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souffrance - Page 3

  • Méditation : la Paix chrétienne

    « Dieu Seul est « l'Auteur de toute paix », c'est donc à Lui qu'il faut la demander chaque jour. Si nous comptions sur nous pour cela, nous serions vite détrompés. L'existence de chaque jour est faite de petites complications, de soucis mesquins, de menus devoirs, et si nous ne mettons ordre à ce fatras, nous sommes rapidement débordés et vite l'équilibre moral est rompu. Ceci est encore plus vrai dans les périodes de tristesse ou de maladie. Il y a dans l'épreuve, physique ou morale, lorsqu'elle n'est pas « surnaturalisée », une force dissolvante inouïe ; elle brise l'énergie, ramène à terre notre esprit, aigrit notre caractère et dépouille de toute beauté et de tout charme les objets extérieurs et les faits quotidiens. Elle est la souffrance humaine, seule, et le fardeau est trop lourd pour nos épaules ; nous subissons, dans la révolte ou l'acceptation passive, nos maux et nos angoisses. Peu à peu notre être moral s'amoindrit, nous nous absorbons dans la contemplation de notre souffrance, et l'épreuve passe sur nous, stérile, nous laissant ensuite plus faibles et moins proches de Dieu.

    Que faut-il donc faire pour conserver, en dépit de la douleur, cette paix productrice de tout bien ? Prier d'abord, demander chaque jour à Dieu de nous garder paisibles et de nous donner la joie que rien ne détruit. Chercher sa grâce dans le Sacrement où Il la donne si généreusement : dans l'Eucharistie. Puis, mettre de l'ordre dans ses occupations, dans son âme, dans sa vie ; ne jamais laisser les irritations, les souffles mauvais du dehors, les mesquineries de l'existence faire irruption dans notre âme, au détriment des réalités spirituelles. Remplir tellement notre âme des choses qui, seules, sont dignes d'elles ; vivre dans une union si étroite avec Dieu, si proches du Cœur du Christ, si pleinement éclairés de l'Esprit-Saint, que notre être extérieur en soit transformé et que nos paroles, nos actes, notre attitude même ne soient que l'expression de nos plus intimes convictions, de notre vie spirituelle. Et enfin, faire de notre souffrance, devenue féconde par la libre acceptation et par le don que nous en faisons en faveur d'autrui, une œuvre vivante et rédemptrice ; nous tenir proche des âmes que Dieu nous mettra sur notre route et chercher à les comprendre et à les aimer. Voilà, par la grâce divine, les sources de la paix et le moyen de la posséder pleinement. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), La vie spirituelle (Petits traités de l'Espérance et de la Paix chrétienne), Paris, J. de Gigord, 1920.

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  • Méditation : Devenir chrétien

    « Ce n'est pas là peu de choses : devenir chrétien, pleinement, raisonnablement, surnaturellement chrétien ; nul ne sait avant de l'avoir entrepris ce que cela représente d'efforts accomplis, de sacrifices acceptés, de patient labeur. Mais nul ne sait aussi la douceur de cette lutte et la joie indicible du triomphe.
    Être chrétien, c'est d'abord s'efforcer de devenir un modèle de raison supérieure, de droiture et de bonté ; c'est réaliser en soi la perfection du type humain, c'est ne négliger aucune des vertus purement naturelles et, suivant le mot de Mme Swetchine, « avant d'être un saint être d'abord et superlativement un honnête homme. »
    Mais c'est plus et mieux que cela, et ces vertus naturelles elles-mêmes empruntent une perfection plus grande au mobile supérieur que leur fournit la vie surnaturelle.
    Cette vie est un don de Dieu ; elle commence en nous au jour et à l'heure voulue par Lui, quelquefois révélée soudainement, quelquefois préparée par un lent et mystérieux travail que nous comprenons seulement lorsqu'il est achevé ; elle nous ouvre le domaine de l'Infini, nous fait connaître Dieu, notre âme et les éternelles réalités ; elle nous apprend la prière, nous révèle le but de la vie et la féconde beauté de la souffrance. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), extrait de la conclusion de "Une âme", petit livre consacré à la mémoire de sa sœur Juliette, in "La vie spirituelle (Petits traités de vie intérieure) suivie de Une âme", Paris, J. de Gigord, 1920.

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  • Méditation - Prière à l'occasion d'un décès

    « Hélas, si vous l'aviez voulu, Seigneur, elles ne couleraient pas de mes yeux ces larmes brûlantes que je répands aujourd'hui en votre présence. Si vous l'aviez voulu, il vivrait et serait encore près de moi, cet être si tendrement aimé dont la mort a brisé mon cœur. Mais j'adore votre volonté dont les desseins sont impénétrables, et qui est toujours miséricordieuse jusque dans ses rigueurs apparentes. J'essaye de me soumettre sans murmure. Je courbe la tête, et j'accepte, ô mon Dieu, en l'unissant à la vôtre, la croix douloureuse dont vous m'accablez. Je vous conjure seulement de m'aider à la porter, afin de rendre possible à mon pauvre courage un sacrifice qui me semble au-dessus de mes forces.

    O Seigneur, soutenez mon cœur abattu ! Ranimez-le par les pensées consolantes de la foi, afin que je ne m'attriste pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance ; car je le sais, ô mon Sauveur, vous avez vaincu la mort. Celui qui a cru en vous ne meurt pas à jamais ; et cette mort passagère qui n'est qu'un sommeil, nous fait entrer dans l'éternelle vie. Je le sais encore : les liens que vous avez formés vous-mêmes, les affections que vous avez bénies peuvent bien être séparés pour un temps sur cette triste terre, mais ils doivent se retrouver au ciel, là où l'on s'aime mieux encore parce qu'on s'aime en vous, ô mon Dieu ; là où les familles, dispersées ici-bas par la mort, se réunissent et se reforment pour ne plus se quitter. Recevez donc dans votre royaume celui que je pleure, ô mon Père, oubliez ses fautes, faites-lui miséricorde, donnez-lui votre paix. Et accordez-moi Seigneur, tant qu'il vous plaira que je vive, de me sanctifier de telle sorte par la souffrance que je sois un jour réuni à ceux que j'ai tant aimés, et à vous, mon Dieu, que je dois aimer plus que toutes choses. Ainsi soit-il. »

    Henri Lacordaire (1802-1861), cité in P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (23), 3ème édition revue et notablement augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.
  • Méditation : Notre-Dame des Sept Douleurs

    « "Ceux qui s'approchent le plus près de la croix de Jésus-Christ, dit Bossuet, sont ses plus fidèles amis ; aussi sa divine Mère devient une expression parfaite du Sauveur crucifié. Comme elle avait donné son consentement au mystère de l'incarnation avec une foi louée par sa cousine Elisabeth, elle acquiesce avec une admirable conformité aux desseins de Dieu sur tous les supplices qui devaient consommer le sacrifice de son Fils unique. Debout au pied de l'autel de l'holocauste, elle persévère avec une constance invincible, comme un rocher au milieu des vagues qui le battent avec violence de toutes parts sans pouvoir l'ébranler : ni le spectacle de la mort de son Fils, ni la fureur des hommes, ni la rage des démons ne peuvent abattre son courage, ni empêcher les occupations sacrées de son âme très sainte." Supérieure à l'excès de la douleur qui pénètre son âme, elle garde un silence d'adoration et de soumission à Dieu... Marie ne veut point voir cesser ses douleurs, parce qu'elles la rendent semblable à son Fils ; elle ne donne point de bornes à son affliction, elle ne veut point être consolée, parce que son Fils ne trouvait point de consolateur... "Avec un maintien plein de résolution et de courage, cette tendre Mère fixe ses regards amoureux sur son divin Fils, s'unit au sacrifice, et s'immole volontairement avec lui pour le salut du monde." O digne Mère de mon Dieu ! apprenez-moi le silence, la douceur et la paix dans le fort de mes peines... Faites qu'à votre exemple je donne mon application, non aux afflictions que je souffre, mais à la volonté de Dieu qui s'accomplit dans ma souffrance... »

    Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (Notre-Dame des Sept Douleurs, IIe Point), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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    En complément : Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), extraits du Premier Sermon pour le Vendredi de la Semaine de la Passion, sur la Compassion de la Sainte Vierge, in "Œuvres complètes" Tome VI, Migne, 1859.

  • Méditation : « Ave Maria »

    « Qu'y a-t-il de plus doux que ce salut qui s'adresse à vous ? O salut admirable, qui enivre un cœur pieux d'une douceur toute céleste ! Que pouvez-vous écouter plus volontiers que cette salutation, par laquelle vous êtes reconnue Mère de Dieu ? Ainsi vous voulez que les hommes trouvent en vous leur bonheur, mais de façon que leur ardeur se reporte toujours sur celui dont vous êtes la Mère. O admirable salut, salut au-dessus de toute admiration, qui met en fuite les démons, délivre les pécheurs et réjouit les enfants ! L'Ange félicite, le Verbe s'incarne, la Vierge devient Mère. C'est un salut véritable ; son fruit renouvelle les créatures, il rachète les hommes et répare les ruines des Anges. Je vous salue donc, ô Marie. O salut, chaîne véritable qui lie notre cœur au cœur de la Vierge, qui le sépare des objets terrestres et enchaîne d'une manière inébranlable celui qui est misérable à celle qui est toute miséricordieuse, le serviteur à sa souveraine, l'enfant à sa mère ! O aimable salut ! qu'il s'approche et qu'il te porte sur ses lèvres celui qui veut être enchaîné par l'amour.

    Salut donc, ô Marie ! C'est justement qu'on vous nomme Marie, car vous êtes l'étoile de la mer, vous êtes la mer d'amertume, vous êtes en même temps reine. Vous êtes l'étoile de la mer, et vous avez fait briller le rayon de la lumière éternelle sur le monde plongé tout entier dans un abîme d'angoisses. Vous êtes une mer d'amertume, car votre cœur s'est transformé totalement en la Passion de Jésus-Christ, votre Fils, attaché pour nous sur la croix. Vous êtes souveraine et vous êtes élevée au-dessus de tous les chœurs des anges à la droite de votre Fils. Vous êtes l'étoile de la mer par vos soins à diriger nos jours ; une mer d'amertume par votre compassion pour nos peines, et notre souveraine par la protection dont vous nous couvrez. Vous êtes l'étoile de la mer par votre pureté ; une mer amère par la tendresse de votre cœur et souveraine par votre puissance.

    O Seigneur mon Dieu, quelle sera notre reconnaissance pour tous les bienfaits dont vous nous avez comblés ? Que ferons-nous, et que pourrons-nous faire ? Nous étions placés dans l'amertume la plus profonde, environnés de ténèbres de toutes parts, éloignés prodigieusement du port du salut, poussés au naufrage par les tourbillons et les orages, ou plutôt presque submergés par la tempête ; et vous nous avez donné une consolation aussi glorieuse, une société aussi douce, un secours aussi efficace, un refuge aussi tendre dans Marie, l'étoile qui illumine ! O nuit véritablement bonne, heureuses ténèbres, glorieuse obscurité qui a mérité d'être éclairée par une semblable étoile ! Cette nuit est vraiment la lumière qui m'éclaire dans mes délices. O glorieuse Vierge, puisque vous êtes l'étoile de la mer, je veux en cette vie être toujours sur la mer afin de vous avoir toujours pour étoile. Je veux être toujours sur la mer d'une amertume parfaite en gémissant sur mes péchés, en compatissant du fond de mon cœur à Jésus crucifié, en pleurant sur les misères et les vices de mes frères... Qui donc refusera d'entrer dans cette mer de toute amertume, de compassion et de souffrance, où cette étoile répand sa clarté ? Que le cœur parfait soit sans crainte, car le naufrage est impossible à l'éclat de sa splendeur, et aucun nuage ne saurait s'interposer entre elle et nous que par notre volonté. »

    St Bonaventure, L'Aiguillon de l'Amour divin, Livre III Chap. XVI : Méditation sur la Salutation angélique (extraits), in "Œuvres complètes" Tome IV, Traduites par M. l'Abbé Berthaumier, Curé de Saint-Pallais, Paris, Louis Vivès, 1854.
    (Œuvres de St Bonaventure à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais)

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  • « Ne passons pas une journée sans adorer ! »

    « Les âmes des adorateurs vont briller plus que les autres au ciel. Le temps que vous passez avec Jésus au Saint Sacrement est le meilleur temps que vous puissiez passer sur la terre. Les instants passés avec Jésus augmenteront votre union à Lui, rendront votre âme plus belle au ciel, et contribueront à apporter une paix éternelle sur la terre. »
    Bse Mère Teresa

    Le Père Ghislain, prêtre de la Société Jean Marie Vianney, formé par le P. Emilien Tardiff, est connu pour les retraites très suivies de guérison et libération qu’il a réalisées ces dernières années. Il a participé cet été au Congrès Adoratio2015 à St-Maximin-la-Sainte-Baume (19 au 24 juillet 2015), sous le patronage de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie.

    Une conférence qui passionnera autant les adorateurs que ceux qui se demandent à quoi peut bien servir ce temps "perdu" passé "sans rien faire" devant le Saint Sacrement.

  • Méditation : Imitation du Christ en sa Passion

    « Ah, mon Dieu ! monsieur, qu'est-ce que je viens d'apprendre maintenant ? que vous voilà serré, en charge de nouvelles accusations ! Qu'est-ce que notre bon Dieu prétend de vous en la permission de tant d'afflictions, sinon de vous rendre conforme à son Fils notre Seigneur ? Si vous fermez vos yeux aux choses de la terre, et les ouvrez aux vérités éternelles, vous verrez et sentirez que si vous embrassez avec une amoureuse patience et humble soumission à Dieu, la tribulation qu'il permet de vous arriver, elle opérera enfin le poids d'un solide honneur et d'une paix stable. Un seul brin de ce vrai honneur vaut mieux un million de fois que toutes les prospérités que le monde nous saurait présenter, lesquelles, comme vous voyez, monsieur, ne sont que trompeuses et imaginaires. Vous n'êtes pas plus innocent que le très saint Fils du Père éternel. Voyez et considérez profondément les accusations dont on le charge, les travaux qu'on lui fait souffrir, ensuite sa mort douloureuse et ignominieuse. C'est pour vous, c'est pour moi, et pour tous les hommes pleins d'ingratitude, qu'il souffre tout cela, mais avec un amour incompréhensible, une patience et humilité incomparables, parce que tel était le bon plaisir de son Père éternel. Tâchez, monsieur, de l'imiter en cette partie de sa passion, qu'il vous fait souffrir, et d'un cœur amoureusement filial embrassez généreusement sa volonté, et vous y résignez absolument, remettant entre ses mains toutes vos affaires et vous-même, afin qu'il en dispose selon son bon plaisir. Je ne vous dis point comme nous aurons soin de prier Dieu pour vous ; l'affection et le devoir nous y obligent. Je supplie notre Seigneur d'être votre force et consolation. »

    Ste Jeanne de Chantal (1572-1641), Lettre 106 à un gentilhomme affligé, in "Lettres de Sainte Chantal" (p.191-193), Nouvelle édition, Tome I, A Paris, J.J. Blaise, 1823.

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  • Audience générale de ce mercredi 10 juin 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 15.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille en abordant la question de la maladie : La famille, a-t-il dit, "a de tout temps été comme l'hôpital le plus proche. Encore aujourd'hui, dans de nombreuses régions du monde, il est un privilège" et ce sont les membres de la famille qui prennent soin des malades. Jésus s'est présenté "publiquement comme celui qui lutte contre la maladie, venu pour guérir l'homme de tout mal, les maux de l'esprit comme du corps... Marc rapporte qu'à la nuit tombée on lui amenait malades et possédés. Dans nos grandes villes, où sont les lieux auxquels conduire ces malheureux pour que Jésus les soigne ?". Il faut être bien conscients de ce qu'Il a dit dans l'épisode de l'aveugle-né. Alors que les disciples discutaient pour savoir qui de l'handicapé ou de ses parents avait péché provoquant la cécité, le Seigneur répondit ni l'un ni les autres. Il est ainsi, dit-Il, afin que se manifeste en lui l’œuvre de Dieu, et le guérit. Telle est la gloire de Dieu, la mission de l’Église : Aider les malades sans se perdre en discussions, les réconforter, leur être proches. L’Église nous invite à prier pour qui est frappé par la maladie et cette prière constante en faveur des malades ne doit jamais faire défaut, individuelle comme communautaire". Même en famille la maladie présente des difficultés, dues à la faiblesse humaine. Le plus souvent elle renforce les liens familiaux. Il faut cependant éduquer les enfants à la solidarité car une éducation qui ferait l'impasse sur la sensibilisation à la maladie" ne peut qu'être déficiente. "Un jeune anesthésié face à la souffrance d'autrui" demeure incapable de faire front à la vie. Faire front à la souffrance de nos proches "est une école de vie...d'autant plus que cela sera accompagné par la prière et l'attention aux personnes... Pour la communauté paroissiale, la solidarité chrétienne de famille à famille constitue un trésor de sagesse...qui permet de faire comprendre le Royaume mieux que tant de discours !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.6.15).

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais aborder un aspect de la vie familiale, qui est une expérience de notre fragilité, celui de la maladie. Dans bien des cas, la famille est en quelque sorte « l’hôpital » le plus proche, qui aide à se soigner et à guérir ! Jésus lui aussi se présente comme quelqu’un qui lutte contre la maladie, et qui est venu guérir l’homme de tout mal. À sa suite, la mission de l’Église est d’aider les malades, sans se perdre en bavardages. La prière pour les malades ne devrait jamais manquer, qu’elle soit personnelle ou communautaire ! Même quand surgissent des difficultés, à cause de la faiblesse humaine, le temps de la maladie peut renforcer les liens familiaux. Aussi est-il nécessaire d’éduquer les enfants à la solidarité avec les malades, afin qu’ils ne soient pas « anesthésiés » face à la souffrance des autres. Rendons grâce à Dieu pour les belles expériences de fraternité ecclésiale qui aident les familles à traverser les moments difficiles de la souffrance. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française. Je salue particulièrement les prêtres du diocèse de Saint-Denis, avec l’Évêque Mgr Pascal Delannoy. Je vous invite à demeurer proches des malades de vos familles et à prier pour toutes les personnes qui souffrent. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : « Je suis Jésus que tu persécutes »

    « Les impies se croient héroïques de résister à un Tout-Puissant. Ces superbes, dont quelques-uns ne sont pas inaccessibles à la pitié, pleureraient de honte, s'ils pouvaient voir la faiblesse, la misère, la désolation infinies de Celui qu'ils bravent et qu'ils outragent. Car Dieu, qui s'est fait pauvre en se faisant homme, est, en un sens, toujours crucifié, toujours abandonné, toujours expirant dans les tortures. Mais que penser de ceux-ci qui ne connurent jamais la pitié, qui sont incapables de verser des larmes, et qui ne se croient pas impies ? Et que penser enfin de ceux-là qui rêvent la vie éternelle, en bras de chemise et en pantoufles, au coin du feu de l'enfer ?

    ... Je vous ai parlé des locataires pauvres dont cette paroisse est suffisamment approvisionnée, et qui tremblent déjà, en songeant à ce que vous pouvez leur faire souffrir demain. Ai-je parlé à une seule âme vraiment chrétienne ? Je n’ose le croire.

    Ah ! que ne puis-je crier en vous ! sonner l’alarme au fond de vos cœurs charnels ! vous donner l’inquiétude salutaire, la sainte peur de trouver votre Rédempteur parmi vos victimes ? Ego sum Jesus quem tu persequeris ! est-il dit à saint Paul fumant de rage contre les chrétiens, qui étaient alors comme les locataires de la Cité du Démon et qu’on pourchassait de gîte en gîte, l’épée ou la torche dans les reins, jusqu’à ce qu’ils payassent de tout leur sang le logis permanent des cieux. Je suis Jésus que tu persécutes !

    On sait que ce Maître s’est souvent caché au milieu des indigents, et quand nous faisons souffrir un homme plein de misère, nous ne savons pas quel est celui des membres du Sauveur que nous déchirons. Nous avons appris du même saint Paul qu’il y a toujours quelque chose qui manque aux souffrances de Jésus-Christ, et que ce quelque chose doit être accompli dans les membres vivants de son Corps.

    — Quelle heure est-il ? Père, disent à Dieu ses pauvres enfants, tout le long des siècles, car nous veillons « sans savoir le jour ni l’heure ». Quand finira-t-on de souffrir ? Quelle heure est-il à l’horloge de votre interminable Passion ? Quelle heure est-il ?... »

    Léon Bloy (1846-1917), La femme pauvre (ch. XXIII), Paris, Bernouard, 1897 - Paris, Georges Crès et Cie, " Les maîtres du livre", 1924.

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  • Intentions de prière du Pape pour le mois de novembre

    Générale (Universelle) :
    "Pour que les personnes qui souffrent de la solitude expérimentent la proximité de Dieu et le soutien de leurs frères."

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    "Pour que les jeunes, séminaristes, religieux et religieuses, aient des formateurs compétents et pleins de sagesse."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Méditation : journées de fatigue, journées de grâce

    « Jésus aime que nous considérions les journées de fatigue comme des journées de grâce, qui nous donnent l'occasion de dépasser un peu les occupations habituelles. Il demande ce petit effort, plus difficile et plus grand en ces jours de souffrance mais aussi plus méritoire, de venir se reposer près de lui, l'effort de surmonter quelques instants la fatigue pour, dans ce repos, sortir de soi et s'unir à l'Amour ; ou plus simplement encore pour apporter sa fatigue à l'Amour. Jésus nous demande de soutenir notre effort au moyen de petits appels d'amour, en fixant notre esprit sur l'Amour, en évitant avec beaucoup de douceur de se replier sur soi-même.
    L'amour peut se donner plus profondément que les maux physiques, les migraines, et ceux-ci peuvent devenir presque une aide en empêchant l'imagination et la raison de s'agiter. Quand le bon Dieu le veut, l'amour peut même adoucir et envelopper divinement les souffrances.
    Au plan de l'amour, ces journées ne doivent pas être un poids mais un fardeau tout allègre. Jésus laissera sans doute quelques moments de souffrance plus aiguë, en union avec sa passion et son agonie, mais il aimera les entourer de moments d'oraison qui donneront la force du sacrifice. »

    Père Thomas Philippe (1905-1993), ... des miettes pour tous, Saint-Paul, Paris.
    Le Père Thomas Philippe est avec Jean Vanier à l'origine de la Communauté de l'Arche (1963, Trosly Breuil).

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  • Méditation - Prière : Notre-Dame des Douleurs

    « Sainte Marie..., le vieillard Syméon te parla de l'épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde. Quand ensuite commença l'activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille...de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.). Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l'activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l'expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants.

    Tu as alors accueilli la parole : « Femme, voici ton fils ! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle : mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur transperça ton cœur. L'espérance était-elle morte ? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but ? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation : « Sois sans crainte, Marie ! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples : N'ayez pas peur !

    À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi : « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques. La joie de la résurrection a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l'Ascension, priaient d'un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte. Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n'aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. »

    Benoît XVI, Encyclique « Spe salvi » § 50, 30 novembre 2007 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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    Vierge de pitié, tableau de Jusepe de Ribera (1591-1652)

    « Le crime est accompli :
    Nous avons tué Jésus !
    Et les plaies du Christ brûlent
    dans le Cœur de Marie,
    tandis qu'une unique souffrance
    étreint la Mère et le Fils.
    La Mère des Douleurs ! Oui, la Mère des Douleurs
    crie, suscite compassion et touche
    aussi celui qui a l'habitude de blesser.
    La Mère des Douleurs ! Il semble
    que nous ayons de la compassion pour Dieu,
    et en réalité - une fois encore -
    c'est Dieu qui a de la compassion pour nous.

    La Mère des Douleurs ! La souffrance
    n'est plus désespérance
    et elle ne le sera jamais plus,
    parce que Dieu est venu souffrir avec nous.
    Et avec Dieu, peut-on désespérer ?

    PRIÈRE

    Ô Marie,
    en ton Fils, tu embrasses tout fils,
    et tu ressens le déchirement de toutes les mères du monde.

    Ô Marie,
    tes larmes passent de siècle en siècle
    et marquent les visages
    et pleurent les pleurs de tous.

    Ô Marie,
    Tu connais la souffrance... pourtant tu crois !
    Tu crois que les nuages n'obscurcissent pas le soleil,
    tu crois que la nuit prépare l'aurore.

    Ô Marie,
    Toi qui as chanté le Magnificat,
    entonne pour nous le chant victorieux de la souffrance
    comme un enfantement d'où naît la vie.

    Ô Marie,
    prie pour nous !
    Prie pour que nous soyons,
    nous aussi, envahis par la véritable espérance. »

    Vatican, Via Crucis, 2006.
  • Méditation : "Refuser la croix, c'est refuser le ciel"

    « N'oublions pas que nous devons travailler ici-bas à acquérir deux choses : la vertu pour nous et le bonheur des autres ; être bon et saint, et rendre heureux autour de nous.

    Recevoir la croix, c'est recevoir Jésus Notre-Seigneur, qui ne donne jamais sa croix sans donner son amour. Refuser la croix, c'est refuser le ciel. La douleur fut le pain quotidien de la vie mortelle de Jésus et de Marie. C'est de vous, ô ma Mère, comme de votre divin Fils, que j'ai appris l'art divin de souffrir. Faites, Jésus, que tout en moi exhale le divin parfum de la piété, de la bonté, de la charité dans votre amour.

    Ah ! si les malheureux savaient mieux souffrir ! Si les heureux savaient mieux aimer, une aurore de bonté et d'union régnerait dans le monde, et la paix promise aux âmes de bonne volonté rayonnerait dans toutes les âmes.

    O Père ! notre Père ! vous qui êtes le Bon Dieu, que nous sommes loin de cette vérité !

    Dans toute condition, dans chaque état, pour tous, il y a chaque jour une croix à porter, au moins une ; mais un jour sans croix serait un jour sans mérite, un jour sans croix serait un jour qui ne serait pas pour le ciel.

    Chaque matin, baisons avec amour notre crucifix en promettant à Jésus de porter patiemment, généreusement ce jour, la croix de ce jour.

    Seigneur, ayez pitié de nous, de moi aussi, pauvre pécheresse, ayez pitié, mon Dieu ! »

    Marthe Robin, in "Journal - Décembre 1929 Novembre 1932", 2ème Cahier, 3 janvier 1931, Éditions Foyers de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2012.

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  • Méditation : Marie consolatrice

    « L'Esprit Saint veut nous conduire à la liberté spirituelle des enfants de Dieu. Car "là où est l'Esprit, là est la liberté" (2 Co 3,17). Il nous faut donc sortir de nos mensonges, car seule la Vérité peut nous rendre libre. Mais toute vérité n'est pas supportable à tout moment. La délicatesse maternelle de Marie joue un rôle irremplaçable à cet égard. Toute mère pour son enfant a l'expérience du psychologue le plus expérimenté, parce qu'elle l'aime. Que dire de Marie dans la manière dont elle nous aide à reconnaître les blessures qui sont en nous ? Car il ne suffit pas de faire venir à la lumière. Une blessure est enveloppée la plupart du temps dans un bandage d'amertume, de peur, de rancune, voire de colère rentrée, de refus de pardon, qui alimentent une souffrance latente, mais qui devient très vive si on y touche maladroitement. Dans ces circonstances, Marie suggère les situations cachées, secrètes, parfois très anciennes dans le temps, en les oignant de sa douceur et de sa miséricorde. Sa main qui soigne la blessure, l'effleure à peine. Elle est la consolatrice qui nous obtient la Consolation de l'Esprit Saint et rend possible l'accueil de la vérité. Elle nous fait comprendre aussi que cette blessure inavouable peut devenir notre richesse. Le Seigneur la transforme en une blessure d'Amour qui est un trait de notre visage et nous ouvre à la miséricorde envers les autres. Avec Marie, nous découvrons que nos difficultés, nos blessures et nos infirmités sont des chances données par Dieu pour accomplir notre vocation de fils et de filles de Dieu et nous rendre plus humble dans la mission apostolique. »

    Père Raymond Halter (1925-1998), Le disciple la prit chez lui (extrait de la Postface), F.X. de Guibert (O.E.I.L.), Paris, 1992.

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    La Vierge consolatrice, de Sébastien Cornu (1859)
    Église Saint-Roch, Chapelle de la Compassion (Paris)

    (Source et crédit photo)

  • Méditation: garder l'espérance dans les épreuves présentes

    « Avec le Christ, soyons tristes jusqu'à la mort pourvu que notre tristesse devienne joie. Le monde peut rire avec le diable, que ce ne soit pas là notre joie : si nous voulons être heureux maintenant, ne le soyons que dans l'espérance, pour posséder ensuite le vrai, le réel bonheur ; attristons-nous de nos péchés, réjouissons-nous dans l'espérance de la vie éternelle ; soyons tristes de l'absence du Christ, mais joyeux également de ceci que nous lisons : Nous le verrons tel qu'il est (1 Jn III, 2). Si nous sommes accablés par la tristesse de nos misères présentes et par la fréquence de nos fautes, la victoire sur les unes et les autres est aussi la voie qui nous libère et nous relève. Ce n'est que pour un temps que nous pérégrinons loin du Seigneur et pour être à jamais vainqueurs d'un combat de peu de durée. Ne soyons donc pas exagérément tristes, puisque nous sommes sûrs d'aller bientôt auprès de Dieu et d'y rester toujours ; car c'est pour cela qu'il nous a créés, pour régner avec lui dans les siècles des siècles, le louer et le remercier sans fin. Sachant cela, ne nous laissons pas abattre par le travail ou l'adversité, ne nous laissons pas vaincre par la tristesse, ni fatiguer par les combats, ni décourager par les difficultés de l'étude, ni amollir par la vie facile, ni décevoir par les flatteurs. Ainsi, nous pourrons dire avec l'Apôtre : que rien ni personne ne vienne nous séparer de l'amour du Christ, ni l'affliction, ni l'angoisse, ni la persécution, ni la faim, ni le dénuement, ni le danger, ni la mort par l'épée, par le feu, par la croix ou le meurtre ; que ni la tristesse, ni la douceur, ni la dureté, ni la flatterie, que rien des vanités du monde ne nous sépare du Christ, afin que nous lui restions attachés ici-bas et dans l'éternité. Amen ! (Rm VIII, 38-39). »

    Saint Colomban (563-615), fête locale ce jour (mémoire le 23 novembre), Instruction 4, in "Instructions, Lettres et poèmes", L'Harmattan, 2000.

    Benoît XVI, catéchèse sur St Colomban, Audience générale du 11 juin 2008.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-septième Jour

    Vingt-septième Jour
     
    Prions pour les malades abandonnés.

    Les seconds consolateurs du Cœur de Jésus sont les âmes qui souffrent en patience.

    Oh ! comme une âme patiente dans ses souffrances physiques ou morales console le Cœur de Jésus !
    « Elle souffre » mais elle sait que sa souffrance vient de Dieu…, et elle se soumet avec amour, elle se résigne avec la plus grande confiance.
    « Elle souffre » et elle comprend plus vivement les douleurs de Jésus, - et elle offre les siennes en compensation, et elle console son maître avec plus de sincérité.
    « Elle souffre » ; elle compatira donc avec plus de pitié aux souffrances de son prochain : - on n’est jamais aussi bon que lorsqu’on a souffert avec patience. Que de vertus dans ces âmes !

    Je ne me plaindrai pas des petites souffrances que le bon Dieu m’enverra.
  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-huitième Jour

    Dix-huitième Jour
     
    Prions pour les âmes du Purgatoire les plus aimées de la Ste Vierge.

    Le quatrième désir du Cœur de Jésus est la délivrance des âmes du Purgatoire.

    Âmes chères à Jésus, âmes bien-aimées qu’il voit souffrir et que, par respect pour sa justice, il ne peut délivrer ! Ces âmes l’appellent, le désirent, lui disent à tout heure : « Quand vous verrons-nous, Seigneur ?... » Et elles pleurent, moins de leur douleur que de leur séparation d’avec Jésus ! Il me semble, dit une Sainte, voir Jésus me tendre la main et me dire : « Ces pauvres âmes me doivent des prières, des messes mal entendues, des mortifications, des aumônes qu’elles auraient dû faire… Paye-moi pour elles. » - Oui, Jésus, et je vais commencer aujourd’hui.

    Je ferai de temps en temps une aumône à l’intention des âmes du Purgatoire.
  • Mois du Sacré-Coeur - Huitième Jour

    Huitième Jour
     
    Prions, afin que le bon Dieu nous accorde la grâce de repousser les tentations que nous éprouverons aujourd’hui.

    Jésus et les affligés.

    Quelle impression devaient faire sur les cœurs ces paroles de Jésus : « Vous tous, qui êtes dans la peine et dans la souffrance, venez à moi et je vous soulagerai. » Personne encore n’avait parlé ainsi ; personne, surtout, n’avait accueilli comme Jésus… Aussi, voyez : ce sont les pauvres, les malades, les délaissés qui l’accompagnent. – Qui les voulait auparavant ? Qui ne les chassait de sa société ? Oh ! Jésus, apprenez-moi à avoir un bon cœur, à aimer ceux que personne n’aime, à chercher ceux que tout le monde repousse… Donnez-moi de pouvoir consoler beaucoup dans ma vie.

    J’essayerai, aujourd’hui, d’être utile à quelqu’une de mes compagnes.
  • Mois de Marie - Trentième jour

    Trentième jour

    Reine des apôtres, Reine des martyrs, priez pour nous.
     
    Reine des apôtres, Reine des martyrs, qui ont sacrifié leurs travaux et leur vie pour Jésus-Christ, vous avez fait plus qu’eux tous pour sa gloire, vous avez, par votre exemple, édifié, encouragé, consolé les apôtres ; vous avez souffert d’une manière supérieure à tous les martyrs, soit qu’on considère la cause ou la grandeur, ou la durée de vos peines. Obtenez-nous la grâce de bien comprendre enfin quel bonheur c’est de souffrir pour Jésus, et la grâce de souffrir d’une manière digne de lui.

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  • Mois de Marie - Vingt-cinquième jour

    Vingt-cinquième jour

    Salut des infirmes, priez pour nous.
     
    Santé des malades, vous êtes notre ressource dans toutes les peines de l’esprit et dans toutes les maladies du corps, vous secourez dans tous les temps les malades, soit lorsqu’ils souffrent, soit lorsqu’ils guérissent, soit lorsqu’ils passent à une meilleure vie par la mort sainte que vous leur procurez. Les exemples en sont sans nombre ; combien n’en avez-vous pas secourus ! secourez-nous donc aussi, Vierge sainte, en nous obtenant une heureuse délivrance, ou une patience plus heureuse encore.

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