans son épître aux Corinthiens... Si chaque charisme est important aux yeux de Dieu, personne n'est indispensable. Cela montre que dans la communauté nous avons besoin l'un de l'autre et que tout don reçu s'épanouit lorsqu'il est partagé. Telle est l’Église qui, lorsqu'elle s'exprime en communion dans la variété de ses charismes ne peut se tromper. C'est la beauté de ce surnaturel Sensus Fidei...donné par l'Esprit qui permet à chacun d'entrer au cœur de l’Évangile et de suivre Jésus chaque jour de notre vie". Évoquant pour finir la fête de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, morte à l'âge de vingt-quatre ans, le Pape François a rappelé qu'elle désirait posséder tous les charismes. Voulant devenir missionnaire, elle découvrit dans la prière que son charisme dans l’Église serait l'amour. Ce charisme, a-t-il conclu, "nous l'avons tous. Demandons donc à la Petite Thérèse d'avoir sa capacité d'aimer fortement l’Église...et d'accepter chaque charisme avec l'amour dont sont capables ses enfants. Aimons notre sainte Mère".

    Avant de se rendre Place St Pierre, le Pape a salué Salle Paul VI le pèlerinage des Sœurs apostoliques de la charité, qui se consacrent aux handicapés, saluant le charisme qui les place au service des plus vulnérables. Rappelant que l’œuvre de leur fondateur, le bienheureux Luigi Monza, avait été soutenu par le futur Paul VI alors Archevêque de Milan, il a recommandé aux religieuses d'être un exemple pour les familles et pour les responsables publics. Après sa catéchèse, le Saint-Père a invité les pèlerins allemands et polonais de méditer en octobre les mystères du Rosaire tout en accompagnant les travaux synodaux. S'adressant ensuite à l'association portugaise des entrepreneurs chrétiens, il a encouragé ses membres à continuer d'agir dans la société sous la conduite de l'Esprit. Et aux pèlerins croates de rester fidèles à leur baptême en suivant l'exemple des saints et des martyrs. Enfin, à l'attention des fidèles de la Prélature de l'Opus Dei venus rendre grâce pour la béatification d'Alvaro del Portillo. Puisse le nouveau bienheureux, a-t-il dit, intercéder et vous aider à "répondre généreusement à l'appel à la sainteté dans la vie de tous les jours, pour le service de l’Église et du monde".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 1.10.14).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, l’Église est Une dans la diversité des charismes. Un charisme est bien plus qu’une qualité, un talent naturel dont on peut être doté. Il est une grâce de l’Esprit, un don de Dieu, qui est fait à l’un ou l’autre, pour qu’il le mette au service de toute la communauté, pour le bien de tous. Loin d’être un motif d’orgueil, il doit être vécu avec générosité et désintéressement. On ne peut soi même se déclarer pourvu d’un charisme ; car celui-ci doit être reconnu au sein de la communauté, comme signe de l’amour de Dieu pour ses enfants. Tous les charismes sont des dons de l’Esprit, et leur diversité ne doit pas être une cause de division, mais d’émerveillement ; ils doivent pouvoir grandir ensemble harmonieusement dans la foi et l’amour, car nous avons tous besoin les uns des autres. »

    « Soyez les bienvenus, chers pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de France, de Belgique, du Cameroun et de Côte d’Ivoire.
    Je demande à Dieu que vous puissiez reconnaître tous les charismes que le Saint Esprit suscite dans vos communautés, et que vous sachiez les accueillir mutuellement et les faire grandir dans l’amour fraternel.
    Bon pèlerinage, et que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : "approche-toi de Dieu avec un cœur d'enfant"

    « Ô toi, le plus petit des hommes, veux-tu trouver la vie ? Garde en toi la foi et l'humilité. En ces vertus tu trouveras la compassion, le secours, les paroles que Dieu déposera dans ton cœur.
    Tu trouveras aussi Celui qui te garde et demeure, secrètement et concrètement, auprès de toi.

    Veux-tu découvrir les fruits de cette vie ? Marche sur la voie de la simplicité. Devant Dieu, n'aie pas la prétention de connaître quoi que ce soit. La foi suit la simplicité, mais la présomption suit la subtilité de la connaissance et les détours de la pensée ; elle éloigne de Dieu.

    Quand tu te présentes à Dieu dans la prière, sois dans ta pensée comme la fourmi, comme ce qui rampe sur la terre, comme un ver, comme un enfant qui balbutie. Ne dis rien devant lui que tu prétendrais savoir. Mais approche-toi de Dieu avec un cœur d'enfant. Va à sa rencontre comme l'objet de sa sollicitude, de cette sollicitude avec laquelle les pères veillent sur leurs tout petits enfants. Ne dit-on pas que le Seigneur a une attention toute spéciale pour les petits enfants ?

    Prie donc sans nonchalance, supplie de tout ton cœur, demande ardemment, jusqu'à ce que tu reçoives. Ne t'accorde aucun répit. Tu seras exaucé si préalablement tu te fais violence avec toute ta foi pour confier à Dieu ton souci et pour substituer à ta prévoyance la providence divine. Quand il verra ta bonne volonté, quand il verra qu'en toute pureté de cœur tu t'es confié à lui plus qu'à toi-même et que tu t'es fait violence pour espérer en lui plus qu'en toi-même, il te communiquera une puissance que tu ne connaissais pas. C'est, à n'en pas douter, la puissance de Celui qui est avec toi jusqu'à faire sentir sa présence en chacun de tes sens. »

    Isaac de Ninive, dix-neuvième discours ascétique, in Touraille p. 128-129.

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  • Méditation : Saint Louis, Roi de France

    La reine Blanche, mère de saint Louis, avait coutume de lui dire : « Mon fils, je vous aime tendrement, et plus qu'aucune créature au monde ; et cependant j'aimerais mieux mille fois vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel ». Ces paroles firent une impression si profonde sur le cœur de ce jeune prince, qu'il les eut toute sa vie présentes à l'esprit.

    « Fidèle aux leçons de la reine Blanche, sa mère, qui lui avait dit : "Mon fils, j'aimerais mieux vous voir mort que de vous voir commettre un seul péché mortel", saint Louis ne se laissa ni amollir par les délices de la cour, ni séduire par les amorces de la volupté. Dieu seul était tout pour lui ; il ne respirait que son service et sa gloire, la défense de la foi, l'abolition du vice, le triomphe de la vertu, le salut de son peuple ; et, pour atteindre ce but, il priait le jour, il priait la nuit, récitant le bréviaire et entendant deux messes chaque jour avec la ferveur du plus parfait religieux. Il était mortifié comme un anachorète ; jeûnait tous les vendredis, portait habituellement le cilice, se meurtrissait le corps avec une discipline de fer. Il était zélé comme un apôtre, prenait tous les moyens de convertir les pécheurs, chassait les comédiens, menaçait de peines sévères les blasphémateurs, encourageait tous les ordres religieux voués à la prédication de l’Évangile, ne négligeait aucun moyen de faire connaître, aimer et servir Dieu ; et travaillait tous les jours à s'avancer lui-même dans la vie parfaite, recueilli au milieu de la dissipation du monde, mortifié parmi les délices, humble au faîte des grandeurs. Se peut-il un plus beau modèle ? Attachons-nous dès aujourd'hui à nous en approcher par le recueillement, la mortification et l'humilité. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, 25 août, Saint Louis, Roi de France), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Saint Louis, roi de France, remettant la régence à sa mère Blanche de Castille
    par Joseph-Marie Vien (1716-1809)

    (Source et crédit photo)

  • Angélus de ce dimanche 24 août 2014

    Lors de son Angélus de ce dimanche, le Pape a commenté comme d'habitude l'Évangile du jour, « le célèbre passage dans le récit de Saint-Matthieu dans lequel Simon, au nom des Douze, professe sa foi en Jésus comme le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus appelle Simon bienheureux pour sa foi, reconnaissant en elle un don spécial du Père, et Il dit : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »

    Il a insisté sur le sens de ce mot : « Pierre, qui dans la langue de Jésus se dit « Képhas », est une parole qui signifie « roc ». Dans la Bible, ce terme, « roc », se réfère à Dieu. Jésus l’attribue à Simon pas pour ses qualités ou ses mérites humains, mais sa foi sincère et ferme, qui lui vient d’en haut. Jésus sent dans son cœur une grande joie, parce qu’Il reconnait en Simon la main du Père, l’action de l’Esprit Saint. Il reconnait que Dieu le Père a donné à Simon une foi digne de confiance, sur laquelle Lui, Jésus, pourra construire son Église, c’est-à-dire sa communauté, c’est-à-dire nous tous ! »

    Le Saint-Père a insisté sur la nouveauté introduite par la foi chrétienne, qui ne se base plus sur la généalogie, comme dans la tradition juive, mais sur une adhésion personnelle au Christ : « Jésus a dans son esprit la volonté de donner vie à son Église, un peuple fondé non plus sur la descendance, mais sur la foi, c’est-à-dire sur le rapport avec Lui-même, un rapport d’amour et de confiance. Notre rapport avec Jésus construit l’Église. Et donc pour commencer son Église Jésus a au besoin de trouver dans les disciples une foi solide, digne de confiance. »

    Jésus nous appelle tous à construire l'Église, malgré nos imperfections

    Et le Pape renvoie donc à notre position actuelle dans la construction de l'Église : « Si le Seigneur trouve dans notre cœur une foi, je ne dis pas "parfaite", mais "sincère", alors Il voit aussi en nous les pierres vivantes avec lesquelles construire sa communauté. De cette communauté, la pierre fondamentale est le Christ, pierre angulaire et unique. (...) Chaque baptisé est appelé à offrir à Jésus sa propre foi, pauvre mais sincère, pour qu’Il puisse continuer à construire son Église, aujourd’hui, dans toutes les parties du monde. »

    « À notre époque les gens pensent que Jésus est un grand prophète, un maitre de sagesse, un modèle de justice. Et aussi aujourd’hui, Jésus demande à ses disciples, à nous tous : "Mais vous, qui dites-vous que je suis ?" Qu’est-ce que nous répondons ? Pensons-y. Mais surtout prions Dieu le Père, pour qu’Il nous donne la réponse. Et par l’intercession de la Vierge Marie, prions-le pour qu’Il nous donne la grâce de répondre, avec un cœur sincère, "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !" C’est le vrai Credo ! Répétons-le tous ensemble ! », a conclu le Pape, invitant la foule à répéter cette parole avec lui.

    Appel pour l'Ukraine

    À l'issue de l'Angélus, le Pape a délivré un message pour l'Ukraine, qui célèbre les 23 ans de son indépendance dans un contexte de guerre civile. « Aujourd'hui mes pensées se dirigent particulièrement vers la terre aimée d'Ukraine, qui célèbre aujourd'hui sa fête nationale, à tous ses fils et filles, à leur soif de paix et de sérénité, menacés par une situation de tensions et de conflit qui ne s'apaise pas, générant tant de souffrance dans la population civile. Nous confions au Seigneur Jésus et à la Madonne cette entière Nation et nous prions ensemble surtout pour les victimes, leurs familles et tant qui souffrent. J'ai reçu une lettre d'un évêque, qui raconte toute cette douleur. Prions ensemble pour cette terre aimée, en ce jour de la fête nationale ! » Et le Saint-Père a récité, avec les fidèles rassemblés place Saint-Pierre, un "Je vous salue Marie" pour la paix en Ukraine.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : pour bien communier...

    « Commencez le soir précédent à vous préparer à la sainte Communion par plusieurs aspirations et élancements d'amour, vous retirant un peu de meilleure heure afin de pouvoir aussi lever plus matin. Que si la nuit vous vous réveillez, remplissez soudain votre cœur et votre bouche de quelques paroles odorantes, par le moyen desquelles votre âme soit parfumée pour recevoir l’Époux, lequel, veillant pendant que vous dormez, se prépare à vous apporter mille grâces et faveurs, si de votre part vous êtes disposée à les recevoir. Le matin levez-vous avec grande joie, pour le bonheur que vous espérez, et vous étant confessée, allez avec grande confiance, mais aussi avec grande humilité, prendre cette viande céleste qui vous nourrit à l'immortalité. Et après que vous aurez dit les paroles sacrées : Seigneur, je ne suis pas digne (*), ne remuez plus votre tête ni vos lèvres, soit pour prier soit pour soupirer, mais ouvrant doucement et médiocrement votre bouche, et élevant votre tête autant qu'il faut pour donner commodité au prêtre de voir ce qu'il fait, recevez pleine de foi, d'espérance et de charité Celui lequel, auquel, par lequel et pour lequel vous croyez, espérez et aimez. Ô Philothée, imaginez-vous que comme l'abeille ayant recueilli sur les fleurs la rosée du ciel et le suc plus exquis de la terre, et l'ayant réduit en miel, le porte dans sa ruche, ainsi le prêtre ayant pris sur l'autel le Sauveur du monde, vrai Fils de Dieu, qui comme une rosée est descendu du Ciel, et vrai Fils de la Vierge, qui comme fleur est sorti de la terre de notre humanité, il le met en viande de suavité dedans votre bouche et dedans votre corps. L'ayant reçu, excitez votre cœur à venir faire hommage à ce Roi de salut ; traitez avec lui de vos affaires intérieures, considérez-le dedans vous, où il s'est mis pour votre bonheur ; enfin, faites-lui tout l'accueil qu'il vous sera possible, et comportez-vous en sorte que l'on connaisse en toutes vos actions que Dieu est avec vous. »

    (*) Mt VIII, 8.

    St François de Sales, Introduction à la vie dévote (Seconde partie, ch. XXI), in "Œuvres", nrf-Gallimard, 1969.

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    Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-1588) : Jésus et le centurion
    (Musée National du Prado, Madrid)

  • Angélus de ce dimanche 10 août 2014

    « L’Église est une barque qui doit affronter les tempêtes et qui semble parfois sur le point d’être renversée. Ce qui sauve l’Église n’est pas le courage et les qualités de ses hommes, mais la foi, qui permet d’avancer même dans l’obscurité, au milieu des difficultés ». Dans sa catéchèse lors de l’Angélus ce midi place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour (Matthieu, 14, 22-33), quand Pierre, naviguant sur une barque avec les disciples à la rencontre de Jésus, est pris dans la tempête. Pour reconnaître le Seigneur qui l’appelle, il n’hésite pas à aller à sa rencontre, alors que les vagues sont menaçantes. En danger alors qu’il est au milieu de l’eau, Jésus le sauve lorsque Pierre l’appelle à l’aide.

    Cette image de Pierre est une belle icône de foi pour François. Fougueux et confiant dans le Seigneur, il peut accomplir des miracles. Selon le Pape, cette démarche décrit également notre foi : « toujours fragile et pauvre, inquiète et en même temps victorieuse, la foi du chrétien marche en direction du Seigneur ressuscité, au milieu des tempêtes et des dangers du monde ».

    Dieu est capable de nous faire faire des miracles si l’on a confiance en Lui. Quand Pierre remonte sur la barque, la tempête s’arrête aussitôt et les autres disciples, « tous petits et apeurés, deviennent grands au moment où ils se mettent à genoux et reconnaissent en leur Maître le Fils de Dieu » remarque le Pape. Cette attitude des disciples est parfois la nôtre quand on s’éloigne de Jésus, quand on doute, « mais Jésus est toujours avec nous, peut-être caché, mais toujours présent et prêt à nous soutenir. C’est la foi qui nous donne l’assurance de la présence toujours à nos côtés de Jésus ».  C’est donc la foi qui permet à la barque de l’Église de continuer à avancer, a conclu le Pape.

    Source : Radio Vatican.

    Retranscription de l'intervention du Pape après la prière de l'Angélus

    « Chers Frères et sœurs, les nouvelles qui nous parviennent d’Irak, nous effarent, nous ne pouvons y croire : des milliers de personnes, dont tant de chrétiens chassés de leurs maisons de manière brutale ; des enfants morts de soif et de faim pendant leur fuite ; des femmes séquestrées ; des personnes massacrées des violences de tout type ; la destruction partout, des destructions de maisons, du patrimoine religieux, historique et culturel. Tout cela offense gravement Dieu et cela offense gravement l’humanité. On ne pratique pas la haine au nom de Dieu ! On ne fait pas la guerre au nom de Dieu !

    Nous tous, en pensant à cette situation et à ces personnes, faisons silence et prions...

    ... Je remercie ceux qui avec courage sont en train de porter secours à ces frères et sœurs, et j’ai confiance en le fait qu’une efficace solution politique à un niveau international et local puisse arrêter ces crimes et rétablir le droit. Pour mieux assurer ces chères populations de ma proximité, j’ai nommé mon envoyé personnel en Irak, le cardinal Fernando Filoni, qui demain partira de Rome.

    A Gaza aussi, après une trêve, la guerre a repris. Elle moissonne des victimes innocentes, enfants, et ne fait qu’empirer le conflit entre Israéliens et Palestiniens.

    Prions ensemble le Dieu de la paix, par intercession de la Vierge Marie : "Donne la paix, Seigneur à notre temps et rends nous artisans de justice et de paix. Marie, reine de la paix, prie pour nous."

    Prions aussi pour les victimes du virus Ebola, et pour ceux qui luttent pour l’arrêter.

    Mercredi prochain jusqu’au lundi 18 août, je ferais un voyage apostolique en Corée. S’il vous plait accompagnez-moi avec la prière ! J’en ai besoin ! Merci. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Foi, engagement, soutien aux chrétiens d'Irak... : rencontre avec l'Abbé Pierre-Hervé Grosjean

    Abbé Pierre-Hervé Grosjean, co-fondateur du Padre Blog

  • Méditation - Prière : La Transfiguration

    « Le ciel parlait, oui ; c'était le Père de ce ciel, le Père de Celui qui était là, transfiguré, le Visage brillant comme le soleil, avec des vêtements blancs comme neige.

    Cette Face du Fils de Dieu, volontairement voilée, si l'on peut dire, depuis plus de trente ans, une fois se découvrait, enfin, et laissait voir ce qu'elle est, ce que nous la verrons, un jour, dans les splendeurs de la gloire, lorsque cette gloire nous la révélera. A cette apparition, nous serons rassasiés.

    Pierre, Jacques et Jean, symboles de la foi, de l'espérance et de l'amour par lesquels on découvre le Visage de Jésus, ne pouvaient descendre de la montagne ; il y étaient si bien. Ils goûtaient l'ivresse d'une extase, qu'ils eussent voulue ainsi, éternelle. Ils ne voyaient plus que Jésus-Christ.

    Heureuse l'âme qui ne voit plus que Jésus-Christ ! Heureuse l'âme chez qui le détachement total est achevé, l'âme qui a dépassé la terre, qui s'est élevée vers Dieu, en se laissant elle-même ; l'âme qui ne voit plus, qui ne goûte plus en personne, en rien que Lui, Jésus, le suprême Amour, le Faîte de la vie !

    Seigneur Jésus, je le sais, pour être transfiguré, pour être transformé en vous, il faut que je reste sur cette montagne, au-dessus de tout, au-dessus de moi-même. Quand sera-ce que je ne verrai plus que Vous ? Quand sera-ce que mes yeux se perdront dans les vôtres et s'abîmeront en votre Lumière, Lumière de lumière, Splendeur de gloire, Candeur de la Lumière éternelle ?

    Seigneur, arrachez-moi à la terre, arrachez-moi à moi-même. Tournez, pour moi, en amertume toutes les choses de la vie, et faites-moi vivre de Vous seul. Que tout est vain sans Vous, hors de Vous ! Seigneur, Jésus-Amour, ravissez-moi ! »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte I (Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ), Éditions de Maredsous, Belgique, 1950.

    transfiguration

    Alexander Andreyevich Ivanov (1806-1858)

  • Vendredi 1er août 2014

    1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur

    St Alphonse-Marie de Liguori, confesseur, docteur de l’Église
    Fondateur de la congrégation du Très Saint Rédempteur (Rédemptoristes)

    Saint,Alphonse-Marie de Liguori,évêque,confesseur,fondateur,docteur de l'Eglise,Nocera-dei-Pagani,Campanie,Saints,Macchabées,Maccabées,frères,mère,martyrs,Antioche,Dédicace,St-Pierre-aux-liens,Rome,Eusèbe,martyr,Verceil,Piémont,Bon,Fauste,Maur,compagnons,Saintes,Foi,Espérance,Charité,filles,Ste Sophie,vierge,martyres,Cyrille,Aquilas,Pierre,Domitien,Ruf,Ménandre,Philadelphie,Arabie,Léonce,Atte,Alexandre,Pergé,Pamphylie,Félix,,Gérone,Espagne,Justin,Paris,Vère,Verus,Vienne,Gaule,Ethelwold,abbé,Abingdon,Winchester,Angleterre,Némèse,Lieuvin,Gaule,Secundinus,Sainte,Elisa de Cythère,Exupère,Spire,Exupéry,Bayeux,Calvados,Rioch,Inisboffin,Irlande,Sever,Sévère,prêtre,Rustan,Bigorre,Arcade,Bourges,Friard,Secondel,ermite,diocèse,Nantes,Almeda,Alma,Pays de Galles,Jonat,Marchiennes,Douai,Bienheureux,Emeric de Quart,Aoste,Alpes,Jean de Rieti,Giovanni Bufalari da Rieti,Saint-Augustin,Sabine,Pierre Favre,Lefèvre,jésuite,Thomas Welbourne,York,Angleterre,Dominique Nguyên Van Hanh,Bernard Vû Van Duê,Nam Dinh,Tonkin,Pierre-Julien Eymard,Mure,Isère,Bienvenu,Joseph de Miguel Arahal,Madrid,Espagne,Gerhard Hirschfelder,Dachau,Alexis Sobaszek,Bienheureuses,Marie Stella,compagnes,religieuses,martyres,Nowogrodek,Pologne

    (fête demain au calendrier traditionnel)

    Avant 1960 : St Pierre aux Liens, apôtre
     
    Située entre le forum Romain, et Sainte Marie Majeure, l'église Saint Pierre aux Liens a été construite dans les années 430 sur demande de l'Impératrice Eudoxie pour abriter les chaînes de Saint Pierre (emprisonné à Jérusalem puis à Rome).
    Ces chaînes sont exposées dans une chasse située sous l'autel. Les deux chaînes, en possession du Pape Léon, se serait miraculeusement soudées lorsqu'il les approcha l'une de l'autre.
    L'église Saint Pierre aux Liens abrite également le tombeau du Pape Jules II, réalisé par Michel Ange.